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ORGANISATION DES
ENTREPRISES
SEANCE 2
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I. DÉFINITION DE LA STRUCTURE D’UNE
ENTREPRISE
La structure peut être définie comme une combinaison
d’éléments et de mécanismes qui visent à répartir, coordonner
et contrôler les activités de l’entreprise afin que celle-ci puisse
atteindre avec efficience et efficacité ses objectifs stratégiques.
Structurer est une nécessité. La structure permet de définir les
tâches des différents postes et leurs liaisons. Elle conditionne
l’efficacité d’une entreprise et est formalisée par
l’organigramme.
Selon Henri Mintzberg, la structure d’une entreprise désigne
les : « moyens employés pour diviser le travail en tâches
distinctes et pour assurer la coordination nécessaire entre ces
tâches. » Structure et dynamique des organisations (1982). 3
1. Les organes de la structure d’une
entreprise
Une structure d’entreprise se déploie à travers les organes qui la
composent :
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- La structure fonctionnelle: est organisée autour des
fonctions de l’entreprises définies par Fayol. C’est une
structure simple où les responsabilités sont clairement
définies. Comme inconvénients elle est rigide ce qui peut
poser des problèmes de communication et de coordination
entre les différentes fonctions ;
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- La structure divisionnelle: est décentralisée, ici l’organe de référence n’est plus la
fonction mais la division. Il peut s’agir d’un produit, d’un type de client ou d’une
zone géographique. Chaque division est dirigée par un responsable à qui la
direction générale délègue des pouvoirs de décision. La structure divisionnelle est
parfaitement adaptée aux entreprises diversifiées et aux multinationales. Comme
avantages on note une compétition entre les divisions ce qui stipule les différentes
équipes qui deviennent donc plus réactives et performantes. Comme
inconvénients on note que la structure divisionnelle est couteuse et entraine un
risque de balkanisation de l’entreprise. ;
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- La structure matricielle qui est un mix de la structure
fonctionnelle et la structure divisionnelle. Elle permet de
maintenir leurs avantages respectifs et de gommer leurs
inconvénients. Elle est adaptée aux entreprises qui fonctionnent
par projets. Exemple : les sociétés de génie civil.
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III. LES STRUCTURES D’ENTREPRISE PROPOSÉES
PAR HENRI MINTZBERG
Pour Mintzberg il existe six unités de décision dans une entreprise :
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Chapitre 4 : L’INSERTION DE L’ENTREPRISE
DANS LE TISSU ÉCONOMIQUE
Objectif du chapitre: Maitriser l’environnement dans lequel
les entreprises évoluent
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I. L’ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
- Les actionnaires: qui investissent leur argent (apport en numéraire) ou leur bien matériel
ou immatériel (apport en nature) dans l’entreprise.
- Les groupes de pressions: qui exercent une pression sur les entreprises afin de défendre
les intérêts particuliers (moraux, économiques, humanitaires, financiers). Exemples de groupes
de pression : association de consommateurs, ONG, syndicats. 17
III. LES INTERVENTIONS DES ENTREPRISES SUR
LES MARCHES
Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande. L’offre est fonction croissante du prix, la
demande est fonction décroissante du prix. Sur le marché deux types de déséquilibre peuvent influencer
l’activité d’une entreprise :
- L’excès d’offre : crée des invendus, l’entreprise est donc en situation de surproduction. Le mécanisme de
marché va donc faire baisser les prix jusqu’à ce que la demande et l’offre s’équilibrent.
- L’excès de demande : le marché est en situation de pénurie. Les prix vont augmenter, certains acheteurs
seront découragés et l’offre et la demande vont s’équilibrer.
Sur un marché le prix est un indicateur très important pour les consommateurs :
- Un indicateur de rareté ;
- Elément de comparaison entre les biens ;
- Fonction d’orientation des agents ;
- Signal de la situation de marché.
Mais le prix reste un indicateur relatif car les décisions des agents reposent aussi sur d’autres facteurs :
- Sociologiques ;
- Psychologiques ; 18
- Démographiques.
IV. LE ROLE DES BANQUES DANS LA VIE DES
ENTREPRISES
Les entreprises peuvent opter pour différents modes de financement :
financement interne via l’autofinancement ou financement externe
qui peut être indirect (via les banques) ou direct (marché financier).
Le rôle principal des banques est de permettre le financement des
entreprises en octroyant des crédits. En effet les banques sont des
intermédiaires entre les prêteurs et les emprunteurs. On parle donc de
finance indirecte, ou de financement intermédié, ou encore
d’intermédiation financière. Les intermédiaires financiers collectent
les fonds des agents économiques à capacité de financement et les
prêtent aux agents économiques à besoin de financement par le biais
des crédits. Ils sont rémunérés par les intérêts qui font payer aux
emprunteurs.
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IV. LE ROLE DES BANQUES DANS LA VIE DES
ENTREPRISES
Les entreprises peuvent contracter différents types de crédits :
- Les prêts à moyen ou long terme : pour financer les
investissements ;
- Les découverts ou prêts à court terme : pour financer l’exploitation.
En plus d’octroyer des crédits les banques jouent d’autres rôles pour
les entreprises :
- La gestion de trésorerie ;
- La gestion des risques ;
- Accompagnement à l’export ;
- Introduction en bourse ;
- La gestion des titres financiers. 20
IV. LE ROLE DES BANQUES DANS LA VIE DES
ENTREPRISES
Le marché financier se compose de deux compartiments :
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IV. LE ROLE DES BANQUES DANS LA VIE DES
ENTREPRISES
Sur le marché financier, les entreprises émettent des titres :
- Concurrence : la compétition entre les entreprises sur un marché pour vendre leurs produits
aux consommateurs. Cette compétition peut s’exercer par les prix ou par les caractéristiques
des produits. Le niveau de concurrence sur un marché est fortement dépendant du nombre
d’agents économiques en présence. S’ils sont nombreux il y a de fortes chances qu’il y ait
concurrence. Sur un marché oligopolistique le nombre d’entreprise est réduit et la
concurrence est moindre entre les entreprises. On parle de monopole lorsqu’on a une
entreprise sur le marché.
- Coopération : les entreprises ayant des intérêts communs regroupent souvent leurs activités
économiques et travaillent ensemble pour atteindre un objectif général. Les objectifs de la
coopération sont souvent : atteindre une taille critique pour accéder facilement à des
matières premières, à un savoir-faire, à des innovations, à des financements.
Les formes de cette coopération sont variables. Il peut s’agir :
D’une alliance : lorsque des entreprises s’unissent pour atteindre une taille critique,
combiner des activités complémentaires.
D’un partenariat : lorsque des entreprises non concurrentes s’unissent pour sécuriser
leurs relations clients-fournisseurs, pour partager une clientèle ou encore une ressource.
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VI. L’IMPORTANCE DE L’INFORMATION SUR LE
MARCHE
Pour que le marché fonctionne bien les agents
économiques doivent faire circuler des informations fiables
sur le marché. A l’instar des caractéristiques d’un produit
ou sa performance. L’information est un élément essentiel
dans la décision d’achat des consommateurs. Par exemple
l’e-réputation a une place de plus en plus importante dans
la décision d’achat des consommateurs. En cas d’avis
négatifs les consommateurs ont tendance à renoncer à
l’achat. L’information est aussi précieuse pour les
entreprises. Elle leur permet d’améliorer leurs pratiques
pour mieux répondre aux attentes des consommateurs.
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VII. L’IMPACT DES EXTERNALITES SUR
L’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE
L’activité de production ou de consommation d’un agent
peut affecter le bien-être d’un autre agent sans que celui
ne paie ou ne reçoive une compensation en contrepartie.
Les effets de cette activité échappent au marché, on les
qualifie alors d’externalités.
- Une externalité positive : lorsque l’activité d’un agent
économique a des conséquences positives sur d’autres
agents ;
- Une externalité négative : lorsque l’activité d’un agent
économique a des conséquences négatives sur d’autres 25
agents.
MERCI POUR VOTRE
AIMABLE ATTENTION
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