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UNIVERSITE DE KISANGANI
B.P. 2012
KISANGANI
COMPTABILITE GENERALE
Conforme au dispositif du Système Comptable OHADA révisé
Cours destiné aux étudiants de Troisième Graduat en Anthropologie et en Première Licence (LMD) en
Sociologie
Par
PLAN DE L’ENSEIGNEMENT
INTRODUCTION
0.1. Entité
0.2. Historique de comptabilité
0.3. Définition et types de comptabilité
0.4. Champ d’application de la comptabilité financière
0.5. Principes comptables fondamentaux
0.6. Compétences visées
Chapitre Un : Bilan
1.1. Principes
1.2. Présentation
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
INTRODUCTION
0.1. Entité
L’entité est un ensemble organisé d’une ou plusieurs personnes physiques ou morales et d’éléments corporels
ou incorporels permettant l’exercice d’une activité produisant des biens ou des services marchands ou non
marchands exercés dans un but lucratif ou non.
Une entité pourrait être comparée à un être vivant. Les êtres vivants possèdent des “ organes ” et les organes
sont les agents des différentes “ fonctions ”. L’organe “œil” exerce la fonction de la vue ; les organes “ jambes
” exercent la fonction de la marche ; l’organe “ cerveau ” exerce la fonction de coordination des autres
organes, etc.
Il existe dans toute entité, industrielle, commerciale ou des services, privée ou publique, un certain nombre de
“ fonctions ” essentielles (fonction administrative, fonction financière, fonction comptable, fonction technique,
fonction commerciale, fonction de sécurité, fonction sociale, fonction informatique, …).
La fonction qui nous intéresse dans ce cours est la fonction comptable étant un organe de vision, elle doit
saisir, classer, enregistrer toutes opérations entraînant des mouvements de valeur, et fournir des
renseignements exacts, précis, clairs nécessaires aux besoins des divers utilisateurs.
La comptabilité remonte aux origines des opérations de troc que les hommes ont commencé à effectuer
depuis les époques les plus anciennes.
En effet, le développement du commerce a nécessité des sommes d'argent de plus en plus importantes et a
amené les commerçants à abandonner le simple recensement des dépenses et des recettes pour rechercher
des méthodes plus précises. Ceci a conduit à l’élaboration d’une autre technique d’enregistrement plus
perfectionnée que la première, c’est la comptabilité en partie double.
La comptabilité en partie double a été publiée en 1494 en Italie du nord (Venise) par le mathématicien italien
le moine franciscain LUCA PACIOLI de son vrai nom FRA LUCA DI BORGO (en latin, PACIOLO) dans une
petite encyclopédie intitulée « summa di arithmetica, geometria, proportioni et proportionalita » (ce qui peut se
traduire par Traité d’arithmétique, de géométrie, des proportions et de la proportionnalité).
La révolution industrielle et le développement d'importantes sociétés commerciales aux capitaux détenus par
les épargnants privés firent apparaître de nouveaux besoins en matière de méthode comptable et amenèrent
une redéfinition et une précision du rôle de la comptabilité dans la gestion des entreprises.
Après LUCA PACIOLI, de nombreux autres auteurs ont participé à l’évolution de la matière comptable :
- JAN YMPYN, commerçant originaire des pays – bas, poursuivant l’œuvre de PACIOLI, rédigea un
livre sur la comptabilité à partie double, qui sera publié en 1543. Cet ouvrage a permis de mieux
connaître la comptabilité telle que PACIOLI la décrivait ;
- PIERRE DE SAVONNE (français) publia en 1567 l’ouvrage intitulé « instruction et manière de tenir
livres de raison ou de comptes ou de comptes par parties doubles » ;
- BERTRAND FRANCOIS BARREME (français) a écrit « le livre des comptes faits » publié en 1682 et
« le traité des parties doubles » publié, après sa mort, en 1721.
Du 15ième au 18ième siècle, les traités de comptabilité se sont multipliés consacrant les différentes évolutions et
des tentatives de détermination de la meilleure classification des comptes se sont succédés. Ce n’est que vers
1915 que la première classification rationnelle des comptes d’actif et de passif a eu lieu, et cela se produisit en
France.
La mise en place du premier plan comptable français vit le jour officiellement en 1947 même si en 1942, sous
l’occupation, un plan comptable était utilisé dans certains secteurs. Ce plan comptable de 1947 sera révisé et
complété par dispositions relatives à la comptabilité analytique. Il deviendra alors le « plan 1957 » qui sera
appliqué en France et dans certains pays africains jusqu’à l’avènement du plan 1982. Entretemps, il aura été
remplacé par les plans OCAM (1970), congolais, ivoirien et sénégalais (1976). Mais jusqu’en 1997, il était
toujours utilisé par endroits dans la sous – région.
Les grandes dates concernant la création du Plan comptable général des français et ses différentes révisions
sont les suivantes :
- 1947 : élaboration du premier plan comptable ;
- 1957 : simple modification du plan comptable général de 1947. L’utilisation obligatoire de ce plan ne
se fera qu’en 1965 ;
- 1979 : présentation du plan comptable général révisé ;
- 1982 : amendement du plan comptable général et il porte le nom « Plan comptable général 1982 ». Il
est applicable au 1er janvier 1984 ;
- 1986 : le plan comptable général 1982 subit une mise en jour et est complété par une méthodologie
relative aux comptes consolidés. C’est la quatrième édition du Plan comptable général ;
- 1999 : réécriture « à droit constant » du Plan comptable général. Il remplace le Plan comptable
général 1982 ;
- 2000 : évolution du Plan comptable général vers les normes de l’IASB ;
- 2005 : refonte du Plan comptable général 1999 dans sa structure et son contenu par l’intégration des
nouvelles règles comptables applicables. La profonde modification du Plan comptable général 1999
donne naissance au Plan comptable général 2005.
Avant l’entrée en vigueur du Système Comptable OHADA, les Etats Parties utilisaient d’autres référentiels
comptables, à savoir :
Le plan OCAM (Organisation Commune Africaine et Mauricienne) en 1970, était un plan comptable pour les
entreprises industrielles et commerciales. Tombé en désuétude, le plan OCAM a été remplacé par le
SYSCOA (Système Comptable Ouest-Africain) dans les huit Etats appartenant à l’UEMOA (Union
Economique et Monétaire Ouest Africaine) : Sénégal, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Niger,
Guinée-Bissau. Achevé en 1997, le SYSCOA est appliqué depuis le 1er janvier 1998 dans les Etats de
l’UEMOA.
Préoccupés par la dégradation de l’environnement des affaires, qui se traduisait par un freinage du processus
de développement, plusieurs dirigeants africains ont admis la nécessité de réformer le droit des affaires et de
créer un espace juridique africain. Des experts ont approfondi la question et ont mis au point le projet OHADA.
Adopté le 26 janvier 2017 à Brazzaville (Congo), l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière (AUDCIF), vient succéder à l'Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités
des entreprises, en vigueur depuis le 1er janvier 2001, pour les comptes personnels des entreprises, et le 1er
janvier 2002, pour les comptes consolidés et les comptes combinés.
Publié au Journal Officiel le 15 février 2017, il entrera en vigueur le 1er janvier 2018, pour les comptes
personnels des entités, et le 1er janvier 2019, pour les comptes consolidés, les comptes combinés et les états
financiers produits en normes IFRS.
Actuellement, 17 Etats font parties à l’OHADA. La majorité (quatorze) des Etats parties appartient
actuellement à l’Afrique francophone : le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, la République Islamique des
Comores, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Conakry, le Mali, le Niger, le
Sénégal, le Tchad, le Togo et la République Démocratique du Congo. L’un des Etats parties présente la
particularité d’être à la fois francophone et anglophone : le Cameroun. Deux Etats parties ne sont ni
francophones ni anglophones : la Guinée Bissau (lusophone : de la langue portugaise) et la Guinée
Equatoriale (hispanophone : de la langue espagnole).
Plusieurs Etats africains examinent la possibilité de leur adhésion ou d’un rapprochement avec l’OHADA (pays
anglophones, au premier rang desquels le Ghana et le Nigeria).
Quatre années après l’IASC, en 1977 l’International Federation of Accountants (IFAC) : organisations
comptables professionnelles avec pour objectifs de développer et de renforcer la profession comptable sur le
plan mondial et d’une manière coordonnée, avec des normes harmonisées.
Le 2 avril 2001 est entrée en application une réforme de l’IASC déterminant le nouveau vocabulaire à utiliser
pour les nouvelles normes. Ainsi, la nouvelle terminologie adaptée est IFRS (International Financial Reporting
Statement : norme internationale relative à l’opération financière) au lieu d’IAS (International Accounting
Standard : norme comptable internationale) jusqu’alors utilisée.
Tout cela, montre l’importance que la comptabilité a prise dans le développement des affaires tant à l’intérieur
des frontières d’un même pays qu’au plan international.
De ce fait, la comptabilité ne se limite plus à la constatation des faits et des opérations effectuées. La
comptabilité est devenue une technique qui occupe la première place dans les techniques quantitatives de
gestion. Elle est indispensable, non parce qu’elle est obligatoire en vertu des textes législatifs, mais parce
qu’elle fournit des informations pertinentes et nécessaires pour la prise de décision.
ü La comptabilité publique est celle tenue par les agents économiques publics tels le pouvoir central, les
provinces, les entités territoriales décentralisées. Elle est aussi appelée comptabilité de l’Etat et
contient les 4 sous branches ci-après :
- La comptabilité administrative,
Toutefois, les établissements de crédit, les établissements de microfinance, les acteurs du marché financier,
les sociétés d’assurance et de réassurance, les organismes de sécurité et prévoyance sociales et les entités à
but non lucratif ne sont pas assujettis au SYSCOHADA.
Les postulats retenus pour définir le champ du modèle comptable du système comptable OHADA sont les
suivants :
• postulat de l’entité
• postulat de la comptabilité d’engagement
• postulat de la spécialité des exercices
• postulat de la permanence des méthodes
• postulat de la prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Une entité s’étend à toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle et utilise des
ressources économiques. Lorsqu’une entité (personne morale) contrôle une ou plusieurs entités, l’ensemble
forme un groupe qui doit présenter des états financiers consolidés.
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions ou
événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Ils sont enregistrés dans
les livres comptables et présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
L’information financière ainsi établie, à l’exception de celle contenue dans le Système Minimal de Trésorerie,
renseigne les utilisateurs, non seulement sur les transactions passées ayant entraîné des flux de trésorerie,
mais également sur des obligations et autres événements entraînant des encaissements et des paiements
futurs.
Ce postulat signifie que la vie de l’entité étant découpée en périodes appelées « exercices » à l’issue desquels
sont publiés des états financiers annuels, il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges
qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice), et ceux-là seulement.
D’une manière générale, lorsque des revenus sont comptabilisés au cours d’un exercice, toutes les charges
ayant concouru à la réalisation de ces revenus doivent être déterminées et rattachées à ce même exercice.
Ce raisonnement ne peut s’étendre à toutes les charges car certaines ne peuvent être rattachées à aucun
produit déterminé et constituent des charges « de période » engendrant réduction d’actif ou augmentation de
passif. L’exemple type est constitué par les frais d’administration générale de l’entité.
Le respect de ce postulat est assuré par le biais de comptes dits de régularisation qui permettent d’ajuster les
produits et les charges dans le temps.
Enfin, une entité doit ajuster les montants comptabilisés dans ses états financiers pour tenir compte des
événements postérieurs à la clôture de l’exercice mais antérieurs à la date d’arrêté des comptes si ceux-ci
contribuent à confirmer des situations qui existaient à la clôture de l’exercice (par exemple : révélation de la
situation compromise d’un client rendant la créance douteuse).
Par contre, les événements postérieurs à la clôture de l’exercice mais antérieurs à la date d’arrêté des
comptes qui indiquent des situations apparues postérieurement à la clôture de l’exercice ne donnant pas lieu à
des ajustements des états financiers (par exemple : sinistre intervenu après la date de clôture ne remettant
pas en cause la continuité d’exploitation).
On peut cependant déroger à la fixité des méthodes si un changement exceptionnel est intervenu dans la
situation de l’entité ou dans le contexte économique, industriel ou financier et que le changement de méthodes
fournit une meilleure information financière compte tenu des évolutions intervenues.
Tout changement de méthode comptable, dès lors qu’il induit des modifications significatives dans les états
financiers de l’exercice, ou est susceptible d’en induire lors d’exercices suivants :
• doit faire l’objet d’une information dans les Notes annexes ;
• et l’effet, après impôt, de la nouvelle méthode est calculé de façon rétrospective, comme si celle-ci
avait toujours été appliquée. Pour les comptes individuels, l’impact fiscal ne concerne que l’impôt
exigible (et non l’impôt différé) qui doit tenir compte des dispositions fiscales en vigueur sur le plan
national. Ainsi par exemple, lorsque l’application rétrospective d’une méthode n’a aucune incidence
fiscale en matière d’impôt exigible, le changement de méthodes affectera le compte de report à
nouveau pour un montant déterminé avant impôt.
Selon ce postulat, pour que l’information représente d’une manière pertinente les transactions et autres
événements qu’elle vise à représenter, il est nécessaire qu’ils soient enregistrés et présentés en accord avec
leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique.
Le SYSCOHADA opte pour une application limitée de ce postulat comptable. Les quatre applications (au lieu
de cinq applications dans l’ancien référentiel comptable) qui sont faites du principe de prééminence de la
réalité sur l’apparence sont les suivantes :
• inscription à l’actif du bilan (comme si l’entité en était propriétaire) des biens détenus avec clause de
réserve de propriété ;
• inscription à l’actif du bilan du locataire des biens utilisés dans le cadre d’un contrat de location
acquisition (côté preneur) et d’une créance de location financement (côté bailleur). Ces dispositions
sont limitées aux contrats de crédit-bail, de location-vente ou tout autre contrat de location
assortie d’une option d’achat dont le preneur est raisonnablement certain d’exercer ;
• inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés ;
• inscription dans les « charges de personnel » du personnel facturé par d’autres entités.
Dans ces quatre cas, les conséquences comptables de ces situations sont les suivantes :
inscription au passif, en contrepartie des valeurs d’actif, de comptes de dettes financières spécifiques
(crédit-bail et location-vente, réserve de propriété, …), de dettes de trésorerie (crédits d’escompte,
…) ;
inscription dans les charges et les produits des éléments correspondants : dotations aux
amortissements, charges financières (crédit-bail, location-vente), charges de personnel (personnel
intérimaire).
Contrairement aux dispositions prévues par l’ancien référentiel comptable qui prévoyait l’inclusion dans le
patrimoine du concessionnaire, des biens mis à sa disposition par le concédant, ce cadre conceptuel exclut de
tels biens du patrimoine du concessionnaire car, ils ne répondent pas à la définition d’un actif (ressource
économique actuelle contrôlée par l’entité).
Les conventions comptables servant de guide pour l’élaboration des états financiers annuels du système
comptable OHADA sont les suivants :
• convention du coût historique
• convention de prudence
• convention de régularité et transparence
• convention de la correspondance bilan de clôture-bilan d’ouverture
• convention de l’importance significative
Cette convention, classique mais d’application délicate, a pour principale conséquence que l’on ne peut
imputer directement sur les capitaux propres (à l’ouverture de l’exercice, donc à la clôture de l’exercice
précédent) :
• ni les incidences (gains ou pertes) des changements de méthodes comptables ;
• ni les produits et les charges relatifs à des exercices précédents qui auraient été omis.
opérations de même nature réalisées en un même lieu et au cours d’une même journée peuvent être
récapitulées sur une pièce justificative unique ;
• les mouvements sont récapitulés par période préalablement déterminée qui ne peut excéder un mois ;
5) l’identification de chacun de ces enregistrements précisant l’indication de son origine et de son
imputation, le contenu de l’opération à laquelle il se rapporte ainsi que les références de la pièce
justificative qui l’appuie ;
6) le contrôle par inventaire de l’existence et de la valeur des biens, créances et dettes de l’entité en
précisant que :
• l’entité procède à l’opération d’inventaire par le relevé physique de tous les éléments de son
patrimoine avec la mention de la nature, de la quantité et de la valeur de chacun d’eux à la date
de l’inventaire ;
• les données d’inventaire sont organisées et conservées de manière à justifier le contenu de
chacun des éléments recensés du patrimoine.
7) le recours, pour la tenue de la comptabilité de l’entité, à un plan de comptes normalisé dont la liste
figure dans le Système Comptable OHADA ;
8) la tenue obligatoire de livres ou autres supports autorisés ainsi que la mise en œuvre de procédures
de traitement agréées, permettant d’établir les états financiers annuels ci-après : le Bilan, le Compte
de résultat, le Tableau des flux de trésorerie ainsi que les Notes annexes.
Elle est la mémoire, sans laquelle le bon fonctionnement de l’entité pourrait être remis en cause. Pour cela, la
comptabilité s’appuie sur un certain nombre de règles codifiées sous forme de référentiel applicable dans un
espace géographique durant un temps déterminé.
La réalisation de la compétence générale de l’UE implique qu’à la fin des actions de formation, l’étudiant devra
être capable de :
- maîtriser, noter ou enregistrer les opérations financières qui se produisent au sein de l’entité selon les
normes des systèmes comptable OHADA révisé et fiscal congolais ;
- traduire ces mouvements et flux en écritures comptables et en tableaux de chiffres (bilans, comptes,
journaux, balances, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie et notes annexes).
Pour atteindre les compétences visées, le contenu de cette UE est structuré en quatre chapitres qui
comportent à leurs tours trois actions de formation telles que :
• les enseignement théoriques en mode présentiel sous forme de Cours Magistraux Interactifs (CMI),
d’une part, et
• les enseignements pratiques sous forme de travaux dirigés (TD) et pratiques (TP) à la fin de chaque
leçon et des travaux personnels de l’étudiant (TPE) permettront à l’apprenant de tester ses
connaissances, d’autre part.
Chapitre Un : LE BILAN
1.1. Principes
Le Bilan est un état de synthèse qui permet de décrire en termes d’actif et de passif la situation patrimoniale
de l’entité à une date donnée.
Les définitions des actifs et des passifs confèrent au bilan le périmètre d’un patrimoine beaucoup plus
économique que juridique.
Le Système comptable OHADA préconise un bilan avant répartition du résultat et opte pour un classement
fonctionnel des postes du bilan. Le bilan fonctionnel classe les éléments de l’actif et du passif selon trois
grandes « fonctions » permettant d’analyser la vie économique de l’entité : la fonction investissement, la
fonction financement et la fonction exploitation.
1.1.1. Actif
1.1.1.1. Immobilisations incorporelles
Actif non monétaire identifiable sans substance physique, contrôlé par l’entité qui a le pouvoir d’obtenir des
avantages futurs.
L’actif de trésorerie regroupe les banques, les établissements financiers et assimilés, les instruments de
trésorerie, les instruments de monnaie électronique, les banques crédits de trésorerie et d’escompte, et la
caisse.
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (coûts “ historiques ”) et celles
résultant de la conversion à la date de l’inventaire majorent ou diminuent les montants initiaux et constituent :
• des pertes probables, dans le cas de majoration des dettes ou de minoration des créances. Ces pertes
probables sont inscrites dans le résultat sous forme la forme d’une dotation aux provisions ;
• des gains latents, dans le cas de majoration des créances ou de minoration des dettes. Ces gains latents
ne sont pas intégrés audit résultat (convention de prudence).
1.1.2. Passif
1.1.2.1. Ressources durables (ou capitaux propres)
Le système comptable OHADA parle désormais de capitaux propres et ressources assimilées et non plus de
situation nette. Mais qu’entend-on par capitaux propres ? Les capitaux propres correspondent à la somme
algébrique des comptes de ressources durables (comptes 10, 11, 12, 13, 14 et 15).
Cette notion est très importante en ce sens que l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés stipule
que « si, du fait des pertes enregistrées dans les états financiers, les capitaux propres, à la clôture de
l’exercice, deviennent inférieurs à la moitié du capital social, les associés (SARL) ou l’Assemblée Générale
Extraordinaire (SA) doivent décider, dans les quatre mois, s’il y a lieu ou non à dissolution anticipée de la
société ».
1.2. Présentation
Il sied de noter que les présentations des états financiers annuels et de tenue de comptes admises par le
SYSCOHADA révisé sont le Système normal et le Système minimal de trésorerie.
Toute entité est, sauf exception liée à sa taille, soumise au Système normal de présentation des états
financiers et tenue des comptes.
Les petites entités sont assujetties, sauf option, au Système minimal de trésorerie, en abrégé SMT.
Sont éligibles au Système minimal de trésorerie, les entités dont le chiffre d’affaires hors taxes annuel est
inférieur aux seuils suivants :
• 60 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités de négoce ;
• 40 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités artisanales et assimilées ;
• 30 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités de services.
a) Système normal
BILAN AU 31 DECEMBRE N
EXERCICE
EXERCICE AU 31/12/N AU
31/12/N-1
RÉF. ACTIF NOTE
AMORT
BRUT ET NET NET
DEPREC
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3
AE Frais de développement et de prospection
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires
AG Fonds commercial et droits au bail
AH Autres immobilisations incorporelles
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3
AJ Terrains
(1) dont Placement en Net …………/………..
AK Bâtiments
(1) dont Placement en Net …………/………..
AL Aménagements, agencements et installations
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques
AN Matériel de transport
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 4
AR Titres de participation
AS Autres immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ
BA ACTIF CIRCULANT HAO 5
BB STOCKS ET ENCOURS 6
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
BH Fournisseurs, avances versées 17
BI Clients 7
BJ Autres créances 8
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 9
BR Valeurs à encaisser 10
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés 11
BT TOTAL TRESORERIE
BU Ecart de conversion-Actif 12
BZ TOTAL GENERAL
BILAN AU 31 DECEMBRE N
EXERCICE EXERCICE
RÉF. PASSIF NOTE AU 31/12/N AU 31/12/N-1
N N-1
CA Capital 13
CB Apporteurs, capital non appelé (–) 13
CD Primes liées au capital social 14
CE Écarts de réévaluation 3e
CF Réserves indisponibles 14
CG Réserves libres 14
CH Report à nouveau (+ ou –) 14
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte –)
CL Subventions d'investissement 15
CM Provisions réglementées 15
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DA Emprunts et dettes financières diverses 16
DB Dettes de location acquisition 16
DC Provisions pour risques et charges 16
DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
DF TOTAL RESSOURCES STABLES
DH Dettes circulantes HAO 5
DI Clients, avances reçues 7
DJ Fournisseurs d’exploitation 17
DK Dettes fiscales et sociales 18
DM Autres dettes 19
DN Provisions pour risques à court terme 19
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
DQ Banques, crédits d’escompte 20
DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie 20
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
DV Ecart de conversion-Passif 12
DZ TOTAL GENERAL
AF Brevets, licences, logiciels, et droits similaires 212, 213, 214, 2193 2812, 2813, 2814, 2912, 2913, 2914, 2919 p CD Primes liées au capital social 105
AG Fonds commercial et droits au bail 215, 216 2815, 2816, 2915, 2916 CE Écarts de réévaluation 106
AH Autres immobilisations incorporelles 217, 218 (sauf 2181), 2198 2817, 2818 p, 2917, 2918 p, 2919 p CF Réserves indisponibles 111, 112, 113
AI IMMOBILISATIONS CORPORELLES CG Réserves libres 118
AJ Terrains 22 282, 292 CH Report à nouveau 12 (121 ou 129)
(1) dont Placement en net … (2881 – 2928 p)
AK Bâtiments 231, 232, 233, 237, 2391 2831, 2832, 2833, 2837, 2931, 2932, 2933, 2937, CJ Résultat net de l'exercice 13 (131 ou 139)
(1) dont Placement en net … (2315-2325-2831p2832p) 2939 p
AL Aménagements, agencements et installations 234, 235, 238, 2392, 2393 2834, 2835, 2838, 2934, 2935, 2938, 2939 p CL Subventions d'investissement 14
AM Matériel, mobilier et actifs biologiques 24 (sauf 245 et 2495) 284 (sauf 2845), 294 (sauf 2945, 2949), 2949p CM Provisions réglementées 15
AN Matériel de transport 245, 2495 2845, 2945, 2949p CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
AP Avances et acomptes versés sur immobilisations 251, 252 2951, 2952 DA Emprunts et dettes financières diverses 16, 181, 182, 183, 184
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES DB Dettes de location acquisition 17
AR Titres de participation 26 296 DC Provisions pour risques et charges 19
AS Autres immobilisations financières 27 297 DD TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ DF TOTAL RESSOURCES STABLES
BA ACTIF CIRCULANT HAO 485, 488 498 DH Dettes circulantes HAO 481, 482, 484, 4998
BB STOCKS ET ENCOURS 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38 39 DI Clients, avances reçues 419
BG CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES DJ Fournisseurs d’exploitation 40 (sauf 409)
BH Fournisseurs, avances versées 409 490 DK Dettes fiscales et sociales Soldes créditeurs : 42, 43, 44
BI Clients 41 (sauf 419) 491 DM Autres dettes Soldes créditeurs : 185, 45, 46, 47 (sauf
479)
BJ Autres créances Soldes débiteurs : 185, 42, 43, 44, 45, 46 492, 493, 495, 496, 497 DN Provisions pour risques à court terme 499 (sauf 4998), 599
et 47 (sauf 478)
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
BQ Titres de placement 50 590
BR Valeurs à encaisser 51 591 DQ Banques, crédits d’escompte 564, 565
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés Soldes débiteurs : 52, 53, 54, 55, 57, 592, 593, 594 DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie Soldes créditeurs : 52, 561, 566
581, 582
BT TOTAL TRESORERIE DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF
BU Ecart de conversion-Actif 478 DV Ecart de conversion-Passif 479
BZ TOTAL GENERAL DZ TOTAL GENERAL
2.1. Compte
2.1.1. Notions
Au moment de la création de l’entité, le comptable dresse le bilan initial. Les opérations effectuées durant la
période sont enregistrées dans les bilans successifs. Cette procédure est lourde dans la mesure où l’on
élabore autant de bilans qu’il y a d’opérations.
Pour éviter les écueils évoqués ci-haut, on est parvenu à mettre sur pied un tableau, appelé COMPTE, pour
chaque poste du bilan qui enregistre, outre la situation initiale, les augmentations et les diminutions de
manière à présenter la situation finale. Le compte est donc la plus petite unité retenue pour l’enregistrement
comptable.
2.1.2. Définition
Le compte est un tableau dans lequel sont enregistrées les opérations relatives à la variation d’une même
valeur, bien ou objet.
Compte n°….
Sommes Soldes
Dates Libellés
D C D C
2e Présentation didactique
Débit Compte n°… Crédit
2.1.4. Terminologie
- Débit : partie de gauche du compte ;
- Crédit : partie de droite du compte ;
- Imputer un compte : inscrire une somme dans ce compte ;
- Débiter un compte : inscrire une somme à son débit ou enregistrer une opération au débit de ce
compte ;
- Créditer un compte : inscrire une somme au crédit de ce compte ou enregistrer une opération au
crédit de ce compte ;
- Le solde d’un compte : la différence entre les totaux de débit et ceux de crédit ;
- Solde débiteur : total du débit est supérieur à celui du crédit ;
- Solde créditeur : total du crédit est supérieur à celui du débit ;
- Si le total du débit est égale a celui du crédit alors on dit que le compte a un solde nul, ou le compte
est balancé ou soldé ou fermé ou arrêté ;
- Solder, fermer ou arrêter un compte consiste à :
• porter le solde du côté le plus faible ;
• placer les totaux égaux sur une même ligne (le blanc éventuel devant être comblé par un trait
oblique) ;
• souligner les totaux égaux de 2 traits.
- Rouvrir un compte consiste à porter le solde débiteur ancien au débit ou le solde créditeur ancien au
crédit du même compte, mais à une autre date nouvelle.
L’analyse comptable montre que chaque opération réalisée par l’entreprise a une origine (ressource) et une
destination (emploi). On peut parler de cause à effet.
Toute chose étant égale par ailleurs, le débit d’un ou plusieurs compte(s) est égal au crédit d’un ou plusieurs
autre(s) compte(s), d’où le principe de la partie double.
La partie double repose sur le fait que chaque opération effectuée par l’entreprise se traduit dans deux
comptes au moins. Un ou plusieurs comptes sont débités et un ou plusieurs autres comptes sont crédités de
telle manière que l’égalité suivante soit toujours respectée :
C’est l’opération comptable qui consiste à transférer une somme du débit ou du crédit d’un compte au débit ou
au crédit d’un autre compte. Il existe trois types de virement, à savoir :
- Le virement simple : qui consiste à transférer une somme du débit ou du crédit d’un compte au débit
ou au crédit d’un autre compte ;
- Le virement analytique : qui consiste à ventiler une somme d’un compte collectif dans des comptes
individuels ;
- Le virement synthétique : l’opération qui consiste à partir des comptes individuels pour arriver à un
compte collectif.
Deux comptes sont dits réciproques, lorsqu’ils sont tenus dans deux comptabilités différentes et ils
enregistrent des créances et des dettes qui naissent à l’occasion des relations entre les deux entreprises.
Exemple : le compte clients d’une entreprise équivaut au compte fournisseur d’une autre entreprise. Si l’une
débite le compte, l’autre le crédite du même montant.
Le cadre des comptes du système comptable OHADA retient une codification décimale des comptes avec
neuf classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes sont réservées à la comptabilité générale
tandis que la comptabilité des engagements et la comptabilité analytique de gestion (CAGE) se partagent la
dernière classe.
L’établissement des règles de fonctionnement des comptes se ramène à la catégorisation de ceux – ci. On
distingue, en effet, les comptes du bilan qui se scindent en deux (comptes de l’actif et ceux du passif), d’une
part, et les comptes de gestion (classés eux aussi en comptes de charges et ceux de produits), d’autre part.
Ce sont les comptes qui figurent dans le volet de droite du bilan. Leur comptabilisation édite les règles
suivantes :
- les comptes de passif commencent par se créditer des valeurs avec lesquelles ils figurent au bilan
(valeurs initiales) ;
- ils sont crédités aussi de toutes les augmentations ultérieures et débités de leurs diminutions
éventuelles.
Les comptes de passif accusent toujours un solde créditeur ou nul.
Les comptes de charges fonctionnent comme les comptes d’Actif. En revanche les comptes de produits
fonctionnent comme les comptes de passif.
Les charges sont des emplois définitifs ou consommations de valeurs décaissées ou à décaisser par l'entité :
- soit en contrepartie de marchandises, approvisionnements, travaux et services consommés par
l'entreprise, ainsi que des avantages qui leur ont été consentis ;
- soit en vertu d'une obligation légale que l'entreprise doit remplir ;
- soit exceptionnellement, sans contrepartie directe.
Les charges sont distinguées, selon leur nature, en charges ordinaires, charges financières ou charges hors
activités ordinaires.
Les charges hors activités ordinaires (H.A.O.) sont des charges non récurrentes, de nature non liée à l'activité
ordinaire de l'entreprise ; elles sont généralement engendrées par des changements de structure, de stratégie
de l'entreprise ou enfin par des changements importants dans l'environnement législatif, économique et
financier. Les charges H.A.O. ne doivent pas être confondues avec les charges dites parfois “exceptionnelles ”
qui ne le sont que par leur montant et non par la nature du lien avec les activités ordinaires, car ce sont des
charges d'exploitation.
La classe 6 est destinée à enregistrer les charges liées à l’activité ordinaire de l’entreprise. Ces charges
entrent dans la composition des coûts des produits de l’entreprise. Les charges doivent être comptabilisées
dans l’exercice au cours duquel elles ont pris naissance. Elles donnent éventuellement lieu à abonnement ou
à régularisation à la clôture de l’exercice.
Les comptes de la classe 8 à deux chiffres à terminaison impaire désignent les charges : compte 81 Valeurs
comptables des cessions d'immobilisations ; compte 83 Charges hors activités ordinaires ; compte 85
Dotations hors activités ordinaires.
Les produits sont distingués, selon leur nature, en produits ordinaires, produits financiers ou produits hors
activités ordinaires.
Les produits ordinaires sont des proviennent des activités ordinaires d’une entreprise et portent différents
noms tels que ventes, honoraires, intérêts, dividendes, redevances et loyers.
Les produits financiers sont des produits à caractère financier qui ne proviennent pas directement de l'activité
principale d'une société ou de son principal objet.
Les produits financiers sont généralement issus des revenus de titres de participation ou de placement, des
escomptes de paiement, des intérêts de prêt, notamment.
Les produits hors activités ordinaires sont des produits non récurrents, de nature non liée à l'activité ordinaire
de l'entreprise. Les produits H.A.O. ne doivent pas être confondus avec les produits dits exceptionnels, définis
le plus souvent à partir des circonstances exceptionnelles à l'origine de leur survenance.
L’article 20 précise que « les livres comptables et autres supports doivent être tenus sans blanc ni altération
d’aucune sorte. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments
erronés ; l’enregistrement exact est ensuite opéré ».
La correction d’erreur significative commise au cours d’un exercice antérieur doit être opérée par ajustement
du compte report à nouveau.
Toute correction d’erreur découverte sur l’exercice en cours et commise sur les exercices antérieurs doit faire
l’objet d’une information dans les Notes annexes.
L’Article 22 de l’Acte uniforme relatif à l’Acte uniforme au droit comptable et à l’information financière stipule :
lorsqu’elle repose sur un traitement informatique, l’organisation comptable doit recourir à des procédures qui
permettent de satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité requises en la matière de telle sorte que :
1. les données relatives à toute opération donnant lieu à enregistrement comptable comprennent, lors de leur
entrée dans le système de traitement comptable, l’indication de l’origine, du contenu et de l’imputation de
ladite opération et puissent être restituées sur papier ou sous une forme directement intelligible ;
2. l’irréversibilité des traitements effectués interdise toute suppression, addition ou modification ultérieure
l’enregistrement ; toute donnée entrée doit faire l’objet d’une validation, afin de garantir le caractère définitif
de l’enregistrement comptable correspondant ; cette procédure de validation doit être mise en œuvre au
terme de chaque période qui ne peut excéder le mois ;
3. la chronologie des opérations écarte toute possibilité d’insertion intercalaire ou d’addition ultérieure ; pour figer cette
chronologie le système de traitement comptable doit prévoir une procédure périodique (dite “ clôture informatique ”)
au moins trimestrielle et mise en œuvre au plus tard à la fin du trimestre qui suit la fin de chaque période
considérée ;
4. les enregistrements comptables d’une période clôturée soient classés dans l’ordre chronologique de la
date de valeur comptable des opérations auxquelles ils se rapportent. Toutefois, lorsque la date de
valeur comptable correspond à une période déjà clôturée, l’opération concernée est enregistrée au
premier jour de la période non encore clôturée ; dans ce cas, la date de valeur comptable de l’opération
est mentionnée distinctement ;
5. l’intégrité des données enregistrées offre des conditions de garantie et de conservation conformes à la
réglementation en vigueur. Sera notamment réputée durable toute transcription indélébile des données qui
entraîne une modification irréversible du support ;
6. l’organisation comptable garantisse toutes les possibilités d’un contrôle éventuel en permettant la
reconstitution ou la restitution du chemin de révision et en donnant droit d’accès à la documentation
relative aux analyses, à la programmation et aux procédures des traitements, en vue notamment de
procéder aux tests nécessaires à l’exécution d’un tel contrôle ;
7. les états périodiques fournis par le système de traitement soient numérotés et datés. Chaque
enregistrement doit s’appuyer sur une pièce justificative établie sur papier ou sur un support assurant la
fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les délais requis.
L’article 24 précise que les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces
justificatives sont conservées pendant dix ans.
3.2.1.1. Notions
L’enregistrement des opérations courantes dans les comptes peut se faire immédiatement ; mais à cause de
multiplicité des comptes à manipuler, cette inscription immédiate serait source d’erreurs, d’omissions, de
fraudes.
Le journal est un livre coté et paraphé par les autorités compétentes dans chaque État, dont la loi impose la
tenue à tout commerçant. Il est destiné à enregistrer, sans blanc ni altération, dans un ordre chronologique,
tous les mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise.
Selon son organisation comptable propre, l'entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires.
Chaque écriture (ou article) au journal doit comporter les renseignements suivants :
- la date de l’opération ;
- les numéros et les intitulés des comptes mouvementés ;
- le (ou les) montant(s) porté(s) au débit ;
- le (ou les) montant(s) porté(s) au crédit ;
- le libellé (nature et référence de la pièce justificative et nom du tiers concerné).
L’égalité « colonne débit = colonne crédit » doit être respectée, ce qui prouve que le principe de la « partie
double » a bien été appliqué.
Le caractère définitif des enregistrements du journal est assuré par l’absence de tout blanc ou altération de
toute sorte.
En somme, les méthodes comptables sont les combinaisons d’écritures permettant, d’une part, de représenter
les faits comptables et de valoriser les sorties des stocks, d’autre part.
L'inventaire comptable permanent est une organisation comptable des stocks qui, par l'enregistrement continu
des mouvements, permet de connaître de façon constante, en cours d'exercice, les existants, chiffrés en
quantité et en valeur.
3.3.1. Définition
Le Grand livre est l’ensemble des comptes tenus (ou ouverts) par l’entreprise. On y reporte les différents
mouvements de l’exercice à partir des enregistrements faits au journal.
La balance (générale des comptes) est un état récapitulatif obligatoire de tous les comptes établis à une date
donnée.
À la clôture de l'exercice, la balance générale comporte tous les comptes y compris ceux qui se trouvent
soldés. Elle fait apparaître, pour chaque compte, le solde débiteur ou créditeur, au début de l'exercice ; le
cumul des mouvements débiteurs et des mouvements créditeurs de la période et le solde débiteur ou
créditeur à la date considérée.
La balance générale des comptes est un outil de contrôle permettant de s'assurer que la technique de la partie
double a été respectée. L'établissement d'une balance des comptes, fait partie des dispositions d'organisation
comptable qui conditionnent la fiabilité des informations et des documents de synthèse.
À ne pas confondre avec la “Balance des mutations ”, qui est un bilan différentiel servant à l'établissement du
tableau financier des ressources et emplois. Par ailleurs, ne pas confondre la balance générale avec des
balances “partielles ” non équilibrées en débits et crédits, telles que les balances “clients ”, “fournisseurs ”, etc.
3.4.2. Tracé
L’entité a intérêt à isoler au niveau de la balance les situations des mouvements. Elle établit dans ce cas une
balance à six colonnes.
Balance à 6 colonnes
Situation de Mouvements ou Soldes
Réf N° de Intitulés des comptes départ flux
comptes
D C D C D C
N.B :
• Solde = (SDD – SDC) + (MD – MC)
Si le solde est positif = SD
Si le solde est négatif = SC
• TSDD = TSDC, TMD = TMC et TSD = TSC
La balance générale des comptes peut être une balance de vérification ou une balance définitive.
Avant de procéder à tout travail de fin d’exercice, il faut s’assurer de la régularité arithmétique des comptes.
On dresse pour ce faire, une balance dite “ Balance avant inventaire ou balance de vérification ”.
En vertu du principe de la comptabilité en partie double, pour un ensemble d’opérations, le total des débits est
égale au total des crédits. Si les deux totaux ne sont pas égaux, c’est que des erreurs ont été commises.
Modèle :
Mouvements ou
N° de Situation de départ Soldes
Réf Intitulés des comptes flux
comptes
D C D C D C
Actif
Passif
Produits
Charges
Autres produits
Autres charges
TOTAL TSDD TSDC TMD TMC TSD TSC
Modèle :
Mouvements ou
N° de Situation de départ Soldes
Réf Intitulés des comptes flux
comptes
D C D C D C
Actif
Passif
TOTAL TSDD TSDC TMD TMC TSD TSC
Le livre d’inventaire est un livre coté et paraphé sur lequel sont transcrits le bilan et le compte de résultat de
chaque exercice ainsi que le résumé de l’opération d’inventaire.
A la clôture de chaque exercice, l’entreprise doit procéder au recensement et à l’évaluation de ses biens,
créances et dettes à leur valeur effective du moment, dite valeur actuelle.
La valeur actuelle est une valeur d’estimation du moment qui s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité de
l’élément pour l’entreprise.
La valeur d’inventaire est la valeur actuelle à la date de clôture de l’exercice. Cette valeur
d’inventaire est comparée à la valeur d’entrée figurant au bilan. Si la valeur d’inventaire est
supérieure à la valeur d’entrée, cette dernière est maintenue dans les comptes, sauf cas
expressément prévus par la législation. Si la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’entrée,
la dépréciation est constatée de façon distincte sous la forme d’un amortissement ou d’une
provision selon que la dépréciation est jugée définitive ou non.
Les états financiers sont les états périodiques établis pour rendre compte du patrimoine, de la situation
financière et du résultat de l'entreprise.
Les états financiers de synthèse regroupent les informations comptables au moins une fois par an sur une
période de douze mois, appelée exercice ; ils sont dénommés états financiers annuels.
La durée de l’exercice est exceptionnellement inférieure à douze mois pour le premier exercice débutant au
cours du premier semestre de l’année civile. Cette durée peut être supérieure à douze mois pour le premier
exercice commencé au cours du deuxième semestre de l’année.
En cas de cessation d’activité, pour quelque cause que ce soit, la durée des opérations de liquidation est
comptée pour un seul exercice, sous réserve de l’établissement de situations annuelles provisoires.
Les états financiers annuels sont arrêtés au plus tard dans les quatre mois qui suivent la date de clôture
de l’exercice. La date d’arrêté doit être mentionnée dans toute transmission des états financiers.
Toute entité est, sauf exception liée à sa taille, soumise au Système normal de présentation des états
financiers et tenue des comptes.
Les petites entités sont assujetties, sauf option, au Système minimal de trésorerie, en abrégé SMT.
Sont éligibles au Système minimal de trésorerie, les entités dont le chiffre d’affaires hors taxes annuel est
inférieur aux seuils suivants :
• 60 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités de négoce ;
• 40 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités artisanales et assimilées ;
• 30 millions de F CFA ou l’équivalent dans l’unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour
les entités de services.
Un jeu complet d’états financiers annuels comprend le bilan, le Compte de résultat, le Tableau de flux de
trésorerie ainsi que les Notes annexes.
Les états financiers forment un tout indissociable et décrivant de façon régulière et sincère les événements,
opérations et situations de l’exercice pour donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et
du résultat de l’entité.
Les entités dont les titres sont inscrits à une bourse de valeurs et celles qui sollicitent un financement dans le
cadre d’un appel public à l’épargne, doivent établir et présenter les états financiers annuels selon les normes
internationales financières, appelées normes IFRS, en sus des états financiers visés aux alinéas précédents.
Les états financiers annuels établis selon les normes IFRS sont destinés exclusivement aux marchés
financiers. Ils ne peuvent servir de support de base pour la détermination du bénéfice distribuable visé par
l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique.
Les états financiers des entités autres que ceux des très petites entités comprennent :
• un Bilan
• un Compte de résultat
• un Tableau des flux de trésorerie
• des Notes annexes.
b. Compte de résultat
Le compte de résultat récence, pour une période donnée les ressources produites par l’activité de l’entité et
les charges consommées ou occasionnées par les moyens mis en œuvre et en fonction de deux grandes
rubriques :
• Activité ordinaire (exploitation, financier) ;
• Activité HAO.
La différence entre ces produits et ces charges donne le résultat de l’exercice (bénéfice ou perte) qui traduit
l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entité.
L’activité d’exploitation regroupe les opérations liées à l’activité de l’entité ; par exemple, l’achat et la vente des
marchandises.
L’activité financière correspond aux opérations financières de l’entité : les charges induites par exemple par
les intérêts d’un emprunt (charges financières), les placements ou l’encaissement d’un dividende versé par
une filiale (produits financiers) par exemple.
Les charges et les produits HAO correspondent à des flux non récurrents, ayant un caractère accidentel ou
extraordinaire.
Pour faciliter la lecture du compte de résultat et une analyse de la performance de l’entité, le PCGO préconise
la présentation d’un compte de résultat en liste. Cette présentation a l’avantage de mettre en évidence en
cascade, de façon claire, les soldes intermédiaires de gestion retenus par le Plan Comptable OHADA qui
sont :
COMPTE DE RESULTAT
Désignation sociale de l’entreprise :……………………………………………………………………………………………………
N° d’identification fiscale : ……………………… Exercice clos le ……….………………… Durée (en mois) ……………….
Les flux des activités opérationnelles sont les flux des principales activités génératrices de produits de l’entité
ainsi que les autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement ou de financement.
Sont considérés comme flux provenant des activités d’investissement, tous les décaissements et
encaissements liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations incorporelles, corporelles et financières.
Exemple : sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisations incorporelles (marques, brevets,
etc.), corporelles (terrains, constructions, matériel et outillage, etc.) y compris les immobilisations produites par
les frais de développement inscrits à l’actif ; entrées de trésorerie découlant de la cession des immobilisations
incorporelles et corporelles ; sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisitions d’immobilisations financières
(titres de participations et autres à long terme, dépôts et cautionnements, prêts ou avances à long terme
consentis à des tiers, etc.) ; entrées de trésorerie découlant de la cession et du remboursement des
immobilisations financières.
Par contre, les variations d’immobilisations qui n’ont pas générées un flux de trésorerie ne figurent pas dans le
tableau des flux.
Exemple : acquisition d’une entité au moyen d’une émission d’action ; « acquisition » d’une immobilisation
dans le cadre d’un contrat de location acquisition.
Exemple : entrées de trésorerie provenant des augmentations de capital en numéraire ; entrées de trésorerie
provenant de nouveaux emprunts ; entrées de trésorerie provenant des subventions d’investissement ; sorties
de trésorerie liées aux distributions de dividendes ; sorties de trésorerie liées aux remboursements d’emprunt ;
sorties de trésorerie liées au remboursement de la dette de location-acquisition lorsque l’entité est le preneur
d’un contrat de location-acquisition.
1
à l’exclusion des variations des créances et dettes aux activités d’investissement (variation des créances sur cession
d’immobilisation et des dettes sur acquisition ou production d’immobilisation) et de financement (par exemple
variation des créances sur subventions d’investissements reçues)
d. Notes annexes
Les Notes annexes font partie intégrante des états financiers. Les Notes annexes permettent de compléter et
de commenter l’information donnée par le Bilan, le Compte de résultat et le Tableau des flux de trésorerie. Elle
tient compte de toutes les informations utiles à la prise de décision en vertu de la convention de l’importance
significative.
Toute information inscrite dans les Notes annexes ne peut pas se substituer à une inscription sans le bilan et
le compte de résultat.
Des informations déjà portées au Bilan ou au Compte de résultat n’ont pas à être reprises dans les Notes
annexes.
Les éléments d’information chiffrés des Notes annexes sont établis selon les mêmes principes et dans les
conditions que ceux du Bilan et du Compte de résultat.
Les Notes annexes doivent comporter obligatoirement une déclaration explicite de conformité au PCGO. Les
états financiers ne doivent être déclarés conformes au SYSCOHADA que s’ils sont conformes à toutes les
dispositions relatives au SYSCOHADA.
Il sied de noter que les notes annexes du système normal sont constituées de 37 notes contenant 47 tableaux
ci-après (modèles voire l’annexe) :
• Note 1 : Dettes garanties par des suretés réelles
• Note 2 : Informations obligatoires
• Note 3A : Immobilisation brute
• Note 3B : Biens pris en location
• Note 3C : Immobilisations (amortissements)
• Note 3D : Plus-value et moins-value de cession
• Note 3E : Informations sur les réévaluations effectuées par l’entité
• Note 4 : Immobilisations financières
• Note 5 : Actif circulant HAO
• Note 6 : Stocks et en cours
• Note 7 : Clients
• Note 8 : Autres créances
• Note 8A : Tableau d’étalement des charges immobilisées
• Note 9 : Titres de placement
• Note 10 : Valeurs à encaisser
• Note 11 : Banques, chèques postaux et chèques
• Note 12 : Ecarts de conversion
• Note 13 : Capital
La fiabilité de la comptabilisation des opérations de trésorerie au cours de l’exercice est basée sur :
• l’existence d’un journal unique de trésorerie (NOTE 4) ;
• l’existence d’un journal de suivi des créances impayées et un journal de suivi des dettes à payer.
En fin d’exercice, le responsable de l’entité doit procéder à un inventaire extracomptable de chacun des quatre
éléments suivants :
- le montant des créances et des dettes d’exploitation, dans le cas où les ventes et les achats ne sont
pas totalement réglés ;
- le montant des stocks (produits finis, matières premières, consommables, …) et des travaux en
cours ;
- le montant des immobilisations acquises ou cédées au cours de l’exercice ;
- le montant des emprunts souscrits ou remboursés au cours de l’exercice.
Les états récapitulatifs de ces inventaires doivent être conservés en tant que pièce justificative de la
comptabilité de l’entité.
Les entités possédant des immobilisations doivent tenir un registre des immobilisations (NOTE 1). Chaque
immobilisation doit faire l’objet d’un tableau d’amortissement basé le mode linéaire sans prorata temporis.
Les Notes annexes sont composées de : le tableau SMT de suivi du matériel, du mobilier et des cautions ;
l’état des stocks ; et l’état des créances et des dettes non échues.
MONTANT
RUBRIQUES NOTE
EXERCICE N EXERCICE N-1
Recettes sur ventes ou prestations de services 4
Autres recettes sur activités 4
TOTAL DES RECETTES SUR PRODUITS A
Dépenses sur achats 4
Dépenses sur loyers 4
Dépenses sur salaires 4
Dépenses sur impôts et taxes 4
Charges d’intérêts
Autres dépenses sur activités 4
TOTAL DEPENSES SUR CHARGES B
SOLDE : Excédent (+) ou Insuffisance (-) de recettes C
(C = A – B)
DOTATIONS AMORTISSEMENTS F
RESULTAT EXERCICE (G = C – D + E – F) G
L’obligation faite aux entités inscrites à une bourse des valeurs ou faisant appel public à l’épargne, de produire
à l’intention des marchés financiers et autres instances de réglementation sectorielle, des états financiers en
normes internationales d’information financière (NIIF ou IFRS : International Financial Reporting Statement),
en sus de leurs états financiers individuels en normes SYSCOHADA ou selon le référentiel comptable
spécifique à leurs activités.
Pour obtenir l’image fidèle et selon les dispositions de la norme IAS 1, les états financiers sont constitués :
d’un bilan, d’un compte de résultat, d’un tableau des variations des capitaux propres, d’un tableau des
flux de trésorerie et de notes explicatives (annexes).
4.4.1. Bilan
La structure du bilan n’est pas normalisée.
Les dispositions des normes IAS/IFRS distinguer deux grandes rubriques pour l'actif : l'actif courant et l'actif
non courant selon qu'il intervient dans le cycle normal d'exploitation ou non ou en tenant compte du délai.
Le cadre conceptuel de l'IASB distingue trois grandes rubriques pour le passif : les capitaux propres, le
passif non courant et le passif courant selon qu'il intervient dans le cycle normal d'exploitation ou non ou en
tenant compte du délai.
- Passifs courants
• Provisions
- Actifs courants : • Partie des emprunts portant intérêt
• Stocks • Impôts différés
• Créances et autres débiteurs • Fournisseurs et autres créditeurs
• Trésorerie et équivalents • Dettes directement associées avec les actifs
disponibles à la vente.
doivent présenter des résultats par action, dilués et non-dilués. Dorénavant, faire figurer les « éléments
extraordinaires » est interdit dans l’ensemble des états financiers et la rubrique « résultat opérationnel » n’est
pas obligatoire. Les normes internationales admettent que les charges soient classées par nature ou bien par
destination (fonction). Lorsque les charges sont classées par nature alors les dépréciations des propriétés,
des usines et des équipements doivent figurer sur une ligne spécifique.
4.4.3.3. Annexe
L’annexe est généralement très développée. Elle vise à assurer une transparence sur la mise en application
des méthodes avec notamment une mention explicite sur les jugements exercés par les dirigeants lors de la
mise en application des méthodes comparables qui peuvent avoir un impact significatif. Parallèlement, la
comptabilisation de nombreux éléments (juste valeur des actifs, engagements de retraites, …) oblige à
assurer une transparence sur les hypothèses retenues. L’annexe doit mentionner explicitement les principales
incertitudes et hypothèses comportant des risques élevés d’ajustements significatifs au cours de l’exercice
suivant.