Vous êtes sur la page 1sur 20

GIM 2ème année 2021-2022

PRESENTATION DES
POLYMERES
PRESENTATION DES COMPOSITES

Prof. Emmanuel RICHAUD


Arts et Métiers ParisTech
Laboratoire de Procédés et Ingénierie en Mécanique et Matériaux
emmanuel.richaud@ensam.eu
SOMMAIRE

1. INTRODUCTION (S. Roland) 1h30


1.1. Choix
1.2. Les grandes familles

2. LES THERMOPLASTIQUES
2.1. Présentation (S. Roland) 1h30
2.2. Propriétés mécaniques (S. Roland) 1h30
2.3. Procédés de transformation (A. Tcharkhtchi) 3h00

3. LES ELASTOMERES (E. Richaud) 1h30


3.1. Présentation et choix des élastomères
3.2. Propriété des élastomères crus
3.3. La vulcanisation et élasticité caoutchoutique
3.4. Procédés de transformation

4. LES THERMODURCISSABLES (E. Richaud) 3h00


4.1. Présentation des composites
4.2. Quelques thermodurcissables
4.3. Cuisson des thermodurcissables
4.4. Propriétés thermomécaniques

5. LES COMPOSITES (X. Colin) 3h00


5.1. Fibres & Interfaces
5.2. Procédés
1. PRESENTATION DES COMPOSITES

1.1. CONTEXTE : UTILISATION DES COMPOSITES

Figure 1. Composites et aéronautique.


Figure 2. Diagramme d’Ashby module-densité.
Figure 3. Effet des fibres sur la tenue en fatigue des composites.
1.2. PRESENTATION DES MATERIAUX COMPOSITES A MATRICE
ORGANIQUE

Figure 4. Composites types.

Figure 5. Influence du facteur de forme l/d et de l’orientation des fibres.


1.2.1. COMPOSITES A FIBRES COURBES

Figure 6. Mise en œuvre de composites à fibres courtes par Projection simultanée (matrice
thermodurcissable).

Figure 7. Mise en œuvre de composites à fibres courtes par Bulk Moulding Compound (matrice
thermodurcissable).
1.2.2. PLIS UNIDIRECTIONNELS, STRATIFIES ET COMPOSITES
STRUCTURELS

Figure 8. Différents types de tissus. NB : Fibres de carbone, verre, Kevlar (voir cours X. Colin)

(a) (b)

Figure 9. Mise en œuvre de composites : moulage au contact (a), infusion (b).


Tableau 1. Quelques propriétés des renforts.

Figure 10. Exemple de stratifié (composite fibres longues).

Figure 11. Structure d’un sandwich.


2. QUELQUES MATRICES THERMODURCISSABLES

Figure 12. Températures maximales subies à Mach 2.

Figure 13. Quelques matrices de composites (Unsaturated Polyester, PPS = poly(phenylene sulphide),
PEEK = poly(ether ketone).
Tableau 2. Différences entre les matrices thermoplastiques et les matrices thermodurcissables.

Figure 14. Matrice époxy : noter qu’il y a une part A (l’époxy) et une part B (le durcisseur), qui
forment un réseau AMORPHE une fois mis en contact.
(a)

(b)

Figure 15. Polymérisation des époxys.


a : mécanisme « global »
b : étapes élémentaires
Il faut faire réagir exactement 2 groupes epoxides pour un groupe NH2.

Exemple : le système DGEBA DDS

Rappeler le rôle de chaque molécule ?

Combien faut-il de molécules de DGEBA et de DDS pour former un réseau parfait ?

Connaissant la masse d’une molécule de DGEBA (342 g.mol-1) et de DDS (248 g.mol-1), quelles sont les
masses à mettre en œuvre ?

Quelle est la fonctionnalité de chaque molécule ?

Quel est le degré d’avancement a atteindre pour obtenir un solide ?


Figure 16. Polymérisation des UP (noter la participation du styrène, utilisé comme solvant réactif) et
des doubles liaisons. Il est amorcé par un mélange peroxyde + catalyseur, ajouté au dernier moment.

NB : dans le cas des composites, c’est l’un de ces mélanges réactifs (époxy ou vinyl ester ou
polyester) qui sert à imprégner les fibres. Le mélange est déposé à l’état liquide puis chauffé pour
polymériser (voir ensuite) et devenir une matrice rigide.
3. CUISSON (POLYMERISATION) DES THERMODURCISSABLES

Figure 17. Suivi de la cuisson d’une époxy lors d’une rampe en température. On cuit généralement
les époxys à une température proche de l’onset (pointé par une flèche).

NB1 : c’est une réaction (très) exothermique. Il faut donc se placer à une température inférieure à la
température de libération maximale de la chaleur (ici 210°C) car la température au cœur de la pièce
pourrait être suffisamment élevée pour dégrader le matériau formé voire l’enflammer.

NB2 : c’est un phénomène exothermique accompagnant une solification, mais CE N’EST PAS UNE
CRISTALLISATION (erreur souvent retrouvée dans les copies).

L’aire du pic (en J g-1) sert à mesurer l’avancement de la réaction : x(t) = 1 – H(t)/H0
Figure 18. Un point critique dans la polymérisation des thermodurcissables : le « point de gel »
atteint quand le mélange se « solidifie ». (NB : ne veut pas dire que ce solide a des propriétés
convenables).

Figure 19. Polymérisation des réseaux thermodurcissables. Le point de gel correspond à l’image « c ».
Figure 20. Evolution de Tg du réseau au cours de sa formation en fonction de la température de
cuisson. Noter que l’état final semble dépendre de la température de polymérisation en lien avec la
vitrification (seuil ou la Tg du réseau polymérisé dépasse la température à laquelle a lieu la
polymérisation).

Figure 21. Diagramme Temps-Température-transformation d’une résine époxy.


Figure 22. Exemple de cycle de cuisson en autoclave.
4. PROPRIETES DES THERMODURCISSABLES

Figure 23. Structure d’une résine époxy après polymérisation (rappel : les thermodurs sont
amorphes).

Tableau 3. Température de transition vitreuse de quelques systèmes époxy-amine complètement


réticulés. Noter l’influence de la rigidité des composants de départ.
Figure 24. Les phénomènes de relaxation dans les époxys. Noter la présence de deux transitions
majeures : la Tg , aussi appelée T (150°C) et la T (-20°C).

Figure 25. Mouvements localisés dans les époxys responsables de la relaxation , qui permet qu'un
époxy (bien qu'à l'état vitreux), ait une certaine ténacité.
REFERENCES

C. Binétruy. Structures sandwiches. Techniques de l’Ingénieur. AM 5141.

B. Castanié, C. Bouvet, D. Guedra-Degeorge. Structures en Matériaux composites stratifies. Techniques


de l’Ingénieur. BM 5080.

J. L. Thomason, M. A. Vlug. Influence of fibre length and concentration on the properties of glass fibre-
reinforced polypropylene: 1. Tensile and flexural modulus. Composites Part A: Applied Science and
Manufacturing, Volume 27, Issue 6, 1996, Pages 477-484

http://polymerinnovationblog.com

www.sicomin.com

S. Cukierman, J.-L. Halary, L. Monnerie. Molecular analysis of the viscoelastic properties of epoxy
networks as deduced from the study of model systems. Journal of Non-Crystalline Solids, Volume 131-
133, 1991, pages 898-905.

C. Xu. Etude et simulation numériques d’un procédé de cuisson rapide pour l’élaboration de matériaux
composites à matrice thermodurcissable. Thèse. Université Sciences et Technologies – Bordeaux I.
2013.

C. Paris. Étude et modélisation de la polymérisation dynamique de composites à matrice


thermodurcissable. Thèse. Institut National Polytechnique de Toulouse (INP Toulouse). 2011.

E. Mounif. Résines époxy/amine pour le rotomoulage réactif : Etude de la rhéocinétique et Simulation


numérique de l’écoulement. Thèse. Arts et Métiers ParisTech. 2008.

T.F. Scott, W.D. Cook, J.S. Forsythe. Kinetics and network structure of thermally cured vinyl ester resins.
European Polymer Journal, Volume 38, Issue 4, April 2002, Pages 705-716.

J.-P. Pascault , H. Sautereau, J. Verdu, R.J.J. Williams. Thermosetting Polymers. Marcel Dekker, Inc. New
York, Basel. 2002.

G. Wisanrakkit and J. K. Gillham. The glass transition temperature (Tg) as an index of chemical
conversion for a high-Tg amine/epoxy system: Chemical and diffusion-controlled reaction kinetics.
Journal of Applied Polymer Science, Volume 41, Issue 11-12, 1990, Pages 2885–2929.

Vous aimerez peut-être aussi