Vous êtes sur la page 1sur 70

LECON 1 : LA CONSCIENCE

ASPECTS POSITIFS
- Blaise Pascal : selon lui la conscience fait la grandeur et la misère de l'homme.
Tout d'abord elle le rend responsable de ses actes, le caractérise des animaux,
l’élève à la moralité objective d’où toute sa dignité. Cependant parce qu’il a une
conscience l'homme n'ignore rien de sa misère, il connaît le poids de ses fautes
et lui fait redouter la mort.
-<< L’homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature mais c'est un roseau
Pensant >>Pensées

Grâce au doute méthodique Descartes découvre le caractère absolument


Certain de l'existence du sujet pensant. En doutant de tout, en remettant tout
En cause même si mes pensées sont fausses la chose évidente et dont je ne
puis discuter c’est que je pense et cette pensée me confère un statut d’être
humain. La conscience est une substance intérieure en chaque homme qui
l’amène à se connaître.
<< Le bon sens est la chose au monde la mieux partagé >>
- << Je pense donc je suis >> Discours de la méthode

- Jean Jacques Rousseau : Selon lui la conscience et plus précisément la


conscience morale apparaît comme la marque de la perfection de l’homme. La
conscience morale est un instinct divin, céleste et immortel. C’est une faculté
mise en l’homme par DIEU et qui crée l’amour du bien lorsqu’il est reconnu.
« conscience , conscience ! instinct divin immortel et céleste voie , guide assuré
d’un ignorant et berné , mais intelligent et libre . juge infaillible du bien et du
mal , c’est toi qui rend l’homme semblable à dieu , c’est toi qui fait l excellence
et la moralité de ses actions. » Émile ou de l'éducation

- La conscience est le garant de la liberté humaine. En effet elle fait de l’homme


un être responsable de ses actes devenant ainsi son libre arbitre car ayant la
possibilité de prendre des décisions, de choisir et elle implique également la
Volonté. La conscience fait de l’homme un être libre.
Jean Paul Sartre : << conscience signifie choisir, choisir c’est choisir, ne pas
choisir c’est choisir >>
« Je ne me choisis pas dans mon être mais je peux me choisi dans ma manière
d’être. »

- Kant : Selon lui la conscience constitue une voie d’accès à la vérité et à la

1
connaissance. Elle est semblable à une lumière qui pénètre toutes les zones
obscurs et consacre l’élan majestueux de l’homme vers la vérité. Par
Conséquent l’homme est capable de tout voir et de tout comprendre par sa
raison qui l’empêche de rester dans l’irrationnel et dans la satisfaction de son
destin
<< Aie le courage de te servir de ton propre entendement voilà la devise des
Lumières >> Qu’est-ce que les lumières?

LES LIMITES DE LA CONSCIENCE : L’INCONSCIENT

- Sigmund Freud : Selon lui la vie psychique ne résume pas sur la base de la
conscience car cette faculté comporte des insuffisances. L’homme reste parfois
dans l’incapacité de justifier ou d’expliquer certaines actions. Il perd pour ainsi
dire sa clairvoyance et sa lucidité. Il devient obscur en lui-même et agir contre
son gré. C’est le cas des rêves, des tics, des actes manqués, des lapsus …
<< Pour bien comprendre la vie psychique de l’homme il est indispensable
d’arrêter de surestimer la conscience. Il faut dans l’inconscient le fond de toute
vie psychique >>
« l’inconscient est le psychisme lui-même et son essentiel réalité . »
« il n’y pas de fait conscient sans stade antérieur inconscient. »
« La conscience n’est le propre maitre dans sa maison. »

- Pour Freud l’homme est tout proche de l’animal car il agit par instinct. Selon
lui l’homme se caractérise par la violence et le plaisir
<< L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour pour son
prochain dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque mais au contraire un être
qui porte au compte de ses données instinctives une bonne somme
d’agressivité .>>Malaise dans la civilisation
Spinoza « les hommes se croient libre pour la seul raison qu’ils sont conscients
de leurs actions et faits mais ignorants les causes par lesquels ils sont
déterminés »

- La conscience est loin d’être une faculté crédible et sincère car elle peut être
influencée par le matériel d’où l’expression acheter la conscience de quelqu’un.
KARL MARX: << ce n’est pas la conscience qui détermine l’être c’est plutôt le
milieu social qui détermine la conscience >>

CRITIQUE DE L’INCONSCIENT
- Pour Jean Paul Sartre l’inconscient est le fruit de l’imagination humaine. En
effet l’inconscient sert d’alibi à l’homme pour se justifier de ses carences et de
ses inconvenances. L’homme fuit donc sa responsabilité et se réfugie derrière
l’excuse ’un inconscient. Ainsi pour SARTRE l’inconscient est une sorte de

2
mauvaise foi car l’homme est essentiellement libre de ses actes qui sont guidés
par sa conscience.
« tout homme qui se refugie derrière l’excuse de ses passions, pulsions qui
invente un déterminisme en soi est un homme de mauvaise foi »

- Descartes : L’homme est un être irréductiblement libre et responsable de ses


actes. En effet l’homme pense, il opère des choix à tout moment de son
existence. Il a le pouvoir de choisir que rien n’y personne ne peut lui enlever.
C’est pourquoi Alain pense que l’inconscient freudienne n’est qu’un moyen de
faire de l’homme un animal. Ainsi disait-il : << le freudisme si fameux est un art
d’inventer en chaque homme un animal redoutable >>Eléments de philosophie

LECON 2 : LA VIOLENCE
UN FAIT NATUREL
- Pour Freud l’homme est tout proche de l’animal car il agit par instinct. Selon
lui l’homme se caractérise par la violence et le plaisir.
<< L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur assoiffé d’amour pour son
prochain dont on dit qu’il se défend quand on l’attaque mais au contraire un être
qui porte au compte de ses données instinctives une bonne somme
d’agressivité>>Malaise dans la civilisation

- Thomas Hobbes : Pour lui l’homme est un être sadique qui ne manque pas de
semer la fureur et la terreur autour de lui car l’agressivité est innée chez lui.
<<L’homme est un loup pour l’homme >>Léviathan

- Pour Nietzsche la violence est l’expression de la vie chez l’homme car la


violence est innée en lui.
<< vivre c’est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le faible et
l’étranger, l’opprimer, lui imposer ces formes propres >>Par-delà le bien et le
mal

L’HOMME PEUT SE PASSER DE LA VIOLENCE


- Pour Blaise Pascal l’homme peut transcender la violence car c’est un être doué
de raison et que cette faculté le spécifie des autres animaux.
<< penser fait la grandeur de l’homme >>Pensées

- Par la conscience et plus précisément la conscience morale l’homme arrive a se


défaire de sa nature agressive car cette faculté lui permet de fait la part entre le
bien et le mal afin d’agir humblement.
Honoré De Balzac : << Notre conscience est un juge infaillible quand nous ne
l’avons pas assassiné >>Peau de chagrin

3
LECON 3 : AUTRUI
. Autrui est dans un être aliénateur dans la mesure ou :
- l’autre me prive de ma liberté
Jean Paul SARTRE : L’autre par son regard qui conduit sa conscience à porter
un jugement de valeur sur mes actes fait que j’ai honte Son regard freine mes
actions et m’empêche de manifester mes envies.
<<je saisis le regard de l’autre au sein de mon acte comme solidification et
aliénation de mes possibilités >>

- Nos rapports sont basés sur le conflit


L’autre est toujours mon rival dans la lutte pour la vie. Il cherche à satisfaire les
mêmes besoins que moi et cette rivalité va engendrer un conflit de conscience.
La conscience vainqueur va ôter la liberté de la conscience vaincue. Ainsi Hegel
affirmait : << la relation qui existe entre l’autre et moi s’établit toujours sur la
base du conflit >>
« toute conscience poursuit la mort de l’autre. »

- Autrui est danger pour moi


L’homme représente une menace permanente pour son prochain. En effet à l’état
de nature c’est la guerre de tous contre tous caractérisé par la loi du plus fort.
Thomas Hobbes : << l’homme est un loup pour l’homme >>Léviathan
Pour dire que notre souffrance est donc imputable à la présence de l’autre.

Autrui est source de bonheur dans la mesure ou:


- l’homme est un être social
C’est au sein de la société que l’homme trouve le véritable bonheur car il est de
par sa nature un être social. En effet tout homme a besoin de la chaleur de ses
proches (amis, parents, camarades …) pour être heureux.
Seydou Badian : << l’homme n’est rien sans les autres. C’est dans les bras que
nous venons au monde. C’est dans les bras que nous partirons >>
Aristote : << l’homme est un animal politique >>Politique

- Autrui m’éduque
L’autre m’apporte l’éducation nécessaire pour sortir de mon état primitif et
parvenir à un stade d’être humain. Ainsi grâce à l’autre l’homme arrive à
s’humaniser et à vivre en toute intelligence avec ses semblables.
Kant : << L’homme n’est homme que par l’éducation >>

- Autrui est indispensable dans ma vie


Spinoza : l’autre est la condition de ma réalisation mettant en évidence les

4
conseils, les soutient et aide d’autrui dans notre vie. En effet Autrui donne de la
valeur et de la saveur à notre vie. Il nous donne espoir et cela fait que désormais
nous devenons de plus en plus heureux pour continuer la vie.
<<L’homme est un dieu pour l’homme >>
Aussi autrui est le médiateur entre moi et moi-même car il me permet de me
connaître. Grâce à lui je peux me corriger et prendre conscience de moi-même.

LECON 4 : L’ETAT
L’Etat est nécessaire dans la mesure ou:
- Il assure le bonheur de tous
1- L’Etat permet de mettre fin à la nature agressive de l’homme caractérisé par
la guerre de tous contre tous. En effet sans l’Etat nous serions dans une jungle
où chacun se donnera le droit de faire ce qu’il veut, ce que sa force lui permet de
faire. Ainsi la loi qui fixe les règles de l’existence soustrait l’homme de ses
instincts et l’amène à agir dans la moralité pour le bonheur de la collectivité.
Jean Jacques Rousseau : << Par l’Etat de droit l’homme s’arrache de la
brutalité animale et accède ainsi à la moralité et à la rationalité >>
« L’obéissance aux lois qu’on s’est prescrite n’est point esclavage mais
liberté. »Du contrat social
« il n’y pas de liberté là ou quelqu’un est au dessus de lois. »

2- L’Etat participe à la citoyenneté de l’individu grâce à ses institutions qui


permettent d’apporter à l’individu la santé, l’éducation, la sécurité, l’emploi …
De ce fait il veille à la bonne conservation de leurs personnes et de leurs biens
en assurant leurs sécurité par la bonne observation du droit et de la justice grâce
aux appareils répressifs tels que la police, la gendarmerie, la justice…

- Il assure la justice.
L’Etat est le garant de la justice social. En effet tous les hommes naissent égaux
en droit et quelque-soit notre classe sociale, notre appartenance religieuse ou
ethnique la loi met tous les individus sur le même pied d’égalité. L’Etat protège
les pauvres, les riches et les citoyens accèdent aux mêmes droits.
Henry Bergson : << Je préfère la pire des lois que le meilleur des maitres car le
maitre a des préférences tandis que la loi n’en a aucun >>

* LA FORCE COMME LE MEILLEUR MOYEN DE GOUVERNEMENT


- L’Etat doit user de la force pour assurer un ordre politique stable dans la
société. La loi en elle-même est fragile car son application pose de sérieux
problèmes. Ainsi l’Etat doit utiliser la violence pour intimider les citoyens à

5
l’image de ses appareils répressifs (Police, gendarmerie, justice…) pour le bien
être de la société. Machiavel « la fin justifie les moyens. » Le prince
« Ce n’est pas la violence qui restaure qu’il faut condamner mais celle qui
détruit. » Le prince

- Blaise Pascal : Selon lui sans la force il n’y a pas d’Etat. En effet l’Etat doit
utiliser la force pour mettre de l’ordre au sein du désordre orchestré par les
voleurs, les bandits, les violeurs … L’Etat est donc le garant de la sécurité et de
la justice.
<< La force sans justice est tyrannique mais la justice sans la force est
impuissante>
L’État aliène l’homme dans la mesure ou :
- Elle prive l’homme de sa liberté
L’Etat représente une menace pour la liberté humaine. D’emblée par des lois
rigides elle prive l’homme de sa liberté naturelle et l’empêche de manifester ses
envies et ses désirs. La loi fait ainsi de l’homme un esclave et elle l’enchaine.
Par ailleurs l’Etat en usant de la force pour régner trouble la quiétude du citoyen.
La force est brutale, tyrannique et agressive. Elle engendre un excès de préjudice
et entrave les efforts de paix. C’est pour toutes ces raisons que les anarchistes
demandent le dépérissement de l’Etat pour que vive la liberté d’où la formule
d’une vie < sans DIEU ni maitre >
Bakounine : << L’Etat est un immense cimetière ou viennent s’enterrés les
libertés individuelles >>

- L’Etat est au service de la classe dominante


Karl Marx : Selon lui l’Etat est un appareil au service de la classe dominante. Il
protège les intérêts des bourgeois donc génère de l’injustice au sein de la société.
La loi faite pour tous ne régit que les pauvres donc de la dictature de la
bourgeoisie sur les prolétaires. Dans ces conditions Karl Marx appelle les
prolétaires du monde à s’unir afin de prendre le pouvoir aux riches
<< Prolétaires du monde unissez-vous >>
« L’état est le pouvoir organise d’une classe pour l’oppression d’une autre. »

. Elle est sert d’intérêt personnel


Nietzsche : Pour lui l’Etat est un instrument peu crédible. En effet il devient le
moyen par lequel une minorité de personnes dupent le peuple pour réaliser leurs
ambitions. Ainsi la démagogie est le propre des hommes politiques ou des
gouvernants qui font rêver le peuple par des promesses, des flatteries …
<< L’Etat est un monstre froid, le plus froid de tous les monstres froid. Il ment
au peuple et voici le mensonge qui sort de sa bouche c’est moi le peuple
>>Ainsi parlait Zarathoustra

. Il n’y a pas de paix

6
Malgré la présence de l’Etat au sein de la société il est aisé de constater que les
conflits persistent et même s’intensifient dans le monde. Les regains de tensions,
les soulèvements populaires, les génocides, les rébellions, coup d’états, attentats,
massacres à mains armées, les violences sont la preuve tangible de ce que l’Etat
n’arrive pas à garantir la sécurité des citoyens. Dans son fonctionnement il laisse
entrevoir des imperfections qui mettent à mal la tranquillité des hommes. Dans
ces conditions la liberté est piétinée, la justice bafouée et les droits de l’homme
occultés.

AUTRES VOIES DE GOUVERNANCES AUTRES QUE LA VIOLENCE


. La violence est destructrice. Elle ne peut en aucun cas résoudre un problème
puisqu’elle est elle-même un problème. Ainsi l’Etat en usant de la force pour
régner peut conduire à des frustrations, des rancœurs, des révoltés d’un groupe
de personne dont la conséquence immédiate est l’émergence de nouvelles
formes de violences. Il faut donc user des moyens conventionnels comme le
dialogue, la discussion, la négociation car la violence entraine toujours la
violence.
Gandhi : << La victoire par la violence équivaut à la défaite car elle est
momentanée>

- Platon : Selon lui la bonne gouvernance est possible si et seulement si à la tête


de l’Etat se trouve un philosophe. Le philosophe étant le détenteur des valeurs
morales peut incarner des valeurs comme la non-violence, la justice, la vérité, la
transparence … pour une paix au sein de la société.
<< Il faudrait pour le bonheur des Etats que les philosophes fussent roi ou que
les rois fussent philosophes >>La République

LECON 5 : LA RELIGION
. Un fait Naturel
- René Descartes : Pour lui l’homme est de nature un être religieux. Il a une
disposition naturelle à faire le bien et cette bonté ne peut provenir que d’un Dieu
plein de sagesse.
Jean Jacques Rousseau : << L’homme est bon naturellement >> Discours sur
l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

- Blaise Pascal : Selon lui la croyance en Dieu est naturelle par le biais de la foi.
Ainsi c’est le cœur qui sent Dieu
de toutes les civilisations. Les hommes quelque-soit leurs origines s’inclinent
tous face à une divinité. La religion apparaît ainsi comme un patrimoine des
humains d’où sa pensée : << il a existé des sociétés sans Etat, sans culture,
technique, ni philosophie mais il n’a jamais existé de société sans religion >>.
7
“Il n’y a jamais eu de société sans religion” (Bergson) et non la raison.
L’homme est naturellement attaché à Dieu.
<< Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas >>Pensées

. Voltaire : Pour lui la croyance est inscrite au cœur

Religion un fait culturel


. Nietzsche : Selon lui la religion est une invention humaine notamment des
pauvres qui se servent de la religion pour se consoler face aux difficultés
terrestres. En réalité pour lui l’homme a une puissance mais à force de postuler
sa croyance en un Dieu qu’il ne voit pas, il doute de sa propre puissance. Les
hommes seront toujours malheureux tant qu’ils continueront à croire en
l’existence de Dieu.
<< Dieu est mort, vive le surhomme >>
. Dieu est donc une imagination de l’homme. En effet c’est l’homme lui-même
qui projette dans le ciel en le séparant et en l’aliénant de lui-même son rêve de
justice qu’il ne peut réaliser sur terre.
Feuerbach : << Les dieux sont les vœux de l’homme réalisé >>L’essence du
Christianisme
« L’homme se trouve déposséder de quelque chose qui lui appartient en propre
au profit d’une réalité illusoire. »

. La religion est bon pour l’homme dans la mesure ou :


. Elle libère l’homme.
La religion est source de liberté. En effet face aux difficultés quotidiennes
comme la peur, l’angoisse, le désespoir, le temps, la mort … l’homme trouve
des ressources nécessaires dans la religion pour rebondie. Ainsi par le biais de la
religion l’homme trouve un refuge qui le comble, le soulage et qui l’amène à
espérer.
Bergson : << La religion nous libère de l’angoisse de la mort >>
Bible : << venez a-moi vous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du
repos>Mathieu11v28

. Elle inculque des valeurs aux hommes


La religion est un véritable facteur d’humanisation des mœurs et des institutions.
Elle est à la base du développement de certains sentiments chez l’homme tels
que le pardon, la charité, l’hospitalité, l’amour fraternel… et par là devient un
véritable facteur de cohésion social.
Bible : << La crainte de l’éternel est le commencement de la sagesse. Tous ceux
qui l’observe ont une raison saine >>proverbes 9v10

. Elle unie les hommes

8
La religion est à la base de l’équilibre et de l’harmonie sociale. En effet La
religion établit un lien entre les hommes et elle les unis en une même
communauté ou ils sont frères et sœurs puis elle brise toutes les barrières qui
existaient entre les hommes au niveau linguistique, culturel, géographique,
politique…
Youakim Moubarak : << De tous les facteurs d’unité entre les hommes il est
certain que jusqu’à nos jours la religion est le facteur le plus unificateur >>

La religion est néfaste pour l’homme dans la mesure ou :


-Elle favorise la violence
La religion est source de division et de déséquilibre sociale. Elle catégorise les
hommes en fonction de leurs cultes et incite à la violence, préjudiciable à la
cohésion sociale
Thomas Hobbes : << Le royaume de Dieu s’obtient par la violence>>

- Elle est source d’exploitation de l’homme


Karl Marx : Pour lui la religion est une source d’exploitation de l’homme par
l’homme. Elle est comme une drogue qui endort la conscience des hommes en
vue de mieux l’exploiter. Par l’idée de Dieu, l’homme se dépossède de tout ce
qui lui appartient au profit d un autre .<< La religion est le soupir de la créature
opprimée, elle est l’opium du peuple >>Critique de la philosophie de Hegel

- Elle prive l’homme de sa liberté


L’éducation religieuse est austère et répressive. Elle empêche le croyant de
manifester des envies. Il doit à tout moment se censurer et refouler certaines
envies. Il a toujours le sentiment de culpabilité et par conséquent ne peut pas
être heureux.

LECON 6 : L’HISTOIRE
L’homme comme produit de l’histoire
. L’homme subit les évènements qui se prononcent malgré lui. Plusieurs
phénomènes de l’univers influence sa vie sur terre. L’effet du temps qui le fait
grandir, vieillit et même mourir. De même les calamités naturelles s’abattent sur
lui et le met à genou sans possibilité de remédier à cela. Il reste impuissant.

. Pour Les religions monothéistes comme l’islam ou le christianisme, l’homme


et l’univers sont des œuvres de Dieu. Donc c’est le plan qu’il a tracé qui
s’exécute. Par exemple la bible et le coran montre comment l’homme a été créer
et explique même la fin du monde. L’homme subit donc le cours de l’histoire
sans pouvoir y faire quelque chose.

9
Plotin : « Tout émane de Dieu »

Hegel : Selon lui l’homme est un être fait et non un être qui se fait. En effet
c’est l’esprit ou la raison divine qui gouverne le monde. Les hommes ne sont
que des instruments utilisés par une volonté supérieure qui se sert de leur mobile
individuel pour réaliser ses desseins. Par conséquent l’homme subit et est
embarqué par le cours de l’histoire.
<< C’est l’esprit, sa volonté naturelle et nécessaire qui gouverne et continue de
guider les évènements de ce monde >>
Freud : Pour lui la personnalité de l’homme s’explique dans sa vie passée. Ce
que je suis ou ce que je deviendrai plus tard dépend de ce que j’ai été dans mon
enfance. L’homme reste le prisonnier de son histoire.
<< L’enfant est le père de l’homme >>

L’homme, artisan de l’histoire


. Jean Paul SARTRE : Selon lui l’homme ne subit aucune détermination
extérieure, aucune force extérieure. Du coup il est le seul capable de donner un
sens à son existence. C’est lui-même qui fait tourner les choses soit en sa faveur,
soit en sa défaveur selon la nature de ses actions.
<< L’homme n’est rien d’autre que celui qui se réalise >>L’existentialisme est
humanisme
.
. Karl Marx : Pour lui l’homme est artisan de sa propre histoire. En effet, grâce
à son intelligence et par son travail l’homme à la possibilité de changer le cours
de son histoire en transformant ses conditions matérielles d’existence.
« L’histoire n’est que l’activité de l’homme qui poursuit ses objectifs ».

Leçon 7 : Le Travail
A - Le travail est aliénant pour l’homme dans la mesure ou :

- Elle aliène la liberté de l’homme


Il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler. En effet l’homme vit
pour travailler. Cela veut dire que la vie de l’homme est consacrée uniquement
au travail et le reste (relations amicales, familiales, loisirs, etc.) est négligé ou
oublié. Une telle vie est infrahumaine, inférieure à celle animale. Cette situation,
montre à quel point le travail nous vole la liberté, nous prend notre temps libre
consacré à la famille, aux loisirs et nous rend dépendant, drogués du travail. le
travail est donc l’ennemi de la liberté.

- elle est une punition

10
Le travail est une réalité à laquelle l’homme ne peut pas échapper car c’est une
punition, un châtiment de la part de Dieu. Le récit religieux montre en effet
qu’ADAM, EVE, et sa descendance, ont été condamnés au travail sur terre, car
ils ont désobéit à l’ordre divin.
La BIBLE écrit : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Cela veut dire
que sur terre l’homme doit tirer de lui-même tout ce dont il a besoin.

- Les conditions de travail sont pénibles


le travail se retrouve dans un univers mécanique où l’homme est entièrement
sacrifié à la machine. Il est obligé de se comporter au rythme de la machine.
Cette robotisation va entrainer à la longue l’érosion de l’intelligence de l’ouvrier
puisqu’il est contraint d’accomplir une tâche pour laquelle il n’a pas besoin de
réfléchir. C’est ce qui amène Marx à blâmer cette forme de travail c'est-à-dire la
spécialisation des tâches qu’il appelle la division du travail. Il écrit alors que «
Le travail aliéné est sacrifice de soi, mortification ».
« L’ouvrier ne déploie aucune libre activité physique ou intellectuel mais
mortifie son corps et même son âme. » Manuscrit de 1844

- elle est néfaste pour l’homme


Le travail est un facteur dégradant pour l’homme. En effet il conduit parfois
l’homme à sa perte, Il enlaidit le corps celui-ci et l’afflige plusieurs autres
souffrances.
Platon : << tout ce qui est manœuvrier et artisanal détruit tout le corps en même
temps que l’âme >>

B - Le travail est l’essence de l’homme dans la mesure ou :

- Il est nécessaire pour la survie de l’homme.


Pour vivre, il faut manger, c’est à dire satisfaire un besoin primaire. Mais la
satisfaction d’un tel besoin primaire demande du travail. En effet, le pain, la
pizza, le riz, ne se trouvent pas gratuitement dans la nature. Il faut travailler pour
les avoir, c’est à dire cultiver, chasser, pêcher. Ainsi Pour rester en vie, l’homme
est contraint à travailler.

- Il libère l’homme

1-Le travail est un facteur d’épanouissement en ce sens qu’il nous libère à la fois
des contraintes naturelles et sociales. En effet, au début de son histoire, l’homme
était confronté aux phénomènes naturels dont il ignorait tout. Mais par le canal
du travail l’homme va progressivement dompter la nature et jouir de ses fruits.
Descartes : << Par le travail et la technique l’homme deviendra comme maitre
et possesseur de la nature >>Discours de la méthode

11
2-Le travail libère des contraintes sociales parce que travailler est une condition
permettant à l’homme d’acquérir son indépendance socio matérielle et
financière.
Bernard Dadié: << Le travail et après le travail l’indépendance mon enfant.
N’être à la charge de personne, telle doit être la devise de votre génération
>>Climbié

- Il assure le bien être social de l’homme


par le travail, l’homme humanise le moi parce qu’il participe à travers son
activité à la construction de son pays et à l’épanouissement de sa famille. Le
travail est donc un puissant moyen d’équilibre moral et psychologique. A cet
égard Voltaire nous apprend que : « Le travail nous éloigne de trois grand maux
: l’ennui, le vice et le besoin ».Candide

Leçon 8 : La technique et la science


A-La t technique et la science sont aliénants pour l’homme dans la mesure
ou :
- elles sont une menace pour l’humanité et pour l’homme
* La technique
1-La technique est capable de détruire la nature. En effet certaines inventions
techniques représentent une menace pour la survie de l’humanité tout entière.
C’est le cas des armes, des bombes...
Jonas : << agissons de telle sorte que les effets de notre action soient
compatibles avec la permanence d’une vie authentique humaine sur terre >>

2-Le progrès technique n’a pas encore atteint son niveau suffisant pour assurer à
l’homme le bonheur tel qu’il le veut. La preuve en est que les problèmes
persistent et tendent à s’empirer dans la mesure ou l’homme doit faire face aux
produits et conséquences nocifs de l’activité technique si polluants et dégradant
qu’ils semblent mettre dame nature dans une sorte de colère qu’elle manifeste
sous forme d’autodestruction et de tueries massives de ses habitants .Rousseau :
<< la technique est la première source de maux que les premiers
hommes préparèrent à leurs descendants >>

3-Les hommes sont trop dépendants de la technique et s’ils ne la maitrise pas


assez celle-ci peut se retourner contre eux. En effet Le dérèglement de ces
dernières sous l’effet d’un phénomène naturel ou bien pour des raisons internes
peut entrainer des effets dévastateurs pouvant conduire jusqu’à la paralysie
partielle ou totale du monde.

12
Martin Heidegger : << aussi longtemps que nous nous représentons la
technique comme un instrument nous restons pris dans la volonté de la
maitriser>>

- La science
1-Les progrès scientifiques avec leurs effets pervers ont eu des retombés
négatives sur l’humanité. Elles ont engendré d’énormes dégâts à la surface de la
terre tels que la destruction de la couche d’ozone, les catastrophes nucléaires et
bien d’autres qui ont parfois conduit l’homme à sa perte.
Aldous Huxley : << la science est un danger public. Elle est aussi dangereuse
qu’elle a été bienfaisante >>le meilleur des mondes

2-La science donne à l’homme d’énormes moyens, mais des moyens qu’il met
beaucoup plus au service du mal. En devenant puissant, il s’éloigne des valeurs
morales comme la crainte de Dieu, l’humilité. Il développe au contraire
l’individualisme, l’orgueil, toutes choses qui dégradent la cohésion sociale. La
science ainsi sa conscience celle du savoir et de faire ce qui est bien pour
l’humanité.
François Rabelais : << science sans conscience n’est que ruine de l’âme >>

B- Les limites de la science


- Sur le plan de la connaissance, il apparait que malgré l’effort de la science
certains phénomènes demeurent inexplicables. C’est le cas de certaines maladies
inexpliquées ou sans remèdes. Aussi face aux problèmes d’ordre métaphysiques
la science reste muette.
Kant : << j’ai du limiter le savoir pour lui substituer la croyance >>
Karl Jaspers : << avec leurs résultats stupéfiants sur le plan particulier les
sciences modernes ne font qu’approfondir le mystère sur le plan général >>

- la science n’a pas encore rassuré les hommes. En effet elle est impuissante face
au déroulement de certains phénomènes qui minent l’humanité depuis des
années tels que les tremblements de terre, les volcans et qui entrainent de
lourdes conséquences.

C - Avantages de la science et de la technique sur l’homme


- La science
1-La science libère l’homme de l’obscurantisme. En effet elle apporte à
l’homme des informations, des connaissances qui permettent de comprendre
certains phénomènes et d’en tirer des lois nécessaires à la compréhension du
monde .Partant de là elle assure son bonheur.
René Descartes : << toute science est une connaissance certaine et évidente >>

2-La science a permis à l’homme de se libérer du joug de la nature en


13
transformant celle-ci selon ses gouts, ses désirs et ses besoins. Grâce à elle
l’homme a pu trouver des remèdes à certains maux qui auparavant
représentaient des fatalités et le mettent ainsi hors de danger. C’est le cas de la
médecine qui augmente l’espérance de vie de l’homme.
Jean Rostand : << la science a fait de nous des dieux >>

- La technique
1-La technique a permis à l’homme de se libérer des contraintes naturelles : en
effet, grâce à la technique, à ses outils, l’homme surmonte les lois de la nature,
les contraintes du milieu naturel, et la transforme efficacement pour satisfaire
ses besoins.
René Descartes : << la technique nous a rendu comme maitre et possesseur de
la nature>>Discours de la méthode

2-La technique a facilité le travail humain en le rendant moins pénible avec


moins d’effort grâce aux moyens techniques notamment l’utilisation des
machines et des robots réduisant ainsi le temps de travail et la fatigue des
hommes. Ce temps gagné sera un temps libre consacré aux loisirs et au repos.

3-La technique libère l’homme de l’obscurantisme. En effet elle apporte à


l’homme des informations et des connaissances a travers la télévision, la radio,
l’internet et qui permettent de comprendre certains phénomènes et d’en tirer des
lois nécessaires à la compréhension du monde. Partant de là elle assure son
bonheur.

LECON9 : LA PHILOSOPHIE
.La philosophie est inutile dans la mesure ou :
- Elle n’a pas satisfaire les hommes
 La philosophie est une discipline inutile car dans la vie quotidienne
immédiate elle n’apparait pas nécessaire. En effet Elle est incapable
d’apporter des solutions concrètes aux préoccupations des hommes. A
l’opposé de cette discipline théorique et spéculative, il y a la science et la
technique dont les applications participent à l’épanouissement des
hommes. C’est ce qui pousse Karl Marx à écrire que « Les philosophes
n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières. Ce qui importe,
c’est de le transformer ».11these sur Feuerbach idéologie

- Le philosophe est un individu qui vit à l’écart de la société


le philosophe est souvent perçu comme un individu qui a des comportements
insolites. Il semble étrange et étranger aux réalités qui l’entourent. Il se contente

14
de mener une vie mesurée, détachée des réalités et plaisirs éphémères de ce
monde, ce qui l’amène à perdre toute habitude de la vie collective et toute
capacité sociale. C’est Pour toutes ces raisons et bien d’autres que la philosophie
est considérée par le sens commun comme une discipline secondaire c'est-à-dire,
une discipline qui vient après les autres préoccupations de la vie. Comme le
souligne un adage latin,« Il faut vivre d’abord et philosopher ensuite ».

- Les philosophes ne s’accordent jamais


La philosophie est aussi vue comme une discipline sans importance du fait du
désaccord des philosophes. En effet, les philosophes ne s’accordent presque
jamais sur les réponses aux questions ce qui fait qu’on ne peut se fier à elle
puisque finalement on ne sait plus de quel coté se trouve la vérité faisant ainsi de
la philosophie une discipline incertaine.
Kant : << La philosophie est un champ ou se livre des batailles sans fin >>

. La philosophie est utile dans la mesure ou :


- Elle est d’une grande aide aux sciences
la philosophie est le fer de lance des autres sciences car sans l’esprit
critique aucune nouvelle découverte n’est possible. En effet, grâce au doute
philosophique, la science critique ses propres résultats, les remettent en cause
afin de les améliorer et progresser.

- Elle contribue à l’évolution de la société et de l’homme


La philosophie a joué un rôle important dans le progrès social et moral de
l’humanité. Ainsi, au niveau social, les philosophes du siècle des lumières sont à
l’origine de la démocratie moderne, de la déclaration universelle des droits de
l’homme, etc... Elle a également contribué à l’amélioration morale de l’homme
car en faisant de ce dernier un être de raison, elle participe à l’éveil de sa
conscience morale.

- La philosophie est la conscience des sciences


la philosophie constitue la poche de moralité des activités humaines et surtout de
l’impact de la science et de la technologie dans la vie de l’homme. En effet, sans
la pensée éthique et critique de la philosophie, les sciences peuvent entraîner la
destruction morale et matérielle de notre univers. A cet effet Rabelais affirmait «
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

- La philosophie est indispensable a l’homme


La philosophie étant une activité de réflexion nous amène à nous interroger sur
le véritable essence des choses et de notre existence. Et comme durant toute
notre vie nous ne cesserons de nous questionner alors la philosophie sera
toujours importante pour l’homme voir indispensable.
15
Descartes : << c’est proprement avoir les yeux fermés sans tacher de les ouvrir
que de vivre sans philosopher >>Discours de la méthode
Bertrand Russel : « celui qui n’a aucune teinture de la philosophie traverse
l’existence emprisonné par les préjugés . » Elément de philosophie

Leçon10 :L’imagination

Définition
L’imagination est une fiction un songe , mais dans une redéfinition
l’imagination permet à l'homme d'être présent à la foi dans le présent et de se
projeter dans le futur.

-L’imagination comme source d’erreur


L’imagination est génératrice d’erreur et d’illusion, elle enferme l'homme dans
un monde illusoire. Ainsi elle entretiendra avec la raison un rapport conflictuel.
A cet effet BLAISE PASCAL dira dans PENSEES :« “L’imagination”
Maitresse d’erreur et de fausseté. » pour dire qu'elle induit l’homme en erreur .

-L’imagination comme source d’angoisse


L’imagination est limitée , c'est-à-dire que l'homme peut tout imaginer, ainsi il
est possible pour lui d'imaginer les pires situations pour lui-même et pour
l'humanité. Cela apparaît comme source d’angoisse et de trouble. C’est en ce
sens que NIETZSCHE dans AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA
« L’imagination n'est qu’un troublement, elle ne nous satisfait pas . » dans le
même ordre ALAIN affirme dans vingt leçons sur les beaux arts
« l’imagination n'est qu'un tourment , elle ne nous satisfait pas . » cela montre
que l’imagination est source de trouble pour l’homme .

-L'imagination comme source de progrès de l’art et de la technique


Le désir en tant qu’essence de l'homme stimule l’imagination créatrice. Ainsi
elle permet à l'homme de se surpasser et de dépasser le réel pour produire de
belles œuvres dans le domaine de l'art et de faire des progrès dans le domaine de
la technique .EDGARD MORIN dans le cinéma ou l'homme
imaginaire « L’imagination donne un sens aux activités vitales de l’homme. »
pour dire que l'imagination donne un sens au progrès de l'humanité.

--L'imagination comme source de liberté


Elle permet de nous affranchir de toutes les contraintes sociales car par
l'imagination l’homme est capable d'échapper à toutes les formes de
déterminisme, pour retrouver sa liberté. JEAN PAUL SARTRE affirme : « Ils

16
y a toujours pour l'imagination une possibilité concrète de produire de l’irréel un
irréel étranger au réel. »Imagination En clair l'imagination est source
d’épanouissement .

Lecon11 :L'art
Définition
L’art est la création artistique ou la recherche.

-L’art comme activité de l’imagination


L’activité de l artiste consiste en la reproduction d objet qui existent déjà dans la
nature. Ainsi l œuvre de l’artiste est irréelle. C’est pourquoi PLATON
recommande de chasser les artistes dans la cité idéale.

-L’art comme dépravation des mœurs


La liberté est essentiellement et recherche par tout artiste. Des lors les normes
apparaitront a ses yeux comme une entrave à sa liberté de création, il va donc
faire fi des normes pour laisser libre cours à sa liberté de création. Cela aura
comme conséquences la dépravation des mœurs. C’est le cas de jeunes qui ont
tendances à imiter les artistes. JEAN JACQUES ROUSSEAU à cet effet
affirme que « Nos âmes se sont corrompues à mesures que nos sciences et nos
arts avançaient à la perfection. »Dans Discours sur les sciences et les arts

-L’art comme activité indispensable à la vie de l’homme


L’artiste suscite des émotions chez celui qui contemple l’œuvre d’art. Il est donc
plonger dans un monde, rêve, il oubli un temps soit peu ses problèmes, il est
libéré du spectacle absurde tragique et désolant que lui offre le monde. C’est en
ce sens que FREUD affirme dans Ma vie et la psychanalyse : « l art est la
satisfaction imaginaire du désir (…) c’est l’expression de l’inconscient
personnelle profonde » pour dire que l’art apaise les souffrances de l’homme.

-La valeur de l’art


L’art occupe une place de choix dans toutes les sociétés puis qu’il est un élément
d’identification des peuples. C’est pourquoi on ne peut rencontrer de société qui
n’est connue un développement artistique. L’art est donc le régulateur de la
société et de la conscience des peuples. L’artiste est donc au service du peuples.
C’est en ce sens que AIME CESAIRE affirme que : « Ma bouche sera la
bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, ma voix la voix des sans voix. »
Cela montre que l’artiste œuvre pour l’éducation est la conscientisation des

17
peuples, car l’activité artistique reste inséparables de la morale qu’elle doit
promouvoir. Dans le même ordre EMMANUEL KANT affirme dans Critique
de la faculté de jugée : « le beau est le symbole de la morale. »

Lecon12 : Vérité – Langage – Communication

Introduction

Philosopher, c’est rechercher la vérité. Cependant la vérité n’est pas un acquis,


une possession. Elle n’est pas un objet qu’on possède. En tant qu’idéal, c’est une
valeur à laquelle chacun doit prétendre. Compte tenu de cette précision, il nous
revient de faire la distinction entre la vérité er la réalité.La réalité caractérise un
objet tandis que la vérité concerne un jugement. Il est absurde de prétendre
qu’un objet qui existe est vrai ou faux. La vérité qualifie non pas l’objet lui-
même, mais le jugement, c’est-à-dire la valeur de mon assertion. La vérité est
certes une valeur, mais tous n’ont pas sa pleine mesure, d’où sa relativité. A
cause du caractère contingent qu’elle présente, l’on remarque une certaine
incapacité à y accéder. Alors faut-il renoncer à sa quête ? Oh que non, malgré
cette contingence, n’y a-t-il pas des signes par lesquels pouvons-nous la
reconnaitre ?

I- Les différents critères de vérité.


1- L’évidence
Pour connaitre le jugement vrai, il faut se référer aux caractères intrinsèques de
la chose ; c’est-à-dire à son évidence propre. « La vérité est à elle-même son
propre signe » disait l’hollandais Baruch Spinoza (1632-1677). Elle se
reconnait par elle-même. Pour lui, une idée claire et distincte qui apparaît
évidente est une idée vraie et il n’y a point à chercher au-delà. « Les idées qui
sont claires et distinctes ne peuvent jamais être fausses ». Celui qui une idée
claire n’en doute pas. Et le rationaliste français Descartes (1596-1650) illuminé
par son cogito, écrit : « je jugeais que je pouvais prendre pour règle générale
que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont
toutes vraies ». Pour les rationalistes, le doute est le signe de l’imperfection et

18
l’évidence constitue sa fin. Par conséquent, où n’y a plus doute, s’établit la
vérité. Jacques Bossuet (1627-1704) : « ce qui se conçoit bien s’énonce
clairement et les mots pour le dire arrive aisément » Nicolas Boileau (1636-
1711)

Cependant, cette conception de la vérité est dangereuse car l’évidence est mal
définie. On peut éprouver un très fort sentiment d’évidence tout en étant dans
l’erreur. Il n’y a pas de distinction entre une fausse et une vraie évidence.
Compte tenu de cette insuffisance, l’encyclopédiste français Adrien Helvétius
(1715-1771) écrit : « Descartes a logé la vérité à l’hôtellerie de l’évidence,
mais, il a négligé de nous en donner l’adresse ». Souvent les traditions, les
passions, les préjugés fournissent des contrefactions d’évidence. Nous avons
tendance à tenir pour claires et évidentes les opinions auxquelles nous sommes
familiers. En revanche, les idées nouvelles ont du mal à se faire accepter. C’est
toujours au nom des évidences (de traditions bien établies et des idées
coutumières) qu’on critique les idées neuves. Les vérités les plus fécondes, au
lieu de s’imposer d’emblée comme des évidences furent toujours reçues dans
l’étonnement et le scandale.

2- La vérité matérielle
Une vérité ne serait donc pas qualifiée de vraie ou de fausse en elle-même, par
ses caractères intrinsèques, mais seulement par sa conformité ou non à la réalité.
Pour le philosophe grec Aristote (384-322 av J.C), « la vérité, c’est la
conformité de notre pensée aux choses ». L’idée vraie est ce qui reste fidele à la
réalité. Cependant, la vérité n’est pas le récit passif du réel. Elle résulte toujours
d’une construction intellectuelle comme c’est le cas en science et en philosophie
qui atteignent la vérité par un dépassement du sensible.

3- Le pragmatisme
Ce signe de la vérité est fourni par le succès. La pensée se met au service de
l’action. Les idées ne sont que des outils dont nous nous servons pour agir.
Ainsi, l’idée vraie devient celle qui paie le mieux, celle qui a le plus de
rendement et qui est plus efficace et utile. « Ce qui est vrai, c’est ce qui est
avantageux de n’importe qu’elle manière » disait l’économiste américain
William James (1842-1910). La formule la mieux adaptée à ce type de vérité et
présentée par l’italien Machiavel (1469-1527) en ces termes : « la fin justifie les
moyen ». Malheureusement, l’utile requiert un sens indéterminé qui conduirait

19
le plus souvent à l’immoralisme. La vérité est ici trop liée à la facilité tandis
qu’il faut souvent du courage, un certain renoncement pour aboutir au vrai. Dans
le pragmatisme, l’on distingue difficilement la vérité de l’erreur. Chacun ne fait
que poursuivre son objectif. Ainsi, Qu’une vérité soit consolante, réconfortante,
rassurante, ne la rend pas vraie pour autant, mais parfois suspecte au point de
vue de la vérité. « La foi sauve, donc elle ment » disait l’iconoclaste (qui détruit
les idées communément reçues) allemand Nietzsche (1844-1900) et Jean
Rostand (1868-1918), poète français de conclure : « les vérités consolantes
doivent être démontrées deux fois ».

4- La vérité formelle
La vérité formelle est un discours cohérent et rigoureux. La vérité émane de la
non-contradiction du système de raisonnement. Elle est l’accord de l’esprit avec
ses propres conventions. C’est le modèle du syllogisme aristotélicien. Le risque
de ce genre de vérité est sa probable non-conformité avec la réalité. Elle conduit
le plus souvent à des conclusions matériellement fausses. D’ailleurs, dans la vie
courante, nous voyons des personnes mentir tout en étant logique.

II- VALEUR DE LA VÉRITÉ


1- La condition de la vérité
A travers ces différents critères nous nous rendons compte qu’il n’y a pas de
référence fondamentale pour définir la vérité. Alors la seule définition que nous
lui attribuer est d’ordre opératoire. Le vrai est ce qui permet d’être vérifiable.
Que ce soit en logique, en mathématique ou dans les sciences expérimentales,
voire même dans la vie quotidienne, la vérité est ce qui est vérifiée par des
preuves. Dans ce cas, elle ne peut pas être absolue. Elle est relative et dépend de
la valeur des techniques de vérification.

2- Vérité et mensonge
« Toute vérité n’est pas bonne à dire » prétend une maxime. Et nous trouvons
opportun de la dissimuler des fois au profit du mensonge. Ce constat pose du
coup le problème de sa valeur. Certes, sa présence est rassurante et égalitaire.
Les hommes ont besoin de certitudes parce que celles-ci maintiennent un accord
entre eux. En cherchant la vérité, l’on cherche aussi à abolir le mensonge, la

20
tromperie. Mais sa valeur en soi est discutable puisque la vie la néglige au profit
de certaines exigences vitales. Il ne faut donc pas respecter la vérité pour elle-
même, mais suspecter dans ce respect quelque chose qui peut menacer la vie.
« L’inutilité et le danger de la volonté de la vérité, de la vérité à tout prix sont
constamment montrés. La vie n’est faite que pour l’apparence, l’erreur,
l’imposture, la dissimulation. Et la grande forme de la vie s’est toujours
montrée du coté des scrupuleux. Volonté de vérité, elle pourrait être une volonté
de mort » disait Nietzsche (1844-1900) dans Gai savoir.

En fait, il faut retenir que la vérité n’a aucune vérité, sinon pratique. Elle assure
seulement une représentation stable du devenir, rassurante. C’est pourquoi
vouloir la vérité ; c’est vouloir la sécurité. Cet idéal aide certains à vivre mais
menace la vie en lui ôtant sa part de risque. Elle est donc au service d’une vie au
rabais.

A travers cette critique, nous nous rendons compte que la diction de la vérité
n’est pas aisée. Si tel est le cas, il faudrait aussi se tourner aussi vers le canal
d’expression.

III- LANGAGE ET COMMUNICATION

I- CARACTÉRISTIQUE DU LANGAGE

1- Tentative de définition du langage


D’après le dictionnaire philosophie André Lalande, le langage « est un système
de signe pouvant servir de moyen de communication. ». C’est le fait de
transmettre des informations à un autre membre. Lorsqu’un membre de la
communauté perçoit ou décode le message d’un ensemble de signaux émis, il y
a langage. Dans ce cas, pouvons-nous attribuer le langage à l’animal.

2- Langage et communication
La communication se réfère à un processus d’échange de signes entre les
membres d’une communauté. Elle consiste à transmettre une information sans
pourtant faire intervenir la raison. Le langage sert d’instrument à la pensée. Il est
un organe d’expression de la raison. C’est dans ce sens que l’on dénié au code
des abeilles le terme de langage. En effet, le code des abeilles est inné, limité et
répond à leurs besoins immédiats. Ce langage sans dialogue est automatique,

21
figé, invariable tandis que le langage humain est articulé, évolutif, appris. Pour
le linguiste français Émile Benveniste (1902-1976) la communication se
caractérise par « la fixité du contenu, l’invariabilité du message, le rapport à
une seule situation, la nature indécomposable de l’énoncé et sa transmission
unilatérale ». Compte tenu de cette remarque, il conclut : « qu’appliquer au
monde animal la notion de langage n’est qu’un abus de termes ».

Il n’y a pas de langage animal. Seul l’homme possède le langage et l’animal la


communication. Le langage est l’organe d’expression de la raison. et l’animal en
est dépourvu. L’animal est incapable de langage parce qu’il ne pense pas

II- langage, pensée et vérité


1- Langage et pensée
En étant l’expression de la pensée, celui-ci l’enrichit. La pensée est inséparable à
la parole qui est l’acte par lequel s’exerce la fonction du langage. Cependant,
nous avons l’impression de souvent chercher les mots. Dans ce cadre, l’on
pourrait dire la pensée précède le langage. Or, cherche les mots se fait par
d’autres mots. En réalité, il n’y a pas de pensée pure. Celle-ci n’est qu’une
parole silencieuse. Pour le phénoménologue français Maurice Merleau-Ponty
(1908-1961) : « la pensée n’est rien d’intérieur, elle n’existe pas hors du monde
et des mots ». Le langage, en fixant la pensée, lui permet de développer ses
aptitudes que sont le projet et le souvenir. Il se présente donc come un capital
pour la pensée, et particulièrement le langage écrit qui est le dépôt des pensées
anciennes

2-Langage et vérité
Le langage peut être utilisé pour rechercher la vérité, tromper ou même séduire,
d’où son ambivalence. Ainsi, pour le poète allemand Friedrich Hölderlin
(1770-1843) : « le langage est le bien le plus précieux et le plus dangereux qui
est été donné à l’homme ». Il est comme un couteau à double tranchant. Il faut
savoir l’utiliser pour qu’il te serve.

22
Conclusion
La vérité, telle que conçue, n’est pas un objet de possession. C’est une valeur, un
idéal que l’on désire acquérir. Cette valeur réside dans sa quête qui en fin de
compte dépend plus des conditions de vérification. Même dans le champ
scientifique, celle n’est pas déterminée de manière absolue. Sa quête nécessite
un champ épistémologique. Ce qui signifie que la vérité est construite. De cette
construction de la vérité, des préoccupations s’imposent :

- Peut-on faire confiance à la vérité scientifique ?


- La science est-elle la seule détentrice de la vérité ?
- N’y a-t-il de vérité que scientifique ?

Leçon13 : La vérité scientifique


Notions : perception – idée de science – les sciences de l’homme – théorie
et expérience – logique et mathématique – la vérité – la connaissance du
vivant.

Introduction
La réussite et le succès de la science est remarquable aujourd’hui. Dans tous les
domaines, l’on assiste à une emprise de la réalité scientifique de telle sorte que
toute discipline qui n’a pas une empreinte scientifique est du coup suspectée de
tromperie et de mensongère. Elle se pose ainsi, comme la seule instance de
laquelle dérive toute vérité. Cependant, peut-on prétendre qu’elle est l’unique

23
voie d’accéder à la vérité ? En d’autres termes, la vérité est-elle le privilège du
discours scientifique ?

I- LA VÉRITÉ, PROPRIÉTÉ EXCLUSIVE DE LA SCIENCE.

1- Les types de connaissance


Il existe plusieurs types de vérité. Entre autres, nous pouvons citer la vérité
vulgaire, philosophie et scientifique. Les deux premières connaissances sont
empruntes à d’énorme controverses. La connaissance vulgaire dérive de
l’opinion qui est un jugement subjectif et contingent. Quant à la connaissance
philosophique, elle se présente comme un champ de bataille dans lequel les
différents courants se confrontent. Seule la vérité issue de la connaissance
scientifique faisant l’unanimité est appropriée. En effet, le savoir scientifique
s’obtient à la suite d’une démarche hypothético-déductive (opération par
laquelle on entend tout ce qui se conclut nécessairement d’autres choses
connues avec certitude) qui est la démarche rigoureuse et méthodique. Elle
dérive toujours des démonstrations (raisonnement établissant la vérité à partir
de propositions évidentes, en utilisant des liens nécessaires résultant des
principes logiques (science déterminant les règles du raisonnement correct) de
la connaissance) à partir des éléments approuvés par tous.

2- Les caractéristiques de la vérité scientifique


L’esprit scientifique exige l’esprit critique. Et l’esprit critique se manifeste par
une volonté de rompre avec les perspectives subjectives de la connaissance
vulgaire. L’attitude scientifique tient donc à acquérir l’objectivité par la force
rationnelle des preuves. C’est dans cette volonté de ne rien affirmer qui ne
puisse être prouvé que réside la vocation essentielle de l’esprit scientifique. Le
scientifique n’avance rien qui ne soit rigoureusement prouvé. Cette rigueur n’est
possible que parce que la science a un langage précis qui ne laisse aucune
confusion. C’est le langage du nombre, c’est-à-dire des mathématiques
(ensemble hypothético déductive ayant pour objets le nombre, la quantité,
l’ordre et la mesure). C’est dans ce sens que l’allemand Kant (1724-1804)
stipule : « dans une science, il n’y a de scientifique que ce qui est
mathématique ». Et Brunschvicg (1869-1944) d’ajouter : « connaitre, c’est
mesurer ». Par conséquent, une vérité n’a de sens que lorsqu’elle présente des
caractéristiques objectives, mesurables.

24
II- L’ÉLABORATION DE LA THÉORIE SCIENTIFIQUE.

Pour faire cas de scientificité, la science prend en compte la théorie et


l’expérience. Et cette assimilation s’entre prend à travers trois phases.

1-L’observation des faits


L’observation des faits est le mode de connaissance qu’emploient les empiristes.
Pour eux, toute connaissance commence avec l’expérience et que rien ne peut-
être su sans être rapporté aux faits. Or pour l’allemand Kant (1724-1804), les
données de l’expérience sont contingentes (elles peuvent être autrement que
telles qu’elles nous apparaissent) et adventices (elles peuvent ne pas nous
apparaitre). Ainsi, il ya lieu de toujours questionner un fait. Il devient alors un
fait problème qui pour l’épistémologue français Gaston Bachelard (1884-1962)
est un fait polémique ; c’est-à-dire un fait en contradiction avec le système du
monde déjà admis. La non familiarité du fait avec l’ordre établit conduit
certainement à l’élaboration de nouvelles théories. C’est le départ de la
recherche scientifique.

2-La théorie et la formulation de l’hypothèse


La théorie est la forme de procédé qu’utilisent les rationalistes. Pour eux, les
sens ne peuvent fournir à l’homme le savoir. L’expérience n’est qu’une simple
description. Pour connaitre, il faut simplement se contenter d’établir un
raisonnement logique à partir de l’essence des choses. Or, comme le dit
l’allemand Kant (1724-1804) dans Critique de la raison pure, « Toute notre
connaissance commence par les sens, passe de là à l'entendement et s'achève
dans la raison ». Ainsi, l’hypothèse sera le produit de l’expérience et du
raisonnement. Elle consiste à établir, à partir des faits polémiques, une série de
suppositions. « C’est une interprétation anticipée et rationnelle des phénomènes
de la nature », disait le médecin français Claude Bernard (1813-1878). En
d’autres termes, elle est un rapport critique aux conditions de l’observation. Elle
consiste à reconstruire le réel pour pouvoir le connaitre. Dans ce sens,
l’épistémologue français Gaston Bachelard (1884-1962) écrit : « le
microscope n’est pas un prolongement de l’œil, mais un prolongement de la
pensée inventive des moyens de percevoir, au-delà des limites de l’expérience

25
ordinaire, un sur-objet ». Cependant, l’hypothèse devient scientifique que si elle
est vérifiable.

3-L’expérimentation.
L’expérimentation est la phase de vérification de l’hypothèse. Cette action
permet de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse de départ. Ce qui confère aux
sciences l’objectivité qu’on leur reconnait. Cette attitude de toujours vérifier la
scientificité des connaissances antérieures déterminent le caractère évolutif des
sciences.

Certes, la science est dans le domaine de la connaissance la seule à nous


conduire à la certitude, mais le savoir scientifique n’est pas absolu. Loin d’être
dogmatique, le savoir scientifique, est toujours en mesure de se dépasser, voire
évolutive. Une théorie scientifique s’impose en remettant toujours en cause une
autre théorie qui elle à son tour est remise en cause par une autre. Le
britannique Karl Popper (1902-1994), pour faire valoir ce fait, parle du
principe de falsifiabilité. En fin de compte une théorie est dite scientifique que si
elle est falsifiable ; c’est-à-dire corrigible car d’après l’épistémologue français
Gaston Bachelard (1884-1962) « il n’y a pas de vérité première, il n’y a que
des erreurs premières ». Cette capacité des sciences à toujours se corriger
démontre leurs aptitudes fécondes, productives. Cependant, si tel était le cas,
pourquoi, y a-t-il toujours des domaines toujours méconnus.

III- LES LIMITES DE LA VÉRITÉ SCIENTIFIQUE.

Les sciences tirent leur rigueur et leur compétitivité du modèle mathématique


qui ne sont qu’une science formelle. Est formel, tout ce qui fait abstraction du
contenu, des applications pour s’en tenir uniquement à la forme du
raisonnement. N’est-il pas dans ce sens que le mathématicien philosophe
britannique Bertrand Russel (1872-1970) remet en cause la primauté des
mathématiques en ces termes : « les mathématiques sont une science où l’on ne
sait pas de quoi on parle ni ce qu’on dit est vrai ». Elles se basent seulement
sur la logique du raisonnement qui peut pourtant s’avérer être faux.

26
Aussi, nous savons que son succès émane de la maitrise de son objet d’étude.
Le donné sensible est facilement observable. Ce qui n’est pas le cas des objets
transcendantaux. Dans ces domaines, elle demeure inopérante et inefficace. Or,
l’homme, en tant qu’être dualiste ne peut pas se contenter de vérités
matérielles. Les questions métaphysiques et existentielles sont aussi pour lui
sources d’inquiétude.

Conclusion générale.
Répondre à la question, n’y a-t-il pas de vérité scientifique montre la volonté de
poser la connaissance scientifique comme le modèle des autres formes de
connaissances. Là se trouve aussi la déférence que l’on a à l’égard des
mathématiques puisqu’elles constituent l’outil du prodigieux essor des sciences.
C’est justement en vue de ce prestige que le philosophe grec Platon (428-347
av J.C) écrivit au fronton de son académie : « nul n’entre ici s’il n’est
géomètre ». Et le physicien mathématicien italien Galilée (1564-1642) de
renchérir : « le livre du monde est écrit en langage mathématique ». Cependant,
a avoir trop exagéré leur hégémonie, on tomberait dans l’erreur des scientistes
qui estiment que seule la science est capable de tout résoudre.

DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS PHILOSOPHIQUES

La Conscience : La conscience consiste dans la faculté qui me permet de


prendre reconnaissance de mes actes, et en particulier de l'activité de mon esprit.
Elle se définirait donc comme une forme de connaissance. C’est aussi la faculté
de distinction du bien du mal, du vrai du faux.

Inconscient : Ensemble de tout ce qui échappe à la conscience, ensemble des


désirs refoulés , la partie obscur du psychisme humain
L’Etat : l’Etat se définit comme une société partageant un même territoire
délimité par des frontières et dont la vie commune est régie par un pouvoir
institutionnalisé.

La société : la société désigne un groupement d’individus régi par des lois et des
intérêts communs.

27
Autrui : Autrui, c'est l'autre, "celui qui n'est pas moi" (Sartre, l'Etre et le néant,
III)

La Religion : - Respect voué en une divinité et en ses commandements.


- Ensemble de culte Voué à une ou plusieurs divinités.

La technique : la technique est l’ensemble de procédés, de savoir-faire


permettant la fabrication d’un objet utile. La technique est aussi l’application
pratique des données de la science.

Le travail : Le travail est une activité physique ou intellectuelle exercée par


l’homme en vue de produire quelque chose.
C’est aussi un instrument de torture.

L’Histoire :- L’histoire se présente comme l’ensemble des faits et évènements


écoulés dans le temps. Ce sont aussi les grands événements, les grandes
découvertes, l’émergence des cultures dans toutes leurs formes à travers la
marche des hommes dans le temps.
- L’histoire, c’est aussi l’existence de l’homme, le devenir de l’humanité. Dans
ces conditions l’histoire prend en compte le passé, le présent et l’avenir de
l’homme.

La Philosophie : Le mot philosophie dérive de la grecque philo qui signifie


amour, désir, recherche et Sophia qui désigne la sagesse, la connaissance. La
philosophie est donc l’amour de la sagesse ou la quête perpétuelle du savoir. On
peut aujourd’hui définir la philosophie comme la réflexion critique.

Un mythe : Une illusion, une utopie

Le Progrès : Changement graduel en bien ou en mal

La science : La science de façon générale se définit comme un ensemble de


connaissance élaboré à partir de l’observation, du raisonnement ou de
l’expérimentation.

Aliénation : état d’asservissement qui diminue ou ôte la liberté et le libre-arbitre

Bonheur : état de plénitude prospère et heureuse

La violence : Emploi de la force brutale pour contraindre ( une ou plusieurs


personnes )

28
Fatalité : destinée ou circonstance inévitables

Inhérent : Qui est de la nature propre de ( quelque chose )

Destin : destinée

Contrainte : obligation physique, morale ou financière qui opprime ou limite,


un gêne.

La liberté : Être indépendant, agir sans contrainte, s’autodéterminer

Exemple sujet de dissertation


Sujet1 :la liberté est –elle une vue d esprit ?

Reformulation : la liberté est –elle une illusion pour l’homme ?

Problème : L’ homme peut- il être véritablement libre ?

La liberté humaine est- elle possible ?

Axe1 : la liberté est une vue d’esprit

Arg1 : pour Spinoza la liberté en tant qu’absence de déterminisme est une


illusion, car l’homme est conditionné par des mobiles inconscients acquis dans
son enfance.

Exemple : « les hommes se croient libre par la seule raison qu’ils sont
conscients de leurs actions, faits, mais ignorants des causes par lesquelles ils
sont déterminés » lettre à Schuller

Explication : pour lui l homme n'est pas libre et sa liberté est un leurre car il est
soumis à certaines prescription sociales.

Arg. 2 : Freud à travers ses psychanalyses nous a faire comprendre que pour
mieux cerner une personnalité de l’homme, il faut le psychanalysé, c est a dire
se référer à sa plus tendre enfance pour découvrir les véritables mobiles de son
comportement.

29
Exemple : « il n'y y a pas de fait conscient sans stade antérieur inconscient»
essais de psychanalyse

Explication : pour lui l’homme est déterminé par les mobiles inconscients ou le
*ca *

Transition : au regard de tout ces aspects, on peut dire que la liberté est un vue
d’esprit pour l homme, mais ce point de vue est-il absolu, cependant la liberté de
l’ homme n est-elle pas une réalité ?

Axe 2 : la liberté est une réalité chez l’homme

Arg1 : Pour SARTRE la conscience se présente comme la cause de tous nos


actions. Elle permet d'opérer des choix c est à dire de se déterminer telle ou telle
façon en un mot d affirmer sa liberté. L’homme est donc le résultat de ses choix
et il n’est conditionné par rien.

Exemple : « l’homme est ce qu’il ce fait » existentialisme est un humanisme

Explication : pour dire que l homme est responsable de son devenir.

Arg2 : la vie en société se caractérise par le respect de ses principes et ses lois
c est donc par ce respect que la véritable liberté est manifesté chez l’homme et
constitue son plein épanouissement.

Exemple : JEAN JACQUES ROUSSEAU « l’obéissance aux lois qu’on s’est


prescrite n’est point esclavage. Mais liberté »Du contrat social

Explication : pour dire que seule la soumission aux lois régissant la société
matérialise la liberté de l’homme.

Sujet2 : Doit-on surestimer la science ?

Reformulation : A-t-on le droit d’accorder plus de valeur a la science ?

Problème : peut-on se fier à la science ?

Axe 1 : la science est un pourvoir absolu

30
Arg1 : par la connaissance des phénomènes de la nature et des lois qui la
régissent, la science apporte une réponse satisfaisante à la curiosité intellectuelle
de l’homme et le rassure .

Exemple : RENEDESCARTES : « par la science l’homme est maitre et


possesseur de la nature » discours de la méthode

Explication : DESCARTES montre par la que la science a permis à l’homme


de dompter le mécanisme des phénomènes naturels et d’avoir un esprit ouvert
sur le monde

Arg2 : La science permet de prévoir avenir car étant un produit de la raison elle
produit des vérités apodictiques, c’est dire nécessaires et crédibles. Ainsi donc
la connaissance des lois permet de prévoir, prédire les phénomènes et fabriquer
des outils

Exemple : AUGUSTE COMTE « science, d’ou prévoyance, d’ou action »cours


de la philosophie positive

Explication : cela montre que grâce à la science l’homme peut résoudre tous les
problèmes auxquels il est confronté et prévenir les choses du futur.

TRANSITION : De ce qui précède il ressort de manière évidente que l’homme


doit surestimer la science. Cependant n a telle pas des limites ?

Axe2 : les limites de la science

Arg1 : la science a des limites sur le plan de la connaissance théorique car elle
est inaccessible a certains domaines comme le monde invisible, c’est celui des
esprits des dieux et de l’âme humaine. Elle ne connaît que le monde des
phénomènes et le monde sensible.

Exemple : Edgar Morin : « la connaissance humaine est prisonnière du monde


phénoménal » la méthode

EXPLICATION : pour dire que la science a des failles dans l’explication de


certains phénomènes du monde .

Arg2 : la science et son application conduisent bien souvent à un désastre moral


et à la destruction de la nature à travers ses inventions qui ont des répercussions
néfaste sur l’humanité

31
Exemple : FRANCOIS JACOB : « les inventions de la science peuvent être
source de malheur » le jeu des possibilités

Explication : il montre par la que les inventions de la science constituent bien


souvent un danger pour l’humanité.

Sujet 3 : l’essor des sciences et techniques nous dispense t-il de la médiation


philosophique ?

Reformulation : le progrès de la technoscience nous épargne t- il de la réflexion


critique ?

problème : Quel est le rapport entre la technoscience et le réflexion critique ?


y a t-il un rapport entre la technoscience et la philosophie ?

Axe 1 : la technoscience semble nous éloignée de la philosophie

Arg1 : la technoscience a permis à l’homme de dompter et transformer la


nature, cette transformation a été possible grâce à l’invention de la nouvelle
technologie et d autres outils de plus en plus performants

Exemple : RENE DESCARTES : « par la technoscience l’homme est maitre et


possesseurs de la nature » discours de la méthode

Explication : DESCARTES montre que la technoscience a élevé l’homme au


rang de dieu dans le décryptage des mécanismes naturels auxquels il est
confrontés.

Arg2 : elle est un remède aux maux qui rongent l’humanité car sur le plan
médicinal, à travers la découverte des vaccins on a pu éradiquer certaines
maladies et réduire le taux de mortalité

Exemple : la découverte du vaccin contre la rage par louis pasteur

Arg3 : contrairement a cette dimension et concrète de la technoscience qui


donne à l’homme des résultats palpables et utilisables dans sa vie de tous les
jours, l’interrogation philosophique reste abstraite et théorique, elle est donc
inefficace et impuissante face aux problèmes qui assaillent l’homme

32
Exemple : KARL MARX « les philosophes n ont faire qu’interprètes le
monde diversement, ce qui importe à présent c’est de le transformer »
¨¨11ethese sur Feuerbach¨ idéologie

Transition : considérant ce qui précède, il semble que la technoscience éloigne


l’homme de la philosophie. Cependant la philosophie ne peut-elle pas jouer un
rôle prépondérant dans l’épanouissement de l’homme ?

AXE 2 : la médiation philosophique est nécessaire pour l’homme

Arg. 1 : la philosophie permet à l’homme d’être lucide dans ses choix et ses
actions de toujours, car elle émane de la raison qui est le propre de l’homme

Exemple : RENE DESCARTES « or c’est proprement avoir les yeux fermes


sans tache jamais de les ouvrir que de vivre sans philosopher » discours de la
méthode

Explication : Pour dire que la philosophie libère l’homme du jouge de l esprit


de perdition

Arg2 : elle délivre l homme de l ignorance qui est une sorte de maladie de l’âme
car les domaines que la science ne peut pas exploiter sont laisse au compte de la
philosophie qui par son analyse nous permet de connaître un certain
soulagement, apaisement et la paix intérieure.

Exemple : KARL JASPER « en philosophie les questions sont plus importantes


que les réponses car chaque réponse appelle une nouvelle question »
introduction a la philosophie

Explications : pour dire que la philosophie permet à l’homme de s’interroger


sur la véritable essence des docs et de notre existence. »

Arg3 :elle permet de donner une orientation à la technoscience en vue du


bonheur de l homme car elle moralise, conscientise la technoscience et ses
méthodes et usages pour le bonheur véritable de l’homme, elle est donc facteur
d’humanisation et de socialisation en mettant fin aux maux de la société.

Platon : « il faut que les philosophes deviennent rois ou que les rois deviennent
philosophes » la république

33
Sujet4 :le recours à l’inconscient autorise t -il l alibi de l’inconscience ?

Reformulation : l’acceptation de l inconscient peut-elle servir d’excuse à nos


actes immoraux ?

Problème : quel est l’impact de la renaissance de l inconscient sur la Conduite


humaine ?

Axe 1 : L’inconscient justifie nos actes immoraux ou notre irresponsabilité.

Arg1 : l’inconscient est l ensemble des processus psychologiques et


sociologiques, la partie animale de l’homme, la partie obscure du psychisme
humain et le siège des désirs refoulés. Il est donc a la base des actes que l’on
pose.

Exemple : FREUD « l’inconscient est le psychisme humain, et son essentielle


réalité »

Explication : FREUD montre que l’inconscient représente le 9/10 du psychisme


humain et est au fondement de toutes les actions de l’individu.

Arg2 : l’inconscient est un déterminisme intérieur qui nous montre que l


homme n est toujours pas transparent à lui même.

Exemple : FREUD « il n'y a pas de fait conscient sans stade antérieur


inconscient »

Explication : autrement dire aucun comportement ne peut être compris s il n est


rattaché à l inconscient puisqu’ il y a des gestes, actes et même des parole qui
surviennent sans notre participation

Arg3 : l’inconscient fait de nous des êtres violents, immoraux irresponsables,


par lui nos actes le plus sauvages peuvent trouver des expressions comme « je n
ai pas fait exprès, ca m’a échappé, je ne sais pas pourquoi je l ai fait »ces
expressions montre que l’homme n’est toujours pas responsable de ses actes
qu’il pose.

Axe 2 : la renaissance de l’inconscience ne saurait disparaître la moralité de


l’homme.

34
Arg. 1 : pour les rationalistes, l homme est un être de conscience lui permettant
de distinguer le bien du mal, le vrai du faux, elle est don l’essence de l homme,
elle lui permet d’opérer des chois en lui donnant la capacité de se choisi tel qu’il
veut être. »

Exemple : JEAN-PAUL SARTRE : « je ne me choisi pas dans mon être mais je


peux me choisi dans ma manière d’être »

Explication : pour dire que grâce à la conscience l’homme peut se réaliser

Arg2 : l’inconscient ne saurait faire disparaître la morale de l’homme car cela


fait naitre en chaque homme un animal à redouter

Exemple : ALAIN : « ce freudisme si fameux est l’art d’inventer en chaque


homme un animal redoutable »

Explication : l’inconscient est une illusion mais utiliser comme un prétexte.

Arg. 3 : l’inconscient ne saurait faire disparaître la responsabilité de l’homme


car l homme est maitre et décideur de ses actes.

Exemple : JEAN-PAUL SARTRE : « tout homme qui se refugie derrière


l’excuse de ses passions, pulsions, qui invente un déterminisme en lui est un
homme de mauvaise foi »

Explication : De par la conscience l’homme doit assumer ses responsabilités,


c’est à dire que l’homme doit être intrépide.

Exemple d’introduction

Défini comme la zone d’ombre du psychisme, la partie animale et le siège


des désirs refoulés de l’homme, l’inconscient est souvent utilisé comme un
prétexte pour masquer notre culpabilité. C’est fort de cela que nait le sujet
suivant : l’acceptation de l’inconscient peut-elle servi d’excuse à nos actes
immoraux. Une telle affirmation suscite le problème suivant : quel est l’impact
de la renaissance de l’inconscient sur la conduite humaine ? La résolution de ce
problème se fera par la médiation d’autres interrogations à savoir : en quoi
l’inconscient peut-il justifier nos actes immoraux ? Par ailleurs l’homme en tant
qu’être doté de conscience ne demeure t-il pas quoi qu’il en soit est un être de
moral ?

35
Sujet5 : « l’enfant est le père de l’homme » Qu’en pensez- vous ?

Reformulation : l’enfance détermine la vie de l adulte

Problème : Quel est l’impact du passe sur la vie de l’adulte ?

Axe1 : le passe conditionne le présent

Arg1 : il y a en chaque homme un déterminisme sociologique qui se traduit par


l’influence de la société sur l individu a travers l’éducation.

Exemple : KARL MARX : « ce n est pas la conscience qui détermine l’homme


c’est au contraire le milieu social qui détermine l’homme »

Arg2 : la liberté de l’homme est une illusion car nous sommes conditionnés par
des mobiles inconscients. Ainsi nous pouvons dire que l’autonomie de l homme
de n existe pas.

Exemple : SPINOZA : « les hommes se croient libre pour la seule raison qu’ils
sont conscients de leurs actions, faits mais ignorants les causes par lesquelles ils
sont déterminés »

Arg3 : FREUD avec la découverte de l’inconscient nous à faire comprendre que


pour cerner la personnalité de l’individu, il faut le psychanalyser, c’est-à-dire
descendre dans sa plus tendre enfance pour découvrir les causes véritables de
son comportement actuel, car il n’y a pas d’effet sans cause.

Exemple : : « il n'ya pas de fait conscient sans stade antérieur inconscient »

Transition : Eu égard à ce qui précède, il ressort de manière évidente que le


passe conditionne le futur de l’homme. Mais ce point de vu est-il absolu ? Ne
peut-il pas faire fi de son enfance pour se choisir telle qu’il veut être de par sa
conscience ?

Axe2 : l’homme peut se choisi de par sa conscience

Arg1 : pour les rationalistes la conscience se présente comme la cause de toutes


nos actions, c’est la faculté qui permet de distinguer le bien du mal, le vrai du
faux. Elle permet d’opérer des choix, c’est à dire de se déterminer ou telle façon,
en un mot d’affirmer sa liberté, l’homme n’est donc que le résultat de ses choix
et n’est conditionné par rien.

36
Exemple : JEAN-PAUL SARTRE : « l’homme est ce qu’il se
fait »L’existentialisme est un humanisme

Arg2 : les moralistes estiment qu’on ne peut accepter l’idée d’un quelconque
déterminisme en l’homme car les désirs refoules ne peuvent pas conditionnes
notre vie présente ou actuelle.

Exemple : ALAIN : « je veux ce que je pense et rien de plus »Cela pour dire
que l’homme est un être essentiellement conscient et que l’ inconscient est un
leurre.

Arg3 : l’homme par sa conscience permet sa véritable saisir de soi , elle st donc
l unique source de sa connaissance , car rien n existe en l’homme et en dehors de
lui qu’ il ne s en rend par compte .

Exemple : RENE DESCARTES : « je pense donc je suis » Discours de la


méthode

Exquise d’introduction

L’état de conscience de l’être humain est le produit d’un long processus


basé sur l’éducation. L’adulte est donc considéré comme le produit fini d’une
évolution psychologique synonyme de maturité. C’est donc sans doute pour cela
que FREUD en paraphrasant WORDSWORTH a pu écrire : « l’enfant est le
père de l’homme. » Autrement dire l’enfant détermine la vie de l’adulte. Une
telle affirmation suscite alors l’interrogation suivante : quel est l’impact de
l’enfance sur la vie de l’adulte ? Pour disséquer à fond cette interrogation
posons la question de savoir : en quoi l’enfance influence t-elle l’adulte ?
Toutefois l’adulte ne peut-il pas faire fi de son passe pour se choisir tel qu’il
veut être ?

Exquise de conclusion

Pour sonner le glas de notre analyse, il convient de retenir que l’enfance


influence la vie de l’adulte car il y a en chaque homme un déterminisme
sociologique qui se traduit par l’influence de la société à travers l’éducation.
Néanmoins il faut reconnaître que l’adulte peut se choisi de par sa conscience,
car la conscience permet à l’homme sa véritable saisir de soi. Pour notre part
nous pouvons dire que l’homme même étant un être doté de conscience est
conditionné par son enfance car celui reçoit des valeurs dans son enfance par la
société sur lesquels il se base pour évoluer dans sa vie.

37
Sujet6 : « Tout émane de DIEU » Qu’en pensez-vous ?

Reformulation :Dieu est l’auteur de tous ce que l’on fait en société

Problème : l’homme est –il objet ou sujet de l histoire ?

Axe1 : Dieu est l’auteur de tout ce que l homme fait en société

Arg1 :l’homme subit les événements qui se prononcent malgré lui , plusieurs
phénomènes de l’univers influence sa vie sur terre . c est a dire l effet du temps
qui le fait grandir, vieillir et même mourir et aussi les calamites naturelles s
abattent sur lui le mettent a genoux sans possibilité de remédier à cela, il devient
donc impuissant.

Exemple : EMMANUEL KANT : « les actions humaines n’en sont pas moins
déterminés, c’est exactement comme tout événement naturel selon les lois
universelles de la nature. »

Arg2 : selon HEGEL, l’homme est un être fait et non un être qui se fait car l
esprit ou la raison divine qui gouverne ce monde. Les hommes ne sont que des
instruments utilisés par une volonté supérieure qui se sert de leurs mobiles
individuels, pour réaliser ses desseins. Par conséquent l’homme subit et est
embarqué par le cours de l histoire.

Exemple : « c’est l’esprit, sa volonté naturelle et nécessaire qui gouverne et


continu de guider les événements de ce monde »

Axe2 : l’homme est sujet de son histoire

Arg1 : selon JEAN-PAUL SARTRE l’homme ne peut subir aucune


détermination extérieure, aucune force extérieur car il devient le seule qui est
capable de donner un sens a son existence, il est donc, celui la même qui fait
tourner les choses en sa faveur et défaveur selon la nature de ses besoins.

Exemple : « l’homme est déterminé par rien, ni même par dieu »

Arg2 : selon VICTOR HUGO, ceux qui vivent sont ceux ce qui lutte. En clair,
l’existence de l’homme ne serait qu’une lutte pour l’affirmation de soi, pour ce
qu’il veut. Son existence est de la sorte mené par ses activités qui lui-même
entretien pour subvenir à ses attentes, pour donner un sens à sa vie. Ainsi donc,
il n est déterminé par rien qui le pousse donc à agir mais par lui même. »
38
Sujet 7 : le mythe est –il aux antipodes de la raison ?

Reformulation : le mythe est-il à l’ oppose de la raison ?

Problème : Quel est le rapport entre le mythe et la raison ?

Axe1 : le mythe semble être aux antipodes de la raison

Arg1 : De par leurs définitions mythe et raison entretiennent des rapports


d’opposition. Le mythe est un récit imaginaire portant sur l origine du monde d
un phénomène et se fonde sur la foi alors que la raison est la faculté de jugement
qui établi ses vérités à partir des principes de la logiques et principalement par
principe de causalité.

Arg2 : le mythe opère par mystification alors la raison avec des preuves

Exemple : ROLAND BARTHES : « Avec le mythe, l’on assiste à la déperdition


de la qualité historique des choses » mythologie

Explication : pour dire que le mythe déforme la qualité historique

Arg3 : Dans le domaine de la connaissance, la raison produit des vérités alors


que le mythe ne fait que fonder en nature, en éternité, en dogme les faits par
constat .

Exemple : ROLAND BARTHES « le mythe organise sans contradiction parce


que sa profondeur, un monde étalé dans l’évidence, il fonde une charte
heureuse. » mythologie

Explication : cela montre que le mythe est un monde ou les choses ont l air de
signifier toute seule.

Transition : Eu égard à ce qui précède, il ressort de manière évidente que le


mythe s’oppose à la raison. Mais cela n’est-il pas indiscutable ? Ne sont-ils pas
complémentaires ?

Axe2 : le mythe et la raison sont complémentaire

Arg1 : mythe et raison remplissent la même fonction.

39
Exemple : FRANCOIS JACOB : « A certain égard mythe et science remplissent
la même fonction »

Explication : pour dire qu’ils jouent un même rôle dans l’explication et


l’organisation du monde.

Arg2 : le mythe est le commencement ou le début et non l’opposé de la raison

Exemple : JEAN-PIERRE VERNANT : « le mythe est l’ébauche du discours


rationnel »mythe et société en Grèce antique

Explication : cela montre que le mythe n’est que le commencement des vérités
rationnelles

Arg3 : le mythe est réalité une ruse de la raison qui cache ses propres
incompétences car selon PLATON, le mythe est ce qui aide la raison à se révéler
et à dépasser de façon didactique ses limites

Sujet8 : « Sans l’autre je ne suis rien , je n’existe pas , autrui me constitue


comme il me détruit. »

Reformulation : Autrui est nécessaire pour moi quand bien même qu'il
m’aliène.

Problème : La présence d’autrui est-elle nécessaire pour moi ?

Axe1 : Autrui est source de liberté pour l’homme

Arg1 : L’homme est un être social, c'est-à-dire que c'est au sein de la société
qu’il trouve son véritable bonheur, car il est de par nature un être social. Ainsi,
l’homme a besoin de la chaleur de ses proches (sa famille, ses amis, ses
camarades) pour être heureux

Exemple : SEYDJOU BADIAN : « L’homme n’est rien sans les autres. »

Arg2 : L’autre m’éduque car il m’apporte l'éducation nécessaire pour sortir de


mon état primitif et parvenir à un stade d'être humain . Ainsi grâce à l’autre ,
l’homme arrive à s’humaniser et à vivre en toute intelligence avec ses
semblables.

40
Exemple : EMMANUEL KANT : « l’homme n’est homme que par
l'éducation. »

Transition : À ce stade de notre nous pouvons retenir qu’autrui est une source
de liberté pour moi. Toutefois n’est-il pas un obstacle à ma liberté

Axe2 : Autrui est un obstacle à ma liberté

Arg1 : L’autre est toujours mon rival dans la lutte pour la vie, car il cherche à
satisfaire le même besoin que moi, et cette rivalité va engendrer un conflit de
conscience. Ainsi la conscience vainqueur va ôter la liberté de la conscience
vaincue.

Exemple : HEGEL : « la relation qui existe entre l’autre et moi s’établie


toujours sur la base du conflit. »

Arg2 :pour SARTRE l’autre par son regard qui conduit sa conscience à porter
un jugement sur mes actes qui fait que j'ai honte. Son regard freine mes actions
et m'empêche de manifester mes envies.

Exemple : « je saisi le regard d’autrui au sein de mon acte comme solidification


et aliénation de mes possibilités. »

Sujet9 :« Coloniser est un impératif divin, c'est civiliser et humaniser des


peuples sans âme, sans histoire. »

Reformulation : Coloniser est une recommandation divine, c’est donné un


savoir et rendre humain des peuples sans vie.

Problème : Quelle valeur doit-on accorder à la colonisation ?

La colonisation avait –elle sa raison d’être ?

Axe1 : Coloniser c'est une obligation divine

Arg1 : La colonisation est un acte humanitaire, elle a permis de faire disparaître,


certaines pratiques inhumaines

Exemple : L’excision, les sacrifices humains, le cannibalisme

41
Arg2 : Au plan religieux, elle a permis de faire disparaître certaines pratiques
démoniaques et sataniques en substituant à nos pratiques religieuses révélées
comme le christianisme et l’islam.

Exemple : Chez les Agni ont sacrifiait le dixième enfant, et dans certaines
sociétés les handicapés étaient massacrés.

Arg3 : La colonisation est un facteur de progrès pour les peuples colonisés, elle
a apporté un progrès intellectuel ,Grâce à la création de l'école. L’on est passé de
la tradition d’oralité à la tradition d'écriture. Elle a permis aussi le progrès par le
développement de la science et de la technique.

Transition : Au regard de ce qui précède, il convient de retenir que la


colonisation est une obligation divine. Toutefois n’est-elle pas une œuvre
humaine intéressée.

Axe2 : La colonisation comme une œuvre humaine intéressée.

Arg1 : Dieu est amour, il ne s'avère cautionné la soumission d’un peuple à un


autre car nous sommes tous enfant de Dieu.

Exemple : BIBLE « aimez vous les uns les autres. »

SÉNÈQUE : « la nature en nous enfantant de la même manière à faire de nous


des enfants de la même famille. »

Arg2 : Les motivations réelles de la colonisation sont d'ordre politique,


économique et idéologique car l'objectif des colons étaient d'étendre leurs zones
de domination dans le monde et pour exploiter les richesses des colonisés.

Exemple : JEAN PIERRE MAKUTA : « Il nous ont dire de fermer nos yeux,
quand on est les a ouvert ils avaient nos terres et nous leurs bibles. »

Arg3 : Les conséquences néfastes de la colonisation et les nombreux abus


montrent bien que celle-ci n'était pas une œuvre divine.

Exemple : MACHIAVEL : « C’est éternel qu’un homme qui a du pourvoir en


puisse abuser. »

Sujet10 :La religion est -elle compatible avec la liberté ?

Reformulation : La religion et la liberté sont-elles complémentaires ?


42
Problème : Quel est le rapport entre la liberté et la religion ?

Axe1 :La religion est incompatible avec la liberté.

Arg1 : En créant la religion, l'homme se coupe de lui-même, il s'aliène au lieu


de réaliser son existence véritable.

Exemple : FEUERBACH : « L’homme se trouve déposséder de lui-même de


quelque chose qui lui appartient en propre au profit d’’une réalité
illusoire. »Essence du christianisme.

Explication : Pour dire que la religion est source d’illusion.

Arg2 : Le dogmatisme religieux conduit l’homme à croire de manière


inconditionnelle sans questionnement ni remise en cause . Cela aboutit au
fanatisme religieux et au terrorisme . L'individu est donc dépossédé de lui-même
et de sa véritable nature qui est d'être un être rationnel.

Exemple : ALAIN : « La religion consiste à croire par la volonté sans preuve et


contre toutes les preuves. »

Explication : Pour dire que la pratique religieuse fait fi de la critique


rationnelle.

Arg3 : La pratique religieuse endort la conscience de l'individu, elle réduit ses


capacités et annihile sa volonté de se réaliser.

Exemple : KARL MARX : « La religion est l’opium du peuple. »Critique de la


philosophie du droit de HEGEL

Explication : KARL MARX montre ici que la religion empêche l’homme de se


réaliser.

Transition : A ce stade de notre analyse, il convient de retenir que la religion


semble être compatible avec la liberté. Toutefois n’est-elle pas incompatibles
avec la liberté.

Axe2: La religion est compatible avec la liberté

Arg1 : Dans la religion chrétienne, la foi libère de la loi du péché et de ses


effets .Car il n’y a pas plus de condamnation pour celui qui croit.

Exemple : LA BIBLE : « vous connaitrez la vérité et la vérité vous


affranchira. »

43
Explication : La croyance en Dieu libère de la crainte de la mort.

Arg2 : L'autonomie de la religion séparée de la foie étant tenue pour stérile,


l'être humain ne peut donc tenir seul sa destinée ni être sauvé sans le recours de
la grâce.

Exemple : HEGEL : « De toutes les choses de la nature l’homme est le seul


religieux. »

Explication : Pour dire que l'existence de Dieu est inhérente à l’homme.

Arg3 : La religion libère l’homme du poids de l’existence, c’est-à-dire de sa


précarité initiale de souffrance, misères et ses problèmes.

Exemple : LA BIBLE : « Venez à moi vous qui êtes chargé et fatigué je vous
donnerez du repos. »Mathieu11v28

Explication : Pour dire que la religion nous décharge des vices du monde, de la
misère, des désirs charnels.

Sujet 11 : La pluralité des cultures est-elle compatible à unicité de l'humanité ?

Reformulation : La diversité des cultures s’accorde t-elle à l’unicité de


l'humanité ?

Problème : Quel est l’impact de la pluralité des cultures sur l’unicité de


l'humanité ?

Axe1 : La pluralité des cultures est incompatible avec l’unicité de l’humanité

Arg1 : La diversité des cultures engendre la hiérarchisation des cultures qui


aboutit à ethnocentrisme.

Exemple : CLAUDE LEVI STRAUSS : « Aucune société n’est absolument


bonne ni foncièrement mauvaise. »

Arg2 : Au plan religieux la diversité des cultures constitue une entrave à


l’unicité humaine .

Exemple : La crise malienne, la crise israélo -arabe qui opposent le monde


musulman sont des preuves du déchirement et de division de l'humanité

44
Transition : ce qui précède laisse entrevoir que la pluralité des cultures est
incompatible avec l’unicité de l’humanité. Cependant celle-ci n’est-elle au
fondement de l’unicité de l’humanité ?

Axe2 : La pluralité des cultures est compatible ave l’unicité de l'humanité

Arg1 : Dieu a crée les hommes à son image, ils appartiennent donc à la même
humanité et sont égaux bien qu’ayant différentes cultures.

Exemple : LA BIBLE : « Aimez vous les uns les autres comme Dieu vous a
aimé. »

Arg2 : La diversité des cultures conforte l'idée de l’unicité entre les hommes
puisqu'elle enrichit l’homme, le perfectionne et lui permet de progresser et cela
réconforte l’âme d’une communauté.

Exemple : SAINT EXUPÉRY : « Si tu diffères de moi loin de léser tu


m’enrichis. »

Sujet12 : Le langage est-il le miroir fidèle de la pensée?


Reformulation :Le langage est-il le guide absolu de la pensée?

Problème : Le langage peut-il toujours exprimer la pensée?

Aspect1:le langage semble être le miroir fidèle de la pensée.

Arg1:le langage au sens fort repose sur la vérité et la révèle, il distingue donc
l’homme de l'animal car les animaux ne disposent pas d'un langage mais d'une
simple faculté d'émettre des signes tels que la faim ,la peur et la colère .

Exemple: DESCARTES:《Et on ne doit pas confondre les paroles avec


mouvements naturels(...)ni pensée, quelque chose ancien ,que les bêtes parlent,
bien que nous entendions par leur langage》Discours de la méthode

Arg2:le langage révélateur de la pensée est un moyen d'expression de la vérité


car la vérité est la conformité de ce qui est dit et de ce qui est autrement dit la
vérité est l'adéquation entre le discours, la pensée et la réalité.

Exemple: HEGEL :《le mot donne à la pensée son expression la plus haute et la
plus vrai》philosophie de l'esprit

45
Arg3:le langage extériorise la pensée

Exemple: PLATON :《Donc pensée et discours, c'est la même chose (....)C'est


dialogue intérieur et silencieux de l'âme avec elle même 》

Transition : À ce stade de notre analyse nous pouvons retenir que le langage est
le guide absolu de la pensée .Toutefois le langage ne peut-il pas exprimer
fidèlement la pensée ?

Aspect2:Le langage ne peut exprimer fidèlement la pensée .

Arg1:l'impuissance du langage se justifie par son incapacité à exprimer


fidèlement la pensée et les sentiments à travers les expressions comme《les
mots me manquent, les grandes douleurs sont muettes》ces expressions
traduisent l'incapacité de langage à traduire certaines pensées du langage

Exemple : HENRI BERGSON:《Nous échouons à traduire entièrement ce que


notre âme récent 》Les données immédiats de la conscience

Arg2 : le langage traduit parfois une métaphysique coupé du monde réel et donc
de la vérité, C'est pourquoi Nietzsche vient à concevoir la philo comme un
travail contre les mots afin de s'en libérer.

Exemple : 《Ah !quelle vieille femme trompeuse !je crains bien que nous ne
nous débarrasserons jamais de Dieu puisse que nous croyons encore à la
grammaire》Crépuscules des idées

Arg3:l'incapacité du langage à transmettre fidèlement la pensée vient du


caractère conventionnel ou arbitraire des signes linguistiques.

Exemple: PLATON 《Le signe linguistique est purement arbitraire 》Cours de


linguistique général

Sujet13 : Faut-il faire reposer la force sur la justice ?


Reformulation : Doit-ton faire recours à la violence pour instaurer la justice ?

Problème : Quel est la nécessité de la force pour la justice ?

Axe1 : La force comme fondement de la justice.

46
Arg1 : A l'état de nature , la raison du plus fort est la meilleure car rien
n'appartient à personne mais tout appartient à tous . Chacun devra alors
s’approprier de ce dont il a besoin en fonction de sa force. Ici on peut donc dire
que la force confère la justice.

Exemple : JEAN DE LA FONTAINE : « la raison du plus fort est toujours la


meilleure. »

Arg2 : Les hommes étant naturellement violent , il faut pour institution de la


paix et la cohésion sociale déployé une force plus grande que la leur .

Exemple : MACHIAVEL : « Tout homme qui veut faire profession d’homme


de bien parmi tant qui ne sont pas bon ne peut que périr

Axe2: Le droit comme fondement de la justice.

Arg1 : La justice est avant tout un vêtue morale qui permet de rendre à chacun
ce qui lui est dû, elle est donc synonyme d'égalité au sens d'une gestion équitable
des individus et en fonction des droits .

Exemple : PROUDON : « La justice (…)est le respect spontanément éprouvé


et réciproquement garanti de la dignité humaine en quelque personne et dans
quelques circonstances qu'elle se trouve compromise. »

Arg2: La justice sociale peut s’obtenir à partir des lois justes car lorsque les lois
sont justes l’on aboutit à une société sans violence.

Exemple : JEAN JACQUES ROUSSEAU « Il faut trouver une forma


d'association qui défend et protège de toute la force commune les personnes et
les biens de chaque associé et par laquelle chacun s’unir à tous , n’obéir qu’lui-
même et reste libre qu' auparavant. »

*Sujet commentaire philosophique


Premier sujet :
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.

47
On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté, ces deux choses
sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait
ce qu’il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres, et cela ne s'appelle pas
un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n'être pas soumis
à celle d’autrui, elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la
notre. Quiconque est maitre ne peut être libre, et régner c’est obéir. Vos
magistrats savent cela mieux que personne, eux qui comme Othon n’omettent
rien de servile pour commander je ne connais de volonté vraiment libre que celle
à laquelle nul n'a droit d’opposer de la résistance ; de la liberté commune nul n’a
droit de faire ce que la liberté d’un autre lui interdit, et la vrai liberté n’est
jamais destructive d’elle-même. Ainsi la liberté sans la justice est une véritable
contradiction ; car comme qu’on s’y prenne toute gêne dans l’exécution d’une
volonté désordonnée.

Il n’a point de liberté sans lois , ni ou quelqu'un est au dessus de la loi : dans
l'état même de nature l'homme n'est libre qu’a la faveur de la loi naturelle qui
commande à tous . Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et
non pas des maître ; il obéit aux lois, mais il n’obéit qu’aux lois et c'est par la
force des lois qu’il n’obéit aux hommes. (…) Un peuple est libre, quelque forme
qu’ait son gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point
l’homme, mais l’organe de la loi.

JEAN JACQUES ROUSSEAU, Discours sur l'origine et le fondement de


l’inégalité parmi les hommes , p183-184 de l'édition Garnier -Flammarion.

Deuxième sujet :
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.

C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d’opprimer
la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne
servent qu’a la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent
rien pour arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force
combat la force, la plus puissante détruit la moindre ; quand l’on oppose les
discours au discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et
dissipent ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la
vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne prétende pas de là néanmoins

48
que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence
n’a qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets de la gloire
de la vérité qu’elle attaque, au lieu que la vérité subsiste éternellement, et
triomphe enfin de ses ennemis, parce qu’elle est éternelle et puissante comme
Dieu même.

BLAISE PASCAL, Les provinciales, in « œuvres complètes »

Troisième sujet
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.

Dans une montre, une partie est l’instrument qui fait se mouvoir les autres ; mais
un rouage n’est pas la cause efficiente qui engendre que les autres ; une partie, il
est vrai, existe pour l’autre, mais non par cette autre. La cause efficiente de ces
parties de leur forme n’est pas dans la nature (de cette manière) mais au-dehors,
dans un être qui peut agir en vêtu d’idées d’un tout possible par sa causalité.
C’est pourquoi, dans une montre, un rouage n’en produit pas un autre et encore
moins un montre d'autres montres , en utilisant (organisant) pour cela une autre
manière ; elle ne remplace pas d’elle-même les parties dont elle est privée et ne
corrige pas les défauts de la première formation à l'aide des autres parties ; si
elle est déréglée, elle ne se répare pas non plus d’elle-même, toutes choses qu’on
peut attendre de la nature organisée. Un être organisé n’est pas seulement une
machine -car celle-ci ne détient qu'une force motrice-, mais il possède une
énergie formatrice qu’il communique même aux matières qui ne la possèdent
pas (il les organise), énergie formatrice qui se propage et qu’on ne peut
expliquer uniquement par la puissance motrice(le mécanisme).

On dit trop peu de la nature et de son pourvoir pour des productions


organisées quand on l’appelle un analogue de l'art ; on imagine alors l’artiste (un
être raisonnable) en dehors d'elle. Elle organise au contraire elle-même dans
chaque espèce de ses produits organisés ; dans l'ensemble, il est vrai ,d'après un
même model, mais avec les modifications convenables exigées par la
conversation de soi-même suivant les circonstances.(…) pour préciser,
l’organisation de la nature n'offre rien d’analogue avec un causalité quelconque
à nous connue.

49
EMMANUEL KANT, Critique du jugement, trad. J.Gibelin, vrin
pp.181-182

Quatrième sujet :
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.

Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la


physique , ,et que commençant à les éprouver en diverses difficultés
particulières, j’ai remarqué jusque où elles peuvent conduire, et combien, elles
différent principes dont on s’est servi jusque à présent , j'ai cru que je pouvais
les tenir cachées , sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à
procurer, autant qu’il est en nous , le bien général de tous les hommes car elles
m'ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort
utiles à la vie , et qu’au lieu de cette philosophie spéculative , qu’on enseigne
dans les écoles ,on n’en peut trouver une pratique , par laquelle connaissant la
force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres , des cieux et de tous les
autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissions les
divers métiers de nos artisans , nous les pourrions employer en même façon à
tous les usages auxquels ils sont propres et ainsi nous rendre comme maitres et
possesseurs de la nature. Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l'intervention
d'une infinité d'artifices, qui feraient qu’on jouirait , sans aucune peine , des
fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent , mais
principalement aussi pour la conservation de la santé, laquelle est sans doute le
premier bien et le fondement de tous les autres bien de cette vie ; car même
l'esprit dépend si fort du tempérament de la disposition du corps que s’il est
possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus
sages et plus habiles qu’ils n’ont été jusque ici ,je crois que c'est dans la
médecine qu’on doit le chercher .

RENÉ DESCARTES, Discours de la méthode

Cinquième sujet:
Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée.

50
Toute objectivité, durement vérifiée, dément le premier contact avec l'objet.
Elle doit d'abord tout critiquer : la sensation, le sens commun, la pratique même
la plus constante, l’étymologie enfin, car le verbe qui est faire pour chanter et
pour séduire rencontre rarement la pensée. Loin de s’émerveiller la pensée
objective doit ironiser. Sans cette, vigilance malveillante, nous ne prendrions
jamais une attitude vraiment objective. S’il s’agit d’examiner les hommes, des
égaux, des frères, la sympathie est le fond de la méthode. Mais devant ce monde
inerte qui ne vit pas notre qui ne souffre d’aucune de nos peines et que n’exalte
aucune de nos joies, nous devons arrêter toutes les expansions, nous devons
brimer notre personne .Les axes de la poésie et de la science inverses. Tout ce
que peut espérer ; c'est de rendre la poésie et la science complémentaire, de les
unir comme deux contraires bien faits. Il faut donc opposer à l’esprit poétique
expansif, l’esprit scientifique taciturne pour lequel l’antipathie est une saine
préoccupation.

GASTON BACHELARD ,La psychanalyse du feu

Correction des commentaires


Premier sujet :
Grille de lecture

Thème : L'essence de la liberté sociale

Problème :Quel est l'essence de la liberté sociale ?

Thèse : L’auteur montre que la liberté sociale consiste toujours à obéir aux lois
car il n’y a point de liberté sans lois , ni là où quelqu’un est au dessus des lois .

Antithèse : La loi est un obstacle à la liberté

Intention : L’auteur rejette la fausse conception de la liberté

Enjeu : La liberté

Structure logique :

Mouvement1 : L1-13 «l’on a beau … désordonnée. »

51
Idée : L’auteur distingue la liberté et indépendance.

Mouvement 2 :L14-16« Ainsi la liberté… à tous »

Idée : L’auteur montre que la liberté sous entende obéissance aux lois.

Mouvement 3 : L16-20 « il n'y a donc point…l’organe de la loi. »

Idée :justification de sa thèse

Introduction

Le texte de ROUSSEAU soumis à notre étude est extrait de son œuvre Discours
sur l’origine et le fondement de l' inégalité parmi les hommes édité à. Garnier
Flammarion de la page 183-184 traite de l'essence de la liberté sociale , il se
pose le problème suivant , quel est l’essence de la liberté sociale ?répondant à
cette question l'auteur affirme que la liberté sociale consiste toujours à obéir aux
lois car il n'y a point de liberté sans lois ni là où quelqu'un est au dessus des lois
pour mieux saisir sa thèse nous scinderons son texte en trois parties .

critique interne.

En écrivant ce texte ROUSSEAU avait pour intention de rejeter la fausse


conception de la liberté. Sa démarche a consisté dans un premier temps à
distinguer la liberté et l’indépendance ensuite à montre que la liberté sous-
entend obéissance aux lois, et enfin à justifier sa thèse. Cette démarche est
cohérente et est en adéquation avec son intention qui permet d’aboutir a son
enjeu qui est la liberté de l’homme.

Critique interne exemple2

ROUSSEAU veut rejeter la fausse conception de la liberté. Pour y parvenir à


cette vision, il va commencer par montrer la distinction entre la liberté et
l'indépendance pour ensuite montrer que la liberté sous-entend obéissance aux
lois . Une telle démarche est cohérente et ne souffre d’aucune contradiction. Il
aboutit à une intention manifeste que celle de montrer la fausse conception de la
liberté pour une véritable liberté chez les hommes. Mais l'acquisition de la
véritable liberté est-elle possible uniquement qu’en obéissant aux lois ?

critique externe

Aspect 1 : La liberté s’acquiert par le respect des lois.

52
Arg1 :Pour obtenir la véritable liberté les individus doivent se soumettre à la
volonté générale, c'est-à-dire que la loi qu’ils ont eux même élaboré , c'est en ce
sens qu'ils parviendront à un épanouissement total. JEAN JACQUES
ROUSSEAU : « L’obéissance aux lois qu’on s'est prescrite n'est point
esclavage mais liberté . » Contrat social

Arg2 : L'expérience montre que là où il n'y pas de lois c'est le désordre et nul ne
vit dans la tranquillité mais quand là on a la loi , il existe l’ordre , la tranquillité
et la liberté règne. HEGEL : « La liberté à sa place absolument partout , partout
où règne la loi. »

Transition : A cet stade notre analyse nous pouvons retenir que la liberté
s’obtient de par le respect des lois . Toutefois l’obéissance aux lois n'est-elle pas
un obstacle à la liberté de l'homme ?

Aspect 2 : L’obéissance aux lois est un obstacle à la liberté

Arg1 : Sous une société divisé en classe c'est la classe , c'est la classe la plus
puissante qui règne et dirige avec ses lois élaborées en sa faveur , ainsi donc de
telles lois ne libèrent pas . MARX ET ENGELS ,Manifeste du parti
communiste : « votre droit n’est que par la volonté de classe érigée aux lois . »

Arg2 : La loi n'est pas synonyme de liberté car elle est source de contrainte
puisqu'elle use de la force pour agir contre votre volonté. MARX
WELHER: « l'élément déterminant du concept de “droit” consiste (…) dans
l'existence d’une instance de contrainte. »

Deuxième sujet :
Grille de lecture :

Thème : La violence et la vérité

Problème : La violence et la vérité ont-elles la même valeur ? Quel est le


rapport entre la violence et la vérité ?

Thèse : La vérité est éternelle et puissante et triomphe toujours de la violence


qui est limitée.

Antithèse : La violence et la liberté sont complémentaire.

53
Intention : L’auteur montre la supériorité de la vérité sur la violence.

Enjeu : La valeur de la vérité

Structure logique :

Mouvement 1 : L1-8 « c’est une étrange… sur l’autre. »

Titre : L’auteur montre le caractère conflictuel entre la violence et la vérité

Mouvement 2 : L8-13« qu'on…Dieu même. »

Titre : L'auteur expose sa thèse selon laquelle la vérité est éternelle puissante et
triomphe toujours de la violence qui est limitée.

introduction

Le texte de BLAISE PASCAL soumis à notre étude est extrait de l’œuvre , Les
provinces traite de la violence et la vérité, il pose le problème suivant la
violence et la vérité ont-elles la même valeur ? Répondant à cette question
l’auteur affirme que la vérité est éternelle et puissante et triomphe toujours de la
violence qui est limitée. Pour mieux saisir sa thèse nous scinderons son texte en
deux parties.

Critique interne

En écrivant ce texte BLAISE PASCAL avait pour intention de montrer la


supériorité de la vérité sur la violence. Sa démarche a consisté dans un premier
temps à montrer le caractère conflictuel entre la violence et le vérité et par la
suite exposer sa thèse selon laquelle la vérité est éternelle puissante et triomphe
toujours de la violence qui est limitée. Cette démarche est cohérente et est en
adéquation avec son intention qui permet d’aboutir a son enjeu qui est la valeur
de la vérité.

critique externe

Troisième sujet :
Grille de lecture :

Thème : Comparaison entre le vivant et la machine.


54
Problème : Le vivant peut-il être réduire à la machine ?

Thèse : EMMANUEL KANT met en exergue que le vivant et la machine sont


différents car la machine détient une puissance alors que le vivant possède une
énergie formatrice.

Antithèse : Le vivant et la machine fonctionnent de la même manière

Intention : L’auteur critique le mécanisme en montrant la différence entre le


vivant et la machine.

Enjeu :La connaissance du vivant

Structure logique :

Mouvement 1 : L1-11 « Dans une montre…la nature organisée. »

Titre : L’auteur caractérise la machine

Mouvement 2 :L11-23 « un être organisé…à nous connue. »

Titre : L’auteur caractérise le vivant

Introduction Le vivant peut-il être réduire à la machine ? Tel est le problème


que pose le texte EMMANUEL KANT soumis à étude extrait de critique du
jugement édité à J. Gibelin brin à la page 181-182 et qui traite de la
comparaison entre le vivant et la machine . Donnant son opinion l'auteur met en
exergue que le vivant et la machine sont différents car la machine détient un
puissance alors le vivant possède une énergie formatrice. Pour mieux saisir cette
opinion nous scinderons son texte en deux parties.

critique interne

En écrivant ce texte EMMANUEL KANT avait pour intention de critiquer le


mécanisme en montrant la différence entre le vivant et la machine. Sa démarche
a consisté dans un premier temps à caractériser la machine et par la suite
caractériser le vivant. Cette démarche est cohérente et est en adéquation avec
son intention qui permet d’aboutir à son enjeu qui est la connaissance du vivant.

Critique externe

Aspect 1 : Le vivant et la machine semble être différents car le vivant possède


une énergie formatrice.

55
Arg1 : Pour ARISTOTE toute explication venant du vivant est erronée car elle
se limite seulement à la forme. Les parties des animaux : « il est évident que
ces psychologues sont dans l' erreur, qu’il faut définir la caractéristique du
vivant comme un procédé pour expliquer la forme d'un lit. »

Arg2 : La biologie moderne découvre que l'organisme du vivant n'est pas un


simple jeu mécanique car cette organisation est le fait à la fois nécessité et
d’hasard. JACQUES MONAD : « une fois inscrit dans la structure de l’ADN ,
l'accident singulier et comme tel essentiellement imprévisible va être
mécaniquement et fidèlement répliqué et traduit. »Hasard et la nécessité

Transition : Au regard de ce qui précède il convient de retenir que le vivant et


la machine semblent être différents. Toutefois le vivant et la machine ne
fonctionnent-elles pas de la même manière.

Aspect 2 : Le vivant et la machine fonctionnent de la même manière

Arg1 : Pour la pensée mécaniste , le corps vivant est comme une machine et il
faut l’expliquer comme telle . DESCARTES Traité de l’homme : « je suppose
que le corps n'est autre chose qu’une statue ou un machine de terre que Dieu
forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu’il est possible . »

Arg2 : Le vivant est une machine car il est un ensemble de roue de fer et de
refforts. LEIBNIZ , La monadologie : « chaque corps est organisé d’un vivant
est un espèce de machine divine . »

Quatrième sujet
Grille de lecture :

Thème :La nécessité de la technique

Problème :La technique est-elle nécessaire pour l’homme ?

Thèse :L’auteur soutient que la te technique permet à l’homme d'être maître et


possesseur de la nature.

Antithèse : La technique rend l’homme esclave.

Intention : L’auteur montre l'importance de la technique.

Enjeu : Le bonheur
56
Structure logique :

Mouvement 1 :L1-14 « sitôt…de la nature. »

Titre : L’auteur expose sa thèse selon laquelle l'homme est maître et possesseur
de la nature grâce à la technique.

Mouvement 2 :L14-21 « ce qui …doit le cherché. »

Titre :RENE DESCARTES justifie sa thèse.

Introduction

La technique est -elle nécessaire pour l'homme ? Tel est le problème qui se pose
dans le texte de RENE DESCARTES soumis à notre étude extrait son œuvre
Discours de la méthode traite de la nécessité de la technique . Donnant son
opinion l'auteur soutient que la technique permet à l'homme d'être maître et
possesseur de la nature. Pour mieux saisir sa conception nous scinderons son
texte en deux parties .

critique interne

En écrivant ce texte RENE DESCARTES avait pour intention de montrer


l’importance de la technique. Sa démarche a consisté dans un premier temps à
exposer sa thèse selon laquelle l’homme est maitre et possesseurs de la nature
par la technique et par la suite justifier sa thèse. Cette démarche est cohérente et
est en adéquation avec son intention qui permet d’aboutir a son enjeu qui est le
bonheur.

Critique externe

Aspect1 : L'homme est maître et possesseur de la nature de la nature grâce à la


technique .

Arg1 :La technique a facilité le travail humain en la rendant moins pénible avec
d'effort grâce aux moyens techniques notamment l'utilisation de la machine et
des robots réduisent ainsi le temps et la fatigues des hommes .HENRI
BERGSON , L'évolution créatrice : « La machine procure à l’ouvrier un grand
nombre d’heure de repos et si l’ouvrier emploie , ce supplément de loisir à autre
chose qu’aux prétendus assurera et donnera à son intelligence le développement
qu’il aura choisi. »

57
Arg2 : La technique a permis à l'homme de se libérer des contraintes naturelles,
car grâce à elle , à ses outils , l’homme surmonte les lois de la nature , les
contraintes du milieu naturel et la transforme efficacement pour satisfaire ses
besoins .COMTE , Cous de la philosophie positive : « Science, d'où
prévoyance , prévoyance, d'où action telle est la formule très simple qui exprime
la relation générale de la science et de l'art. »

Transition :Eu égard à ce qui précède il convient de retenir que la technique à


permis à l’homme d'être maître et possesseur de la nature. Toutefois la technique
n’aliène t-elle pas l’homme ?

Aspect 2 :La technique aliène l’homme

Arg1 : La technique est capable de détruire la nature , car certaines inventions


techniques représentaient une menace pour la survie de l'humanité tout entière,
l’on pourrait citer la fabrication des armes et des bombes .JONARS « Agissons
de telle sorte que les effets de votre action soient compatible avec la permanence
d’une vie authentique humaine sur terre. »

Ar2 : La technique n’a pas encore atteint son niveau son niveau suffisant pour
assurer à l’homme le bonheur tel qu’il veut , car face aux produits de celle-ci
l'humanité est conduit à une perte par des tueries de ses habitants. .JEAN
JACQUES ROUSSEAU : « la technique est la première source de maux que les
premiers hommes préparèrent à leurs descendants . »

Cinquième sujet :
Grille de lecture :

Thème : L’objectivité scientifique

Problème : Comment parvient-on à l’objectivité scientifique ?

Thèse : L’auteur soutient que l’on parvient à l’objectivité scientifique en


critiquant la connaissance vulgariste et subjective.

Antithèse : L’objectivité scientifique est subjective sans remise en cause

Intention : L’importance de l’esprit scientifique

58
Enjeu : La vérité scientifique

Structure logique :

Mouvement 1 :L1-6 : « tout objectivité…vraiment objective. »

Idée: L’auteur expose sa thèse selon laquelle l'esprit scientifique s’obtient par
une critique de la connaissance commune.

Mouvement 2 : L6-14 : « s’il s’agit… saine préoccupation. »

Idée : L'auteur montre la distinction entre l’esprit scientifique et l'esprit


poétique.

Introduction

Le texte de GASTON BACHELARD soumis à notre étude est extrait de l’œuvre


, La psychanalyse du feu traite de l'objectivité scientifique, il pose le problème
suivant , comment parvient-on à l'objectivité scientifique ? Répondant à cette
question l'auteur soutient que l’on parvient à l'objectivité scientifique en
critiquant la connaissance vulgariste et subjective . Pour mieux saisir sa thèse
nous scinderons son texte en deux parties.

critique interne
En écrivant ce texte GASTON BACHELARD avait pour intention de montrer
l’importance de l’esprit scientifique. Sa démarche a consisté dans un premier
temps à exposer sa thèse selon laquelle l’esprit scientifique s’obtient par une
critique de la connaissance commune et par la suite monter la distinction entre
l’esprit scientifique et l’esprit poétique. Cette démarche est cohérente et est en
adéquation avec son intention qui permet d’aboutir a son enjeu qui est la vérité
scientifique .

Critique interne exemple2

GASTON BACHELARD veut montrer l'importance de l’ esprit. Pour y


parvenir à cette vision , il va commencer par exposer sa thèse selon laquelle
l'esprit scientifique s’obtient par une critique de la connaissance commune et
ensuite montrer la distinction entre l’esprit scientifique et l’esprit poétique. Une
telle démarche est cohérente et ne souffre d’aucune contradiction. Il aboutit à
une intention manifeste que celle de montrer l’importance de l'esprit
scientifique pour la connaissance de la vérité scientifique. Mais l'homme
connaît-il la vérité scientifique en ayant uniquement l'esprit scientifique ?

59
Critique externe
Aspect1 : L'homme parvient à l'objectivité scientifique en critiquant la
connaissance vulgariste et subjective.
Arg1 :La Science se distingue de l’opinion car celle -ci est un connaissance de
niveau inferieur puisqu'elle relève des erreurs des besoins intérêt de chacun alors
que la science est un connaissance produite par la raison .BACHELARD : « La
science dans son besoin d’achèvement comme dans son principe s’oppose
absolument à son opinion . L’opinion pense mal , elle ne pense pas !elle traduit
des besoins en connaissance. »La formation de l'esprit scientifique

Arg2 : ARISTOTE soutient que la science n'est pas une connaissance


subjective. La subjectivité produit de la simple opinion , c'est-à-dire que la
mauvaise connaissance, car elle se procure des intérêts, alors que la science est
une œuvre d’esprit , de la raison qui est la faculté de représentation objectives
qui lutte contre les illusions des sens . C’est en cela qu’il affirme : « la science et
sont objet différent de l'opinion et son objet . » Seconds au dytiques

Transition : A cet stade de notre analyse nous pouvons retenir que l'homme
parvient à l'objectivité scientifique en critiquant la connaissance vulgariste et
subjective. Toutefois l'objectivité scientifique n'est-elle pas subjective ?

Aspect : L'objectivité scientifique est subjective


Arg1 : Pour JOHN LAKE , la connaissance scientifique comme toutes les autres
formes de connaissance , un peut être exemple de subjectivé car elle se fonde
sur l'expérience sensible , laquelle est relative à chacun Essaie sur
l’entendement humain : « l'expérience c'est le fondement de toutes nos
connaissances et c'est de là qu'elles tirent leur première origine. »

Arg2 : La science a toujours été différenciée pour la subjectivité du savant .


BACHELARD : « Quand il se présente à la culture scientifique, l’esprit n'est
jamais jeune , il est même très vieux , car il a l'âge de ses préjugés. » La
formation de l'esprit

60
Exemple de sujets de renforcement
-l'hypothèse de l'inconscient fait-elle mieux comprendre la conscience ?
-L’homme a t'il raison de se méfier
de la science?
-L’Homme doit -il travailler pour être humain?
-Le langage traduit- il la pensée?
-L'art nous détourne t-il de la réalité?
-Le désir humain peut- il être satisfait?
-《Le destin nous conduit》QU'EN pensez vous?
-L'obéissance et liberté sont-ils antithétique?
-La décolonisation peut-elle affranchir de l'aliénation culturelle?
-La liberté dans L'ETAT est-elle un mythe?
-L'inconscient est-il un destin?
61
-« Croire que DIEU existe, c'est mourir »
-L’homme peut-il s'affranchir du culturel?
-Peut-on se passer de la violence?
-Peut-on se passer de la violence de L'ETAT?
-Peut-on se passer de la religion?
-La technoscience aliène t-elle l'homme?
-《La fin justifie les moyens》QU'EN PENSEZ vous?
-《Toute conscience poursuit la mort de l'autre conscience》Qu’en pensez vous ?
-Faut-il toujours la vérité?
-À t-on le droit de se révolter contre les lois?
-《Je pense donc je suis 》Qu’en pensez vous ?
-《Par la technique l'homme est maître et processeur de la nature》Qu’en pensez vous ?
-Le travail déshumanise t- il l'homme?
-La société est -elle une prison pour l‘homme?
-Peut-on se fier aux mathématiques?
-Doit-on vivre uniquement que pour soi ?
-La présence d’autrui m’est-elle avantageuse ?
- L’avenir est-elle une page blanche ?

Quelques citations philosophiques


BLAISE PASCAL-<< L’homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature
mais c'est un roseau Pensant >>Pensées
RENE DESCARTES<< Je pense donc je suis >> Discours de la méthode
JEAN JACQUES ROUSSEAU « conscience , conscience ! instinct divin
immortel et céleste voie , guide assuré d’un ignorant et berné , mais intelligent et
libre . juge infaillible du bien et du mal , c’est toi qui rend l’homme semblable à
dieu , c’est toi qui fait l excellence et la moralité de ses actions. » Émile ou de
l'éducation
SIGMUND FREUD<< L’homme n’est point cet être débonnaire au cœur
assoiffé d’amour pour son prochain dont on dit qu’il se défend quand on
l’attaque mais au contraire un être qui porte au compte de ses données
instinctives une bonne somme d’agressivité .>>Malaise dans la civilisation

62
KARL MARX: << ce n’est pas la conscience qui détermine l’être c’est plutôt le
milieu social qui détermine la conscience >>
ALAIN: << le freudisme si fameux est un art d’inventer en chaque homme un
animal redoutable >>Eléments de philosophie
THOMAS HOBBES<<L’homme est un loup pour l’homme >>Léviathan
NIETZSCHE<< vivre c’est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le
faible et l’étranger, l’opprimer, lui imposer ces formes propres >>Par-delà le
bien et le mal
BLAISE PASCAL<< penser fait la grandeur de l’homme >>Pensées
SEYDOU BADIAN : << l’homme n’est rien sans les autres. C’est dans les bras
que nous venons au monde. C’est dans les bras que nous partirons >>
ARISTOTE : << l’homme est un animal politique >>Politique
KANT : << L’homme n’est homme que par l’éducation >>
JEAN JACQUES ROUSSEAU : << Par l’Etat de droit l’homme s’arrache de
la brutalité animale et accède ainsi à la moralité et à la rationalité >>
JEAN JACQUES ROUSSEAU « L’obéissance aux lois qu’on s’est prescrite
n’est point esclavage mais liberté. »Du contrat social
MACHIAVEL « la fin justifie les moyens. » Le prince
MACHIAVEL« Ce n’est pas la violence qui restaure qu’il faut condamner mais
celle qui détruit. » Le prince
BAKOUNINE : << L’Etat est un immense cimetière ou viennent s’enterrer
toutes manifestations de la vie individuelle >>Anarchisme et Etatisme
KARL MARX« L’état est le pouvoir organise d’une classe pour l’oppression
d’une autre. »
GANDHI : << La victoire par la violence équivaut à la défaite car elle est
momentanée>
FEUERBACH« L’homme se trouve déposséder de quelque chose qui lui
appartient en propre au profit d’une réalité illusoire. »
BIBLE: << La crainte de l’éternel est le commencement de la sagesse. Tous
ceux qui l’observe ont une raison saine >>proverbes 9v10
KARL MARX.<< La religion est le soupir de la créature opprimée, elle est
l’opium du peuple >>Critique de la philosophie de Hegel
PLOTIN : « Tout émane de Dieu »
BIBLE : « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ».
DESCARTES : << Par le travail et la technique l’homme deviendra comme
maitre et possesseur de la nature >>Discours de la méthode
VOLTAIRE: « Le travail nous éloigne de trois grand maux : l’ennui, le vice et
le besoin ».Candide
FRANÇOIS RABELAIS : « science sans conscience n’est que ruine de
l’âme »
MARTIN HEIDEGGER : << aussi longtemps que nous nous représentons la
technique comme un instrument nous restons pris dans la volonté de la
maitriser>>

63
RENE DESCARTES<< la technique nous a rendu comme maitre et possesseur
de la nature>>Discours de la méthode
KARL MARX « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de
différentes manières. Ce qui importe, c’est de le transformer ».11these sur
Feuerbach idéologie
KANT :<< La philosophie est un champ ou se livre des batailles sans fin >>.
DESCARTES: << c’est proprement avoir les yeux fermés sans tacher de les
ouvrir que de vivre sans philosopher >>Discours de la méthode
BERTRAND RUSSEL : « celui qui n’a aucune teinture de la philosophie
traverse l’existence emprisonné par les préjugés . » Elément de philosophie.
BLAISE PASCAL Pensées :« “L’imagination” Maitresse d’erreur et de
fausseté. ».
NIETZSCHE « L’imagination n'est qu’un troublement, elle ne nous satisfait
pas . » Ainsi parlait Zarathoustra ALAIN
« l’imagination n'est qu'un tourment , elle ne nous satisfait pas . » cela montre
que l’imagination est source de trouble pour l’homme . vingt leçons sur les
beaux arts
JEAN PAUL SARTRE : « Il. y a toujours pour l'imagination une possibilité
concrète de produire de l’irréel un irréel étranger au réel. »Imagination
JEAN JACQUES ROUSSEAU « Nos âmes se sont corrompues à mesures que
nos sciences et nos arts avançaient à la perfection. »Dans Discours sur les
sciences et les arts.
EMMANUEL KANT : « le beau est le symbole de la morale. » Critique de la
faculté de jugée .
BLAISE PASCAL : « La justice sans la force est impuissante, la force sans la
justice est tyrannique. ».
MAX WEBER : « La violence est un moyen parfois nécessaire. » Savant et
politique.
ROGER GARAUDY : «L’enfer c’est l’absence des autres . » Biographie du
XXème siècle
JEAN PAUL SARTRE : « La honte est liée à la présence immédiate et
brulante d’autrui. »L'être et le néant
JEAN JACQUES ROUSSEAU : « Trouver un forme d'association qui défend
et protège de toute la force commune la personne et les biens associés . » Du
contrat social.
JEAN PAUL SARTRE : « L’enfer c’est les autres. » Huis clos
SPINOZA : « La fin d’un Etat c'est liberté. »Traité théologico-politique

64
PIERRE COMMELIN : « La mythologie est évidemment une série de
mensonge mais ces mensonges ont été durant de long siècle des sujets de
croyance . » Mythologie et recque

JEAN PIERRE VERNANT : « Le mythe serait comme une ébauche du


discours rationnel. »
FRANÇOIS JACOB : « A certains égard mythe et science remplissent une
même fonction ,ils fournissent tous les deux à l'esprit humain une représentation
du monde et des forces qui l’animent. »Jeu des possibles
EMMANUEL KANT : « Le bonheur est la satisfaction de toutes nos
inclinations, tant en extension, c'est-à-dire en multiplicité, qu’en intensité, c'est-
à-dire en degré et en proportion c'est-à-dire en durée. »Critique de ka raison
pure
SIMONE WEIL : « L'ouvrier dépense à l’usine parfois jusqu'à l'extrême limite
de ce qu’il a de meilleur en lui sa faculté de penser, de sentir, et de pouvoir. »
condition ouvrière
KARL MARX : « Travailler, c'est se dépouiller de sa propre existence pour
pourvoir vivre. »Manuscrit de 1844
HENRI BERGSON : « Une conscience qui ne conserverait rien de son passé,
qui s'oublierait sans cesse elle-même , périrait et renaîtrait à chaque instant. »
L'énergie spirituel
NIETZSCHE : « Nul bonheur, nul sérénité, nul fierté, nul jouissance de
l'instant présent ne pourrait exister sans faculté d’oublier. » Généalogie de la
morale
JEAN JACQUES ROUSSEAU : « Le plus fort n’est jamais assez fort pour
être toujours le maître s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en
devoir. »
NIETZSCHE : « L'État est le plus froid des monstres froids, il ment froidement
et voici le mensonge qui s'échappe de sa bouche “moi l'État je suis le peuple. »
Ainsi parlait Zarathoustra
MACHIAVEL : « Tout homme qui veut faire entièrement profession d’homme
de bien parmi tant d'autres qui ne sont pas bon ne faire que périr »
JEAN PAUL SARTRE : « Autrui c'est l’autre, c'est le moi qui n’est pas moi,
autrui c'est celui que n’est pas moi et que je ne suis pas . »L'être et le néant
NAPOLÉON 1er : « Le religion est la pire morale des vrais principes et des
vrais mœurs. »
FIODOR DOSTOÏEVSKI : « Si Dieu n'existait pas tous seraient permis . »
FREUD : « La religion est la vrai libération de l’homme et la liberté elle-
même »
KARL MARX : « L’homme fait la religion, la religion ne fait pas l'homme. »
NIETZSCHE : « Dieu est mort. »
HEGEL : « L’homme est un pantin de l’histoire. »
SAINT EXUPÉRY : « Si tu diffères de moi loin de le leser tu m’enrichis. »

65
Les bords philosophiques
Rationalisme : Théorie qui affirme que l’esprit humain possède des principes
ou des connaissances a priori, indépendants de l’expérience
Empirisme : Doctrine selon laquelle toute connaissance découle de
l’expérience.
Idéalisme : Doctrine philosophique qui nie l’existence du monde extérieur, et
réduit celui-ci aux représentations de la subjectivité. Autrement, les idéalistes
pensent que le monde n’existe pas sans sujet pour le penser.
Positivisme : Le principe du positivisme est de réfuter à l’homme tout sens
métaphysique, s’attachant ainsi aux sciences objectives, à la recherche de lois.
Stoïcisme : Le stoïcisme est à la fois une théorie de l’univers et une morale. La
sagesse stoïcienne se définit comme une connaissance du Cosmos.
66
Structuralisme : Il existe, pour le structuralisme, des structures pour toutes les
activités sociales, permettant de les expliquer. Il faut donc dépasser les faits
empiriques.
Phénoménologie : Etude descriptive d’un ensemble de phénomènes. La
phénoménologie procède d’une critique de la métaphysique classique
(empirisme et idéalisme à la fois), dans une volonté de retour au concret. La
phénoménologie se définit comme une science rigoureuse des essences.
Matérialisme : La théorie matérialiste est une doctrine ontologique selon
laquelle il n’existe pas d’autre substance que la matière. Il rejette en général
l’existence de Dieu, de l’âme, de l’au-delà. La conscience ne serait qu’un
phénomène second, à rattacher à la matière.
Existentialisme : L’existentialisme est une philosophie de l’homme (et non une
philosophie des idées). C’est une philosophie de l’existence qui réfute
l’antériorité de l’essence. L’existentialisme considère l’homme comme une
autoproduction libre, seul dans un univers sans Dieu. La philosophie
existentielle cherche la signification métaphysique de l’homme.
Scepticisme : Le scepticisme est une position de refus. Refus de statuer sur
l’existence des objets. Le jugement est suspendu, le doute permanent.
Cynisme : Le cynisme est avant tout une doctrine morale, qui consiste à rejeter
les conventions sociales et morales communément admises. La vie cynique doit
être fondée sur une vertu très ascétique.
Romantisme : Exaltation du sentiment de la nature. Les romantiques décrivent
la nostalgie comme l’attitude authentique de la conscience humaine, et fondent
la théorie de la nature comme médiatrice entre l’homme et la divinité, la nation
comme source d’accès au religieux. Il s’agit aussi de réhabiliter les sentiments,
la liberté.
Communisme : Doctrine sociale préconisant la mise en commun de tous les
biens et l’absence de propriété privée, visant la libération de l’homme et la fin
de l’exploitation (dépérissement de l’Etat)
Socialisme : Chez Marx, le socialisme est l’état intermédiaire de l’Etat (entre le
capitalisme et le communisme), étape caractérisée par la dictature du prolétariat.
Le socialisme subordonne l’intérêt des individus à l’intérêt commun.
Libéralisme : le versant économique du libéralisme affirme que l’Etat doit
s’effacer au profit du marché, tandis que le versant politique met au cœur de la
société le principe de la liberté, L’Etat devant protéger la liberté individuelle.
Libertarianisme : Doctrine des libéraux radicaux qui prône la disparition de
l’État en tant que système fondé sur la coercition, au profit d’une coopération
libre entre les individus.
Contractualisme : Théorie politique selon laquelle les individus doivent sortir
de l’état de nature, abandonner leurs droits naturels, pour s’associer dans la
liberté et l’égalité (versant démocratique chez Rousseau, Locke ou Kant, versant
absolutiste chez Hobbes)

67
Anarchisme : L’anarchisme se caractérise comme le refus de tout pouvoir ou de
toute autorité, la seule valeur étant l’individu et ses propres valeurs
Humanisme : L’humanisme fait de l’homme l’unique source de valeurs
Voir la philosophie de Sartre
Féminisme : Le féminisme est un courant philosophique qui vise l’émancipation
totale des femmes, tant sur le plan politique que sociétal
Voir la philosophie de De Beauvoir
Utilitarisme : Doctrine qui considère l’utile comme ce qui peut apporter
l’agréable. La vie humaine doit être fondée sur une arithmétique des plaisirs
Voir la philosophie de Bentham, Stuart Mill ou de More

Méthodologie de la dissertation philosophique

68
*Introduction
-généralité (définition de thème, citation , paradoxe )
-insertion du sujet
-problème
-annonce du plan

Développement
Axe1 :
Arg1+explication +exemple +explication
Arg2+explication +exemple +explication
Arg3+explication +exemple +explication

Transition

Axe2 :
Arg1+explication +exemple +explication
Arg2+explication +exemple +explication
Arg3+explication +exemple +explication

Conclusion
-Bilan(Des deux axes)
-point de vue personnel
-ouverture(facultatif)

PMéthodologie du commentaire philosophique


*La grille de lecture :
-le thème

69
-le problème
-la thèse
-l’antithèse
-l'intention
-la structure logique
-la démarche argumentative
-enjeu
-enjeu problématisé

Introduction
-thème
-thèse
-problème

Développement
-étude ordonnée
-intérêt philosophique
*critique interne : Elle comporte l'intention et la démarche argumentative.
*critique externe : C’est la critique de fond du texte qui s’apparente à une mini
dissertation .

Conclusion
-Bilan
-ouverture

70

Vous aimerez peut-être aussi