Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Original : FRANCAIS
IV Exécution……………………………………………………….………....10
4.1 Dispositions d’exécution………………………….…………....10
4.2 Suivi……………………………………………….…………...13
4.3 Gouvernance……………………………………….…………..14
4.4 Durabilité …………………………………………….…. ……14
4.5 Gestion des risques………………………………….…………15
4.6 Développement des connaissances………………….…………15
V Cadre juridique……………………………………………….……………16
5.1 Conditions associées à l’intervention de la Banque……….…..16
5.3 Conformité avec les politiques de la Banque………….………16
VI Recommandation…………………………………………………….……16
Appendice I Indicateurs socio-économiques comparatifs…………….…. 17
Appendice II tableau du portefeuille de la BAD dans le pays…….………18
Appendice III Principaux projets connexes fiancés par la Banque….…….19
et d’autres partenaires au développement
Appendice IV Carte de la Zone du projet………………………..…….… 20
EQUIVALENCES MONETAIRES
(Août 2008)
1 UC = 681,074 FCFA
1 UC = 1,03829 EUR
1 UC = 1,62088 USD
ANNEE FISCALE
POIDS ET MESURES
m = mètre
ml = mètre linéaire
m3 = mètre cube
km = kilomètre
l/j/hab. = litre par jour par habitant
1 kg = 1 kilogramme
LISTE DES ABREVIATIONS
Fiche du client
EMPRUNTEUR: Gouvernement du Cameroun
AGENCE D’EXECUTION: Ministère de l’Energie et de l’Eau
Plan de financement
BUT DU PROJET RESULTATS A MOYEN TERME Bénéficiaires Indicateurs d’effets Situation de référence et progrès attendus à MT
Horizon 2013 (Effets) Horizon 2013
Améliorer le cadre de vie des 1) La prévalence des maladies d’origine -Populations desservies 1) Le taux moyen de prévalence des 1.1) Réduction du taux moyen de prévalence des -Capacités
populations par un meilleur accès hydrique, du péril fécal et autres maladies dans les villes ciblées par maladies d’origine hydrique et du péril maladies d’origine hydrique de 2 % (actuel) à 1% institutionnelles des structures
à l’eau potable et à liées au cadre de vie pollué, comme le le projet, soit 1,15 million fécal dans les 19 communes. dans les 19 communes; centrales, provinciales,
l’assainissement dans 19 paludisme, est réduite dans les 19 communes de personnes pour l’eau 1.2) Réduction du taux de paludisme dû au manque départementales,
communes du Cameroun concernés potable, 0,56 million de Indicateurs d’effet intermédiaires d’hygiène de 2% (actuel) à 1% dans les 19 d’arrondissements renforcées;
(Akono, Bafia, Ngoumou, personnes pour communes et du VIH/SIDA
Kousseri, Loum, Manjo, Mbanga, Effets intermédiaires l’assainissement ; 2.1- Taux d’accès à l’eau potable ; 2.1.- Croissance du taux moyen d’accès à l’eau potable - Approfondissement de la
Nkonsamba, Bafan, Banka, Bana, 2) L’accès à l’eau potable et à - populations des les 19 2.2- niveau de consommation moyenne dans les 19 communes de 24% (actuel) à 80% gouvernance dans le secteur ;
Banganté, Bangou, Bansoa l’assainissement des populations dans les 19 communes. d’eau par habitant et par jour ; (+56%) ;
Penka-Michel, Foumban, communes semi urbaines est amélioré ; 2.3- Réduction du prix de l’eau dans les 2.2- Augmentation de la consommation moyenne - Implications des associations
Ebolowa, Sangmélima, Kumba, quartiers démunis ; d’eau de 13l/jour/hab. (actuel) à 20l/jour/hab. tous existantes des femmes.
et Mamfé. 2.4- Taux d’accès à l’assainissement ; ouvrages confondus ;
2.5 Réduction de temps perdus pour la 2.3- Prix du m3 passe de 1000 FCFA à environ
3) Dans les quartiers, les populations - Idem ; collecte de l’eau pour les jeunes dont la 368FCA;
sensibilisées à l’hygiène et santé se sont majorité s de filles 2.4- Croissance du taux moyen d’accès aux services
accrues ; - Maçons et artisans ; 3.- effectifs de populations d’assainissement dans les 19 communes de 13%
4) La participation des maçons et artisans sensibilisées ; (actuel) à 40% ;
dans la construction et l’entretien des 2.5 au moins 1 heure de temps gagné sur la corvée
ouvrages s’est accrue ; - associations des femmes 4 - nombres de maçons et artisans 3- 50% de la population, situation de référence
5) Les implications des associations de des 19 communes ; impliqués ; inexistante ;
femmes dans le projet se sont améliorées ; 4. Les effectifs des maçons et artisans ont augmenté
5) Le nombre d’élèves éduqués à l’hygiène et 5.-Nombre d’associations de femmes d’au moins 20%
santé s’est accru ; - Acteurs du secteur. impliquées ; 5- au moins 19 associations de femmes ; situation de
6) création de micro entreprises dans l’eau 6.- nombre d’élèves (garçons et filles) référence à établir ;
et l’assainissement. ayant reçus des leçons d’hygiène et 6- tous les élèves de l’école primaire publique
santé ; (garçons et filles ) dans les 19 communes ;
7- Nombre de micro entreprises dans le 7. au moins 16 micro entreprises d’eau et
vii
INTRANTS / ACTIVITES PRODUITS/EXTRANTS Bénéficiaires Indicateurs de produits Progrès attendus à court terme :
1. Travaux 1.1.1 Infrastructures d’AEP réhabilitées ou 1.1 Taux de réalisation des nouveaux systèmes - Capacités
1.1- réhabilitation et construction construites dans les 19 communes semi- Population totale des 19 1.1 Nombre d’ouvrages d’AEP neufs d’AEP, (100%) dans les 19 communes semi institutionnelles de la DHH,
des infrastructures d’AEP dans les urbaines; communes semi-urbaines réalisés et d’ouvrages réhabilités ; urbaines en 2013 ; de CAMWATER, des
19 communes semi-urbaines et 1.1.2 Bornes fontaines ciblées par le projet (1,2 1.2 Nombre de bornes fontaines 1.2 160 bornes fontaines ; antennes MINPROFF et des
extension du réseau de construites/ réhabilitées ; million habitants) dont réalisées ; Communes renforcées ;
distribution ; 1.1.3 branchements privés dont les 51% de femmes soit 1.3 Nombre de branchements sociaux 1.3 14000 branchements privés et sociaux (100%) ;
branchements sociaux réalisés; 613.000 personnes. ; réalisés ;
Population des 19 2.1 Nombre de CTG construits ; 2.1 20 complexes sensibles au genre (CTG)
1.2- ouvrages d’assainissement 1.2.1 Complexes à Toilettes Genrés (CTG) communes. réalisés ;
familial et public réalisés dans la dans les grands marchés et les gares ; 2.2 Nombre de dépotoirs aménagés ; 2.2 16 dépotoirs réalisés ;
zone du projet ; 1.2.2 Dépotoirs de déchets solides ; 2.3 nombre d’incinérateurs construits ; 2.3 20 incinérateurs construits ;
1.2.3 Incinérateurs dans les hôpitaux publics ; 2.4 Nombre de latrines réalisées et 2.4 200 latrines et bac à lave mains réalisées ;
1.2.4 Latrines dans les établissements fonctionnelles dans les lieux publics;
scolaires publics;latrines collectives dans Source : (DHH, CAMWATER,
autres lieux publics ; CDE, Ministères et communes - Appropriation par le
impliqués). MINEE ;
- Maintien du module
2. Renforcement des capacités d’hygiène et santé dans les
leçons dispensées ;
2.1. Formation cadres de la DHH, 2.1.1 Nombre de cadres de la DHH 2.1.1 10 cadres de la DHH formés en passation
du FEICOM et de CAMWATER 2.1.1 Cadres de la DHH formés ; formés ; des marchés et opérationnels en fin 2010 ; -Implications des Maires et
aux règles et procédures de la 2.1.2 Cadre de CAMWATER formés ; Cadres de la DHH, de 2.1.2 Nombres de cadres de 2.1.2 5 cadres de CAMWATER formés en conseils communaux ;
Banque, en passation des 2.1.3 Cadres du FEICOM formés CAMWATER et du CAMWATER formés passation des marchés en fin 2010 ; - Accroissement continu des
marchés et les membres de la FEICOM ; 2.1.3 Nombre de cadres du FEICOM 2.1.3 5 cadres du FEICOM formés en fin 2010 budgets d’entretien des
Commission Spéciale de Passation formés communes.
des Marchés seront concernés;
2.2. Campagne IEC dans les écoles, 2.2.1 Nombre d’enseignants 2.2.1 320 maîtres sensibilisés ;
et auprès des conseils communaux 2.2.1 Maîtres sensibilisés et dispensant un -Enseignants et élèves des sensibilisés ;
des 19 communes ; module d’hygiène et santé aux élèves écoles primaires. 2.2.2 Nombre de conseils municipaux 2.2.2 190 conseils municipaux relais de
2.2.2 Maires et conseillers municipaux -Membre des Conseils sensibilisés et assurant le relais dans les mobilisation et sensibilisation en hygiène, eau et
sensibilisés aux liens entre l’hygiène, communaux. quartiers ; santé formés;
assainissement et santé ; - Mise en place d’une
2.3. appui logistique des conseils 2.3.1 Nombre de municipalités 2.3.1 19 municipalités équipées ; commission spécialisée de
communaux des communes semi- 2.3.1 Conseils municipaux et Mairies Conseils communaux et équipées ; passations des
urbaines ; équipés ; mairies. marchés compétente pour tous
les seuils;
2.4. Formation et équipement des 2.4.1 Nombre d’artisans et maçons 2.4.1 150 artisans maçons formés ;
artisans maçons réparateurs ; 2.4.1 artisans maçons formés et équipés en formés et équipés ; - Mécanisme efficace de suivi
Maçons et artisans.
kits ; évaluation mis en place.
2.5 appui logistique de 19 antennes - membres d’antennes du MINPROFF 2.5.1. 19 cadres dotés d’outils de formation
Cadres des antennes du
du MINPROFF ; 2.5.1 cadres des antennes du MINPROFF formés ;
viii
PHASE PREPARATOIRE
Evaluation du projet
Revue des pairs
Revue par l'Equipe pays
Approbation du prêt FAD
Signature de l'Accord de prêt
Mise en vigueur du prêt
Satisfaction des conditions de décaissement
A VOLET AEP
A.1 ASSISTANCE TECHNIQUE
Recrutement du Consultant
Mobilisation du consultant
Réalisation des études d'exécution
Contrôle et surveillance des travaux
B. VOLET ASSAINISSEMENT
B.1 ASSISTANCE TECHNIQUE
Recrutement du Consultant
Mobilisation du consultant
Réalisation des études d'exécution
Contrôle et surveillance des travaux
C. APPUI INSTITUTIONNEL
C.1 ETUDES
Passation des marchés
Réalisation des études
C.2 FORMATION
Passation des marchés
Formation des personnels
D. GESTION DU PROJET
Recrut Experts pour Assist Tech à l'UGP T r a n c h e f e r m e T r a n c h e c o n d i t i o n n e l l e
Mobilisation du consultant
Fourniture d'Assistance Technique à l'UGP
Suivi du projet par la DHH et CAMWATER
Audit
Suivi des impacts environnementaux et sociaux
E. ACHEVEMENT DU PROJET
Rapport d'achèvement du Gouvernement
Préparartion du rapport d'achèvement de la Banque
Rapport et recommandation de la Direction du Groupe de la Banque au
Conseil d’Administration concernant un projet de prêt au Cameroun pour
l’alimentation en eau potable et l’assainissement en milieu semi urbain
La Direction soumet le présent rapport et sa recommandation concernant une proposition de prêt
de 40 millions d’UC au Gouvernement du Cameroun pour le financement du projet
d’alimentation en eau potable et d’assainissement (AEPA) en milieu semi urbain.
1.1.2 Le présent projet est conforme au deuxième pilier du DSPAR du Cameroun relatif à
l’amélioration des infrastructures. Il permettra d’améliorer les conditions de vie des
populations à travers la réhabilitation et l’extension des systèmes d’alimentation en eau
potable et d’assainissement de dix neuf communes urbaines.
19 communes en 2004, la Banque a été sollicitée pour financer le projet de première priorité
issu de cette étude. Ce choix du Gouvernement est motivé par l’expérience de la Banque dans
la mise en œuvre de projets d’eau potable et d’assainissement en milieu semi urbain.
*le plus approprié ; ** Années [aa1 à aa2] ; *** pour ce secteur ou sous-secteur
**** L : Chef de file; M : membre (non chef de file): Aucun : aucun rôle
1.3.2 Le sous secteur de l’alimentation en eau potable en milieu urbain est financé
essentiellement par les ressources extérieures. Les principaux bailleurs intervenant
actuellement dans ce sous secteur sont : la Banque mondiale, l’AFD et la Coopération
Chinoise. Les principales opérations récemment engagées sont: (i) Banque Mondiale (45
millions US$) pour la réhabilitation des installations de production et l’amélioration de l’accès à
l’eau potable à Douala et à Yaoundé; (ii) L’Eximbank of China (21 millions de $US) pour le
renforcement de la production d’eau potable à Douala ; et (iii) L’AFD, à travers le financement
de l’aménagement urbain y compris l’assainissement de Douala dans le cadre de la mise en
oeuvre du Contrat de Désendettement et de Développement (CDD), correspondant à une partie
de la remise de la dette du pays vis-à-vis du Gouvernement français. Il faut noter que les fonds
du CDD couvrent divers secteurs dont l’assainissement pluvial à Douala, l’éducation, la santé,
l’agriculture et les forêts. En outre, l’AFD et la BEI se proposent de financer, en 2009, des
projets d’AEPA à Yaoundé, Douala, N’Gaoundéré, Bertoua et Edéa pour un montant prévu de
80 millions d’Euros.
1.3.3 Les bailleurs de fonds ont créé un comité Multi bailleurs de coordination dont les
activités étaient jusqu’ici centrées sur la Gouvernance. Sous l’impulsion de la Banque et
d’autres partenaires, le Comité a décidé de procéder à la création du Sous Groupe « Eau,
3
énergie et assainissement » avec pour chef de file la Banque mondiale. La création d’un tel
sous groupe est une recommandation de la mission d’évaluation de la Banque pour le présent
projet. La coordination entre les différents partenaires du secteur d’AEPA s’améliore ainsi
progressivement. Cependant, le MINEE, qui doit assurer le leadership en matière de
définition, de mise en œuvre et de suivi des politiques, est confronté à une faiblesse de sa
capacité technique et institutionnelle. Pour pallier à cela, la Banque mondiale compte investir
dans le renforcement des capacités du MINEE pour lui permettre de jouer ce rôle.
2.5.2 Le projet bénéficiera à 1,15 million de personnes vivant dans ces villes communales
dont 51% de femmes. Il bénéficiera également à CAMWATER, à la CDE, aux structures
décentralisées de la DHH, aux Municipalités, aux PME, aux Associations féminines et de
jeunes qui seront impliquées dans sa mise en œuvre. Il portera le taux moyen d’accès à l’eau
potable dans les villes concernées de 24% à 80% et le taux moyen d’accès aux services
d’assainissement de 13% à 40% en 2013. Le taux moyen de prévalence des maladies liées à
l’eau et à l’assainissement baissera de moitié durant cette période. Le projet permettra la
création d’emplois durant son exécution et après son achèvement à travers de micro-
entreprises dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.
7
2.7.2 Pour le présent projet, les leçons tirées de ces constats ont conduit la Banque à : (i)
investir davantage dans les villes qui ont été délaissées et où les besoins d’eau potable et
d’assainissement sont très importants; (ii) prévoir le renforcement des capacités des structures
impliquées dans la mise en œuvre du projet.; (iii) prendre des dispositions adéquates pour
assurer un processus de passation des marchés et de décaissement plus fluide et plus
transparent ; et (iv) envisager et soutenir des mécanismes de renforcement de la coordination
entre les différents partenaires du secteur AEPA à travers une participation régulière aux
réunions du Sous Groupe « Eau, énergie et assainissement ».
2.8.2 Une étude de référence sera ménée au démarage du projet et fournira les données
complémentaires servant de base pour le suivi. Le spécialiste en suivi évaluation du projet
centralisera les données collectées par les services décentralisés des ministères impliqués,
CAMWATER, les associations et les municipalités. Il traitera ces données et les diffusera
auprès des responsables du projet, et auprès de la Banque. L’appui qui sera apporté aux
Communes, au MINEE et à la DCET leur permettra de pérenniser le système de suivi
évaluation.
3.1.1 Le résultat de l’analyse financière montre que le taux de rentabilité interne financier du
volet AEP est de 11,94 %. Les hypothèses sont consignées à l’annexe B7. La valeur actuelle
nette (VAN) du volet est de 3,02 milliards de FCFA pour un taux d’actualisation de 10%. Le
projet dégagera un cash flow permettant de faire face dès la première année aux
amortissements et aux charges de financement relatifs au prêt et de dégager un résultat net
positif. Il y a lieu de souligner qu’une augmentation des prix de vente moyen de 2% est prévue
tous les deux ans à partir de 2012 pour permettre l’équilibre financier du secteur. Cette
augmentation a été discutée lors de la mission d’évaluation et acceptée par la partie
camerounaise et aura une incidence très faible sur la tranche sociale du tarif.
3.1.2 Sur la base de ces hypothèses consignées en annexe B7, le taux de rentabilité
économique (TRE) du projet a été estimé à 18,5 %. Pour un taux d’actualisation de10 %, la
valeur actuelle nette (VAN) du volet AEP est de 15,8 milliards de FCFA ce qui prouve que le
projet est économiquement rentable.
3.1.3 La rentabilité financière du projet est sensible au coût des investissements et au prix
de vente moyen de l’eau. Par contre la rentabilité économique est surtout sensible aux
avantages économiques tels les gains sur les dépenses pour soins de santé. Les tableaux de
sensibilité sont consignés dans l’annexe B7.
3.2.1 Le projet est de catégorie environnementale 2. Il a des impacts positifs importants sur
l’environnement, à savoir, la santé des population et la salubrité du milieu et des impacts
négatifs temporaires ou facilement maîtrisables, à savoir, la présence de bruits et des
poussières ainsi que la présence de flaques d’eau servant de nids aux moustiques et la
pollution éventuelle des eaux souterraines par les latrines (voir Annexe B8). Des mesures
sont prévues pour minimiser les impacts négatifs du projet sur l’environnement. Le coût de
ces mesures est estimé à 0,55 million d’UC pour le volet AEP et 0,15 million UC pour le
9
Changement climatique
3.2.2 Une étude de référence est en cours, menée par le Gouvernement dans le cadre du
Global Water Partnership (GWP). Cette étude couvrira notamment les aspects relatifs aux
capacités de renouvellement de la ressource eu égard aux changements climatiques et aux
prélèvements. En complément, il est également prévu l’actualisation de la base de données
existante au MINEE sur les ressources en eau du Cameroun, qui servira de socle à la gestion
intégrée de ces ressources.
Genre
3.2.3 Dans la zone d’intervention du projet, la population est estimée à environ 1,15 million
d’habitants dont 51% constitue la couche féminine. Le taux de mortalité infantile a augmenté
de 12 points entre 1991 et 1998 et se situe à environ 7,5 pour 1000 en 2001; le taux de
malnutrition chronique y compris la rareté d’eau (Extrême Nord) pour les enfants de 12 à 23
mois a progressé de 23% à 29% ; le taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié a
régressé de 5 points au cours de la même période. Le taux de prévalence du VIH/SIDA a
progressé de façon alarmante, de 2% à 11,8% de la population de 15 à 49 ans entre 1991 et
2002. Au niveau de l’éducation, seulement 56% des enfants inscrits en première année
achèvent le cycle primaire et 60% d’entre eux réussissent la « transition » vers le secondaire.
Les filles sont les premières victimes en raison des corvées d’eau et autres tâches
domestiques qu’elles doivent accomplir quotidiennement.
Social
3.2.5 Le projet permettra d’améliorer le cadre de vie des populations des 19 communes à
travers un meilleur accès à l’eau potable et à des services adéquats d’assainissement. Il
contribuera à réduire de façon significative (i) les risques d’apparition et de propagation des
maladies d’origine hydrique (au moins 50% :fièvre typhoïde, choléra, dysenterie amibienne,
diarrhées, etc.), (ii) le taux d’incidence du paludisme (qui passera de 11% actuellement à 3%
10
d’ici à l’an 2015), (iii) le taux de mortalité infantile (de 40% à 10% d’ici à l’an 2015) ; et (iv)
le taux de mortalité maternelle (de 430 à 107,5 pour 100.000 naissances d’ici à l’an 2015).
3.2.6 Le financement par le projet de 14000 branchements sociaux privés sous forme d’un
système de crédit automatiquement renouvelable « revolving credit », favorisera à terme
l’approvisionnement direct de beaucoup de ménages pauvres à des prix abordables (le prix
passera de 1000 CFA/m3 aujourd’hui à une moyenne de 368 FCFA le m3 en 2013). Le projet
appuiera des entreprises privées locales (y compris 15 PME à créer), des associations, des
artisans et maçons (150 personnes à former) et ONG nationales à travers les marchés de
travaux, de services et de fourniture de biens ; il favorisera de nouveaux comportements, des
conditions de vie meilleures grâce à la mobilisation sociale et aux campagnes d’éducation en
hygiène et assainissement qui seront réalisées et axées sur des thèmes tels que l’hygiène et la
santé, les bienfaits de la consommation de l’eau potable, la gestion des ordures, etc.
(Détails à voir à l’annexe B8).
Réinstallation forcée
IV –Exécution
4.1.2 L’UCP sera dirigée par un Coordonnateur, Ingénieur en eau et assainissement, qui
sera désigné par le Gouvernement après avis de non objection de la Banque. Le
Coordonnateur sera appuyé par trois (3) experts, notamment : (i) un expert en suivi-
évaluation, (ii) un expert financier et comptable et (iii) un expert en passation des marchés.
Ces experts seront recrutés par avis à manifestation d’intérêt. L’UCP assurera les tâches
suivantes : (i) veiller au respect des engagements de l’Etat figurant dans l’Accord de prêt de
la Banque ; (ii) préparer les documents pour la réalisation par le Gouvernement des
conditions du prêt ; (iii) assurer, en collaboration avec la CAMWATER et la DHH, la
programmation et le suivi des diverses activités du projet ; iv) assurer la consolidation des
rapports d’activités trimestriels préparés par la CAMWATER et la DHH et les soumettre à la
Banque ; v) préparer les budgets de contrepartie et s’assurer de leur mise à disposition dans
les délais prévus ; (vi) procéder au recrutement du cabinet d’audit et assurer la gestion
financière du projet ; et vii) assurer le suivi-évaluation du projet. Pour ce faire, l’UCP
bénéficiera des services des trois assistants techniques ci-après : (i) un expert en suivi-
évaluation, (ii) un expert en gestion administrative et financière et (iii) un expert en passation
des marchés. Des dispositions seront prises pour doter l’UCP des équipements informatiques
et de système et logiciel comptables requis. Elle aura un budget annuel pour mener à bien ses
11
4.1.4 En effet, la CAMWATER qui mettra en œuvre le volet AEP a déjà une expérience
avérée en matière de gestion des projets. Bien que créée seulement en 2005, elle a récupéré
une bonne partie des cadres de la défunte SNEC dont elle a assumé les missions jusqu’à sa
liquidation en Mai 2008. Elle exécute présentement deux projets : l’un sous financement de la
Banque mondiale et l’autre financé par Exim Bank of China. Elle utilisera donc ses
ressources humaines actuellement en place et n’aura besoin d’aucun renforcement de
capacités pour la mise en œuvre du projet. Son organisation comprend une Direction
Générale et un Conseil d’Administration de 12 membres nommés par décret présidentiel. Le
Directeur Général est appuyé par 5 directions dont la Direction de Travaux et de la
Réhabilitation et la Direction Administrative et Financière qui seront impliquées dans
l’exécution du volet AEP du présent projet. La Direction de Travaux et de la Réhabilitation
dispose d’ingénieurs ayant une longue expérience, capables de suivre l’exécution du projet et
de vérifier les décomptes présentés par les entreprises des travaux et visés par l’ingénieur
conseil. Elle est capable d’assurer les acquisitions selon les procédures de la Banque. Quant à
la Direction Administrative et Financière, elle est dirigée par un expert comptable et dispose
de cadres qualifiés pour tenir la comptabilité conformément aux exigences de la Banque en la
matière. Elle aura à vérifier les aspects financiers des décomptes avant de les soumettre à la
Caisse Autonome d’Amortissement pour l’établissement des demandes de décaissement.
CAMWATER pourra recourir aux méthodes de paiement direct et de remboursement. Son
contrôle interne a été jugé satisfaisant et sa comptabilité sera auditée lors des audits commis
par l’UCP.
Tâches Evaluation Commentaires
Flux de trésorerie/ décaissement satisfaisant Maîtrise des procedures
Personnel comptable satisfaisant Direction étoffée
Politiques et procédures comptables satisfaisant Manuel de procédures disponible
Contrôle interne satisfaisant Contrôle de l’exécution du budget.
Informatisation satisfaisant Disponibilité d’un logiciel acceptable
Evaluation globale satisfaisant
4.1.5 Par contre à la DHH, compte tenu des faiblesses relevées en matière de gestion, le
projet financera des formations en gestion des projets au profit du personnel. Pour les
acquisitions, la DHH bénéficiera des services de l’Expert en passation des marchés de l’UCP.
La DHH comprend au niveau central deux sous directions (pour les milieux urbain ou rural)
et des représentations aux niveaux provincial et départemental. Au niveau central, une équipe
composée d’un ingénieur assisté de trois cadres a été affectée au projet. Cette équipe initiera
les actions nécessaires à la réalisation du volet « assainissement et renforcement des
capacités » et s’appuiera au niveau local sur les services déconcentrés de la DHH. Eu égard
au manque d’équipement à la DHH, le projet dotera l’équipe et les structures déconcentrées
impliquées de véhicules et matériel informatique nécessaires à la réalisation des activités. En
outre, les responsables concernés bénéficieront d’indemnités pour leur intervention.
12
Instances de pilotage
4.1.8 Un Comité de pilotage (CP) du projet veillera à l’articulation entre les actions du
projet, ainsi qu’à sa cohérence avec les politiques sectorielles en vigueur. Le CP regroupera
les différents ministères et structures impliqués dans le projet et sera présidé par le MINEE
ou son représentant. De manière spécifique, le CP devra : i) approuver les documents de
planification et de budgétisation ; ii) s’assurer que les budgets annuels approuvés sont
consolidés et inscrits chaque année dans la loi de finance ; et iii) suivre l’avancement général
du projet sur la base des rapports d’avancement fournis par l’organe d’exécution du projet. Il
comprendra le MINEE, la CAMWATER, la DHH, le MINATD, le MINSANTE, le
FEICOM, le MINEP, le MINDUH, le MINDUB, le MINPROFF, le MINEPAT (DCET), la
CAA, deux (2) représentants des collectivités territoriales décentralisées concernées. Le CP
sera présidé par le Secrétaire Général du MINEE et son secrétariat assuré par le
Coordonnateur du projet.
4.1.9 Toutes les acquisitions de biens, travaux et services de consultants, dans le cadre du
projet, se feront conformément aux Règles et procédures de la Banque pour l’acquisition des
biens et travaux ou, selon les cas, aux Règles et procédures de la Banque pour l’utilisation des
consultants, en utilisant les dossiers d’appel d’offres types appropriés de la Banque. La
Direction de l’Hydraulique et de l’Hydrologie (DHH) sera responsable de la passation des
marchés relatifs aux activités du volet « assainissement et de renforcement des capacités » ; et
les acquisitions concernant le volet « eau potable » seront effectuées par la CAMWATER. Les
acquisitions du projet ainsi que les ressources et capacités des deux structures sont décrites à
l’Annexe B5.
4.1.10 Les ressources humaines et les capacités de la CAMWATER sont suffisantes pour
gérer les acquisitions sous leur responsabilité, en outre, cette structure est appuyée par la
Banque mondiale. Quant à la DHH, ses ressources, capacités, expertise et expérience n’étant pas
suffisantes, il est prévu dans le cadre du projet : (i) le recrutement d’un expert en acquisition
au sein de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) ; (ii) la mise en place au sein du MINEE
d’une Commission spéciale de passations des marchés, compétente pour tous les marchés
quelque soient leurs montants. La Commission spéciale de passation des marchés au sein de
CAMWATER aura également les mêmes compétences pour ce projet.
Gestion financière
4.1.11 L’UCP aura à mettre en place, pour le projet, une comptabilité d’engagement de type
privé. Elle choisira un système comptable conforme à celui de l’OHADA et adapté aux
spécificités du projet. Le manuel des procédures administratives, financières et comptables doit
13
préciser les attributions et les responsabilités de chaque intervenant dans le projet et notamment le
mécanisme du contrôle interne. L’UCP doit acquérir les équipements informatiques nécessaires et
procéder à la formation des experts financiers. L’UCP sera l’unique responsable de la confection
des rapports financiers. CAMWATER, en sa qualité de Société de Patrimoine, aura à tenir une
comptabilité séparée pour le volet AEP. L’UCP et CAMWATER opteront pour un même logiciel
comptable, en l’occurrence, celui utilisé actuellement par CAMWATER et ce pour faciliter le
travail de l’auditeur externe. Ces dispositions doivent être prises au démarrage du projet et feront
l’objet de vérification par la mission de lancement du projet.
4.1.12 Les ressources du prêt seront décaissées conformément aux règles de procédures de la
Banque. Les quatre méthodes de décaissement pourront être utilisées, à savoir : (i) la méthode
de paiement direct - pour le paiement des contrats de montants significatifs, relatifs aux
travaux, biens et services, signés avec les entreprises, fournisseurs et prestataires de services ;
(ii) la méthode de remboursement qui sera utilisée pour les paiements des dépenses éligibles
sur le prêt, effectuées par l’emprunteur sur ses propres ressources ; (iii) la méthode du compte
spécial ou fonds de roulement - pour le paiement des contrats de travaux de faibles montants
faisant l’objet de paiements mensuels aux entreprises, les acquisitions de biens et services de
faibles montants, les dépenses de fonctionnement de l’UCP, les frais de formation, les frais
de missions sur le terrain, etc. ; et (iv) la méthode de la garantie de remboursement pour les
biens importés. Les fonds seront décaissés par la Banque sous forme d’avance dans un
compte spécial ouvert par la CAA au nom du projet. Toutefois, pour faciliter l’exécution des
activités par l’UCP, cette dernière ouvrira un sous compte spécial dont elle assurera la
gestion. L’ouverture du compte spécial à la CAA et du sous compte spécial géré par l’UCP
sera une condition du prêt.
4.1.13 Les états financiers du projet, tout comme le compte spécial et le sous compte spécial,
feront l’objet d’un audit annuel par des auditeurs externes indépendants, jugés acceptables
par la Banque. Les termes de Référence de l’auditeur doivent être établis selon le modèle type
de la Banque et seront soumis à la Banque pour non objection. Ils doivent prévoir l’audit des
comptes du volet AEP tenus parallèlement par CAMWATER. Ces termes de référence
couvriront en détails aussi bien les aspects financiers, organisationnels, de gestion et de
contrôle interne ainsi que ceux liés aux acquisitions des biens, travaux et services. Ils
préciseront que l’auditeur préparera, outre le rapport financier, une lettre à la direction dans
laquelle il présentera ses commentaires, identifiera les carences particulières et portera à
l’attention de l’emprunteur toute question qu’il jugera pertinente. Les rapports d’audit doivent
parvenir à la Banque avant le 30 juin de chaque année.
4.2 Suivi
4.2.1 Le projet sera exécuté sur une période de 60 mois, à partir de janvier 2009. Les
travaux commenceront en février 2010 et s’étaleront sur 24 mois. La Banque effectuera i) une
mission de lancement ; ii) des missions semestrielles de supervision, conformément aux
dispositions en vigueur ; et iii) une mission de revue à mi-parcours en décembre 2011. Le
calendrier indicatif de mise en œuvre du projet est résumé dans l’annexe B 9. Au niveau du
pays, le suivi-évaluation sera assuré par le MINEE d’une part et la sous Direction
Coopération avec la BAD de la Direction de la Coopération Technique et Economique
(DCET) du MINEAPAT, d’autre part. Un appui sera apporté à cette sous Direction par le
projet pour lui permettre de remplir cette fonction. CMFO qui a participé à tout le processus
d’instruction du projet jouera un rôle déterminant dans l’appui à l’UCP, dans les missions de
supervision et dans le suivi de la mise en oeuvre des recommandations y relatives.
14
4.3 Gouvernance
4.3.1 Les principaux problèmes de gouvernance au Cameroun dans la mise en œuvre des
projets sont liés à la passation des marchés et aux décaissements. Le Programme du
Gouvernement, pour l’essentiel se déroule conformément aux séquences prévues dans le
DSRP, ce qui lui vaut d’avoir conclu cinq revues de la FRPC (juillet 2005-juin 2008) du FMI
qui soutient ce Programme. Dans ce cadre, le Gouvernement a renforcé le dialogue sur les
finances publiques avec les partenaires au développement. Ainsi, l’idée d’une plateforme de
dialogue (PFD) a été lancée en 2005. Le Comité de pilotage de ladite plate forme de dialogue
a été créé en 2007 et ses travaux ont démarré en mars 2007. Ce dialogue est alimenté, entre
autres, par les conclusions des rapports PEFA et PEMFAR1. Parallèlement à ce dialogue pour
l’amélioration de la gestion des finances publiques, les partenaires au développement dont la
Banque appuient le Gouvernement à travers des projets d’appui institutionnel en vue
d’améliorer, entre autres, le système de passation des marchés publics. A cet égard, des
actions d’amélioration de la gestion des marchés publics sont présentement mises en œuvre à
travers plusieurs projets dont le projet d’appui au programme national de gouvernance et le
projet de renforcement des capacités pour la transparence et le contrôle financés
respectivement par la Banque et la Banque mondiale. La Banque assure, au nom des
partenaires au développement, le rôle de Chef de file du Comité Sectoriel pour les Finances
Publiques, chargé de suivre la mise en œuvre du plan de modernisation des finances
publiques, dont un des volets a trait au système de passation des marchés publics.
4.3.2 Le processus des acquisitions est très lent et la transparence n’est pas toujours
assurée. La gestion des comptes spéciaux par la CAA souffre également de lenteur. Pour
palier à ces problèmes, il a été convenu avec le Gouvernement que l’ensemble des
acquisitions se fera au niveau de deux Commissions Spéciales compétentes pour tous les
marchés. La publication des résultats sur le site de la Banque et celui du projet à chaque
étape du processus d’acquisition, l’utilisation d’un Manuel de Procédures Administratives et
Financières dès le démarrage du projet ainsi que la supervision et le suivi par le Bureau
Régional (CMFO) et la DCET (MINEPAT) seront de nature à renforcer la célérité et la
transparence dans la gestion du projet. Pour les décaissements liés au fonds de roulement,
l’UCP ouvrira un sous compte spécial dont elle assurera la gestion. Concernant les lenteurs
liées à la gestion des comptes spéciaux, il convient de mentionner, qu’avec l’appui du Bureau
de la Banque à Yaoundé, la CAA a réduit sensiblement ses délais de traitement des dossiers
soumis par la Banque. De plus de 21 jours, ses délais ne dépassent plus 10 jours depuis juin
2008. Ces progrès ont été également facilités par le renforcement des capacités des cadres de
la CAA. Les dossiers de la Banque sont maintenant traités par 4 cadres de la CAA, contre un
seul cadre en 2007.
4.4 Durabilité
4.4.1 Le processus participatif utilisé pour la préparation et l’appropriation du projet par les
acteurs locaux, les élus, l’administration, la CAMWATER et le MINEE est de nature à
favoriser la durabilité des réalisations du projet. Ce dernier contribuera à renforcer les
capacités institutionnelles des structures concernées (MINEE, DHH, MPROFF,
CAMWATER, Communes urbaines, ONG et associations, etc.) en vue du suivi et du
1
PEFA: Public Expenditure et Financial Accountability; PEMFAR: Public Expenditure Management and
Financial Accountability Review
15
maintien des acquis du projet. Pour preuve de sa bonne volonté, le Gouvernement a déjà créé
la cellule de coordination, lui a affecté le personnel national requis et les locaux le 1er août
2008. Les communes à travers le FEICOM ont exprimé leur volonté à payer leur contribution
et les modalités de mobilisation de ces fonds sont en cours.
4.4.2 Pour assurer la maintenance des équipements et pérenniser les acquis du projet, la
formation du personnel intervenant dans le projet et des ressources financières sont
nécessaires. Les recettes générées par la vente de l’eau ainsi que la gestion des Bornes
Fontaines (BF) et des infrastructures d’assainissement dans les édifices publics, couvriront les
charges récurrentes et d’entretien. La dotation mise en place pour les branchements sociaux
permettra de faire face à la demande de branchements privés de la part des populations
bénéficiaires, surtout des couches les plus défavorisées, bien au-delà de la fin du projet. La
formation du personnel aux niveaux local et central et le renforcement du partenariat
public/privé prévus par le projet, permettront d’assurer une bonne gestion des infrastructures
du projet.
4.5.2 La lenteur et la faible transparence dans les décaissements sont un autre risque que le
projet cherche à réduire, en procédant à l’ouverture d’un sous compte spécial géré par l’UCP.
En outre, l’assistant au décaissement du CMFO, à l’instar des assistants du siège, est habilité,
dans le cadre du processus de décentralisation, à examiner et traiter les demandes de
décaissement dans le système SAP et ne transmettra que la version électronique des
documents de décaissement traités pour approbation par le chef de division et décaissement à
l’Agence Temporaire de Relocalisation (ATR) de la Banque, ce qui permettra de raccourcir
les délais.
4.5.3 Un risque majeur au cours de la vie du projet est celui qui pourrait découler du
manque de soutien à la restructuration et au programme à moyen terme d’investissement du
Gouvernement dans le secteur. Pour ne pas enfreindre au développement attendu du secteur,
celui-ci doit bénéficier de l’appui des bailleurs de fonds sur le moyen et le long terme. La
Facilité Africaine de l’Eau contribue au financement de l’élaboration du programme national
d’eau potable et d’assainissement en milieu rural. En outre, la Banque participe activement à
la mise en place d’un groupe thématique eau qui permettrait d’attirer les bailleurs vers le
secteur.
sources d’eau captées pour les communes concernées par le projet. Cet exercice permettra de
mieux suivre les effets négatifs éventuels du changement climatique sur le renouvellement
des ressources en eau. L’approche globale envisagée de latrinisation dans les édifices publics
consistant à la construction des complexes sensibles aux genres sera une expérience nouvelle
sur le caractère multidimensionnel des projets eau et assainissement. Ses effets positifs
inspireront la conception des autres projets du secteur à l’avenir.
V – Cadre Juridique
C. Engagement :
VI – RECOMMANDATION.
Il est recommandé qu’un prêt FAD ne dépassant pas un montant total de 40,0 millions
d’UC soit accordé au Gouvernement de la République du Cameroun pour financer le projet
d’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu semi urbain, tel que décrit dans le
présent rapport.
17
Pays en Pays
Année Cameroun Afrique Dévelop- Déve-
pement loppés
Indicateurs de Base
RNB par Habitant $EU
Superficie ('000 Km²) 475 30 307 80 976 54 658
Population totale (millions) 2007 18,5 963,7 5 448,2 1 223,0 1200
Population urbaine (% of Total) 2007 56,0 39,8 43,5 74,2 1000
800
Densité de la population (au Km²) 2007 39,0 31,8 65,7 23,0 600
Revenu national brut (RNB) par Habitant ($ EU) 2006 1 080 1 071 2 000 36 487 400
Participation de la Population Active - Total (%) 2005 42,6 42,3 45,6 54,6 200
Participation de la Population Active - Femmes (%) 2005 38,6 41,1 39,7 44,9 0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Valeur de l'Indice sexospécifique de dévelop. humain 2005 0,524 0,486 0.694 0,911
Indice de développement humain (rang sur 174 pays) 2005 144 n.a. n.a. n.a. Cameroun Afrique
Population vivant en dessous de $ 1 par Jour (%) 2001-05 40,2 34,3 … …
Indicateurs Démographiques
Taux d'accroissement de la population totale (%) 2007 2,0 2,3 1,4 0,3
Taux d'accroissement de la population urbaine (%) 2007 3,0 3,5 2,6 0,5
Population âgée de moins de 15 ans (%) 2007 41,1 41,0 30,2 16,7 Taux de croissance démographique
(%)
Population âée de 65 ans et plus (%) 2007 3,6 3,5 5,6 16,4 2,4
Taux de dépendance (%) 2007 80,7 80,1 56,0 47,7 2,3
Rapport de Masculinité (hommes pour 100 femmes) 2007 99,9 99,3 103,2 94,3
Population féminine de 15 à 49 ans (%) 2007 24,0 24,2 24,5 31,4 2,2
Espérance de vie à la naissance - ensemble (ans) 2007 50,4 54,2 65,4 76,5 2,1
Espérance de vie à la naissance - femmes (ans) 2007 50,8 55,3 67,2 80,2 2,0
Taux brut de natalité (pour 1000) 2007 34,5 36,1 22,4 11,1 1,9
Taux brut de mortalité (pour 1000) 2007 14,4 13,2 8,3 10,4 1,8
Taux de mortalité infantile (pour 1000) 2007 87,5 85,3 57,3 7,4
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Taux de mortalité des moins de 5 ans (pour 1000) 2007 144,5 130,2 80,8 8,9
Indice synthétique de fécondité (par femme) 2007 4,3 4,7 2,8 1,6 Cameroun Afrique
Taux de mortalité maternelle (pour 100000) 2004 669 724 450 8
Femmes utilisant des méthodes contraceptives (%) 2004 26,1 26,6 61,0 75,0
Indicateurs de Santé et de Nutrition
Nombre de médecins (pour 100000 habitants) 2005 18,4 39,6 78,0 287,0
Nombre d'infirmières (pour 100000 habitants) 2005 43,9 120,4 98,0 782,0 Espérance de vie à la naissance
(ans)
Naissances assistées par un personnel de santé qualifié 2006 63,0 50,4 59,0 99,0
Accès à l'eau salubre (% de la population) 2006 70,0 62,3 80,0 100,0 71
Accès aux services de santé (% de la population) 2004 80,0 61,7 80,0 100,0 61
51
Accès aux services sanitaires (% de la population) 2004 51,0 45,8 50,0 100,0 41
Pourcent. d'adultes de 15-49 ans vivant avec le VIH/SIDA 2005 5,4 4,7 1,3 0,3 31
21
Incidence de la tuberculose (pour 100000) 2005 174,3 300,7 275,0 18,0 11
1
Enfants vaccinés contre la tuberculose (%) 2006 85,0 83,7 85,0 93,0
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Enfants vaccinés contre la rougeole (%) 2006 73,0 75,4 78,0 93,2
Insuffisance pondérale des moins de 5 ans (%) 2004 18,0 28,6 27,0 0,1
Apport journalier en calorie par habitant 2004 2 212 2 436 2 675 3 285 Cameroun Afrique
Dépenses publiques de santé par habitant (en % du PIB 2005 1,5 2,4 1,8 6,3
Indicateurs d'Education
Taux brut de scolarisation au (%)
Primaire - Total 2006 105,8 96,4 91,0 102,3
Primaire - Filles 2006 99,1 92,1 105,0 102,0 Taux de mortalité infantile
2003
2004
2005
2006
2007
Source : Base des données du Département de la Statistique de la BAD; dernière mise à jour: Juillet 2008
Banque Mondiale WDI; ONUSIDA; UNSD; OMS, UNICEF, WRI, PNUD, Rapports nationaux
Notes: n.a. Non Applicable ; … : Données non disponible;
18
Secteur Agriculture
1 PROGRAMME D'AMELIORATION DU REVENU FAMILIAL P 14,000,000.00 28-Jun-01 0.64
2 DEVEL. RUR. PARTIC.& DECENTR. GRASSFIELD P 15,000,000.00 26-May-03 0.24
PROJ. DEV. PARTICIPATIF DU RUMPI (Prêts) P 15,000,000.00 13-May-03 0.17
3
PROJ. DEV. PARTICIPATIF DU RUMPI (Don) D 1,500,000.00 13-May-03 0.30
Sous/Total Agriculture 45,500,000.00 0.34
Multisecteur
4 APPUI AU PROG. NAT. GOUVERNANCE D 3,180,000.00 25-Oct-01 0.70
5 PROG. APPUI. REFORMES GOUVERNANCE P 25,000,000.00 4-Dec-06 0.50
PROG. APPUI. REFORMES GOUVERNANCE P 4,000,000.00 4-Dec-06 0.00
Sous /Total Multisecteur 32,180,000.00 0.46
Secteur Social
PROJET SANTE I : DEVELOPPEMENT DU SYSTEME DE
6
SANTE P 8,050,000.00 7-Jun-00 0.56
APPUI A LA REFORME DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE (Prêt) P 14,000,000.00 3-Dec-03 0.06
7
APPUI A LA REFORME DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE (DON) D 1,000,000.00 3-Dec-03 0.77
APPUI AU PROGRAMME SANTE REPRODUCTION ( Prêt) D 10,230,000.00 16-Jun-04 0.10
8
APPUI AU PROGRAMME SANTE REPRODUCTION (DON) D 1,900,000.00 16-Jun-04 0.66
Sous /Total secteur Social 35,180,000.00 0.24
Secteur Transports
PROJET D'AMENAGEMENT DE LA ROUTE BATIBO-BACHUO-
9
AKAGBE D 44,700,000.00 15-Nov-06 0.16
Sous/Total Transport 44,700,000.00 0.16
Secteur équipements collectifs
10 PROJET D'ASSAINISSEMENT DE YAOUNDE D 25,600,000.00 14-Dec-05 0.25
Sous/Total eau et assainissements 25,600,000.00 0.25
TOTAL GENERAL 183,160,000.00 0.29
2
P : Prêt D : Don
19