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LINGUISTICA FRANCESE I - RAVAZZOLO

Récit conversationnel = est un pratique social, raconter quelque chose un pratique sociale,
réalisé par n’importe quel locuteur, est formé par des formes très varies qui varient en
fonction des locuteurs et des situations.
La définition de récit ne se limite pas au fait de raconter quelque chose, le récit a des
fonction très différents et varies.

Tout discours appartient à un genre spécifique, la parole orale se réalise a travers des genres
de discours (genre discursif = ensemble discursive caractérisés par des propriétés des nature
formées et des trait de nature pragmatique et réthorique: cadre spatio temporel, participants,
degré d’interactivité…

La notion de genre discursif est fondamentale en analyse du discours et de la langue parlée.


En effet, tout discours se réalise dans un genre, et le genre détermine les thèmes, le style, la
structure du discours.

Le récit ne constitue pas un genre!


Le récit ce n’est pas un genre de discours, mais une séquence textuelle ou d’activité
discursive qui fait partie d’un genre spécifique. Donc, ce n’est pas un genre lui même mais
sa nature est influencé duquel genre il appartient. Il se caractérise en manière très différente
à seconde des différents contextes.

LE RECIT ET LA NARRATOLOGIE
Le récit a fait l’object des nombreuses analyses. Aristote présente les premiers étude sur la
tragédie et l’épopée. Surtout à la fin des années 1970 on commence à s’intéresser vraiment
au récit. On assiste à l’apparition de mot narratologie = science qui étudie le récit.

La narratologie s’est développée dans le cadre de l’analyse structurale:


• Etudes de Vladmir Propp sur le conte merveilleux,
• Études prolongés par l’école sémiotique de Paris, en particulier avec Greimas

Les apports des théories structurales de l’analyse du récit = obtenir des utiles rigoureux qui
permet d’analyser les structures narratives de récit de fiction (racconto di finzione, des
contes).

LE CONTE = Le conte est un récit élaboré par la tradition orale. Grâce aux études de
Charles Perrault à la fin du XVII eme siècle, la conte devient un genre littéraire prisé
(apprécié) dans la cour de roi Louis XIV.

Il se réalise réalise en maniere spécifique, il est caractérise par de propriétés:


• La conte merveilleux se caractérise par des formules stéréotypes, comme “il était une
fois” = indicateur discursif qui défini déjà un conte!
• Il ne situe pas l’action dans des lieux ou des époques spécifiques, mais il reste très flou,
très indéfinie, il n’y a pas des indicateurs temporels ou géographique spécifiques, donc le
conte pourrait se passer n’importe où ou quand.

• La fin du conte termine toujours bien, le résultat de récit est toujours bien et il est souvent
sintétisé par un seul phrase (parce que ce n’est pas le fin qui conte mais le chemin des
épreuves qui a amené à ce résultat)

• Le conte a un fonction sociale = de marquer l’appartenance à un groupe sociale, il a


fonction de relier les personnes, mais aussi une fonction didactique d’enseigner quelque
chose et de donner une morale.

LE MODELE D’ANALYSE DE GREIMAS:


Il élabore un modèle à 6 actants (rôle d’un personnage) applicable à tout récit. Ces 6 actants
vont établir des relations autour des trois axes:
- L’axe du désir = relation entre sujet et object, le sujet désire quelque chose et se met en
quête de l’objet (peut être matériel ou immatériel) ex. Cendrillon veut aller au bal
- L’axe de la communication = destinateur qui communique l’existence de l’objet au
destinatarie (sujet). C’est à partir de cette communication qui le sujet se met en quête,
c’est le moteur d’action!
- L’axe du pouvoir = le sujet peut être aidé par un adjuvant ou empêché par un opposant

CENDRILLION
Il existe 450 version différentes de Cendrillon, les seules deux aspects communes à touts les
versions du conte sont les faits que la protagoniste est une jeune fille très belle qui a perdu
sa mère et qui est maltraité par la marâtre (=matrigna).

- Sujet: Cendrillon
- Objet de désir: le bal, mais aussi une sorte de reconnaissance sociale (il y a une absence
de reconnaissance sociale, elle est maltraité et elle doit faire touts les devoirs de la maison
etc…)
- Le destinateur: le fils du roi qui organise le bal
- Le destinataire: Cendrillon
- Adjuvant: les animaux et la fée marraine
- Opposant: les soeurs et la marâtre

LA STRUCTURE DU RECIT SELON GREIMAS:


1. Sequence initiale = quand on apprende qu’il y a une manque, ici le destinateur invite le
sujet à se mettre en quête. Commence le chemin des épreuves:
2. Sequence centrale de transformation = qui se compose en 3 étapes: l’ épreuve
qualifiante (pour montres ses qualités du sujet), l’éprouvé principale (pour obtenir
l’objet de la requête) et l’éprouvé glorifiante (le sujet apporte l’objet au destinataire).
3. Sequence finale = qui permet le retour de l’équilibre et la clôture du récit.
La “narratologie naturelle”
Avec la narratologie contemporaine on assiste à un changement de perspective: on replace
le discours narratif dans une stratégie de communication, même si l’objet d’étude de la
narratologie reste le récit écrit, le plus souvent littéraire. C’est grâce à la sociolinguistique et
notamment à William Labov que on commence à étudier le récit oral en situation d’interac-
tion. On assiste progressivement à la constitution d’une « narratologie naturelle »
Toutefois, si le texte fondateur de Labov et Waletsky date de 1967, ce n’est que dans les an-
nées 80 que l’on assiste à l’apparition d’études sur le discours ordinaire, dont le récit est une
manifestation essentielle.

Narratologie naturelle = s’intéresse à de récits produits dans des situations naturelles, de la


vie ordinaire. Les études commencent tard parce qu’il y a des préjugés sur la langue parlée,
on pense qu’elle n’est pas lineare, plus familière, et pas digne d’être étudié comme les récits
écrits.
On se rende compte que le récit oral n’est pas une forme dégradé du récit écrit, mais que en
réalité c’est le récit littéraire qui derive du récit orale!

Variété des genres narratifs:


• La liste des formes narratives écrites et orales (récits) est interminable
• Il existe plusieurs types de récits = conte, fable, récit autobiographique, historique,
dramatique (dans le theatre), récit de voyage, récit de rêve, cinématographiques etc…

QU’EST-CE QUE UN RECIT?


Lorsqu’on parle de récit, ce n’est pas un genre discursif précis, mais un type particulier d’or-
ganisation des énoncés, une forme particulière de textualité.

Pour qu’on morceaux de text soit considéré comme récit, il faut que deux critères soient
satisfaits, il doit présenter :
4. Une succession d’événements: Pour qu’il y ait récit, il faut une succession minimale
d’événements, des faits, des action dans le temps . La temporalité est un concept fonda-
mental pour la définition du récit mais elle n’est pas un critère suffisant (critère de la
temporalité)

5. Relation de causalité et mise en intrigue:


- Les actions doivent présenter aussi un enchaînement logique de causalité entre les faits,
les événements
- Les actions doivent être inscrites dans une structure d’intrigue.
La notion de mise en intrigue se fonde sur le couple nœud – dénouement. Noeud c’est un
obstacle, quelque chose d’imprévu, qui a la fonctionne d’élément déclencheur (= elemento
scatenante), c’est-à-dire quelque chose de particulier qui perturbe l’équilibre initiale.

Définition de récit: « Le récit évoque dans une temporalité causalement ordonnée une plu-
ralité d’événements qui s’articulent dans une structure d’intrigue »
FONCTIONS DE RECITS:
- Informative = donner informations sur une thème
- Explicative = comme les légende et les mites sont des récit qui explique les mites du
origines du monde
- Récréative = divertir, amuser, entretenir en racontant quelque chose qui peut susciter le
rire
- Argumentative = associe à celle explicative, sert a persuader, illustrer la validité d’une
thèse, anedocte pour renforcer un thèse
- Repondre à la pulsion narrative: qui caractérise touts les hommes pour souligner
l’appartenance ò un groupe. Raconter = besoin humaine, pour ne devenir pas fou on doit
parler à qualcun. Le récit est une pratique sociale fondamentale pour l’homme!

Donc, pour qu’on peut parler de récit, il faut que certaines conditions soient réunies :
• Des personnages
• Un thème
• Il faut un début, un milieu, une fin
• Une temporalité
• Des relations de cause à effet
• Une style, une écriture, une modalité d’expression orale
• Un récit s’adresse à quelqu’un, donc il présuppose une réception

Le récit est la meilleure forme de médiation de notre rapport au monde et aux autres. Aussi
importance des sources orales et de sa conservation = important pour structurer la memorie
collective! (aussi pour la guerres, les partisans etc…)

RECIT ORAL CONVERSATIONNEL


La sigle qui le désigne c’est ROC (récit oral conversationnel).
C’est un type de récit particulier qui est enchâssé dans un interaction verbale (une
conversation), il doit être contextualisé et doit respecter certaines règles:

• Avant et après le récit il y a de la conversation à laquelle le récit est fortement lié,


• Il se produit entre des interlocuteurs: un qui assume le rôle de narrateur, l’autre qui
assume le rôle de narrataire
• Le récit est donc toujours enchâssé dans la conversation

Caractéristiques: le récit oral selon Labov


Labov propose la première définition, en posant le critère du temps au coeur de la narrativité
(NB: la temporalité pour Labov est le seul critère, mais on sait qu’il n’est pas suffisant pour
satisfaire la définition du récit). Il dit: “Le récit oral est défini comme ne suite d’au moins
deux propositions temporellement ordonnés”.
Pour qu’il y ait récit l’événement rapporté dans la seconde proposition doit être postérieur à
celui qui est rapporté dans la première. Donc, les deux propositions doivent respecter l’ordre
de succession chronologique = l’ordre des évènements ne peut pas être inversé (si on le fait
on a un récit complètent different!).
Selon Labon donc:
- la narratitivité est déterminé par la seule succession chronologique
- les propositions narratives ne sont pas permutables, on ne peut pas inverser leur ordre
Mais cette vision de Labos est critiquable, il a des point de faiblesse:
1. La temporalité est un critère nécessaire mais non suffisant pour définir un discours
comme étant un récit
2. Le récit ne respecte pas toujours la linéarité temporelle des actions, événements : on
peut avoir des retours en arrière (analepses, flash-backs) ou des anticipations (pro-
lepses).
3. Le critère de la progression temporelle n’est pas toujours opératoire, car on peut avoir
des cas où la seconde proposition exprime un événement antérieur à celui de la première
:

Les propriétés textuelles du récit oral:


Le récit oral conversationnel est composé d’au moins deux propositions narratives (PN) qui
assurent la fonction référentielle de ce type de discours.
NB: référence = propriété de signe renvoyer à des objet de la réalité à des objet réels. Dans
ce cas designer la fonction référentielle est déterminé par la capacité de raconter quelque
chose.
Mais il comporte souvent aussi des propositions non narratives (PNN) qui ne racontent pas
quelque chose mais assurent la fonction interactive (construisent la relation interlocutive
avec l’autre personne).

Cette double dimension correspond à la double complémentation du verbe RACONTER:


raconter quelque chose (PN) à quelqu’un (PNN)

Les temps verbaux du récit oral:


Passe simple = un des verbes le plus utilisé dans les récits écrits
Passe compose = plus utilisé dans le récit oral, est typique de la langue parlée

Dans la majorité des cas, les PN sont au passé composé ou au présent, tandis que les PNN
sont à l’imparfait, ou au plus que parfait.
• L’imparfait: temps plus utilisé, il se caractérise par un aspect inaccompli. Il ceci l’action
au moment où elle est en train de se réaliser = action en cour de déroulement). Il est utilisé
pour la description (du cadre spatio-temporel de l’action, ou pour créer un aspect
d’habitude). Il n’est pas utilisé pour la progression de l’action (au contraire du present et
passé composé)

• Le present: temporellement neutre, mais peut réaliser la progression temporelle, il present


l’aspect accompli mais pas toujours, ça dépend du contexte la chose importante qu’il a un
valeur neutre dans ça définition, n’est pas associé forcement avec le passé…

• Le passé composé: temps du passé qui réalise la progression temporelle, il permet de


situer l’action dans le passé sans ajouter des des détailles temporels. Il present un aspect
accompli = photographie les envenimements du moment qu’ils sont déjà terminés
Jacques Brès identifie plusieurs formes d’alternance de ces trois temps verbaux dans la nar-
ration orale :
- Récit avec PN au seul passé composé (ex. témoignages)
- Récit avec PN au seul présent (ex. blague = barzelletta)
- Récit avec PN qui alternent entre passé composé et présent (ex. ROC)
Le present peut permettre la progression temporelle, est possible parce qu’il y a des
déictiques temporels qui signent la temporalité.

L’organisation séquentielle du récit conversationnel (Labov):


Le récit oral présente une structure complexe qui se compose d’éléments obligatoires et fa-
cultatifs. Le récit oral conversationnel comporte 6 parties :
• Le résumé
• L’orientation / les indications
• Le développement
• L’évaluation
• Le résultat / la résolution
• La coda ou choute

En d’autres termes:
« un récit complet commence par quelques indications, se poursuit par un développement,
s’interrompt par un foyer d’évaluation, se conclut par un résultat et revient finalement au
présent au moyen de la chute »

Les parties narratives (développent et résultat) = elles se composent de PN

Les parties interactives = elles se composent de PNN (qui n’ont pas la fonction de raconter
quelque chose mais de négocier, de mesurer la réaction des autres pour voire s’ils sont
intéressés etc).

Le résumé: on peut le considérer comme une sorte d’annonce (“est-ce que ça t’intéresse?
”). Le narrateur vérifie que le narrataire est bien disposé à l’écouter. Le résumé implique
donc une négociation. Exemple:
- “Salut/ ça va/
- tout s’est bien passé à la montagne/ oui ...mais une fille m’a agressée
- c’est vrai/“ = davvero?
L’ orientation: fournit des informations relatives au temps, au lieu (cadre spatio-temporel)
aux actants et à leur comportement.

La coda / choute: signale la fin de tour de parole, signale le mot de la fin.


Examples: voilà, c’est tout, « c’est comme ça que ça s’est passé »
Résumé, orientation et coda n’ont rien de narratif.
Ces parties assurent la dimension interlocutive du récit : négociation, débrayage (entrée dans
le temps du récit), ré-embrayage (retour au temps présent).

Evaluation: elle peut apparaitre dans n’importe quelle partie du récit. Elle a la fonction de
justifier la prise de parole narrative et d’éviter la question du narrataire « Et alors ? »
Donc sa fonction c’est de justifier l’interêt de récit, de montrer que le récit est intéressante et
digne d’être raconté (narrateur doit susciter la curiosité de l’autre).
Example: mots comme “vraiment?, c’est ça?” qui certifient l’intérêt du narraitaire =
montrent qu’ils sont engagés et intéressés.

On peut considérer le récit comme de réponses à des questions sous - jacentes :


Le résumé = de quoi s’agit-il ?
L’orientation = qui ? quand ? où ? quoi ?
Le développement = et après qu’est-ce qui s’est passé ? et alors ?
L’évaluation = et alors?
Le résultat = comment cela s’est fini?
La coda ou chute

Jacques Brès complète cette analyse en ajoutant 4 éléments : le protocole d’accord, le pon-
tage, les énoncés véridictoires et la réponse du narrataire.

Le protocole d’accord:
La production du récit implique une phase de négociation, et le protocole d’accord
corresponde à cette phase de négociation: il faut que le narrateur et le narrataire soient d’ac-
cord pour s’engager dans une activité narrative (s’assurer que le narrataire est disposé à
l’écouter…).
Le plus souvent, l’entrée en récit se fait à travers les structures suivantes :

• L’annonce de nouvelle (sorte de résumé) = le narrateur résume l’événement, annonce le


thème du récit et ce qu’il ira dire;

NB: Le récit peut être offert ou sollicité:


Offert = produit spontanément par le narrateur.
Sollicité = demandé par qualcun. Le protocole d’accord dans ces cas varie énormément, il
va être plutôt riche s’il est offert, tandis que dans le deuxième cas le narrateur n’est pas
l’origine du récit, c’est le narrataire qui le sollecite, donc on peut trouver une domande de
mise en récit et la réaction du narrateur qui peut accepter et commencer à parler ou refuser.

• La vérification = le narrateur vérifie que le narrataire ne connaît pas l’événement qu’il va


raconter. Vérification permet de vérifier que son interlocuteur ne possède pas ces
connaissances, on doit s’assurer que l’enveniment qu’on va parler n’a été pas déjà
expliqué. Formes comme: “Je sais pas si tu connais déjà l’histoire, on t’a pas raconté?”

• L’évaluation-justification = le narrateur évalue positivement ou négativement l’événement


qu’il va raconter. On doit solliciter l’intérêt du récit, montrer que le récit est digne d’être
raconté pour éviter des question “et alors?” qui signifient l’ennuie. On utilise des énonces
qui évaluent, qui qualifient l’expérience vécue comme qualche chose d’extraordinaire
pour attiser (= attirare, attizzare) la curiosité de l’autre. Cette évaluation lui permet de jus-
tifier le récit. Formes comme: “Tu connais pas la meilleure? Il m’est arrivé une histoire
extraordinaire, incroyable”.

Le pontage:
Il s’agit d’énoncés situés au début du récit, qui raccordent les connaissances du narrateur à
celles du narrataire sur un élément d’orientation. Il s’agit d’établir un pont entre le narrateur
et le narrataire sur les connaissances communes:
• Je sais pas si tu connais Philippe...
• Tu sais l’endroit où on est allés ?
• Tu sais le gars dont je t’ai parlé ?

La véridiction:
Les énoncés véridictoires ont le but d’ authentifier que ce qui est raconté
correspond à la vérité, pour vérifier ce que le narrateur dit, elle se fonde sur la crédibilité de
le narrateur. Exemples :
• adverbe vraiment
• Si je vous disais ce qu’on m’a dit (vous ne me croiriez pas)
• Je te raconte pas... (des histoires).

Les fondements de la dimension interactive du récit reposent sur ces énoncés véridictoires
et sur des énoncés évaluatifs et justificatifs qui témoignent de l’intérêt des faits narrés.

La réponse du narrataire:
- Régulateurs “mmc ah oui, super, magnifique” manifestent une réaction d’engagement et
d’intérêt;
- Réaction post narrative: comment le narrataire réagit après la fin de récit, peut avoir
réaction positive: manifester sentiment d’empathie, ou negative: peut contester quelque
chose, peut aussi commencer à raconter un histoire, un autre récit sur le même thème
(très récurante).

Spécificités du récit conversationnel par rapport aux autres formes de récits: Le ROC
sont des récits improvisés et spontanés, produits dans des situations diverses (université,
travaille, cafe…). Leur aspects sont donc leur:

1. Impureté structurale = parfois est difficile appliquer le modele traditionnel au récits


oraux parce qu’ils sont fragmenté et discontinues dans le récit, ils peuvent être
interrompus pas des autres activités, commentaires etc… cette discontinuité est renforcé
par l’interventions des narrataires.
2. Sont constructions collectives = sont caractérise par un mélange de voix de narrateur et
de narrataires (plusieurs qui interviennent) Signes: les signaux d’écoute (mmh, mais
vraiment) manifestation de relance, puis la participation émotionnelle (historie cause
des émotions qui sont expressés par le narrataires), ou des commentaires.

Critères pour distinguer les différents récits:


• Le contexte: situation dans laquelle s’inscrit le récit (conversation familière, plus institu-
tionnel (dans l’université, au travail, au cafe…).
• La teneur du récit : histoire réelle vs fictive, récits en « je » ou en « il », histoire comique
vs dramatique
• L’organisation et le déroulement du récit : récit offert, auto-initié vs sollicité ; continu ou
à épisodes; récit isolé ou suivi d’autres récits.
• La fonction du récit : illustrative, argumentative, purement anecdotique…

La mise en récit:
Chaque récit suit (segue) des principes de fonctionnement textuel selon les 3 niveaux identi-
fiés par Aristote : l’invention, la disposition et l’élocution.
1. L’invention: choix du sujet qui doit correspondre à un événement digne d’être raconté.
2. La disposition: l’organisation générale du récit, macrostructure. Importance des sé-
quences : de la préface à la chute.
3. L’élocution: les procédés d’élocution sont mis au service de la dramatisation du récit
(les répétitions et reprises, l’expression des émotions et l’empathie).

Exercise: analyse “Agrafe”


Analyse de la macrostructure
Préface + protocole d’accord : « pour un peu vous ne me revoyiez pas » (l.3)
Orientation : indication temporelle « ce matin », + situation, contexte, « je déjeune »
Développement : l.14 « Je coupe mon pain.... » : PN au présent, puis au passé composé, im-
parfait, le premier noyau narratif se termine à la ligne 50.

Résultat « je me suis rincée rincée rincée » ; l. 131 « et ben voilà c’est en mangeant que j’ai
trouvé ça »

Évaluation « ah ça c’est tout banal hein/ », « comme on fait » « comme chacun fait hein », «
oh j’ai cru que j’allais étouffer » ; « ça a été difficile » ; « mais alors elle est grande vous sa-
vez », « c’est pas une petite agrafe de machin « « j’étais furieuse »

chute « et ben voilà » l. 88 «’fin c’est un petit malheur ça », l. 94 « bon ben voilà »
l. 134 : évaluation et chute « ‘fin c’est pas marrant mais y a pire que ça » ; l. 138 « enfin bon
je vous raconte ma vie elle est pas drôle ». On dépasse ici l’anecdote pour exprimer des
vérités plus générales.

Présence de phatiques : imaginez-vous / ; dites/ hein/ vous savez Formes de discours rappor-
té
Stratégies vérédictoires

Contexte: c’est une conversation qui se passe à la maison, situation informelle du quotidien.
Soeur de la narratrice qui a un copain. Il y trois amies qui font apéritif et parlent de le copain
d’une autre fille. Il s’agit d’une histoire réelle, écrite en “il”, il s’agit d’une histoire
commune de touts les jours, c’est un gossip.
Tonalité du récit: amusant, papotage (chiacchere)
C’est un récit sollicité de mar qui demande comme va avec le copain, et puis Eli lui racconte
comme les deux se sont connus. Le récit est continu et isolé.

La fonction de récit est purement anecdotique, au social (renforcer l’amitié) en effet il ne


fait pas référence à aucune connaissance antérieure.
Question de bea qui ne sait pas et innesca le récit: Procedé de vérification d’elisa que dit “tu
savais pas?” et puis commence à raconter à Beatrice que ne sait pas l’histoire. Ajoute
commentaire comique pour construire l’image d’elle même.

Fase de négociation: procedure de vérification, le savoir n’est pas partagé, il y a une manque
qui rende possible l’activité narrative. Puis énoncé évaluatifs: c’est génial, truc de dingue =
commentaire qui évaluent l’interêt de l’histoire
Sa suscite la curiosité de Beatrice qui ne sait pas.
Premier proposition narrative: “elle avait travaillé, allé aux impôts…” partie qui s’appelle
développement, l’evenement raconté et que la soeur est alle travaille, puis aussi information
de cadre spatio-temporelle (cette été). Temps verbal pour exprimer est le passe compose
pour exprimer la progression temporelle.
Plus long digression de la ligne 26 à 41 qui se compose des énoncés évaluatifs, signe
d’écoute, trop contentes. Deuxième proposition narrative….
Temps verbale est le present de l’indicatif = parce que il y a le déictique temporelle qui
l’accompagne “deux semaines après” qui montre que l’action s’est passé dans le passé. Puis
on a la fin, résultat du récit “et puis voila” = chute
On a terminé l’acte narratif!

Développement :
Résultat :

Truc de dingue = cose da pazzi

EXTRAIT AGRAFE
Récits qui sont produits dans une contexte museau: on se concentre sur deux types des
récits: récit expo= l’expo désigné l’objet mis en exposition. Récits produits par des témoins
qui racontent leur expérience.
Espace = espace ou la médiation culturelle s’inscrit dans la…
Le récit expo s’inscrit dans les object

Manque de dialogue entre les deux universels


Qui constitue l’intermédiaire entre l’objet mis en exposition et le public
Supports écrits = petit livre, journal pour la visite
Texte expogratif = panels explicatifs à cote de l’objet de l’exposition
Catalogue de l’exposition

LE RECIT ORAL AU MUSEE:


Nous examinerons deux types de récits:
1. les récits produits dans le cadre de l’activité de médiation culturelle exercée par des mé-
diatrices / médiateurs qui expliquent, décrivent et produisent une interprétation des
œuvres exposées au musée ;
2. les récits-témoignages faisant partie d’une exposition. On parlera dans ce cas de récits-
expôts. L’exposition constitue elle même une forme de médiation, parce qu’elle utilise
une logique particulier pour raconter quelque chose au visiteur.

La médiation culturelle:
La médiation culturelle vise à réduire la distance entre des univers culturels différents.
Comme le souligne Davallon, la médiation culturelle peut être envisagée du
point de vue fonctionnel, comme pratique qui « vise à faire accéder un public à des œuvres
(ou des savoirs) ».
Elle regroupe globalement l’ensemble des actions « qui visent à réduire la distance entre
l’œuvre, l’objet d’art et de culture, les publics et les populations »

Le récit dans le discours des médiatrices culturelles: la visite guidé


La visite guidée est définie comme “mise en scène” réalisée par les médiateurs à travers leur
paroles et leur activité verbale et non-verbale vers le publique. Cette mise en scène construit
inévitablement un point de vue (subjectif) sur ce qu’elle présente.
Dans l’action des médiateurs on peut identifier une tension entre 2 approches communica-
tionnelles : action de médiation culturelle et visée promotionnelle.

La situation d’interaction:
La visite guidée est un type d’interaction professionnelle où l’un des participants (le média-
teur ou la médiatrice) fait visiter, décrit, illustre, montre des objets, une exposition, un mo-
nument… à un public de visiteurs.

La visite guidée constitue un genre discursif et interactionnel qui contient de nombreux


sous-genres selon les objets, les lieux, la finalité.

On peut dire qu’il s’agit d’un macro genre, en effet elle englobe plusieurs types des sous-
genres, selon les objects (on peut commenter object classiques comme statues, ou object
artistiques, mais on peut aussi des object plus ordinaire, ex musée moyen âge où on a des
objects de la vie quotidienne du passé); selon le lieux: visites guides sur des sites industriels,
lieux de mémoire, ou lieux spécifique (jardin botanique) etc…

Dans ce contexte, l’activité de médiation culturelle se réalise principalement à travers la pa-


role et l’activité non verbale qui l’accompagne :
- le contenu
- mais aussi la prosodie et les gestes déictiques et iconiques par lesquels le médiateur
convoque le référent. Sa voix et son regard jouent un rôle fondamental.

BUT:
• Fonction didactique et pédagogique = partager un savoir, en façon que le visiteur peut
s’approprier du patrimoine culturel,
• Finalité de montrer des object, des tableaux, pour offrir ces object à la contemplation des
visiteurs, à fin de leur transmettre des traditions orales des usages du passé, pour
construire une mémoire collective et commune.

Exemple extrait:
Le différents types de visites guidées varient aussi en fonction du public, on s’adresse
différemment aux enfants, aux adultes, aux professionistes…
Construction d’un scenario spécifie, avec le but d’ attirer l’attention des enfants. Se fonde
sur la construction des scénarios qui permettent le passage de la réalité au monde
imaginaire, cette stratégie se fonde sur des mots qui ont des grands pouvoirs d’évocation,
mots qui mobilise la dimension de fabuleux, de merveilleux pour solliciter l’imagination des
enfants (“secrete, magique, qui se cache”). La médiatrice gère les pauses dans une certain
maniéré, sa voix est très douce, en manière très compétente = la voix des médiateurs est très
importante, doit attirer l’attention spécialement avec les enfants.

Construction de l’attention commune, activité fondamentale parce que constitue la base


pour la reception du public, leur permette de suivre l’activité.
L’interaction se fonde sur plusieurs éléments: du point de vue gestuelle, les regards et les
gestes de pointage. Mots comme “ah, n’est pas?” pour faire intervenir le locuteur et attirer
l’attention. Unités comme“attention, aaah et cette petite pièce elle se trouvait…” qui
precedent l’ information importante pour solliciter l’attention.

LE RECIT DANS LA VISITE GUIDEE:


Quelle rôle on peut attribuer aux visiteurs?
- Regarde
- Ecoute
- Signes régulateurs
- Questions
- Commentaires, énoncés évaluatifs, parfois énoncés narratifs
Dans la visite guidée, les médiateurs accomplissent (=svolgono) plusieurs actions
successives:
• ils orientent le regard du visiteur
• ils dirigent le déplacement dans l’espace
• ils fournissent des connaissances
• et ils ont recours au “savoir culturel partagé”

Le dégrée d’interactivité de la visite guidée est variable (ça dépend du caractère de la


mediatrice, du type d’interaction etc…), mais en generale elle comporte un caractère
dissymétrique et inégalitaire, liées aux rôles interactionels et interlocutifs assumés par les
participants.

Eléments qui signalent une position “haute”:


- Gestion du temps de parole = la médiatrice parle pour la plupart du temps, ça lui
permettre de se poser dans une position de dominance, c’est elle qui gère l’interaction.
- “Ethos d’expert”= elle impose aux visiteurs sa propre interprétation des choses.
- Selection des expots à insérer dans le parcours de visite
- Types d’actions langagières produites
Cette lecture imposée se manifeste aussi du point de vue linguistique:
- Emploi d’unités lexicales orientées (axiologiques)
- Emploi de structures syntaxiques de mise en relief comme la phrase pseudo-clivée “ce
qui est important/interessant c’est…”

LA STRUCTURE DE LA VISITE GUIDEE:


Les séquences de médiation culturelle: plutôt statiques, sont centrées sur l’activité de parole,
sur le discours du savoir produit par la médiatrice (narration, description, explication…) et
qui constituent l’essence de ce type d’interaction.
La médiation culturelle consiste dans la promotion d’un discours expert, du savoir produite
par la mediatrice en décrivant les objects, en racontant des anecdotes, en expliquant
certaines choses, et les visiteurs qui l’écoutent.

Les séquences de déplacement = plus dynamiques, centrées sur l’activité de déambulation


(de mouvement) où visiteur se mouvant pour aller d’un place à l’autre. C’est important
parce qu’ils assurent la cohérence entre led différents étapes du parcours de visite.

La sequence de mediation culturelle:


• Pour commenter le référent la médiatrice emploie et cite des sources savantes. Son dis-
cours provient donc des énonciateurs experts, spécialistes du domaine des objets qu’elle
présente.

Le discours produit est un discours expert, la médiatrice possède l’ethos d’expert, elle a fait
les études etc… Elle cite des informations, elle emploie des sources savantes, mais son
discours n’est pas scientifique, elle réutilise les information qu’elle a puisées (tirés) des
certains autres et les reformule et les présentent aux visiteurs, mais sans dire la source
bibliographique des autres, parce que si non la visite devienne ennuyeux!

Elle ne produit pas un discours scientifique, mais un discours de vulgarisation, qui possède
de séquence de synthèse, réformulation, abréviation = procédés de simplification, pour
rendre plus simple les choses et les expliquer.

• Elle adapte son discours en fonction de l’objet et des destinataires et cherche à établir un
contact avec eux.

• Elle oriente le regard des visiteurs vers l’objet de référence : Emploi des verbes de
perception: “admirez sur la peinture dans le bas le lion” “alors je vais vous montrer cette
petite photo”…

Autre activité fondamentale = orientation de regard des visiteurs, doit se fonder sur
l’object et sur le contact oculaire des visiteur, ils doivent regarder l’object que la médiatrice
explique, elle doit donc orienter le regard de visiteurs. Stratégies: elle le fait avec des
ressources memo-gestuelles, regard du corps, gestes pour montrer l’object que nous allons
expliquer, il y a aussi des ressources prosodiques (parler plus forte pour attirer l’attention
collective) et aussi des stratégies verbales (emploi verbes de perception: voire, admirer …)

Les instructions permettent la focalisation sur les objects de référence et ouvrent souvent
une unité d’explication - description - narration.
Ces unités sont en général précédées d’un introducteur linguistique, comme le marqueur dis-
cursif « alors », d’une intonation spécifique et d’autres indices memo-gestuels.

La médiatrice impose sa vision, mais ce n’est pas un monologue subjective, elle essaye
d’avoir un espace commun de partage de connaissances, sollicite toujours une réaction des
visiteurs. Stratégies: questionnement (questions sont fondamentales), elle sollicite la prise
de parole des autres, puis ressources memo-gestuelles etc, ressources prosodiques
(intonation, pauses). Du point de vue linguistique on a aussi simplification (utiliser des
métaphores), emploi des connaissances culturelles partagés. Réaction de visiteurs: peuvent
suivre avec le regard, ou compléter le discours de la médiatrice etc… ce n’est pas une
situation monologale, le degré d’interaction peut varier, il y a toujours une interaction!

L’orientation du regard est donc suivie du discours de médiation qui se compose des activi-
tés suivantes :
- La nomination/ définition (seulement la nomination est toujours placé au début, les
autres n’ont pas une place prédéterminé.
- La description
- La narration
- L’explication et l’interpretation
- L’évaluation

La narration dans la visite guidé:


La narration est une des formes langagières privilégiées et plus fréquente de la visite. Elle
est très importante parce qu’elle permette d’expliquer la valeur de l’object, et souvent mise
au service de l’explication, elle permette de comprendre.

La narration est très souvent dans la médiation culturelle parce qu’elle sollicite la réponse
du public:

• La narration comporte la mobilisation de personnages avec leurs histoires, leurs péripé-


ties, etc.
• La médiatrice reconstruit le personnage en fonction de sa propre subjectivité ou de ses po-
sitions scientifiques
• Mise en place de procédés de dramatisation
• Adaptation du récit en fonction de la nature des expôts et de « l’horizon d’attente » des vi-
siteurs

- La médiatrice peut produire plusieurs types de récits, mais surtout des récits historiques et
des légendes. Ce sont donc des récits à la 3eme personne.
- Le récit comporte la mise en scène de personnages, d’acteurs qui donnent vie aux lieux et
aux objets.
- La médiatrice sélectionne et réorganise des récits antérieurs, qu’elle re-configure dans le
récit improvisé de la visite, dans une temporalité nouvelle.
- La narration permet de donner du sens (elle est au service des activités d’explication et
d’interprétation), de mémoriser, de transmettre des valeurs.

EXTRAIT:
Maquette (= plastico) d’un monument. À la fin la mediatrice fait une chute, silence la pause,
et puis commence “une autre”.
Premier partie du discours on assiste à l’introduction de l’object expo, à son évaluation, et sa
nominalisation, identification, intonation de la voie, “celle ci”(déictique qui est étonnant),
donne évaluation de l’object et attire l’attention de visiteur. Structure attributive permet d’
identifier l’object, on a donc l’introduction du référant. Sert a clarifier la relation entre
l’object expo et le personnage au quel ce maquette est dédié, narration a une fonction
explication = pour comprendre.

Premier récit = donne information biographiques de la personne, personnage qui fonctionne


comme élément déclencheur (scatenare) du récit. Emploi verbes: passe composé, réduit la
distance entre le passé e le present.
Débrayage (= entré dans le récit, on entre dans le récit), le re-enbrillage (retours au present
de la narration on l’a)

Appelle au savoir partagé = pour avoir terrain commun


Enumération des ouvres de cet artiste, permet de créer une relation avec les visiteurs, jeter
un pont entre les artistes et le visiteur, cherche de solliciter le savoir partagé, elle donne des
évaluation positifs sur cette oeuvres.

Deuxième partie: récit historique qui est déclenché per un détail d’un object expo. Utilise
analogie, donne une référence aux visiteurs pour en s’appuyer = stratégie de simplification,
activité explicative (parce que). Ici temps verbal n’est pas présent et passe composé, c’est
imparfait . Ici la narration gère l’explication

La plupart de récits portent sur des personnages qui ont de relation avec les object expos.
Elle peut apporter des récits de vie, des anecdotes… c’est la narration, son récit qui donne la
vie aux objets! Elle prend la responsabilité de présenter ce personnage et de lui présenter
dans une certaine manière, elle s’engage. Elle sollicite aussi des émotion chez les visiteurs,
essaye de créer un espace de partage commun de l’expérience esthétique (devant un object,
on l’admire et on le comment et on éprouve quelque chose devant cet objet) Procédés de
personnification des objets: dramatisation

LE RECIT EXPO
Selon Bernard Lamizet (2000) la première fonction du musée est d’assurer l’enregistrement
des formes de la culture et leur inscription dans la mémoire collective. Il s’agit de donner du
sens aux objets recueillis. Quand ils sont regroupés dans un lieu culturel particulier (le mu-
sée), ces objets échappent à leur logique fonctionnelle et prennent une nouvelle logique de
signification!

Donc, le musée, à travers ce processus d’enregistrement, attribue aux objets une nouvelle si-
tuation institutionnelle et sociale qui leur permet d’exercer une fonction symbolique dans
l’espace culturel de la sociabilité.
Le musée a une fonction didactique et pédagogique, il permet d’apprendre des éléments de
la culture et de la société et de s’approprier de l’object d’art. Mais il a aussi une fonction de
représentation parce que ‘il offre un discours particulier à propos d’un object.
C’est–à-dire qu’il doit apprendre les formes de l’appartenance et de la représentation aux
générations qui se succèdent. NB: le discours représenté par la mise en exposition des
objets constitue en même temps une forme de médiation.
Le projet muséal représente donc un projet didactique lié à une stratégie de communication
et un projet de représentation lié à une mise en scène de l’exposition = projet de
communication et de représentation!

• Importance du public = c’est le public qui fonde la médiation muséale. L’acte museale est
réussi si le public apprécie l’exposition et s’approprie de cet object.
• Importance de l’objet = tout objet est potentiellement un objet de musée

LA PAROLE DES TEMOINS AU MUSEE:


Les témoins sont très présentes dans les musées, il faut se poser des questions:
1. Comment cette parole est-elle intégrée dans le discours muséal ? Chaque
témoignage peut être considéré comme un récit qui ferait partie d’un macro-récit
composé d’un ensemble de témoignages
2. Que doit-on entendre par « témoignage » ? Il
s’agit du récit d’un individu qui a assisté directement à un événement et qui le relate en
toute authenticité. Le témoignage comporte donc deux dimensions : une dimension
discursive et une dimension mémorielle.

La place du témoignage dans les dispositifs de médiation


Le témoignage c’est particulier: il est à la fois objet-expôt et outil de médiation culturelle.
Ses formes principales sont :
- Le témoignage qui dérive d’un travail de recherche documentaire
- Le témoignage qui est directement provoqué par l’institution muséale, dans ce cas c’est
elle qui provoque la remémoration des souvenirs chez les personnes interrogées.

Premier cas d’étude: l’exposition “La voix de témoins” (mémorial de la Shoah) Cette expo-
sition met en évidence le rôle primordial du témoin dans la transmission de la mémoire de
la Shoah. L’exposition dévoile (= svela) l’histoire du témoignage à travers des biographies,
des manuscrits, des archives sonores et filmiques. Objectif = construire une memorie
collettive, avoir plusieurs regards sur ce qui c’est passé.
Présentation de l’exposition
“Cette exposition s’intitule La voix des témoins, car elle voudrait affirmer que, par-delà la
disparition des témoins, leurs voix restent et resteront : elles constituent des traces vives.
Les générations d’après s’en saisissent et nous montrent qu’elles représentent un héritage
immatériel.”
“La voix des témoins est d’abord une voix qui nous vient de Birkenau, où
des manuscrits furent enfouis par les détenus juifs, contraints d’extraire les cadavres
des chambres à gaz, de les brûler et de disperser les cendres. Retrouvés des années plus
tard, ces papiers jaunis sont les premiers témoignages dont nous disposons. Aucun de leurs
auteurs n’a survécu. Mais tout témoignage ensuite, car ils recèlent le sens profond de ce
qu’est un témoignage : laisser une trace. C’est une résistance, et une mise en échec
du projet nazi qui voulait supprimer le peuple juif”. — Léa Veinstein, commissaire de
l’exposition.

Dans l’exposition, l’histoire du témoignage est représentée à travers une frise chronologique
qui fait apparaître :
1) l’évolution du témoignage.
2) l’évolution de la réception du témoignage dans la société française. 

Comme le souligne Nathalie Heinich, ce qui fait un témoignage et en garantit l’authenticité


est la qualité de l’auteur, donc la valeur du témoignage est amplifiée par la nature des
personnalités qui donnent leur voix. Il s’agit plus précisément de Primo Levi, Marceline
Loridan-Ivens, Elie Wiesel, et Simone Veil.

La nature des témoignages = Les témoignages font référence à leur expérience vécue, à
des événements hautement traumatiques.
Le témoin mobilise donc une « mémoire traumatisée ». Pour la victime donc il ne s’agit pas
seulement de se souvenir, mais il s’agit aussi de «restaurer une mémoire abîmée dans son
encodage même pour en faire une mémoire vive, active, dicible et possiblement curative» .
La mémoire traumatique implique donc pour son narrateur une sorte de reconstruction, de
ré-élaboration = concept clé: on doit rétablir, restaurer cette memorie et la raconter.

Témoignage du médecin Viktor Frank: Considérons le témoignage suivant, témoignage


du médecin Viktor Frankl, interné à Auschwitz:
« Je me trouvais à l’autre bout de la baraque. [...] je buvais avidement ma soupe lorsque
mes yeux furent attirés vers l’extérieur. Le cadavre qu’on venait d’y transporter me fixait de
ses yeux vitreux. Deux heures auparavant, j’avais parlé à cet homme. Et maintenant, je si-
rotais ma soupe, dans l’indifférence la plus totale ! Si je n’avais pas été surpris par ce
manque d’émotion d’un point de vue professionnel, je n’aurais gardé aucun souvenir de
l’incident. »

Ce qui lui permet de se rappeler, c’est le fait qu’il est surpris de son indifférence! Il se
demande comme il pourrait être si insensible à cet événement, les déportés étaient maltraités
au niveau physique mais aussi psychologique, c’est pour cette raison qu’ils devenaient
insensibles à ces horreurs qui se passaient = habitude au spectacle de la mort.
Cette apathie émotionnelle constitue un mécanisme d’auto-défense de l’individu = la seule
maniere de survivre était être indifférent. Il est necessaire donc de reconstruire cette
memorie abimé, il doit ré-élaborer les événements qu’il avait effacé à cause de cette
indifférence. Il doit re-construire les événements, récupérer, restaurer les mémoires.

Difficultés liées à l’acte de remémoration:


- perte des repères temporels
- perte de l’état civil (remplacé par le numéro de matricule)
- séparation familiale
- séparation linguistique.

Le témoin doit d’abord se reconstruire vu que l’expérience du camp avait détruite son
identité, pour se souvenir et raconter. Les témoignages apparaissent donc pour les survivants
comme un acte de réappropriation de leur identité = récupérer leur identité. En autre, le
locuteur n’est pas certain de ce ce qu’il dit, il n’a pas une vision temporelle sure des
événements: les déportés perdent les repères temporels!

La nature extrême de l’expérience dans les camps de concentration rend donc problématique
sa transmission. Certains témoins n’arrivent pas à s’exprimer. Comme le souligne Elie
Wiesel, les mots ordinaires ne semblent pas être suffisants: « Les mots me paraissaient
bêtes, inadéquats, anémiques».
Primo Levi observe: « Nous disons faim, fatigue, peur et douleur, nous disons hiver, et en
disant cela nous disons autre chose, des choses que ne peuvent exprimer les mots créés par
des hommes libres qui vivent dans leurs maisons et connaissent la joie et la peine ». But =
construire une mémoire collective, la conserver et la transmettre aux générations futures.

ANALYSE DES TEMOIGNAGES-EXPOTS


Le témoignage se fonde sur une dissociation des instances énonciatives : - l’auteur
= référent extra-textuel qui prend la responsabilité du témoignage, - l’énonciateur-té-
moin = la personne qui produit le témoignage, hic et nunc), - l’énonciateur-déporté =
la personne qui a vécu les événements,

Spécificités linguistiques et prosodiques de la parole du témoin:


La structure des témoignages:
- L’emploi des pronoms personnels et la construction d’une perspective individuelle vs
collective. Vivre les événements à la premier personne = fonctionne déjà pour garantir la
crédibilité, sa fiabilité (= affidabilità) est le fait que le témoin a vécu directement les
événements.
- Emploi de verbes de perception = permet de affirmer sa crédibilité “j’y était” = io c’ero!
on a vécu, éprouvé, senti…
- Parole de témoins: présence d’hesitation, des fautes, la parole est spontanée, beaucoup
des pauses et silences. Le silence est autrement signifiant, ce n’est pas inutile, il traduit
les émotions des témoins.

• Emploi de la premier personne je est liée au partie narrative, au narration des événements.
• L’emploi de nous est liée à des activités des description et l’explication. Non toujours
vrai, mais très souvent.

Extrait 1: Marceline Rozemberg


C’est une écrivaine, livre “ma vie baladant = chaotique”. Elle est une survécue, elle est
échappé du champ de concentration. Analyse: on peut remarquer que l’acte de
mémorisation est déjà un acte de résistance! Cette remémoration est signalé
linguistiquement par le verbe “je me souviens…”. La narratrice raconte le souvenir d’une
monologue intérieur qu’elle a eu dans le passé, c’est la voie de Marceline appena libérée qui
parle. Il s’agit d’un retour réflexif sur soit même.
On a une justification pour cette dureté qu’elle avait avec le femmes, c’est à dire qu’elle
était sorti de cet univers quotidien de la mort.

Sortait = passé imparfait, confère une valeur duratif à ce processus.


Polyphonie = plusieurs voix dans le témoignage, Marceline du present et puis il y a la voie
de Marceline du passé: Marceline pense dans le passé, c’est une énonciatrice du passé.
Extrait 3: Simone Veille
Elle était échappée de la Shoah, déporté au champ d’ Auschwitzt avec sa mere et sa soeur.
Elle est la seule qui survie de sa famille. Elle est écrivaine, et elle a eu aussi une carriere
politique.

Analyse:
La prise de parole se divise en 3 moments narratifs, 3 mini-récits. Le témoignage sollicité
par l’intervention de la journaliste qui fait des questions et des précisions pour solliciter des
informations. Acte de la mémorisation c’est une acte de résistance, on peut trouver les
traces de l’acte de mémorisation (verbes je me rappelle, souviens…) et aussi les difficultés
liée à la mémorisation.

• Ligne 1- 2 = images mêlées, souvenir est confus, elle ne se souvienne bien.


• Du point de vue prosodiques, on remarque des hésitations, des pauses, des silences
prolongés (liées à l’ état d’âme et à la difficulté a se rappeler et à la souffrance qui cause
cette mémorisation)
• L’ épisode qui lui cause la plus souffrance c’est quand le journaliste lui domande de la
mort de sa mere, elle ne semble pas de vouloir en parler, c’est l’interviewer qui intervient
pour l’amener à parler.
• Puis on a des énoncées évaluatifs et descriptifs (quand elle décrive le cadre des départages
etc). Il ne s’agit pas des énoncés évalutifs dans les récit traditionnel qui avaient le but de
solliciter, mais ici ont la fonction d’expliquer, de mieux faire comprendre les conditions
de vie des déportées
• Ligne 4 - 6 phrase pseudo-clivée = deux adjectifs évaluatifs axiologiques: “extraordinaire”
et “exceptionnel”: elle fait comprendre le fait que rester avec sa mère et soeur était
considéré comme un privilège, un luxe (NB: la déportation comportait surtout une
séparation familière et privations des affects). La locutrice se focalise sur cette condition
de vivre ensemble qui pour elle était extraordinaire.
• Simon explique qu’elle était dans la limite d’âge inferiore et sa mere au limite supérieur
pour entrer dans le champs. Elle 17 mère 40 (ceux sur ou sous ce limite étaient amenés
aux chambres à gaz) = encore une fois une chose extraordinaire!
• L’explication, la justification qu’elle se donne est “elle avait tellement d’allure (andatura,
presenza, portamento” = ceci a permit à sa mere d’échapper à la chambre à gaz. Elle
dessine un petit portrait de la mere, elle allure
• Séparation linguistique aussi = dans les champs les langue différents limitaient beaucoup
les échanges entre les détenus, et quand on trouvait qualcun parler la même langue était
extraordinaire, ligne 23 = “c’était un miracle qu'elle parlait le français (la femme qui les
coordonnait = coordinava)”

Macro structure = 3 fragments narratifs où elle raconte des épisodes différents, qui sont tous
sollicités par le journaliste.

Première partie:
• Ligne 14 introduit par la journaliste: début du récit, on a une autocorrection, elle re-dit
“trois pas deux” = les déportés perdent les repas temporelles, c’est difficile se souvenir.
• On trouve la localisation spatiale (Birkenau), et on a la description des actants.
• Ligne 18-20 = elle dit qu’on travaillait, on portait des pierres, on a la description des
activités qu’ils devaient faire. On a l’utilise du passe composé qui mantiene la continuité
temporale.
• Joue rôle cruciale = à un certain moment une femme coordinatrice lui prend en sympathie
et elle avec sa famille sont envoyé dans un autre champ, à Bobrek, où les conditions de
vie étaient un petit peu meilleures.

1 partie = ligne 14
2 partie = ligne 35
3 partie = ligne 62

Dernier partie:
• Ligne 31 on trouve la conclusion du récit, on trouve le futur simple “nous partirons tout le
trois”.
• On a une chute / coda (ligne 33) de l’interviewer, où on revient au present de la narration,
et on commence à parler de la mère.
• Séquence descriptive où elle explique les conditions de vie atroces.
• On trouve un lexique avec des mots axiologiques connotés qui suscitent des émotions, des
réactions pathétiques qui causent empatie = réaction émotionnelle, ex: “faim, soif,
cannibalisme, verbes comme mourir, tuer, tellement on mourrait de soif” = elle se
concentre sur la soif, cherche de transmettre une idee concrete de qu’était la soif, qui
n’était pas une sensation physique, mais quelque chose autre.

• Épisode de la mort de la mère ligne 51-54: elle ne dit pas explicitement “ma maman est
morte” mais seulement “elle n’était plus la” et avec ça elle termine son récit. C’est
seulement à partir de mots de la soeur qu’elle comprenne que la mère était morte, elle
ajoute “on survivra seulement quelques jours en plus”.
• Interviewer insiste sur la mort de sa mère (ligne 58), il revient sur cette épisode pour
amener la locutrice à dire qualche chose en plus. On voit comment cet acte de souvenir est
vraiment douloureux, on le comprend de la voix grave de Simon, du silence prolongé qui
dit tout.
La partie finale du récit (linge 63) qui conclude cette témoignage c’est la référence aux
Anglaises qui arrivent dans le champs et libèrent tous les déportées. Un soldat lui demande
quelle âge et elle lui demande combien des années il lui donnerait. Il réponde comme
minimum 40 ans, même si en réalité elle en avait 18! = faire voire comment l’expérience de
champ changeait, comment ils étaient devenus. Ligne 72 le journaliste reprends la chute
finale et lui dit qu’une partie d’elle est toujours dans le champ, en faisant ça pose un lien
avec le passe et le present. Cette chute est très important parce qu’elle montre l’impossibilité
de sortir de l’expérience des champs.

Extrait 4: Marceline Loridan-Ivens


On peut retrouver plusieurs aspects communs avec les autres témoignages (évènements,
conditions de la guerre…), mais elle le fait en maniere différence de Simone. Mercerise était
écrivaine et aussi femme de theatre. Ici l’interviewer intervienne plusieurs fois parce qu’il
veut obtenir plusieurs détails.
Marceline raconte le voyage en train et l’arrivé en Pologne à Birkenau.

• On a toujours une acte de mémorisation, on trouve des verbes comme “je me rappelle, je
me souviens” , aussi pour elle l’acte de se souvenir est confus (ligne 6) elle dit “je
crois"… mais c’est normale, parce que la memorie est abimé et on doit chercher de la
restaurer.
• On comprend que la perte des références temporels et géographiques commence déjà en
train! Elle n’était pas certaine, l’information n’est pas sure. Perte de repères spatiaux et
temporelles, pertes d’espace et de temps. “Je suis incapable de vous dire où”.
• On a une bi-partition entre l’énonciatrice du témoigne “hic et hunc” qui évalue ce qui était
éprouvé par Marceline du passé.
• Ligne 22-24 “je me souviens incroyable” = adjectif d’exclamation dans le present de
l’énonciation, c’est elle qui évalue ce qu’elle avait éprouvé dans le passé, elle pense qu’il
y avaient personnes déguises avec des costumes. Incroyable est une expression du present
mais qui fait référence au passé, on a deux instances énonciatives.

• Premier passage = nombreux énonces evaluatifs et descriptifs, on a un adjectif


axiologique qui contribuent construction de pathos, ligne 4 “ça était horreur” ligne 7 “
long”, “on était toujours enfermées dans wagon infernale” “ c’etait l’horreur” =
répétition qui renforce l’impact émotionnelle. On a encore des mots chargés comme “on
mourrait de soif” = thème du soif récurant.
• Dans la primer partie on trouve la description de l’évènement au passé composé qui
assure la progression temporelle.
• C’est intéressant que entre le début du récit et son développement on assiste a une sorte de
suspension = interrompe la progression temporelle, il faut attendre beaucoup, ligne 31
reste suspendu, le c.o.d du verb “voire” n’est pas prononcé!

• Les baffles (=schiaffi) du garçon = ce n’est pas l’ évènement principale, mais il a une
fonction argumentatif = montre à quel point les personnes dans les wagons étaient
désespérés
• Au ligne 44 on trouve enfin le développement du récit principal. On trouve le passage “on
voie un grip de femmes aves des foulards rouges sur la tête” on comprend ce qu’elle avait
vie, le c.o.d est complète.
• Domande qui a une fonction phatique adressé au journaliste pour attirer l’attention sur sa
réflexion, coda qui termine le récit 47-52 “vous rendez compte? Comment j’étais enfant,
je n’avais aucune idée”. C’est une réflexion produite à postérieurs. Fonctionne comme
chute. On étaient des enfants, on n’entendaient pas.

• Sequence descriptives une fonction explicative, elle construit le scenario, cherche de


situer le plus précisément possible l’action, de rendre explicite des connaissances
implicite, des informations qui pour les personne qui n’avaient pas connu la Shoah ne
connaissaient pas. Pour expliquer. Ex: Hommes et femmes étaient divisées par le sexe,
c’est une information implicite que les gens ne pourraient pas connaitre, c’est à dire que
les hommes allaient à Auschwitz et les femmes à Birkenau. But = Construire une
atmosphère qui favorise et sollecite l’empatie du public.

• Le deuxième récit est sollicité par le journaliste qui lui demande qu’est ce qu’elle avait vu.
Elle fait comprende le mécanisme de sélectionnent des allemands, utilise beaucoup des
fois mots comme “sélectionner, être choisi”. On comprend que c’était un mécanisme ou
les personnes s’auto-condamnaient sans le savoir, les commandants leur demandaient
s’ils voulaient aller à pied ou avec le camions, on comprend qui ont la force et qui non.
• Risque de Marceline parce qu’elle avait mal au pied et elle voulait aller avec les camions,
mais sa amie lui sauve la vie et lui dise de ne la pas abandonner, on comprend que si elle
était allé avec le camions, elle serait allée directement aux chambres à gaz.
• Récit est raconte au present de l’indicatif = present de narration, phrases sont courtes, on a
impression des choses qui vont vite, comme si elle revivait ces moments. Le temps
present a une fonction d’accélération du rythme.
• 73-74 = “je étais mome = ragazzina” mais avec une grande masse de chevaux donc elle
semblait plus grande, aussi les talons ont l’aidé. C’est pour ça qu’elle est réussie è
échapper, parce qu’elle semblait plus grande.

• Partie finale = description de champ ou moment de son arrivée, on assiste à une séquence
descriptive riche de mots connotés et axiologiques. Ex: “La fumée de Flames” syntagme
connoté = on sait que c’est la fumée de la chambre à gaz, “universe lugubre” apparaisse
beaucoup de fois, “le fang, il faisait froid” = mot connoté, sensation du froid dans le
camp complètement différent. On trouve une grande intensité des émotions dans cette
dernière partie, on sent les odeurs aussi.
• Récit est au present narratif et qui montre à quel point l’expérience à touché l’apathie
émotionnelle = machinisme d’auto-défense face au douleur.
• Aussi référence à Primo Levi, on construit une dimension universelle, collective, elle se
rapproche à un autre échappé = établit un lien entre les expériences individuelles, qui sont
différents mais qui toutes racontent et prouvent les memes choses.

LE TEMOIGNAGE ET LA NOTION DE “MENEFACT”:


Sont des objets intangibles = quelque chose d’abstrait, qui se contrappose aux artefacts =
quelque chose de matériel.
Le mentefact désigne, en général, une construction ou une production mentale. Dans le
contexte muséal, le mentefact désigne l’ensemble des productions intangibles, des savoirs et
savoir-faire d’une société, des manifestations immatérielles produites par l’homme et qui
constituent le patrimoine culturel.

Le mantefact est un object muselé qui se contrappose à l’artefact:


« Parallèlement aux artefacts, il existe une autre catégorie d’objets fabriqués par l’homme
que l’on désigne par le terme de mentefacts. Alors que les artefacts correspondent à des
choses concrètes, que l’on perçoit, le terme mentefact renvoie à des choses abstraites,
indépendamment de leur support physique »

Il renvoie à un événement qui a lieu dans le passé, mais pour exister il a besoin d’un
support, il doit être registré. Exemples: dance, chante, rituelle. C’est quelque chose de
subjectif qui reproduit l’interprétation personnelle de cet locuteur, de la personne qui
s’exprime.

Le mentefact et sa relation aux autres expots:


Le mentefact a une place à l’intérieur de l’exposition, et il a aussi une relation entre les
autres objects expots, on en a trois types:

3. Relation de dépendance = le mentefact peut être considéré comme un élément qui


dépende d’un autre objet expo, qui raconte l’histoire d’un objet qui a un valeur
spécifique dans le vie des témoins, comme dans le musée de l’immigration. Le discours
est liée à l’object et lui donne valeur.

4. Relation de complémentarité = exemple la voix des témoins, l’interprétation et la


reception du document sonore est complète par la présence du portrait de l’image du
témoins et pour la présence des object matériels qui enrichissent l’exposition. Relation
entre mentefact et l’objet est une relation de complémentarité, ils ont le même pouvoir.

5. Relation d’indépendance = il est complètement indépendant des autres object de


l’exposition. Mais ce type est très rare, ils ne peuvent pas être complètement
indépendant l’un de l’autre parce que c’est la relation entre ces deux objects qui leur
donnent sens.

Récits expos dans la collection du Musée National de l’Immigration:


L’objectif de ce musée est de représenter les différents cultures et des améliorer les rapports
entre les françaises et les immigrés, donc de créer une relation entre le “nous” (françaises) et
“les autres” (personnes qui arrives des autres pays avec des cultures différents). Les
immigrants sont appelés comme témoins dans le musée. But est créer une collection de
“parcours de vie”, de différents cultures.

Toutes les témoignages sont associes à un object tangible pour enrichir l’histoire.
Association deux objects: object tangible et physique + témoignage qui le presente. C’est la
témoignage qui lui donne sens, mais pour exister elle aussi a besoin de cet object matériel.
Cet object devient donc le pont entre le témoin, le musée et les visiteurs. L’object physique
matériel et tangibile constitue un outil de médiation parce que c’est l’object qui sollicite une
memorie et qui permette de construire une mémoire collective, il perde sa fonction utilitaire
et il se charge d’une valeur affective.

Du point de vu énonciative: témoignage est produit à la troisième personne singulier. La


personne qui parle ne parle pas de sa histoire, mais ils sont les enfants qui racontent
l’histoire des leur parents, de leur grands-parents.

La collection propose 4 types des objects différents:


- Liés à une memorie familiale = habitudes de sa famille, object de ses origines et des sa
mere, il a une valeur affective,
- Liés à une mémoire culturelle = habitudes liées à un culture particulière, sont objects
liées à l’expression d’une identité culturelle,
- Liés à une mémoire collective = veulent montrer une reconnaissance,
- Liés à une mémoire personnelle = individuelle, se charge d’un valeur affective

Extrait: l’arpillera de Maria


Sorte de couverte, plusieurs morceaux de tissu cuciti ensemble qui représentent des scènes
de vie quotidienne. Cet objet est liée à un contexte politique spécifique de la dictature, ils
étaient réalisées par les femmes prisonnières, comme acte de rébellion, pour protester contre
la violence de la dictature.

6. partie introductive = retour au chili après la fin de la dictature;


7. partie = de la ligne 14 au ligne 21 on retour en France;
8. partie descriptive = de la ligne 21, on a description de l’arpiera avec l’explication du
lien avec sa famille et puis on a l’explication de valeur affective de cet objet.

• On comprenne qu’elle raconte quelque chose q’elle a vécu en premier personne elle dit
“mon frère, mon..”
• On a aucune négociation, aucun protocole, aucun raison pour entrer au récit, pas de motif
de justifier le discours narratif: elle commence à parler sans sollicitation parce que si les
personnes écoutent cette témoignage ça signifie qu’ils sont intéressés.
• On a des extraits, des morceaux dans le discours: le musée a fait une collage des différents
parties du discours de Maria et les a mis ensemble.
• Caractéristiques linguistiques: indication temporelle “dans années 90”, aussi information
locative “au chili” = éléments d’orientation
• Emploi du passé composé qui assure la progression temporelle, (temp pour raconter
quelque chose).
• Clôture de cet récit introduite par “mais” “on n’avait confiance dans la France”. On a
chute, la coda ou rien sera comment avant de la ligne 11 a 13. Present indicatif permet
passage du passe au present de l’énonciation.
• Puis on a “on” attribue à cette expérience una valeur /dimension collective.
• “Vrai famille, vraiment” = elle tienne beaucoup à renforcer le valeur de l’authenticité. On
a le retour en France après le période en chili, phrases fonction explicatives pas vraiment
narratives, qui explique les raisons du retour en France.
• On comprend qu’il y a une niveau de solidarité, d’empatie entre les membres de la famille
de Marie, les enfants comprennent les raisons pour le retour en France tout seules, sans
que les parents les leur expliquent, ils les comprennent par exemple à travers le silence et
aussi par des gestes mémo-gestuelles. Le but c’est de construire un meilleur avenir en
France!

• Deuxième partie: description de l’objet. Elle donne la définition qui se fonde sur une
analogie, elle dit “c’est la version meilleur de le patchwork”, puis elle nous donne le
contexte politique de la dictature et explique que c’était un acte de résistance.
• Elle veule donner une valeur universale à cet objet et à sa expérience, pour cette raison
elle change au “on” inclusif, ligne 33-34, elle propose une réflexion qui est une sorte de
chute finale à son discours.
• Il est construit sous forme des énonciatif évaluatifs, puis on a des moralisateur comme“me
semble”, enfin on a aussi l’emploi encore un fois du adverbe “vraiment” pour renforcer la
validité de son récit.
Extrait 2:
Premier partie = raconte ce qui c’était passé, utilisation de l’imparfait qui relate évènements
récurrentes, souligne la récurrence de ces événements fréquentes, utilisé pour la construction
des habitudes du passée. On a des elements d’orientation, indications temporelles “2 ou 3
ans” de la fille, ansi c’est u peu vague, aussi indication spatiale “le voyage, la route de la
France vers l’Italie”, ensuite il raconte cet épisode, raconte que sa fille a compris que la
route changeait, dimension émotionnelle. Fin du récit on l’a quand la fille dit au père “on est
arrivés, on est en Italie”. Enonces explicatives ligne 12,13, explique mieux le contexte pour
mieux comprendre. Ligne 8-9 commentaire explicatifs aussi, commentaire sur la petite fille
qui explique, dernier partie ligne 15-17 forme d’expression émotionnelle, chute, coda de
premier récit, commentaire très émotif et subjectif. Mobilisation d’une dimension
émotionnelle qui manifeste l’attachement à so pays, sa langue, sa culture italienne, se
manifesta aussi dans l’emploi d’un mot “gancio” utilise le mot italien pour definir l’object,
il utilise jamais le mots “crochait”, il utilise quel l’italien = attachement à sa langue, sa
culture, donc ce mot est connotée qui a un valeur effectif.

Deuxième partie = ligne 18 parle du “crochet” de l’objet. commence de la définition au


ligne 23, narration de l’usage de l’objet. Il s’agit de la transmission de la mémoire familiale
et collective, quand il dit de la ligne 31 “le travail des hommes, pour le pauvres…” il fait
référence à la collectivité, à l’ensemble de personnes qu’il se trouvaient dans celle situation
= object qui symbolise la condition des hommes dans ce période, époque passé de la classe
sociale pauvres. Mot “gancio” = mot déictique et mots generale pour le définit comme ça,
quelque chose, seul terme spécifique pour le designer c’est le mot italien, le mot français n’a
pas le même valeur pour lui, au ligne 33 sorte de chute.

Extrait 3:
Indication locative: a Constantine, le ville, puis introduction des actants “mon pere” qui est
le protagoniste, récit à la 3 personne, il était le témoin, pas protagoniste de ces événements
mais c’est le fils qui a assiste a ces événement et les raconte. Puis on a la description du
scenario, information sur le père “il était musicien…” ligne 4 on a le développement du
récits, les parachutistes nouvel et deuxième actant, on trouve la complication typique que
c’est l’interprétation des parachutistes, ils trouvent les carnets et pensent qu’ils sont des
documents secrets et qu’il soit une espionnage. On dit qu’ils ont pris son père ils sont
emprisonné, passe composer permet la progression du récit. Récit termine au ligne 11-12,
on a le résultat, quelqu'un reconnait qu’ils sont de la poésie et donc il le laissent. Il s’agit des
carnets poétiques et musicales et donc il est libéré. Sorte de chute au ligne 12-13
considération, commentaire du père qui fonctionne comme coda. Discoure apporté direct.
On a à la description de l’objet, les carnets, on a aussi des commentaire évaluatifs et subjec-
tif, puis on peut dire que l’objet matériel constitue un objet évènement = c’est un objet qui
rappelle une évènement spécifique, c’est a dire l’arrestation du père et puis sa libération. Il
s’agit de mémoire familiale (histoire de son père) et puis culturelle (amour pour la poésie,
musique).

RECIT ORAL AU SERVICE DE LA MEDIATION CULTURELLE:


Récit qui est produit dans un contexte particulier, c’est à dire de la médiation culturelle
inclusive = type de médiation qui vise ò favoriser l’intégration sociale culturelle et
linguistique des migrants allophones (= migrants qui parlent une langue différents que n’est
pas le français). Pas seulement ils arrivent dans un pays nouveau et ils doivent s’intégrer,
mais ils ne parlent la langue!

Objectif = favoriser l’apprentissage de français mais à travers des projets qui spécifiques qui
se proposent de stimuler aussi l’activité culturelle et la pratique artistique des ces personnes
= s’agit de s’approprier de la langue à travers l’activité culturelle et la pratique artistique.
C’est un approche appelée “pedagogie détours” = avoir un but mais on y va pas directement
mais on passe d’abord de quelque autre chose “contourner quelque chose”.

C’est un atelier de dimension artistique, où on fait quelque chose, on a un projet finale =


creation d’un film sur son arrivée en France, ou la création d’une histoire, des écritures.
L’apprentissage finale ce n’est pas l’objectif finale, mais c’est l’integration linguistique et
culturelle.

Il s’agit d’une construction à posteriori d’une histoire personnelle, les migrants ne


racontent pas de manière spontanée son histoire, il ne la raconte pas directement. Le film ou
le récit finale qu’on a c’est le résultat finale, ensable des échanges du migrant avec les autres
personne, mais c’est une re-élaboration à posteriori, on le va developper, re-eleborer. Le
résultat finale donc c’est n’est pas u récit spontané mais c’est une construction collaborative.

Corpus: se compose sur deux projets: racines, et après demain.


9. Il s’agit de choisir un objet de musée et de developper une historie personnelle
(elements biographique mais aussi inventés). Le résultat final était la publication d’un
recueil “racine” ou chaque participant écrit une histoire, le résultat était une visite
raconté ou ils présentaient les objets à leur manière (pas juste, il ne s’agit pas d’un
discours expert mais personnalisé).
10. Autre projet ils devaient construire un film, un video.

Dans ces projet de mediation culturelle le but finale était l’integration, de faire parler les
migrants, d’encourager la prise de parole, pour les encourager à parler. En effet , ils sont
dans une situation d’imprecarieté pas seulement materiel mais aussi morale et sociale. Les
difficultés linguistiques portent à des situation des isolement, d’exclusion, parce qu’ils
n’arrives pas a s’intégrer.
Visite raconte par ces migrants n’est pas une visite conventionnelle, il s’agit d’une chose
different, dans celle traditionnelle s’agit de raconter l’objet et de raconter qu’arche chose,
dans ce cas l’objectif n’est pas de produire un discours de savoir, d’expert, de donner des
connaissances, mais il s’agit plutôt de produire un regard different sur l’objet de culture, on
a une reconstruction du sens qui favorise l’interprétation.

Prise de parole et genre narratif:


- Récits « provoqués » dans le cadre d’une activité de formation et de médiation culturelle.
- Reconstruction “a posteriori” de fragments de vie sélectionnés, organisés et ré-élaborés,
dans une perspective artistique ou littéraire, en fonction du sujet narrateur, de la situation
énonciative et du projet de médiation culturelle dans lequel s’insère cette forme particu-
lière de prise de parole.

LA NARRATION DANS LA VISITE RACONTE:


C’est un discours à pluri-locuteurs. Ces fragments partagent les caractéristiques suivantes:
• Un ancrage linguistique, expression linguistique qui font reference à l’objet. Raconte
histoire à partir d’un petit detail sur le chapiteaux du musée, s’agit d’une palmerai, elle
commence et dis “ça me fait penser…” on a un encrage linguistique, histoire commence à
partir de l’objet qui est mentionné linguistiquement.
• Forte utilisation des marqueurs émotionnelles, mot connotés
• Emploi d’expressions phatiques et des elements memo-gestuelles: ex “vous savez, vous
voyez…”
• Manifestation d’insécurité linguistique: hesitations, c’est normale parce qu’ils ne
connaissent très bien la langue, ils sont dans une phase d’apprentissage.
• Marques de collaboration linguistique entre la médiatrice et le public: essaye d’établir une
relation d’interactivité, un contact avec le publique (questions…)

C’est la médiatrice du musée et assure la cohérence entre un récit et l’autre, elle montre
qu’il a un poursuit, la transition de l’un objet à l’autre est assuré par lui.
Exemple: Kha, médiatrice, elle produise son discours à partir d’une détaille du capiteux, de
la palmeraie, elle insiste beaucoup sur l’authenticité de cet histoire, elle répète “vrai,
vraiment”. Emploi des expressions phatiques “vous voyez, vous savez”, autre elements
comme les question, elle en pose beaucoup pour rendre se discours plus dynamique et
interessant et pour rendre les participants actifs et intégrée. Pas besoin d’un protocole
d’accord, on lui donne la possibilité de parler, c’est un projet spécifique, le contexte autorise
deja la prise de parole. Acte de re-mémorisation, mais qu’il n’est pas authentique et
spontanée parce qu’il est mis en scene. Elements d’orientation, indication spatial et
temporelle vague, on trouve le développement de l’histoire, on a une chute à la fin, coda
finale “c’est l’histoire de ma famille”. On trouve aussi des procédés évaluatifs. = Sont des
récits préparés, résultat d’un construction, d’une re-elaboration à posteriori, mais qui
présentent des elements d’authenticité.

DEUXIEME PROJET, “APRES DEMAIN”:


Il s’agit de réaliser un film sur leurs origines, ou ils racontent t leur arrivée en France.
Element biographique est fondamentale, dans ce cas c’est un récit de vie, on peut parler de
récit biographique de médiation, parler de origines etc constitue le fil rouge de tour les
histoires. Parfois la voix qui narre la film ne corresponde pas à celle du veritable
énonciateur, dans ce cas c’est l’enfant, la fille qui parle mais l’énonciation est de la mere qui
s’exprime à travers les mots de l’enfant. Fille = locutrice, voix narrante, mais l’énonciatrice
est la mère.

STRUCTURE DU RECIT:
11. Les indications = (« je m’appelle Evguenyia Mihailova et je suis bulgare »)
12. Le développement avec le lancement « je travaillais comme secrétaire dans une mai-
rie » et les complications (« puis j’ai perdu mon travail ») 
13. Le résultat (« arrivée en France je vois que c’est bien … »)
14. La généralisation qui associe l’expérience individuelle à l’expérience collective (« de
nombreux Bulgares s’en vont en France/ en Allemagne/ ou en Angleterre)
15. L’évaluation qui peut être retrouvée à plusieurs fois dans ce discours avec des
commentaires personnelles (« ici je suis rassurée je sais que mes enfants auront à
manger »)
LES THEMES
Dans ces films il y a des thèmes recourants, comme:
• La représentation du pays d’origine qui est toujours très positive. Mais on trouve aussi des
aspects négatives (guerre, misère, mafia…) qui justifient l’acte migratoire, ce décision de
partir.
• Le rapport avec la langue maternelle
• Le rapport avec la scolarisation
• L’ arrivée en France
• Le rapport avec les autres migrants, reference avec la collectivité

SE RACONTER A TRAVERS L’EMOTION:


Touts ces récit présentent une dimension émotionnelle, les locutrices se racontent à travers
les émotions. Dans la visite racontée du projet “Racines”:
- Valorisation de l’experience vécue
- Emotion est construite par les locutrices, procédés: emploi des unites linguistiques
(axiologiques comme “c’était magnifique” le mots et expression connotées, la prosodie
et la mimo-gestualité (emphases, pauses, gestes…)

Les emotions peuvent être décrites de manière transparente, par l’utilisation de marqueurs
explicites comme “j’aime mon pays, ici je suis rassurée…” ou ils peuvent être exprimées de
manière plus implicite, à travers des mots connotés, ou des unites evualuatives et
axiologiques qui activent un “scenario émotif”, comme “j’ai vu des choses horribles, c’est
un beau pays…”

Sont de projets qui permettent la narration dans une modalité spécifique: construit à travers
des activités culturelles et artistique. On doit considéré le rapport entre la production du récit
de migrant et le l’activité de formatage de ce discours par les acteurs de la mediation
culturelle.

Produits dans un cadre spécifique d’apprentissage!


Récit pas considéré comme element finale, mais c’est le processus qui est important qui a
amené au résultat finale, c’est à dire l’apprentissage, les échanges. C’est le processus qui
amène à l’integration culturelle et sociale.

Mancano estratti:
I. VG Corpus récits médiatrices
II.

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