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Platon, le banquet

Résumé

Platon. Le Banquet [dialogue intégral], traduction de L. Brisson,


Paris, Flammarion, 2016, pp. 83-180

Le Banquet est un texte de Platon écrit aux environs de 380 av. J.-C. Cet

ouvrage sous forme de dialogue aborde le thème de l’amour, le sujet le plus

universel au monde devant la mort, en analysant les conceptions de chacun

des personnages et en expliquant leur perception de ce sentiment

exceptionnel ainsi que sa nature et sa définition lors d’un banquet, l’auteur

essaye de nous ouvrir les yeux sur la nature de l’amour et ses manifestations.

Il s’agit de « prononcer un éloge de l’amour, en allant de gauche à droite, le plus bel

éloge possible ». On peut dire que plus les intervenants se succèdent, plus le

discours devient philosophique. Pour Socrate, le but de l'amour est le désir de

procréation et la naissance de la beauté, qui a finalement à voir avec la quête

humaine de l'immortalité.
Le premier à commencer fut Phedor, Il débute son discours en qualifiant

l’amour du plus anciens des dieux, il ajoute que la meilleure chose qui peut

arriver à l’Homme est d’avoir un amant, que l’amour nous aides à rester bon

dans nos actions. Il finit en donnant l’exemple d’une armée qui ne serai faites

que d’amants, d’après lui elle serait invisible et pour raison chaque guerrier

ferait de son mieux pour se donner une bonne image aux yeux de son amant.

Pour appuyer ce discours il cite des récit transmis par la mythologie grec et

qui fonts honneur à l’amour par exemple Achille qui s’est obstiner à venger

son amour malgré la mort inévitable qui l’attendais au bout du chemin ce qui

lui donne accès aux iles des bienheureux. L’amour étant les dieux les plus

anciens, qui inspirent les gens avec les actes les plus nobles pour atteindre la

vertu et le bonheur.

Le discours de Pausanias est plus substantiel et basé sur des considérations

sociologiques et morales. Pausanias contredis Phèdre en affirmant qu’il y a

deux types d’amours et non un seul, ce qui nous laisse avec deux dieux. La

première est Venus uranie (l’amour céleste), la plus ancienne et qui ne

permets d’aimer que les homme grâce à leurs vigueur et intelligence qui

surpassent ceux des femmes, l’esprit est donc privilégié au corps. En

deuxième on a Venus populaire qui représente un amour populaire ou on

aime les femmes, les hommes ainsi que les jeunes garçons. Il continue en

disant qu’il est impossible de louer l’amour en son entièreté car ce dernier

peut être bon comme mauvais il choisit donc de ne faire ses louanges qu’a la

bonne pratique amoureuse. Il prétend ensuite que la raison des divergences


dans le jugement de l’amour selon l’état, ne vient en réalité que du fait qu’on

rencontre des difficultés à faire la différence entre l’amour populaire et l’amour

céleste. Aphrodite populaire de courte durée transformée en chair et en

perversion. Eryximarque quant à lui décide d’aborder l’amour d’un point de

vue plus globale, ce dernier englobe celons lui non seulement l’Homme mais

tout être, vivants comme non vivants. Il décide en premiers lieux de soutenir

ses propos en parlants de sa spécialité la médecine. Selon lui guérir est

synonyme d’apporter amours et unité dans le conflit entre la maladie et la

santé, tout comme la musique il faut savoir trouver un équilibre entre amour

céleste et amour populaire pour éviter tout préjudice. En résumé Eryximarque

vois l’amour comme une puissance qui rassemble en harmonie tous les

éléments de l’univers. Les discours d'Aristophane sont sans doute les plus

audacieux et les plus poétiques. Afin de rejoindre le banquet, Alcibiade qui est

vexe de ne pas avoir été invite par

Agathon, force l’entrée. Étant ivre, il décide d’effectuer à son tour un éloge

d’amour, suivant les pas des convives. C’est à ce moment-là qu’il réalisa alors

l’éloge de Socrate. Alcibiade décide donc de comparer la personnalité de

Socrate en tant que séducteur au satyre Marsyas de même qu’aux silènes.

Contrairement aux satyre Marsyas qui utilisent la flute pour séduire, Socrate

lui se contente seulement de la parole pour fasciner les auditeurs, ce beau

parleur n’utilise donc aucun moyen persuasif pour procurer des émotions.

Alcibiade se sent désormais honteux de rechercher des faveurs auprès de la

foule après avoir été troubler. Les silènes ici ont été décrit par Alcibiade

comme ayant une apparence bouffonne, néanmoins l’existence des figures

divine à l’intérieur. À l’exemple de Socrate qui lui utilise des affirmations qui
se manifestent de façon légère, mais qui d’après Alcibiade ont un côté divin.

Alcibiade s’avère avoir tendu plusieurs pièges amoureux à Socrate, mais

selon lui ceci se trouve être un marché de dupes s’il consentait à échanger sa

beauté intérieure contre sa beauté extérieure qui elle, est temporel. Alcibiade

ressent à la fois de la rancune et de l’émerveillement à la fois envers son

maitre.

Curieusement, bien que Platon ait l'habitude de défendre ses maîtres et de

rétablir l'honneur avec ses œuvres, il n'a aucune pitié pour le drame rancunier

qui fait la satire d'un des hommes qui contribua à condamner à mort Socrate.

En effet, Aristophane a une histoire intéressante sur les origines humaines.

L'homme est le descendant de trois êtres mythiques de forme circulaire,

chacun avec huit membres, mâle, femelle et androgyne.

Chacun de ces êtres, punis par les dieux pour avoir manqué d'humilité, aurait

été scindé en deux. En tant que tels, ils ont chacun passé leur vie entière à

chercher leur moitié d'origine pour réapparaître.

Les mythes expliquent aussi la sexualité. En effet, les personnes aux formes

androgynes sont attirées par les opposés hétérosexuels et les personnes aux

formes masculines ou féminines sont homosexuelles. Après cette belle

explication, c'est au tour d'Agathon. Pour lui, l'amour doit être le Dieu le plus

beau et le plus suprême. De plus, il devrait stimuler tous les processus

créatifs. Socrate, bien sûr, termine ces éloges et, tel un philosophe

extraordinaire, écarte tous ces antécédents pour voir ce qu'est réellement

l'amour. Pour ce faire, il utilise la ruse d'une muse nommée Diotime.

Selon Socrate, l'amour n'est pas Dieu, mais le diable, le médiateur entre

l'homme et Dieu. Fils de la commodité et de la pauvreté, il est capable de


survivre dans des conditions misérables en attendant des opportunités de

croissance lorsque les conditions sont plus favorables.

Cette œuvre se caractérise par un grand nombre d’arguments et de visions

différentes dépendamment de chaque personnage, ce qui permet au lecteur

de se mettre dans la peau des penseurs et de comprendre l’amour selon

chacune des visions. L'atmosphère festive dans laquelle se déroulent la

discussion permet au lecteur de se sentir frais et léger tout en assistant à des

discussions sur l’un des sujets les plus sérieux et perplexes de l’humanité tels

que l'amour ou le sens de la vie. Les arguments sont sans doute

extrêmement pertinents et bien élaborés. Il faut également apprécier les

enseignements dialectiques de Socrate, explorant progressivement la vérité à

travers différents orateurs pour arriver à la conclusion finale. Cependant, tous

ces avis divergents peuvent laisser le lecteur incompris et perdu devant cette

quantité innombrable d’arguments différents et vagues. De plus, la distinction

qu’on essaie de faire entre le bien est le mal est difficilement réalisable. On

peut difficilement s’identifier dans cette classification car en fin de compte

toutes ces notions sont reliées a un seul concept : le désir.

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