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INFORMATIONS PERTINENTES
Les Coûts et revenus pertinents changent en fonction de l’alternative considérée. Ce sont les
coûts et revenus futurs qui se trouvent modifiés par une décision actuelle ➔ raisonnement
différentiel, incrémental ou marginal.
Types de décisions :
Commande spéciale : acceptation / refus et tarification
Optimisation d’un programme de production sous contrainte de capacités
Sous-traitance
Suppression de produits ou services, réduction d’activité, acceptation / élimination de
clients, etc.
Décisions d’investissement et/ou de remplacement d’équipement
Les coûts irréversibles ou sunk costs sont les coûts déjà engagés et liés à des décisions
passées (coûts historiques ou coûts étains). Ce sont des coûts irrécupérables (ne changeront
pas quelle que soit la décision retenue). Par exemple : les frais de R&D, d’études de marché,
coût d’acquisition d’un ancien matériel, etc.
➔ Coûts non pertinents pour la prise de décision.
Coûts pertinents :
Coûts et revenus futurs qui changent en fonction de l’alternative considérée
Coût d’opportunité
APPLICATIONS
Exemple 1 : Commande spéciale
A- Commande spéciale à court terme
L’entreprise doit-elle accepter la commande supplémentaire ?
- On identifie les coûts pertinents
- On calcule l’option 1 = refuser la commande
- On calcule l’option 2 = accepter la commande
- On fait la différence en ne tenant compte que des coûts et revenus pertinents
A court terme car la décision repose sur des hypothèses :
- Pas d’impact sur le prix normal,
- Pas d’autre opportunité envisageable pendant la période
- Pas d’autre utilisation possible des ressources
- Les coûts fixes sont inévitables pendant la période
B- Commande spéciale à long terme
Même cheminement mais on constate que :
- A long terme tous les coûts et revenus sont pertinents
- A long terme les coûts fixes peuvent généralement être ajustés
en général, les commandes spéciales augmentent la complexité, ce qui génère de nouveaux
coûts fixes
Exemple 3 : Sous-traitance
A- Sous-traitance et sous-emploi des capacités installées
B- Sous-traitance et contraintes de capacités
DECISIONS D’INVESTISSEMENT
ETAPES :
1. identification des catégories de projet (stratégie & objectifs)
2. recherche des projets
3. collecte de l’information
4. sélection des projets qui devraient être réalisés (évaluation financière et non financière)
5. financement :
détermination du montant total des dépenses d’investissement à engager et de
leur mode de financement (autofinancement, capitaux propres, endettement)
rationnement du capital1
6. réalisation/ exécution du projet et contrôle des résultats
1
Les situations de rationnement du capital surviennent lorsqu’existent plusieurs projets avec une valeur
actuelle nette positive, sans pour autant que l’entreprise ne puisse les suivre, par manque de fonds ou du fait de
considérations non économiques. Un rationnement du capital a lieu lorsqu’en dépit d’une VAN positive, un
projet ne peut être financé par une entreprise, par manque de fonds ou par blocage politique. Le fait que le taux
de rentabilité soit supérieur au coût du capital ne suffit pas à entériner un projet. Les décideurs doivent se porter
sur les projets les plus porteurs. Pour un budget donné seront alors privilégiées les VAN nettes positives les plus
importantes. Il est également possible que les dirigeants estiment que de nouvelles opportunités, plus rentables,
sont susceptibles d’apparaître dans le futur et que les projets actuels ne sont pas si séduisants. On considère ces
situations comme des « formes faibles de rationnement ». les « formes fortes de rationnement du capital » sont
celles où le rationnement des capitaux obéit à des contraintes plus sévères, telles que l’absence totale de fonds
disponibles ou l’impossibilité de financer les projets sur les marchés des capitaux (coût du crédit trop élevé,
manque de confiance de la part des investisseurs externes, marché du crédit gelé, restrictions imposées par la
banque, etc). Un financement via l’émission d’actions peut également poser des problèmes politiques et être
écarté par les dirigeants.
Flux de trésorerie pertinents : les décisions doivent être analysées en termes de flux de
trésorerie pertinents (relevant cash-flows), sur la durée de vie du projet (n années)
5 catégories de flux de trésorerie pertinents :
L’investissement initial
- Investissement en équipements productifs : actifs immobilisés difficilement
réversibles
- Investissements dans le cycle d’exploitation : BFR
La revente des anciens équipements
- Valeur résiduelle ou vénale = prix de cession
- La VNC des anciens équipements n’est pas pertinente (sunk cost)
Les flux nets de trésorerie provenant des opérations d’exploitation : recettes et
coûts supplémentaires, pertes de CA, économies de coûts, etc.
La valeur résiduelle de l’investissement
- Revente des nouveaux équipements (valeur résiduelle ou vénale = prix de cession)
- Récupération du BFR
Incidence de la fiscalité sur les flux de trésorerie (notamment l’impact de
l’amortissement). A noter, l’amortissement n’est pas un flux pertinent (charge non
décaissable)