Rober R. Blake, médecin et Jane S. Mouton, psychologue effectuent des travaux de
recherche portant sur la théorie du management des hommes. Ainsi au milieu des années 70, ces deux américains formalisent un modèle d’action managérial centré sur deux préférences : le souci de la production et de la rentabilité et le souci du facteur humain, à travers une grille représentant les différents comportements du manager. Ces deux chercheurs ont recensé 5 styles de management et ont apporté une vision rénovée des styles de management en les classant selon deux dimensions : l’intérêt porté aux relations humaines et l’intérêt porté à la production. Ces deux dimensions reflètent deux conceptions du management. Celles-ci ne sont d’ailleurs pas exclusives : aux coordonnées 9-9 se situe le style qui montre un intérêt pour les unes comme pour l’autre, comme l’indique le schéma ci-dessous. -(1,9) Le style « social » : centré sur l’humain et pas sur les objectifs. Le gestionnaire se montre amical et ne se préoccupe pas de la production. -(1,1) Le style « laisser-faire » : attention inexistante sur les deux dimensions. Ici, le gestionnaire est indifférent : se soucie peu de ses subordonnés et de la production. C’est le style le moins efficace. -(9,9) Le style « intégrateur » accorde autant d’attention aux exigences de la tâche qu’aux problèmes humains. -(9,1) Le style « autocrate » : centré sur la réalisation des objectifs et non pas sur les problèmes humains. -(5,5) Le style « compromis » : le gestionnaire cherche l’équilibre, navigue entre les exigences de la tâche et la prise en considération des problèmes humains. Selon Blake et Mouton, le (9,9) est le style de leadership qui s’avère le meilleur. Pour eux, ce style peut engendrer : - Une augmentation de la productivité ; -Amélioration du climat social ; - Promotion du travail en groupe ; - Diminution des conflits.