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Communication

scientifique
 Généralités
 Quelques définitions
 Bases théoriques de la
communication
 La communication des
scientifiques : peer review et
publications scientifiques
 Aperçu des pratiques de la
communication de la science
 Technologies et communication
 Approche sectorielle de la
communication
-Quelle que soit l'orientation choisie par les étudiants, ceux-ci
seront confrontés à des questions de communication scientifique,
de plus en plus prégnante à tous les niveaux;

-La science est communication, informer et associer le public


aux avancées de la technoscience est plus que jamais
indispensable. "Je vulgarise pour comprendre ce que je fais", a
coutume de dire le physicien des hautes énergies Michel Crozon.

-Une approche de la communication scientifique doit reposer à la


fois sur les résultats des recherches effectuées et sur les
expériences du terrain.
Aussi le programme proposé pour le cours intègre-t-il les trois
composantes suivantes :
• bases théoriques
• travaux pratiques (discussions, recherches, ateliers, visites)
• présentation de l'état de l'art de la communication de la science.
Quelques définitions
Ce cours propose une introduction aux différentes facettes de
la communication scientifique. Ce qui pose immédiatement
une première série de questions : qu'entendons-nous par «
communication » ? Quelle est la différence avec «
information » ? Qu'est-ce que la « culture » ?
• Information: désigne tout ensemble de données
pertinentes que le système nerveux central est
capable d'interpréter pour se construire une représentation
du monde et pour interagir correctement avec lui.
• Communication: désigne un échange d'informations,
une mise en commun de connaissances. La notion
d'aller-retour est ici centrale. Selon Shannon et Weaver, la
communication est un processus impliquant six éléments :
le message, envoyé par un émetteur et écrit dans un
langage, est acheminé vers des récepteurs via des canaux
dans lesquels circule également du bruit
• Vulgarisation: consiste à expliquer des concepts scientifiques à l'aide
de mots simples (« vulgaires ») afin qu'ils puissent être compris du grand
public, ainsi que de professionnels et chercheurs d'autres disciplines. Certains
préfèrent parler de «popularisation », de « publicisation » (Schiele) ou encore
de « médiation ».

• Culture: il s'agit, au sens français et latin, de l'ensemble des


connaissances d'un individu et de sa capacité de juger et d'apprécier les
produits de la création humaine. La culture scientifique désigne ainsi le bagage
de connaissances scientifiques qu'un individu possède. On considère qu'un
bagage scientifique minimum (mais croissant) est nécessaire pour faire face
aux problèmes, questions et choix d'actualité possédant une dimension
scientifique et technique.

• Compréhension publique: mieux connue sous son intitulé anglais de


public understanding (of science), cette expression est proche de la scientific
literacy (l'expression scientific culture étant peu utilisée par les Anglo-Saxons).
Un vaste mouvement initié au Royaume-Uni a eu pour but de développer la
compréhension (par le public) de la science. A noter que l'on parle de public
understanding et non de public's understanding.
Bases théoriques de la communication
Il s’agit des aspects suivants :
• Modes de communication (écrite, verbale, etc.)
• Principaux types de communication (communication
interpersonnelle, communication de masse, etc.)
• Principaux modèles de communication

En ce contexte, nous insisterons sur les cinq grandes questions


auxquelles doit répondre tout acteur de la communication,
scientifique ou pas (Quintilien et Lasswell) :

• Qui : étude du ou des émetteurs


• Dit quoi : se rapporte à l'analyse du contenu du message
• Par quel média : ensemble des techniques utilisées pour
diffuser l'information
• A qui : vise l'audience, c’est-à-dire les publics récepteurs
• Avec quels effets : influences du message sur l'audience
Si la communication est une fonction naturelle chez l'homme, la question qui se
pose est la suivante :

comment optimiser la communication ? Plusieurs difficultés sont à noter dans


ce contexte, dont notamment :

• l'importance du bruit de fond (renforcée par la multiplicité des émetteurs et


certains développements technologiques)

• l'importance des connaissances préexistantes, des représentations mentales


et donc de certains aspects liés au dialogue interculturel.
La communication des scientifiques : peer review et publications scientifiques

Le premier niveau de la communication scientifique est


celui de la dissémination inter pares des connaissances.
Celle-ci est la pierre angulaire sans laquelle la marche
en avant de la science est impossible. Prenant ses
origines au XVIIIème siècle, les us et coutumes
particuliers qui ont forgé la validation des savoirs ont
avant tout pour but d'assurer une « garantie d'intégrité et
de qualité » sous la forme d'un système assez unique de
cooptation démocratique.
Le peer review – la relecture par des pairs
indépendants, habilités à donner leur imprimatur pour la
publication des comptes rendus de recherche dans les
revues disciplinaires – constitue la clé de voûte de la
communication et même du fonctionnement de la
science.
Près de 16.000 revues scientifiques publient par an
quelque 1,2 million d'articles. Ce marché – car c'en est
un – qui brasse, à une échelle mondiale, une masse
financière dépassant 20 milliards d’euros, est à bien des
égards atypique. Financée par les budgets de recherche
– largement publics – des institutions académiques et
scientifiques, la « matière première » est en effet
gratuite pour les éditeurs. Les auteurs ne touchent
traditionnellement aucune redevance pour leurs
contributions, ce que les Anglo-Saxons résument sous
l'appellation author-free.
Histoire de la communication publique de la science
A la fin des années 1940, les Américains Claude
Shannon, un ingénieur, et Warren Weaver, un
philosophe, s'appliquent à résoudre les problèmes de la
transmission télégraphique, l'objectif étant que le signal
arrive à la cible dans son état le plus proche de celui au
niveau de la source. En préalable, Shannon et Weaver
définissent un acte de communication comme un
processus impliquant six éléments : le message, envoyé
par un émetteur et écrit dans un langage, est acheminé
vers des récepteurs via des canaux. Il faut également
tenir compte du bruit, qui désigne ici tout phénomène
endommageant la transmission et la qualité du message
et qui fait que celui-ci n’est plus tout à fait le même à la
réception qu'à l’émission.
Au début des années soixante-dix sont organisées les
premières grandes campagnes d'information
scientifique, après que des enquêtes d’opinion publique,
d’abord aux Etats-Unis puis en Europe, aient cru mettre
au jour de graves lacunes dans le bagage scientifique
du citoyen « moyen ». Pour répondre à ce problème, les
Anglo-Saxons ont développé le « modèle du déficit »
(déficit model), qui postule que la principale difficulté est
le manque de culture scientifique de l'homme de la rue
(que nous sommes tous). Le modèle a largement
dominé la littérature dédiée à la communication et à la
culture scientifique jusqu'au tournant du millénaire
environ.
Aperçu des pratiques de la communication de la science

Communication de la science : un bilan


On cherche donc toujours la recette infaillible qui aurait le pouvoir d’influencer
l'opinion publique.

Nombreux sont encore les chercheurs qui affirment, par exemple, que
l’opposition aux organismes génétiquement modifiés (OGM) résulte d’une
méconnaissance des notions scientifiques sous-jacentes chez la majeure
partie de la population. En bref, le message est le suivant : initiez le public aux
secrets de la transgénèse, et vous en ferez des adeptes des OGM ! Il est fort
probable que la réalité soit plus complexe.

Toute avancée scientifique et surtout technologique n'est plus automatiquement


accueillie à bras ouverts par le public.
Technologies et communication

Dans un premier temps, les TIC (technologies de l'information et


de la communication) ont facilité les échanges et l'accès au savoir
; à la fin du siècle passé, Internet a répandu l'usage de la
communication électronique à l'échelle mondiale et la Toile a
ensuite donné naissance à un nouveau média. Une véritable
révolution qui met à portée de main et à la portée de tous les
richesses créées par l'Homme et accumulées au long des
millénaires. Assis à notre table, devant notre écran, le monde
semble à portée de clic.
Approche sectorielle de la communication

A- Communication au sein d’un Ministère

B- Communication au sein d’une entreprise


A- Communication au sein d’un Ministère

Il s’agit de:

- LETTRES ADMINISTRATIVES

- DOCUMENTS DE COMMUNICATION ECRITE


AUTRES QUE LA LETTRE
LETTRES

ADMINISTRATIVES
Deux types de lettre :
– la lettre à forme personnelle ou
« lettre personnelle »;

– la lettre entre services ou « lettre


administrative ».
la lettre à forme personnelle ou « lettre
personnelle »
Appellation de l’Etat Name of
state
Devise Motto
Timbre de service Letter Head of
service
Lieu, Date
Suscription
Expéditeur
Destinataire
Objet
Référence
P.J.
Formule d’appel
Corps de la lettre

Formule de courtoisie
(phrase dans laquelle on exprime ses sentiment au destinataire)

Ampliation Attache
Signature
Nom et prénom du signataire
lettre entre services ou « lettre
administrative »
Appellation de l’Etat Name of
state
Devise Motto
Timbre de service Letter head
of service
(mention d’identification du service émetteur du document)
Lieu, Date
N° d’enregistrement
Suscription ou réclame
(formule d’envoi au destinataire)
*la qualité de l’expéditeur
*la qualité du destinataire
Objet
Référence
P.J.

Ampliation Attache
Signature

Nom et prénom du signataire


DOCUMENTS DE COMMUNICATION
ECRITE AUTRES QUE LA LETTRE
• Les documents de communication écrite autres
que la lettre :
I. Documents de liaison (bordereau d’envoi,
télégramme officiel, fiche téléphonique)
II. Documents d’information interne et
d’étude (note, compte-rendu, rapport,
procès-verbal)
III. Les documents d’injonction (ordres et
directives, ordres de services, notification,
injonction et mise en demeure)
IV. Les actes administratifs unilatéraux
(hiérarchie des normes, actes
réglementaires, actes législatifs)
B- Communication au sein d’une
entreprise
I. Documents de liaison (bordereau d’envoi,
télégramme officiel, fiche téléphonique)
II. Documents d’information interne et
d’étude (note, compte-rendu, rapport,
procès-verbal)
III. Les documents d’injonction (ordres et
directives, ordres de services, notification)
IV. Vidéo conférence
V. Internet (mail, Outlook)
VI. Lettres personnelles
VII.Lettres entres service
VIII.Réunions
IX. Exposées etc.

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