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SESSION 2018

UE 111 – INTRODUCTION AU DROIT

Durée de l’épreuve : 3 heures

Le corrigé comporte : 6 pages

CORRIGÉ

I. ÉTUDE DE SITUATION PRATIQUE :

1) Madame MAINVERTE doit-elle déplacer son cabanon et verser des dommages et intérêts à
Monsieur PACONTAN ?

Faits :
Madame MAINVERTE, jeune retraitée, est notamment propriétaire d’un jardin en région parisienne. En
pensant ne rien avoir à se reprocher, elle a récemment construit un cabanon sur ce jardin, en l’absence de
Monsieur PACONTAN, son voisin d’à côté. Or, le constat vient d’être fait par un expert-géomètre que
ledit cabanon empiète de 8 centimètres sur le terrain dont Monsieur PACONTAN est propriétaire. Ce
dernier demande à Madame MAINVERTE de déplacer dans les meilleurs délais le cabanon en question ;
faute de quoi, il assignera cette dame en justice et demandera aussi à ce qu’elle soit condamnée à lui
verser des dommages et intérêts.

Problématique :
Quelle(s) sanction(s) le propriétaire d’une construction qui empiète sur le terrain de son voisin encourt-
il ?

Droit applicable :
Selon l’article 544 du Code civil : « La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière
la plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements ».

Le droit de propriété est un droit subjectif (prérogative juridique individuelle reconnue à des personnes
dans le cadre du droit positif) patrimonial (évaluable en argent) réel (portant sur des choses) et principal
(droit théoriquement le plus complet qu’une personne puisse avoir sur une chose).

Le droit de propriété confère à son titulaire (le propriétaire) trois attributs : l’usus (droit de se servir de sa
chose), le fructus (droit de percevoir des fruits éventuels de sa chose) et l’abusus (droit d’effectuer sur sa
chose toutes sortes d’actes dont les actes de disposition : actes susceptibles de compromettre de manière
significative la composition du patrimoine : donner le bien, le grever de sûreté…).

Le droit de propriété revêt différents caractères : il est en principe exclusif et individuel, perpétuel,
protégé et absolu.

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Ainsi, s’il est porté atteinte au droit de propriété, le titulaire de ce droit peut agir en justice contre l’auteur
de l’atteinte et lui demander réparation par la remise des choses en leur état antérieur et éventuellement le
versement de dommages et intérêts.

L’atteinte au droit de propriété peut par exemple résulter de tout empiétement, c’est-à-dire une
construction ou encore une plantation qui va dépasser, sans son autorisation, sur la propriété d'autrui
(notamment la propriété d'un voisin) et privera le propriétaire du fonds empiété de la jouissance d'une
partie de son bien.

Tout propriétaire peut donc s'opposer à tout empiétement de la part d'un tiers ; la sanction en matière
d'empiétement, que celui-ci soit faible ou non, étant la démolition systématique de l'ouvrage qui dépasse
la limite de propriété.

Il convient de remarquer que le droit d’accession immobilière selon lequel la propriété du sol emporte la
propriété du dessus et du dessous de ce sol n’a guère d’intérêt pour le propriétaire du sol empiété
s’agissant de l’infime partie de la construction d’autrui.

Quant à l’abus du droit de propriété de la part du voisin qui empiète, il ne peut être retenu qu’en cas de
mauvaise foi de ce dernier. Or, il existe une présomption légale simple de bonne foi.

En revanche, sur le fondement des troubles anormaux de voisinage, le propriétaire du fonds empiété peut
engager la responsabilité civile extracontractuelle de l’auteur de l’empiètement. En effet, l’empiètement
(fait générateur) cause (lien de causalité) une nuisance dans la jouissance du terrain empiété (préjudice). Il
peut être conclu que l’empiètement, avec ou sans intention de nuire, dépasse ce que la norme oblige à
supporter entre voisins.

Solution :
En l'espèce, Madame MAINVERTE a, sans doute sans intention malveillante (« elle pensait sincèrement
ne rien avoir à se reprocher »), récemment construit sur son terrain un cabanon et il est avéré (notamment
par les observations effectuées par un expert-géomètre) qu’il dépasse de 8 centimètres sur le terrain dont
son voisin, Monsieur PACONTAN, est propriétaire ; lequel était absent lors de cette construction et ne l’a
pas autorisée.

Par cet empiètement, même de peu d’ampleur, Madame MAINVERTE porte atteinte au caractère
inviolable du droit de propriété de Monsieur PACONTAN et doit effectivement remettre les choses en
l’état antérieur en déplaçant son cabanon (dans les règles de l’art, par toutes les opérations nécessaires :
démontage…) de sorte qu’il n’empiète plus sur le terrain de son voisin.

En outre, en causant (lien de causalité) à Monsieur PACONTAN un trouble dans la jouissance de son
terrain (préjudice), la construction du cabanon (fait générateur) par Madame MAINVERTE, y compris si
elle était de bonne foi, constitue un trouble anormal de voisinage engageant la responsabilité
extracontractuelle de cette dernière. Sur ce fondement, Madame MAINVERTE peut donc aussi être
condamnée en justice à verser à Monsieur PACONTAN des dommages et intérêts en réparation du
préjudice qu’il a ainsi subi.

2) Madame MAINVERTE aura-t-elle le droit de cueillir tous les légumes qu’elle a plantés ?

Faits :
Madame MAINVERTE envisage de vendre l’ensemble immobilier (maison et jardin) dont elle est
propriétaire et où elle habite en région parisienne. Une fois que la vente sera conclue, avant de partir,

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Madame MAINVERTE entend cueillir l’intégralité des légumes qu’elle a plantés dans le jardin en
question, que ces légumes soient plantés en pleine terre ou dans des jardinières conçues dans des bacs sur
roulettes ; étant précisé qu’elle souhaite convenir avec l’acheteur, lors de l’échange de leurs
consentements, qu’elle pourra déménager tous ses biens meubles dans le mois à dater de la vente.
Toutefois, l’agent immobilier, à qui elle confie la vente en question, prétend que certains des légumes
seront forcément compris dans cette vente.

Problématique :
Comment déterminer la qualification juridique de biens meubles ou de biens immeubles ?

Droit applicable :
En droit privé, les biens sont toutes choses susceptibles d’appropriation privée et tous les droits portant
sur ces choses (droits subjectifs patrimoniaux réels).

Il existe plusieurs classifications des biens dont celle qui distingue les biens corporels, c’est-à-dire
palpables, matériels (ex. : table, bâtiment…), des biens incorporels, c’est-à-dire impalpables, immatériels
(ex. : droit d’usufruit, valeurs mobilières, fonds de commerce…).

Cependant, la principale classification figure dans le Code civil qui dispose que tous les biens sont
meubles ou immeubles (art. 516 C. civ.). Cette division bipartite implique que tout bien puisse être versé
dans l’une ou l’autre de ces deux catégories.

Il existe trois sortes de biens meubles : les meubles par nature qui sont des biens corporels qui peuvent se
transporter d’un lieu à un autre (ex. : l’assiette, le verre...) ; les meubles par anticipation qui sont des biens
immeubles par nature mais qui ont vocation dans l'avenir à devenir meuble (ex. : les récoltes vendues sur
pied) ; les meubles par détermination de la loi qui sont des meubles incorporels (ex. : actions de sociétés,
fonds de commerce).

Par ailleurs, il existe trois sortes de biens immeubles : les immeubles par nature qui sont des biens
corporels qui se caractérisent par leur lien de fixité avec le sol (ex. : les terrains, les constructions, les
brins d'herbe enracinés…) ; les immeubles par destination (agricole, commerciale…) qui sont des biens
meubles par nature mais considérés juridiquement comme des immeubles en raison de ce qu’ils sont
accessoires à un bien immeuble par nature, par la volonté de leur propriétaire commun (ex. : tracteur,
propriété d’un agriculteur, et utilisé par lui, pour les besoins de l’exploitation agricole dont il est aussi
propriétaire) ; les immeubles par l’objet auquel ils s’appliquent qui sont des immeubles incorporels (ex. :
droit d’usufruit immobilier…).

La qualification juridique mobilière ou immobilière de tel ou tel bien est fondamentale car les règles
juridiques applicables ne sont pas les mêmes (ex. : une vente exclusivement immobilière ne comporte
aucun bien meuble).

Solution :
En l’espèce, il est nécessaire de distinguer les légumes cultivés en pleine terre et les légumes cultivés en
jardinières conçues dans des bacs sur roulettes ; les légumes étant, dans tous les cas, des biens corporels.

Les légumes cultivés en pleine terre sont incorporés au sol par leurs racines et doivent être considérés
comme immeubles par nature.

Madame MAINVERTE n’a pas l’intention de vendre ses légumes au futur propriétaire de son jardin. La
notion de meuble par anticipation ne leur est, par conséquent, pas applicable.

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Il apparaît, dès lors, que les récoltes non cueillies à la date de la vente de la maison doivent être
considérées comme immeubles. La récolte de ces légumes ne pourra être récupérée puisqu’elle sera
vendue avec l’ensemble immobilier (maison et jardin).

Les cultures en jardinières, en revanche, n’ont pas d’incorporation au sol. Cet élément permet de les
exclure de la qualification d’immeubles par nature. De même, la notion d’immeuble par destination ne
pourra pas recevoir application compte tenu qu’il n’y a pas d’affectation à un fonds.

Les jardinières, d’autant qu’elles sont des bacs sur roulettes, ainsi que leur contenant doivent dès lors être
considérés comme meubles par nature. Madame MAINVERTE pourra donc emporter sans difficulté,
dans le mois suivant la vente conformément à ce qu’il sera prévu dans le contrat de vente (possibilité pour
Madame MAINVERTE de déménager ses biens meubles dans le mois à dater de la vente), non seulement
les légumes cultivés en jardinières mais aussi ces jardinières.

II. COMMENTAIRE DE DOCUMENT :

1) Quelle est la juridiction qui rend la décision reproduite ? Quand ?


La décision reproduite dans le sujet est rendue le 18 octobre 2017 par la première chambre civile de la
Cour de cassation, juridiction suprême de l’ordre judiciaire français (« Cass. 1ère civ., 18 octobre
2017 »).

2) Qui sont les parties (demanderesse, défenderesse) à ce stade de la procédure ?


Ce sont Monsieur Y et la société Sedopols qui ont formé pourvoi devant la Cour de cassation (« Attendu
que M. Y... et la société Sedopols font grief à l’arrêt du 1er avril 2016 ») : ils sont donc les demandeurs à
ce stade de la procédure ; tandis que Monsieur Jean X… et son fils, Monsieur Christophe X…., sont les
défendeurs. En effet, ces derniers sont les autres parties au procès et étaient les demandeurs mais en
première instance (« M. Jean X... (…) celui-ci et son fils, M. Christophe X..., ont assigné M. Y... (…) et la
société Sedopols »).

3) Quels sont les faits à l’origine du litige ?


Dans sa dernière édition, l’ouvrage intitulé « Le simili-nobiliaire français » révélait la filiation adoptive
de Monsieur Jean X… (« l'ouvrage intitulé "Le simili-nobiliaire français" faisait état du caractère adoptif
de la filiation de M. Jean X... »).

Estimant qu’il était ainsi porté atteinte à leur vie privée, Monsieur Jean X… et son fils, Monsieur
Christophe X…, ont assigné en justice Monsieur Y… et la société Sedopols, respectivement auteur et
éditrice de l’ouvrage en question. Messieurs Jean et Christophe X… demandaient la suppression de la
mention de leur nom dans les éditions ultérieures de l’ouvrage et la réparation du préjudice qu’ils
estimaient subir (« soutenant que la notice relative à leur nom de famille figurant dans l'ouvrage intitulé
"Le simili-nobiliaire français" faisait état du caractère adoptif de la filiation de M. Jean X... et invoquant
l'atteinte ainsi portée à leur vie privée, celui-ci et son fils, M. Christophe X..., ont assigné M. Y..., l'auteur
de cet ouvrage, et la société Sedopols, qui l'a édité, aux fins d'obtenir la suppression de toute mention de
leur nom dans les éditions ultérieures, ainsi que la réparation de leur préjudice »).

4) Quelle est la décision plus particulièrement attaquée devant la juridiction qui rend la décision
reproduite ? (Par quelle juridiction a-t-elle été rendue ? Quand ? En faveur de qui cette juridiction
s’était-elle prononcée ?)
Devant la Cour de cassation qui, le 18 octobre 2017, rend la décision reproduite dans le sujet, ce sont
deux arrêts de la cour d’appel de Paris qui sont attaqués de manière jointe : un arrêt en date du 1er avril
2016 et un arrêt en date du 27 mai 2016 (« les arrêts attaqués (Paris, 1er avril et 27 mai 2016) »).

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Mais c’est plus particulièrement à l’arrêt rendu par la cour d’appel de Paris le 1er avril 2016 que Monsieur
Y… et la société Sedopols adressent leurs reproches (« Attendu que M. Y... et la société Sedopols font
grief à l'arrêt du 1er avril 2016 »).

Par cet arrêt, la cour d'appel de Paris avait donné raison à Messieurs Jean et Christophe X… puisqu’elle
reconnaissait l’atteinte portée à leur vie privée et la nécessité de réparer le préjudice qu’ils subissaient
ainsi (« M. Y... et la société Sedopols font grief à l'arrêt du 1er avril 2016 de dire qu'ils ont porté atteinte
à la vie privée de M. Jean X... et de les condamner à payer à ce dernier des dommages-intérêts »).

5) Quel est le raisonnement mené par la juridiction dont la décision est attaquée devant la Cour de
cassation ?
Selon la cour d’appel de Paris, le type de filiation d’une personne relève de son intimité et en faire
publiquement mention porte atteinte à sa vie privée (« pour estimer que la divulgation, dans un ouvrage
destiné au public, de la filiation adoptive de M. Jean X... portait atteinte à la vie privée de l'intéressé, la
cour d'appel a considéré que la filiation adoptive de celui-ci appartient à son histoire personnelle et à
l'intimité de sa famille »).

6) Les défendeurs prétendaient que la publication porterait atteinte à l’un de leurs droits subjectifs.
Lequel ?
Le droit invoqué par Messieurs Jean X… et Christophe X… est le droit au respect de la vie privée
(« certaines des informations (…) et, notamment, celles portant sur les modalités d'établissement de la
filiation, relèvent de la sphère de la vie privée et bénéficient, comme telles, de la protection édictée par
les articles 9 du Code civil et 8 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés
fondamentales ») ; droit dont on sait qu’il est parmi les droits subjectifs (prérogatives juridiques
reconnues aux personnes dans le cadre du droit positif) extrapatrimoniaux (non évaluables en argent) de
la personnalité (attachés à la personne, du fait même de sa qualité de personne).

7) Dans quel sens statue la juridiction qui rend la décision reproduite ? (Qui l’emporte ? Selon
quels motifs : en d’autres termes, quels sont les arguments de cette juridiction ?)
La Haute juridiction donne raison à Messieurs Jean et Christophe X… Elle approuve, en effet, les juges
d'appel en constatant que, si les archives de l’état civil sont consultables par tous au bout d’un certain
délai (« les registres de naissance de l’état civil constituent, à l'expiration d'un délai de soixante-quinze
ans à compter de leur clôture, des archives publiques communicables de plein droit à toute personne qui
en fait la demande »), certaines des informations en question, dont celles relatives à la manière dont la
filiation est établie, ne peuvent être exposées publiquement sans le consentement de l’intéressé car cela
porte atteinte à sa vie privée (« certaines des informations qu'ils contiennent et, notamment, celles portant
sur les modalités d’établissement de la filiation, relèvent de la sphère de la vie privée et bénéficient,
comme telles, de la protection » ; « c'est à bon droit que la cour d'appel a retenu que, quand bien même
l'acte de naissance de M. Jean X..., portant mention de son adoption, avait pu être consulté par M. Y... en
application de l'article 17 de la loi, précitée, du 15 juillet 2008, cet acte ayant été dressé depuis plus de
soixante-quinze ans, la divulgation, dans un ouvrage destiné au public, de la filiation adoptive de
l'intéressé, sans son consentement, portait atteinte à sa vie privée »).

8) Que décide l’arrêt étudié quant à la suite du procès et cela est-il conforme au droit procédural en
vigueur ?
La Cour de cassation estime, en l’espèce, que les juges du fond ont correctement appliqué la règle de droit
et rejette le pourvoi (« REJETTE le pourvoi »). Cela est conforme au droit procédural en vigueur.

On sait que le rejet du pourvoi contre la décision attaquée a pour conséquence de lui faire acquérir force
de chose jugée. La décision rendue en dernier ressort devient alors irrévocable et doit être appliquée. Le
procès est terminé.

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III. QUESTION DE COURS :

À quels débiteurs la procédure de redressement judiciaire s’applique-telle ?

La procédure de redressement judiciaire est l’une des procédures judiciaires (mises en œuvre par voie de
justice) et collectives (prenant en compte l’ensemble des créanciers) de traitement des entreprises en
difficultés financières (débiteurs).

Comme les autres procédures judiciaires de traitement des entreprises en difficulté, la procédure de
redressement judiciaire a vocation à s’appliquer à toute personne physique exerçant une activité
professionnelle indépendante (commerçant, artisan, agriculteur, professionnel libéral) et à toute personne
morale de droit privé commerciale ou non (sociétés, associations, GIE…).

Cependant, la procédure de redressement judiciaire se distingue des autres procédures judiciaires de


traitement des entreprises en difficulté en ce qu’elle est ouverte si deux conditions sont réunies.

Première condition : le débiteur doit être en cessation des paiements, c’est-à-dire dans l’impossibilité de
faire face à son passif exigible (dettes échues) à l’aide de son actif disponible (avoirs immédiatement
mobilisables). D’ailleurs, selon la règle de principe, l’ouverture de la procédure de redressement
judiciaire doit être demandée par le débiteur au tribunal compétent dans les 45 jours qui suivent la
cessation des paiements, si le débiteur n’a pas, dans ce délai, demandé l’ouverture d’une procédure de
conciliation ; étant entendu que, à certaines conditions, d’autres protagonistes (ministère public…)
peuvent demander au tribunal l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.

Seconde condition : le redressement du débiteur ne doit pas paraître impossible.

Ainsi, la procédure de redressement judicaire se distingue de la procédure de sauvegarde (qui s’applique à


une entreprise qui n’est pas encore en cessation des paiements) et de la procédure de liquidation judiciaire
(qui s’applique à une entreprise en cessation des paiements mais dont le redressement est manifestement
impossible).

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