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Assassinat du duc Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI le 23 novembre 1407 par des sbires de Jean
sans Peur, duc de Bourgogne.
Est soutenu par de nombreux comtés, fait propagande pour légitimer son acte
Il est bcp acclamé par ses sujets, en ses terres
La riposte orléanaise
La reine écrit d’autres lettres qui annulent la fin de la condamnation le 2 juillet 1408 avec les anciens
partisans de Louis.
Jean-sans-Peur quitte Paris à cause d’une guerre à Liège, les orléanais reviennent.
DONC a lieu une réfutation des arguments de Jean Petit.
Le châtiment est sans appel : demander pardon, toutes propriétés
confisquées, exil d’au moins 20 ans.
Le duc revient à Paris avec des soldats, ce qui lui avait été interdit mais sa détermination
impressionne.
Prenant peur, la cour fuit à Tours.
Jean-sans-Peur entre à Paris le 28 novembre 1408 et est acclamé.
Symboliquement la veuve du duc d’Orléans Valentine Visconti meurt qqs jours après.
Son fils Charles d’Orléans le remplace.
« paix fourrée » car paix d’église (objet qui symbolise la paix qd fait dans une église) a été comblé de
fourrure.
MAIS, paix n’est pas durable, le duc de Bourgogne prend le pouvoir brutalement en octobre 1409.
La victime expiatoire de ce changement est Jean de Montaigu, proche de feu le duc d’Orléans,
qui gérait les finances.
Est contraint de confesser tous les crimes possibles : maladie du roi, malversations…
Est décapité.
Signe un accord avec Charles de Navarre puis avec la reine avec qui il se rapproche, et obtient que ce
soit le dauphin, Louis de Guyenne qui gouverne durant les absences du roi.
La ligue de Gien
Ils décident de faire la guerre mais se concrétise le 15 avril 1410 à Gien avec la création d’une ligue.
Le duc d’Orléans se marie avec la fille du comte d’Armagnac.
DE SON CÔTE, Jean-sans-Peur est aussi prêt à faire la guerre, plus de 9000 gens de guerre, ravagent,
pillent comme leurs adversaires, occupent les villes aux alentours de Paris.
NEANMOINS, l’affrontement n’aura pas lieu car les négociations se poursuivent à l’initiative de la
reine.
DONC, trêve le 2 novembre 1410 à Bicêtre alors que il n’y a eu aucun combat.
MAIS reste très superficiel car :
réaffirmation de l’alliance de Gien.
Le duc de Bourgogne qui a le contrôle du gouvernement royal a l’avantage de
bénéficier des recettes fiscales du domaine royal.
AINSI, reprise des alliances, le duc de Bretagne est extirpé de la ligue de Gien
= victoire diplomatique
Reprise des hostilités.
La guerre
14 juillet 1411 réunion du parti d’Orléans à Jargeau qui envoie une lettre de défi au duc de
Bourgogne, viole les interdictions du roi.
Le 13 août répond à ses ennemis en se présentant une nouvelle fois comme défenseur de la
Couronne.
Prête pour l’Etat de siège et craint les exactions commises dans les campagnes. Signes
distinctifs : chaperon vert, couleur de Jean-sans-Peur, croix de st André, croix
bourguignonne + insignes avec lys/écu (x2 loyauté) sans ça, pas d’entrées pas de
sorties.
JSP réunit 10 000 hommes avec appel à tous les nobles, utilisation du contingent
flamand.
Chroniqueur Enguerrand de Monstrelet « et retentissait tout le pays du bruit qu’ils
faisaient »
De la Somme à la Seine
Avant d’aller vers Paris, JSP vient faire le siège de la ville d’Ham le 10 septembre 1411, abandonnés
par les Orléanais, grands pillages.
Les bourguignons franchissent la Somme, les armées de la ligue de Gien fuient sur leur passage.
Les grands de la ligue, à Melun pour protéger la reine franchissent la Marne pour aller à la rencontre
de l’adversaire = heure de la bataille rangée.
CEPENDANT, les flamands décident de stopper leur service, donc les bourguignons se
retirent.
CEPENDANT, JSP réorganise son armée et profite du contingent anglais envoyé par
Henri IV. Le 22 octobre, il franchit la Seine, on le reçoit en Sauveur dans Paris.
Le 9 novembre 1411, sort de Paris pour éloigner les Armagnacs, c’est une réussite car
en une journée, les armées ont fui.
Opération de pacification de l’automne 1411 au printemps 1412, toutes les places fortes orléanaises
du nord de Paris sont rachetées ou se rendent.
Début 1412, les ducs de Berry, d’Orléans et de Bourbon ont appelé le roi d’Angleterre à l’aide mais un
mois plus tard cette requête est dévoilée.
La campagne de Berry
Mai 1412, armée royale autour de Paris, l’ost se dirige vers le Berry, arrive à Bourges le 11 juin.
MAIS le siège est long, des maladies se propagent, Louis de Guyenne, le dauphin, favorable à
la paix.
DONC, le 12 juillet 1412, rencontre de Jean de Berry et Jean de Bourgogne, la paix est scellée,
on en revient aux accords de Chartres, l’alliance anglaise est annulée.
Le 22 août proclamation officielle de la paix à Auxerre, grande fête mais méfiance se voit
toujours, les descendants de Louis d’Orléans toujours en noir, pour symboliser le deuil.
Chapitre 6 : Paris
Les EG (Etats Généraux) de 1413
La guerre en 2 ans a épuisé les deux camps, la pression fiscale est forte, le mécontentement se fait
entendre.
Fin 1412, le conseil du roi où siègent depuis la paix d’Auxerre les princes deux camps lève un nouvel
impôt pour mener la guerre contre les Anglais.
DONC, organise des EG, dès le 30 janvier 1413, refusent de livrer l’aide financière demandée,
donc se quittent sans rien avoir obtenu excepté remis à jour des tensions.
Réforme et épuration
La réforme passe par une épuration voulue par le duc de Bourgogne qui s’octroie au sein du conseil
royale de nouvelles prérogatives : notamment un pouvoir militaire.
NEANMOINS, fait face à une opposition inattendue, celle du dauphin Louis de Guyenne, qui
après la paix d’Auxerre s’est rapproché des princes orléanais.
DONC, tous les adversaires du duc de Bourgogne lui conseillent la résistance à lui qui veut
s’affranchir de la tutelle.
Réengendre des tensions.
Les Cabochiens
Louis de Guyenne démet de ses fonctions son chancelier, proche du duc de Bourgogne.
Enflamme la réaction populaire, déjà des émeutes en 1405/1409 : la foule se masse et voit
apparaître une association marchande et très structurée : les bouchers.
Communauté riche, commerce viande lucratif, avec presque oligarchie, les familles
Legeois et Thibert. Fournissent des hommes au duc de Bourgogne.
Le 27 avril 1413, révolte, les bouchers en sont les meneurs dont Simon le
Coutelier, dit Caboche.
La révolte mobilise autant le bas peuple que les grands.
Revendications :
épuration de son entourage
livraison immédiate de 50 traîtres, MAIS, Louis de Guyenne refuse.
DONC, les émeutiers entrent de force dans son hôtel, ils arrêtent des
proches du duc, assassinent en pleine rue.
Le débordement
Les émeutes persistent, les chefs cabochiens continuant de manifester, le dauphin cède et leur confie
des postes-clé de Paris.
DONC, le duc de Bourgogne n’a plus son mot à dire, n’a plus le contrôle. Plus de chaperon
vert mais chaperon blanc symbole de la révolution communale gantoise de 1380.
AINSI, commencent à s’opposer aux tentatives d’apaisement de JSP.
La reine et lui cèdent aux revendications des émeutiers, ils livrent les « traîtres »
demandés, tous des proches de la reine et du dauphin, le 22 mai 1413.
La paix de Pontoise
Le 22 juillet, rencontre des 2 camps, les princes se jurent amitié, le pardon est accordé à tous.
Le roi et le dauphin seront retirés de Paris.
Le cortège de la paix
Une partie de la population parisienne y est favorable, Jean Jouvenel en tête, mais les Cabochiens
sont encore présents (certes faibles).
Les bourgeois s’arment pour la paix, JSP est récalcitrant car craint une défaite des bouchers
car en serait la victime.
Le dauphin prend la tête du cortège bourgeois, est acclamé, les Cabochiens se
rendent et fuient
La fuite
JSP est menacé, les bourguignons sont remplacés à la tête des institutions. Le 8 août, la paix est
véritablement proclamée.
DONC JSP, pas en sécurité, on complote son assassinat, il prépare sa fuite et la reprise des
hostilités.
Le 22 août, il propose au roi de partir à la chasse mais en réalité, c’est pour fuir, est
intercepté donc fuit seul.
JSP reprend la protection des Cabochiens tandis qu’à Paris, de grandes révoltes anti-bourguignonnes
ont lieu.
La répression a lieu, et JSP rappelle le pardon promis à la Paix de Pontoise.
Attend juste un prétexte pour reprendre les armes.
A l’appel du dauphin
Le siège d’Arras
Le gouvernement armagnac décide de mener la guerre dans les places fortes bourguignonnes.
Les symboles ont changé, mtn, croix blanche royale ou bande de Armagnacs.
Soissons est prise le 21 mai, de plus en plus de partisans du duc de Bourgogne se rendent.
MAIS, Arras se prépare bien à un long siège.
Début du siège le 19 juillet 1414 mais épidémie qui décime l’armée armagnaque.
DONC, rentrent à Paris.
Le dauphin accepte de donner son pardon, mais 500 exilés, les rep de JSP
acceptent épuisés, JSP prête serment le 30 juillet.
A mesure des rivalités entre les maisons d’Orléans et de Bourgogne, deux attitudes se développent
dans l’Eglise.
JSP profondément anti-avignonnais et le duc d’Orléans soutient Benoît XIII.
DONC, succession de retournements dans les relations en fonction du parti au
pouvoir.
S’enchaînent les soustractions et restitutions d’obédience à la papauté.
Hors de France, la Chrétienté se lasse du schisme qui dure depuis plus de 30 ans,
même Benoît XIII et Grégoire XII se rallient à l’idée que un concile général peut régler
la question.
Concile de Pise en mars 1409, élection d’un nouveau pape, Alexandre V qui
est approuvé par le royaume de France.
MAIS, il meurt un an plus tard, Jean XXIII le remplace mais indigne de
la fonction.
DONC, le concile de Pise a fait naître plus de pbs : il y a 3
papes.
Henri V succède à Henri IV, est décrit comme un des hommes « les plus agressifs et les plus
sournois » par le chroniqueur Vaughan.
Rompt avec la tradition de son père qui favorisaient les Armagnacs. Essaie de se rapprocher
de JSP tout en laissant ouverte les négo avec Charles VI.
DONC, de plus en plus d’ingérences.
Après la paix d’Arras, JSP envisage de plus en plus l’alliance avec l’Angleterre.
A Leicester en mai 1414, projet d’alliance militaire.
MAIS, la paix d’Arras (sept) le rend caduc.
L’invasion
Les Armagnacs convoquent l’ost mais l’Artois et la Picardie refusent, JSP donnant son assentiment, les
soldats bourguignons et leurs alliés se rallient à l’armée royale.
Azincourt
Jean de Lagny
JSP veut profiter de la disparition de beaucoup de princes armagnacs pour reprendre Paris.
Attend à Lagny que les Parisiens lui ouvrent les portes.
Le connétable d’Armagnac
Jean de Touraine refusant de rentrer à Paris, le roi fait venir son dernier fils, Charles, comte de
Ponthieu.
Seul prince de sang à Paris
Chapitre 9 : la conquête
L’offensive anglo-bourguignonne
JSP commence la guerre le 10 août, toutes les villes l’accueillent, il prend toutes les villes
autour de Paris va vers Tours, où se situe la reine.
Se rallie aux bourguignons, mais inspire la méfiance, elle est détestée car jugée trop riche et elle est
étrangère. Elle hait le parti armagnac et fournit une grande rancune envers son fils Charles qui l’a
exilée.
Ses ralliements successifs sont le signe d’un profond désarroi et d’un rejet de la part de ses
soutiens.
DE SON COTE, Charles nie l’existence d’un autre gouvernement, le 23 novembre 1417, 10 ème
anniversaire, excommunication de JSP
NEANMOINS malgré cette négation, un Parlement est créé, des trésoreries, une
véritable administration à Troyes.
Il s’empare de la monnaie des villes qui lui sont favorables en titre de roi. Il est le chef
de ce nouveau gouvernement.
Autour de Paris
JSP s’empare d’une grande partie du royaume, Henry V continue la conquête de la Normandie.
DONC, fait peur aux seigneurs, la Bretagne et le Maine signent un accord.
Au printemps 1418 toute la Basse Normandie est à lui.
DONC, pour le parti armagnac, il faut faire un choix entre combattre les Anglais et les
Bourguignons = choisissent les Bourguignons, reprennent qqs places fortes.
La prise de Paris
Mars 1418, pourparlers de la Tombe, mais c’est un échec malgré la présence papale qui faisait office
d’intermédiaire.
Le dauphin Charles favorable à la paix mais pas Bertrand d’Armagnac ce qui cause des
émeutes dans Paris afin de faire revenir JSP.
Les massacres
Paris est en liesse de fêter la fin de 5 ans d’oppression, création de la confrérie St André.
MAIS, se ruent vers les prisons qui regorgent de responsables armagnacs, le duc d’Armagnac
est massacré, le carnage se déroule partout, 1500 morts en 12h
DE PLUS, Paris ne se calme pas, bcp exécutions dans les jours suivants.
La dauphin, âgé de seulement 15 ans exilé de Paris crée à Bourges un nouveau gouvernement
provisoire.
Cherche à s’attirer des alliés : Auvergne, Lyon, Foix, surtout France du sud. La Guyenne le
soutient dès janvier 1418 mais se fait grâce à la suppression des impositions.
En juillet 1419, les Bourguignons n’auront plus que Nîmes.
DONC, le dauphin Charles s’affirme et s’assure des soutiens nombreux dans le sud du
pays.
La France déchirée
Pendant ce temps, Henry V a fini la conquête de la Basse Normandie et fait le siège de Rouen qui
s’achève le 2 janvier 1419 après un refus d’aide de JSP.
DONC, ouvre la route à toute la vallée de la Seine.
L’incapacité de l’Etat bourguignon à sauver Rouen est révélatrice de l’état du
royaume.
Le royaume est déchiré entre 3 pouvoirs rivaux.
POURTANT, les ducs de Bretagne et du Maine ne désespèrent pas de trouver
un accord.
Assemblée dès août 1418 à Chinon.
Mène à un traité le 19 septembre, traité de St Maur.
MAIS le duc de Bretagne a accepté que le dauphin retourne
auprès de ses parents, autrement dit sous le joyg de JSP.
OR, le parti d’armagnac est devenu dauphinois, sans
lui plus d’oppositions.
Fait le siège de Tours qu’il remporte, lui vaut le nom pour la 1 ère fois
de « régent de France ».
PARTIE 4 : l’alliance
Chapitre 11 : la vengeance et la raison
Les hésitations bourguignonnes
Le nouveau duc face à un choix : avec lequel des camps va-t-il continuer les négociations ?
Penche plutôt pour la deuxième option notamment à cause de Marguerite de Bavière, sa
veuve et de la population qui songe à la vengeance.
DONC, Isabeau de Bavière demande à Henry V de reprendre les négociations.
Les négociations amènent à ce dilemme : « le roi d’Angleterre a deux voies pour
recouvrer la couronne de France : le libre consentement ou la force des armes. Cette
dernière voie ruinerait la France ».
Des voix s’élèvent contre un potentiel crime de lèse-majesté, d’autres
invoquent le pragmatisme, il faut consentir pour ne pas qu’il détruise tout.
Charles VI restera roi jusqu’à sa mort si c’est consenti sinon il sera chassé.
Le traité de Troyes
Charles tente de détourner les Bourguignons, demande aux Parisiens de ne pas céder, mais il n’est
pas écouté.
Se rend compte de l’erreur pol de l’assassinat de JSP.
Le 17 janvier 1420, lettre du roi Charles interdisant d’obéir au dauphin car il est « parricide,
coupable de crime de lèse-majesté, destructeur et ennemi de la chose publique, ennemi de
Dieu et de justice ».
DONC, se prépare à la reprise de la guerre
Charles VI donne sa fille Catherine en mariage à Henry V, ne respecte pas les traditions puisqu’il a
détruit son propre fils et qu’il ne respecte pas le fait que la couronne ne peut pas aller à une fille ou
sa descendance.
Le 9 avril 1420, traité de Troyes est conclu, le 1 er décembre 1420, les 2 rois entrent dans
Paris.
L’ont fait pour un désir de paix, cela fait 15 ans que il n’a que la guerre en France.
Les gens d’armes pillent assassinent, mettent les campagnes à feu et à sang.
DONC, les paysans se vengent, des embuscades ont lieu.
La famine aggrave la situation, l’hiver 1420 est rude.
Victoires dauphinoises en Anjou le 22 mars 1421 à Baugé contre les Anglais. 1 ère victoire depuis
Azincourt. Il marche sur Paris
MAIS, l’alliance anglo-bourguignonne est trop puissante.
DONC, après les espoirs de la victoire de Baugé, le camp du dauphin est rempli de
déceptions, comme Perrin Baudaire.
Perrin Baudaire, le fils prodigue
A grandi dans le Paris armagnac et s’enfuit au moment de la prise bourguignonne de 1418 pour être
page d’un capitaine. Il se bat de 1418 à 1421, assiste à la victoire de Baugé puis erre sur les routes.
CEPENDANT, rentre à Paris auprès de son père qui le voit comme un rebelle.
DONC, il livre son fils à la justice
Affirme son innocence même s’il a suivi les armées est pris de remords.
AINSI, il est libéré.
Le 21 octobre, Charles VI meurt « profondément aimé de son peuple, ce « roi souffrant » si bien
décrit par Mme Autrand », était comme le symbole vivant des souffrances que le royaume endurait.
Seul symbole d’unité dans une France déchirée, Charles VI est sincèrement pleuré par ses sujets »
Philippe de Bourgogne s’éloigne des Anglais reprochant de ne pas avoir eu la régence de France.
De 1380 à 1419, le duché de Bourgogne voulait conquérir le pouvoir politique OR, Bedford
montre qu’il ne veut personne d’autre sur le trône qu’Henry VI.
DONC, la préoccupation duc de bourgogne est de créer un « Etat bourguignon ».
AINSI Renonçant au trône de France, le duc peut avoir une nouvelle politique
de paix à l’égard de Charles VII.
MAIS en contradiction avec le traité de Troyes.
1423, alliance à Amiens entre duc de Bedford, de Bretagne et de Bourgogne pour resserrer les liens.
DONC, efforts de paix = échecs
Les Parisiens n’aiment pas le fait que le gouvernement royal ne soit plus au mains des princes de
sang. Les victoires remportées par les Anglais comme à Villeneuve sur Avre le 17 août 1424, ne
réjouissent plus les Français, lassés.
CEPENDANT, cette bataille emporte les meilleurs capitaines français.
DONC, la cour de France s’unit par la décision d’une paix avec le duc de Bourgogne.
DE PLUS, apparaît la discorde dans le camp anglo-bourguignon : les Anglais contrecarrent les projets
d’expansion bourguignonne. Entrent en guerre de 1425 à 1428.
DONC, les trêves de Chambéry sont prolongées.
Cf Jeanne d’Arc
La reprise de la guerre
La bataille d’Anthon
Un soutien du duc de Bourgogne, le prince d’Orange lève une puissante armée pour envahir le
Dauphiné. Semble lui être favorable.
MAIS, intervention du castillan Rodrigue de Villandrando, met en déroute l’armée adverse.
La conférence d’Auxerre
Charles VII conclut une alliance avec Empire Habsbourg, et le prince d’Orange est en position de
force.
Eugène IV nouveau pape
DONC, nouvel espoir de paix : 8 mai trêves de 6 ans, Charles VII ne veut la pais que si
l’alliance anglo-bourguignonne est rompue. Philippe n’en a pas l’intention.
Alternance de succès et de revers, « cette guerre d’usure ne peut qu’engager Philippe le Bon à
assouplir ses positions ».
L’alliance anglo-bourguignonne est faible depuis la mort en novembre 1432 de la sœur de Philippe,
épouse de Bedford.
Autour de Paris, les Anglais faiblissent, la Normandie se révolte à Caen, à Bayeux en
décembre 1434.
DONC, conférence fixée au 1er juillet à Arras, les Anglais de mauvaise foi, ralentissent
le processus. Face à l’impasse d’une paix générale, le pape prononce l’organisation
d’une paix particulière.
Clauses du traité :
- pardon pour mort de JSP
- cession par le roi de Mâcon, Auxerre, Amiens…
- Philippe pas obligé de prêter hommage à Charles VII.
- Renonciation de l’alliance avec Autriche
- Abolition générale pour tous les actes de la guerre civile.