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BLOC 4:

Pérennisation et développement de
l’activité de transport et de prestations
logistiques
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Chapitres:
I. Identifier Comprendre la démarche projet
II. Du diagnostic à la définition des objectifs
III. Identifier et sélectionner les solutions
IV. Proposer une solution d’optimisation organisationnelle
V. Proposer une amélioration commerciale
VI. Développer le potentiel humain
VII. Développer la responsabilité sociétale de l’entreprise
VIII. Planifier les actions du projet
IX. Prévoir le financement du projet
2 X. Communiquer et mobiliser l’équipe sur le projet
XI. Évaluer les effets d’un projet

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Chapitres 3 :

Identifier et sélectionner les solutions

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Fiche 1

Les méthodes d’analyse

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I. La méthode QQOQCP

la méthode QQOQCP

Chaque entreprise est confrontée au quotidien à des problématiques nombreuses et variées. Certaines
peuvent être claires et la solution à déployer évidente ; mais d’autres sont bien plus complexes et
requièrent une plus grande clairvoyance sur le fond du problème.

Pour celles-ci, il est important de se poser les bonnes questions, de collecter les bonnes informations
et ainsi les explorer sous tous les angles.

La méthode QQOQCP peut alors vous aider.

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I. La méthode QQOQCP
QQOQCP (quoi, qui, où, quand, comment, pourquoi) : démarche consistant à récolter et analyser
toutes les informations pertinentes disponibles en posant un maximum de questions de tous ordres
quant à une problématique, une situation, un sujet défini préalablement.

Cette méthode permet d’analyser un problème sous toutes ses dimensions et de trier un ensemble
d’informations pertinentes en les classant selon une logique allant du « quoi » (description de la
situation en question) au « pourquoi ».

« QQOQCP » est l’acronyme qui résume les 6 questions suivantes : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ?
Comment ? Pourquoi ? Cette méthode consiste à poser un questionnement systématique pour
collecter toutes les données nécessaires afin de dresser un état des lieux de l’existant dans le but
d’identifier la vraie nature du problème et d’en décrire précisément le contexte.

6 Dans une démarche d’analyse critique et constructive, il est essentiel de compiler des informations
exhaustives de qualité. D’où l’utilisation de questions ouvertes qui imposent des réponses étayées et
aident ainsi à cerner, clarifier et cadrer la problématique.

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I. La méthode QQOQCP

Une meilleure connaissance de toutes les dimensions d’un problème permettra ensuite de proposer
les actions pertinentes à déployer ou les bonnes corrections à apporter.

A savoir : il existe une variante de la méthode QQOQCP incluant une question supplémentaire :
« Combien ? » ; devenant de fait la méthode QQOQCCP.
Nous allons évoquer cette question « Combien ? » dans notre liste d’applications ci-dessous mais
garderons le sigle QQOQCP pour le reste de l’article.

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I. La méthode QQOQCP
QQOQCP (quoi, qui, où, quand, comment, pourquoi) : démarche consistant à récolter et analyser
toutes les informations pertinentes disponibles en posant un maximum de questions de tous ordres
quant à une problématique, une situation, un sujet défini préalablement.

Cette méthode permet d’analyser un problème sous toutes ses dimensions et de trier un ensemble
d’informations pertinentes en les classant selon une logique allant du « quoi » (description de la
situation en question) au « pourquoi ».

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I. La méthode QQOQCP
A quoi sert la méthode QQOQCP ?

La méthode QQOQCP possède de nombreuses applications aussi différentes les unes que les
autres. Elle s’adapte parfaitement, par sa simplicité et sa polyvalence, à des structures,
configurations et problématiques variées, ce qui lui permet d’être utilisée à tous les niveaux de
l’entreprise :

 Au niveau stratégique pour construire ou améliorer une stratégie de conquête de marchés

par exemple ;

 Au niveau du management pour améliorer l’organisation et les processus lors de

brainstormings ;

9  Au niveau de la qualité en tant qu’outil d’aide à la résolution de problème ;

 Au niveau de l’innovation pour booster l’émergence de solutions et d’idées au service du

progrès ;

 Au niveau de la gestion de projets d’une manière générale. 14/04/2024

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I. La méthode QQOQCP
Les avantages de la méthode QQOQCP

La force de la méthode QQOQCP réside dans ses 4 caractéristiques :

 Simple : nul besoin de formation ni de personnes qualifiées dans la méthode pour mener à
bien ces questionnements.

 Systématique : c’est la clé du succès de poser systématiquement toutes les questions à

chaque fois.

 Polyvalente : elle peut être utilisée aussi bien pour élaborer un nouveau processus que
mettre en place une action corrective.

10  Exhaustive : la méthode permet d’obtenir une vision à 360° de la problématique et de

percevoir les pistes de résolution…

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I. La méthode QQOQCP
Mise en œuvre et les applications de la méthode QQOQCP

La méthode QQOQCP se décompose en 3 grandes étapes :

1.Décrire la situation initiale,

2.Relever les éléments clés et les hiérarchiser,
3.Proposer des actions pertinentes et surtout adéquates.

Les questions QQOQCP sont utilisées pour l’état des lieux (phase 1). C’est à partir de ces réponses et de la
vue d’ensemble obtenue qu’il est possible de détecter les éléments essentiels (phase 2) et de proposer des
solutions (phase 3).
Pour simplifier, voici une liste d’exemples de questions et d’explications.

11 Quoi ?
 Explication : Description de la tâche, de l’activité, de la problématique, de l’objet du projet.

 Cibles : Objets, actions, procédés, machines…

 Exemples de questions : Quel est le problème / le risque ? Quelle est la situation ? Quelles sont
les caractéristiques du produit ? Comment fonctionne le service ? 14/04/2024
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I. La méthode QQOQCP
Qui ?

 Explication : Définition des parties prenantes engagées, des personnes responsables ou

concernées.

 Cibles : Responsables, clients, fournisseurs, victimes, acteurs…

 Exemples de questions : Qui est en charge ? Qui rencontre le problème ? A qui faire appel
pour la réalisation ?

Où ?

 Explication : Description du lieu.

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 Cibles : Lieu, atelier, poste…

 Exemples de questions : Où le problème s’applique-t-il ? Les locaux sont-ils faciles

d’accès ? Sur quelle machine rencontre-t-on le problème ?
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I. La méthode QQOQCP
Quand ?

 Explication : Définition du moment où a eu lieu, a lieu ou aura lieu la situation.

 Cibles : Dates, durée, fréquence…

 Exemples de questions : Quel est le délai de réalisation ? Quelle est la date

d’implantation ? A quelle fréquence a lieu le problème ?

Comment ?

 Explication : Définition d’une manière de procéder, des étapes et de la méthode employée.

13  Cibles : Procédures, méthodes d’organisations, actions, moyens, techniques…

 Exemples de questions : Dans quelles conditions ou circonstances ? Comment le service est

organisé ? Quelles sont les méthodes utilisées ? Quels moyens sont mis en œuvre ?

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I. La méthode QQOQCP
Combien ?

 Explication : Définition des moyens, du matériel, des équipements.

 Cibles : Quantités, budget…

 Exemples de questions : Quel coût ? Quelles ressources ? Combien de jours-homme ?

Pourquoi ?

 Explication : Description de la motivation ou de l’objectif visé, voire de la justification ou

de la raison d’un mode de fonctionnement.

14  Cibles : Buts, finalités, justifications…

 Exemples de questions : Quel est l’objectif visé ? Pourquoi avoir choisi cette formation /
cet équipement ?

La question du « Pourquoi ? » est essentielle pour mieux comprendre, il ne faut pas hésiter à la poser
après chaque réponse aux autres question QQOQC(P). 14/04/2024
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I. La méthode QQOQCP

En synthèse, la méthode QQOQCP est un outil extraordinaire pour mieux comprendre

et mieux cerner une situation si elle est bien maitrisée et utilisée à bon escient.

Elle permet d’apporter des solutions efficaces aux problématiques rencontrées et contribue à
créer une dynamique positive d’amélioration continue dans l’entreprise.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Diagramme d’Ishikawa : le diagramme de causes à effet, ou « diagramme en arête de poisson »,
permet de déterminer l’ensemble des causes qui produisent l’effet étudié en les classant par familles
de causes. Il permet d’avoir une vision globale d’un phénomène.

Il montre comment les causes et les effets sont liés et aide à analyser ce qui ne va pas dans les
systèmes, les processus et les produits.

Le diagramme d’Ishikawa est un outil visuel de représentation d’un problème et de ses causes. Il est
très apprécié dans le processus de résolution de problèmes en raison de sa structure simple, qui
rappelle les arêtes de poisson. En identifiant les domaines les plus importants et les causes possibles,
il est ainsi plus facile de trouver une solution.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Les problèmes surviennent régulièrement dans le monde professionnel. Que ce soit dans la gestion
de projet ou dans certains secteurs de l’entreprise, lorsqu’il y a un problème, il faut trouver une
solution !

Bien sûr, cela semble très simple en théorie, mais dans la pratique, cela s’avère souvent difficile.

En effet, il n’est pas toujours possible d’attribuer un problème à un seul facteur. Il faut considérer la
situation dans son ensemble, analyser les différentes causes et trouver une solution à partir de là. Le
diagramme d’Ishikawa a justement été inventé pour rendre ce processus aussi simple que possible.

Cet outil permet d’illustrer les différentes causes de manière plus détaillée, ce qui vous permet
d’avoir une vue d’ensemble, même en cas de problèmes complexes.
Dans cet article, vous apprendrez tout ce qu’il faut savoir sur la méthode Ishikawa. Vous saurez
17 comment un tel diagramme est construit et comment vous pouvez en créer un vous-même. Nous
vous donnons également des exemples pour vous aider à mieux comprendre et des conseils pour que
vous puissiez créer un diagramme d’Ishikawa.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Quel est l’objectif du diagramme d’Ishikawa?

La définition du diagramme d’Ishikawa, aussi appelé diagramme de causes et effets, est très simple :
il s’agit d’une possibilité de représentation graphique entre différentes causes et les effets ou
résultats qui en découlent. Il est souvent utilisé dans le processus de résolution de problèmes.

Le diagramme d’Ishikawa a été inventé par Kaoru Ishikawa, réputé dans le domaine de la gestion de
la qualité au Japon. Précurseur dans ce domaine, l’ingénieur japonais a présenté son outil pour la
première fois en 1943. Son objectif était de mettre en évidence les causes fondamentales d’un
problème.
En raison de sa structure, le modèle est également appelé diagramme en arêtes de poisson (en
anglais “fishbone diagram”).

18 Chacune des arêtes représente ici une des causes principales du problème à analyser. Il permet non
seulement d’examiner les différents facteurs de plus près, mais aussi de bien comprendre les
influences réciproques de ces facteurs.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Comment faire un diagramme d’Ishikawa?

Le diagramme d’Ishikawa est souvent utilisé pour la gestion de la qualité et la résolution des
problèmes. Sa structure de base est très simple à comprendre. Dans ce paragraphe, nous allons
aborder plus en détail la structure et voir comment créer le diagramme d’Ishikawa.

1. Tracer le diagramme d’Ishikawa

Pour ce faire, la première étape consiste à se procurer une grande feuille de papier, un tableau blanc
ou un flipchart. Commencez par l’axe principal, qui est une flèche horizontale allant de gauche à
droite. À l’extrémité droite de cet axe, placez la « tête du poisson ». Il peut s’agir d’un simple cercle.
Souvenez-vous qu’ il s’agit ici de résoudre un problème et non de faire preuve de talent artistique !

19 Ensuite, dessinez les différentes arêtes du diagramme en diagonale à partir de la ligne droite. Plus
tard, vous y inscrirez les différentes causes du problème. Le nombre d’arêtes que vous dessinez
varie. 5 catégories différentes sont généralement identifiées, on parle alors du schéma 5M.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Comment faire un diagramme d’Ishikawa?

Voici les 5M du diagramme d’Ishikawa fréquemment utilisés pour représenter les causes
potentielles:

 Main-d’œuvre : ce domaine englobe toutes les causes qui émanent des collaborateurs et de
l’intervention humaine en général. Le manque de qualifications ou de connaissances, des
attitudes personnelles différentes, des conflits au sein des équipes, tout cela relève de ce
domaine.

 Matières : il s’agit ici du matériel utilisé pour les produits. Ce point n’est pas pertinent dans
chaque entreprise ou projet, il peut être négligé, surtout dans le cas des services numériques.
L’accent est mis ici sur la qualité des matières premières et auxiliaires utilisées.
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 Machine : si différentes machines sont nécessaires pour la production, ce domaine est
également important. Les machines fonctionnent-elles correctement ? Produisent-elles les
produits dans la qualité souhaitée ? À quelle fréquence les réparations sont-elles
nécessaires ?
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II. Le diagramme d’Ishikawa

 Méthode : la méthode est importante dans presque toutes les entreprises. Il s’agit ici du
processus par lequel différentes choses sont gérées. Cela peut concerner le mode opératoire,
la gestion des flux de travail ou le choix de la méthode de gestion de projet.

 Milieu (environnement) : Ce domaine comprend toutes les choses qui se produisent en

dehors de l’entreprise proprement dite et qui peuvent néanmoins avoir une influence sur le
processus et donc sur le problème. Il s’agit par exemple des influences environnementales,
telles qu’une température ou une humidité élevée.

Mais la concurrence, les directives gouvernementales et, plus généralement, l’évolution du secteur
relèvent également de ce domaine.
Voici donc comment expliquer les 5M, et bien qu’ils soient couramment utilisés, ils ne feront pas
nécessairement partie de votre schéma. Tout dépend du problème et de votre situation propre.
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En gestion de projet, il est possible d’ajouter le Management et les Moyens financiers. On parlera
alors des 6M ou des 7M, en fonction du schéma choisi.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

2. Identifier le problème

Dans l’étape suivante, il est important que vous nommiez le problème. Quel est exactement le
problème ou l’objectif ? Décrivez-le d’une façon factuelle, sans chercher à l’analyser ou à
l’interpréter. Écrivez-le ensuite au niveau de la tête du poisson.

3. Définir les causes

Il s’agit maintenant d’analyser précisément chaque arête, c’est-à-dire chaque catégorie individuelle.
Essayez de trouver le plus grand nombre possible de causes possible du problème. Pour ce faire,
vous devrez travailler en groupe de travail, avec des personnes connaissant la situation.

Vous pouvez impliquer votre équipe au cours d’une réunion ou d’une séance de brainstorming. De
22 cette manière, vous pourrez examiner le problème et l’ensemble des causes possibles sous différents
angles. Vous obtiendrez ainsi une meilleure exhaustivité.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Il peut également être très utile à cette étape de faire le lien entre les différentes causes.

Prenons pour cela un exemple simple de diagramme d’Ishikawa :

Au cours de votre session de brainstorming, vous êtes parvenu à la conclusion qu’une des causes
possibles du problème est le manque de moyens financiers. Vous le notez au niveau de l’arête «
Moyens financiers ».

La raison de ce manque de moyens est que les machines se sont usées plus rapidement ces derniers
mois, vous le notez dans la catégorie « Machines ».
Vous aimeriez effectuer les réparations nécessaires pour que les machines fonctionnent à nouveau
correctement, mais vous n’obtenez pas le soutien nécessaire de la part des cadres supérieurs. Ceux-ci
ne considèrent pas la réparation comme importante et ne vous donnent pas les moyens financiers
23 nécessaires. Vous pouvez le noter aussi bien dans la rubrique « Management » que dans la rubrique «
Moyens financiers ».

Comme vous le voyez, les différentes causes peuvent être fortement liées entre elles. Le fait de noter
cela dans le diagramme d’Ishikawa peut être très utile pour avoir une meilleure compréhension de
l’ensemble.
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II. Le diagramme d’Ishikawa

4. Hiérarchiser les causes
L’étape suivante consiste à évaluer les différentes causes en fonction de leur impact. Différentes
techniques de créativité peuvent être utilisées à cet effet, comme l’analyse ABC.

La catégorie A signifie une forte influence, la catégorie C une influence très faible. Cela peut vous
aider par la suite, afin que vous travailliez d’abord sur les facteurs d’influence principaux. Vous
pouvez aussi simplement les noter de 1 à 5, l’important étant de hiérarchiser les causes.

5. Vérifier l’exhaustivité

Le diagramme d’Ishikawa ne peut fonctionner correctement que si toutes les causes ont été notées.
Pour cela, il est utile de jeter un deuxième regard sur le diagramme ishikawa. Peut-être même
24 quelques jours plus tard.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Pourquoi utiliser la méthode Ishikawa?

Vous avez maintenant terminé la création du diagramme d’Ishikawa. Vous avez trouvé toutes les
causes nécessaires et les avez visualisées sur le diagramme. Il s’agit maintenant d’utiliser ce
diagramme pour trouver une solution au problème.

Vous avez déjà pondéré les causes en fonction de leur pertinence et pouvez donc déjà examiner les
causes de plus près. Utilisez les connaissances et l’apport du diagramme et de l’ensemble de l’équipe
afin de pouvoir en déduire des mesures.

Ces mesures se concentrent sur les causes les plus importantes du problème. Vous avez ainsi de
grandes chances de réussir à résoudre le problème.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Comment appliquer le diagramme d’Ishikawa à la gestion de projet?
Dans ce paragraphe, nous aimerions vous donner encore quelques conseils pour que vous puissiez
obtenir les meilleurs résultats possibles avec le diagramme d’Ishikawa.

Décrire concrètement le problème : dès l’identification du problème, vous devez être très concret.
En effet, si le problème est décrit de manière vague, les causes seront également vagues. Formulez
donc le problème le plus précisément possible lorsque vous créez votre diagramme d’Ishikawa.

Garder une vue d’ensemble : il est très important que vous gardiez un certain équilibre. Car si d’un
côté il est important d’identifier autant de causes que possible, d’un autre côté, cela peut aussi
conduire au chaos et à la confusion. Ne vous dispersez donc pas dans les causes secondaires ou les
ramifications et concentrez-vous sur le « plus important » !

26 Procéder à des ajustements : Les 5M ne sont pas pertinents pour chaque domaine. Si, par exemple, le
domaine « Machines » n’est pas important pour vous, vous pouvez l’omettre ou le remplacer par un
autre domaine plus pertinent pour votre secteur.

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Quels sont les avantages du diagramme d’Ishikawa?

La méthode Ishikawa est un excellent moyen de résoudre les problèmes, car il présente les avantages
suivants :

 Représentation graphique : on perd vite la vue d’ensemble, surtout lorsqu’il s’agit de

problèmes complexes. Avec la structure en épi, il sera plus facile de représenter les causes de
manière graphique et claire.

 Simplicité : Un autre avantage est la simplicité de la mise en œuvre. Car il est évident que
l’identification des causes d’un problème demande beaucoup de travail. C’est donc d’autant
mieux si le modèle est au moins simple.

 Implication de l’équipe : le diagramme d’Ishikawa donne de meilleurs résultats lorsqu’il est

27 réalisé en équipe. Cela permet d’aborder le problème sous différents angles.

Vous savez à présent comment faire le diagramme d’Ishikawa, et vous êtes convaincu de son utilité: il
est temps de passer à l’action ! Aidez-vous d’un outil de gestion du travail pour organiser vos
séances de brainstorming et résoudre les problèmes en équipe.
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II. Le diagramme d’Ishikawa

ÉTAPES DE CONSTRUCTION :

Qualifiez l’effet à analyser, le problème à résoudre.

Dressez un inventaire des causes possibles : technique du brainstorming.

Classez les causes par catégories sur le diagramme.

Pour chaque branche, recherchez les causes racines si ces dernières n’ont pas été découvertes.
Cette recherche peut être schématisée sur le diagramme d’Ishikawa :

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II. Le diagramme d’Ishikawa

Appliquez la méthode des « 5 Pourquoi » : en posant plusieurs fois la question « Pourquoi ? » au
problème, on retire une à une les couches de symptômes qui mènent aux causes racines. Bien que la
méthode se nomme « les 5 Pourquoi », il se peut que vous ayez à vous poser la question
« Pourquoi ? » moins de 5 fois ou plus de 5 fois, selon le problème.

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Fiche 2

Les méthodes de créativité

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I. Le brainstorming
Brainstorming : forme de remue-méninges dans lequel les participants d’un groupe apportent des
idées de façon désordonnée. Ces idées sont d’abord recueillies sans jugement ou censure, puis elles
sont triées.

Dans le cadre du projet, cette technique est utilisée pour identifier les problèmes, rechercher les
causes possibles en formulant des hypothèses et imaginer des solutions.

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I. Le brainstorming
1. Organiser une séance de brainstorming

Le brainstorming se caractérise par une planification et une exécution minimalistes.

Cependant, en tant qu’animateur ou animatrice des discussions, vous pouvez faire beaucoup pour
optimiser la séance.

Chaque animateur(-trice) doit être préparé(e) en conséquence.

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I. Le brainstorming
2. Les quatre lois du brainstorming

 Loi 1 – La quantité avant la qualité : le brainstorming consiste à rassembler autant d’idées

que possible, idéalement avec pour résultat que l’on trouve parmi elles l’idée qui convient le
mieux au projet ou à l’entreprise. C’est pourquoi avoir un flux constant d’idées est
important, même s’il y a beaucoup d’idées à première vue absurdes ou sans réel potentiel.

 Loi 2 – Pas de critique, de discussion ou de commentaire pendant la session : cette règle

doit être mise en œuvre de manière cohérente afin que le flux d’idées ne soit pas perturbé et
interrompu, voire bloqué.

 Loi 3 – Prise de notes de toutes les idées : ce n’est que si toutes les idées sont notées (par
exemple, dans un tableau) que le brainstorming peut se dérouler sans filtre. C’est pourquoi il
est généralement nécessaire de nommer une personne pour prendre les notes. Quand des
33 idées sont ignorées ou ne sont pas écrites, cela a souvent un effet démotivant sur les
participants.

 Loi 4 – Penser hors des sentiers battus et s’inspirer de son environnement : chaque idée
prise indépendamment des autres peut donner lieu à une nouvelle idée.
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I. Le brainstorming
3. Les variantes du brainstorming

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II. Le mind mapping

Mind mapping : encore appelé « carte mentale » ou « carte heuristique », il représente visuellement
– via une cartographie en arborescence – les éléments gravitant autour d’une thématique centrale
ainsi que les connexions existant entre ces différents items et leurs satellites.

Ce schéma permet de cartographier visuellement la pensée et de comprendre son cheminement.

L’utilisation d’une structure de type hiérarchique-associative permet d’introduire et de classifier des

informations et des données.

On peut aussi visualiser graphiquement les liens existant entre elles soit grâce à des relations de
subordination, soit grâce à des associations entre différentes branches.

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II. Le mind mapping

1. Construire une carte mentale

 Définissez le sujet central de la réflexion ou du projet.

 Associés à l’item central, placez les sujets sous-jacents au fil de la réflexion jusqu’à épuisement
des idées, en les organisant et les hiérarchisant de manière logique si besoin. → Hiérarchisez
visuellement votre carte mentale en utilisant un code couleur : à chaque sujet sa couleur.

 Associez des idées secondaires aux précédentes : pour chaque sujet secondaire, reliez des items
qui en découlent, puis continuez de rattacher des niveaux sous-jacents à ces items autant que
nécessaire, jusqu’à épuisement des idées.

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II. Le mind mapping

2. Lire une carte mentale

Différentes clés de lecture d’une carte mentale sont possibles :

 du centre vers la périphérie : fournit des informations aux détails croissants ;

 de la périphérie vers le centre : fournit des informations de généralisation ;

 dans une partie : permet de focaliser l’attention sur un aspect ou contenu particulier ;

 dans son ensemble : permet d’avoir une vision d’ensemble du problème traité ;

 dans les liens associatifs : permet de caractériser des relations entre les idées qui ne se
réduisent pas à des relations hiérarchiques.
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Fiche 3

Les méthodes de choix

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I. La matrice de décision
Matrice de décision : elle repose sur l’évaluation de chaque option (positionnée en colonne dans un
tableau) à partir de critères prédéfinis (placés en ligne) et pondérés selon leur importance dans le
choix final.

ÉTAPES DE CONSTRUCTION :

 Définissez 5 ou 6 critères de choix.

 Pondérez chaque critère en fonction de l’importance qui lui est accordée.

 Construisez la matrice multicritère : une ligne pour chaque critère de choix pondéré, une
colonne pour chaque option étudiée.

39  Recueillez et totalisez les notes : chaque participant à la décision attribue une note de 0 à 3
ou 4 à chaque option en fonction des critères retenus. Les notes sont ensuite pondérées. Le
total des notes attribuées à chaque option détermine le résultat global, au regard de
l’ensemble des critères.

 Retenez l’idée qui totalise le plus de points.

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I. La matrice de décision

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II. Le vote pondéré par capital de points

Le vote pondéré par capital de points repose sur la répartition individuelle d’un capital de points.

Principe : chaque participant à la décision possède un capital de points à distribuer. Ce dernier est à
définir selon le nombre d’items à classer. Il se compose généralement de 15 points pour une
vingtaine d’options.

Ces 15 points sont à répartir selon la règle qui suit :

 Option prioritaire : 5 points ;

 2e option : 4 points ;
 3e option : 3 points ;
 4e option : 2 points ;
 et enfin, 1 point pour la dernière.
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Les scores sont ensuite additionnés. Un classement des options établi sur la base du nombre de
points recueillis par chacune est réalisé.

Pour finir, la décision est laissée au groupe pour valider le résultat.

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II. Le vote pondéré par capital de points

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