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Techniques de Facilitation
Introduction
La qualité peut être définit comme étant le fait de satisfaire le client. Mais dans le domaine
industriel, la qualité se base sur le respect des différents critères fixés par le cahier de charges
dans tous les niveaux de production ce qui permet à l’entreprise de se différencier et de garder
toujours une longueur d’avance sur la concurrence.
La gestion de qualité se résume dans l’ensemble des processus mis en place afin de garantir la
satisfaction de toutes les normes et exigences soit implicites ou explicites de tous les
intervenants externes ou internes. Elle permet également de s’assurer de l’efficacité des
méthodes de production et de réalisations de projet dans un cadre d’amélioration continue.
Assurer une bonne gestion de qualité va de soi de réussir une bonne résolution de problème.
De ce fait, plusieurs entreprises de nos jours adoptent une approche collective se basant sur les
réunions d’équipe. A partir de ce besoin est nait « les techniques de facilitation ».
La facilitation consiste à susciter le partage entre tous les membres du groupe et faciliter le
travail collaboratif afin d’aboutir aux objectifs de la réunion dans une durée minime. Il existe
plusieurs techniques de facilitation mais cela n’empêche pas qu’elles ont des points en
communs. Elles se basent en principe sur un échange des idées concernant une problématique
donnée au sein des groupes à nombre restreint de membres ce qui renforce leur efficacité,
inclusion et engagement.
Consensus
I. Définition :
Le consensus est une méthode de prise de décision dont cette dernière est acceptée par
tous les membres du groupe. Contrairement au vote qui se base simplement sur
l’opinion de la majorité en négligeant la voie de la minorité, le consensus prend toutes
les idées en considération. De ce fait, le consensus ne s’intéresse pas aux satisfactions
individuelles mais aux acceptations collectives. D’où les membres du groupe doivent
avoir un esprit d’écoute et de tolérance afin de trouver une solution satisfaisante pour
tout le monde et que chacun soutient le groupe dans la décision prise. Il faut préciser
que ce n’est pas obligatoire que chaque participant soit convaincu à 100% de la
décision, il suffit de la considérer la meilleure vu les circonstances.
Donc le consensus est une méthode qui accentue l’élaboration collective des idées et
non pas la compétition favorisant ainsi les principes d’échange, d’inclusion et de
démocratie.
1. Objectif :
A cette étape, chaque participant contribue par ses connaissances sur le sujet
permettant ainsi que toutes les interventions seront liées et complémentaire. C’est la
phase de la collecte des informations réelles et objectives sur la problématique
Parmi les questions posées :
o « Quels retours clients avez-vous sur le (produit, service) ? »
o « Quels sont les obstacles qui influencent ta productivité ? »
o « Qu'est-ce que nous réalisons de bien ensemble et qui te motive ? »
2. Réflexion :
Le membre du groupe en cette étape exprime ces propres sentiments sur la
problématique en partageant son ressenti, ses craintes et son jugement (sensations
internes).
Les questions suggérées :
o « Quels sentiments provoquent les feedbacks du client chez toi ? »
o « Comment sentez-vous par rapport à [problématique, sujet] ? »
3. Interprétation :
Après avoir collecté les différentes informations et ressentis, on passe au niveau
analytique. A travers les discussions entre les participants, on s’approfondi dans la
signification du sujet, les implications, les alternatives et l’impact de la nouvelle vision de
l’entreprise.
Les questions suggérées :
o « Comment cela impactera votre travail ? »
o « Que signifie pour toi la nouvelle orientation prise par l’entreprise ? »
o « Que penses-tu que nous devons faire pour améliorer le bien-être au
sein de l’entreprise ? »
4. Décision :
A ce niveau-là, on se concentre sur la résolution du problème et le déploiement de
nouvelles directions en prenant en compte les limites de chaque membre, ses
compétences et son implication.
Les questions suggérées :
o « Quel serait le meilleur plan d’action a adopté ? »
o « Quels efforts collectifs pouvons-nous faire pour améliorer la
performance et l’efficacité de l’équipe ? »
o « Qu’est ce qui peut améliorer la satisfaction des clients ? »
4. Discussion et clarification :
Comme le nom l’indique, les membres à cette phase peuvent discuter les idées,
demander des explications à propos des énoncés partagés. Le facilitateur doit veiller à
ce que ce débat reste neutre évitant toute critique.
5. Vote et classement :
Finalement, chaque membre procède par un classement des idées d’une manière
hiérarchique en attribuant à chacune un score. Pour assurer la neutralité, le facilitateur
distribue des fiches contenant les idées afin de les classer au profit des participants puis
les collecte pour calculer les scores. La proposition ayant le score le plus élevé est celle
dont tout le groupe pense réalisable et efficace.
NB : Dans des situations, il peut y avoir une répétition de cette étape si plusieurs
suggestions aient le même score.
o Exemple :
2. Définir la problématique :
Avant de commencer la réflexion, il est primordial de bien formuler la problématique
donnant ainsi une vision juste sur le problème à résoudre.
5. Sélection de solution :
Une fois avoir une liste plus organisée et filtrée, il convient de définir les critères qui
permettent de choisir l’idée la plus intéressante et réalisable.
3. Prise de note :
Pour mettre en perceptive les idées partagées il est nécessaire de les noter dans un
tableau visible pour tout le monde. Cette prise de note est faite pour toute sorte d’idées
même pour celles les plus ambitieuses encourageant ainsi une réflexion plus créative.
V. Les limites :
Certes le remue-méninge est l’un des méthodes les plus utilisées, mais ce dernier pose
plusieurs problèmes. Des recherches ont conclu qu’il y a peu de preuves que le
brainstorming produit de meilleures suggestions variées et originales vu qu’il peut y
avoir une fixation de vision et d’idée. De plus, la concurrence pour le temps de parole
peut nuire à la cohérence des équipes.
Conclusion