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Résumé des connaissances

nécessaires pour la résolution


des situations cliniques

+ Il s’agit de rappel pour la majorité de


la matière, si besoin se référer au
syllabus Prof Hougardy
Plan

◼ Problèmes thoracique

◼ Pertes connaissance

◼ Problèmes respiratoire

◼ Problèmes digestif
Plan

◼ Problèmes thoracique

◼ Pertes connaissances

◼ Problèmes respiratoires

◼ Problèmes digestifs
Les douleurs thoraciques
Causes de douleur thoracique
4 P Péricardite, Pneumothorax, Pleurésie, Pneumonie

I Ischémie myocardique
Pathologies potentiellement
E Embolie pulmonaire graves en terme de morbi-
mortalité
D Dissection aortique (Anévrisme)

----------------------------------------

Z Zona intercostal
O ŒSOPHAGE Diagnostic à
O Ostéo-articulaire (la carcasse) exclure et à
P Psychosomatique bien
différencier
---------------------------------------- dés le départ

Pathologie sous diaphragmatique


4 P Péricardite, Pneumothorax, Pleurésie, Pneumonie

I Ischémie myocardique
Pathologies potentiellement
E Embolie pulmonaire graves en terme de morbi-
mortalité
D Dissection aortique

----------------------------------------

Z Zona intercostal
O ŒSOPHAGE Diagnostic à
O Ostéo-articulaire (la carcasse) exclure et à
P Psychosomatique bien différencier
dés le départ
----------------------------------------

Pathologie sous diaphragmatique


Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
1. Type
2. Intensité
3. Siège
4. Irradiations
5. Mode d’apparition
6. Périodique ou constante
7. Facteurs déclenchants ou d’aggravation
8. Facteurs d’amélioration
9. Symptômes associés
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?

1. Type :

Poids, une barre, un étau, un serrement,


une oppression…

Un point douloureux, une brûlure,


fourmillement
Quelles questions se poser
pour définir une douleur?

2. Intensité
Quelles questions se poser
pour définir une douleur?
3. Siège

Rétro-sternale

Latéro-thoracique

Dorsale
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
4. Irradiations

Mâchoire inférieure
Épaule(s)
Bras
Poignet
Dorsale
Abdominale
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
5. Mode d’apparition

- Hyper-aiguë
Coup de poignard
Coup de tonnerre dans un ciel serein

- Aiguë

- Subaiguë
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?

6. Périodique ou constante

Durée : secondes, minutes, heures


Répétitions ? Fréquences ?
Moments ? nuit - matin, après-midi
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
7. Facteurs déclenchants ou aggravants

Effort ? (niveau intensité)


Repas ?
Palpation ?
Toux ?
Respiration ?
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
8. Facteurs d’amélioration

Repos
Position penchée en avant
Prise d’une substance médicamenteuse
"Relaxation"
Quelles questions se poser
pour définir une douleur ?
9. Symptômes associés

Dyspnée ? à l’effort ? au repos?

Nausées ? Vomissements ?

Pâleur – transpiration ?

Toux et expectorations ?

Température ?

Pyrosis ?
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
◼ La maladie coronarienne est
l’expression de l’athérosclérose
au niveau cardiaque.

◼ L’une des causes de décès les plus


fréquentes dans les pays industrialisés.
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Angor : symptômes classiques
Douleur rétrosternale.

Constrictive.

Irradiant dans les épaules, bras, le cou, la mâchoire.

Survenant à l’effort, dans le froid.

A l’occasion d’un stress.

Cédant au repos en quelques minutes ou par la prise

de vasodilatateurs coronariens.
Définition: Angine de poitrine
ou Angor effort stable
◼ Syndrome coronarien chronique
caractérisé par une douleur
précordiale de brève durée due à
l’ischémie du myocarde, déclenchée
par l’effort et soulagée par le repos ou
la trinitrine, évoluant depuis minimum
1 mois sans aggravation.
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Angor instable : symptômes classiques

Douleur rétrosternale constrictive (étau, barre….)

Irradiant possiblement dans le cou,


la mâchoire inférieure, les épaules et les MS.

Survenant pour un effort moindre; voire au repos

Durée : quelques minutes; souvent répétitives


et pouvant céder à la prise de dérivés nitrés.

Urgences +
Définition: Angor instable

◼ Synonyme: syndrome de menace d’infarctus

◼ Syndrome coronarien aigu se manifestant


soit comme la première manifestation de
douleurs angineuses d’emblée sévères, soit
comme l’aggravation rapide d’un angor
stable préexistant, soit enfin comme une
douleur survenant au repos.
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Infarctus : symptômes classiques
Douleur rétrosternale constrictive (étau, barre….)

Irradiant possiblement dans le cou, la mâchoire


inférieure, les épaules et les MS.

Constante avec une durée supérieure à 15 minutes

Signes accompagnateurs : nausées, vomissements,


patient pâle et transpirant

Urgences +++
Définition: infarctus du
myocarde
◼ Nécrose ischémique d’une partie du
myocarde due à l’interruption locale et
prolongée du flux coronarien
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Épidémiologie de la péricardite aigue bénigne :
Prédominance masculine

Beaucoup plus fréquente chez l’homme jeune

Physiopathologie :

Inflammation du péricarde secondaire à :

Infectieuse (virale +++, parfois bactérienne ou TBC)


Néoplasique
Métabolique (urémie)
Inflammatoire (lupus, …)
Médicamenteuse
Post-infarctus (syndrome de Dressler)
Douleur thoracique :
- Précordiale pouvant irradier dans l’épaule G.
- D’allure pseudo-angineuse.
- Variable avec le changement de position et les mouvements
respiratoires.
- Durant plusieurs heures (jours).
- Contexte viral possible.
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique (+ Anévrisme aorte thoracique)

4. Embolie pulmonaire
Dissection aortique

◼ Pathologie peu fréquente


(± 1 dissection pour 300 IDM)

◼ Mortalité élevée et précoce (URGENCE +++)

◼ Facteurs favorisants : HTA, athérosclérose


Toujours
rechercher une
asymétrie des
pouls
Douleur d’origine cardiovasculaire

1. Douleur d’origine coronarienne


a) angor
b) angor instable
c) infarctus
d) divers : sténose aortique, anémie, trouble du rythme

2. Douleur péricardique

3. Dissection aortique

4. Embolie pulmonaire
Embolie pulmonaire
NEJM
Modes de présentation
sémiologique de l’EP (quand
y penser…)
État de choc avec cœur droit.

Douleur thoracique (rétrosternale ou latéro-thoracique


respiro-dépendante)

Dyspnée aigue.

Syncope.

Hémoptysie
Embolie pulmonaire:

douleur latéro-
thoracique
respirodépendante

hémoptysie
toux

Fiévre

Dyspnée
Pneumonie
Plan

◼ Problèmes thoracique

◼ Pertes connaissances

◼ Problèmes respiratoires

◼ Problèmes digestifs
Perte de connaissance et
syncope
Quelques définitions
En général l’interrogatoire minutieux est plus
performant que l’examen clinique (néanmoins
indispensable) pour trouver l’étiologie de la
syncope)
Les éléments discriminants de l’interrogatoire
(grade A) à faire préciser absolument sont :

-L’âge
-Les antécédents et les facteurs de co-morbidité
-Les prodromes
-Les circonstances de survenue
-Les signes d’accompagnement et l’évolution du
malaise.
3 grandes catégories de
syncope
1.Les syncopes neurocardiogéniques.

2.Les syncopes sur hypotension


orthostatique.

3. Les syncopes d’origine cardiaque.


3 grandes catégories de
syncope
1.Les syncopes neurocardiogéniques.

2.Les syncopes sur hypotension


orthostatique.

3. Les syncopes d’origine cardiaque.


Syncope vasovagale

1. “Une réaction d’alerte”.

Vasodilatation avec augmentation


du débit sanguin dans les masses
musculaires
2. Apparition de prodrome :

– Sensation de malaise imminent


– Transpiration profuse
– Nausées et vomissements
– Dilatations pupillaires
– Bâillement

3. Bradycardie et chute de la TA Perte de connaissance

+ Accentuation de la vasodilatation musculaire


(disparition du tonus sympathique)
4 . En position couchée, récupération…
cette récupération sera d’autant plus
rapide si l’on vidange les pools veineux
des membres inférieurs et de
l’abdomen vers la cœur droit

Laisser coucher suffisamment


longtemps… le temps de récupération
du tonus sympathique.
3 grandes catégories de
syncope
1.Les syncopes neurocardiogéniques.

2.Les syncopes sur hypotension


orthostatique.

3. Les syncopes d’origine cardiaque.


Hypotension
orthostatique
◼ L'hypotension orthostatique se définit
comme étant un défaut d'adaptabilité
et de stabilité de la pression artérielle
lors du passage de la position couchée
(clinostatisme) à la position debout
(orthostatisme), ressenti comme une
sensation de malaise accompagné de
vertiges
Symptomatologie

◼ Sensation de malaise avec flou visuel,


sensation vertigineuse voire lipothymie

◼ Parfois, syncope

◼ Lors du passage couché-assis


Etiologies
Médicamenteuses et toxiques sont les plus fréquentes

Hypovolémie (déshydratation, hémorragie...)

État septique à la période initiale

Atteintes de l'arc baroréflexe (rares)

Maladies métaboliques (diabète, insuffisance rénale)


3 grandes catégories

◼ Les syncopes neurocardiogéniques.

◼ Les syncopes sur hypotension


orthostatique.

◼ Les syncopes d’origine cardiaque.


3 grandes catégories de
syncope
1.Les syncopes neurocardiogéniques.

2.Les syncopes sur hypotension


orthostatique.

3. Les syncopes d’origine cardiaque.


Syncope d’origine
cardiaque

◼ Origine mécanique(voir cours sténose


aortique ou CMH)

◼ Origine électrique.
Plan

◼ Problèmes thoracique

◼ Pertes connaissances

◼ Problèmes respiratoires

◼ Problèmes digestifs
Toux
Expectorations

L’expectoration est l’émission par la


bouche de sécrétion des voies
aériennes inférieures.
EXPECTORATIONS
Caractère
Coloration
Crachats rouillés
jaunâtres
verts
noirs
rouges
Volume
Consistance
Odeur
EXPECTORATIONS

Diagnostic différentiel
-Muqueuse

-Mucopurulente

- Hémoptoïque (Peu abondante)


- Abondante : hémoptysies
Hémoptsysie
o Dyspnée : sensation subjective venant d’une plainte d’un patient →
difficulté de respirer, sensation de manquer d’air. C’est une situation
fréquente et angoissante.

o Identification des patients ayant une dyspnée simple ou une dyspnée avec
des signes de gravité (compliquée avec détresse respiratoire) (signes
physiques mesurables et observables ≠ Symptômes qui sont subjectifs);
élévation de la fréquence respiratoire FR (> 25 – 30 FR/min FR normale =
12-20/min) ; signes de tirage (mobilisation importante des muscles
accessoires, des muscles sternocléidomastoïdiens en respirant) ;
augmentation de la fréquence cardiaque (> 120 bpm normale au repos 60-
80 batt/min ), agitation, anxiété, difficulté de faire des phrases)
SYMPTOMES

Valeur sémiologique d’une dyspnée aiguë

Valeur sémiologique Caractère de la dyspnée

Origine laryngée Bradypnée inspiratoire, lente, difficile, associée


à un tirage, avec inspiration bruyante, sifflante.
La voix est enrouée.
Origine trachéale Dyspnée inspiratoire et expiratoire, parfois
associée à un tirage inspiratoire, un sifflement.
La voix est normale
Origine bronchique Dyspnée paroxystique à type de polypnée avec
freinage expiratoire.
Bronchospasme (ou parfois corps étranger)
A. SYMPTOMES
Valeur sémiologique d’une dyspnée aiguë

Œdème pulmonaire Polypnée superficielle avec orthopnée, souvent


nocturne, angoissante, avec sensation
d’oppression.
Expectoration mousseuse, aérée, blanche ou
rosée, apparaît plus tardivement.
Origine la plus fréquente : défaillance cardiaque
gauche aiguë ou sténose mitrale.
Embolie pulmonaire Dyspnée d’intensité variable, inconstante; peut-
être associée à d’autres manifestations
cliniques (douleur thoracique, hémoptysies).
Parfois très brutale; parfois isolée.
Parfois associée à de la fièvre (forme pseudo-
infectieuse).
Origine métabolique ou Acidose métabolique de l’état de choc.
hématologique Anémie d’installation rapide.
Asthme
Claire 23 ans présente depuis la nuit
dernière une dyspnée importante de
repos…
elle a déjà fait ce type de problème il y a
une semaine mais en beaucoup moins
intense… elle a l’impression de l’expiration
Cliniquement:
◼Anxiété, difficulté de parler, tirage…

◼F respiratoire : 30 min

◼Saturation au doigt : 95%

◼Cliniquement: l’auscultation met en évidence


des sibilances expiratoires diffuses…

◼Le médecin va lui prescrire un aérosol qui va


faire diminuer rapidement la dyspnée…
Definition of
Asthma
Types de présentation
clinique
◼Asthme allergique

◼Asthme non allergique

◼Asthme médicamenteux (aspirine)


BPCO
Monsieur Albert

◼Patient de 66 ans
◼Il fume 1 paquet de cigarette depuis
l’âge de 20 ans
◼Depuis de nombreuses années il tousse
et présente des expectorations sans que
cela l’inquiète outre mesure….
◼Depuis un an il se sent essoufflé
d’abord à l’effort et maintenant au
repos…
BPCO
◼Broncho-Pneumopathie Chronique
Obstructive
Diagnosis of COPD
EXPOSURE TO RISK
SYMPTOMS FACTORS
cough tobacco
sputum occupation
shortness of breath
indoor/outdoor pollution
è

SPIROMETRY
Plan

◼ Problèmes thoracique

◼ Pertes connaissances

◼ Problèmes respiratoires

◼ Problèmes digestifs
Les grandes plaintes
(symptômes ou signes fonctionnels)
1. Problèmes œsophage : dysphagie
2. Douleurs abdominales
3. Nausées et vomissements
4. Hémorragies digestives
5. Constipation
6. Diarrhées
7. Ictères
1.Problème niveau Oesophage
La dysphagie est une sensation de gêne ou d'obstacle à la
progression du bol alimentaire survenant au cours de la
déglutition.

Elle doit être différenciée de : l'odynophagie (douleur


ressentie lors de la progression des aliments dans
l'œsophage mais sans sensation de blocage de
l'alimentation)
Deux types :

1. La dysphagie oro-pharyngée se traduit par une difficulté à


nitier la déglutition et à propulser le bol alimentaire dans
l'œsophage. Le patient localise nettement sa gêne ou sa
sensation de blocage dans la région cervicale. Ce type de
dysphagie relève essentiellement de causes ORL ou
neurologiques;

2. La dysphagie œsophagienne est ressentie comme une


sensation de blocage ou une gêne à la progression du bol
alimentaire localisée au niveau de la région rétrosternale.
On distingue aussi, selon le mécanisme en cause, la dysphagie
lésionnelle due à un obstacle mécanique, le plus souvent dans la paroi
œsophagienne (ex. : tumeur maligne) et la dysphagie fonctionnelle due
à un trouble moteur (ex. : achalasie).
A Symptômes digestifs du RGO non compliqué

•Pyrosis (brûlure rétrosternale ascendante à point de départ épigastrique).

•Régurgitations acides (remontées du contenu gastrique acide jusqu'au


niveau pharyngé survenant sans effort de vomissement et sans nausée).

= Symptômes dont l'association est quasi pathognomonique de RGO. Leur


spécificité est telle qu'ils permettent le diagnostic clinique de RGO.

•Leur caractère postural ou post-prandial = élément supplémentaire très


évocateur.

• Lorsque ces symptômes sont nocturnes, le RGO est souvent sévère avec
des lésions d'œsophagite.

• Parfois, il n'existe que des brûlures épigastriques.


2. Douleurs abdominales

a) Généralités

– La localisation :
Topographie dans 9 régions.
Une douleur abdominale est dite aiguë s'il s'écoule moins d'une
semaine entre le début des symptômes et la première consultation.
Toute douleur abdominale aiguë peut être le symptôme d'une urgence
notamment chirurgicale mettant en jeu le pronostic vital.
Signes associés, terrain:

Signes associés :

-généraux: altération de l'état général, signes infectieux

- ou d'organe : troubles du transit, nausées, vomissements,


signes urinaires ou gynéco- logiques, hémorragie digestive
haute ou basse.

Femmes: toujours penser à la grossesse extra-utérine et aux


affections gynécologiques;
Signes associés, terrain:

-AINS, aspirine :(risque d'ulcère ou de gastrite aiguë)

- Alcool : pancréatite, hépatite,

- Anticoagulants: (risque d'hématome des muscles de la


paroi abdominale antérieure, du psoas ou de la paroi du
tube digestif);

- corticoïdes: peuvent masquer les signes locaux et généraux


associés à la douleur.
(Forme typique)
Parfois sous costale ou postérieure
Faim douloureuse

Deux complications de l’ulcère : hémorragie aigue ou à bas bruit


ou perforation parfois d’emblée sans signe préalable d’alarme
Nausées et vomissements
VOMISSEMENT AIGU = < 7 jours
Hémorragie digestive
L’hématémèse est un rejet par la bouche, au cours
d’efforts de vomissement, de sang rouge ou noir, pur
ou mêlé à des aliments.

Le melaena correspond à l’émission par l’anus de


sang noir digéré. Il s’agit typiquement d’un liquide
noirâtre, nauséabond, visqueux, collant au papier.
Dans sa forme mineure, il peut s’agir d’une simple
coloration noire d’une selle par ailleurs normale.
Les rectorragies sont des hémorragies de sang
rouge extériorisées par voie basse.

Il existe des présentations cliniques peuvent se


rencontrer :

-Les rectorragies terminales (en fin de selles)


voire d’essuyage, évocatrices d’une pathologie
anale, notamment d’origine hémorroïdaire.

-Les hémorragies abondantes de sang rouge pur.

-Les diarrhées sanglantes ou glairo-sanglantes.


Diagnostic différentiel

L’hématémèse peut être confondue avec des


vomissements alimentaires colorés par la nourriture ou
la boisson. L’hémoptysie, saignement d’origine broncho-
pulmonaire, rouge vif, spumeux, émis avec toux et
crachats, est difficile à confondre avec l’hématémèse.
Le diagnostic le plus difficile est celui d’épistaxis
déglutie.

Le melaena dans sa forme mineure (selles noires)


peut être confondu avec une coloration induite par les
médicaments (charbon, fer) ou des aliments (boudin
noir, betteraves).

Les rectorragies ne donnent pas lieu habituellement à


confusion ou interprétation.
Constipation

◼ C’est un symptôme et pas une maladie


+ Lésions anorectales douloureuses
bloquant la défécation :
hémorroïdes, fissure et fistule
anale, rectite
A ne pas confondre avec Occlusion
Obstruction intestinale aiguë d’origine

• Extrinsèque : bride, hernie, volvulus,


tumeur.

• Intrinsèque : corps étranger,


invagination intestinale, polypes et
tumeurs, sténose cicatricielle, …
Diarrhées

L’émission excessive, trop fréquente de selles


non formées qui s’accompagne parfois
d’autres plaintes digestives : borborygmes,
crampes abdominales, ténesme rectal et
hémorragies plus ou moins importantes.
7. Ictères

L’ictère est caractérisé par une coloration jaune à


bronze, généralisée, des téguments, due à une
augmentation de la bilirubinémie.

La bilirubinémie normale est inférieure à


20 μmol/L.

Une bilirubinémie comprise entre 20 et 40 μmol/L


est anormalement élevée mais cette élévation est
indétectable par l’inspection du patient.
L’ictère apparaît lorsque la bilirubinémie
dépasse 40 μmol/L.

Un ictère léger, ou débutant, est visible en


regard de la sclère oculaire, endroit le plus
clair des téguments..
Syndrome de Gilbert
Ce syndrome est une affection totalement bénigne et très fréquente (3
à 10 % de la population.

Transmis sur le mode autosomique récessif

Il est dû à une mutation du gène promoteur de la bilirubine glucuronyl


transférase.

L’expression est une hyperbilirubinémie portant exclusivement sur la


bilirubine non conjuguée, modérée (jamais supérieure à 80 μmol/L) et
fluctuante.

L’ictère est inconstant et variable et favorisé par le jeûne ou les


infections intercurrentes.

Il n’y a pas d’élévation des enzymes hépatiques


Les hépatites
Le terme hépatite désigne tout processus inflammatoire du foie. Le
terme hépatite chronique désigne une inflammation évolutive du foie
qui dure depuis plus de six mois. En dessous de ces six mois, on
considère que le processus est aigu. Une hépatite est en règle
générale décelable par une augmentation des transaminases.

Les causes les plus fréquentes d'hépatite aiguë sont les infections
virales et les médicaments .

Les causes les plus fréquentes d'hépatite chronique sont les virus
des hépatites B et C, l'alcool et le syndrome métabolique.
Très souvent, les hépatites virales aiguës sont asymptomatiques et
passent inaperçues. Le diagnostic est alors fait a posteriori sur un
examen sérologique.

Quand l'hépatite aiguë est symptomatique, elle peut se manifester par


des signes aspécifiques :

• asthénie;
• céphalées;
• nausées;
• douleurs abdominales;
• fièvre;
• urticaire;
• arthralgies.

Ces symptômes précèdent d'environ 7 à 10 jours l'apparition d'un


ictère cutanéomuqueux (essentiellement pour les hépatites A, B et E).
Parfois seuls les signes aspécifiques peuvent être présents et que
l'ictère peut manquer, ce qui rend le diagnostic difficile.
Voies Biliaires
Où est l’erreur sur ce dessin?
Angiocholite
Angiocholique

L’angiocholite est caractérisée par une


infection bactérienne de la bile et des
voies biliaires.

L’angiocholite est presque toujours


associée à une lithiase de la voie biliaire
principale ou des gros canaux biliaires.
Angiocholique

Une septicémie est fréquemment


associée à l’angiocholite.
Il s’agit,
◼ généralement, de germes de la flore
intestinale (bacilles gram négatifs, plus
rarement decoques gram positifs).
Quelques points importants

– Ictère : les exceptionnelles autres


colorations jaunes des téguments
sont liées à une alimentation riche
en légumes rouges ou oranges, ou à
quelques médicaments
(fluorescéine utilisée pour une
angiographie rétinienne).
Quelques points importants

– Ictère à bilirubine conjuguée


quand l’urine est brune.

– Ictère à bilirubine non conjuguée


quand l’urine est claire.

– Ictère cholestatique quand un


prurit est associé..

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