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ASPECTS POSITIFS
- Blaise Pascal : selon lui la conscience fait la grandeur et la misère de l'homme.
Tout d'abord elle le rend responsable de ses actes, le caractérise des animaux,
l’élève à la moralité objective d’où toute sa dignité. Cependant parce qu’il a une
conscience l'homme n'ignore rien de sa misère, il connaît le poids de ses fautes
et lui fait redouter la mort.
-<< L’homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature mais c'est un roseau
Pensant >>Pensées
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connaissance. Elle est semblable à une lumière qui pénètre toutes les zones
obscurs et consacre l’élan majestueux de l’homme vers la vérité. Par
Conséquent l’homme est capable de tout voir et de tout comprendre par sa
raison qui l’empêche de rester dans l’irrationnel et dans la satisfaction de son
destin
<< Aie le courage de te servir de ton propre entendement voilà la devise des
Lumières >> Qu’est-ce que les lumières?
- Sigmund Freud : Selon lui la vie psychique ne résume pas sur la base de la
conscience car cette faculté comporte des insuffisances. L’homme reste parfois
dans l’incapacité de justifier ou d’expliquer certaines actions. Il perd pour ainsi
dire sa clairvoyance et sa lucidité. Il devient obscur en lui-même et agir contre
son gré. C’est le cas des rêves, des tics, des actes manqués, des lapsus …
<< Pour bien comprendre la vie psychique de l’homme il est indispensable
d’arrêter de surestimer la conscience. Il faut dans l’inconscient le fond de toute
vie psychique >>
« l’inconscient est le psychisme lui-même et son essentiel réalité . »
« il n’y pas de fait conscient sans stade antérieur inconscient. »
« La conscience n’est le propre maitre dans sa maison. »
- Pour Freud l’homme est tout proche de l’animal car il agit par instinct. Selon
lui l’homme se caractérise par la violence et le plaisir
<< L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour pour son
prochain dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque mais au contraire un être
qui porte au compte de ses données instinctives une bonne somme
d’agressivité .>>Malaise dans la civilisation
Spinoza « les hommes se croient libre pour la seul raison qu’ils sont conscients
de leurs actions et faits mais ignorants les causes par lesquels ils sont
déterminés »
- La conscience est loin d’être une faculté crédible et sincère car elle peut être
influencée par le matériel d’où l’expression acheter la conscience de quelqu’un.
KARL MARX: << ce n’est pas la conscience qui détermine l’être c’est plutôt le
milieu social qui détermine la conscience >>
CRITIQUE DE L’INCONSCIENT
- Pour Jean Paul Sartre l’inconscient est le fruit de l’imagination humaine. En
effet l’inconscient sert d’alibi à l’homme pour se justifier de ses carences et de
ses inconvenances. L’homme fuit donc sa responsabilité et se réfugie derrière
l’excuse ’un inconscient. Ainsi pour SARTRE l’inconscient est une sorte de
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mauvaise foi car l’homme est essentiellement libre de ses actes qui sont guidés
par sa conscience.
« tout homme qui se refugie derrière l’excuse de ses passions, pulsions qui
invente un déterminisme en soi est un homme de mauvaise foi »
LECON 2 : LA VIOLENCE
UN FAIT NATUREL
- Pour Freud l’homme est tout proche de l’animal car il agit par instinct. Selon
lui l’homme se caractérise par la violence et le plaisir.
<< L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour pour son
prochain dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque mais au contraire un être
qui porte au compte de ses données instinctives une bonne somme
d’agressivité>>Malaise dans la civilisation
- Thomas Hobbes : Pour lui l’homme est un être sadique qui ne manque pas de
semer la fureur et la terreur autour de lui car l’agressivité est innée chez lui.
<<L’homme est un loup pour l’homme >>Léviathan
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LECON 3 : AUTRUI
. Autrui est dans un être aliénateur dans la mesure ou :
- l’autre me prive de ma liberté
Jean Paul SARTRE : L’autre par son regard qui conduit sa conscience à porter
un jugement de valeur sur mes actes fait que j’ai honte Son regard freine mes
actions et m’empêche de manifester mes envies.
<<je saisis le regard de l’autre au sein de mon acte comme solidification et
aliénation de mes possibilités >>
- Autrui m’éduque
L’autre m’apporte l’éducation nécessaire pour sortir de mon état primitif et
parvenir à un stade d’être humain. Ainsi grâce à l’autre l’homme arrive à
s’humaniser et à vivre en toute intelligence avec ses semblables.
Kant : << L’homme n’est homme que par l’éducation >>
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conseils, les soutient et aide d’autrui dans notre vie. En effet Autrui donne de la
valeur et de la saveur à notre vie. Il nous donne espoir et cela fait que désormais
nous devenons de plus en plus heureux pour continuer la vie.
<<L’homme est un dieu pour l’homme >>
Aussi autrui est le médiateur entre moi et moi-même car il me permet de me
connaître. Grâce à lui je peux me corriger et prendre conscience de moi-même.
LECON 4 : L’ETAT
L’Etat est nécessaire dans la mesure ou:
- Il assure le bonheur de tous
1- L’Etat permet de mettre fin à la nature agressive de l’homme caractérisé par
la guerre de tous contre tous. En effet sans l’Etat nous serions dans une jungle
où chacun se donnera le droit de faire ce qu’il veut, ce que sa force lui permet de
faire. Ainsi la loi qui fixe les règles de l’existence soustrait l’homme de ses
instincts et l’amène à agir dans la moralité pour le bonheur de la collectivité.
Jean Jacques Rousseau : << Par l’Etat de droit l’homme s’arrache de la
brutalité animale et accède ainsi à la moralité et à la rationalité >>
« L’obéissance aux lois qu’on s’est prescrite n’est point esclavage mais
liberté. »Du contrat social
« il n’y pas de liberté là ou quelqu’un est au dessus de lois. »
- Il assure la justice.
L’Etat est le garant de la justice social. En effet tous les hommes naissent égaux
en droit et quelque-soit notre classe sociale, notre appartenance religieuse ou
ethnique la loi met tous les individus sur le même pied d’égalité. L’Etat protège
les pauvres, les riches et les citoyens accèdent aux mêmes droits.
Henry Bergson : << Je préfère la pire des lois que le meilleur des maitres car le
maitre a des préférences tandis que la loi n’en a aucun >>
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l’image de ses appareils répressifs (Police, gendarmerie, justice…) pour le bien
être de la société. Machiavel « la fin justifie les moyens. » Le prince
« Ce n’est pas la violence qui restaure qu’il faut condamner mais celle qui
détruit. » Le prince
- Blaise Pascal : Selon lui sans la force il n’y a pas d’Etat. En effet l’Etat doit
utiliser la force pour mettre de l’ordre au sein du désordre orchestré par les
voleurs, les bandits, les violeurs … L’Etat est donc le garant de la sécurité et de
la justice.
<< La force sans justice est tyrannique mais la justice sans la force est
impuissante>
L’État aliène l’homme dans la mesure ou :
- Elle prive l’homme de sa liberté
L’Etat représente une menace pour la liberté humaine. D’emblée par des lois
rigides elle prive l’homme de sa liberté naturelle et l’empêche de manifester ses
envies et ses désirs. La loi fait ainsi de l’homme un esclave et elle l’enchaine.
Par ailleurs l’Etat en usant de la force pour régner trouble la quiétude du citoyen.
La force est brutale, tyrannique et agressive. Elle engendre un excès de préjudice
et entrave les efforts de paix. C’est pour toutes ces raisons que les anarchistes
demandent le dépérissement de l’Etat pour que vive la liberté d’où la formule
d’une vie < sans DIEU ni maitre >
Bakounine : << L’Etat est un immense cimetière ou viennent s’enterrés les
libertés individuelles >>
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Malgré la présence de l’Etat au sein de la société il est aisé de constater que les
conflits persistent et même s’intensifient dans le monde. Les regains de tensions,
les soulèvements populaires, les génocides, les rébellions, coup d’états, attentats,
massacres à mains armées, les violences sont la preuve tangible de ce que l’Etat
n’arrive pas à garantir la sécurité des citoyens. Dans son fonctionnement il laisse
entrevoir des imperfections qui mettent à mal la tranquillité des hommes. Dans
ces conditions la liberté est piétinée, la justice bafouée et les droits de l’homme
occultés.
LECON 5 : LA RELIGION
. Un fait Naturel
- René Descartes : Pour lui l’homme est de nature un être religieux. Il a une
disposition naturelle à faire le bien et cette bonté ne peut provenir que d’un Dieu
plein de sagesse.
Jean Jacques Rousseau : << L’homme est bon naturellement >> Discours sur
l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes
- Blaise Pascal : Selon lui la croyance en Dieu est naturelle par le biais de la foi.
Ainsi c’est le cœur qui sent Dieu
de toutes les civilisations. Les hommes quelque-soit leurs origines s’inclinent
tous face à une divinité. La religion apparaît ainsi comme un patrimoine des
humains d’où sa pensée : << il a existé des sociétés sans Etat, sans culture,
technique, ni philosophie mais il n’a jamais existé de société sans religion >>.
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“Il n’y a jamais eu de société sans religion” (Bergson) et non la raison.
L’homme est naturellement attaché à Dieu.
<< Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas >>Pensées
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La religion est à la base de l’équilibre et de l’harmonie sociale. En effet La
religion établit un lien entre les hommes et elle les unis en une même
communauté ou ils sont frères et sœurs puis elle brise toutes les barrières qui
existaient entre les hommes au niveau linguistique, culturel, géographique,
politique…
Youakim Moubarak : << De tous les facteurs d’unité entre les hommes il est
certain que jusqu’à nos jours la religion est le facteur le plus unificateur >>
LECON 6 : L’HISTOIRE
L’homme comme produit de l’histoire
. L’homme subit les évènements qui se prononcent malgré lui. Plusieurs
phénomènes de l’univers influence sa vie sur terre. L’effet du temps qui le fait
grandir, vieillit et même mourir. De même les calamités naturelles s’abattent sur
lui et le met à genou sans possibilité de remédier à cela. Il reste impuissant.
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Plotin : « Tout émane de Dieu »
Hegel : Selon lui l’homme est un être fait et non un être qui se fait. En effet
c’est l’esprit ou la raison divine qui gouverne le monde. Les hommes ne sont
que des instruments utilisés par une volonté supérieure qui se sert de leur mobile
individuel pour réaliser ses desseins. Par conséquent l’homme subit et est
embarqué par le cours de l’histoire.
<< C’est l’esprit, sa volonté naturelle et nécessaire qui gouverne et continue de
guider les évènements de ce monde >>
Freud : Pour lui la personnalité de l’homme s’explique dans sa vie passée. Ce
que je suis ou ce que je deviendrai plus tard dépend de ce que j’ai été dans mon
enfance. L’homme reste le prisonnier de son histoire.
<< L’enfant est le père de l’homme >>
Leçon 7 : Le Travail
A - Le travail est aliénant pour l’homme dans la mesure ou :
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Le travail est une réalité à laquelle l’homme ne peut pas échapper car c’est une
punition, un châtiment de la part de Dieu. Le récit religieux montre en effet
qu’ADAM, EVE, et sa descendance, ont été condamnés au travail sur terre, car
ils ont désobéit à l’ordre divin.
La BIBLE écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Cela veut dire
que sur terre l’homme doit tirer de lui-même tout ce dont il a besoin.
- Il libère l’homme
1-Le travail est un facteur d’épanouissement en ce sens qu’il nous libère à la fois
des contraintes naturelles et sociales. En effet, au début de son histoire, l’homme
était confronté aux phénomènes naturels dont il ignorait tout. Mais par le canal
du travail l’homme va progressivement dompter la nature et jouir de ses fruits.
Descartes : << Par le travail et la technique l’homme deviendra comme maitre
et possesseur de la nature >>Discours de la méthode
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2-Le travail libère des contraintes sociales parce que travailler est une condition
permettant à l’homme d’acquérir son indépendance socio matérielle et
financière.
Bernard Dadié: << Le travail et après le travail l’indépendance mon enfant.
N’être à la charge de personne, telle doit être la devise de votre génération
>>Climbié
2-Le progrès technique n’a pas encore atteint son niveau suffisant pour assurer à
l’homme le bonheur tel qu’il le veut. La preuve en est que les problèmes
persistent et tendent à s’empirer dans la mesure ou l’homme doit faire face aux
produits et conséquences nocifs de l’activité technique si polluants et dégradant
qu’ils semblent mettre dame nature dans une sorte de colère qu’elle manifeste
sous forme d’autodestruction et de tueries massives de ses habitants .Rousseau :
<< la technique est la première source de maux que les premiers
hommes préparèrent à leurs descendants >>
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Martin Heidegger : << aussi longtemps que nous nous représentons la
technique comme un instrument nous restons pris dans la volonté de la
maitriser>>
- La science
1-Les progrès scientifiques avec leurs effets pervers ont eu des retombés
négatives sur l’humanité. Elles ont engendré d’énormes dégâts à la surface de la
terre tels que la destruction de la couche d’ozone, les catastrophes nucléaires et
bien d’autres qui ont parfois conduit l’homme à sa perte.
Aldous Huxley : << la science est un danger public. Elle est aussi dangereuse
qu’elle a été bienfaisante >>le meilleur des mondes
2-La science donne à l’homme d’énormes moyens, mais des moyens qu’il met
beaucoup plus au service du mal. En devenant puissant, il s’éloigne des valeurs
morales comme la crainte de Dieu, l’humilité. Il développe au contraire
l’individualisme, l’orgueil, toutes choses qui dégradent la cohésion sociale. La
science ainsi sa conscience celle du savoir et de faire ce qui est bien pour
l’humanité.
François Rabelais : << science sans conscience n’est que ruine de l’âme >>
- la science n’a pas encore rassuré les hommes. En effet elle est impuissante face
au déroulement de certains phénomènes qui minent l’humanité depuis des
années tels que les tremblements de terre, les volcans et qui entrainent de
lourdes conséquences.
- La technique
1-La technique a permis à l’homme de se libérer des contraintes naturelles : en
effet, grâce à la technique, à ses outils, l’homme surmonte les lois de la nature,
les contraintes du milieu naturel, et la transforme efficacement pour satisfaire
ses besoins.
René Descartes : << la technique nous a rendu comme maitre et possesseur de
la nature>>Discours de la méthode
LECON9 : LA PHILOSOPHIE
.La philosophie est inutile dans la mesure ou :
- Elle n’a pas satisfaire les hommes
La philosophie est une discipline inutile car dans la vie quotidienne
immédiate elle n’apparait pas nécessaire. En effet Elle est incapable
d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations des hommes. A
l’opposé de cette discipline théorique et spéculative, il y a la science et la
technique dont les applications participent à l’épanouissement des
hommes. C’est ce qui pousse Karl Marx à écrire que « Les philosophes
n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières. Ce qui importe,
c’est de le transformer ».11these sur Feuerbach idéologie
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de mener une vie mesurée, détachée des réalités et plaisirs éphémères de ce
monde, ce qui l’amène à perdre toute habitude de la vie collective et toute
capacité sociale. C’est Pour toutes ces raisons et bien d’autres que la philosophie
est considérée par le sens commun comme une discipline secondaire c'est-à-dire,
une discipline qui vient après les autres préoccupations de la vie. Comme le
souligne un adage latin,« Il faut vivre d’abord et philosopher ensuite ».
Leçon10 :L’imagination
Définition
L’imagination est une fiction un songe , mais dans une redéfinition
l’imagination permet à l'homme d'être présent à la foi dans le présent et de se
projeter dans le futur.
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y a toujours pour l'imagination une possibilité concrète de produire de l’irréel un
irréel étranger au réel. »Imagination En clair l'imagination est source
d’épanouissement .
Lecon11 :L'art
Définition
L’art est la création artistique ou la recherche.
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peuples, car l’activité artistique reste inséparables de la morale qu’elle doit
promouvoir. Dans le même ordre EMMANUEL KANT affirme dans Critique
de la faculté de jugée : « le beau est le symbole de la morale. »
Introduction
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l’évidence constitue sa fin. Par conséquent, où n’y a plus doute, s’établit la
vérité. Jacques Bossuet (1627-1704) : « ce qui se conçoit bien s’énonce
clairement et les mots pour le dire arrive aisément » Nicolas Boileau (1636-
1711)
Cependant, cette conception de la vérité est dangereuse car l’évidence est mal
définie. On peut éprouver un très fort sentiment d’évidence tout en étant dans
l’erreur. Il n’y a pas de distinction entre une fausse et une vraie évidence.
Compte tenu de cette insuffisance, l’encyclopédiste français Adrien Helvétius
(1715-1771) écrit : « Descartes a logé la vérité à l’hôtellerie de l’évidence,
mais, il a négligé de nous en donner l’adresse ». Souvent les traditions, les
passions, les préjugés fournissent des contrefactions d’évidence. Nous avons
tendance à tenir pour claires et évidentes les opinions auxquelles nous sommes
familiers. En revanche, les idées nouvelles ont du mal à se faire accepter. C’est
toujours au nom des évidences (de traditions bien établies et des idées
coutumières) qu’on critique les idées neuves. Les vérités les plus fécondes, au
lieu de s’imposer d’emblée comme des évidences furent toujours reçues dans
l’étonnement et le scandale.
2- La vérité matérielle
Une vérité ne serait donc pas qualifiée de vraie ou de fausse en elle-même, par
ses caractères intrinsèques, mais seulement par sa conformité ou non à la réalité.
Pour le philosophe grec Aristote (384-322 av J.C), « la vérité, c’est la
conformité de notre pensée aux choses ». L’idée vraie est ce qui reste fidele à la
réalité. Cependant, la vérité n’est pas le récit passif du réel. Elle résulte toujours
d’une construction intellectuelle comme c’est le cas en science et en philosophie
qui atteignent la vérité par un dépassement du sensible.
3- Le pragmatisme
Ce signe de la vérité est fourni par le succès. La pensée se met au service de
l’action. Les idées ne sont que des outils dont nous nous servons pour agir.
Ainsi, l’idée vraie devient celle qui paie le mieux, celle qui a le plus de
rendement et qui est plus efficace et utile. « Ce qui est vrai, c’est ce qui est
avantageux de n’importe qu’elle manière » disait l’économiste américain
William James (1842-1910). La formule la mieux adaptée à ce type de vérité et
présentée par l’italien Machiavel (1469-1527) en ces termes : « la fin justifie les
moyen ». Malheureusement, l’utile requiert un sens indéterminé qui conduirait
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le plus souvent à l’immoralisme. La vérité est ici trop liée à la facilité tandis
qu’il faut souvent du courage, un certain renoncement pour aboutir au vrai. Dans
le pragmatisme, l’on distingue difficilement la vérité de l’erreur. Chacun ne fait
que poursuivre son objectif. Ainsi, Qu’une vérité soit consolante, réconfortante,
rassurante, ne la rend pas vraie pour autant, mais parfois suspecte au point de
vue de la vérité. « La foi sauve, donc elle ment » disait l’iconoclaste (qui détruit
les idées communément reçues) allemand Nietzsche (1844-1900) et Jean
Rostand (1868-1918), poète français de conclure : « les vérités consolantes
doivent être démontrées deux fois ».
4- La vérité formelle
La vérité formelle est un discours cohérent et rigoureux. La vérité émane de la
non-contradiction du système de raisonnement. Elle est l’accord de l’esprit avec
ses propres conventions. C’est le modèle du syllogisme aristotélicien. Le risque
de ce genre de vérité est sa probable non-conformité avec la réalité. Elle conduit
le plus souvent à des conclusions matériellement fausses. D’ailleurs, dans la vie
courante, nous voyons des personnes mentir tout en étant logique.
2- Vérité et mensonge
« Toute vérité n’est pas bonne à dire » prétend une maxime. Et nous trouvons
opportun de la dissimuler des fois au profit du mensonge. Ce constat pose du
coup le problème de sa valeur. Certes, sa présence est rassurante et égalitaire.
Les hommes ont besoin de certitudes parce que celles-ci maintiennent un accord
entre eux. En cherchant la vérité, l’on cherche aussi à abolir le mensonge, la
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tromperie. Mais sa valeur en soi est discutable puisque la vie la néglige au profit
de certaines exigences vitales. Il ne faut donc pas respecter la vérité pour elle-
même, mais suspecter dans ce respect quelque chose qui peut menacer la vie.
« L’inutilité et le danger de la volonté de la vérité, de la vérité à tout prix sont
constamment montrés. La vie n’est faite que pour l’apparence, l’erreur,
l’imposture, la dissimulation. Et la grande forme de la vie s’est toujours
montrée du coté des scrupuleux. Volonté de vérité, elle pourrait être une volonté
de mort » disait Nietzsche (1844-1900) dans Gai savoir.
En fait, il faut retenir que la vérité n’a aucune vérité, sinon pratique. Elle assure
seulement une représentation stable du devenir, rassurante. C’est pourquoi
vouloir la vérité ; c’est vouloir la sécurité. Cet idéal aide certains à vivre mais
menace la vie en lui ôtant sa part de risque. Elle est donc au service d’une vie au
rabais.
A travers cette critique, nous nous rendons compte que la diction de la vérité
n’est pas aisée. Si tel est le cas, il faudrait aussi se tourner aussi vers le canal
d’expression.
I- CARACTÉRISTIQUE DU LANGAGE
2- Langage et communication
La communication se réfère à un processus d’échange de signes entre les
membres d’une communauté. Elle consiste à transmettre une information sans
pourtant faire intervenir la raison. Le langage sert d’instrument à la pensée. Il est
un organe d’expression de la raison. C’est dans ce sens que l’on dénié au code
des abeilles le terme de langage. En effet, le code des abeilles est inné, limité et
répond à leurs besoins immédiats. Ce langage sans dialogue est automatique,
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figé, invariable tandis que le langage humain est articulé, évolutif, appris. Pour
le linguiste français Émile Benveniste (1902-1976) la communication se
caractérise par « la fixité du contenu, l’invariabilité du message, le rapport à
une seule situation, la nature indécomposable de l’énoncé et sa transmission
unilatérale ». Compte tenu de cette remarque, il conclut : « qu’appliquer au
monde animal la notion de langage n’est qu’un abus de termes ».
2-Langage et vérité
Le langage peut être utilisé pour rechercher la vérité, tromper ou même séduire,
d’où son ambivalence. Ainsi, pour le poète allemand Friedrich Hölderlin
(1770-1843) : « le langage est le bien le plus précieux et le plus dangereux qui
est été donné à l’homme ». Il est comme un couteau à double tranchant. Il faut
savoir l’utiliser pour qu’il te serve.
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Conclusion
La vérité, telle que conçue, n’est pas un objet de possession. C’est une valeur, un
idéal que l’on désire acquérir. Cette valeur réside dans sa quête qui en fin de
compte dépend plus des conditions de vérification. Même dans le champ
scientifique, celle n’est pas déterminée de manière absolue. Sa quête nécessite
un champ épistémologique. Ce qui signifie que la vérité est construite. De cette
construction de la vérité, des préoccupations s’imposent :
Introduction
La réussite et le succès de la science est remarquable aujourd’hui. Dans tous les
domaines, l’on assiste à une emprise de la réalité scientifique de telle sorte que
toute discipline qui n’a pas une empreinte scientifique est du coup suspectée de
tromperie et de mensongère. Elle se pose ainsi, comme la seule instance de
laquelle dérive toute vérité. Cependant, peut-on prétendre qu’elle est l’unique
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voie d’accéder à la vérité ? En d’autres termes, la vérité est-elle le privilège du
discours scientifique ?
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II- L’ÉLABORATION DE LA THÉORIE SCIENTIFIQUE.
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ordinaire, un sur-objet ». Cependant, l’hypothèse devient scientifique que si elle
est vérifiable.
3-L’expérimentation.
L’expérimentation est la phase de vérification de l’hypothèse. Cette action
permet de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse de départ. Ce qui confère aux
sciences l’objectivité qu’on leur reconnait. Cette attitude de toujours vérifier la
scientificité des connaissances antérieures déterminent le caractère évolutif des
sciences.
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Aussi, nous savons que son succès émane de la maitrise de son objet d’étude.
Le donné sensible est facilement observable. Ce qui n’est pas le cas des objets
transcendantaux. Dans ces domaines, elle demeure inopérante et inefficace. Or,
l’homme, en tant qu’être dualiste ne peut pas se contenter de vérités
matérielles. Les questions métaphysiques et existentielles sont aussi pour lui
sources d’inquiétude.
Conclusion générale.
Répondre à la question, n’y a-t-il pas de vérité scientifique montre la volonté de
poser la connaissance scientifique comme le modèle des autres formes de
connaissances. Là se trouve aussi la déférence que l’on a à l’égard des
mathématiques puisqu’elles constituent l’outil du prodigieux essor des sciences.
C’est justement en vue de ce prestige que le philosophe grec Platon (428-347
av J.C) écrivit au fronton de son académie : « nul n’entre ici s’il n’est
géomètre ». Et le physicien mathématicien italien Galilée (1564-1642) de
renchérir : « le livre du monde est écrit en langage mathématique ». Cependant,
a avoir trop exagéré leur hégémonie, on tomberait dans l’erreur des scientistes
qui estiment que seule la science est capable de tout résoudre.
La société : la société désigne un groupement d’individus régi par des lois et des
intérêts communs.
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Autrui : Autrui, c'est l'autre, "celui qui n'est pas moi" (Sartre, l'Etre et le néant,
III)
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Fatalité : destinée ou circonstance inévitables
Destin : destinée
Exemple : « les hommes se croient libre par la seule raison qu’ils sont
conscients de leurs actions, faits, mais ignorants des causes par lesquelles ils
sont déterminés » lettre à Schuller
Explication : pour lui l homme n'est pas libre et sa liberté est un leurre car il est
soumis à certaines prescription sociales.
Arg. 2 : Freud à travers ses psychanalyses nous a faire comprendre que pour
mieux cerner une personnalité de l’homme, il faut le psychanalysé, c est a dire
se référer à sa plus tendre enfance pour découvrir les véritables mobiles de son
comportement.
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Exemple : « il n'y y a pas de fait conscient sans stade antérieur inconscient»
essais de psychanalyse
Explication : pour lui l’homme est déterminé par les mobiles inconscients ou le
*ca *
Transition : au regard de tout ces aspects, on peut dire que la liberté est un vue
d’esprit pour l homme, mais ce point de vue est-il absolu, cependant la liberté de
l’ homme n est-elle pas une réalité ?
Arg2 : la vie en société se caractérise par le respect de ses principes et ses lois
c est donc par ce respect que la véritable liberté est manifesté chez l’homme et
constitue son plein épanouissement.
Explication : pour dire que seule la soumission aux lois régissant la société
matérialise la liberté de l’homme.
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Arg1 : par la connaissance des phénomènes de la nature et des lois qui la
régissent, la science apporte une réponse satisfaisante à la curiosité intellectuelle
de l’homme et le rassure .
Arg2 : La science permet de prévoir avenir car étant un produit de la raison elle
produit des vérités apodictiques, c’est dire nécessaires et crédibles. Ainsi donc
la connaissance des lois permet de prévoir, prédire les phénomènes et fabriquer
des outils
Explication : cela montre que grâce à la science l’homme peut résoudre tous les
problèmes auxquels il est confronté et prévenir les choses du futur.
Arg1 : la science a des limites sur le plan de la connaissance théorique car elle
est inaccessible a certains domaines comme le monde invisible, c’est celui des
esprits des dieux et de l’âme humaine. Elle ne connaît que le monde des
phénomènes et le monde sensible.
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Exemple : FRANCOIS JACOB : « les inventions de la science peuvent être
source de malheur » le jeu des possibilités
Arg2 : elle est un remède aux maux qui rongent l’humanité car sur le plan
médicinal, à travers la découverte des vaccins on a pu éradiquer certaines
maladies et réduire le taux de mortalité
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Exemple : KARL MARX « les philosophes n ont faire qu’interprètes le
monde diversement, ce qui importe à présent c’est de le transformer »
¨¨11ethese sur Feuerbach¨ idéologie
Arg. 1 : la philosophie permet à l’homme d’être lucide dans ses choix et ses
actions de toujours, car elle émane de la raison qui est le propre de l’homme
Arg2 : elle délivre l homme de l ignorance qui est une sorte de maladie de l’âme
car les domaines que la science ne peut pas exploiter sont laisse au compte de la
philosophie qui par son analyse nous permet de connaître un certain
soulagement, apaisement et la paix intérieure.
Platon : « il faut que les philosophes deviennent rois ou que les rois deviennent
philosophes » la république
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Sujet4 :le recours à l’inconscient autorise t -il l alibi de l’inconscience ?
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Arg. 1 : pour les rationalistes, l homme est un être de conscience lui permettant
de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, elle est don l’essence de l homme,
elle lui permet d’opérer des chois en lui donnant la capacité de se choisi tel qu’il
veut être. »
Exemple d’introduction
35
Sujet5 : « l’enfant est le père de l’homme » Qu’en pensez- vous ?
Arg2 : la liberté de l’homme est une illusion car nous sommes conditionnés par
des mobiles inconscients. Ainsi nous pouvons dire que l’autonomie de l homme
de n existe pas.
Exemple : SPINOZA : « les hommes se croient libre pour la seule raison qu’ils
sont conscients de leurs actions, faits mais ignorants les causes par lesquelles ils
sont déterminés »
36
Exemple : JEAN-PAUL SARTRE : « l’homme est ce qu’il se
fait »L’existentialisme est un humanisme
Arg2 : les moralistes estiment qu’on ne peut accepter l’idée d’un quelconque
déterminisme en l’homme car les désirs refoules ne peuvent pas conditionnes
notre vie présente ou actuelle.
Exemple : ALAIN : « je veux ce que je pense et rien de plus »Cela pour dire
que l’homme est un être essentiellement conscient et que l’ inconscient est un
leurre.
Arg3 : l’homme par sa conscience permet sa véritable saisir de soi , elle st donc
l unique source de sa connaissance , car rien n existe en l’homme et en dehors de
lui qu’ il ne s en rend par compte .
Exquise d’introduction
Exquise de conclusion
37
Sujet6 : « Tout émane de DIEU » Qu’en pensez-vous ?
Arg1 :l’homme subit les événements qui se prononcent malgré lui , plusieurs
phénomènes de l’univers influence sa vie sur terre . c est a dire l effet du temps
qui le fait grandir, vieillir et même mourir et aussi les calamites naturelles s
abattent sur lui le mettent a genoux sans possibilité de remédier à cela, il devient
donc impuissant.
Exemple : EMMANUEL KANT : « les actions humaines n’en sont pas moins
déterminés, c’est exactement comme tout événement naturel selon les lois
universelles de la nature. »
Arg2 : selon HEGEL, l’homme est un être fait et non un être qui se fait car l
esprit ou la raison divine qui gouverne ce monde. Les hommes ne sont que des
instruments utilisés par une volonté supérieure qui se sert de leurs mobiles
individuels, pour réaliser ses desseins. Par conséquent l’homme subit et est
embarqué par le cours de l histoire.
Arg2 : selon VICTOR HUGO, ceux qui vivent sont ceux ce qui lutte. En clair,
l’existence de l’homme ne serait qu’une lutte pour l’affirmation de soi, pour ce
qu’il veut. Son existence est de la sorte mené par ses activités qui lui-même
entretien pour subvenir à ses attentes, pour donner un sens à sa vie. Ainsi donc,
il n est déterminé par rien qui le pousse donc à agir mais par lui même. »
38
Sujet 7 : le mythe est –il aux antipodes de la raison ?
Arg2 : le mythe opère par mystification alors la raison avec des preuves
Explication : cela montre que le mythe est un monde ou les choses ont l air de
signifier toute seule.
39
Exemple : FRANCOIS JACOB : « A certain égard mythe et science remplissent
la même fonction »
Explication : cela montre que le mythe n’est que le commencement des vérités
rationnelles
Arg3 : le mythe est réalité une ruse de la raison qui cache ses propres
incompétences car selon PLATON, le mythe est ce qui aide la raison à se révéler
et à dépasser de façon didactique ses limites
Reformulation : Autrui est nécessaire pour moi quand bien même qu'il
m’aliène.
Arg1 : L’homme est un être social, c'est-à-dire que c'est au sein de la société
qu’il trouve son véritable bonheur, car il est de par nature un être social. Ainsi,
l’homme a besoin de la chaleur de ses proches (sa famille, ses amis, ses
camarades) pour être heureux
40
Exemple : EMMANUEL KANT : « l’homme n’est homme que par
l'éducation. »
Transition : À ce stade de notre nous pouvons retenir qu’autrui est une source
de liberté pour moi. Toutefois n’est-il pas un obstacle à ma liberté
Arg1 : L’autre est toujours mon rival dans la lutte pour la vie, car il cherche à
satisfaire le même besoin que moi, et cette rivalité va engendrer un conflit de
conscience. Ainsi la conscience vainqueur va ôter la liberté de la conscience
vaincue.
Arg2 :pour SARTRE l’autre par son regard qui conduit sa conscience à porter
un jugement sur mes actes qui fait que j'ai honte. Son regard freine mes actions
et m'empêche de manifester mes envies.
41
Arg2 : Au plan religieux, elle a permis de faire disparaître certaines pratiques
démoniaques et sataniques en substituant à nos pratiques religieuses révélées
comme le christianisme et l’islam.
Exemple : Chez les Agni ont sacrifiait le dixième enfant, et dans certaines
sociétés les handicapés étaient massacrés.
Arg3 : La colonisation est un facteur de progrès pour les peuples colonisés, elle
a apporté un progrès intellectuel ,Grâce à la création de l'école. L’on est passé de
la tradition d’oralité à la tradition d'écriture. Elle a permis aussi le progrès par le
développement de la science et de la technique.
Exemple : JEAN PIERRE MAKUTA : « Il nous ont dire de fermer nos yeux,
quand on est les a ouvert ils avaient nos terres et nous leurs bibles. »
43
Explication : La croyance en Dieu libère de la crainte de la mort.
Exemple : LA BIBLE : « Venez à moi vous qui êtes chargé et fatigué je vous
donnerez du repos. »Mathieu11v28
Explication : Pour dire que la religion nous décharge des vices du monde, de la
misère, des désirs charnels.
44
Transition : ce qui précède laisse entrevoir que la pluralité des cultures est
incompatible avec l’unicité de l’humanité. Cependant celle-ci n’est-elle au
fondement de l’unicité de l’humanité ?
Arg1 : Dieu a crée les hommes à son image, ils appartiennent donc à la même
humanité et sont égaux bien qu’ayant différentes cultures.
Exemple : LA BIBLE : « Aimez vous les uns les autres comme Dieu vous a
aimé. »
Arg2 : La diversité des cultures conforte l'idée de l’unicité entre les hommes
puisqu'elle enrichit l’homme, le perfectionne et lui permet de progresser et cela
réconforte l’âme d’une communauté.
Arg1:le langage au sens fort repose sur la vérité et la révèle, il distingue donc
l’homme de l'animal car les animaux ne disposent pas d'un langage mais d'une
simple faculté d'émettre des signes tels que la faim ,la peur et la colère .
Exemple: HEGEL :《le mot donne à la pensée son expression la plus haute et la
plus vrai》philosophie de l'esprit
45
Arg3:le langage extériorise la pensée
Transition : À ce stade de notre analyse nous pouvons retenir que le langage est
le guide absolu de la pensée .Toutefois le langage ne peut-il pas exprimer
fidèlement la pensée ?
Arg2 : le langage traduit parfois une métaphysique coupé du monde réel et donc
de la vérité, C'est pourquoi Nietzsche vient à concevoir la philo comme un
travail contre les mots afin de s'en libérer.
Exemple : 《Ah !quelle vieille femme trompeuse !je crains bien que nous ne
nous débarrasserons jamais de Dieu puisse que nous croyons encore à la
grammaire》Crépuscules des idées
46
Arg1 : A l'état de nature , la raison du plus fort est la meilleure car rien
n'appartient à personne mais tout appartient à tous . Chacun devra alors
s’approprier de ce dont il a besoin en fonction de sa force. Ici on peut donc dire
que la force confère la justice.
Arg1 : La justice est avant tout un vêtue morale qui permet de rendre à chacun
ce qui lui est dû, elle est donc synonyme d'égalité au sens d'une gestion équitable
des individus et en fonction des droits .
Arg2: La justice sociale peut s’obtenir à partir des lois justes car lorsque les lois
sont justes l’on aboutit à une société sans violence.
47
On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté, ces deux choses
sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait
ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas
un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n'être pas soumis
à celle d’autrui, elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la
notre. Quiconque est maitre ne peut être libre, et régner c’est obéir. Vos
magistrats savent cela mieux que personne, eux qui comme Othon n’omettent
rien de servile pour commander je ne connais de volonté vraiment libre que celle
à laquelle nul n'a droit d’opposer de la résistance ; de la liberté commune nul n’a
droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit, et la vrai liberté n’est
jamais destructive d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable
contradiction ; car comme qu’on s’y prenne toute gêne dans l’exécution d’une
volonté désordonnée.
Il n’a point de liberté sans lois , ni ou quelqu'un est au dessus de la loi : dans
l'état même de nature l'homme n'est libre qu’a la faveur de la loi naturelle qui
commande à tous . Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et
non pas des maître ; il obéit aux lois, mais il n’obéit qu’aux lois et c'est par la
force des lois qu’il n’obéit aux hommes. (…) Un peuple est libre, quelque forme
qu’ait son gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point
l’homme, mais l’organe de la loi.
Deuxième sujet :
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.
C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer
la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne
servent qu’a la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent
rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force
combat la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand l’on oppose les
discours au discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et
dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la
vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne prétende pas de là néanmoins
48
que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence
n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets de la gloire
de la vérité qu’elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement, et
triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme
Dieu même.
Troisième sujet
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.
Dans une montre, une partie est l’instrument qui fait se mouvoir les autres ; mais
un rouage n’est pas la cause efficiente qui engendre que les autres ; une partie, il
est vrai, existe pour l’autre, mais non par cette autre. La cause efficiente de ces
parties de leur forme n’est pas dans la nature (de cette manière) mais au-dehors,
dans un être qui peut agir en vêtu d’idées d’un tout possible par sa causalité.
C’est pourquoi, dans une montre, un rouage n’en produit pas un autre et encore
moins un montre d'autres montres , en utilisant (organisant) pour cela une autre
manière ; elle ne remplace pas d’elle-même les parties dont elle est privée et ne
corrige pas les défauts de la première formation à l'aide des autres parties ; si
elle est déréglée, elle ne se répare pas non plus d’elle-même, toutes choses qu’on
peut attendre de la nature organisée. Un être organisé n’est pas seulement une
machine -car celle-ci ne détient qu'une force motrice-, mais il possède une
énergie formatrice qu’il communique même aux matières qui ne la possèdent
pas (il les organise), énergie formatrice qui se propage et qu’on ne peut
expliquer uniquement par la puissance motrice(le mécanisme).
49
EMMANUEL KANT, Critique du jugement, trad. J.Gibelin, vrin
pp.181-182
Quatrième sujet :
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.
Cinquième sujet:
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.
50
Toute objectivité, durement vérifiée, dément le premier contact avec l'objet.
Elle doit d'abord tout critiquer : la sensation, le sens commun, la pratique même
la plus constante, l’étymologie enfin, car le verbe qui est faire pour chanter et
pour séduire rencontre rarement la pensée. Loin de s’émerveiller la pensée
objective doit ironiser. Sans cette, vigilance malveillante, nous ne prendrions
jamais une attitude vraiment objective. S’il s’agit d’examiner les hommes, des
égaux, des frères, la sympathie est le fond de la méthode. Mais devant ce monde
inerte qui ne vit pas notre qui ne souffre d’aucune de nos peines et que n’exalte
aucune de nos joies, nous devons arrêter toutes les expansions, nous devons
brimer notre personne .Les axes de la poésie et de la science inverses. Tout ce
que peut espérer ; c'est de rendre la poésie et la science complémentaire, de les
unir comme deux contraires bien faits. Il faut donc opposer à l’esprit poétique
expansif, l’esprit scientifique taciturne pour lequel l’antipathie est une saine
préoccupation.
Thèse : L’auteur montre que la liberté sociale consiste toujours à obéir aux lois
car il n’y a point de liberté sans lois , ni là où quelqu’un est au dessus des lois .
Enjeu : La liberté
Structure logique :
51
Idée : L’auteur distingue la liberté et indépendance.
Idée : L’auteur montre que la liberté sous entende obéissance aux lois.
Introduction
Le texte de ROUSSEAU soumis à notre étude est extrait de son œuvre Discours
sur l’origine et le fondement de l' inégalité parmi les hommes édité à. Garnier
Flammarion de la page 183-184 traite de l'essence de la liberté sociale , il se
pose le problème suivant , quel est l’essence de la liberté sociale ?répondant à
cette question l'auteur affirme que la liberté sociale consiste toujours à obéir aux
lois car il n'y a point de liberté sans lois ni là où quelqu'un est au dessus des lois
pour mieux saisir sa thèse nous scinderons son texte en trois parties .
critique interne.
critique externe
52
Arg1 :Pour obtenir la véritable liberté les individus doivent se soumettre à la
volonté générale, c'est-à-dire que la loi qu’ils ont eux même élaboré , c'est en ce
sens qu'ils parviendront à un épanouissement total. JEAN JACQUES
ROUSSEAU : « L’obéissance aux lois qu’on s'est prescrite n'est point
esclavage mais liberté . » Contrat social
Arg2 : L'expérience montre que là où il n'y pas de lois c'est le désordre et nul ne
vit dans la tranquillité mais quand là on a la loi , il existe l’ordre , la tranquillité
et la liberté règne. HEGEL : « La liberté à sa place absolument partout , partout
où règne la loi. »
Transition : A cet stade notre analyse nous pouvons retenir que la liberté
s’obtient de par le respect des lois . Toutefois l’obéissance aux lois n'est-elle pas
un obstacle à la liberté de l'homme ?
Arg1 : Sous une société divisé en classe c'est la classe , c'est la classe la plus
puissante qui règne et dirige avec ses lois élaborées en sa faveur , ainsi donc de
telles lois ne libèrent pas . MARX ET ENGELS ,Manifeste du parti
communiste : « votre droit n’est que par la volonté de classe érigée aux lois . »
Arg2 : La loi n'est pas synonyme de liberté car elle est source de contrainte
puisqu'elle use de la force pour agir contre votre volonté. MARX
WELHER: « l'élément déterminant du concept de “droit” consiste (…) dans
l'existence d’une instance de contrainte. »
Deuxième sujet :
Grille de lecture :
53
Intention : L’auteur montre la supériorité de la vérité sur la violence.
Structure logique :
Titre : L'auteur expose sa thèse selon laquelle la vérité est éternelle puissante et
triomphe toujours de la violence qui est limitée.
introduction
Le texte de BLAISE PASCAL soumis à notre étude est extrait de l’œuvre , Les
provinces traite de la violence et la vérité, il pose le problème suivant la
violence et la vérité ont-elles la même valeur ? Répondant à cette question
l’auteur affirme que la vérité est éternelle et puissante et triomphe toujours de la
violence qui est limitée. Pour mieux saisir sa thèse nous scinderons son texte en
deux parties.
Critique interne
critique externe
Troisième sujet :
Grille de lecture :
Structure logique :
critique interne
Critique externe
55
Arg1 : Pour ARISTOTE toute explication venant du vivant est erronée car elle
se limite seulement à la forme. Les parties des animaux : « il est évident que
ces psychologues sont dans l' erreur, qu’il faut définir la caractéristique du
vivant comme un procédé pour expliquer la forme d'un lit. »
Arg1 : Pour la pensée mécaniste , le corps vivant est comme une machine et il
faut l’expliquer comme telle . DESCARTES Traité de l’homme : « je suppose
que le corps n'est autre chose qu’une statue ou un machine de terre que Dieu
forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu’il est possible . »
Arg2 : Le vivant est une machine car il est un ensemble de roue de fer et de
refforts. LEIBNIZ , La monadologie : « chaque corps est organisé d’un vivant
est un espèce de machine divine . »
Quatrième sujet
Grille de lecture :
Enjeu : Le bonheur
56
Structure logique :
Titre : L’auteur expose sa thèse selon laquelle l'homme est maître et possesseur
de la nature grâce à la technique.
Introduction
La technique est -elle nécessaire pour l'homme ? Tel est le problème qui se pose
dans le texte de RENE DESCARTES soumis à notre étude extrait son œuvre
Discours de la méthode traite de la nécessité de la technique . Donnant son
opinion l'auteur soutient que la technique permet à l'homme d'être maître et
possesseur de la nature. Pour mieux saisir sa conception nous scinderons son
texte en deux parties .
critique interne
Critique externe
Arg1 :La technique a facilité le travail humain en la rendant moins pénible avec
d'effort grâce aux moyens techniques notamment l'utilisation de la machine et
des robots réduisent ainsi le temps et la fatigues des hommes .HENRI
BERGSON , L'évolution créatrice : « La machine procure à l’ouvrier un grand
nombre d’heure de repos et si l’ouvrier emploie , ce supplément de loisir à autre
chose qu’aux prétendus assurera et donnera à son intelligence le développement
qu’il aura choisi. »
57
Arg2 : La technique a permis à l'homme de se libérer des contraintes naturelles,
car grâce à elle , à ses outils , l’homme surmonte les lois de la nature , les
contraintes du milieu naturel et la transforme efficacement pour satisfaire ses
besoins .COMTE , Cous de la philosophie positive : « Science, d'où
prévoyance , prévoyance, d'où action telle est la formule très simple qui exprime
la relation générale de la science et de l'art. »
Ar2 : La technique n’a pas encore atteint son niveau son niveau suffisant pour
assurer à l’homme le bonheur tel qu’il veut , car face aux produits de celle-ci
l'humanité est conduit à une perte par des tueries de ses habitants. .JEAN
JACQUES ROUSSEAU : « la technique est la première source de maux que les
premiers hommes préparèrent à leurs descendants . »
Cinquième sujet :
Grille de lecture :
58
Enjeu : La vérité scientifique
Structure logique :
Idée: L’auteur expose sa thèse selon laquelle l'esprit scientifique s’obtient par
une critique de la connaissance commune.
Introduction
critique interne
En écrivant ce texte GASTON BACHELARD avait pour intention de montrer
l’importance de l’esprit scientifique. Sa démarche a consisté dans un premier
temps à exposer sa thèse selon laquelle l’esprit scientifique s’obtient par une
critique de la connaissance commune et par la suite monter la distinction entre
l’esprit scientifique et l’esprit poétique. Cette démarche est cohérente et est en
adéquation avec son intention qui permet d’aboutir a son enjeu qui est la vérité
scientifique .
59
Critique externe
Aspect1 : L'homme parvient à l'objectivité scientifique en critiquant la
connaissance vulgariste et subjective.
Arg1 :La Science se distingue de l’opinion car celle -ci est un connaissance de
niveau inferieur puisqu'elle relève des erreurs des besoins intérêt de chacun alors
que la science est un connaissance produite par la raison .BACHELARD : « La
science dans son besoin d’achèvement comme dans son principe s’oppose
absolument à son opinion . L’opinion pense mal , elle ne pense pas !elle traduit
des besoins en connaissance. »La formation de l'esprit scientifique
Transition : A cet stade de notre analyse nous pouvons retenir que l'homme
parvient à l'objectivité scientifique en critiquant la connaissance vulgariste et
subjective. Toutefois l'objectivité scientifique n'est-elle pas subjective ?
60
Exemple de sujets de renforcement
-l'hypothèse de l'inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ?
-L’homme a t'il raison de se méfier
de la science?
-L’Homme doit -il travailler pour être humain?
-Le langage traduit- il la pensée?
-L'art nous détourne t-il de la réalité?
-Le désir humain peut- il être satisfait?
-《Le destin nous conduit》QU'EN pensez vous?
-L'obéissance et liberté sont-ils antithétique?
-La décolonisation peut-elle affranchir de l'aliénation culturelle?
-La liberté dans L'ETAT est-elle un mythe?
-L'inconscient est-il un destin?
61
-« Croire que DIEU existe, c'est mourir »
-L’homme peut-il s'affranchir du culturel?
-Peut-on se passer de la violence?
-Peut-on se passer de la violence de L'ETAT?
-Peut-on se passer de la religion?
-La technoscience aliène t-elle l'homme?
-《La fin justifie les moyens》QU'EN PENSEZ vous?
-《Toute conscience poursuit la mort de l'autre conscience》Qu’en pensez vous ?
-Faut-il toujours la vérité?
-À t-on le droit de se révolter contre les lois?
-《Je pense donc je suis 》Qu’en pensez vous ?
-《Par la technique l'homme est maître et processeur de la nature》Qu’en pensez vous ?
-Le travail déshumanise t- il l'homme?
-La société est -elle une prison pour l‘homme?
-Peut-on se fier aux mathématiques?
-Doit-on vivre uniquement que pour soi ?
-La présence d’autrui m’est-elle avantageuse ?
- L’avenir est-elle une page blanche ?
62
KARL MARX: << ce n’est pas la conscience qui détermine l’être c’est plutôt le
milieu social qui détermine la conscience >>
ALAIN: << le freudisme si fameux est un art d’inventer en chaque homme un
animal redoutable >>Eléments de philosophie
THOMAS HOBBES<<L’homme est un loup pour l’homme >>Léviathan
NIETZSCHE<< vivre c’est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le
faible et l’étranger, l’opprimer, lui imposer ces formes propres >>Par-delà le
bien et le mal
BLAISE PASCAL<< penser fait la grandeur de l’homme >>Pensées
SEYDOU BADIAN : << l’homme n’est rien sans les autres. C’est dans les bras
que nous venons au monde. C’est dans les bras que nous partirons >>
ARISTOTE : << l’homme est un animal politique >>Politique
KANT : << L’homme n’est homme que par l’éducation >>
JEAN JACQUES ROUSSEAU : << Par l’Etat de droit l’homme s’arrache de
la brutalité animale et accède ainsi à la moralité et à la rationalité >>
JEAN JACQUES ROUSSEAU « L’obéissance aux lois qu’on s’est prescrite
n’est point esclavage mais liberté. »Du contrat social
MACHIAVEL « la fin justifie les moyens. » Le prince
MACHIAVEL« Ce n’est pas la violence qui restaure qu’il faut condamner mais
celle qui détruit. » Le prince
BAKOUNINE : << L’Etat est un immense cimetière ou viennent s’enterrer
toutes manifestations de la vie individuelle >>Anarchisme et Etatisme
KARL MARX« L’état est le pouvoir organise d’une classe pour l’oppression
d’une autre. »
GANDHI : << La victoire par la violence équivaut à la défaite car elle est
momentanée>
FEUERBACH« L’homme se trouve déposséder de quelque chose qui lui
appartient en propre au profit d’une réalité illusoire. »
BIBLE: << La crainte de l’éternel est le commencement de la sagesse. Tous
ceux qui l’observe ont une raison saine >>proverbes 9v10
KARL MARX.<< La religion est le soupir de la créature opprimée, elle est
l’opium du peuple >>Critique de la philosophie de Hegel
PLOTIN : « Tout émane de Dieu »
BIBLE : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ».
DESCARTES : << Par le travail et la technique l’homme deviendra comme
maitre et possesseur de la nature >>Discours de la méthode
VOLTAIRE: « Le travail nous éloigne de trois grand maux : l’ennui, le vice et
le besoin ».Candide
FRANÇOIS RABELAIS : « science sans conscience n’est que ruine de
l’âme »
MARTIN HEIDEGGER : << aussi longtemps que nous nous représentons la
technique comme un instrument nous restons pris dans la volonté de la
maitriser>>
63
RENE DESCARTES<< la technique nous a rendu comme maitre et possesseur
de la nature>>Discours de la méthode
KARL MARX « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de
différentes manières. Ce qui importe, c’est de le transformer ».11these sur
Feuerbach idéologie
KANT :<< La philosophie est un champ ou se livre des batailles sans fin >>.
DESCARTES: << c’est proprement avoir les yeux fermés sans tacher de les
ouvrir que de vivre sans philosopher >>Discours de la méthode
BERTRAND RUSSEL : « celui qui n’a aucune teinture de la philosophie
traverse l’existence emprisonné par les préjugés . » Elément de philosophie.
BLAISE PASCAL Pensées :« “L’imagination” Maitresse d’erreur et de
fausseté. ».
NIETZSCHE « L’imagination n'est qu’un troublement, elle ne nous satisfait
pas . » Ainsi parlait Zarathoustra ALAIN
« l’imagination n'est qu'un tourment , elle ne nous satisfait pas . » cela montre
que l’imagination est source de trouble pour l’homme . vingt leçons sur les
beaux arts
JEAN PAUL SARTRE : « Il. y a toujours pour l'imagination une possibilité
concrète de produire de l’irréel un irréel étranger au réel. »Imagination
JEAN JACQUES ROUSSEAU « Nos âmes se sont corrompues à mesures que
nos sciences et nos arts avançaient à la perfection. »Dans Discours sur les
sciences et les arts.
EMMANUEL KANT : « le beau est le symbole de la morale. » Critique de la
faculté de jugée .
BLAISE PASCAL : « La justice sans la force est impuissante, la force sans la
justice est tyrannique. ».
MAX WEBER : « La violence est un moyen parfois nécessaire. » Savant et
politique.
ROGER GARAUDY : «L’enfer c’est l’absence des autres . » Biographie du
XXème siècle
JEAN PAUL SARTRE : « La honte est liée à la présence immédiate et
brulante d’autrui. »L'être et le néant
JEAN JACQUES ROUSSEAU : « Trouver un forme d'association qui défend
et protège de toute la force commune la personne et les biens associés . » Du
contrat social.
JEAN PAUL SARTRE : « L’enfer c’est les autres. » Huis clos
SPINOZA : « La fin d’un Etat c'est liberté. »Traité théologico-politique
64
PIERRE COMMELIN : « La mythologie est évidemment une série de
mensonge mais ces mensonges ont été durant de long siècle des sujets de
croyance . » Mythologie et recque
65
Les bords philosophiques
Rationalisme : Théorie qui affirme que l’esprit humain possède des principes
ou des connaissances a priori, indépendants de l’expérience
Empirisme : Doctrine selon laquelle toute connaissance découle de
l’expérience.
Idéalisme : Doctrine philosophique qui nie l’existence du monde extérieur, et
réduit celui-ci aux représentations de la subjectivité. Autrement, les idéalistes
pensent que le monde n’existe pas sans sujet pour le penser.
Positivisme : Le principe du positivisme est de réfuter à l’homme tout sens
métaphysique, s’attachant ainsi aux sciences objectives, à la recherche de lois.
Stoïcisme : Le stoïcisme est à la fois une théorie de l’univers et une morale. La
sagesse stoïcienne se définit comme une connaissance du Cosmos.
66
Structuralisme : Il existe, pour le structuralisme, des structures pour toutes les
activités sociales, permettant de les expliquer. Il faut donc dépasser les faits
empiriques.
Phénoménologie : Etude descriptive d’un ensemble de phénomènes. La
phénoménologie procède d’une critique de la métaphysique classique
(empirisme et idéalisme à la fois), dans une volonté de retour au concret. La
phénoménologie se définit comme une science rigoureuse des essences.
Matérialisme : La théorie matérialiste est une doctrine ontologique selon
laquelle il n’existe pas d’autre substance que la matière. Il rejette en général
l’existence de Dieu, de l’âme, de l’au-delà. La conscience ne serait qu’un
phénomène second, à rattacher à la matière.
Existentialisme : L’existentialisme est une philosophie de l’homme (et non une
philosophie des idées). C’est une philosophie de l’existence qui réfute
l’antériorité de l’essence. L’existentialisme considère l’homme comme une
autoproduction libre, seul dans un univers sans Dieu. La philosophie
existentielle cherche la signification métaphysique de l’homme.
Scepticisme : Le scepticisme est une position de refus. Refus de statuer sur
l’existence des objets. Le jugement est suspendu, le doute permanent.
Cynisme : Le cynisme est avant tout une doctrine morale, qui consiste à rejeter
les conventions sociales et morales communément admises. La vie cynique doit
être fondée sur une vertu très ascétique.
Romantisme : Exaltation du sentiment de la nature. Les romantiques décrivent
la nostalgie comme l’attitude authentique de la conscience humaine, et fondent
la théorie de la nature comme médiatrice entre l’homme et la divinité, la nation
comme source d’accès au religieux. Il s’agit aussi de réhabiliter les sentiments,
la liberté.
Communisme : Doctrine sociale préconisant la mise en commun de tous les
biens et l’absence de propriété privée, visant la libération de l’homme et la fin
de l’exploitation (dépérissement de l’Etat)
Socialisme : Chez Marx, le socialisme est l’état intermédiaire de l’Etat (entre le
capitalisme et le communisme), étape caractérisée par la dictature du prolétariat.
Le socialisme subordonne l’intérêt des individus à l’intérêt commun.
Libéralisme : le versant économique du libéralisme affirme que l’Etat doit
s’effacer au profit du marché, tandis que le versant politique met au cœur de la
société le principe de la liberté, L’Etat devant protéger la liberté individuelle.
Libertarianisme : Doctrine des libéraux radicaux qui prône la disparition de
l’État en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération
libre entre les individus.
Contractualisme : Théorie politique selon laquelle les individus doivent sortir
de l’état de nature, abandonner leurs droits naturels, pour s’associer dans la
liberté et l’égalité (versant démocratique chez Rousseau, Locke ou Kant, versant
absolutiste chez Hobbes)
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Anarchisme : L’anarchisme se caractérise comme le refus de tout pouvoir ou de
toute autorité, la seule valeur étant l’individu et ses propres valeurs
Humanisme : L’humanisme fait de l’homme l’unique source de valeurs
Voir la philosophie de Sartre
Féminisme : Le féminisme est un courant philosophique qui vise l’émancipation
totale des femmes, tant sur le plan politique que sociétal
Voir la philosophie de De Beauvoir
Utilitarisme : Doctrine qui considère l’utile comme ce qui peut apporter
l’agréable. La vie humaine doit être fondée sur une arithmétique des plaisirs
Voir la philosophie de Bentham, Stuart Mill ou de More
68
*Introduction
-généralité (définition de thème, citation , paradoxe )
-insertion du sujet
-problème
-annonce du plan
Développement
Axe1 :
Arg1+explication +exemple +explication
Arg2+explication +exemple +explication
Arg3+explication +exemple +explication
Transition
Axe2 :
Arg1+explication +exemple +explication
Arg2+explication +exemple +explication
Arg3+explication +exemple +explication
Conclusion
-Bilan(Des deux axes)
-point de vue personnel
-ouverture(facultatif)
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-le problème
-la thèse
-l’antithèse
-l'intention
-la structure logique
-la démarche argumentative
-enjeu
-enjeu problématisé
Introduction
-thème
-thèse
-problème
Développement
-étude ordonnée
-intérêt philosophique
*critique interne : Elle comporte l'intention et la démarche argumentative.
*critique externe : C’est la critique de fond du texte qui s’apparente à une mini
dissertation .
Conclusion
-Bilan
-ouverture
70