Méthodologie CAPES 1

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Didactique : étude des processus d’enseignement et d’apprentissage du point de vue

privilégié des contenus
Pédagogie : l’ensemble des savoirs scientifiques et pratiques et des compétences
relationnelles et sociales mobilisés pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies
d’enseignement. Plutôt relation entre enseignant et apprenant (méthode).

Lire rapport de jury 2021 avec à la fin des éléments pour guider les nouveaux futurs
candidats (parce que nouvelles épreuves).
Lire rapport de jury 2022 - dernier rapport disponible.

3 épreuves (4 avec la dissertation) :

1 : Épreuve écrite disciplinaire appliquée : analyse critique de document +
séquence pédagogique.
La séquence pédagogique : essayer d’utiliser des documents de nature scientifique (la
1ere partie) mais pas possible de tout utiliser. Ensuite deux double pages de manuel
pour créer la séquence pédagogique.

Oral : épreuve de leçon d’histoire

D’abord faire un exposé sur le sujet qui a été donné puis imaginer une séance
pédagogique en relation étroite avec la présentation des enjeux scientifiques. Ils font
donc faire une présentation scientifique qui peut être transformée en présentation
didactique et pédagogique.
Associer la réflexion scientifique et la réflexion didactique et pédagogique.

Le candidat doit en outre présenter un document et décrire comment il l’utiiliserait

avec ses élèves. Le jury attend donc des candidats une connaissance précise des
programmes et de leur mise en oeuvre, ainsi que la capacité à réfléchir à la pratique de
l’enseignement de l’histoire.

Analyse des documents :

Il est fortement conseillé de choisir un document qui a été présenté dans la artie
scientifique de l’exposé plutôt que d’en prendre un nouveau.

Lire le rapport de jury.

Oral : l’épreuve de l’entretien

Nouvelle dans sa forme et ses objectifs - plusieurs caractéristiques générales :

- Elle est adossée aux principes et valeurs de la République, notamment à la

laïcité, ainsi qu’aux principes déontologiques du métier d’enseignant.
- Elle n’est pas une épreuve disciplinaire, s’appuie sur les contenus, les
démarches et les objectifs de l’enseignement de l’histoire, de la géographie et
de l’enseignement moral et civique, ainsi que sur les expériences directes ou
indirectes d’enseignement des candidats.
- En plus des spécialistes de la discipline, le jury comporte des chefs
d’établissement, des personnels administratifs reconnus pour leurs compétences
en gestion des ressources humaines ou des inspecteurs issus d’autres
disciplines.
- Pas de temps de préparation. Juste un formulaire à préparer : ensuite pendant
10min on se présente nous et notre parcours, ne pas répéter ce qu’on a mis sur
la feuille, rajouter des choses etc.

-> Entretien de motivation, montré sa motivation !

L’entretien est composé d’une première partie d’une durée de quinze minutes débutant
par une présentation par le candidat de cinq à dix minutes.
La deuxième partie de l’épreuve, d’une durée de 20min, est composée de deux
questions : l’une d’enseignement et la seconde en lien avec la vie scolaire :
- Une question pour savoir si le candidat peut s’approprier les valeurs de la
République, dont la laïcité, et les exigences du service public (droits et
obligations du fonctionnaire dont la neutralité, lutte contre les discriminations
et stéréotypes, promotion de l’égalité, notamment entre les filles et les garçons,
etc..).
- Une question pour savoir si le candidat peut faire connaître et faire partager ces
valeurs et exigences
 I. Pédagogie et didactique dans les épreuves du CAPES
A. Le principe des épreuves

On a pris en compte que la fonction du professeur n’est pas uniquement de faire des
cours.
-> Suivi individuel et évaluation des élèves
-> Conseil choix de leur projet d'orientation
-> Relation avec les parents d’élèves
-> Travail au sein d’équipe pédagogique

Le “malaise enseignant” difficulté à définir le travail de l’enseignant.

Un enseignant c’est qlqn qui comprend la complexité de son rôle - il n’est pas
seulement une machine a appliquer le programme.
Suppose un vrai travail de réflexion et une vraie culture sur le métier d’enseignant.

Rapport du jury 2019 - avis du Jury sur la partie “l'exploitation adaptée” (création
d’une séquence pour élèves), critiques :
“Cette partie présente encore trop svnt un contenu qui est insuffisamment réflexif et
qui n’est pas réellement articulé à l’analyse critique. On déplore bien des déséquilibres
dans les copies, entre une première partie développée et une seconde etique, imputable
à une stratégie d’évitement de cet exercice. Au demeurant, le décalage entre une
analyse critique solide et une exploitation adaptée simpliste, voire caricaturale au
prétexte qu’elle s’adresse à des élèves de collège ou de lycée est édifiant et
regrettable”.

Rapport du Jury 2020 :

“Outre l’inachèvement et l’incomplétude, l’un des principaux défauts réside dans des
développements sans rapport avec le dossier. La partie, souvent rédigée
indépendamment de la précédente, comme en témoignent, dans un grand nombre de
copies, la présence de pages laissées blanches entre la partie scientifique et
l’exploitation adaptée, ne saurait alors être une exploitation adaptée.
C’est le signe que pour certains candidats, ces deux étapes de l’épreuve seraient
indépendantes l’une de l’autre, la seconde étant souvent considérée comme un passage
obligé, sans signification ni enjeu intellectuel.”
-> Montrer qu’en tant qu’enseignant on a compris qu’il y a un enjeu intellectuel à
construire une séquence pédagogique. Capacité à montrer qu’on a du recul sur ce que
l’on dit. Et qu’il y a un réel intérêt à enseigner (en dehors de l’histoire-géo).

-> Tout l’enjeu pour le candidat est de montrer sa capacité à passer du savoir savant au
savoir scolaire.

-> Trop de candidats pensent que le savoir scolaire est une version simplifiée du
savoir universitaire. Or c’est un savoir qui prend en compte d’autres enjeux.

3 erreurs à éviter :
● Éviter de croire que la pédagogie est de l’ordre du flou, du feeling, de
l’intuition etc : il faut de la technique et un savoir praxéologique (pratique et
réflexion).
● Éviter de dire des formules toutes faites ou autre etc..

On attend du candidat une réflexion de 3 ordres :

● Une réflexion sur l’indispensable (savoir distinguer l’essentiel de l’accessoire)

(qu’est-ce qu’on va garder ? Qu'est-ce qui est fondamental ? etc)
● Savoir rendre le savoir accessible à un public profane
● Avoir une réflexion sur les objectifs et les finalités (enjeux civiques et
méthodologiques, enjeux mémoriels)

1. Être capable de construire un problème historique ou géographique

2. Être capable de construire une séquence d’enseignement qui rend ce travail
accessible
3. Être capable de respecter les prescriptions institutionnelles

Quand les 3 étapes sont réalisées on appelle cela une transposition didactique.

Livres à lire :

- Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire.

- Yannick Mével, Nicole Tutiaux - Guillon, Didactique et enseignement de
l’histoire-géographie au collège et au lycée.
- Marie Claire RObie et Rosemberg, Géographie aujourd’hui, enseigner la
géographie au collège et au lycée
- Enseigner l’histoire : un métier ..
- Anne Le Roux, Didactique de la Géographie..
Site : cahier pédagogique, voir cette revue.

B. Connaître le curriculum

-> Connaître les programmes de la 6e à la terminale et savoir ce qu’ils ont fait avant et
ce qu’ils feront après etc..
Montrer qu’on a compris que tel notion dans ce programme est un réinvestissement
d’une autre notion déjà vu etc..

-> Connaître les cycles

4 cycles:
Cycle 1 - PS, MS, GS
Cycle 2 - CP, CE1, CE2
Cycle 3 - CM1, CM2, 6e
Cycle 4 - 5e, 4e, 3e

Il faut également identifier les compétences qui sont en jeu.

Le socle commun de connaissances de compétences et de culture : à voir dropbox le
détail.

1. Les langages pour penser et communiquer

2. Les méthodes et les outils pour apprendre
3. La formation de la personne et du citoyen
4. Les systèmes naturels et les systèmes techniques
5. Les représentations du monde et l’activité humaine

Les compétences développées en histoire-géographie :

1. Se repérer dans le temps : construire des repères historiques

2. Se repérer dans l’espace : construire des repères géographiques
3. Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués
4. S’informer dans le monde du numérique
5. Analyser et comprendre un document
6. Pratiquer différents langages en histoire et en géographie
7. Coopérer et mutualiser
Mentionner les compétences au fur et à mesure (les élèves font telle activité, ça va
développer cette compétence parce qu' ils vont faire ceci ou cela). Mieux d’amener les
compétences une à une progressivement.

Autre liste de compétences pour le lycée - à voir.

C. Prendre du recul.

-> Construire une démarche réflexive mobilisable dans tout processus d’élaboration
d’un enseignement. Les candidats, futurs enseignants, sont placés dans la situation de
réflexion et de recherche que chaque professeur met en œuvre lorsqu’il prépare une
séquence d’enseignement : quels sont les points essentiels du programme à relever et à
interpréter ? Quels documents retenir pour l’étude de ce thème, quels croisements sont
possibles ? etc..

-> Montrer qu’on mesure les enjeux du métier :

● Connaître le public : les élèves, montrer qu’on a réfléchi à ce que c’est un

public scolaire
● Connaître l’institution et comment elle fonctionne et sa place/son rôle dans la
société
● Connaître la fonction sociale de l’histoire et de la géographie
● Connaître le métier enseignant et sa complexité et sa multitude de gestes et
activités

Avec les 4 ensemble on devient un : Praticien réflexif (pratiqué mais réfléchir à cette
pratique).

Prendre du recul c’est notamment se défier de l’expérience personnelle comme repère.

Montrer qu’on peut tirer des leçons de cette expérience mais aussi d’en voir les
faiblesses. Réflexion à mener : pourquoi un professeur qui plaît énormément à un
élève ne plaît pas à d’autres ?
Éviter de parler de son expérience perso au lycée etc.

A la limite :
“J’ai eu bcp de professeurs au lycée, certains m’ont intéresser, d’autres moins, et
j’aimerais comprendre pourquoi.”

Aller faire des stages pour prendre du recul - observer

Documentation - vidéos intéressante de reportage qui suivent un enseignant dans sa
pratique
Voir expérience classe sans notes dans certains collèges

Lire des livres mais surtout éviter livres professeurs désabusé

Liste ressources :
- Faire l’Ecole, faire la classe, précis de pédagogie, Philippe Meirieu.
- Voir revue cahiers pédagogiques
- Historien et géographes, revue, faite par des enseignants pour les enseignants
- Le café pédagogique (site information éducation)
- L’école en perspective, Yann Forestier

-> Vidéos : l’éducations en questions (26 films de 13 minutes)

D. Cerner chaque épreuve

Quelle est la différence entre une séance et une séquence ?

Séquence : projet pédagogique qui a une unité thématique et problématique. Un début

et une fin clairement identifiés qui ont une justification intellectuelle.

Évaluation sommative : évaluation de fin de séquence où on fait le bilan de ce que

l’élève a acquis (évaluation finale).

Évaluation formative : évaluation qui permet à l’élève et au professeur de repérer où il

en est pour adapter la suite du projet.

La séquence peut donc être à durée variable. Ici, une séquence, ce serait un chapitre
d’un thème (au lycée). Donc un morceau de thème défini clairement dans les
programmes.