15/03/12 Conf+ : questions-réponses ECN
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Santé publique : 45 Questions
Item 006
Au niveau du dossier médical, les informations que l'on
recueille lors de l'examen sont-elles couvertes par le
secret médical ou non ? La pédophilie étant une
exception au secret, cela signifie-t-il que l'on transmet
toutes les informations recueillies ou non dans le dossier
judiciaire ?
Item 006
Dans le cadre des dérogations au secret médical pour
sévices, peut-on déroger au secret seulement si la
personne n'est pas capable de se protéger ?
A qui déclarer les sévices : police ? (ex : maladies
contagieuses : DDASS).
Que fait-on si elle peut se protéger ?
Item 006
Dans le dossier médical il y a une partie transmissible du Transmissible au patient : tout le dossier sauf les notes apportées par les
dossier et d'une partie non transmissible. A quoi cela
correspond concrètement ?
Item 006
Le secret médical n'est-il réellement pas opposable aux
représentants légaux ? (ex: une mineure de 16 ans qui
ne veut pas que ses parents soient au courant de son
IVG)
Item 006
Lors de l'information au patient, est-il licite d'enregistrer De quelle manière voulez-vous enregistrer l'information donnée ? Avec un
ce moment où l'information est donnée ?
Item 006
Je ne comprends pas ce que signifie : le secret médical Cela signifie que l'on ne peut pas dire "c'est le secret médical donc je ne le
n'est pas OPPOSABLE au patient ? Pourriez-vous clarifier dis à personne, même pas au patient". Le secret médical concernant un
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24
(25-01-2012)
Le dossier peut faire l'objet d'une saisie par le juge, ce n'est pas le médecin
qui en prend l'initiative. Le médecin a le devoir de déroger au secret s'il y a
violence sur personne vulnérable, là il faudrait faire un signalement.
(25-01-2012)
Le signalement d'une suspicion de maltraitance concernant un adulte
capable et non vulnérable sans l'accord de ce dernier relèverait d'une
atteinte non autorisée au secret médical. Il faut alors assister et orienter
l'adulte dans ses démarches sans en prendre l'initiative.
Concernant le mineur, le signalement s'effectue :
- Aux autorités administratives (le service d'Aide Sociale à l'Enfance ou le
médecin-chef de la PMI)
- Aux autorités judiciaires, en cas de situation de danger pour l'enfant ou de
suspicion d'abus sexuel (Procureur de la République). Le médecin peut aussi
avoir directement recours au juge des enfants en cas de "danger réel,
actuel, certain et grave"
- Aux autorités médicales (médecin inspecteur de la DDASS)
(08-03-2012)
tiers (famille) en général par téléphone et ces notes sont mises dans la
partie du dossier intitulé "note de tiers"
(08-03-2012)
Dans le cas que vous citez, l'objectif est d'obtenir le consentement parental,
mais si la jeune fille refuse d'avertir ses parents il peut y avoir une
dérogation. La loi ouvre la possibilité pour le médecin de pratiquer l'IVG sans
que soit recueilli ou obtenu le consentement parental lorsque le dialogue
avec la famille s'avère impossible (CSP, art. L. 2212-7, al. 2 et 3 nouveaux).
Ce, à la seule demande de la mineure non émancipée. Concrètement, dans
un premier temps, le médecin doit s'efforcer de convaincre la mineure
désirant garder le secret, d'obtenir son accord pour que le ou les titulaires
de l'autorité parentale ou, le cas échéant, le représentant légal soient
consultés. Si la mineure persiste dans son souhait de garder le secret ou si
elle ne peut obtenir le consentement de ses parents, son seul consentement
écrit exprimé librement en tête à tête avec le médecin emporte la décision.
L'IVG ainsi que les actes médicaux et les soins qui lui sont liés pourront être
pratiqués à sa seule demande. Pour bénéficier de cette dérogation, la
mineure doit se faire accompagner par une personne majeure de son choix. Il
peut s'agir d'un adulte de son entourage ou, par exemple, d'un adulte d'un
planning familial. Ce choix n'est donc pas limité à des personnes qualifiées ou
à un membre de sa famille. Ce référent ne prend aucune part dans la
décision de la mineure, dans le choix du praticien ou dans le lieu où l'acte
est pratiqué. Son rôle est circonscrit à une mission d'accompagnement et de
soutien psychologique. De ce fait, "il ne peut y avoir de responsabilité" civile
ou pénale engagée à son encontre, a précisé Elisabeth Guigou, alors ministre
de la Justice, auditionnée par la commission des affaires sociales du Sénat
(Rap. Sén. n° 210, tome I, janvier 2001, Francis Giraud, page 93). Afin
d'aller jusqu'au bout de la logique permettant à une mineure de demander
l'IVG sans le consentement de ses parents, il est prévu, dans cette
situation, que les frais exposés par cette intervention seront intégralement
pris en charge par l'Etat (code de la sécurité sociale, art. L. 132-1 modifié).
Ainsi un refus des parents ou une ignorance de ces derniers concernant
l'intervention ne pourra pas avoir pour effet de la remettre en cause pour
des motifs financiers.
(08-03-2012)
dictaphone par exemple ? Cela me semble un peu excessif tout de même.
Mais peut être qu'un jour nous y viendrons.
(08-03-2012)
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15/03/12 Conf+ : questions-réponses ECN
n'est pas OPPOSABLE au patient ? Pourriez-vous clarifier dis à personne, même pas au patient". Le secret médical concernant un
ce terme ?
Item 006
Quelles sont les déclarations qui dérogent au secret
médical : les déclarations anonymes en font-elles partie déclarations anonymes n'y dérogent pas, puisqu'elles sont anonymes.
? Ou s'agit-il seulement des déclarations nominatives ?
Item 006
La réquisition d'un médecin par le Procureur de la
République pour l'examen d'un patient, est-elle
considérée également comme une dérogation au secret
médical ? (bien sûr, dans la mesure où le médecin ne
répond qu'aux questions posées par le PR).
Item 007
Faut-il vraiment tenir compte du décret de 2000 sur les
alcooliques dangereux pour les ECN ? Car tous les livres
de Santé-Pub sans exception (dont certains de
2008/2009 donc très récents) mettent encore la
déclaration d'alcoolique dangereux comme déclaration
obligatoire dérogeant au secret médical... Y-a-t'il un
poly ou un site de référence pour avoir les attentes du
CNCI à ce niveau ?
Item 007
Lorsqu'une personne aux urgences se dit être de la
famille d'un patient, peut-on lui donner des infos sur
l'état de santé du malade ? Et si le patient est
inconscient ?
patient ne s'applique pas au patient, ce qui semble évident ! Est-ce plus
clair ?
(08-03-2012)
Seules les déclarations nominatives dérogent au secret médical. Les
(08-03-2012)
C'est une dérogation au secret médical, oui, mais comme vous le dites le
médecin doit se cantonner aux questions psoées par la justice, et ne pas
aller plus loin.
(25-01-2012)
L'obligation de signalement des alcooliques dangereux repose sur la loi de
1954 abrogée par un décret en 2000, confirmé par le nouveau Code de
Santé Publique en 2003.
Référence : http://www.legifrance.gouv.fr
La principale raison motivant l'abrogation de cette loi était que, difficilement
applicable à la phase aiguë, elle avait été rendue caduque par la loi de 1990
(légèrement modifiée en 2002) sur l'hospitalisation d'office.
Ainsi, le cas particulier de l'alcoolique dangereux est dorénavant inclus dans
la problématique plus large des "personnes dont les troubles mentaux
nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent
atteinte, de façon grave, à l'ordre public", pour lesquelles le signalement au
Préfet de Police constitue une dérogation implicite au secret médical (sans
quoi le principe d'une HO serait impossible).
Un "alcoolique dangereux" devra non pas être signalé parce qu'il est
alcoolique, mais parce qu'il est "dangereux".
(25-01-2012)
La loi du 4 mars 2002 introduit la notion de personne de confiance, désignée
préalablement par le patient et devant être consultée lorsque celui-ci est
hors d'état d'exprimer sa volonté et ne peut plus recevoir l'information.
Lorsque cette personne n'a pas été désignée, il est d'usage de s'adresser à
l'entourage familial immédiat pour assurer un rôle comparable.
Lorsque le patient est conscient, il est évidemment le seul à décider des
personnes habilitées ou non à recevoir l'information.

Item 008 (25-01-2012)

Peut-on échanger des informations entre médecins
soignant un même patient sans l'accord du patient ?
Item 008
Pour un échange d'infos dans le respect du secret
médical entre médecin traitant et médecin du travail :
faut-il un accord du patient ? Si accord il y a, le
médecin traitant peut-il communiquer directement au
téléphone ces informations ?
Peut-il le faire en donnant un courrier au patient avec
toutes les infos médicales nécessaires qu'il remettra lui
même au médecin du travail ?
Item 008
Un médecin généraliste voit en consultation un homme
de 55 ans, chauffeur de bus scolaire, et qui vient en
consultation en voiture. Ce patient présente à la fois les
stigmates d'un alcoolisme chronique ancien, sévère et
non sevré, puisqu'il présente des signes d'ivresse aigüe
pendant la consultation. Quelle est la conduite à tenir ?
Doit-on contacter la police, pour ne pas laisser ce
patient reprendre le volant ? Doit-on contacter son
entreprise de transport en commun, dans le but de
protéger les enfants qu'il transporte ? Doit-on contacter
la DDASS ?
Le fait que les "alcooliques dangereux" soient l'une des
dérogations au secret médical peut-il constituer une
possibilité d'agir au lieu de se contenter de mesures
incitatives, qui elles, nécessiteront l'accord du patient ?
(en prenant l'exemple d'un alcoolique niant toute
consommation).
Quelle est la définition exacte d'un "alcoolique
dangereux" ?
Si le médecin du travail avait constaté cet alcoolisme,
quels auraient été ses moyens d'action ?
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24
Le partage des informations médicales individuelles n'est admis que pour les
différents médecins appelés à donner des soins à visée thérapeutique à un
même malade.
Par extension, il s’applique, aussi, aux médecins conseils de la sécurité
sociale pour permettre à l’assuré d’obtenir le remboursement des prestations
sociales.
Une opposition explicite du patient à ce secret médical partagé doit
impérativement être prise en compte.
(25-01-2012)
Aucune communication n'est possible sans l'accord du patient.
Un médecin traitant souhaitant se mettre en rapport avec le médecin du
travail devra en premier lieu lui adresser un courrier qui sera remis par
l'employé.
(25-01-2012)
La loi sur les alcooliques dangereux (article L. 351-2 du Code de Santé
Publique) a été abrogée en 2003 (décret n° 2003-462 du 21 mai 2003).
Seules sont maintenues les dispositions de l'article L. 355-5 du code de
santé publique permettant le placement lorsque l'alcoolique dangereux est
en même temps atteint de troubles mentaux susceptibles de justifier une
mesure de placement (articles L. 3213-1 et L. 3213-2).
Dans ce cas d'éthylisme chronique avéré, la déclaration à toute instance
judiciaire ou administrative n'entrerait pas dans le cadre d'une dérogation
autorisée au secret médical. Le médecin du travail ne peut pas non plus
effectuer ces déclarations (pas même à l'employeur), mais peut déclarer
l'employé inapte à son poste (sans donner davantage de précisions à
l'employeur).
En pratique, le médecin traitant confronté à une telle situation (et n'ayant
pas la possibilité de contacter directement le médecin du travail) peut
souvent proposer un arrêt de travail pour une durée suffisamment longue
pour qu'une consultation du médecin du travail pour la reprise soit
indispensable (et l'employé sera alors déclaré inapte à la reprise).
La visite de reprise est obligatoire pour un arrêt d'au moins 8 jours suite à un
accident du travail, ou 21 jours pour une cause non professionnelle.
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quels auraient été ses moyens d'action ?
Item 008
Dans le cadre du consentement sur personne mineure
avec refus d'avertir ses parents : le médecin peut-il
prodiguer des soins ne relevant pas de l'urgence envers
lui sans l'autorisation de la personne de confiance ?
Item 010
Conf+ : questions-réponses ECN
(25-01-2012)
Oui et non...
L’article 1111-5 du CSP prévoit qu'en cas de traitement ou d’intervention
s’imposant pour sauvegarder sa santé, le médecin peut être dispensé
d’obtenir le consentement du (des) titulaire(s) de l’autorité parentale, si le
mineur s’y oppose expressément. Celui-ci devra alors se faire accompagner
d’une personne majeure de son choix, mais celle-ci n’a qu’un rôle
d’accompagnement, et ne peut être assimilée à la personne de confiance
(dont la désignation, selon l'article 1111-6 du CSP, ne concerne que les
personnes majeures).
Bien que la loi ne soit pas explicite sur ce sujet, la désignation d'un membre
de l'équipe médicale avec lequel préexistait une relation de confiance (ex :
assistante sociale, ou le médecin lui-même) peut être envisagée.
Ainsi, toute demande de soin censée de la part d'un mineur pourra être
envisagée du moment que cette demande paraît raisonnable selon le simple
jugement du médecin.
(08-03-2012)

Le dernier recours en administratif n'est pas le conseil Bonjour, C'est la même chose.
d'état ? Est-ce la même chose que la cour suprême ?
Item 013 (08-03-2012)
La DDASS n'existant plus, à qui doit se faire la Elle se fait a l'ARS, Agence régionale de santé, qui a remplace la DDASS. En
déclaration des maladies obligatoires ? pratique, marque "déclaration obligatoire" et ça devrait aller.
Item 014 (25-01-2012)
Que faire si refus de la part du patient de soins urgents Question très complexe et se référant à des jurisprudences parfois
pouvant entrainer sa mort ? S'il décède pouvons-nous contradictoires et toujours débattues. En résumé, le praticien peut passer
être poursuivis pour non assistance à personne en outre le refus de soins du patient s'il peut prouver qu'il a tout mis en œuvre
danger ? pour le faire changer d'avis, que le risque vital est avéré et que seuls les
soins indispensables seront prodigués.
La fin de vie est un cas très particulier.
Pour en savoir davantage sans trop entrer dans les détails :
www.splf.org/s/IMG/pdf/Ethique-2.pdf
Item 014 (25-01-2012)
Est-ce qu’on peut donner le dossier d’un patient décédé La mort ne délivre pas du secret médical.
à la famille qui en fait la demande, car il existe une S'ils n'ont pas de bénéfice direct (genre recherche d'une cause d'exclusion
présomption de consentement en l'absence de refus d'assurance vie…) normalement on n'a pas le droit.
explicite du patient décédé (de son vivant) ?
Item 014 (25-01-2012)
La carte de donneur est un bon argument en faveur de Sachant cela, le cas que tu exposes n'a à peu près aucune chance de se
ce témoignage, mais comment contredire la famille si produire. La famille, pourvu qu'elle soit bien informée, sait que son avis ne
celle-ci nous indique qu'il a changé d'avis entretemps ? sera pas pris en compte dans la décision, mais elle sait également qu'un
On ne peut alors que se référer à la famille et ne pas "faux témoignage" permettra de prendre la décision souhaitée. Si elle tenait
prendre en compte la carte. absolument à ce que le prélèvement ne soit pas effectué, il lui suffirait alors
de prétendre que le donneur était également opposé. Ce cas caricatural est
cependant improbable, car une opposition de la famille au prélèvement
révèle un lien affectif fort avec la personne décédée, et dans un tel
contexte la prise en compte des volontés de cette personne prime toujours
(pourvu que la discussion se tienne dans un contexte le moins traumatisant
possible, et avec tout le tact nécessaire pour ne pas susciter de rejet du
corps médical).
Item 014 (25-01-2012)
Qu’est-ce qu'un certificat de non admission ? A quoi A dégager la responsabilité de la police qui vous amène un patient aux
sert-t-il ? urgences et qui vous demande de certifier que son état ne nécessite pas
une admission à l'hôpital.
Item 014 (08-03-2012)
A propos des aides sociales : qui prend en charge la Les aides sont dans ce cas prises en charge par l hospitalisation à domicile.
prescription d'une infirmière à domicile, de kinésithérapie En dehors du contexte aigu, certaines aides sont remboursées par les
à domicile, d'une éventuelle femme de ménage ou aide mutuelles uniquement ou par la personne directement (qui doit dans ce cas
soignante... pour une personne âgée qui ne peut, avoir les moyens financiers pour supporter ces aides.)
pendant la durée de sa pathologie (par exemple fracture
poignet ou col du fémur), effectuer les tâches de la vie
quotidienne ? Est-ce la sécurité sociale ou est-ce qu'on
fait une demande d'APA pour un mois par exemple?
Item 014 (08-03-2012)
Peut-on cumuler CMU de base et CMU complémentaire ? Oui tout a fait, sous conditions de ressources. Le seuil pour bénéficier de la
CMUc est inférieur à celui de la CMU (pour info 634,25 €/mois pour une
personne seule, au 1er juillet 2010).
Item 014 (08-03-2012)
Qu'en est-il de la branche dépendance ? Va-t-elle voir le Pas pour l'ECN en ce moment.
jour ?
On a beaucoup parle en effet de la création d'une cinquième branche de la
Sécurité Sociale, mais ce n'est pas fait.

Item 014 (08-03-2012)

Quels sont les ordres de grandeur des dépenses de
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24 Les derniers chiffres disponibles actuellement sont ceux de 2010, et ont 3/6
15/03/12 Conf+ : questions-réponses ECN
Quels sont les ordres de grandeur des dépenses de Les derniers chiffres disponibles actuellement sont ceux de 2010, et ont
santé en 2012 ? augmentés par rapport à 2004. Toutefois l'ordre de grandeur reste le même :

- CMT : 178 milliards d’euros en 2010

- CSBM : 175 milliards d’euros en 2010

- CSMP : 3 milliards d’euros en 2010

- DCS : 234 milliards d’euros en 2010

Item 035 (25-01-2012)

Quelle est la différence entre une enquête de cohorte et La cohorte est simplement le suivi dans le temps d'un ensemble de sujets
une enquête exposé/non exposé ? présentant des caractéristiques prédéfinies, afin d'observer dans le temps
l'apparition d'un événement recherché (par exemple une maladie donnée).
Les enquêtes exposés/non-exposés sont simplement un cas particulier de
cohorte pour lequel on s'intéresse à un facteur particulier à l'inclusion des
sujets, en veillant à inclure un nombre suffisant de sujets présentant et ne
présentant pas ce facteur pour mettre en évidence une relation statistique
entre la présence de ce facteur et l'événement recherché.
De fait, toutes les enquêtes de cohortes sont plus ou moins des enquêtes
exposé/non-exposé pour différents facteurs.
Item 035 (25-01-2012)
Comment le médecin du travail peut-il informer son chef Oui, il est tenu au secret médical. Il peut cependant effectuer des
d’entreprise sur la santé d’un de ses employés ? Est-il recommandations d'ordre général ("j'ai vu que l'un de vos employés était
tenu au secret médical ? victime d'une exposition à tel agent, il faudrait donc prendre des mesures
adéquates pour que tous les employés soient protégés") ou, si l'exposition
ne concerne qu'un employé, lui conseiller d'aller lui-même voir son employeur
pour discuter d'un éventuel réaménagement du poste (avec si besoin un
certificat du médecin, mais qui devra impérativement passer entre les mains
de l'employé).
Item 037 (08-03-2012)
En médecine de ville, si je veux hospitaliser un enfant en Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question... Si l'enfant souffre de
urgence pour suspicion de maltraitance, quel motif dois- traumatismes physiques liés à la possible maltraitance (contusions,
je donner aux parents pour qu'ils acceptent fractures), vous pouvez l'hospitaliser pour cette raison. Si une
l'hospitalisation ? Ne faut-il pas éviter le terme de hospitalisation est nécessaire et est refusée par les parents, il reste la
maltraitance pour éviter une refus et ne pas mettre en solution de l'OPP, ou du signalement aux services sociaux (en fonction des
danger l'enfant une fois ramené chez lui ? cas).
Item 049 (08-03-2012)
Pourquoi faut-il introduire la notion d'environnement à Le handicap ou désavantage correspond à la difficulté à remplir ses rôles
partir du moment où l'on parle de "Handicap" ou sociaux... D'où la notion d'environnement, car en fonction de
"Désavantage" ? l'environnement dans lequel une personne vit ses rôles sociaux "attendus" ne
seront pas les mêmes. Par conséquent, une personne pourra être considérée
comme ayant un handicap dans une société et pas dans une autre...
Item 049 (08-03-2012)
Dans les bouquins, ITT c'est "incapacité totale de La dénomination complète serait "incapacité temporaire totale de travail",
travail", et parfois "incapacité temporaire de travail". avec un T en plus donc ! Après, vous aurez les points si vous mettez
Que doit-on réellement répondre ? "incapacité temporaire de travail" ou "incapacité totale de travail"...
Item 049 (08-03-2012)
La classification de Wood est-elle encore d'actualité ? Cette classification est toujours utilisée. Les deux termes
Peut-on encore parler d'incapacité ou ce terme a-t-il (incapacité/limitation d'activité) existent, mais vous pouvez toujours parler
été remplacé par les limitations d'activité ? d'incapacité.
Item 049 (08-03-2012)
Un trouble de la marche serait plutôt une incapacité ou Cela serait plutôt une incapacité, résultant d'une déficience (fracture de
une déficience ? jambe, pathologie neuro...) entraînant potentiellement un désavantage
(impossibilité d'aller faire ses courses, voir ses amis...)
Item 072 (25-01-2012)

Que faire si la personne avait une carte de donneur mais
que la famille refuse que le défunt soit prélevé ? Ou plus
simplement la famille peut elle s'opposer au prélèvement
même si elle considère que le défunt n'y était pas
opposé ?
Item 072
Concernant les ALD :
- Qu'en serait-il d'un patient atteint d'une maladie
grave, chronique, avec une prise en charge lourde, mais
non reconnue comme ALD ?
- Qu'en serait-il d'un patient cumulant de nombreux
petits problèmes de santé, aboutissant à un état
polypathologique lourd et dont la prise en charge serait
également lourde ? Existe-t-il une façon de faire
bénéficier des 100% à ce type de patients ?
Item 090
Est-ce qu’on parle de présomption d'imputabilité pour
une maladie professionnelle, ou juste pour les accidents
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24
D'un point de vue strictement réglementaire, la réponse est simple : on
recherche un témoignage de l'opinion du donneur potentiel de son vivant, et
plus précisément au moment de sa mort (s'il a changé d'avis au cours de sa
vie, seul le dernier nous importe). L'opposition de la famille n'entre alors
aucunement dans les délibérations.
(25-01-2012)
Les assurés reconnus, sur avis médical, atteints d'une maladie grave ne
figurant pas sur la liste des 30 maladies ou de plusieurs affections moins
graves, entraînant un état pathologique invalidant et nécessitant des soins
continus d'une durée prévisible supérieure à 6 mois, sont aussi pris en
charge à 100 %.
Il n'est pas envisageable de bénéficier de la prise en charge à 100% pour
des pathologies, même nombreuses, ne répondant pas à ces critères. Une
prise en charge spécifique du dossier par des travailleurs sociaux doit alors
être envisagée.
(25-01-2012)
La présomption (et non suspicion) d'imputabilité est valable en cas
d'accident du travail ET de maladie professionnelle, sous réserve que le
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une maladie professionnelle, ou juste pour les accidents d'accident du travail ET de maladie professionnelle, sous réserve que le
du travail ? Et est-ce que c’est au médecin et au travailleur présente les différents critères mentionnés dans le tableau de
patient de faire la preuve du lien causal ? maladie professionnelle en question (sinon, il devra constituer un dossier
pour mettre en évidence un lien causal entre exposition professionnelle et
maladie).
Référence :
http://inrs.optimedia.fr/cgi-bin/mppage.pl ?
state=10&doc=3&pn=0 :1 :2!113 :122&key=INF_MP10
Item 108 (25-01-2012)
Est-ce que vous pouvez expliquer ce qu'est exactement Le “ticket modérateur “ est le nom donné à la partie du coût des frais
le ticket modérateur ? d’hospitalisation ou de maladie qui, dans les rapports entre le malade et la
Caisse Primaire d’Assurance Maladie, reste à la charge de l’assuré.
Item 108 (25-01-2012)
Est-ce qu'un patient possédant une carte d'invalidité Un peu hors sujet pour les ECN...
peut bénéficier gratuitement de titres de transport ? La carte d'invalidité permet notamment de bénéficier d'avantages fiscaux, de
Est-ce qu'il y a d'autres avantages, à part le macaron, réductions dans les transports publics (RATP, SNCF, Air France notamment),
les aides au logement et l'AAH ? A qui doit-il le d'une "carte de priorité pour personnes handicapées", d'une "carte
demander si c'est le cas ? européenne de stationnement".
Item 108 (25-01-2012)
Est-ce qu'un patient qui a eu le droit à un capital ou Oui, ces 2 attributions sont indépendantes : la MDPH (ancienne Cotorep),
une rente dans le cadre d'un accident de travail peut Maison départementale des personnes handicapées, évalue le taux
aussi bénéficier d'une prise en charge financière de la d'incapacité et donne accès à l'Allocation Adulte Handicapé le cas échéant
part de la MDPH ? (taux d'incapacité au moins égal à 80 % ou taux d'incapacité compris entre
50 et 79 % et impossibilité de se procurer un emploi du fait du handicap).
Cette notion est indépendante de celle d'accident du travail.
La rente de l'Assurance Maladie est basée sur le taux d'IPP.
Item 108 (08-03-2012)
Le saturnisme est-il plus souvent présent chez l'enfant Oui il est plus fréquent chez l'enfant, qui va avoir tendance à jouer et
que chez l'adulte ? ingérer la peinture écaillée... plus qu'un adulte !
Item 108 (08-03-2012)
Comment l'employeur doit-il prévenir la CPAM d'un AT ? L'employeur prévient la CPAM via l'envoi des documents. Il peut aussi
Par simple téléphone, ou alors en envoyant la feuille téléphoner en parallèle. L'employé garde deux exemplaires de la feuille d'AT,
d'AT ? De plus, la victime doit-elle conserver les 3 et l'autre est pour la CPAM.
exemplaires de la feuille que lui remet l'employeur ?
Item 108 (08-03-2012)
Je voulais savoir le délai exact de déclaration de la La déclaration doit se faire par le salarié à la CPAM (contrairement à
maladie professionnelle à la CPAM car dans certains l'accident du travail), dans les deux ans qui suivent le certificat médical
livres et sur la feuille de déclaration de MP, il est noté initial. Le délai de 15 jours indiqué sur la feuille n'est pas exact légalement
que l'envoi à la CPAM doit se faire dans les 15 jours. (même si plus la personne déclare tôt, plus vite elle sera indemnisée...).

Item 109 (25-01-2012)

Qu’est-ce que le rapport de vraisemblance négatif
(RVN) ?
Item 109
Dans le cas d'une maladie professionnelle : si un patient Le fait qu'il soit à la retraite ou toujours actif n'a pas d'impact sur ce point.
à la retraite découvre par exemple qu'il est atteint d'un Il sera indemnisé quoi qu'il en soit, par le FIVA (Fonds d'Indemnisation des
mésothéliome, probablement dû à son exposition Victimes de l'Amiante, http://www.fiva.fr/)
professionnelle il y a 20 ans. Sachant qu'il est à la
retraite, percoit-il une indemnisation comme pour les
personnes actives ? Si oui, par qui ?
Item 109
Seul le médecin traitant peut rédiger le CMI de
déclaration en MP ou est-ce que le médecin du travail
peut-il le faire à la place du médecin traitant dans le cas
où le salarié travaille toujours dans l'entreprise ?
Item 145
Le médecin du travail est-il tenu au secret médical vis-
à-vis du médecin traitant, médecin conseil de la sécurité
sociale, médecin de l'inspection du travail ? Si non, faut-
il l'accord du patient obligatoirement ?
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24
Le RVN est le rapport entre FN et VN (FN/VN).
Il peut aussi être exprimé sous la forme (1-Se)/Sp.
C'est donc, parmi les sujets dont le test est négatif, le rapport entre les
malades (FN) et les sains (VN) ou le rapport entre la probabilité d'avoir un
test négatif quand on est malade et celle d'avoir un test négatif quand on
est sain.
C'est le nombre de chances que le test soit négatif chez un sujet ayant la
maladie par rapport à un sujet n'ayant pas la maladie.
Il permet de calculer la probabilité post-test de la maladie à partir du
résultat obtenu et de la probabilité de départ.
(08-03-2012)
(08-03-2012)
C'est le médecin traitant (ou le médecin hospitalier si accident grave) qui
rédige le CMI.
(25-01-2012)
Oui, il est tenu au secret médical SAUF auprès du médecin inspecteur du
travail, auquel le dossier médical peut être communiqué sur demande.
Concernant les autres médecins, toute communication est évidemment
possible voire souhaitable, mais toujours via l'employé. Il est à ce titre
indispensable de lui fournir les documents nécessaires à la prise en charge
par son médecin traitant, et les certificats utiles à la prise en charge par
l'assurance maladie. Il est légalement tenu de faciliter l'obtention des
avantages sociaux auxquels le patient a droit.
Pour ceux qui voudraient en savoir davantage sur secret médical et
médecine du travail :
http://www.uvmt.org/article.php ?sid=35
http://www.web.ordre.medecin.fr/rapport/dossiermedecinetravail.pdf
5/6
15/03/12 Conf+ : questions-réponses ECN
Item 256
Est-ce que les complications évolutives aiguës d'une
pathologie chronique qui surviennent au travail sont
considérées comme un accident du travail (AT)
(exemple du cirrhotique qui fait sa rupture de varices
œsophagiennes au travail, ce n'est quand même pas un
AT ?)
conf-plus.com/QuestionsECN/fiches_spe_det.php?id=24
http://www.web.ordre.medecin.fr/rapport/dossiermedecinetravail.pdf
(25-01-2012)
Oui.
En effet la définition légale de l'accident de travail (article 1 de la loi de
1946 et article L.411 du Code de la Sécurité Sociale) est la suivante : « est
considéré comme accident du travail quelle qu'en soit la cause, l'accident
survenu par le fait ou à l'occasion du travail à toute personne salariée ou
travaillant à quelque titre que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou
chefs d'entreprise ».
Ce qui est important dans cette définition c'est l'expression "par le fait ou à
l'occasion du travail". Donc oui pour l'exemple que tu donnes de la rupture
de varices œsophagiennes, car certes l'accident n'est pas dû au travail mais
il est survenu à l'occasion du travail.
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