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LE DÉBAT

Une entreprise en faillite


Exercice Oral
LES ARTICLES DE LA PRESSE FRANCOPHONE
1. C.M., ‘La chaîne de magasins Pimkie déclarée en faillite : « Ceux qui ont travaillé en
mars ne seront pas payés »’, dans La Libre, du 31/03/2021.

https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/la-chaine-de-magasins-pimkie-declaree-
en-faillite-24-magasins-concernes-en-belgique-60642bb59978e2410fea599d

La chaîne de magasins Pimkie déclarée en faillite : « Ceux qui ont travaillé en mars ne seront
pas payés »

La chaîne de magasins de prêt-à-porter Pimkie a été déclarée en faillite mardi par le tribunal de
Tournai, indiquent mercredi les syndicats chrétien et libéral. 24 magasins et 136 employés sont
concernés. Les travailleurs sont sous le choc. Doublement puisqu’ils ont travaillé tout le mois de mars
et ne seront pas payés.

Mardi, le tribunal de Tournai a acté la faillite des 24 magasins belges de l’enseigne de mode Pimkie.
Sont concernés 136 travailleurs – des travailleuses, plus précisément, puisqu’elles représentent plus de
90 % de l’emploi. Cette précipitation a surpris leurs représentants puisque la déclaration s’est faite au
lendemain d’un conseil d’entreprise extraordinaire qui s’était tenu par téléphone et au cours duquel la
direction en avait parlé. Et, surtout, qu’il n’a fallu que quelques heures pour qu’ils soient prévenus par
les greffes du tribunal, “alors qu’habituellement, cela peut prendre une semaine”, indique Frédéric
Viseur, secrétaire permanent à la CNE, en charge du dossier. “Nous sommes face à un mur, dit-
il, n’ayant désormais que les créanciers comme interlocuteurs.”
Selon les syndicats, la direction justifie la situation par une baisse du chiffre d’affaires depuis plusieurs
années et par l’impact de la pandémie. “Mais nous ne voyons pas où est l’urgence”, ajoute M. Viseur.
Même si les salariés étaient conscients des difficultés, l’annonce leur a fait l’effet d’une
bombe. “Depuis 2016-2017, les nouvelles ne sont pas bonnes, mais lors des précédentes réunions,
l’employeur n’a en aucun cas abordé sérieusement les difficultés financières et les conséquences sur
l’emploi, ni mis en place des solutions pour amortir le choc.” Ils ont le sentiment d’être abandonnés
par la direction. “D’autant, ajoute Frédéric Viseur, qu’elle les a fait travailler tout le mois de mars
pour finalement dire qu’il n’y avait pas d’argent pour les payer. Elle n’a même pas entrepris – en tous
les cas elle ne l’a pas confirmé – les démarches nécessaires pour faire reconnaître, avant la faillite, le
chômage temporaire d’une partie du personnel alors que cela ne lui coûtait rien…”

Dans la vaste constellation Mulliez

Pimkie compte plus de 600 magasins en Europe, dont la moitié en France, d’où elle est originaire. La
chaîne fait partie de l’Association familiale Mulliez (AFM), très connue dans le milieu du retail pour
ses participations dans les enseignes Auchan, Decathlon, Jules, Kiabi, Leroy Merlin, Midas, Tape à
l’œil… On pourrait trouver étonnant que le groupe – sa force de frappe, son expertise – n’a pas réussi
à relancer cette enseigne tant qu’il en était encore temps. Récemment, elle a également dû fermer des
magasins en Allemagne et en Espagne. “Ce n’est pas étonnant, indique pour sa part un courtier de la
place. Pimkie n’est pas la seule enseigne historique à avoir trop longtemps vécu sur ses acquis.
Comme d’autres (Camaïeu, MS Mode, E5 Mode…), elle s’est vue rattrapée par de nouveaux concepts
et, surtout, des machines de guerre en matière de prix.”
Ce qui n’aide en rien les salariés. L’annonce de la faillite les prive en effet d’indemnités et
probablement de leur salaire du mois de mars. Ils mèneront une action symbolique samedi à 14 heures
devant le magasin Pimkie fermé de la rue Neuve à Bruxelles, où ils remettront la liste des questions
qu’ils se posent suite à l’annonce soudaine de la faillite.

2. Wauters L., ‘Les curateurs entre contrôle, discrétion et suspicion’ , dans Le Soir, du
26/04/2021
https://plus.lesoir.be/368622/article/2021-04-26/les-curateurs-entre-controle-discretion-et-
suspicion

Les curateurs entre contrôle, discrétion et suspicion


Bernard Tapie a, il y a deux semaines en portant plainte contre un avocat-curateur liégeois,
mis ces avocats mandataires de justice sous les projecteurs. Mais l’actualité va aussi s’en
charger : alors qu’il y a chaque année en Belgique, habituellement, entre 9500 et 12.000
faillites, ce nombre risque d’exploser quand les moratoires et autres mesures pour limiter les
dégâts de la pandémie seront levés.
Ce mardi, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne va rendre visite au tribunal de
l’Entreprise de Liège afin de voir sur le terrain quelles actions pourraient être entreprises pour
gérer cet inéluctable afflux.

Les avocats de Bernard Tapie ont calculé que la vente de sa villa de Saint-Tropez pouvait
rapporter un montant colossal aux curateurs liégeois (Le Soir du 15 avril dernier). Vu la valeur
estimée du bien (70 millions d’euros), l’arrêté royal de 2018 établissant les règles et barèmes
en la matière fixe les honoraires proportionnels (en fonction des réalisations d’actifs) à 1
pourcent – on est donc autour de 700.000 euros d’honoraires. Le montant fait réagir : « est-il
vraiment décent de se faire payer un tel prix pour vendre une villa, et ce au détriment d’autres
créanciers qui passeront après le curateur ?! », interroge un avocat liégeois. La question doit
être pondérée, estime Me Van Gils, président d’Avocats.be, l’ordre des barreaux francophones
et germanophone de Belgique : « d’abord, ce genre de vente de bien immobilier est
exceptionnelle. Ensuite, pour la vente immobilière il faut l’accord des créanciers
hypothécaires, qui pourraient donc s’opposer à ces honoraires ; enfin, des coefficients
correcteurs sont possibles. » Ces derniers peuvent aller dans les deux sens, à la baisse ou à la
hausse : « on parle beaucoup de cette faillite, mais la très grande majorité des faillites sont
sans actif (à Bruxelles c’est 80 %), c’est-à-dire que le curateur va devoir livrer un travail
parfois très lourd, et qu’il sera payé 1000 euros pour cela. Entre les “grosses faillites” qui sont
extrêmement minoritaires, et toutes celles qui sont peu rémunérées, il y a ainsi un certain
équilibre, et c’est le gouvernement qui a voulu cela. C’est la même chose que les
administrations provisoires, ce n’est pas parce que l’administré a beaucoup de revenus que le
travail est plus complexe, même s’il est mieux payé. » Mais, relèveront les détracteurs, les
créanciers de « grosses faillites » paient donc malgré eux pour celles sans actifs. Et parfois, les
mêmes curateurs sont régulièrement désignés pour de gros dossiers… « On peut dire qu’il y a
des sympathies qui se créent au fil du temps, les curateurs n’étant pas nombreux et les
magistrats non plus, explique un autre professionnel. Mais on peut ajouter que dans des
grosses faillites, le tribunal de l’Entreprise préfère désigner un curateur – voire un collège de
curateurs – qu’elle sait d’expérience et solide. En réalité, il peut y avoir un peu des deux. »

Le curateur, résume cet avocat d’entreprise d’un gros cabinet bruxellois, travaille dans un
climat suspicieux. « Il arrive comme un croque-mort lorsqu’il annonce au personnel qu’il va
être licencié sans indemnité, et il est perçu comme un vautour parce qu’une fois que les actifs
seront vendus, lui est sûr d’être rémunéré. Cet aspect est ce qui irrite le plus, les
chirographaires (NDLR : créanciers non prioritaires, tels que les fournisseurs) constatent que
le curateur est le dernier arrivé et qu’il est le premier, voire le seul, à être payé. C’est là que
surgissent certaines questions : est-on sûr qu’il n’est pas surpayé, qu’il a vendu tel ou tel bien
à la bonne personne ? » La mission est parfois bien rémunérée, « mais c’est une fonction
ingrate, menée face à des personnes qui ont objectivement des raisons de ne pas vous aimer.
Pour certaines missions il faut avoir les épaules solides : rappelez-vous la faillite de la Sabena,
quand les curateurs ont dû continuer à faire tourner la société pour ne pas perdre les slots… Ils
engagent leur propre responsabilité s’ils creusent les dettes en tentant de poursuivre
l’activité. »
Le contrôle exercé par le tribunal, rassure Me Van Gils, est « efficace et redoutable. » Et si à
une époque révolue, ajoute Paul Dhaeyer, président du tribunal de l’Entreprise de Bruxelles, «
les curateurs aimaient être en roue libre », on serait maintenant loin de cela… « Imaginer
qu’un curateur n’est pas contrôlé, cela relève de la légende urbaine ! » Les curateurs
bruxellois sont limités dans le nombre de faillites qu’ils se voient attribuer, pour éviter que
celles-ci n’avancent pas, et des contrôles se font à chaque étape importante de la faillite. Le
contrôle des juges commissaires sur la curatelle, ajoute le président, a à Bruxelles encore été
renforcé. Il ne veut toutefois pas s’étendre sur le nombre de problèmes ainsi découverts .

Les affaires qui ont secoué le monde de la curatelle montrent que ces contrôles sont
indispensables. Ainsi, le juge-commissaire de Nivelles que l’on surnommait « Monsieur
10 % » et qui avait été surpris en flagrant délit de concussion en bordure du lac de Genval – le
failli était occupé à lui remettre un sac de billets de banque – est toujours régulièrement cité,
même si le scandale remonte à 25 ans. Il y eut aussi, au début des années 2000, l’affaire
Herstens à Charleroi (le curateur avait détourné 3,5 millions d’euros) qui incita le président du
tribunal du commerce de Charleroi de l’époque à mettre en place des procédures de contrôles
systématiques « parce qu’on ne peut pas avoir une confiance aveugle dans l’honorabilité des
curateurs, et que l’absence de rigueur dans le contrôle peut entraîner un estompement de la
norme. » Régulièrement, de plus petites affaires défraient la chronique, comme celle d’un
auteur d’ouvrages de référence en matière de curatelle, qui a été condamné pour des
détournements il y a quelques années ; d’autres sont plus discrètes – ainsi à Liège, un très gros
cabinet de curateurs vient de voir son principal pilier bénéficier d’un non-lieu lors du
règlement de procédure, et un autre curateur ayant pignon sur rue est au cœur d’une
instruction suite à la vente d’immeubles dans le cadre d’une liquidation.

Le curateur, expose Me Masset, spécialiste en la matière, dans une étude fraîchement parue
sur le sujet, « est amené à brasser des sommes d’argent parfois importantes, mais l’argent des
autres. » Il n’y a rien d’iconoclaste ou d’indécent, ajoute-t-il, « à constater que la corporation
des curateurs comprend, en son sein, quelques personnes qui se montrent indignes du serment
qu’elles ont prêté ». Tel est, conclut-il, le lot de toutes les corporations.

Un mois à cinq ans de prison


« Le droit pénal, ami ou ennemi du curateur ? », telle est la question posée par Me Masset dans un
ouvrage récemment paru chez Anthemis. Ami, « pour dénoncer et faire sanctionner les malversations
du failli ou des personnes ayant gravité autour de ce dernier », et ennemi, quand il doit lui-même
rendre des comptes sur le volet pénal, avec à la clé une répression se montrant sévère (un mois à cinq
ans de prison et une amende de 100 à 500.000 euros, par exemple, pour un curateur coupable de
malversation dans sa gestion). Le détournement de fonds (« simple » transfert de compte à compte ou
virements qui constituent des faux en écritures) serait le comportement le plus fréquemment rencontré
lorsqu’il s’agit d’engager la responsabilité pénale d’un curateur. « Les honoraires très attractifs prévus
par les barèmes pour curateurs devraient les détourner de pareilles tentations », note l’auteur. La
procédure RegSol, une plateforme digitale reprenant toutes les pièces du dossier de la faillite et
permettant un meilleur aperçu de la manière dont elle est gérée, devrait, estime Me Masset, permettre
d’éviter plus encore que les curateurs trouvent dans le droit pénal un ennemi.

3. Héloïse De Norre, ‘En faillite : quelles sont les étapes qui vous attendent ?’ dans
L’Echo, le 24/02/2021

https://www.lecho.be/monargent/travail/independant/en-faillite-quelles-sont-les-etapes-qui-
vous-attendent/10286007.html

En faillite : quelles sont les étapes qui vous attendent ?


Vous êtes indépendant et ne parvenez plus à rester sur les rails financièrement? Vous ne voyez
pas de perspectives d’amélioration réalistes pour votre activité? Que devez-vous faire si vous
approchez de la faillite?
Selon le Syndicat neutre pour les indépendants (SNI), quelque 10.000 entreprises font faillite
chaque année. Mais les experts prévoient une hausse de près de 70% entre le troisième trimestre
de 2020 et celui de 2021 avec un total d’environ 16.600 faillites. En juin dernier, 60% des
indépendants estimaient ne plus pouvoir tenir très longtemps…
Faire faillite peut être effrayant. Parce que c’est un échec et que les conséquences sont souvent
lourdes à porter sur le long terme. Dans la loi, aucun montant de dette ni de seuil minimum n’est
fixé pour indiquer que vous êtes en faillite. "La loi ne donne pas un montant de dette à avoir
pour faire aveu de faillite", explique Olivier Delaere, directeur chez Dyzo asbl. Dans la loi sur
l'insolvabilité des entreprises, deux conditions doivent être remplies pour pouvoir déclarer la
faillite de son entreprise ou de son activité: le débiteur qui a cessé ses paiements de manière
persistante et dont le crédit se trouve ébranlé est en état de faillite.

Si vous vous trouvez dans cette situation, voici ce que vous devez faire :

1. Déclarer votre faillite

Deux options s’offrent à vous. Soit, vous déclarez vous-même la faillite en déposant votre bilan
de manière électronique sur www.regsol.be un mois après l’arrêt de l’activité de votre
entreprise. Si vous n’avez pas la possibilité de le faire par voie électronique, il vous est possible
de le déposer au greffe du tribunal compétent. Ne perdez pas de temps pour annoncer la faillite
afin d’éviter toute dette supplémentaire et de limiter les dégâts. Soit vos créanciers ou le
ministère public la déclarent pour vous.
"Généralement, il ne reste plus d’argent pour payer les fournisseurs, puisque le curateur doit
privilégier d’abord le remboursement du fisc ainsi que de la sécurité sociale."

2. Régler la faillite

Lorsque le tribunal aura prononcé légalement la faillite, il nommera un curateur ainsi qu’un
juge-commissaire. Le curateur sera chargé devendre le reste du stock de votre entreprise. À son
tour, le tribunal devra clôturer votre dossier en déclarant un jugement de clôture.
À partir du moment où le curateur prend votre dossier en charge, vous n’avez plus la possibilité
d’interférer dans celui-ci. "Après que le tribunal de l’entreprise accepte l’aveu de faillite, c’est le
curateur qui décide ce qui se passe avec vos actifs. C’est donc aussi le curateur qui va décider
quels créanciers seront remboursés. Généralement, il ne reste plus d’argent pour payer les
fournisseurs, puisque le curateur doit privilégier d’abord le remboursement du fisc ainsi que de
la sécurité sociale", ajoute Olivier Delaere.
Il existe deux types de faillite: en tant que personne physique ou en tant que société. Si vous êtes
dans le premier cas, vous perdrez sans doute beaucoup, étant donné que vous êtes responsable
de tous vos actifs. "Dans ce cas, le curateur peut vendre votre maison, votre voiture, etc.
Cette situation est très difficile, mais l'avantageest que le tribunal peut vous octroyer
l’effacement de dettes", poursuit Olivier Delaere. "Cet effacement de dette vous permet de ne
pas devoir rembourser votre banque, la sécurité sociale, vos impôts, etc." Il existe,
toutefois, trois choses que vous devrez toujours continuer à payer: les amendes pénales, la
pension alimentaire et des réparations en dommages et intérêts.
Si vous détenez une société, le scénario est différent. Le règlement de vos dettes sera déterminé
en fonction de la responsabilité de votre société, limitée ou illimitée. "Même si votre
responsabilité est limitée, il n’est pas impossible que le curateur touche aux biens privés du
gérant de l’entreprise. Par exemple, si la comptabilité de votre société n’est pas en ordre, le
curateur peut nommer un nouveau comptable et vous envoyer la facture", poursuit encore le
directeur de Dyzo.

3. Clôturer votre dossier


Ensuite, c’est auprès de la Banque-carrefour des entreprises (BCE) que vous devez
impérativement supprimer votre inscription ainsi que votre dossier auprès de votre caisse
d’assurance. Ces démarches doivent être réglées dans le mois qui suit l’arrêt de vos activités en
tant qu’indépendant.

4. Demander le droit passerelle

Lorsque vous faites faillite, vous pouvez également bénéficier, dans certains cas, du droit
passerelle, qui offre une protection temporaire aux indépendants. Dans votre situation, vous
pouvez en jouir pendant maximum 12 mois.
"Le revenu du droit passerelle est limité à 12 mois. C’est l’une des grandes différences avec le
chômage qui n’est pas limité dans le temps."
Le droit passerelle est réservé aux personnes n’ayant pas droit au chômage. Sauf que la plupart
des indépendants se voient octroyer des allocations de chômage. "Si un indépendant clôture son
activité, par faillite ou non, il a droit au chômage à condition qu’il n’ait pas travaillé plus de 15
ans comme indépendant et qu’il ait déjà travaillé comme salarié auparavant", explique Olivier
Delaere. Le chômage a donc la priorité sur le droit passerelle.
Vous pouvez prétendre au droit passerelle si vous êtes travailleur indépendant depuis plus de
15 ans, aidant ou conjoint aidant (en maxi-statut) en faillite ou si vous n’êtes plus capable de
régler vos dettes pour insolvabilité. Si vous êtes gérant, administrateur ou associé actif d’une
entreprise qui fait faillite, vous êtes également éligible au droit passerelle. Vous devez
également avoir payé les cotisations sociales de 4 trimestres sur 16 pour les 4 prochaines
années. Si par exemple vous êtes déclaré en faillite le 11 février, vous devrez payer les
cotisations sociales pour le premier trimestre de 2021 déjà entamé. Mais vous êtes exonéré de
payer pour les autres trimestres de l’année.

Lire aussi | Indépendant, quel droit passerelle pouvez-vous solliciter?

"Le revenu du droit passerelle est limité à 12 mois. C’est l’une des grandes différences avec le
chômage qui n’est pas limité dans le temps. Une autre grande différence est qu’une personne
qui a ledroit passerelle n’a pas droit à une protection sociale complète. Il ne donne pas droit à
une pension, contrairement au chômage", poursuit Olivier Delaere. Cependant, pour les
déclarations de faillite entre le 1ᵉʳ avril 2020 et le 31 mars 2021, vous conservez vos droits à la
pension durant quatre trimestres maximum, sans devoir payer de cotisations.
"La prestation financière du droit passerelle varie selon que vous ayez ou non des personnes à
charge auprès de votre mutualité, dans le cadre de l’assurance soins de santé. Sans famille à
charge, l’allocation s’élève à 1.291,69 euros par mois. Avec famille à charge, celle-ci s’élève
à 1.614, 10 euros par mois." Encore une fois, contrairement au chômage, le montant octroyé
grâce au droit passerelle est un montant fixe qui ne varie pas en fonction de vos revenus
antérieurs de salarié.

5. Se relancer ?

Faire faillite ne veut pas dire que vous ne pourrez plus jamais entreprendre une nouvelle affaire.
En principe, vous avez le droit de redémarrer une activité. Seul le tribunal de l’entreprise ou le
juge pénal pourrait vous l’interdire. Cette situation se présente généralement lorsque vous avez
vous-même contribué à la faillite de votre entreprise à la suite d’une faute grave. Et si cela
devait vous arriver, cette interdiction est appliquée entre trois ans minimum et 10 ans au plus.

Lire aussi | Comment lancer votre activité d’indépendant?

Parallèlement, inscrivez-vous comme demandeur d’emploi. Que ce soit pour trouver un


nouveau travail, suivre une formation ou toucher les allocations de chômage, vous pouvez vous
inscrire à tout moment au VDAB si vous habitez en Flandre, au Forem si vous êtes en Wallonie
ou encore chez Actiris pour Bruxelles.

Lire aussi | Les patrons proposent des alternatives à la fin du moratoire sur les faillites

MORATOIRE SUR LES FAILLITES: LE PLAN DE SAUVETAGE A ÉTÉ APPROUVÉ À


LA CHAMBRE
Dès le début du mois de février 2021, la Commission économie de la Chambre s’est penchée
sur une nouvelle réforme dans le but d'éviter de nombreuses faillites dans le monde des
entreprises. Il s’agit d’une réforme de la procédure de réorganisation judiciaire (PRJ) dont
l’objectif est d’éviter la faillite au plus grand nombre d’entreprises, surtout les PME, en
parvenant à un accord avec les créanciers sur un plan de sauvetage.
Pour rappel, le moratoire sur les faillites a pris fin le 31 janvier dernier. Ce dernier avait pour
ambition de geler les faillites. Une bouffée d’oxygène pour toutes les entreprises en difficulté
depuis le début de la crise sanitaire. Le texte, en discussion à la Chambre depuis plusieurs
semaines a été approuvé ce mercredi 3 mars. Il doit encore être examiné en séance plénière ce
jeudi. Celui-ci propose une meilleure alternative au moratoire déjà expiré. Le fisc et l’ONSS se
sont engagés à ne pas citer en faillite les entreprises ayant des dettes fiscales ou sociales,
jusqu'à fin mars. Le fisc ne réclamera pas non plus les dettes pour les entreprises en difficulté
en raison de la crise.
La réforme contient trois axes centraux. D’une part, une facilité d’accès et un assouplissement
des règles concernant les documents à fournir lors de la procédure. D’autre part, la possibilité
pour les entreprises de recourir à une médiation discrète sans publication au Moniteur belge.
Enfin, une exonération fiscale plus étendue aux PRJ, négociée à l’amiable.

6. Trends-Tendances, ‘Combien de dettes la Belgique pourra-t-elle accumuler avant de


faire faillite ?’ , dans Le Trends-Tendances, du 30/10/2020

https://trends.levif.be/economie/politique-economique/combien-de-dettes-la-belgique-pourra-t-
elle-accumuler-avant-de-faire-faillite/article-normal-1351609.html?cookie_check=1619528918

Combien de dettes la Belgique pourra-t-elle accumuler avant de faire faillite ?

En résumé, la situation n'est pas alarmante. Mais la crise sans fin du coronavirus pourrait faire
aisément monter la dette publique du pays à plus de 120 pour cent du produit intérieur brut
(PIB). Le niveau d'alerte de nos finances passe donc du code vert au code jaune.

Maintenant que l'économie belge est touchée de plein fouet par une seconde vague du
coronavirus, l'optimisme que nous partagions durant l'été et la reprise économique qui lui était
associée sont bons pour la poubelle. Si la Belgique avance de vague en vague au cours des
prochains mois, 2021 pourrait également être une année sous le signe d'une économie en
déclin. En juin, la Banque Nationale a estimé les dommages qu'une seconde vague causerait.
Cette année, l'économie se contracterait de 13 %, le taux de chômage passerait à 10 % et la
dette publique atteindrait 130 % du PIB d'ici 2022.

"Et ensuite ?" se demandent beaucoup d'économistes. Le gouvernement n'a pas d'autre choix
que de soutenir généreusement l'économie. Les dégâts seraient même encore plus importants
si les autorités laissaient des entreprises saines faire faillite. La politique de soutien est en
quelque sorte un investissement nécessaire, car ne rien faire ne ferait qu'augmenter la facture
finale. En résumé, la dette publique doit grimper aujourd'hui, pour pouvoir diminuer plus tard.
De plus, le gouvernement belge bénéficie de taux d'intérêt négatifs. Cela signifie que les
charges d'intérêts restent sous contrôle, qu'il n'est pas question d'effet boule de neige et que le
ratio d'endettement se stabilisera de lui-même à terme. Les autorités ne doivent donc pas
hésiter à investir pour tenir tête au coronavirus. Un déjeuner gratuit que le gouvernement
engloutit à la table du budget.

Code jaune pour les finances publiques

Mais les dettes publiques ont des limites. Et il serait peut-être temps de tirer la première
sonnette d'alarme. Pour faire honneur au jargon d'aujourd'hui, les finances belges passent du
vert au jaune. En septembre, la Banque Nationale établissait jusqu'à quel niveau la dette belge
peut être considérée comme sans risque, c'est-à-dire un niveau où le gouvernement peut garder
la dette sous contrôle grâce à une politique budgétaire classique d'économies et d'impôts,
même si la situation actuelle venait à se prolonger.

Si cette politique budgétaire ne suffit plus, alors le gouvernement doit prendre des mesures
plus strictes, comme une recherche volontaire de l'inflation, une restructuration de la dette, un
arrêt du remboursement de cette dette... ce qui pourrait avoir des conséquences économiques
particulièrement dramatiques. Le dernier scénario peut être considéré comme la faillite d'un
pays. "Les lois de la gravité financière et économique comptent toujours, même pour la dette
publique. À long terme, il est impossible d'accumuler les dettes sans les payer", écrit la
Banque Nationale. Cette semaine encore, Pierre Wunsch, gouverneur de la Banque Nationale,
prévenait la Chambre que le budget mériterait une révision en profondeur après la crise. "En
2020, le déficit budgétaire s'élèvera toujours à 6 pour cent. Ce n'est pas envisageable."

La Banque Nationale estime que la dette publique belge est sans danger jusqu'à ce qu'elle
dépasse 120 pour cent du PIB. Passé ce seuil, il existe une petite chance que notre
gouvernement perde le contrôle des finances publiques si une catastrophe venait à survenir,
comme la crise financière de 2008 ou celle du coronavirus. D'autres pays européens ont un
seuil de sécurité comparable. Notre limite serait plus élevée si on ne prenait pas en compte
l'ampleur du secteur bancaire belge. L'expérience acquise il y a douze ans nous montre qu'une
crise bancaire peut avoir de très lourdes conséquences sur les caisses de l'état. Cette crise a fait
passer la dette publique d'un petit 90 % à 100 %. Avec le coronavirus, nous sommes bien
partis pour atteindre l'étage suivant, les 120 %. La dette grimpe avec chaque crise, mais ne
diminue plus quand la situation s'améliore, à cause du vieillissement de la population et de la
croissance économique trop faible. C'est alarmant. La crise de la Covid-19 ne nous épargnera
pas. Une crise supplémentaire emmènerait notre dette direction les 140 %. Le code jaune
deviendrait alors le code orange.

Les taux faibles ne sont pas des cadeaux des dieux

Pour l'instant, le code jaune suffit, car les taux d'intérêt de la dette publique sont sensiblement
inférieurs à la croissance économique. Les charges augmentent donc moins vite que notre
capacité à rembourser la dette, ce qui fait tout un monde de différence. Dans ses calculs du
seuil de sécurité, la Banque Nationale tient très peu compte de cette différence entre taux
d'intérêt et croissance. Si ces taux restent inférieurs à la croissance pendant l'éternité et un
jour, alors le gouvernement pour accumuler les dettes sans même y penser.

Étant donné que cela fait des années que les taux d'intérêt sont inférieurs à la croissance, cette
situation semble être devenue la nouvelle norme. Mais il ne faut pas croire que les taux
d'intérêt faibles sont des cadeaux des dieux. Il s'agit également d'une conséquence d'une
croissance économique lente et d'une faible inflation, qui aident à réduire la dette publique.
Les taux d'intérêt bas sont donc aussi bien un symptôme du problème sous-jacent que le seul
remède possible. Les économistes supplient donc pour que les dépenses supplémentaires
soient principalement destinées aux investissements productifs, pendant que la scène politique
essaye de remettre les dépenses courantes sur les rails rapidement. De plus, une légère
augmentation des taux d'intérêt ou une diminution de la croissance pourraient avoir de grandes
conséquences. Si la différence entre les taux et la croissance diminue de 100 points de base,
alors le seuil de sécurité baissera d'environ 20 pour cent. L'histoire nous apprend que les taux
peuvent augmenter subitement, si les marchés financiers perdent leur confiance en un pays,
par exemple. D'habitude, ce bonnet d'âne est réservé aux marchés en plein essor, mais pendant
la crise de l'euro, des pays européens comme la Grèce, l'Italie ou l'Espagne ont aussi été visés.

Longue vie à notre tirelire étrangère

En 2008, même la Belgique s'est retrouvée un instant sur cette pente glissante. Rappelez-vous
comment le taux d'intérêt belge a augmenté au printemps 2011, pendant la crise de la dette
dans la zone euro. Les investisseurs ont exigé une prime de risque plus élevée avant d'investir
dans des obligations d'état belges. Les consciences ont été apaisées grâce au succès des bons
Leterme. Les spéculateurs se sont rendu compte que les épargnants belges pouvaient financer
l'état belge sans problème, et ont choisi de se retirer. Ces réserves d'épargne de l'économie
belge, remplies au cours des dix dernières années, restent un atout sans pareil pour conserver
la confiance de l'étranger. La Belgique à une épargne étrangère nette de 200 milliards d'euros,
qui découle d'un secteur privé riche et d'un gouvernement pauvre.

« La Belgique n'est pas encore en faillite, surement car les taux restent très faibles. »

Il n'y a pas que les épargnants belges qui couvrent le budget plutôt vulnérable du
gouvernement. La Banque Centrale européenne y est aussi pour quelque chose. Grâce à une
politique monétaire particulièrement flexible, la BCE permet de conserver des taux d'intérêt
très bas. En acheter massivement des obligations d'état, elle finance en fait une grande partie
des déficits. Mais Frankfort ne fait pas dans les chèques en blanc. La BCE peut racheter des
obligations d'état tant que cela correspond à l'objectif de viser une inflation de presque 2 %. Si
l'inflation commence à grimper et que la BCE doit augmenter les taux d'intérêt, ça sera une
autre paire de manches. Le monde politique va-t-il subir ce changement de cap, ou va-t-il
forcer la BCE à continuer à financer les déficits ? En fin de compte, la BCE est indépendante
tant que la politique le permet. Ce ne sont pas des soucis actuels, mais un scénario d'inflation
est une des manières de réduire les dettes publiques.

La Banque Nationale a décidé qu'à court terme, il n'y a aucune raison de paniquer. La
Belgique n'est pas encore en faillite, surement car les taux restent très faibles. Mais une
certaine inquiétude serait la bienvenue. Aucune théorie ne justifie l'augmentation de la dette
que nous connaissons depuis les années septante. Et il est hors de question de céder à la
complaisance, car la marge de manoeuvre pour absorber un nouveau revers diminue de crise
en crise et qu'une crise de la dette serait particulièrement néfaste pour l'économie. Tester les
limites de notre capacité d'endettement ne bénéficierait à personne.
LE CHAMP LEXICAL
LES QUESTIONS DE DÉBAT
1. Devrait-on prolonger le délai entre l’aveu de faillite et la décision définitive du
tribunal ?
En ce moment le juge peut donner un délai de max 15 jours si une requête en
faillite est déposée. On pense que cela n’est pas vraiment assez. Si dans ces 15
jour-là l’entrepreneur doit encore trouver un repreneur et doit introduire une
demande en réorganisation judiciaire, c’est trop peu. Il faut tout arranger, etc.
Maintenant c’est sûr que le délai ne peut pas prendre énormément de temps pour
les gens qui attendent une livraison ou autre. C’est pour ça qu’on s’est dit qu’il
faudrait peut-être donner un délai adapté à la situation.

2. Est-ce que l’ordre de priorité des créanciers devrait être adapté ?


Aujourd’hui il y a différents types de créanciers. On parle de créanciers garanties et
ordinaires. Normalement, l’argent est divisé proportionnellement, mais il y a une
exception. Les créancier garantie seront payer avant les autres. Les créanciers
ordinaires risquent donc de ne rien recevoir. On trouve que ce n’est peut-être pas
vraiment honnête. On se demande si cette règle affecte pas le droit des sûretés ?

3. Qui assure une bonne gestion de la faillite, quelle est sa fonction ? Est-ce que c’est
une personne appropriée ?
Quand une entreprise fait faillite un curateur s’occupe de la gestion. Il y a une liste
de curateur, l’entrepreneur pourra faire un choix d’un entre eux. C’est-à-dire il
s’occupe surtout de la distribution de l’argent et organise la vente publique. Il doit
limité le passif et augmenté l’actif. On pense que choisir un curateur est la meilleur
solution car cet personne se connait bien dans le domaine. Si l’entrepreneur devait
faire cela lui-même ça résultera dans des énorme retard à notre avis. La seule
‘remarque’ qu’on sait faire par rapport à cette règle, c’est le fait que le curateur
est tout seul. Il détient tout seul le pouvoir de gérer la faillite. Est-ce que cela n’est
pas une trop grande responsabilité pour une seule personne ? il faudrait que ce
soit bien contrôler ce qu’il fait selon nous.

4. Qui peut faire l’aveu de faillite ? Est-ce qu’il faudrait limiter ou agrandir cette
liste ?
Un de ses créanciers, la requête du ministère public ou un tiers intéressé peut
déclarer l’aveu de faillite. On est pas d’accord qu’un tiers puisse faire cela. Imagine
qu’un client n’est pas satisfait, il se fâche, et il vous déclare faillite tandis que ce
n’est peut-être pas du tout nécessaire. Il faudrait limiter le fait qu’un tiers puisse
faire cela selon nous ou bien mettre des conditions plus stricte pour éviter des
situations pareils. Depuis 2018 on est obligé de faire l’aveu sur le site Regsol, cela
signifie que tout le monde y a accès.

5. Est-ce que la procédure de déclaration de la faillite est trop stricte ? Y a-t-il des
conditions à respecter ?
Oui il y a plusieurs étapes et conditions à respecter. Bien évidemment le débiteur
doit être commerçant et il doit avoir cessé de payer de manière persistante. Il y a
un manque de liquidité durable. Le juge estime si les conditions sont remplies. Bien
évidemment à pars c’est conditions on rencontre plusieurs étapes différents durant
le procès. On a trouvé un bel article qui donne un beau résumé de tout ça. C’est
pas facile, surtout pour l’entrepreneur c’est un évènement chargé d’émotions.
Pourtant on pense pas que la procédure serait trop stricte. L’entrepreneur est
entouré de personne qui s’y connaissent et qui savent l’aider comme il faut. On
pense au curateur, à son avocat, et d’autre qui font de leur mieux pour que la
faillite se passe bien.

6. Les salariés doivent-ils être effrayer par les faillites ? Est-ce qu’ils reçoivent une
indemnisation ?
C’est une question fort intéressante car on a lu qu’il y a un projet de loi qui résulte
de la directive Européenne qui dit que les salariées ne seraient plus des créanciers
garanties comme à présent. L’hiérarchie ne serait plus la même. Ils veulent
déterminer l’ordre en fonction des créances que l’on représente. Ce système parait
peut-être plus honnête, mais si on prend la vue des salariées ça ne l’est pas. Les
salariés se retrouvent sans travail du jour au lendemain, il travaillent tous les jours
pour cette entreprise, ils en font parties et pourquoi alors eux mériteraient de se
retrouver tout en bas de la liste des créanciers ? Le système d’ordre à présent n’est
peut-être pas optimale, mais ce nouveau projet de loi n’est certainement pas
mieux selon nous.

7. Une vente privée, devrait-elle être possible au lieu d’une publique?


Le curateur est donc chargé de gérer le patrimoine de la faillite pour pouvoir
rembourser les créanciers le plus possible. Il organise donc aussi la vente publique
des biens pour en retirer le prix maximum. Toutes les factures qui doivent encore
être payer seront payé au curateur et non au débiteur. En ce qui concerne les
ventes publiques, on pense que pour les entrepreneur qui ont pas envies que tout
le monde soit au courant que leur entreprise a fait faillite et qui voulaient donc
garder cela plus privé, une vente publique n’est pas la meilleure des solutions. Une
vente publique est établie sur les réseaux et tout le monde y a accès. On pense
donc qu’une vente privée doit être possible si l’entrepreneur le souhaite. Bien
évidemment si cela ne fonctionne pas et qu’on arrive pas à tout vendre pour
obtenir le prix maximum on doit avoir la possibilité de faire une vente publique.

8. Est-ce que l’employeur a droit à une protection pour son patrimoine privé ?
Après la faillite on désigne un curateur, lui, il s’occupe de la gestion de votre
patrimoine professionnel et privé. Vous perdez donc la gestion de l’ensemble.
L’entrepreneur a la possibilité de mettre sa patrimoine en sécurité avant la faillite.
Il faut donc bien se renseigner quand on décide de créer une entreprise. Toutes le
formes de sociétés ne protègent pas le patrimoine privée. On pense que quoi que
ce soit il faudrait y avoir un minimum de protection sur le patrimoine privé. Le
risque serait trop grand s’il n’y aurait aucune protection de commencer une
entreprise, on le considère comme un frein.
9. Que se passe-t-il après la faillite ? Est-ce que l’entrepreneur peut lancer une
nouvelle entreprise dans la même branche ? Est-ce qu’un contrôle supplémentaire
serait nécessaire ?
Que faire après un évènement pareil ? Recommencer une nouvelle vie ? Pas
spécialement. Vous avez après la faillite la possibilité de recommencer une
nouvelle entreprise dans la même branche. Il est bien sûr aussi possible de choisir
une autre branche ou de trouvé un travail dans une autre entreprise en tant que
salarié et non en tant qu’intendant. Il n’y a pas de règles ou contrôles spécifique.
Une interdiction par le juge peut être imposer si la faillite est à cause d’une faute
grave par l’entrepreneur lui-même. On pense que tout au début du lancement de
la nouvelle entreprise de l’aide devrait être mis à disposition, mais on pense pas
qu’un contrôle est vraiment nécessaire car on apprend aussi de ses propres
erreurs.

10. Est-ce que les règles sont différentes pour une banque ? Que se passe-t-il quand
elle fait faillite ?
En ce qui concerne une banque les règles ne sont pas très différentes. Votre argent
sur une banque est protégée pour un montant de 100.000 euros par titulaire de
compte et par banque. C’est pourquoi il faut répartir l’argent sur plusieurs
banques. Le curateur essayera de transférer les activités à une nouvelle banque.
On pense qu’il ne faut pas spécialement adapter les règles de la faillite d’une
banque, car on est bien informée et on ne doit pas se faire des soucis tant qu’on a
pas plus de 100 .000€ sur notre compte.

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