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Il faut distinguer l’auteur, être vivant qui a écrit une histoire, du narrateur qui narre l’histoire. Le
narrateur peut être repéré par des indices textuels, il raconte les événements d’une certaine façon.
Sa manière de raconter ceux-ci s’appelle la narration. Le récit est donc déterminé par la place du
narrateur et sa vision des événements.
1. Qui raconte ?
2. Qui voit ?
Selon la position qu’il occupe, le narrateur peut adopter un certain point de vue : une focalisation. Il
choisit la façon dont il va raconter les événements. Dans un même texte, le narrateur peut varier les
points de vue et donc enchaîner plusieurs types de focalisation.
• Si le narrateur est homodiégétique, sa vision est très limitée, elle se réduit à ce qu’il peut
voir, savoir ou penser. Le lecteur n’a accès qu’à son point de vue, qui est de ce fait, interne.
3. Comment est-ce organisé ?
Le narrateur est le maître de son récit. C’est son point de vue qui dirige la narration et ce sont sa
sensibilité et sa subjectivité qui organisent le récit.
On distingue le temps de la fiction (= histoire) qui est celui que vivent les personnages du temps de
la narration (= récit) qui est le temps de la mise en texte de la fiction. Le narrateur présente son récit
selon une vitesse et dans un ordre qui lui sont propres.
• La vitesse du récit
o L’ellipse : le narrateur choisit de passer une partie de l’histoire sous silence et crée
ainsi un effet d’accélération.
• L’ordre du récit
o Les récits linéaires : ils présentent une isochronie. L’ordre de la narration est le
même que l’ordre de la fiction.
o Les récits discordants : ils présentent une anachronie. L’ordre de la narration n’est
pas le même que l’ordre de la fiction.