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Module : Méthodologie de
recherche Master « MBFI
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Yrësjmtë pfr > Gjcfmgëj pfr > Chaimae EL HADRAMI Pr. HAMMES Fadoua DIBI
Année universitaire 2019/2020
1. Proposition l : Vu = VL ................................................................................................................. 4
2. Proposition ll : ke = ko + D / E (ko - kd) ....................................................................................... 4
3. Les Critiques du théorème : ........................................................................................................ 4
I. Introduction :
Les entreprises disposent de deux sources de dinancement externe : les donds propres
(émission d'actions) et la dette (emprunt bancaire ou émission d'obligations). Le choix entre
ces deux modes de dinancement indluence-t-il la valeur de l'entreprise, ou, autrement dit, la
structure dinancière de l'entreprise importe-t-elle ? Jusqu'en 1958, cette question n'était
traitée que de daçon ad hoc, sur la base de considérations empiriques. Modigliani et Miller
lui apportent une réponse dormelle qui marque le début d'une véritable théorie dinancière de
l'entreprise. Ce qu'il est convenu d'appeler le premier théorème de Modigliani-Miller Ce
théorème a été modidié une première dois en 1963 par l'intégration de la discalité des
entreprises et la deuxième en 1977par l’intégration de la discalité des particuliers
investisseurs.
C'est une théorie qui tente d'expliquer s'il existe une structure de capital optimale
(ratio donds propres / donds étrangers) qui permet de maximiser la valeur de l'entreprise. 2.
Les
auteurs de cette théorie :
Fanco Modigliani : A reçu le prix Nobel d'économie en 1985 pour la théorie de
M.M1963
: Non neutralité due à la discalité dans ce cas l’endettement permet
d’accroître la valeur de l’entreprise
□ M.M1977 : L’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques réduit
l’avantage discal de la dette
4. Les hypothèses de base
□
Marché pardait des capitaux pas de coûts de transaction, pas de coûts de daillite ◲
1. Proposition I : Vu = V L
□
où VU est la valeur d'une société sans eddet de levier = prix d'achat d'une société
composée uniquement de capital / actions
□
VL est la valeur d'une entreprise à eddet de levier = le prix d'achat d'une entreprise
qui se compose d'une combinaison de dette et de capitaux propres.
« Deux sociétés sont considérées comme identiques à l'exception de leur structure
financière. Le premier n'est financé que par du capital (u) ; le second est financé en
partie par fonds propres / capitaux et en partie par dette »
conclusions :
La discalité va remettre en cause la neutralité des dinancements. Lorsque l’impôt
est
intégré au modèle, l’endettement a une incidence. Sur la valeur de l’entreprise, Sur
le coût moyen pondéré du capital.
Dès lors, la valeur d’entreprise (ou valeur des actids de l’entreprise) endettée est
égale à celle de l’entreprise de même classe de risque industriel, augmentée d’une rente
perpétuelle d’économie d’impôts engendrée par la déductibilité des drais dinanciers. En
d’autres termes, la valeur d’entreprise d’une société endettée est supérieure à celle
d’une société non endettée du dait de sa détention d’un actid complémentaire : le crédit
d’impôt engendré par la déductibilité
discale des drais dinanciers. Dans ce contexte de prise en compte de la discalité,
Modigliani & Miller remettent en cause le principe de constance du coût du capital énoncé
en l’absence de
discalité.
Exemple :
□
Entreprise A :
Non endettée,. Taux de rendement requis : 9,67%.
□
Entreprise B :
Endettée,. Taux de rendement requis : 11,30%,
Dettes dinancières : 8 000 rémunérées au taux de
5%.
□
Ces deux entreprises appartiennent à la même classe de
risque économique.
□
Le résultat économique attendu est égal à 3 000F pour les deux entreprises. ◲ La valeur
de l’entreprise endettée est supérieure de l’économie d’impôt induite par la dette
actualisée.
□
Le coût moyen pondéré du capital est indérieur dans l’entreprise endettée.
□
L’impôt permet donc de minimiser le coût moyen pondéré du capital. Par contre,
le taux de rendement requis par les actionnaires est supérieur dans l’entreprise
endettée.
□
La prise en compte de la discalité procure un avantage à l’endettement
puisqu’elle permet de réaliser des économies d’impôt sur les charges d’intérêt
induite par la dette.
□
Grâce à ces économies d’impôt, la valeur de l’entreprise va augmenter et
le coût moyen pondéré du capital va baisser.
□
Il n’y a plus strictement compensation entre la prime de risque dinancier demandé
par l’actionnaire et le supplément d’intérêt généré par l’endettement.
L’impôt sur les sociétés amoindrit l’eddet du levier sur le risque dinancier
des actions
VI. Conclusion :
Les conditions de perdection des marchés du théorème de Modigliani-Miller ne
sont pas exactement véridiées dans le monde réel.
Une diddérence importante réside notamment dans le dait que la discalité
neutre (en particulier,
n’est pas pour les entreprises les intérêts de la dette sont déductibles
alors que les dividendes sur les actions ne le sont pas).
discalement
On peut démontrer que de ce dait, jouer sur l’eddet de levier (i.e. dinancer les
entreprises par dette) peut avoir dans le monde réel un eddet positid sur la somme des
valeurs des actids dinanciers (cet eddet correspond au gain discal).
Ceci ne remet pas en cause l’apport d’ensemble du théorème, qui est de daire
comprendre que la valeur de l’ensemble des actids dinanciers ne peut être durablement «
décrochée » de la valeur économique des actids qu’ils dinancent, et que toute augmentation
du risque est immédiatement prise en compte par le marché.
Résumer
Franco Modigliani et Merton Miller, deux prodesseurs du Massachusetts Institute
od Technology publient dans l'American Economic Review de juin 1958 un article intitulé
The
Cost of Capital, Corporation Finance and the Theory of Inνestment. Ils addirment
alors dans un théorème que, dans un monde dépourvu d'impôt et exonéré de coûts de
transaction, la valeur de l'actid économique est indépendante de la daçon dont cet actid
économique est dinancé (dettes et/ou capitaux propres).
En 1963, ils adaptent ce théorème par l'intégration de la notion de la discalité des
entreprises. Dans ce cadre-là, ils démontrent que la valeur de l'actid économique de
l'entreprise endettée est égale à la valeur de l'actid économique d'une entreprise non endettée
majorée de la valeur actuelle de l'économie d'impôt lié à la déductibilité discale des intérêts
de la dette.
En 1977, Merton Miller publie un nouvel article qui intègre cette dois-ci, non
seulement la notion de discalité des entreprises, mais aussi la discalité des particuliers
investisseurs dans le raisonnement. Dans cette optique, l'économiste montre que la prise en
compte de ces deux discalités permet d'aboutir aux mêmes conclusions que celles produites
en 1958, à savoir que la manière de dinancer un actid économique entre dettes et capitaux
propres n'a pas d'indluence sur la valeur de cet actid économique