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Fiche Module

Matière: Résistance des matériaux

Module: Fondamentale

Niveau d’étude: Deuxième Année: Licence en Electro-Mécanique


Résistance des matériaux
Semestre d’étude: Semestre 4

Durée : 1,5 h par semaine cours/ 0,75 h par semaine TD

Dr.Ing: H.FRIAA Contrôle de connaissance: Un DS et un Examen

Moyenne: (DS+2TP+7EX)/10
2022/2023 LEM-MI 2

Organisation du cours Organisation du cours


CH1: Notion fondamentales CH3: Cisaillement simple
 
I: Hypothèses générales
I: Définition
II: Moments statistiques et moments quadratiques II: Essai de cisaillement
III: Contraintes de cisaillement
III: Modélisation des actions mécaniques
CH4: Torsion simple
IV: Equilibre d’un solide 
V: Efforts de cohésion I: Essai de torsion

VI: Notion de contrainte II: Etude de contraintes/ déformations

CH2: Traction et compression simple CH5: Flexion plane simple


 
I: Traction simple I:Essai de flexion

II: Etude des contraintes


II: Compression simple

1
CH1 : Notion fondamentales
Organisation du cours 1: Introduction
La résistance des matériaux (RDM), appelée aussi mécanique des corps
déformables, étudie le comportement statique des corps dit solides. Elle
CH6: Sollicitations composées constitue une branche de la mécanique de l’ingénierie qui étudie les
 relations entre l’état de repos ou de mouvement d’un corps lorsque ce
I: Principe de superposition dernier est soumis à des sollicitations extérieures.
II: flexion et traction, flexion et torsion, traction et torsion • Tout objet réel soumis à l’action d’une ou plusieurs forces va
III: Flexion, torsion et traction nécessairement subir une déformation.

•La résistance des matériaux (RDM) a pour but de déterminer (calcul ou


CH7: Flambement expérience) la distribution des forces internes et des déformations des objets
 soumis à des forces extérieures.
I: Charge critique d’Euler Champ d’application de la RDM

II: Longueur libre de flambement

III: Contrainte critique

IV: Calcul de résistance


Calcul de structures (bâtiments, ouvrage, Calcul de pièces mécaniques
structures métalliques..) 6

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


I: Buts de la résistance des matériaux I: Hypothèses générales
 La connaissance des caractéristiques mécaniques des matériaux à l’aide
La RDM est basée sur un ensemble d'hypothèses simplificatrices. Ces
des essais normalisés tel que l’essai de traction (Re, Rm, Rr, E, A%....)
hypothèses permettent de réduire la complexité du problème tout en gardant
la capacité de résoudre plusieurs problèmes pratiques.
1: Hypothèse sur les matériaux

 Homogène
Le matériaux est supposé de même nature dans toute sa masse
« présente des propriétés identiques en tout point ». Cela est à peu près
vérifié pour la plupart des matériaux (aciers, fontes, plastiques…).
Matériaux non homogènes : béton, bois, matériaux composites…

Hypothèse valable à l’échelle macroscopique


 L’étude de résistance de la pièce mécanique afin qu’elle supporte en
toute sécurité les efforts qui lui sont appliqués (aucun risque de rupture)
 L’étude de rigidité de la pièce mécanique afin qu’elle ne subisse des
déformations excessives

Ces études permettent de choisir le matériau et de déterminer les


dimensions minimales d’une pièce mécanique en fonction des
conditions de déformation et de résistance requises 7 aluminium fer 8

2
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
I: Hypothèses générales I: Hypothèses générales
1: Hypothèse sur les matériaux 1: Hypothèse sur les matériaux
 Continu
 Comportement élastique linéaire
La plupart des matériaux métalliques sont constitués d’une structure
Les efforts appliqués sont proportionnelles aux déformations
granulaire qui peut être supposée continue (on admet que les matériaux
ne possèdent pas de fissures, pas de creux ….. Etc)
Un matériau est dit élastique s’il retrouve entièrement sa forme ou
 Isotrope son volume après avoir subi un cycle de charge/décharge
quelconque. Son comportement est linéaire si la loi donnant la charge en
Le matériau possède les mêmes propriétés mécaniques dans toutes les fonction du déplacement est sur une droite passant par l'origine..
directions. Cette hypothèse est à peu prés vraie pour les aciers, mais elle
Déformation parfaitement réversible
est loin de la réalité pour le bois, le béton armés, les composites…

9 10

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


I: Hypothèses générales I: Hypothèses générales
2: Hypothèse sur les poutres 3: Hypothèse sur les forces extérieures
La RDM étudie les solides en forme des poutres. On appelle poutre un
 Les forces extérieures sont situées dans le plan de symétrie de la
solide engendré par une surface (S) dont le centre de gravité G décrit une poutre, ou disposées symétriquement par rapport à ce plan:
ligne courbe appelée ligne moyenne (Lm)
𝑭 𝑭 𝑭

 On ne peut pas remplacer un système des forces extérieurs appliquées à


la poutre par un système équivalent:

Les caractéristiques des poutres:


 La ligne moyenne droite (poutre droite) ou à grand rayon de courbure ( poutre courbée)

 La section (S) est constante ou à faible variation. Les dimensions des sections droites
sont faibles devant la longueur (5D<L) et le rayon de courbure de la ligne moyenne

 La poutre possède un plan de symétrie 11 12

3
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
I: Hypothèses générales I: Hypothèses générales
4: Hypothèse sur les déformations 4: Hypothèse sur les déformations

Hypothèse de Navier et Bernouilli


 On se place toujours dans le cas de petites déformations. Autrement  Les sections planes et normales aux fibres restent planes et
dit, le déplacement restent faibles comparativement aux dimensions normales aux fibres après la déformation ( il n‘y a pas de
de la poutre gauchissement des sections droites)

Hypothèse de Saint Venant

 Les résultats de la RDM ne s’appliquent qu’à une distance


suffisamment éloignée de la région d’application des forces
concentrées. En effet, les équations de la RDM ne permettent pas de
calculer les déformations

13 14

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


II: Moments statiques et moments quadratiques II: Moments statiques et moments quadratiques
d’une surface plane d’une surface plane
1: Moment statique d’une surface plane 1: Moment statique d’une surface plane
 Définition  Remarque
Considérons une surface plane (S) et un repère orthonormé (O, x, y) de son plan. - L’unité du moment statique est le cube de l’unité de longueur, en générale on utilise
le millimètre cube (mm 3 ).
Soit un point Mi∈ (S) de coordonnées (xi, yi) et ΔSi une - ‘y’ étant algébrique peut être positif ou négatif ; un moment statique peut donc être
surface élémentaire de (S) entourant Mi positif, négatif ou nul.
Le moment statique Aox d’une surface plane par rapport
à un axe Ox de son plan est égal à la somme étendue  Exemple
à toute la surface S des produits élémentaires de chaque a- Calculer le moment statique de la surface définie par la figure suivante par
élément de surface dS par sa distance Y à l’axe Ox
rapport à l’axe Ox de son plan.
b- Calculer les coordonnées du centre de gravité de la surface (S) définie par la
𝐴𝑜𝑥 = න 𝑦. 𝑑𝑆 𝐴𝑜𝑥 figure suivante.
𝑆
D’après la formule du centre de gravité d’une surface plane

10

𝐴𝑜𝑥 = 𝑌𝐺 . 𝑆 15 16

4
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
II: Moments statiques et moments quadratiques II: Moments statiques et moments quadratiques
d’une surface plane d’une surface plane
1: Moment statique d’une surface plane 2: Moment quadratique d’une surface plane par rapport à son axe de son plan
 Solution exemple
a- Nous pouvons décomposer (S) en deux surfaces finies (S1) et (S2) telles que : Pour un élément dS, de coordonnées X et Y, le moment quadratique
S1= 10 x 30 = 300 mm2 ; élémentaire par rapport à l’axe (O, z )est, par définition, la quantité :
S2= 10 x 40 = 400 mm2
y
𝐴 dI Oz  Y².dS
La relation 𝑜𝑥 appliquée à (S) donne : AOx = yG1 . S1 + yG2 . S2
Application Numérique : AOx = 6500 mm3 (S)
Y
dS Ce qui donne pour l’ensemble de la section :
b- soient (xG, yG) les coordonnées de G, centre de gravité
de (S) dans le repère (O, x, y). D’après les relations on a : I Oz   y².dS De même : I Oy   Z².dS
S S
AOx = yG1 . S1 + yG2 . S2 et AOx = yG . S
En égalant les seconds membres de ces deux expressions O Z
on trouve:
Z
10 L’unité du moment quadratique est (mm4 ).

On trouverait de la même façon : AOy et xG


Remarques :
 Le moment quadratique est aussi appelé moment d’inertie de la section.
xG = 19,3 mm et yG = 9,3 mm 17
 Il est toujours positif. 18

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


II: Moments statiques et moments quadratiques d’une surface plane
II: Moments statiques et moments quadratiques
d’une surface plane 3: Formulaire des moments quadratiques de quelques surfaces élémentaires
2: Moment quadratique d’une surface plane par rapport à un axe ┴ à son plan
Par définition, on appelle moment quadratique polaire d’une surface
S, par rapport à l’axe (O, x ) : ┴ à son plan la quantité définit par:

I Ox    ².dS
S

(S)  ²  y²  z² I Ox   y ².dS   z².dS


S S
dS
Y

 Alors:

O Z Z I Ox  I Oy  I Oz

- L’unité du moment quadratique est (mm4 ). 19 20

5
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
II: Moments statiques et moments quadratiques d’une surface plane II: Moments statiques et moments quadratiques d’une surface plane
3: Formulaire des moments quadratiques de quelques surfaces élémentaires 3: Formulaire des moments quadratiques de quelques surfaces élémentaires

21 22

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


III: Modélisation des actions mécaniques et des liaisons III: Modélisation des actions mécaniques et des liaisons
1: Notion d’actions mécaniques (A.M): 3: Formes d’actions mécaniques (A.M):

On appelle action mécanique « effort » toute cause susceptible de: Le moment d’une force
● Créer ou modifier un mouvement ; Pour caractériser complètement les actions mécaniques AM, on introduit aussi la notion
● Maintenir un corps au repos ; de moment d’une force M A ( F)
● Déformer un corps.
2: Formes d’actions mécaniques (A.M): Il génère ou interdit un mouvement autour d’une droite. On appelle moment en A dune
On distingue deux formes élémentaires des actions mécaniques: la force et le moment force F appliquée en P, le vecteur d’origine A définit par:

La force M A (F)  AP  F
On appelle force, l’A.M élémentaire qui s’exerce
mutuellement entre deux corps, pas forcément en contact, Le moment dépend de l’intensité de la force et de la distance qui sépare le point du
en un point donné. La force empêche ou autorise le moment et sa projection sur la direction de la force.
mouvement des corps suivant une droite donné. Elle est
donc modélisée par un vecteur lié (A,𝐹 )
Unité: Newton (N) Unité: Newton-mètre (N.m)
A
Exemple: un corps suspendu à un câble Exemple: Pour dresser un écrou, l’opérateur doit exercer P
un moment M A ( F) caractérisé par un axe de rotation,
L’A.M du câble sur le solide (S) est caractérisé par le vecteur (A,𝐹 ) un sens de rotation et une intensité.
23 24

6
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
III: Modélisation des actions mécaniques et des liaisons III: Modélisation des actions mécaniques et des liaisons
4: Représentation torsorielle: 5: Liaison mécanique
Soit (S) un solide qui subit de la part d’un ensemble matériel (E) une A.M/ représentée par un Tout mouvement peut se décomposer en 6 mouvements élémentaires selon 3 axes:
système de n force ( P , F )
i i
Cette A.M peut être modélisée en un point A quelconque du solide (S) par les deux 3 mouvements de translation
vecteurs suivants: R( E  S )   F i 3 mouvements de rotation
 La résultante de l’A.M de (E) sur (S): i

 Le moment résultant au point A de l’A.M de (E) sur (S): M A ( E  S )   AP i  F i


i
Dans le cas bidimensionnel 2D
L’ensemble de ceux deux vecteurs définis en un point A est appelé « Torseur associé
à l’A.M »  R( E  S ) 
T ( E  S )    En 2D on a 3 degrés de liberté, on peut bloquer un certain à l’aide des liaisons:
M A ( E  S ) A
MA  Appui simple
Fi
R( E  S ) (S)
R
(S) F2
M A (E  S ) Pi
P2 A
Sont les éléments de réduction au F1
point A du torseur T ( E  S ) P1 25 26

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


III: Modélisation des actions mécaniques et des liaisons IV: Equilibre d’un solide
5: Liaison mécanique L’équilibre d’un système (S) est régi par le principe fondamental de la statique PFS:

 Appui double (articulation) T ( E  S ) 0


 F ext  0
Soit à un point G du solide  R (E  S)  0 
    
MG (E  S)G 0G  M G ( F ext )  0
Dans le cas bidimensionnel et après projection des efforts, l’équilibre du corps est donné par:
 ( Fx ) i  0

 ( Fy ) i  0

 Encastrement L' encastrement ne permet pas la translation de la
 ( M z ) k  0
section droite de l'appui dans les deux sens du plan x Nous disposons de 3 équations (K=3), les inconnues du problème (r) sont les réactions d’appui, on a
y et y et la rotation autour de z du moment M 3 cas:
Fy
l'encastrement introduit trois inconnues
Fx u x  u y  0  Si r<K: le système est instable ou hypostatique
  Si K=r: le système est isostatique (statiquement déterminé) le
 z  0
Mz PFS suffit à déterminer les inconnues statiques
Afin que les translations et le rotation soient bloqués,  Si r>K: le système est hyperstatique de degré n. Le degré
x
Deux forces (Fx et Fy) et un moment Mz se développent d’hyperstaticité du système est égale à n= r-K, n équations
27 supplémentaires sont nécessaires. 28

7
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
IV: Equilibre d’un solide 1: Introduction
V: Efforts de cohésion

Pour une poutre (E) ayant une ligne moyenne Lm.


Considérons une coupure fictive par le plan à l’axe (O,x ) qui définit la section droite (S) du
centre G OG  x x et qui partage la poutre en deux tronçons (E1) et (E2). Si x augmente le
volume du tronçon gauche (E1) augmente et celui du tronçon droite diminue.

x E
4
Milieu extérieur

E1 E2

Lm

29 F2 F3 30

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


V: Efforts de cohésion V: Efforts de cohésion
2: Torseur des efforts de cohésion (E.C) 2: Torseur des efforts de cohésion (E.C)

Deux conventions d’écriture sont possible pour Tcoh 


Les efforts de cohésion (forces et moments élémentaires) sont des efforts intérieurs qui
agissent dans la poutre et qui assurent l’équilibre et la cohésion de la matière sous  Convention 1
l'action des efforts extérieurs. Le torseur des E.C modélise les efforts exercés par le tronçon (E2) sur (E1).
En RDM on s’intéresse au E.C dans toute la section (S). Ils peuvent être modélisés par
un torseur « torseur des E.C ». Ce torseur s’écrit au point G:  Convention 2
Le torseur des E.C modélise les efforts exercés par le tronçon (E1) sur (E2).
R 
Tcoh    
M G G Par la suite, nous adopterons la convention 1 qui se traduit par:

Tcoh   T ( E2  E1 )
Avec:
R La résultante (somme) des forces de cohésion appliquées à la section (S): R   df
S
MG M G   GM  df  R  R( E2  E1 ) 
Tcoh   
Le moment résultant des forces de cohésion par rapport au point G:
S

M G  M G ( E2  E1 )G
31 32

8
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
V: Efforts de cohésion
V: Efforts de cohésion
2: Torseur des efforts de cohésion (E.C)
2: Torseur des efforts de cohésion (E.C)
le principe fondamental de la statique PFS
Pour déterminer ce torseur de cohésion il suffit d’étudier l’équilibre du tronçon (E1) ou
(E2) en appliquant le principe fondamental de la statique PFS
Equilibre de la poutre (E) T ( E  E ) 0
  F ext  0
Soit au point G:  R (E  E)  0 
     
 G
M (E  E) 
G  G
0   M G ( F ext )  0
E1 F4 E2  F 1  F 2  F 3  F 4  0

M A1 ( F 1 )  M A1 ( F 2 )  M A1 ( F 3 )  M A1 ( F 4 )  0
F2 F3
x E
4 Milieu
F4 E2 extérieur
E1 E1 E2
Lm

 F 1  F 2  F 3  F 4  0 F2
F2  F3

33  A1 A1  F 1  A1 A2  F 2  A1 A3  F 3  A1 A4  F 4  0 34

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


V: Efforts de cohésion V: Efforts de cohésion
2: Torseur des efforts de cohésion (E.C) 2: Torseur des efforts de cohésion (E.C)
le principe fondamental de la statique PFS le principe fondamental de la statique PFS
Equilibre du tronçon gauche(E1) T ( E  E ) T
1 coh   0 Equilibre du tronçon Droite (E2) T ( E  E ) T ( E  E )  0
1 1 2

Alors le torseur des E.C au centre G d’une section droite est définit par le torseur Tcoh   T ( E1  E2 )
des efforts extérieurs agissant sur le tronçon gauche (E1), précédé de signe -: Alors le torseur des E.C au centre G d’une section droite est définit par le torseur

Tcoh   T ( E  E1 )  R   R( E  E1 )  des efforts extérieurs agissant sur le tronçon droite (E2)
Tcoh    
M G   M G ( E  E1 )G Tcoh   T ( E  E2 )  R   R ( E  E2 )
Tcoh   


M G   M G ( E  E2 )G
Pour l’exemple précèdent:
Pour l’exemple précèdent:

R  ( F 3  F 4 ) 
 R  ( F 1  F 2 )  Tcoh    
Tcoh     M G  ( M G ( F 3 )  M G ( F 4 ))G
M G  ( M G ( F 1 )  M G ( F 2 ))G
Remarque: le choix de l’une des relation (1) ou (2) dépendra
uniquement de la simplicité du calcul
35 36

9
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
V: Efforts de cohésion V: Efforts de cohésion
3: Les composants des efforts de cohésion (E.C) 3: Les composants des efforts de cohésion (E.C)

Une fois le calcul de statique effectué, on connait l’effort de cohésion en tout point Les composantes du torseur de cohésion sont:
de la poutre. Il s’agit d’un torseur qui peut avoir la forme suivante:
N Mt 
N Mt 
T  
 Ty M fy 

 R  N x  Ty y  Tz z

T 
( cohésion) G

 Ty M fy 

( cohésion ) G
T T M fz 
M fz  M G  M t x  M fy y  M fz z

Charge
 z

l’appui gauche
 z

Réaction de
(G , x, y , z ) y (G , x, y , z )
Ty+Tz R
G Mt x N est appelé effort normal:
N
C’est la projection de R sur la normale à (S)

Charge
z
l’appui gauche

Mfy+Mfz
Réaction de

y MG

Ty+Tz R → Étire / Comprime la poutre


G Mt x

z N Cela signifie que en ce point la poutre est


F F
Mfy+Mfz
soumise à de la traction (N > 0) ou de la
M compression (N < 0)
G 37 38

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


V: Efforts de cohésion V: Efforts de cohésion
3: Les composants des efforts de cohésion (E.C) 3: Les composants des efforts de cohésion (E.C)

Les composantes du torseur de cohésion sont: Les composantes du torseur de cohésion sont:
N Mt 
N Mt 
T  
 Ty M fy 

( cohésion ) G
T  
 Ty

Charge

T M fy 
M fz 

Charge
l’appui gauche
Réaction de

( cohésion) G

l’appui gauche
 z

Réaction de
T M fz 
y
y
(G , x, y , z )
 z
Ty+Tz R Ty+Tz R
G Mt
(G , x, y , z )
x G Mt x
z N
N
Mfy+Mfz
Ty Tz sont appelés efforts tranchants z Mt est appelé moment de torsion
Mfy+Mfz
MG MG
→ Tranchent / Cisaillent la poutre → Vrille la poutre

T  T y T z
F

Cela signifie que en ce point la poutre est Cela signifie que en ce point la poutre est
soumise à du cisaillement. M soumise à de la torsion
F 39 40

10
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
V: Efforts de cohésion V: Efforts de cohésion
3: Les composants des efforts de cohésion (E.C) 3: Les composants des efforts de cohésion (E.C)

Les composantes du torseur de cohésion sont:


N Mt 
Charge
T 
( cohésion ) G

 Ty M fy 

T M fz 
l’appui gauche
Réaction de

 z
y

Ty+Tz R (G , x, y , z )
G Mt x Mfy Mfz sont appelés moments
z N
fléchissants
Mfy+Mfz
MG → Font fléchir la poutre

MG  M fy M fz

M M Cela signifie que en ce point la poutre est


soumise à de la flexion

41 42

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


V: Efforts de cohésion VI: Notion de Contrainte
3: Les composants des efforts de cohésion (E.C)

43 44

11
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
VI: Notion de Contrainte VI: Notion de Contrainte

45 46

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


VI: Notion de Contrainte VI: Notion de Contrainte

47 48

12
CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales
TD: Efforts de cohésion TD: Efforts de cohésion

49 50

CH1 : Notion fondamentales CH1 : Notion fondamentales


TD: Efforts de cohésion TD: Efforts de cohésion

51 52

13

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