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1. Présentation de la méthode :
Cette méthode est fondée sur les perspectives de rentabilité de l’entreprise. Le critère de rentabilité
étudiée dans ce cas correspond au montant des flux de trésorerie futurs
Elle est ainsi une méthode de valorisation qui permet de déterminer à une date « t » la valeur
financière d'une entreprise à travers les flux de trésorerie actualisés qu'elle va générer dans le futur.
Pour appliquer cette méthode on décompose l’horizon temporel en deux parties d’abord on procède
à la prévision des flux de trésorerie que l’on actualise pendant un certain nombre d’années. Cette période
est appelé horizon explicite et correspond à la durée du Business plan. Elle dépend de la visibilité de
l’entreprise et varie selon le secteur. En pratique elle est le plus souvent comprise entre 5 et 7 ans .Au-
delà de cette période on estime une valeur terminale qui vient borner l’horizon, cette période est appelé
horizon implicite.
2. les étapes de méthode DCF :
a. estimation des flux de liquidité disponible (free cash-flow):
Les Free cash flows se calcule de la façon suivante :
Résultat d'exploitation
- impôt sur les sociétés
- Variation du besoin en fond de roulement
+ Dotation aux amortissements et provisions
- Investissements
= Flux de trésorerie disponible
Ou par la formule :
Flux de liquidité disponible = EBE – IS sur le résultat d’exploitation +/- variation du BFR –
Investissement
Ce qui intéresse l’évaluateur, c’est la trésorerie engrangée par l’activité de l’entreprise, et non celle
qui résulterait d’opérations financières (emprunt, crédit) ou d’opérations exceptionnelles (cession d’un
matériel, etc.). C’est pourquoi le résultat financier et le résultat exceptionnel sont écartés de l’analyse.
Par ailleurs, il est déduit des résultats d’exploitation un impôt théorique que la société paierait sans tenir
compte de ces deux autres types de résultats.
Certaines charges qui ne font pas l’objet d’un décaissement (amortissements, provisions) sont
ajoutées afin d’annuler leur impact.
Les investissements à réaliser se traduisent par des décaissements, c'est pour cela qu'ils sont déduits
du résultat.
Enfin, il convient de tenir compte de l’évolution du besoin en fonds de roulement. Il est ajouté au
montant une baisse du besoin en fonds de roulement (qui se traduit par une augmentation des liquidités)
ou retranché une hausse du besoin de fonds de roulement (diminution des liquidités).
b. calcul du taux d’actualisation (cout moyen pondéré du capital) :
Le coût moyen pondéré du capital, ou CMPC, représente le coût qui résulte de la possibilité, pour
les investisseurs, d’arbitrer entre plusieurs actifs et de baser leur choix sur le risque que présentent les
revenus futurs de cet actif. Ainsi, plus un actif produira des revenus volatils, plus il sera «risqué» et plus
la rentabilité exigée sera élevée (les investisseurs qui recherchent un placement plus sûr ont la possibilité
de choisir, sur le marché, un actif présentant un risque moindre). Cet équilibre entre risque et rentabilité
constitue le socle de cette méthode.
Intérêts Limites
• Chiffrer des hypothèses • Résultats très volatils
• Dégager la réalité des performances • Dépends parfois trop de la valeur
économiques terminale
On utilise les DCF lorsque les simplifications • L’importance du taux d’actualisation
que sous-tendent les autres méthodes ne sont pas • L’information fait souvent défaut pour
adaptées à la situation de l’entreprise : l’analyste externe
• Une Start-up
• Une levée de fonds destinée à lancer une
nouvelle activité ou une nouvelle stratégie
• Un rapprochement stratégique entre deux
entreprises