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Les nouveautés au cours des 40 dernières années

L’examen des bouleversements survenus au cours des 40 dernières années nous fait prendre
conscience de la manière dont certaines nouveautés ont transformé radicalement notre style de vie
quotidien. Qui sait jusqu’où cela ira ? Commençons par le microordinateur, lancé d’abord par IBM au
milieu des années 1970 et amélioré ensuite par Macintosh, qui a inventé les icônes et la convivialité en
informatique, puis par Toshiba, qui a enchaîné avec l’ordinateur portatif. Aujourd’hui, les avancées
dans ce domaine ne semblent plus avoir de limites sur les plans de la capacité de stockage et du
traitement des données, de la rapidité d’exécution, de la qualité des présentations audiovisuelles, du
design (forme, poids, couleur, etc.) et, surtout, des possibilités d’application dans la vie quotidienne.
Considéré au début comme l’outil exclusif des scientifiques, le microordinateur est devenu l’ami ou le
confident pour certains et, aux yeux de plusieurs, le meilleur moyen pour résoudre de nombreux
problèmes liés au travail (logiciels d’analyse de données, de logistique, de prévisions financières, etc.).
Il est aussi un outil d’organisation personnelle (logiciels de gestion du temps, de planification des
dépenses, de traitement de textes, etc.), de communication interpersonnelle (logiciels de
communication par courrier électronique, de téléphonie intelligente, etc.) ou simplement de
divertissement (logiciels de jeu, de dessin, de traitement des photos, etc.).

Dans le secteur de l’alimentation, la restauration rapide, considérée jusqu’à la fin des années 1970
comme l’apanage des Américains, a connu depuis une prolifération rapide à travers le monde. Lors de
son ouverture officielle à Strasbourg, en février 1979, le premier McDonald’s était considéré par les
Français comme une provocation et une atteinte à leur bon goût. Depuis lors, plus de 1 100 autres
McDos ont été ouverts dans le pays de la grande tradition culinaire. Comme partout dans le monde, la
restauration rapide fait désormais partie du mode de vie urbain. En France, Danone a inventé en 1984
la mini- bouteille d’Évian pour consommation individuelle. Ni trop grande, ni trop lourde, elle se
glisse dans le sac de sport, d’école, etc., aux côtés d’autres produits, notamment le baladeur
(walkman), ce lecteur de cassettes lancé par Sony en 1979. Il s’agissait des premiers signaux indiquant
que la ruée vers les produits portatifs était désormais engagée. Des produits aussi miniaturisés que
sophistiqués nous accompagnent désormais partout où nous allons : le baladeur numérique, le
téléphone cellulaire 3G du type iPhone ou BlackBerry, l’ordinateur de poche et, récemment, la tablette
numérique d’Apple (iPad Air et iPad mini) sont devenus nos compagnons de route dans le bus, le
métro, le parc, l’avion et même dans les salles de cours ! Depuis le milieu des années 1980, les
consommateurs ont été pris de frénésie pour les produits « diète », le combat contre le cholestérol et la
chasse aux matières grasses… . Après le succès relatif des régimes alimentaires, on assiste à la
prolifération des substituts de repas et des produits diététiques à faible teneur en gras ou en sucre
(boissons gazeuses, yogourt, margarine, pommes de terre, etc.). Ces nouveaux produits permettent aux
consommateurs gourmands de s’abandonner à leur penchant sans éprouver de culpabilité.

Les années 1980 ont également été marquées par la révolution technologique du numérique. Fini les
disques microsillons et les cassettes audio, et, bientôt, fini les cassettes vidéo VHS et le
développement des pellicules photo. Les CD laser, les CD interactifs, les vidéodisques et les
minidisques, les caméscopes et les appareils photo numériques ont envahi peu à peu le quotidien des
consommateurs et changé leurs façons de se divertir. Les années 1990 se sont déroulées sous le signe
de la propagation rapide des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Des produits comme Internet, la téléphonie cellulaire, l’ordinateur de poche, le téléviseur à 3
dimensions ou encore l’amalgame de plusieurs de ces produits combinant ces NTIC aux autres
technologies du numérique (par exemple, les consoles de jeux branchées sur Internet) sont devenus de
plus en plus courants.
Avec le nouveau millénaire, les innovations technologiques se sont démocratisées mais se sont surtout
miniaturisées, facilitant leur manipulation et leur transport, avec des produits comme le baladeur
numérique (par exemple, le iPod mini), le disque dur amovible (appelé aussi « clé USB »), le système
de navigation GPS, les téléphones de la troisième génération (par exemple, le Samsung Galaxy, le
iPhone ou le BlackBerry) et la tablette tactile (iPad traditionnel et iPad mini). Mais c’est surtout sur le
plan des services que les nouveautés ont semblé les plus extraordinaires avec la banque électronique et
la banque mobile (e-banking et mobile banking), les applications de téléphonie gratuite sur Internet
(par exemple, Skype, Viber, Magic Jack, le téléphone VoIP), la télévision et les vidéos sur Internet, les
réseaux sociaux en ligne (comme Facebook, Twitter et LinkedIn), le système de localisation GPS sur
téléphone mobile, et plusieurs autres services connexes.
La ruée vers une tablette

Depuis 2010, Apple s’est donné comme mission de révolutionner l’accès à l’information en
s’intéressant à un marché émergent, où il n’existait pas de produit concurrent. Ce marché de la tablette
numérique, observé et analysé par son fondateur, Steve Jobs, se définissait déjà en 2010 comme un
Océan bleu, promettant non seulement une création de valeur certaine, mais aussi de multiples
occasions propices à l’innovation ! Dès la sortie de son premier iPad, Apple a connu un succès
fulgurant, pour ne pas dire sans appel ! Des plus jeunes aux plus âgés, presque tous se sont entendus
pour affirmer que le iPad était un outil convivial, simple et novateur. Déjà en 2011, lors de son
troisième trimestre, le iPad affichait des parts de marché de 64,5 %5 et on dénombrait plus de 20,34
millions d’appareils vendus dans le monde.

Ce succès mondial, reconnu tant pour son degré d’adéquation avec les technologies que pour son
degré d’« innovativité » sur le plan commercial, a conduit l’empire Apple à renchérir son offre, en
proposant une version miniature de sa tablette tactile. En octobre2012, Apple a lancé le iPad mini,
doté d’un écran de 7,9 pouces, qui se différenciait donc de son prédécesseur, soit le iPad traditionnel,
plutôt muni d’un écran de 9,7 pouces et étant d’un poids relativement supérieur (652 g pour le iPad et
308 g pour le iPad mini). L’iPad mini « n’est pas juste un iPad réduit, c’est une conception
entièrement nouvelle », a affirmé Philip Schiller, responsable du marketing mondial chez Apple –
l’homme derrière l’image de la marque –, lors d’une conférence à son siège social à San José, en
Californie.

Apple a connu une croissance importante des ventes de sa tablette numérique, qui se sont élevées à
plus de 150 millions d’unités, engendrant donc des revenus généraux de 64 milliards de dollars en
2013.

Au regard de ses élans et de ses nombreuses prouesses, sur les plans tant technologique que
commercial, rien n’indique qu’Apple serait à risque d’être délogée de sa première position dans son
marché, car ses succès commerciaux ne cessent de se multiplier, depuis le lancement de ses premiers
microordinateurs jusqu’à celui de sa première tablette tactile, suivi de l’iPad 1, 2, 3 et de l’iPad mini.

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