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S'il existe un outil qui est passé dans le langage commun des entreprises, c'est
bien le Brainstorming ("remue-méninges", pour nous Français).
Ce terme (la version anglo-saxonne) est d'ailleurs utilisé à toutes les sauces dès lors qu'il est question de réflexion
collective : " Allez, faisons un brainstorming ! ".
Bien que qualifiée de créative, il n'en demeure pas moins que cette méthode répond à une démarche rigoureuse pour
produire les résultats escomptés.
L'application principale est la résolution de problème : trouver des pistes de solution. C'est une méthode créative qui
permet véritablement, à ce titre, d'innover en trouvant des réponses inimaginables.
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1- Préparation
Constitution du groupe : le premier rôle de l'animateur est de construire un groupe de travail efficace et pertinent.
Efficace de par un nombre maxi de participants, ouverts à la discussion, qui oscille entre 5 et 10 personnes ; et pertinent
par un choix de collaborateurs possédant des angles de vue contrastés. Que ce soit par des métiers, des expertises ou
encore des positions hiérarchiques différents. Attention pour ce dernier point : soyez attentifs à ce que les liens
hiérarchiques ne soient pas un frein à l'expression de certains. Cette diversité est importante pour obtenir une richesse
d'idées.
Choix de l'environnement et des outils : la salle et sa disposition doivent favoriser les échanges et créer une
atmosphère détendue. Vidéos projecteur, paperboard... Réflechissez bien aux outils à utiliser pour noter les idées.
L'animateur fixe, en accord avec le groupe, le périmètre de la recherche d'idées et le temps alloué pour cette phase.
Un point intéressant dans cette méthode est l'effet d'entrainement induit. Une nouvelle piste en attire une autre, et ainsi
de suite.
Même si l'objectif est de produire un maximum d'idées, l'animateur se doit de vérifier que tout est compris, quitte à
demander de reformuler une proposition peu claire.
Tout le talent de l'animateur réside dans sa capacité à encourager les participants introvertis à s'exprimer en cadrant les
plus bavards, sans les bloquer. Il doit créer un environnement détendu et stimulant.
Il a également pour rôle de noter les idées au fur et à mesure qu'elles sont émises.
La phase débute par le rappel (voire l'affichage) des règles à respecter : ne pas s'autocensurer, ne pas critiquer les
autres, maintenir un rythme soutenu, s'appuyer sur les idées déjà émises.
Au menu : regroupement par analogie pour créer des "métas" idées, suppression des quasi-doublons, élimination des
plus farfelues, etc.
La liste étant maintenant beaucoup plus "propre", il convient de définir des critères d'appréciation pour déterminer
quelles sont les idées les plus intéressantes à travailler.
Le ménage et la mise en cohérence une fois terminés, l'équipe peut réfléchir sereinement sur les idées qui apportent de
véritables solutions à la situation de départ.
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Couper le flux de la phase créative par un début de réflexion ou de classement. Les idées doivent pouvoir apparaître
sans contraintes.
Éliminer d'emblée les idées farfelues : ce sont celles à l'origine de vraies innovations
Travailler sur un problème trop large : les propositions vont fuser dans tous les sens et le temps imparti ne suffira pas
pour apporter des réponses claires à la question de départ.
Canevas d'entretien
Objet
Modalités
Pour préparer les questions que vous voulez poser, vous pouvez prendre appui
sur les questions de base QQOQCP.
Vos questions peuvent porter sur les faits constatés par la personne ; elles
peuvent porter sur les sentiments éprouvés par cette personne par rapport à
une situation ; elles peuvent concerner ses intentions d'action.
Précautions
• Dites ce que vous allez faire des informations recueillies et quel retour aura
l’interlocuteur
• Notez le plus possible ce qui est dit pour une bonne exploitation.
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• Évitez de réagir si vous êtes en désaccord avec ce qui est dit ; restez neutre.
Intérêts et limites
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Utiliser la méthode QQOQCP pour définir un
problème
Bien souvent, les équipes peinent à résoudre un problème du fait de la perception de chacun quant à ce dernier.
Perceptions qui s'accordent rarement du fait de leur subjectivité évidente, chacun ayant tendance à ne regarder et penser
que depuis son angle de vision et ses connaissances et/ou expériences.
La méthode QQOQCP permet de mener une analyse fine de la situation. Et ce d'une manière constructive, basée
sur un questionnement systématique de façon à tourner le problème dans tous les sens, le décomposer dans toutes
ses dimensions, décaler les regards et ouvrir le champ des possibles en matière de solution.
Présentation du QQOQCP
Définition
La méthode prendrait origine 20 siècles en arrière, sous l'Empire Romain en l'hexamètre dit de Quintilien. Sa version
anglaise est connue sous le nom des "5 W's" - Who dit What ? Where, When and Why ?. Son nom français "QQOQCP" vient
de l'acronyme qui la définit :
Le questionnement peut se voir attribuer un axe supplémentaire important : le "Combien ?" (coûts, quantité...). La
méthode prend alors l'acronyme QQOQC C P. Par ailleurs, le dernier P - Pourquoi peut s'étendre à Pour Quoi : dans quel
objectif ?
La démarche consiste à récolter et analyser toutes les informations pertinentes disponibles en posant un maximum de
questions de tous ordres quant à une problématique, une situation, un sujet défini préalablement. L'idée est de réfléchir
de manière constructive afin de faire ressortir les causes principales du problème, les raisons d'être d'un projet
spécifique, définir les grandes lignes d'un plan d'action, etc.
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Objectif de la démarche
Cet outil permet d'explorer un thème sous toutes ses coutures et trouver des solutions adaptées. Il permet en outre de
trier un ensemble d'informations pertinentes et les classer selon suivant cette logique : du "quoi" (description de la
situation en question) au "Pourquoi".
Parmi ses limites, on peut noter le caractère "perturbant" ou contre-productif que peuvent revêtir certaines questions si
elles sont mal formulées.
Résolution de problèmes
Prospection
Qui ?
Il s'agit de déterminer qui sont les différents protagonistes impliqués. Cette question peut "viser" les personnes, les
postes, les services, les compétences, le type d'acteurs impliqués (collaborateurs, clients, fournisseurs, prestataires divers,
etc.). Ainsi, les questions à poser sont, entre autres, les suivantes :
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Qui a relevé le problème ? Qui a initié le questionnement ?
Qui contacter ?
Il peut être judicieux de nuancer ses propos en formulant ces questions de manière moins intrusive et plus diplomatique :
Quelle est la personne qui a relevé le problème ? Quelle est sa fonction ? Quels sont les services, équipes concernés ? etc.
Quoi ?
Cette question sert à définir de manière claire et précise la problématique en question , se focaliser sur le projet à
implémenter, etc. L'idée est de déterminer la nature du problème ainsi que ses conséquences, mieux définir les
différentes facettes d'un projet, etc. Ainsi, le questionnement pourra être :
Qu'est-ce qui a fonctionné ? À l'inverse, qu'est-ce qui n'a pas répondu aux attentes initiales ?
Où ?
Il s'agit à travers cette question de décrire les lieux et situer précisément les choses dans l'espace. Les interrogations
se porteront sur :
Où se situe le problème ? Dans quel pays, bâtiment, service, équipe, etc. ? Sur quel produit ? Quelle machine ?
Quel poste ? etc.
Quand ?
Vient ensuite la question de la temporalité. L'objectif étant de déterminer les circonstances temporelles - fréquence,
durée, prévisibilité, etc. - du problème. Le questionnement s'articule alors autour d'interrogations telles :
Comment ?
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Il s'agit de définir la façon dont le problème survient, mais aussi comment les acteurs agissent et avec quels
moyens (ce point peut être détaché et faire l'objet d'un questionnement spécifique) :
Quelles procédures sont mises en place, suivies ? Quelles sont les consignes ?
Combien ?
Souvent incluse dans le point précédent, cette question vise à quantifier les moyens - humains, financiers, techniques,
temporels, etc. - mis en place et/ou nécessaires face à ladite situation. Se posent alors des questions de type :
Pourquoi ?
La dernière facette du questionnement s'intéresse aux causes, aux racines, mais également à l'objectif visé. Pour chacune
des questions précédentes et pour que la critique soit constructive, il peut être opportun d' analyser les raisons et
utilités, buts quant aux différents éléments identifiés .
Ainsi, pour chaque Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, il est judicieux de se demander pourquoi et dans quel
objectif (Pour Quoi ?) afin d'analyser le problème en profondeur et le résoudre efficacement.
Activité
Faurecia est un groupe français d'ingénierie et un des plus grands équipementiers automobiles mondiaux. FAURECIA a
été créé en 1997 à la suite de la fusion des sociétés Bertrand Faure et ECIA. La première était spécialisée dans les
garnitures à ressort des sièges d’automobile et la seconde, une filiale de Peugeot, fabriquait des sièges, des blocs avant et
des aménagements intérieurs des véhicules. Elle s’était également imposée comme un chef de file européen des
systèmes d’échappement.
Le groupe Faurecia, dirigé par M. DELABRIERE Yann. Il apporte des solutions innovantes aux défis de l’automobile. Il
accompagne les constructeurs dans le développement de voitures plus propres, plus légères, plus confortables et
personnalisables. Partenaire de référence des grands constructeurs mondiaux et 6ème équipementier automobile
mondial, Faurecia conçoit et développe des solutions d’allégement dans ses quatre activités [1]:
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Figure 1: Les 4 activités du groupe FAURECIA [1]
Elles produisent des pièces de carrosserie et des pièces de structure pour des constructeurs automobiles généralistes
(Renault et PSA Peugeot Citroën) et « premium » (Aston Martin et McLaren Automotive).
Le site de Theillay comprend de multiples services, allant de la Logistique à la Technique, en passant par la Qualité ou le
Commercial et bien sur la Production. Il n’y a pas de hiérarchie entre les services, mise à part la direction au-dessus de
tous, mais il existe cependant des interactions entre chaque service.
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Les indicateurs sur incidents clients McLaren ouverts sont toujours en rouge ;
- Quantité des retours non conformes est beaucoup plus que les objectifs ;
- Le niveau de la satisfaction client est très bas.
Sachant que :
T.A.F :
Donnée d’entée :
QUOI ?
Où observe-t-on le problème ?
QUAND ?
Pourquoi le résoudre ?
Donnée de sortie :
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Mettre en pratique le diagramme des affinités
Comment faire pour organiser un grand nombre d'informations, d'idées, afin d'en
faire ressortir des axes forts et les structurer par thème ? Le diagramme des
affinités (ou diagramme KJ) apporte une réponse à cette question grâce à une
méthode construite.
Il est également appelé diagramme KJ, des initiales de son créateur. Un nom également utilisé pour nommer ce
diagramme.
Ce dernier a utilisé cette méthode dans le cadre de ses propres travaux afin de structurer des données verbales.
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- analyser les résultats d'une enquête qualitative
- rassembler et structurer des informations dans le cadre d'un diagnostic (stratégique, marketing, financier...).
La méthode
1. Mener un brainstorming
Listez tous les points caractérisant le sujet : problème à résoudre ou opportunité à saisir. Chaque participant
note sa contribution sur une fiche (Post-it, etc.) et va le coller sur un grand tableau (ou sur un mur).
Ces points sont des observations, des faits - surtout pas des opinions - des analyses ou des
solutions. Conformément à la méthode du brainstorming, il convient de censurer tout esprit critique.
Une fois que tout le monde s'est exprimé, la seconde phase consiste, en silence, à regrouper les fiches par
proximité (on parle aussi de construction de "clusters").
Certains sujets sont proches, l'association est évidente, naturelle. L'intuition joue ici un rôle central. Les
fiches sont reliées par affinité même si le lien précis ne saute pas aux yeux.
Les groupes (ou catégories) sont constitués de 3 fiches environ. Cependant, il peut rester des notes
orphelines qui ne peuvent pas être classée et que vous mettrez de coté.
Lorsqu'une fiche peut être classée dans 2 groupes différents, l'observation peut être trop générale et mérite
d'être creusée pour donner naissance à 2 nouvelles fiches.
Cette phase de regroupement donne souvent lieu à quelques nouvelles informations non relevées jusqu'à
présent. Créez les fiches correspondantes et ajoutez-les aux groupes déjà constitués.
Idée : pour s'assurer de la bonne intelligibilité des fiches, elles peuvent être tour à tour lues à voix haute
lorsqu'elles sont déplacées pour la première fois.
Vous avez face à vous un ensemble de fiches classées par affinité. Il s'agit maintenant de nommer chaque
groupe à l'aide d'une phrase représentant le sens de l'ensemble des fiches qui le composent. Si vous vous êtes
servis de Post-it, utilisez une couleur différente des précédentes.
Il convient de voir ensuite si les titres peuvent être combinés avec des fiches isolées. Dans l'affirmative, de
toute évidence, ces fiches étaient du même niveau d'abstraction que les titres constitués. Ce qui explique
pourquoi il n'a pas été possible de les classer.
Cette grappe constitue un 3ème niveau. Si nécessaire d'autres groupes peuvent être combinés en eux. En
tout état cause, il ne doit rester que 5 à 9 thèmes principaux pour que l'analyse à suivre soit opérationnelle.
Repositionner les groupes constitués (avec tous les niveaux) d'une manière claire sur un large support (paper
board, tableau ...)
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Interpréter le diagramme
Analyser collectivement le résultat obtenu. C'est le temps de la discussion, de l'argumentation sur une base
d'informations structurées, validée par le collectif. Selon la problématique de départ, l'équipe de travail peut
voter pour hiérarchiser les groupes en donnant des notes individuelles. Il est ainsi possible de retenir des
options, voire prendre des décisions.
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Mettre en œuvre la méthode des 20-80 (ou loi de
Pareto)
Comment distinguer en un coup d'œil l'important du secondaire ? Comment
repérer là où vous devez concentrer vos efforts ? La loi de Pareto vous apporte
une aide précieuse pour évaluer très rapidement quels sont les points prioritaires.
A partir d’un exemple de diagramme 20/80, voyons comment utiliser cet outil avec
les principales étapes à suivre
En effet, par projection, ce principe se vérifie dans de nombreux domaines. La majorité des résultats ou des impacts,
sont dûs à une minorité des causes. 20% des bugs sont responsables de 80% des plantages de logiciels, 20% des articles
en stock représentent 80% du coût de stockage, etc. Avez-vous étudié la structure de vos ventes ? Généralement 20% des
clients font 80% du chiffre d'affaires. D'où la seconde appellation : la loi des 20/80 (ou 80/20).
La répartition 80/20 reste théorique même si dans de nombreux cas, la distribution s'en rapproche. Elle offre néanmoins
un point de repère intéressant pour étudier un sujet et prendre des décisions.
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Les domaines d'application
Cet outil est en quelque sorte universel. Vous pouvez, comme vu plus haut, analyser la structure de vos ventes, évaluer
quels sont les risques les plus importants, cerner les problèmes à forts impacts, identifier les actions les plus
profitables ...
Le diagramme est également un excellent outil de communication. En effet il apporte beaucoup de poids à une
argumentation en démontrant que 80% des effets proviennent d'une minorité de causes, 20%. En phase de conduite du
changement , ce levier se révèle fort intéressant pour faire prendre conscience d'une situation.
Bref un manager se doit de maîtriser cet outil qu'il pourra utiliser en diverses circonstances.
Pour notre exemple nous étudions les causes de retards de livraison pour identifier celles qui ont le plus
d'impact. L'objectif est de pouvoir agir sur 80% des retards. Et donc identifier les leviers les plus efficaces pour
renverser significativement la tendance.
Conseil : pour éviter une interprétation complexe, il vaut mieux limiter le nombre de lignes à une dizaine.
Dans le cas où le nombre de lignes est très important, constituez des classes (de x à y) pour conserver une
lisibilité optimale.
Dans une seconde colonne, renseignez pour chaque ligne le nombre d'observations (nombre d'apparitions de
chaque problème, chiffre d'affaires par client...).
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Classez les items
Triez la colonne des données de votre tableau Excel dans l'ordre décroissant :
Ajoutez le cumul
Ajoutez le pourcentage
Enfin, dans une dernière colonne insérez le pourcentage du nombre d'événements cumulé :
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Construction du diagramme
Une fois votre tableau terminé, construisez votre diagramme en utilisant les fonctions d'Excel pour insérer un graphique
Les domaines à plus forts impacts se situent dans la partie gauche du graphique.
Nous pouvons observer que les causes "Retard transporteur" et "Colis perdu" représentent quasiment 80% des cas de
retard de livraison. Ces causes méritent une analyse approfondie pour définir des actions correctrices.
Activité :
Un examen des données rassemblées par le service de qualité dans un atelier de fabrication des chemises au cours d'une
période de 50 jours, fait ressortir un taux de réparation des retouches très élevé.
Ayant pris note de la situation, l'entreprise décide d'entreprendre une action corrective systématique qui consiste à
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T.A.F :
Quels sont les types de retouches auxquels le service qualité doit porter son attention ?
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Comment construire un arbre des causes ?
Qu'est-ce qu'un arbre des causes ?
Il s'agit d'une démarche mise au point par l'Institut National de recherche et de sécurité (INRS) dans les années 70 dont la finalité est de
mettre en lumière toutes les causes à l'origine d'un accident du travail.
Il offre un cadre objectif pour aider les parties concernées à prendre du recul et construire un diagnostic de la situation.
Il facilite l'analyse des causes et permet de prendre les mesures de prévention efficaces pour éviter que l'événement fâcheux, voire
dramatique, ne se produise de nouveau.
Enfin, le travail réalisé sur les causes permet de mettre en relief des facteurs accidentogènes pouvant provoquer d'autres événements au-
delà du cas étudié. Par exemple : un manque de formation récurrent sur les points de sécurités élémentaires dans un atelier.
Cet outil peut être utilisé pour d'autres finalité, notamment en résolution de problèmes
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1. Constituer le groupe de travail
L'objectif est de bâtir un groupe composé de personnes en lien avec l'accident, d'autres possédant des compétences utiles pour l'analyse
des faits et enfin un décisionnaire pour prendre les mesures qui s'imposent. Important : il convient de lancer l'analyse au plus vite
après l'accident.
o - les retours des personnes impliquées directement ou non : supérieur hiérarchique, collègues, témoins, service connexes...
Le cas échéant, interrogez des profils différents, car selon leur sensibilité, certains verront le côté technique, d'autres le coté
humain, etc.
Dans les 2 cas, il convient de s'en tenir aux faits concrets et objectifs et non aux opinions, jugements ou autre évaluations relevant
d'appréciations ou interprétations personnelles.
o I : individu - la personne victime : ses compétences, son profil, son état psychologique - etc. - QUI ?
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o MI - le milieu - le poste de travail, le lieu, etc. Où ?
Une variante existe en divisant le TA en T-Tâche et A- Activité : le premier étant l'objectif et le second la manière dont la tâche est exécutée.
3 - Les 5 pourquoi : pour analyser les causes et découvrir de nouvelles pistes à creuser.
En complément, 2 autres outils transversaux peuvent être utilisés avec ces méthodes :
Ne cherchez toutefois pas à ordonner dès à présent les éléments en votre possession. L'objectif de cette phase est de collecter un
maximum d'informations pour ne rien oublier. Voir le principe MECE (Mutually Exclusive, Collectively Exhaustive).
Utilisez un vocabulaire simple et concis pour décrire le fait. Tout le monde doit comprendre aisément, quel que soit son métier ou
spécialité.
A noter : il est indispensable de recueillir ces données factuelles le plus rapidement possible après la survenue de l'accident.
Une fois tous les faits en main, il est temps de passer à la construction du schéma graphique. La méthode repose sur un questionnement
itératif pour remonter de la conséquence (l'accident) aux causes.
Pour ce faire, notez à droite le fait ultime , puis posez-vous ces questions et notez les réponses en partant sur la gauche. Ce sont les faits
antécédents.
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o Qu'a-t-il fallu pour que cela se produise ?
...
1 - 1- 2 : Qu'il n'y ait pas de panneau d'avertissement de danger aux abords de la zone de déchargement
etc.
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Les types de liens
Arrêtons-nous sur la nature des liens qui connectent 2 ou plusieurs faits :
- conjonction : lorsqu’un fait se produit par la réunion de plusieurs autres faits antécédents
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spéciale "résolution des problèmes". Mais pas
seulement ! Nous verrons plus tard pourquoi.
Rappelant le squelette d'un poisson, cet outil visuel a pour finalité de lister les
causes qui ont une influence sur un effet (une situation), de les classer, de les
hiérarchiser.
Très utilisé par les qualiticiens, le diagramme d'Ishikawa est en fait applicable
à l'ensemble des métiers de l'entreprise.
La méthode
Pour avancer avec efficacité, créez un groupe de travail pour réfléchir sur la
situation.
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1. Qualifiez l'effet
Il s'agit couramment du problème que vous cherchez à résoudre.
Ce peut être une baisse de marge, une démotivation chez vos collaborateurs,
de fréquentes ruptures de stock, un besoin en fonds de roulement en constante
évolution...
Dans notre exemple, la baisse peut être expliquée par : une politique tarifaire
plus agressive, une structure de vente de produits différente, une forte action
de la concurrence, une force de vente "faisant de la remise"...
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Matériels : Les moyens de production, les équipements...
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Pour chaque branche,
recherchez les causes
racines si ces dernières
n'ont pas été découvertes.
Rappelez-vous la méthode
des "5 pourquoi ?" (Voir
schéma ci-contre, illustrant 3
"pourquoi ?" successifs.
Activité :
Un laboratoire cherche à comprendre les causes de retard de résultat. Après
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- Délais de dépôt de commandes ;
- Pas assez de glace;
- Pas de centrifugeuse (Voir figure 1)
- Mauvaise identification;
- Retard de message;
- Sac en plastique non conforme à la norme ;
- Ne peut se procurer un spécimen ;
- L'échantillon n'est pas suffisant;
- Analyseur hors calibration;
- Analyseur de manqué;
- Chambre trop froide;
- Visite de courtoisie;
- Les patients ne sont pas dans la chambre.
T.A.F :
Figure 1: Centrifugeuse de
laboratoire
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La feuille de relevés
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Décider avec le vote pondéré par
capital de points
Durant un atelier de travail, comment départager
plusieurs options, solutions, points à traiter en priorité
? La méthode de vote pondéré par capital de points
apporte une réponse simple à cette question.
Découvrez comment mettre en œuvre cet outil pour
décider en groupe.
La mécanique de l'outil
Le principe est simplissime : chaque participant à la décision possède un capital
de points à distribuer. Ce dernier est à définir selon le nombre d'items à classer.
Il se compose généralement de 15 points pour une vingtaine d'options.
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Si l'animateur (ou le groupe) décide que les participants retiennent seulement 3
options chacun (pour une dizaine de propositions à départager), le capital de
point à répartir peut alors être de 6 : 3 pour le premier, 2 pour le second et 1
pour le dernier.
Les scores sont ensuite additionnés. Un classement des options établi sur la
base du nombre de points recueillis par chacune est ensuite réalisé. Au final, la
décision est laissée au groupe pour valider le résultat.
Applications
Le vote pondéré par capital de points s'utilise après un brainstorming, à la fin
d'un atelier de travail, d'une réunion de décision... pour :
Bénéfices et limites
Cette méthode est simple, facile et rapide à mettre en œuvre. Elle permet
l'obtention d'un consensus, chaque membre du groupe participant au vote.
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1. Le groupe définit le nombre d'items à sélectionner et fixe le nombre de points à
distribuer pour chaque participant.
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Construire et utiliser une matrice
de décision
Comment faire des choix pertinents entre différentes
options ? Nous allons vous présenter un outil simple,
mais efficace pour hiérarchiser et choisir vers quelle
solution se tourner. Il s'agit de la matrice de décision.
Vous devez sélectionner un fournisseur, mais vous avez du mal à départager les
candidats. Cette situation est classique lorsque de nombreux paramètres
entrent en ligne de compte dans la décision finale. Allez-vous opter pour le
moins cher ? Celui qui est capable de s'engager sur le respect des délais de
livraison ? La société la plus solide financièrement ?... Pas facile d'appréhender
tous ces critères de choix. C'est là qu'intervient la matrice de décision.
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Elle facilite la sélection en rationalisant et synthétisant le poids de chaque
facteur pour évaluer les alternatives possibles.
Dans le cadre d'une résolution de problème, cet outil entre en action une fois
l'état de la situation réalisé, l'analyse menée et l'éventail des solutions pour
répondre à la problématique, identifié.
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Lister les différents choix possibles
Construire la matrice
Choisir la gagnante
Une fois arrivé au choix final il n'est pas rare de constater l'oubli d'un critère ou
bien une pondération pas optimale. Dans ce cas, il faut reprendre le processus
du début. L'important est de se poser les bonnes questions et cet outil apporte
en la matière une aide très intéressante pour faire émerger et structurer ce que
nous avons dans notre tête.
En conclusion
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Un outil pratique à utiliser en collectif lors d'une réunion par exemple ou bien
pour vos propres décisions, même pour prioriser les tâches à mener. Il facilite
la prise de décisions complexes lorsque de nombreux éléments clés entrent en
ligne de compte.
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complexité de la situation requiert une analyse
approfondie des options pour faire le bon choix.
Cet outil offre la possibilité de visualiser graphiquement les différentes solutions
possibles :
Très utilisé par le datamining, cet outil peut l'être également d'une façon plus
intuitive, par un groupe de décideurs ou bien individuellement.
Puis, pour chaque option possible, tracez un trait avec le nom à côté.
Les principes de base : si une branche est choisie, les autres ne le sont pas. De
même qu'à chaque intersection, toutes les options qui s'offrent à vous doivent
être représentées.
Cet outil permet également d'obtenir des résultats prévisionnels chiffrés selon
les options retenues. Une aide précieuse pour alimenter la prise de décision.
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se développer à l'international, soit par une présence directe, soit en nouant un
partenariat local.
Un autre intérêt est de faciliter le chiffrage des options. Ainsi, le choix portera
a priori sur celle qui génère le bénéfice le plus haut.
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Quelques explications :
Définition des chiffres :
Les avantages
- Facilité de mise en œuvre : un graphe simple à réaliser même si la partie
chiffrage nécessite une analyse précise.
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- Facilité de prise de décision : modélisation des options possibles, visualisation
les différents scénarios.
Les limites
- Le chiffrage reposant sur des estimations, la précision des chiffres joue un
rôle primordial dans la pertinence du modèle.
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Etapes et modèle de plan
d'action
Les principales étapes
Pour bâtir un plan, la mise en pratique de la méthode QQOCQP est tout à
fait appropriée.
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Pourquoi ?
Rappeler le contexte. Le pourquoi et la raison d'être du plan d'action. Très
important pour donner du sens à ce qui va être fait.
Définir les buts. Que veut-on obtenir en mettant en place ces actions ? On entre
dans le concret en formulant les finalités. Elles doivent, bien-sûr, être reliées au
contexte.
Quoi ?
Lister les actions. Décrire sommairement leur contenu. L'idée n'est pas d'entrer
dans le détail, mais simplement comprendre de quoi il s'agit. Eventuellement les
prioriser. Normalement ce travail est fait en amont. Celles qui sont présentes ont
déjà été sélectionnées. Néanmoins, il est tout à fait pertinent de faire apparaître
en premier celles qui ont le plus d'impact sur l'objectif global.
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Qui ?
Définir qui est responsable. Autrement dit : qui pilote ? Qui rend des comptes ?
Préciser également les autres acteurs qui peuvent intervenir. C'est très utile pour
savoir qui informer de l'avancée des actions.
Comment ?
Quelles sont les ressources à disposition : budget, équipe...
Quand ?
Définir les dates de début et de fin . Pour une gestion avancée, comme c'est le
cas en management de projet, on peut définir des jalons avec des livrables. Des
outils comme le diagramme de Gantt sont très intéressants pour cette phase.
Où ?
Préciser les lieux lorsque cela est nécessaire.
Combien ?
Fixer les critères de réussite. Ils permettent de valider le succès ou non d'une
action et de prendre une nouvelle décision en conséquence : continuer, prévoir
une nouvelle action...
Contexte : ......................................................
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Ordonnancement par la méthode PERT
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donner une vue réelle de la livraison du projet,
anticiper l'affectation des ressources humaines et financières, des
moyens techniques,
identifier les tâches à traiter plus rapidement si l'on souhaite livrer le
projet plus tôt,
repérer les tâches à traiter simultanément (travail en parallèle) et les
tâches antérieures,
identifier les tâches critiques et le non-critique pour tenir les délais -
permet par exemple de redéployer des ressources si nécessaire,
Commencez par lister les tâches - Soyez exhaustif en restant sur un niveau de
détail gérable.
Estimez leur durée et leur(s) antécédent(s) : pour chaque tâche, évaluer le
temps nécessaire pour leur traitement.
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Exemple de tableau d'antériorités
A 2 -
B 8 -
C 5 A
D 2 B
E 6 B
F 5 E
G 3 A, D
A B C D E F G
B
ur réaliser la tâche
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C X
D X
E X
F X
G X X
A B C D E F G n1
A 0
B 0
Pour réaliser la tâche
C X 1
D X 1
E X 1
F X 1
G X X 2
Ici, les tâches A et B n'ont pas d'antécédents, elles pourront donc démarrer au
niveau d'antériorité n1.
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Il faut avoir terminé la ou les tâche(s)
A B C D E F G n n
1 2
A 0 0
B 0 0
Pour réaliser la tâche
C X 1 0
D X 1 0
E X 1 0
F X 1 1
G X X 2 1
50
Il faut avoir terminé la ou les tâche(s)
A B C D E F G n n n
1 2 3
A 0 0
B 0 0
Pour réaliser la tâche
C X 1 0
D X 1 0
E X 1 0
F X 1 1 0
G X X 2 1 0
Les tâches Fet G démarrent au niveau n 3, c’est le niveau final pour cet exemple.
2. Construisez le réseau en reliant les tâches entre elles, via des étapes
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La tâche en pointillés est qualifiée de fictive. Nous verrons plus bas comment la
traiter.
3. Indiquez les dates au plus tôt
Prenez la première étape (ici "1"), ajoutez la date au plus tôt de l'étape
précédente à la durée de la tâche qui la concerne : 0 + 2 (tâche A) = 2
Faites de même pour l'ensemble des tâches. Par exemple pour l'étape 4 : 8 + 6
(tâche E) = 14.
Lorsque plusieurs tâches convergent vers une même étape (ici l'étape de Fin),
retenez comme date au plus tôt, le nombre de jours le plus grand des
différentes possibilités.
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Dans notre exemple :
o - Le chemin passant par la tâche C donne une date au plus tôt de 7 jours
o - par l'étape G, 13 jours
o - par F, 19 jours
On retient donc 19 jours, car le projet se finira au plus tôt 19 jours après son
début.
Le cas de la tâche fictive
Concernant la G, elle possède 2 antérieurs D et A. Comme une tâche ne peut
être représentée que par une seule flèche, il est nécessaire de créer une tâche
fictive. Comme la D possède la date au plus tôt la plus élevée, on crée à son
extrémité de façon conventionnelle l'étape 3 - puis on crée une tâche fictive A'
avec une durée de 0 reliant les étapes 1 et 3.
4. Renseignez les dates au plus tard
Parcourez le chemin inverse pour calculer les dates au plus tard. Partez de la
dernière étape et indiquez la date au plus tard égale à la date au plus tôt, ici 19
jours. Puis remontez le graphe en retranchant cette fois à la date au plus tard
de l'étape en question, la durée de la tâche qui la précède pour trouver la date
au plus tard de l'étape positionnée en amont.
Exemple pour l'étape 1 : 19 jours (nœud final) - 5 jours (tâche C) = 14 jours
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Lorsque 2 tâches ont pour origine la même étape, calculez les dates dans les 2
cas et retenez la date la plus petite. Procédez de la même manière avec les
tâches fictives.
Exemple pour l'étape 2 : en passant par la tâche D, la date au plus tard est de
14, alors que via l'étape E, nous avons 8. Nous retenons donc 8.
5. Calculez les marges des tâches
Ces marges sont des degrés de liberté qui permettent d'absorber des retards.
Elles assurent la flexibilité du projet.
Définition de la marge totale
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Tâche Marge libre Marge totale
A 0 12
C 12 12
B 0 0
D 0 6
G 6 6
E 0 0
F 0 0
Il s'agit du chemin passant par les tâches dont la marge totale est nulle. Ce
tracé indique le délai incompressible pour réaliser le projet.
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Créez facilement un diagramme
de Gantt
Les chefs de projet sont habitués à l'utilisation d'un
diagramme de Gantt pour organiser et planifier les
tâches à mener. Cet outil n'est pas compliqué à utiliser
et demeure bien utile, y compris pour de petites
actions.
Si vous n'êtes pas familiers avec cette approche, vous trouverez dans ce guide les
points essentiels à son utilisation ainsi qu'en toute fin de dossier, un exemple
concret de diagramme de Gantt.
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Pour quelle utilité ? C'est très simple. Comme nous l'avons vu en introduction, il
facilite l'organisation, la planification et le suivi des tâches.
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semaine... suivant le projet et conservez la même référence pour
l'ensemble du tableau.
4 types de dépendance
Fin à début (FD) : une tâche ne peut débuter que lorsque la précédente
sera terminée. Il s'agit du mode d'enchainement standard.
Début à fin (DF) : une tâche ne peut pas se terminer tant que la
précédente n'a pas démarré.
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Les barres en rouge représentent le chemin critique. Il s'agit des étapes clés pour
lesquelles un dérapage a pour conséquence de retarder le projet.
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