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contrôle de gestion
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Présentation générale
Une vue d’ensemble du sujet :
Stratégie
Structure
Système d’information
Et contrôle
Les liens entre les différents sujets :
Divisi
Public onnell Matricielle
e PCI
Privé
ABC/ Réseau
PGI
ABM
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Hiérarchie et organigramme
Mots clés : structure = moyen de diviser le travail,
coordination, processus.
Le principe hiérarchique
◦ Mots clés : armée, clergé, droit de commander = autorité,
respect de conventions, voix hiérarchiques de
communications,
Henri Fayol (1916) : principe d’autorité, principe de
discipline, principe hiérarchique
Un résumé de la structure : l’organigramme.
Mots clés : liens hiérarchiques avec le DG, chaque direction est composée de
spécialiste, coordination centrée sur les processus et non sur le marché ou le
client.
Organisation très répandue
Importance du système d’information qui donne les chiffres clés de la
performance globale
Importance grandissante de la stratégie, mais grande centralisation de la décision
Structure adaptée à des tailles d’entreprises entre 150 et 400 personnes
Après une croissance par la direction, s’ouvre la crise d’autonomie…
Structure fonctionnelle
Mots clés : accent sur les segments, chaque division a les moyens de l’autonomie,
décisions plus décentralisées sauf celles au niveau du portefeuille d’activité (corporate),
importance du contrôle de gestion
Difficulté pour changer de S.I., ou une nouvelle politique R.H., le DG gère le portefeuille
d’activité et gère les nominations…sans faire de sentiment, comptablement il faut migrer
vers une logique contractuelle fondée sur les résultats, contrôle de gestion et contrôle à
distance, comportement de « baron » ou « balkanisation », rentabilité confisquée par les
divisions, baisse des dividendes, risques d’OPA…
Crise de la délégation, « débarquer les barons », ou les déplacer, reprise en main de la
rentabilité financière et mise en place d’un système de coordination
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Modèle de GREINER
Phase Désignation Organisation Crise annoncée
1 direction en râteau de commandement
hiérarchique et d'autonomie (entre les
2 formalisation fonctionnelle différentes fonctions)
par centre de de contrôle (pouvoirs des
3 délégation profit baronnies)
recentralisation
des fonctions
4 coordination stratégiques de bureaucratie
manque de recul historique.
(Risque d'essoufflement de
5 collaboration matricielle la croissance)
Cas AIRBUS 380
Exemple Airbus
Géo Conf 2002
Projet Avion gros porteur 555 passagers environ 800 version charters
Toulouse retenue plutôt qu'Hambourg pour assemblage final
Exemple Airbus
Royaume-Uni
CHESTER Stade
Varel HAMBOURG
9 700 emplois
Brême
Nordenheim
BRISTOL
France
Meaulte
Nantes
St Nazaire
20 000 emplois
21 000 emplois
Bordeaux
Pauillac Larçon
TOULOUSE
Pau
Espagne
MADRID
3 000 emplois
SEVILLE
Zone de sous-traitance
Entreprise
Cadre national
stratégie européenne
Acteurs en nombre
Echanges transferts
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L’intégration des experts aux structures
Directeur Général
Communication Juridique
Structure fonctionnelle
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Henry Mintzberg
Les six parties d’une organisation
◦ Le sommet stratégique (équipe dirigeante)
◦ Ligne hiérarchique (cadres intermédiaires)
◦ Les centres opérationnels (production de bien ou de
service)
◦ La technostructure (analystes qui planifient le travail des
autres)
◦ Le support logistique (service interne non lié à l’activité
de l’entreprise (cafétéria, juridique,etc))
◦ L’idéologie (croyances, valeurs partagées, culture…)
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Henry Mintzberg : idéaux-types
Les mécanismes de coordination Les configurations structurelles
◦ La supervision directe (le lien hiérarchique) 1. La PME de petite taille (une pharmacie)
◦ L’ajustement mutuel (équipe projet) 2. L’entreprise est dans un secteur très
◦ La standardisation des procédures ( rédaction innovant (la mode), le travail est peu
des procédures par la technostructure, formalisé, peu de routine, une culture forte, le
procédure de contrôle budgétaire par exemple) contrôle hiérarchique est difficile et le contrôle
budgétaire souvent inefficace
◦ La standardisation par les résultats (performance 3. L’entreprise de très grande taille qui a
standard à obtenir, objectifs à atteindre, le besoin de procédure standardiser, La
contrôle de gestion est un mode de
standardisation des résultats) Poste, SNCF
◦ La standardisation par les qualifications 4. L’entreprise est de grande taille, divisée
(importance des expertises, des spécialisations en plusieurs unités autonomes, centres
pour atteindre les performance collectivement) de profit, (les groupes de grande
◦ La standardisation des normes (culture, valeurs distribution)
communes, 5. Les organisations de grande taille qui
ont besoin d’un grand nombre de
diplômés difficiles à encadrer, les
1. La structure simple universités, les cabinets d’avocats, les
grands journaux…il est difficile d’y
2. La bureaucratie mécaniste mettre en place un contrôle de gestion
3. La bureaucratie professionnelle 6. L’entreprise est fortement menée par sa
4. La structure divisionnalisée mission (ONG), le sommet est faible, le
5. L’adhocratie et le contrôle-projet directeur général est charismatique, la
taille doit être moyenne ou petite, le
6. L’organisation missionnaire contrôle dépend de principes et de
contact entre les membres.
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Adam Smith : la division du travail
Une introduction aux approches « One best way »
◦ Au XVIII ème siècle, Adam Smith, fondateur de l’économie, observe une
fabrique d’épingles et remarque qu’il faut dix huit opérations différentes
pour fabriquer une épingle. Il constate que la fabrique comporte dix
ouvriers, qui ont des tâches distinctes et arrivent à fabriquer 48 000 épingles
par jour.
◦ Il conclut que la répartition des tâches amène un accroissement
proportionnel de la puissance productive et que cette séparation du travail
est poussée plus loin dans les pays qui ont un haut degré de
perfectionnement que dans des pays encore peu évolués où l’ouvrage est
l’œuvre d’un seul homme.
◦ Il pose 3 constats : l’accroissement de l’habilité individuelle, l’épargne du
temps entre chaque opération, l’invention d’un grand nombre de machine
qui abrègent les tâches…et justifie la division du travail dans toutes les
organisations.
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F.W.Taylor : l’organisation scientifique du
travail
La mise en place de l’organisation scientifique du travail
◦ Une étude de toutes les méthodes et techniques utilisées, menée
par des spécialistes externes
◦ Une description très précise des tâches à accomplir et des moyens
pour y parvenir
◦ Une rémunération qui progresse à mesure que les résultats obtenus
sont plus élevés que prévus
Séparation du conceptuel et du manuel, mise en place de
bureau des méthodes et décomposition des tâches…la
chaîne de production est née, et les fondements du
contrôle de gestion aussi. (exemple : des chaînes de
montage de Renault de Flins et des bureaux d’études de
Guyancourt)
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Max Weber (1921): la bureaucratie
Il étudie l’autorité des responsables dans une
organisation :
◦ Autorité traditionnelle (les coutumes, l’habitude)
◦ Charismatique (dévouement à quelqu’un)
◦ Et rationnelle-légale (autorité des règles)
Il observe l’administration prussienne et conclut
que la bureaucratie est l’organisation la plus
adaptée au développement des sociétés
occidentales modernes. L’autorité rationnelle-légale
est la plus équitable et la plus efficace.
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Les évolutions et la croissance
Il faut alors des réunions, un comité de direction pour que
l’entrepreneur soit informé des différentes données de l’activité
On voit apparaître un système d’information normalisé, des demandes
de tableaux de bord dans les différents domaines. Le commercial se
structure à son tour.
L’entreprise se développe en effectif. L’entrepreneur s’occupe de moins
en moins du travail de ces collègues. Si les problèmes deviennent trop
nombreux et trop complexes les responsables vont se protéger contre
leurs collègues. L’entrepreneur devra de nouveau trancher. Il va devoir
décider dans presque tous les domaines car chacun évite de décider.
L’entrepreneur fini décide de plus en plus.
Les responsables perdent en autonomie. C’est un paradoxe qui conduit
à une crise des modes de décisions et de l’autonomie des responsables.
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Les évolutions et la croissance
Le nouveau pouvoir remet la main sur les organes de contrôle en
faisant de la coordination. Le contrôle de gestion, la direction juridique,
les responsables de divisions sont regroupés dans un direction de la
stratégie centrale.
On accentue l’autonomie des filiales opérationnelles mais on les
regroupe pour pouvoir mieux coordonner et les mener dans le sens de
la stratégie décidée.
Les services RH, trésorerie et contrôle de gestion opérationnel sont
transversaux et coordonnent les filiales ou services opérationnels.
Il y a des procédures transversales et des procédures par activité. Le
système comptable se complexifie. Il faut prévoir une consolidation.
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Les évolutions et la croissance
La taille de l’entreprise est grande. La gestion est complexe.
L’entreprise n’arrive pas à s’adapter rapidement au changement de
l’environnement (informatique, vitesse des concurrents,
investissements productifs, innovations).
Les managers ont du mal à gérer les charges de travail, le sens donné
au travail est de plus en plus flou puisqu’on ne voit pas qu’il aboutit à
des décisions. Les données à traiter sont de plus en plus nombreuses.
Le temps pour les traiter est de plus en plus long faute d’outils adaptés
et de compétences disponibles.
Il faut éviter l’assoupissement bureaucratique et redonner de
l’autonomie à des petites équipes en mode projets et faire en sorte
d’avoir des lieux de collaboration interpersonnelle.
◦ https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Frederic-
Frery-N-imitez-pas-les-meilleurs-le-biais-du-survivant_3746179.html