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p−1
!Z
R
LEMME : =⇒ Tfp (x)dx ≤ I1 (par positivité de Tf )
Pour f ∈ Cc (R∗+ ), on a l’inégalité : p 0
Z R ! p−1 Z R !
p
p
p ≤ Tf (x)dx f (x)dx
p
!
||Tf ||Lp ≤ ||f ||Lp (hölder) 0 0
p−1
D’où, pour R ∈ R∗+ , on a :
Démonstration. Soit f ∈ Cc (R∗+ ). On peut prolonger par continuité
!p Z
Z R p +∞
Tfp (x)dx ≤ f p (x)dx < +∞
de façon naturelle f en posant f (0) = 0. 0 p−1 0
Tfp étant positif, l’inégalité qui précède nous indique que Tf ∈ de Cc (R∗+ ) telle que :
Lp (R+ ). Par passage à la limite R −→ +∞, on a l’inégalité
fn −→ f dans Lp (R+ )
souhaitée. n→+∞
— Cas où f est quelconque : Pour x ∈ R∗+ , on a |Tf (x)| ≤ T|f | (x). Alors :
On peut ainsi applique l’inégalité dans le cas positif à la fonc- • D’une part, par hölder, la suite (Tfn )n∈N converge simple-
tion |f | ∈ Cc (R∗+ ). Par croissance de la fonction x 7→ xp et de ment sur R∗+ vers Tf .
l’intégrale, TF ∈ Lp et on a l’inégalité souhaitée. • D’autre part, par continuité de T̃ , on a , pour n ∈ N :
Tfn = T̃fn −→ T̃f dans Lp (R+ )
n→+∞
• Prolongement de l’opérateur T : Par le lemme, l’opérateur
défini par : Donc par le théorème de riesz-fischer, on peut suppo-
ser que (Tfn )n∈N converge presque partout vers T̃f (quitte à
T : (Cc (R∗+ ), ||.||Lp ) −→ (Lp , ||.||Lp ) extraire une sous-suite).
f 7−→ Tf Conclusion : Pour presque tout x ∈ R+ , Tf (x) = T̃f (x) et
est une application linéaire continue (donc uniformément conti- donc Tf ∈ Lp (R+ ). De plus,
nue) vérifiant l’inégalité : p
!p
||Tf ||pLp = ||T̃f ||pLp ≤ ||f ||pLp
p p−1
||T ||Lc (Cc (R∗+ ),Lp ) ≤
p−1 ce qui prouve l’inégalité.
De plus, (Lp (R+ ), ||.||Lp )) est un espace de banach dans lequel • Optimalité de l’inégalité : Considérons, pour (, R) ∈
Cc (R∗+ ) est dense. (R∗+ )2 la fonction positive
Par le théorème de prolongement des applications 1