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1.

EVALUATION DES RISQUES

Le risque d’audit

L’audit financier se définissant comme étant l’examen critique auquel procède un


professionnel indépendant et externe à l’entreprise, en vue d’exprimer une opinion
motivée sur la fidélité de l’image donnée par les documents financiers de l’entreprise,
l’objectif essentiel de l’auditeur est donc bien de se forger une intime conviction, et
d’émettre une opinion sur les documents qui lui sont présentés.

Ce risque appelé risque d’audit, correspond à la possibilité pour l’auditeur de formuler une
opinion inappropriée eu égard des circonstances : c-a-d que l’auditeur peut se tromper dans
sa décision et donc certifier les états de synthèse qui peuvent contenir des erreurs
significatives.

Le risque d’audit peut être analysé en trois composantes :

- le risque inhérent

- le risque lié au contrôle

- le risque de non-détection (

a. Le risque inhérent (risque qu’une erreur ou qu’une inexactitude significative puisse


survenir malgré les contrôles internes existants),

Le risque inhérent (ou risque général de l'entreprise) est le risque qu'une erreur significative
se produise compte tenu des particularités de l'entreprise révisée, de ses activités, de son
environnement, de la nature de ses comptes et de ses opérations. On peut ainsi affirmer, par
exemple, que le risque d'erreur sur provisions pour stocks est plus important dans les
secteurs à obsolescence rapide, ou que le risque d'irrégularités comptables est plus grand
dans une entreprise en difficulté.

b. Le risque lié au contrôle (par l'entreprise, risque que le système de contrôle interne de
l’entreprise ne prévienne pas ou ne détecte pas de telles erreurs)

Le risque lié au contrôle est le risque que le système de contrôle interne n’assure pas la
prévention ou la correction des erreurs.
Ce risque lié au contrôle doit être évalué dans la phase d’appréciation du contrôle interne.

Une bonne connaissance du contrôle interne de l’entreprise permet à l'auditeur :

- d’identifier les types d’erreurs rendues possibles par les lacunes du système ;
- de mesurer le risque de survenance de ces erreurs.

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c. Le risque de non-détection (par l'auditeur c-a-d risque que les erreurs ou inexactitudes
significatives ne soient décelées par l’auditeur).

Le risque de non-détection peut être défini comme le risque que les procédures mises en
oeuvre par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter d'autres erreurs significatives. Ce
risque est lié à l'importance du programme de contrôle des comptes mis en place par
l'auditeur

2. CAS SPECIFIQUES DE REPORTING

Le rapport d’audit peut être modifié dans les 4 situations suivantes :


- Ajouter un paragraphe d’observation
- Son opinion comporte des réserves
- Son opinion est défavorable
- L’auditeur est dans l’impossibilité d’émettre une opinion
a. Ajouter un paragraphe
L’ajout d’un paragraphe par l’auditeur se fait dans deux cas : soit il y a une situation qui
peut mettre en péril l’exploitation ou bien une situation d’incertitude significative qui
pourra avoir des incidences sur les états financiers
b. Opinion avec réserves
L’auditeur émet une opinion avec réserve illustrée par l’expression « sous réserve »
quand l’étendue de ses travaux d’audit ou les éléments audités ne sont pas d’une
importance significative et ne concernent pas des éléments nombreux des états
financiers.
c. Opinion défavorable
Une opinion défavorable est exprimée par l’auditeur lorsque l’incidence du désaccord
sur les états financiers est si importante et concerne un nombre important d’éléments
dans les états financiers qui s’avèrent trompeurs.
d. Impossibilité d’émettre une opinion
Lorsque les travaux d’audit sont très limités ou lorsque les éléments des états financiers
ne permettent pas d’avoir des conclusions pertinentes, l’auditeur peut s’abstenir
d’exprimer une opinion et par conséquent, un audit complémentaire peut être planifié
ou une révision complète de la méthode d’audit se fait en concertation avec la direction
générale.

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