Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Marianne Desmets
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les
limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la
licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie,
sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
`‒ ¦ ¡? fi›‹ ¡?¡‹? £‹¡?Ÿ? F\ ‒¡ ¡Y
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
o›·‒?¦ ¡‒?¦¡ ?\‒ ¦ ¡?Y
LLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
INTRODUCTION
Les constructions comparatives en comme présentent un large spectre de
réalisations dont la parenté n’est pas toujours immédiate. Toutefois, une
observation raisonnée des propriétés syntaxiques et sémantiques de ces formes
montrent qu’elles tombent sous une même analyse 1. On voit ainsi que leur
distribution est conforme à celle d’un adverbe de manière (§ 2) 2, que la phrase
introduite par comme est une structure à extraction (§ 3), et que comme présente
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
1. SÉMANTIQUE: DE LA COMPARAISON
À L’INTERPRÉTATION DE MANIÈRE
La comparaison est une tâche cognitive de base qui permet d’établir un
rapport entre deux éléments ; c’est une forme d’évaluation. Le rapport se réalise
au moyen d’une relation d’ordre ou d’une relation d’égalité (ou similarité) ; ce
qui donne la comparaison dite scalaire dans le premier cas et la comparaison
non scalaire dans le second cas. Le sens comparatif est associé à des formes
1. L’analyse présentée provient pour l’essentiel de Desmets (2001), auquel nous renvoyons le
lecteur pour le détail des démonstrations.
2. Nous laissons de côté les comparatives qui contiennent une ellipse (cf. Desmets, à par.). Nous
admettons, pour le présent, qu’elles relèvent de la même analyse que les formes non elliptiques,
et à ce titre nous les utilisons dans les exemples comme des formes phrastiques pleines.
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 33
Points de vue sur comme
syntaxiques variées ; ce peut être une construction : plus grand que Paul, etc., un
verbe : préférer Marie à Paul, etc., un adjectif : supérieur à lui, etc., un nom : l’aîné
des deux, etc. Parmi ces formes, les constructions en comme (elle est belle comme
sa sœur, tu changes d’avis comme de chemise, une fête comme on en rêverait, etc.)
permettent d’exprimer une comparaison non scalaire.
La différence sémantique entre les deux types de comparaison porte sur la
nature du calcul réalisé. Ce qu’examine la comparaison scalaire, via une relation
d’ordre, c’est la valeur (en degré) d’une certaine propriété (ou « critère » 3). Pour
ce qui est de la comparaison non scalaire, plutôt qu’une relation d’égalité
quantitative ou métrique, le rapport est le plus souvent une relation d’identité
(ou de différence) ontologique ou qualitative, qui se glose en pareil à, similaire à,
conforme à, etc. La particularité de la comparaison en comme est d’assigner et de
mettre en relation d’identité deux propriétés non spécifiées. La propriété en jeu
est inférée, calculée, entre autres, à partir des traits sémantiques des lexèmes qui
instancient le critère ou qui sont les sujets de la comparaison, mais aussi à partir
de conventions, ou de savoirs partagés par les locuteurs (contexte, situation) 4.
Ainsi, si la propriété s’interprète comme une intensité dans il est gentil comme un
ange, ou une quantité dans un écran grand comme le mur, ou dans il mange comme
un ogre, elle est le résultat d’une opération que l’on peut gloser comme une
certaine réalisation ou propriété d’être gentil, une certaine réalisation ou propriété d’être
grand, une certaine réalisation ou propriété de manger, etc. ; ce qu’on reformule par
« une certaine façon, une certaine manière ». Autrement dit, parce que c’est une
caractérisation générale, non spécifique, c’est la caractérisation par la manière
qui est l’interprétation la plus saillante de ces constructions en comme ; et elle
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
3. Les entités qui portent le critère examiné par la comparaison, c’est-à-dire les sujets de la com-
paraison, sont les éléments traditionnellement appelés le comparé et le comparant, ou encore la
cible et le standard. La terminologie cible/standard permet de rendre compte de l’« asymétrie »
observable dans la forme syntaxique, entre la phrase matrice et la phrase comparative. Pour plus
de détails sur la terminologie employée, cf. Desmets et Roussarie (à par.).
4. Sur l’interprétation de la manière selon le type de prédicat verbal, voir Desmets et Moline, 2007.
5. On peut bien évidemment obtenir aussi une interprétation de degré avec une comparative en
comme à partir du moment où la propriété comparée est celle d’un adjectif gradable, par ex. elle
est belle comme sa sœur. En outre, on peut nier l’égalité, par ex. elle n’est pas belle comme sa sœur, elle
est bien plus jolie. En revanche, dans des ex. comme une voiture comme on n’en fait plus, il est riche
comme personne, il se porte comme jamais, la relation de similitude/identité est conservée (cela ne
devient pas de l’inégalité) ; simplement, le standard est posé comme étant inaccessible.
34
Constructions comparatives en comme
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 35
Points de vue sur comme
10. La fonction « prédicative » des comparatives est établie sur la base de leurs résultats positifs
aux tests proposés par Pollard et Sag (1987 : 64-67).
11. On ajoutera à cette liste les comparatives en que et les relatives attributives. La possibilité pour
les phrases en comme d’être ajouts à un N n’argumente pas contre leur analyse comme adverbes. Ces
phrases ont seulement un fonctionnement supplémentaire par rapport aux adverbes en -ment, celui
d’attribuer une propriété à N. Parmi les catégories syntaxiques qui peuvent fonctionner comme des
ajouts, ce sont les adverbes en -ment qui se distinguent par leur impossibilité d’être prédicatifs. ➤
36
Constructions comparatives en comme
SP (attribut Anatole est de sale humeur, prédicatif Une voiture de couleur beige s’est
garée près de la haie).
Enfin, les phrases en comme possèdent une distribution supplémentaire qui
les rapproche des incidents d’énonciation (les incises de discours, par exemple).
Elles ont la propriété d’être adjointes à n’importe quel constituant, disons un
SX 12, qu’elle mettent en mention, ou en citation ; il s’agit de la construction dite
reportive (cf. Roussarie et al. 2001, Desmets et al. 2001) :
(10) a. Le meurtrier a pris la poudre d’escampette, comme disait mon grand-père.
b. D’autre part, vous négligez la dimension historique, la « dignité du
temps », comme disait Mme de Staël, qui seule dessine l’évidence des
progrès et minimise la portée des accidents de parcours. Le Monde
La catégorie ou le niveau syntagmatique du constituant hôte est sous-spécifié :
ce peut être un mot, un syntagme ou la phrase toute entière (c’est un énoncé).
Cette propriété de distribution montre que les phrases en comme peuvent être
adverbes de phrase, mais encore qu’elles peuvent être « adverbes d’énoncé ».
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 37
Points de vue sur comme
15. Le placement en incise entre tête et dépendants est en général fonction du poids de l’élément
inséré (voir Abeillé et Godard 1998a, pour le poids des éléments syntagmatiques). Entre auxiliaire
et participe passé, le jugement des locuteurs est variable, mais plutôt favorable : ? Paul a, comme
disait justement Marie, perdu tout contrôle dans cette situation
38
Constructions comparatives en comme
suivants, l’ajout reportif dont l’hôte est un SX mis en mention, un N/SN (en 18)
ou un A/SA (en 19), peut apparaître en incise entre la tête lexicale et les
dépendants de cette tête :
(18) Et au contraire celui qui n’a rien n’a pas peur de penser : il n’a pas, en ses
réflexions, ce visage, comme a dit un auteur, du marchand qui perd. Alain/
Propos/1936 : 771
(19) Simplement il devait m’entraîner, avec la plus grande douceur possible,
tout en me laissant libre comme l’avait dit Muzil de savoir ou de me leurrer,
vers un nouveau palier de la conscience de ma maladie. Guibert. H/À l’ami
qui ne m’a pas sauvé la vie/1990 : 144
À la différence du placement libre, qui fait porter l’adverbe sur la partie du
constituant réalisée à sa gauche, le placement incident des ajouts reportifs en
(18) et (19) co-occurre avec une portée sur l’ensemble de l’énoncé correspon-
dant au constituant hôte : « ce visage du marchand qui perd » pour (18), « libre
de savoir ou de me leurrer » pour (19).
16. Il existe des contraintes de coïncidence sur les constructions relatives sans antécédent
(dorénavant, RSA) qui obligent à une identité (au moins) catégorielle entre le syntagme RSA, le
mot ou syntagme relatif et le terme extrait à l’intérieur de la subordonnée. Ces contraintes nous
conduisent à penser que l’adverbe extrait des comparatives en comme est un adverbe de manière
lorsque la comparative est modifieur ou complément. En revanche, nous faisons l’hypothèse
qu’il s’agit d’un adverbe d’énoncé extrait lorsque la comparative est une reportive ou un ajout
d’analogie (cf. Le Goffic 1991).
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 39
Points de vue sur comme
40
Constructions comparatives en comme
(30) a. Des gâteaux comme (en) préparait la tante Émilie ont été disposés sur le
buffet.
b. Il eut un geste comme peuvent (en) avoir les meilleurs.
c. Marie veut une fête d’anniversaire comme (les) organisait son voisin
lorsqu’ils étaient enfants.
Le sujet postverbal 17 peut se réaliser quelle que soit la fonction de la compa-
rative dans la phrase matrice.
17. Cf. Desmets (2001) pour la démonstration que ce sujet inversé présente bien les propriétés de
l’inversion stylistique, par opposition à celles des inversions inaccusatives et élaboratives ;
notamment, l’application des tests décrits dans Bonami et al. (1999) et Bonami et Godard (2001).
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 41
Points de vue sur comme
et à l’îlot clivé :
(36) a. * Max boit comme c’est son père que je soupçonne qui buvait.
b. * Jean parle de son jardin comme on imagine que c’est un poète qui
aurait pu en parler.
c. * Amélie est douce comme c’est Madeleine qui l’est.
d. * J’ai préparé des gâteaux comme je crois que c’est la tante Emilie qui
aurait pu en faire.
b. * Paul a fait construire une maison comme je crois que le fait d’en avoir
une plairait à beaucoup.
18. Les arguments permettant de distinguer entre le statut de complémenteur et celui de mot qu-
sont plus difficiles à mettre au point qu’on ne le souhaiterait. Les arguments donnés par Kayne
(1974-75), puis par Godard (1988), permettent de montrer que que (et le qui « sujet ») et dont sont
des complémenteurs plutôt que des pronoms relatifs (où, lequel, qui, quoi). Mais ils ne sont pas
applicables dans l’ensemble au cas qui nous occupe.
19. Clédat, 1917, a proposé que comment était en fait composé de comme + ment.
42
Constructions comparatives en comme
20. Il existe une autre possibilité : si les deux phrases sont inversées, le relatif n’a pas à être
répété : ? l’employé à qui a parlé Pierre et s’est encore adressée Marie pour son article. Cela est égale-
ment vrai de comme comparatif (ex. i), mais ne donne pas d’argument en faveur de son statut
de mot qu- ; en effet, c’est une propriété des extractions que l’on retrouve également dans les
relatives en que, pourtant introduites par un complémenteur (ex. ii) :
(i) L’amélioration de la situation économique fait reculer le chômage, comme l’a relevé l’inspec-
tion du travail et l’a déclaré M. Michel Sapin, ministre français de l’économie et des finances.
(ii) C’est un livre que détestait Marie mais adorait son frère.
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 43
Points de vue sur comme
21. Pour une présentation des RSA du français, voir aussi Hirschbühler (1976), Muller (1966a, b),
et Bresnan et Grimshaw (1978) pour les RSA de l’anglais.
22. La RSA dénoterait ici un individu, ou une quantification sur un ensemble d’individus possibles
si on considère qu’il y a une quantification universelle dans la RSA, du type : pour tout x (x
voudra venir j’inviterai x).
⇓
23. Dans sa distribution en tant qu’introducteur de RSA, quoi ne peut être que complément d’une
préposition.
24. Par simplicité nous regroupons où, quand et comme sous la terminologie expressions adver-
biales, mais où correspond à un SP locatif.
25. Ce n’est pas systématique. Certaines RSA ont une interprétation déterminée, ex. j’ai revu qui
t’a parlé hier soir, d’autres non, ex. je recevrai qui voudra. Il semble que la sémantique associée à ➤
44
Constructions comparatives en comme
➤ ces dernières soit vraiment proche de celle des unités impliquant un « libre choix » ou « free
choice » (Giannakidou 1999, Jayez et Tovena 2000, Tovena et Jayez 1997, Dayal 1997). Or, sans
que nous puissions nous étendre sur cette question qui mériterait une étude particulière, il
semble bien que ce soit là une caractéristique due à la sémantique générale des RSA : elles
dénotent des individus ou des ensembles dont la seule propriété pertinente est donnée par la
phrase qui suit le mot qu- (i.e. la relative nue). Pour une discussion sur les propriétés syntaxiques
et sémantiques des RSA du français, voir aussi Muller (1989).
26. Pour résoudre ce paradoxe, trois types de solution ont été avancés : une analyse où le mot qu-
occupe la position d’antécédent et devient donc la tête du syntagme (cf. Bresnan et Grimshaw,
1978) ; une analyse où l’antécédent est vide (notamment Hirschbühler 1976, Groos et van
Riemsdijk 1979, Hirschbühler et Rivero 1983) et où le mot qu- occupe la position syntaxique des
subordonnants (COMP) ; une analyse exocentrique (Hinrichs et Nakazawa 2001) où l’ensemble
des propriétés du syntagme RSA provient à la fois du constituant qu- et de la phrase nue.
27. Cf. Kuyumcuyan, 2006, qui cite des formes du type la manière comme.
28. Cette analyse constructionnelle nous paraît la plus économe. On pourra lui opposer le fait
qu’en français les phrases tensées subordonnées ne sont pas nues.
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 45
Points de vue sur comme
29. Les comparatives elliptiques demandent un traitement à part, cf. Desmets (à par.).
30. Pour ces modifieurs prédicatifs, il s’agit d’une certaine manière « d’être » d’un gâteau, ou d’une
fête d’anniversaire identifiée à la manière de préparer les gâteaux, ou d’organiser une fête d’anniversaire
(cf. Fuchs et Le Goffic, 2005).
31. Cf. Pierrard et al., 2004.
32. Le caractère # signale une phrase montrant une incohérence/inadéquation pragmatique.
46
Constructions comparatives en comme
CONCLUSION
En dépit de la variété de leurs formes, l’analyse syntaxique a permis de
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
Bibliographie
ABEILLÉ A. & GODARD D. (1998a), « French word order and lexical weight », in R. Borsley (ed)
Syntactic categories, Syntax and Semantic 32, New York, Academic Press : 325-358.
BONAMI O., GODARD D. & KAMPERS-MAHNE B. (2004), « Adverb Classification », in F. Corblin & H. de
Swart (eds), Handbook of French Semantics, Stanford, CSLI Publications : 143-184.
BONAMI O. & GODARD D. (2001), « Inversion du sujet, constituance et ordre des mots », Cahier Jean-
Claude Milner, Paris, Verdier : 117-174.
BONAMI O., GODARD D. & MARANDIN J.-M. (1999), « Constituency and word order in French subject
inversion », in G. Bouma, E. Hinrichs, G.-J. M. Kruijff & R. T. Oehrle (eds), Constraints and resources
in natural language syntax and semantics, Stanford, CSLI Publications.
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 47
Points de vue sur comme
BRESNAN J. & GRIMSHAW J. (1978), « The Syntax of Free Relatives in English », Linguistic Inquiry 9-3 :
331-391.
DAYAL V. (1997), « Free Relatives and Ever : Identity and Free Choice Readings », Actes du colloque
SALT VII : 99-116.
CLÉDAT L. (1917), Dictionnaire étymologique de la langue française, Hachette.
DESMETS M. (2001), Les typages de la phrase en HPSG : le cas des phrases en comme. Thèse de doctorat,
Université Paris X-Nanterre.
DESMETS M. (à par.), « Les comparatives elliptiques en comme », LINX 57.
DESMETS M. & MOLINE E. (2007), « Manner and degree in French comparison and in exclamative
constructions », symposium Manner in the theory of language, Tampere, Finlande.
DESMETS M. & ROUSSARIE L. (à par.), « Comparatives et consécutives », in A. Delaveau & D. Godard
(eds), Grande Grammaire du Français, Chapitre 15.
DESMETS M. & ROUSSARIE L. (2001), « French Reportive Comme Clauses : a case of parenthetical
adjunction », in D. Flickinger and A. Kathol (eds), Proceedings of the 7th International Conference on
Head-Driven Phrase Structure Grammar 2000, CSLI Publications : 43-62
FUCHS C. & LE GOFFIC P. (2005), « La polysémie de comme », in Soutet O. (ed), La Polysémie, Presses
Universitaires de Paris Sorbonne : 267-291.
GIANNAKIDOU A. (1999), The Meaning of Free Choice. ms np, Université de Groningen.
GODARD D. (1988), La syntaxe des relatives en français, Paris, Editions du CNRS, coll. Sciences du
Langage.
GOLDBERG A. E. (1995), Constructions. A Construction Grammar Approach to Argument Structure, Chicago,
The University of Chicago Press.
GRIMSHAW J. (1977), English Wh Constructions and the Theory of Grammar, Thèse de Doctorat,
Université du Massachusetts, Amherst.
GROOS A. & VAN RIEMSDIJK H. (1981), « Matching Effects in Free Relatives : A Parameter of Core
Grammar », in A. Belletti, L. Brandi & L. Rizzi (eds), Theory of Markedness in Generative Grammar,
Pisa, Scuola Normale Superiore : 171-216.
HINRICHS E. & NAKAZAWA T. (2001), « Case Matching in Bavarian Relative Clauses – A declarative,
non-derivational Account », 8e conférence HPSG, Trondheim : 180-188
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
48
Constructions comparatives en comme
MOLINE E. & DESMETS M. (à par.), « Ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre : à propos des emplois
qualifiants en comme SN », Actes du colloque « Autour de la préposition », Presses Universitaire de
Caen.
MULLER C. (1989), « Sur la syntaxe et la sémantique des relatives indépendantes et des interrogatives
indirectes », Revue Romane 24-1 : 13-48.
MULLER C. (1996a), La subordination en français, Paris, Armand Colin.
MULLER C. (1996b), « À propos de que comparatif », Linx 34/35 : 241-254.
MÜLLER S. (1999), « An HPSG-Analysis for Free Relative Clauses in German », Grammars 2-1, Kluwer :
53-105.
PIERRARD Michel & LEARD Jean-Marcel (2004), « Comme : comparaison et haut degré », Travaux
linguistiques du CERLICO 17, P.U.R. : 269-286.
POLLARD C. & SAG I. A. (1987), Information-Based Syntax and Semantics, Vol. 1 : Fundamentals, CSLI
Stanford. Chicago, Chicago Press University.
ROUSSARIE L. & DESMETS M. (2001), « Référence citationnelle dans les reportives en comme », in
C. Beyssade et al. (eds), Empirical Issues in formal syntaxe and semantics 4, Paris, P.U.P.S. : 326-344.
SANDFELD K. (1936), Syntaxe du français contemporain. Les propositions subordonnées. Droz, Genève.
TOVENA L. & JAYEZ J. (1997), « Any. From scalarity to arbitrariness », in F. Corblin et al. (eds), Empirical
Issues in Formal Syntax and Semantics, II, La Haye, Thesus : 39-57.
© Armand Colin | Téléchargé le 10/10/2020 sur www.cairn.info (IP: 80.118.154.72)
L A N G U E F R A NÇA I S E 159 49