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THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES

CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION

L’étude d’un sujet en sciences sociales nécessite de le placer dans un contexte

bien défini et de relever les éléments justificatifs d’une telle étude.

A- CONTEXTE D’ETUDE

Plus que jamais, les populations ont besoin de participé à la gestion des affaires
publiques, de nombreux mécanismes sont mis sur pied pour permettre à celui-ci d’y
participer pleinement. Depuis les indépendances africaines, les mutations
constitutionnelles ont toujours eu pour objectif de rapprocher l’administration des
populations afin que ces derniers puissent participer véritablement au développement
et plus précisément celui lié à leur localité. C’est dans ce sens que la constitution de
1996 dispose en son article premier alinéa 2 que « la république du Cameroun est un
État unitaire décentralisé ».1

La décentralisation consiste en un transfert par l’État aux Collectivités


Territoriales, de compétences particulières et de moyens appropriés. 2 Rappelant que
cette décentralisation constitue l’axe fondamental de la promotion du développement,
de la démocratie et de la bonne gouvernance au niveau local 3. Ainsi, chaque
Collectivité Territoriale Décentralisés soucieux de son développement pourra prendre
des initiatives conformément à la vision de l’État central de développement y compris
dans d’autres domaines pour amorcer le bien-être de ses populations.4

Ces initiatives à l’instar des régions qui d’ans d’autres pays peuvent aller plus
loin dans leurs initiatives mais aussi engager des actions diplomatiques avec les
organisations internationales ou tout autre acteur sur la scène internationale 5. Pour le
cas des CTDs camerounaise, leur action internationale rentre dans le cadre de la

1
Loi N° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, modifiée et complétée par
la loi N°2008/001 du 14 Avril 2008
2
Article 5 alinéa 1 du code général des collectivités territoriales décentraliser.
3
Ibid. al 2
4
L’article 5 du code général des collectivités territoriales décentraliser donne ces missions des Collectivités
Territoriales Décentralisées.
5
Auriane GUILBAUD la Diplomatie des acteurs non étatique in Manuel de diplomatie, science Pô, 2018

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CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

diplomatie sub-étatique6 en ce sens qu’ils suivent la vision de l’État central et que les
positions sont celles de ce dernier.

Cette diplomatie sub-étatique rentre plus dans le cadre de la coopération 7 dit


coopération décentralisée dans des domaines tout aussi variés et plus précisément en
ce qui concerne les enjeux globaux8, mais aussi du développement durable 9 à l’instar
des énergies renouvelable dont il convient de mieux appréhender dans le cadre de cette
coopération décentralisé10 dont la commune de Dschang semble s’illustrer en
pionnier11 au Cameroun et l’un des terrains d’expérimentation de la dites coopération.

Nous ne devons pas perdre de vue que, jadis l’action sur la scène internationale
était du domaine exclusif des États. De nouveaux acteurs qui envahissent la scène
internationale aux côtés desquelles se trouvent les Collectivités Territoriales
Décentralisées à l’instar des acteurs tel que : les Organisations Non Gouvernementale
(ONG), les Organisation Internationales (OI), les entreprises Multinationales et les
individus. Ces nouveaux acteurs structurent les jeux et enjeux des relations sur la scène
internationale12. Ainsi, on a désormais ces différents acteurs comme potentiel
partenaires des collectivités territoriales décentralisées lorsque leurs missions ou
objectifs doivent avoir un impact au niveau local.

B- JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET


Fort de ce constat ci-dessus, la qualité et l’émergence des problèmes des
populations locales qui se posent avec acuités liés au contexte du développement
global et un climat politique fragile, fonction des enjeux conduit par les autorités
publiques, à l’inscription des questions de gouvernances et locale liées au
6
Benjamin PUYBAREAU, Renaud TAKAM TALON, Diplomaties sub-étatiques : régions, parlements et collectivité
locales, in Manuel de diplomatie Science Pô 2018.
7
Le termes coopération est principalement utiliser dans le cadre de la mise en commun des ressources,
moyens entre un certain nombres d’acteur dans le but de poursuivre des enjeux communs qui peut cacher un
jeu. ibid.
8

10
L’article 5 du code général des collectivités territoriales décentraliser donne ces missions des Collectivités
Territoriales Décentralisées.
11
La commune de Dschang a débuté la coopération avec d’autres commune depuis 1996 principalement avec
NANTES
12
Pascal Boniface, Pierre Hassner, « Réflexion critique sur la scène internationale » in Revue internationale et
stratégique, IRIS éditions, 2002 N°46 Pp11-20

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développement dans un agenda public pour un développement harmonieux des


populations de manières durable13 pour ainsi apporter des solutions à ces
préoccupations. Au regard d’un certains nombres d’élément mis en place par les
autorités publiques à l’instar des objectifs de développement durables (ODD), le
Programme National de Gouvernance(PNG), le Document de Stratégie national pour
la Croissance et l’Emploi (DSCE) qui est épuisé en 2020 et remplacé par la Stratégie
Nationale de Développement 2030 (SND30), de plus les crises qui demeurent au sein
des commune due à une inadéquation du cadre juridique, politique et l’insuffisance des
ressources avérée sur le plan des ressources financières voire économique reste une
grande préoccupation. Les questions énergétiques étant au cœur du développement et
avec le changement climatique qui touche la totalité du globe, il devient urgent de
repenser le développement en y incluant cette préoccupation. L’énergie y joue un rôle
indéniable toute fois, car avoir de l’énergie sans impacter l’environnement
durablement demande que cette question ne soit pas prise chacun de son côté et en
fonction des besoins égoïstes. C’est pourquoi, la rencontre sur le climat de RIO 14
trouve toute sa pertinence. Ainsi dans ce concept de pensé global et agir local, cette
action locale demande que non seulement les besoins des populations local soient
prises en compte, mais aussi ce souci pour la planète d’où l’orientation de la question
d’énergie vers les énergies renouvelables. Le développement de cette énergie
renouvelable demande non seulement la compétence, mais aussi et surtout les
financements dont les Collectivités Territoriales Décentralisées au Cameroun n’en
disposent véritablement pas encore.

C’est dans cette perspective que notre étude est orienté notamment vers la
coopération décentralisée et les énergies renouvelables, afin de saisir, afin de critiquer
et de proposer d’éventuelles améliorations aux fins de pouvoir dès la fin de ce travail
implémenter au sein d’autres Collectivités Territoriales décentralisées pour un
développement local qui tient compte des enjeux globaux dans son action locale.

II- CLARIFICATION CONCEPTUELLE

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CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

L’objet de notre étude est d’examiner la question de la coopération décentraliser


et le développement des énergies renouvelables au sein des Collectivités Territoriales
décentraliser du Cameroun : le cas de la commune de Dschang. Comme le signale
Émile DURKHEIM : « la première démarche du sociologue doit être de définir les
choses qu’il traite afin de savoir de quoi il est question »15. Définir les notions clés
consiste à donner un sens aux mots et concepts qui encadrent notre sujet de recherche.
Cette clarification permet non seulement de mieux cerner le sujet, mais également de
lui donner un contenu. Dans cette logique, nous allons nous attarder sur les notions
de : ’’ coopération décentralisée’’, ’’énergie renouvelable ’’ et ’’développement
durable’’.

A- Coopération décentralisée :

« Coopérer, c’est travailler ensemble, à une œuvre commune. La coopération


implique dépendance et solidarité vis-à-vis d’un groupe. La coopération est donc le
fait, pour une personne, de s’adonner consciemment à une activité complémentaire de
celle d’autres personnes dans le cadre d’une finalité commune, dans un groupe donné
»16

Pour E. Durkheim (1858-1917), la division du travail est la source de la


coopération : « la coopération ne va pas sans la division du travail. Coopérer en effet,
c’est se partager une tâche commune. »

T. Hobbes (1651) pense que l’homme ne peut coopérer qu’en présence d’un
pouvoir central fort qui contrôle les comportements égoïstes résultant d’une
compétition impitoyable.

R. Axelord (1984) montre que, malgré la tendance de l’homme à l’égoïsme, la


coopération peut exister sans intervention du pouvoir central. Cependant, pouvoir
central ou pas, la coopération au sein d’un groupe n’est pas spontanée.

15
DURKHEIM Émile, les règles de la méthode sociologique, 7 ème édition, Paris, PUF, 1993, p.44
16

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Selon Richard Dankins (Biologiste britannique né en 1941), l’adversaire des


membres d’un groupe est souvent à l’intérieur même de ce groupe : « un brontosaure
ne cherche pas à courir plus vite que le tyranausaure qui le poursuit (ce qui lui serait
impossible), mais simplement plus vite que les plus lents de ses collègues »17

La coopération c’est l’action de participer à une œuvre commune, c’est aussi.


C’est aussi une politique d’entente et d’échanges culturels, économique ou scientifique
entre États.

La coopération entre les États rentre dans le domaine de la diplomatie 18.


Longtemps confiné au monopole des États souverain, elle est devenue de plus en plus
ouvert aux entités qui ne sont pas des États souverain. L’action sur la scène
internationale dont s’approprie les entités infra-étatiques ont plusieurs dénominations :

Dans le cadre de diplomatie sub-étatique auquel appartient coopération


décentralisée19, elle les entités infra-étatiques poursuivent les missions qui rentre dans
le cadre de la diplomatie définit par l’État central. Ainsi bien que leurs actions puissent
sembler autonome, elles ne sont que dans les domaines et les cadres préalablement
approuvées par l’État central. C’est d’ailleurs pour cette raison que, bien que le code
général des collectivités territoriales décentralisées bien que définissant la coopération
décentralisée, renvoie le texte qui l’organise à un décret du premier ministre au
Cameroun20.

La coopération décentralisée désigne toutes « les opérations de coopération


mises en œuvre directement ou sous leur impulsion, ou avec leur soutien par des
collectivités territoriales »21. Elle est définie également en France par la loi du 6
février 1992 de la façon suivante : "il y a coopération décentralisée lorsqu’une (ou
plusieurs) collectivité(s) locale(s) française(s) développe(nt) des relations avec une
17
(citation extraite de http://fr.wikipedia.org/wiki/dilemme_du_prisonnier)
18
Thiery Balzac, Frédéric Chariillon, Frédéric Ramel, histoire et théorie de la diplomatie in Manuel de
diplomatie, SciencesPo, 2018
19
Benjamin Puybareau, Renaud Takam Talom, Diplomatie sub-étatique : Régions, parlements et collectivités
locales in Manuel de diplomatie, 2018
20
Décret n°2011/1116/PM du 26 Avril 2011 fixant les modalités de la coopération décentralisée.
21
Le Naëlou Anne. Frank Petiteville, La coopération décentralisée. Les collectivités locales dans la coopération
Nord-Sud. In: Tiers-Monde, tome 37, n°148, 1996. Relations de travail et mondialisation. pp. 981-982.

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(ou plusieurs) collectivité(s) locale(s) étrangère(s) : il peut s’agir aussi bien de


l’établissement de relations d’amitié ou de jumelage avec des collectivités territoriales
étrangères, d’actions de promotion à l’étranger, d’aide au développement de
collectivités dans certains pays, d’assistance technique, d’action humanitaire, de
gestion commune de biens de services, mais aussi de coopération transfrontalière et
de coopération interrégionale" (CNCD, 2000). La coopération décentralisée est venue
combler un vide, compléter et corriger les dispositifs de coopération bilatérale et
multilatérale qui existaient entre pays du Nord et pays du Sud et qui avaient commencé
à s’essouffler et à montrer, dès les années 1980, de sérieuses limites et faiblesses. Au
niveau des municipalités, les jumelages ont été érigés en instrument privilégiés de
rapprochement entre les villes et ont constitué des plateformes de travail. Ceci
correspondait à la fois aux besoins de développement urbain du Sud et à ceux de
coopération du Nord.

Le code général des collectivités territoriales décentralisée le définissant en


son article 94 comme toute relation de partenariat entre deux ou plusieurs collectivités
territoriales ou leur regroupement en vue de réaliser des objectifs communs. Et dans
son alinéa 2, ce code insiste sur le fait que les conditions sont fixées par la législation
et la règlementation en vigueur qui plus est-elle imposée que cela doit être dans le
respect des engagement internationaux de l’’État central.

La coopération décentralisée dans le cadre de la Commune de Dschang c’est la


possibilité pour elle de liées des partenariats avec des collectivités étrangères et de
pouvoir s’entre financer des projets dès lors que la signature de la convention respecte
les engagements internationaux du Cameroun et le code des CTDs.

B- Énergie renouvelable :

Énergies dérivées de processus naturels en perpétuel renouvellement,


notamment celles d’origine solaire, éolienne, hydraulique, géothermique ou végétale
(bois, biocarburants, etc.).

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CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

On distingue ainsi parmi les sources d’énergies renouvelables, le soleil


(photovoltaïque ou thermique), le vent (éolienne), l’eau des rivières et des océans
(hydraulique, marémotrice, etc.), la biomasse, qu’elle soit solide (bois et déchets
d’origine biologique), liquide (biocarburants) ou gazeuse (biogaz) ainsi que la chaleur
de la terre (géothermie) et celle extraite par des pompes à chaleur. La liste des sources
énergétiques considérées comme alternatives ou renouvelables peut être un enjeu de
discussion, selon les définitions plus ou moins restrictives utilisées. Benjamin Dessus
et Bernard Devin22 distinguent quatre types dans les énergies renouvelables :
photonique (solaire), mécanique (éolien, hydraulique, marées et vagues), thermique
(géothermie, énergie thermique des mers), de combustion (biomasse).

Type d’énergie –
Avantages Inconvénients Production
source

Énergie Électricité et
Solaire – soleil Simple à installer
intermittente chaleur

Hydroélectricité – Nécessite des


Énergie stockable Électricité
eau reliefs

Faible coût, impact


Énergie
Éolien – vent environnemental très Électricité
intermittente
faible

Énergie non
Biomasse – matière Gestion durable Électricité et
intermittente, faible
organique pour renouvelable chaleur
coût

Énergie non Électricité et


Géothermie – terre Très coûteux
intermittente chaleur
Les 5 grandes familles d’énergie renouvelables

22
Benjamen Dessus et Bernard Devin« Énergies renouvelables : ne pas se tromper de cible, ni au Nord ni au
Sud »,  Liaison Énergie-Francophonie/Les Cahiers de Global Chance, no spécial/no 23, avril 2007, p. 12.

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CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Pour ce qui est de la commune de Dschang, comme pour bon nombre de


collectivités Territoriales décentraliser du Cameroun, le potentiel énergétique du fait
de son climat et sa géographie lui permet de pouvoir mettre en œuvres des projets
d’energies renouvelables dans différents types à savoir l’éolien, biomasse,
hydroélectrique et solaire.

L’énergie photovoltaïque transforme le rayonnement solaire en électricité


grâce à des cellules photovoltaïques intégrées à des panneaux qui peuvent être installés
sur des bâtiments, des poteaux ou posés sur le sol. L’électricité produite peut être
consommée sur place ou réinjectée dans le réseau de distribution électrique. Elle est
visible à Dschang à travers les Lampadaires solaire implanté dans les artères de la ville
pour l’éclairage public.

La biomasse provient essentiellement de la forêt (bois), de l’agriculture


(cultures dédiées ou résidus, effluents d’élevage) et des déchets (verts, ménagers,
restauration, boues de stations d’épuration, etc.). Pour produire de l’électricité, il suffit
d’utiliser une partie de la chaleur produite par la combustion de la biomasse pour
chauffer un circuit d’eau et entraîner une turbine grâce à la vapeur. La fermentation de
la biomasse produit également du biogaz, une fois brûler il produit de la chaleur et/ou
de l’électricité. Grace à la coopération décentralisée, Dschang est en voie de
transformer dans un futur proche sa boue de station d’épuration dans un futur proche.

L’énergie éolienne transforme l’énergie mécanique du vent en énergie


électrique. Fixées en haut du mât, les pales mises en rotation par le vent autour du
moyeu entraînent un générateur qui produit de l’électricité. Les éoliennes peuvent être
installées sur la terre ferme, ou au large (posées sur le fond de la mer ou flottante) où
elles bénéficient de vents plus fréquents, plus forts et plus réguliers. ce dernier, si ce
n’est à l’Université de Dschang dans le cadre de la recherche, il n’est pas encore
implémenter à Dschang.

C- Développement durable

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Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du


présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »,
citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987).

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies,
officialise la notion de développement durable et celle des trois piliers
(économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement
équitable et écologiquement soutenable. Le développement durable étant un
développement qui améliore les conditions de vies des générations présente sans
compromettre celui des générations futures. D’où une telle vision du développement
énergétique à Dschang.

III- CADRE SPATIO-TEMPOREL ET INTÉRÊT DE L’ÉTUDE

Il convient de délimiter notre étude non seulement dans un espace bien précis
mais aussi dans un espace-temps bien précis afin d’en dégager son intérêt.

A- CADRE SPATIO-TEMPOREL
Rejoignant Rudolf Rezzo Hazy’’ qui pense que « toute démarche scientifique
procède fatalement par un découpage de la réalité, il n’est pas possible d’étudier tout à
la fois ou à partir d’un fait étudié de parcourir tous les éléments jusqu’aux extrêmes
limites et jusqu’au début de temps »23 ; de nombreuses possibilités s’offraient à nous
dans le sens de la délimitation du cadre de nos recherches. Il s’agira donc pour nous de
circonscrire de manière attentive le Cameroun notamment dans la commune de
Dschang, mais également de définir notre cadre temporel c’est-à-dire depuis le début
de la coopération de la commune de Dschang avec l’extérieur jusqu’à nos jours.
Les débuts de la coopération entre Dschang et Nantes remontent à 1996 avec
son initiation et qui s’est vue réorganiser en 2010 jusqu’à aujourd’hui.

B- INTERÊT
L’évolution des notions de coopération décentralisée et le développement local
donne un coup d’accélérateur dans les dynamiques de recherche de solution aux

23
Rezsohazy R. «  Théorie et critique des faits sociaux. », Bruxelles, La renaissance du livre, 1972, p68.

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besoins des populations locales. Ainsi, il faut trouver des voies et moyens pour
répondre aux besoins énergétiques des populations locales et ne plus attendre les
politiques nationales en matière d’énergie et ceci de manière durable 24 à travers un
modèle de développement énergétique qui tient compte des besoins des générations
futures.

Soucieux de l’amélioration des conditions de vies de ses populations, l’État du


Cameroun a amorcé un processus de décentralisation qui s’est affiné avec le Code
général des Collectivités territoriales décentralisées promulgué par le président de la
république en décembre 201925. Ce parachèvement enclenché depuis la loi portant
modification de la constitution du 19 Janvier 199626 Ce travail s’inscrit dans la logique
de la diplomatie de développement, de la glocalisation27 Tentant de mettre en lumière
l’action des collectivités décentralisées28 dans la résolution des problèmes globaux au
niveau local. Les populations locales et leurs représentants locaux au cœur des
changements locaux et en les associant à la gestion des affaires locales. Ainsi dans la
commune de Dschang, l’expression des besoins énergétiques des populations
emmènent leurs représentants à initier des projets de développement énergétique et
principalement ceux renouvelable à l’instar du solaire, l’hydroélectrique. L’intérêt de
ce travail sera analysé à la fois sur le plan heuristique que politique. Heuristique, car il
permettra de réanalyser les actions des collectivités décentraliser, la Commune de
Dschang en occurrence dans la coopération décentralisée d’une part et le
développement énergétique d’autre part car il permettra de réexaminer les outils mis
en exergue en vue de la mise à la disposition des populations locales d’une énergie qui
tient compte des générations futurs.

Ainsi, au Cameroun, une telle dynamique mise en œuvre par les autorités
permet de dynamiser ce processus de développement des collectivités locales afin de

24

25
Loi n° 2019/024 du 24 Décembre portant code général des collectivités territoriales décentralisées
26
Loi n°96 /06 du 18 Janvier 1996 portant modification de la constitution du 02 Juin 1972 modifié et compléter
par la loi n° 2008/001 du 14 Avril 2008
27
Robertson 1992
28

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rompre avec l’État providence29. Car pour Grigori LAZAREV, c’est une condition sine
qua none pour la réussite du développement local : « une décentralisation effective
apparait sans nul doute comme l’une des composantes le plus nécessaires de ce climat
favorable, sinon même comme véritable précondition de la mise en œuvre des
processus du développement local »30

Avec la promulgation du code général des collectivités territoriales


décentralisées de 2019, permet de percevoir le rôle de la coopération décentralisée qui
bénéficie de tout un chapitre dans ce dernier en plus en plus d’être mentionner dans
plus de douze articles dudit code. Cette coopération suscite au sein des population
locales une véritable participation aux projets de développements socioéconomique,
culturel, éducatifs, d’assainissement… qu’elles ont élaboré avec des collectivités
territoriales étrangères.

C’est ainsi que les populations locales ont vite compris qu’ils peuvent laisser
une empreinte positive dans les actions de développements initiées dans un contexte de
coopération décentralisée. Occupant son poste de manière démocratique, ce qui lui en
confère la légitimité au sein des populations locales, le Maire est le symbole « parfait »
de confrontation de logique politico-administratives et managériale car élu afin de
gérer l’action publique pour les intérêts de la collectivité en assuré son contrôle
politique.

À l’analyse, compte tenu des dynamiques locales et des enjeux globaux,


l’interactionnisme et le structuralisme construit autour des acteurs à la base du
processus de décentralisation, notre travail tentera de montrer comment la coopération
décentralisée participe au développement durable et développe les énergies
renouvelables au sein des collectivités territoriales décentralisé du Cameroun en
général et dans la commune de Dschang en particulier. Les dispositions du décret
présidentiel N° 2018/190 du 02 Mars 201831 améliore de manière significative le
29
(petite explication de létat providence)
30
LAZAREV (G), développement local et communautés rurales : approches et instruments pour une dynamique
de déconcentration, Paris, Karthala, 2002, P44.
31
Décret n° 2018/190 du 02 Mars 2018 modifiant et complétant certaines dispositions du Décret n° 2011/408
du 09 Décembre 2011 portant organisation du gouvernement.

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processus de décentralisation avec la création d’un ministère en charge du


développement local32.

La création d’un tel ministère n’est pas anodine, l’enjeux stratégique en


construction derrière vise de structurer et harmoniser les politiques de développement
local et les actions de partenariat international initié dans la dynamique de la
décentralisation, ce qui rentre dans le cadre de la diplomatie sub-étatique du
gouvernement camerounais. L’étude en termes de développement des énergies
renouvelables ne manque pas d’intérêt parce que présentant les besoins énergétiques
des populations au niveau local, la préoccupation en termes des besoins des
générations futurs mais aussi la contextualisation au niveau local des enjeux globaux à
travers une véritable glocalisation. Le choix de cette localité est tout aussi pertinent
pour diverse raisons :

 D’une part La commune de Dschang implémente un ensemble de projets


de développement des énergies renouvelables émanant de son potentiel
énergétique hydraulique et solaire mais aussi dans une mesure du
possible un fort potentiel éolien
 D’autre part, les acteurs intervenant dans les questions de
décentralisations, de développements interviennent voire soutiennent les
actions de la commune en matière de coopération décentralisée dans la
mise en œuvre des stratégies de promotion de la commune,
d’amélioration des conditions de vies des populations locales mais
surtout de répondre de manière efficace et effective aux besoins
énergétiques des populations locales.

Parlant de l’intérêt scientifique, nous entendons par ce travail apporter notre


contribution à la compréhension du modèle de gestion locale axé sur une pluralité des
acteurs, la contextualisation des enjeux globaux et une appropriation de la
gouvernance par des autorités locales. Il est tout aussi un outil d’analyse en termes de

32
Ministère de la décentralisation et du développement local(MINDDEVEL)

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THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
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données tant sur l’action de la coopération décentralisée et le développement des


énergies renouvelables pour les futurs chercheurs.

Au plan sociopolitique, notre travail se présente comme une boussole pour les
autorités publiques, politiques et les partenaires au développement local leur
permettant d’avoir la mesure des interactions et la structuration sur l’action collective.
Ce travail se voudrais de montrer également le rôle important que joue la coopération
décentralisée et le développement des énergies renouvelables de par la glocalisation
pour la commune de Dschang à répondre au besoin énergétique de sa population tout
en préservant les besoins des générations futurs et en protégeant l’environnement.

Notre travail vise également à montrer l’importance de la coopération


décentralisée et le développement des énergies renouvelables à travers la glocalisation
dans la commune de Dschang au regard de son potentiel énergétique, les besoins
énergétiques des populations sans cesse croissantes mais aussi le besoin énergétique en
vue de l’industrialisation de cette commune qui viendront participer au développement
durable. La présentation du potentiel d’investissent et des atouts coopératifs seront un
plus pour booster des partenariats plus conséquents.

C- REVUE CRITIQUE DE LA LITTÉRATURE


La revue de la littérature permet à tout chercheur de s’informer sur tout ce qui
a déjà été dit ou fait dans le cadre de son travail. Elle lui permet de s’appuyer sur cette
littérature pour aller plus loin. À cet effet, bien que pas assez fourni, en ce qui
concerne la coopération décentraliser en matière de développement énergétique, il n’en
demeure pas moins que la coopération décentralisé qui rentre dans le domaine de la
diplomatie Sub-Étatique33 te que le montre le Professeur Guy MVELLE dans sa thèse
de Doctorat d’État avec la scène internationale qui n’est plus seulement réservé aux
états mais à de nouveaux acteur et dont les CTD et toujours dans cette lancé, Benjamin
PUYBAREAU, Renaud TAKAM TALON diront que les entité sub-étatique
poursuivent les missions de leur état central sur la scène international.

33
Benjamin PUYBAREAU, Renaud TAKAM TALON, Diplomaties sub-étatiques : régions, parlements et
collectivité locales, in Manuel de diplomatie Science Pô 2018

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CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Ainsi, ils ne peuvent se lancer dans une coopération internationale si celui-ci


n’a pas été préalablement défini par l’état central. Joseph DIOP 34 dans sa thèse de
doctorat montre comment rendre comptes du rapport dialectique entre la densité des
interactions sociales et la construction du développement dans un système d’action
local que peut constituer le territoire. Il fait ressortir les logiques d’actions et stratégies
qui s’enchevêtrent au quotidien dans les projets et initiatives de développement. Hervé
Magloire DEMANOU35 dans son mémoire fait ressortir les actions de partenariats
internationaux avec des organismes à l’échelle internationale, ainsi que leur impact
dans la communauté urbaine d’EBOLOWA. Il décèle des manquements et propose des
pistes pour un partenariat plus solide. Sa contribution est tout aussi très intéressante
dans ce sens où il présente nettement les contours des partenariats au sein des
communauté urbaines, cela peut également contribué à la synergie d’action et
coopération dont peuvent s’inpiré les collectivités territoriales décentralisées du
Cameroun et plus précisément celle de la commune de Dschang.

CHEIKHAL KHADIM Mboup36, dans son mémoire examine comment au


travers de la coopération décentralisée les villes de Lille/Saint-Louis sont parvenus à
mettre en exergue des stratégies d’autopromotion, d’amélioration des conditions de vie
des populations et le développement local dont les autorités locales ont vulgarisé dans
d’autres quartiers de la ville. C’est une véritable contribution en ce sens qu’il aborde
de manière concrète la question de véritables échanges d’expériences entre ces deux
villes ce qui sera soumis à notre étude par la coopération Dschang-Nantes dans le
cadre de notre étude pour une amélioration du cadre de vie des populations de
Dschang en matière de fourniture d’énergies.

34

35
DEMANOU Hervé Magloire, les partenariats internationaux dans la gouvernance des communautés urbaines
au Cameroun : cas de la communauté urbaine d’EBOLOWA, mémoire de master en gouvernance locale,
décentralisation et développement, Université de Dschang 2015,2016
36
CHEIKAL Khadim Mboup, coopération décentralisé et développement local : l’exemple des conseils de
quartiers de eaux-claires/diaminar et diamaguene (saint louis), Mémoire de maitrise en sociologie, université
Gaston Berger de saint louis, 2003-2004.

14
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Jean Jaques GABAS, Denis PESCHE, Vincent RIBIER, Bonnie Campbell 37,
ces différents auteurs dans le cadre de cet article, font une sociogenèse sur l’aide
publique au développement de manière plus globale ainsi que ses différentes mutations
dans le cadre de la coopération décentralisée. C’est une contribution tout aussi
importante dans la mesure où cela nous permettra de mieux appréhender le
renforcement des actions des élus locaux dans les relations de partenariats et aussi une
dynamique des collectivités territoriales décentralisées du Cameroun, ceux de la
Menoua et en particulier la Commune de Dschang pour une amélioration de l’accès à
l’énergie à travers les énergies renouvelables par les populations. Ceci vient davantage
apporter un plus dans le cadre de notre étude.

Grégory ENEE38, dans le cadre de cet article l’auteur fait ressortir la


matérialité des axes de coopération et ses grands enjeux dans le cadre territoriale du
Burkina Faso qui est un exemple type avec les collectivités françaises en matière de
projet de développement local favorisant ainsi une plus grande mobilité des acteurs
dans les processus de la gouvernance au niveau local. Vue sous cet angle, ce travail
constitue un apport significatif pour notre sujet dans la mesure où on peut s’inspirer du
cas Burkinabé pour bien enclencher les projets de développement durable et
précisément des projets de développement des énergies renouvelables dans nos
collectivités territoriales décentralisées. Ces travaux montrent à suffisance une avancée
notable de certains pays d’Afrique de l’ouest en matière de décentralisation.

Ousmane SYLL39, dans son mémoire met en exergue la réciprocité dans les
échanges entre les collectivités d’Afrique subsaharienne et celle de l’union
Européenne en matière de décentralisation, cela traduit un espace de coopération
privilégié pour une plus grande considération des intérêts des uns et des autres. Ce
travail facilite la compréhension entre la coopération entre les pays d’Afrique et les

37
Jean Jaques GABAS, Denis PESCHE, Vincent RIBIER, Bonnie Campbell, Nouveau regard sur la coopération pour
le développement et ses transformation in Mondes en développement, 2004/1, N°165, Page 7 à 22.
38
Grégory Enée, les enjeux des actions de coopération décentralisée en Afrique de l’ouest dans un contexte de
décentralisation territoriale. L’exemple Burkinabé, Université de Caen, ESO N°31, Mai 2011
39
Ousmane SYLL, les échanges entre collectivités décentralisées d’Afrique subsaharienne et de l’union
Européenne : une réussite si la condition de réciprocité est respecter, UFR des sciences du langage, de l’homme
et de la société, Université de Franche-Comté, Besançon, Octobre 2005.

15
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

institutions de l’Union Européenne. Cela permettra de véritablement cerner les


contours des potentiels locaux qui sont les leviers d’échanges entre les collectivités
locales d’Afrique et ceux de cette zone. Dont l’exemple de Dschang et Nantes.

DJIATSA Chatrie40, dans son mémoire illustre la relation en termes de


coopération décentralisée entre les communes de Nantes et Dschang dans le cadre du
partenariat qui lie ces deux villes dans des domaines bien précis de cette coopération.
Ce travail dans le cadre de notre sujet contribuera de manière significative à
véritablement saisir la coopération décentralisée entre ces deux communes qui sont les
objets d’étude dans notre sujet de travail. Il montre comment la coopération
décentralisée crée des niches fiscales avec son internationalisation. Il l’aborde dans le
cadre du tourisme fruit de la coopération décentralisé dans la commune de Dschang.
Nous l’aborderons en matière de développement de projet énergétique et précisément
les énergies renouvelables dans la ville de Dschang.

Franck PETITEVILLE41, présente les conditions d’émergence de cette forme


de coopération Nord-Sud, ainsi que la structuration institutionnelle et idéologique ou la
prééminence de l’État n’est pas absolue. L’auteur dans cet ouvrage peint un tableau sur
la coopération décentralisée entre les collectivités territoriales des pays du Nord et
ceux du Sud tout en mentionnant les débats qui naissent du fait des perceptions
idéologique que chaque partenaire en fait de cette coopération. La réflexion que mène
PETITE VILLE dans cet ouvrage met en exergue bien plus la nature juridique de la
coopération décentralisée et reste silencieux sur les enjeux de la coopération, les
questions des partenariats internationaux Nord-Sud ainsi que l’analyse des interactions
entre les acteurs de ces partenariats. Dans le cadre de notre travail, nous explorerons
cette coopération entre le Nord et le Sud dans sa contribution à la gouvernance des
projets des énergies renouvelables dans la commune de Dschang.

40
DJIATSA Chatrie, coopération décentralisé et promotion du droit au developpement : le cas de la coopération
Nantes-Dschang, Mémoire de master professionnel en droit de l’Homme, droit penal international et droit
humanitaire, Université de Dschang, 2009-2010.
41
PETITEVILLE Franck, la coopération décentralisée : les collectivités locales dans la coopération Nord-Sud,
Paris, l’Harmattan, 1995.

16
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Pour Aurélien Evrard42, Alors que les énergies renouvelables apparaissent


souvent comme un sujet consensuel, son article souligne que leur développement
s’inscrit au départ dans une dynamique conflictuelle, puisqu’il vise à transformer
radicalement les systèmes énergétiques conventionnels et tout particulièrement celui
de l’électricité. Conceptualisant les énergies renouvelables comme une « alternative de
politique publique », l’article en dégage les principaux points de conflit avec le secteur
électrique. Il montre cependant que cette alternative, loin de parvenir à déstabiliser les
logiques sectorielles, semble plutôt avoir été elle-même transformée, voire absorbée
par le secteur. À Dschang, son travail permettra de voir comment les énergie
renouvelables comble le déficit dans ce secteur au Cameroun.

Emmanuel Hache43 trouve comme objet dans son article le fait d’analyser les
conséquences géopolitiques d’une diffusion des énergies renouvelables (ENR) au
niveau international. Les défis engendrés par les politiques de transition énergétique
pourraient paradoxalement se révéler au moins aussi complexes que la géopolitique
énergétique actuelle. Aux acteurs traditionnels risquent en effet de s’ajouter de
nouvelles relations plus locales, plus décentralisées, dans lesquelles se cumuleront
dimensions techniques, économiques, sociologiques et comportementales, spatiales et
juridiques. D’un point de vue macroéconomique, s’il serait tentant de conclure que la
transition vers des ENR marquera progressivement la fin de la géopolitique liée aux
fossiles, il faut au contraire s’interroger sur les transformations des relations entre
États, avec notamment de nombreuses questions concernant les économies des pays
producteurs. Enfin, une diffusion massive des ENR dans le mix énergétique mondial
pourrait conduire à de nouvelles dépendances. Un tel regard sur la coopération Nantes-
Dschang dans les projets d’énergies renouvelables nous serait un atout indéniable dans
le cadre de ce travail.

; ce que nous essayerons de combler dans notre travail.

D- Cadre opératoire
42
Aurelien Edvard, « les énergies renouvelables et l’électricité » Dans Écologie & politique 2014/2 (N°49), pages
67 à 80
43
Emmanuel Hache, « La géopolitique des énergies renouvelables : amélioration de la sécurité énergétique et /
ou nouvelles dépendances ? » Dans Revue internationale et stratégique 2016/1 (N° 101), pages 36 à 46

17
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Le cadre opérationnel sera relatif ici à l’énoncé de la problématique (A), à


l’énoncer de notre hypothèse de recherche (B), mais également aux méthodes (C) et
technique de recherche (D)

A- PROBLEMATIQUE

La recherche commence par un intérêt intellectuel qui, à la définition d’un sujet


de recherche, étape qui sera suivie par la formulation d’une question ou de quelques
questions auxquelles le chercheur souhaite répondre. Pour Bourdieu et Passeron, la
problématique constitue un « objet de recherche aussi partiel et parcellaire soit-il ne
peut être définit et construit qu’en fonction d’une problématique théorique permettant
de soumettre à une interrogation systématique les aspects de la réalité mis en relation
par la question qui leur est posé ». Tout va dépendre de cette question qui constitue
l’objectif de la recherche et à travers laquelle se construit l’objet. Madelaine Grawitz
souligne que « la problématique est une manière d’interroger les phénomènes étudiés,
construire sa problématique revient à répondre à la question : Comment vais-je aborder
ce phénomène ? »44.

Michel BEAU définit aussi la problématique comme : ensemble construit autour d’une
question principale, des hypothèses de recherche et des lignes d’analyses qui
permettront de traiter le sujet choisi. ». Le travail consiste donc à formuler et à poser le
problème, à déterminer l’objectif, l’intérêt et délimiter le champ de l’étude.

Le problème que pose ce sujet étant celui du rôle de la coopération décentralisé dans le
développement énergétique dans la commune de Dschang, les questions qui vont
retenir le plus notre attention sont les suivants :

Question principale de recherche : comment la Coopération décentralisé et le


développement des énergies renouvelables permettront aux autorités de la commune
de Dschang d’amélioré les conditions de vie de leur populations?

44
GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, 11ème éditions, Paris, Dalloz, 2001.

18
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Question secondaire de recherche 1 : Comment à travers la coopération


décentralisée, la commune de Dschang met elle en œuvre ses projets d’énergies
renouvelables ?

Question secondaire de recherche 2 : quels sont les difficultés d’actions de la


commune de Dschang dans ses relations avec ses partenaires dans ses projets liées aux
énergies renouvelables ?

B- Hypothèses

L’hypothèse est toujours perçue comme la réponse provisoire à la ou les


questions (s) qui sont posée(s) sous forme de problématique. L’hypothèse permet au
chercheur de convaincre l’auditoire ou le lecteur. Elle constitue une proposition
provisoire, une présomption qui demande à être vérifiée. 45 Nous n’allons pas nous
éloigner de cette conception en retenant que la coopération décentralisé qui fait partie
de la diplomatie sub-étatique et les question de développement durable à travers les
énergies renouvelables reste ambigüe au Cameroun compte tenu du déficit énergétique
que rencontre le pays et Dschang en particulier; d’une part, le zones rurales où
l’absence de couverture du réseau électrique, les zones connecté au réseaux électriques
connaissant des interruptions intempestibles comme un véritable motifs d’y faire un
tour sur les question des énergies renouvelables. De ce fait, la coopération
décentralisée apparait comme la voie la plus rapide pour résoudre ces problèmes
énergétiques de manière durable. Notamment via les financements qu’elle permet
d’obtenir, les expertises et bonne pratique répondant aux enjeux globaux et d’autre
part montrer comment la commune de Dschang a su saisir cette coopération dans le
but d’impulser son développement énergétique moteur d’un véritable développement
pour les populations locales.

De cette idée découle l’hypothèse selon laquelle la commune de Dschang déploie un


certain nombre de moyen pour la bonne marche de sa coopération avec ses partenaires
dans le cadre des projets liés aux énergies renouvelables.

45
Quity (R), Compenhout (L-V), Manuel de recherche en sciences sociales, 4ème édition, Paris, Bordas, Dunod,
2011, p128.

19
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

De cette hypothèse principale découle deux hypothèses secondaires :

- La commune de Dschang coopère dans le cadre du développement des énergies


renouvelables avec plusieurs partenaires.
- Cette coopération rencontre des difficultés qui impactent sur la mise en œuvre
de ces projets et necessite une certaine amélioration.
C- Théorie et Méthodes de recherche

Dans le cadre de note travail, il serait judicieux de mobiliser plusieurs théories


qui constituent une manière de concevoir, percevoir et analyser les faits. Le rôle de la
coopération décentraliser dans le développement énergétique dans la commune de
Dschang nécessite de faire recours à des approches adaptées, qui permet d’accéder à la
connaissance totale des phénomènes politique, diplomatique qui se déroulent à la fois
du réel observable et dans les profondeurs du psychisme où se côtoient le rationnel, la
duperie, le négoce, la permanence de l’instinct hobbesienne et la fugacité du rêve 46.
C’est fort de ce dosage que nous opterons pour un maillage entre la théorie de la
gouvernance, la glocalisation47, l’analyse stratégique.

Théorie de la gouvernance

La gouvernance s’est peu à peu imposée dans le monde comme la nouvelle


mode de conduite de l’action publiques dans nos sociétés. Elle est née du constat de
l’incapacité de l’État central à gérer tout seul les multiples préoccupations émanant des
populations ainsi que de l’émergence de nouveaux acteurs sur la scène publique qui, à
défaut de constater le rôle de l’État central s’imposent comme des acteurs
incontournables avec lesquels l’État devrait désormais composer. La gouvernance peut
être définie comme « un processus de coordination d’acteurs, de groupes sociaux et
d’institutions en vue d’atteindre des objectifs définis et discutés collectivement »48.
Elle poursuit ainsi le noble but d’associer autant d’acteur en présence que possible

46
BRAUD P., Sociologie politique, 4ème édition, LGDJ, 388p.

47
Robertson 1992 la globalisation
48
Théorie de la gouvernance à l’analyse des politiques publiques

20
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

dans le processus aboutissant à la prise de décision définitive. Malgré la diversité des


acteurs et très souvent la divergence de leurs intérêts, la théorie de la gouvernance
cherchera comment dans un tel contexte peut s’élaborer un compromis que chacun des
acteurs devra s’engager à le respecter comme le dit si bien STOCKER : « la
gouvernance fait intervenir un ensemble d’institutions et d’acteurs qui
n’appartiennent pas à la même sphère d’activité, en situation de gouvernance, les
frontières et les responsabilités sont moins nettes dans le domaine de l’action sociale
et économique ; la gouvernance traduit une indépendance entre les pouvoirs des
institutions associés à l’actions collective ; la gouvernance fait intervenir des réseaux
d’acteurs autonomes ; la gouvernance fait parti du principe qu’il est possible d’agir
sans s’en remettre au pouvoir ou à l’autorité de l’État »49

La théorie de la gouvernance permet ainsi de rendre compte du caractère pluriel des


acteurs intervenant dans le processus de la coopération décentralisé et son action locale
en matière d’énergie renouvelable. Elle propose un schéma d’analyse et
d’interprétation des relations entre les différents acteurs intervenant dans la
coopération décentralisée qui met l’accent sur une approche horizontale et non plus
uniquement verticale comme par le passé. Elle remet en cause les approches « Top-
Down » où l’impulsion des projets énergétique pour ici les énergies renouvelables
mais aussi la coopération serait impulsé, voire sa dynamique viendrait du sommet –
l’État central – vers les populations locales pour celle dit « Bottom Up » où c’est
plutôt les acteurs locaux – en bas – qui se lancent dans les actions de coopération
décentraliser afin de financer leur projets d’énergies renouvelables. Ce qui sera tenue
dans la réalisation des projets définit dans la planification centrale – remonter vers le
haut.

Théorie de la glocalisation

49
Stocker Gerry, « cinq proposition pour une théorie de la gouvernance », revue internationale de sciences
sociales (RISS) n°155, mars 1998, P21

21
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

Face aux échecs relatifs du modèle développement exogène mis en place à la suite de
la Seconde Guerre mondiale, le développement endogène - ou par le bas - s'est
graduellement imposé comme une doctrine mieux apte à saisir les réalités du terrain
(Proulx, 2008, 2). La glocalisation, favorisant la revitalisation et la revalorisation des
modes de vie s'enracinant dans les valeurs locales, s'inscrit donc, à priori, dans un
courant de développement endogène. Le défi est de traduire ce concept en stratégies de
développement pour l'Afghanistan, ou, à tout le moins, en grille d'analyse permettant
d'étudier ces stratégies sous l'angle glocal.

L'économiste Bernard Pecqueur propose à cet effet, quelque temps après Martin, un
modèle simple mais intéressant de la glocalisation. Pour lui, la prospérité de régions
qui sortent gagnantes d'un processus de glocalisation (les oasis de l'économie
mondiale) est fondée sur (1) des éléments endogènes (leur spécificité) et (2) des
éléments exogènes (leur capacité d'intégration dans l'économie mondiale) qui leur
permettent d'être compétitives sur la scène internationale (Pecqueur, 2007, 43). En se
basant sur ce modèle élémentaire, une stratégie de développement glocalisé pour
Nantes qui l’applique à Dschang.  et l'amélioration des structures permettant
l'exportation des produits de cette activité économique sur le marché international
(capacité d'intégrer les marchés).

Toujours selon Pecqueur, « [1'] analyse des processus de révélation et de valorisation


des ressources nouvelles issues de la spécificité des espaces et des groupes humains
qui y sont ancrés. . .1 constitue probablement un des plus gros chantiers de l'analyse
économique des années qui viennent » (Ibid. p.  49). II reprend ainsi l'idée de Robertson
qui affirmait dès 1995 que, lorsqu'il est question d'exporter des éléments locaux vers
des marchés externes, « the whole question of what wili  'fly '  giobaily and what will not
is a very important question in the present global situation » 50. Or, comme il sera
illustré par cette recherche, sur la coopération décentralisée à Dschang vise à montrer
l’implémentions d'une prospérité économique reposant sur le tourisme

50
Robertson, 1995,  39

22
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

D- Technique de recherche

En sciences sociales, une recherche comporte l’utilisation des procèdes


opération issue définis que l’on nomme technique’. Il existe plusieurs techniques de
recherche ou moyens d’investigation qui permettent de collecter des données. Ces
techniques généralement nombreuses, ne seront pas toutes mobilisées dans le cadre de
notre travail. Nous procèderons par les enquêtes de terrain, la recherche documentaire.
L’observation participante nous permettra de mieux comprendre les données collectées
à partir des techniques précitées.

Plan

Première partie : la commune de Dschang, entre actions de coopération et mise en


œuvre concrète des projets d’énergies renouvelables

Chapitre 1 les actions de la commune de Dschang en faveur de la coopération


décentralisée

Chapitre 2 : l’énergie renouvelable : un projet matériel dans la commune de


Dschang

Deuxième partie : la perfectibilité des actions de la commune de Dschang en faveur de


la coopération décentralisé au Cameroun et de la mise en œuvre concrète d’un
véritable projet d’énergies renouvelables.

Chapitre 1 les difficultés d’action de la commune de Dschang dans la


coopération et ses projets d’énergies renouvelables

Chapitre 2 propositions éventuel de l’amélioration des actions de la commune


de Dschang dans la coopération décentralisée et l’énergie renouvelable.

23
THÈME : COOPERATION DECENTRALISÉE ET ENERGIE RENOUVELLABLE DES
CTDs AU CAMEROUN : Cas de la Commune de Dschang.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

I- Ouvrages généraux

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BRAUD P., Sociologie politique, 4ème édition, LGDJ, 388p.

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WEBER M., Le Savant et Le Politique, Trad., Paris, 1959, p202.

GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, 11ème éditions, Paris, Dalloz, 2001.

SMOUTS M-C. et BATTISTELLA D., Dictionnaire des Relations Internationales,


Paris, Dalloz, 2ème Edition, 2006, 554p.

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N’DA P., Méthodologie de la Recherche, de la Problématique à la Discussion des


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Olivier NAY, histoire des idées politiques : la pensées politique occidentale de


l’antiquité à nos jours, Armand collin 2ème édition 2016

CROZIER M. et FRIEDBERG E., L’acteur et le Système : les contraintes de l’action


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durable in

LOI N°2019/024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivité


territoriales décentralisées.

Décret N°2011/1116/PM du 26 Avril 2011 fixant les modalités de la coopération


décentralisée.

Décret n°2009/409 du 10 décembre 2009 portant création, organisation et


fonctionnement du fonds d’énergie rurale.

Stratégie nationale de développement 2020-2030

19- N’DA P., Méthodologie de la Recherche, de la Problématique à la Discussion des


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