Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TRANSFORMEE DE LAPLACE
(OUTILS MATHEMATIQUES)
1-DEFINITION :
Soit f(t) une fonction de la variable réelle « t », supposée nulle pour « t » négatif.
La transformée de LAPLACE de f(t) notée L ⎡⎣ f (t ) ⎤⎦ est une fonction de la variable
2-PROPRIETES :
Unicité :
Pour une fonctions f (t ) il existe une F(p) unique.
Pour une fonction F(p) il existe une f (t ) unique.
Linéarité :
Soient f1 (t ) et f2 (t ) deux fonctions causales et « a » un réel.
L ⎡⎣ f1 (t ) + f2 (t )⎤⎦ = L ⎡⎣ f1 (t )⎤⎦ + L ⎡⎣ f2 (t )⎤⎦ = F1 ( p) + F2 ( p)
⎡ df (t ) ⎤
Dérivation : L⎢ ⎥ = p.F ( p) − f (0+ ) et L ⎡⎢ f ʺ (t )⎤⎥ = p².F ( p) − p. f (0+ ) − f ʹ(0+ )
⎢⎣ dt ⎥⎦ ⎣ ⎦
⎡t ⎤ F( p) g(0+ )
Intégration : L ⎢⎢ ∫ f (t ).dt ⎥⎥ = +
⎢⎣ 0 ⎥⎦ p p
t
3- Applications :
⎡ df (t ) ⎤
3.3. M q : L ⎢ ⎥ = p.F ( p) − f (0+ )
⎢⎣ dt ⎥⎦
⎡ df (t ) ⎤ +∞ − pt +∞
+∞
0
L’échelon d’amplitude A est simplement noté : A.u(t)
La réponse d’un système auquel on applique un tel signal est appelée « réponse indicielle ».
1 1
δ(t)=1 si t=0
δ(t)=0 sinon
0 0
Théorie Réalité
La réponse d’un système auquel on applique ce signal est appelée : réponse impulsionnelle.
FONCTION RAMPE :
La rampe (ou échelon de vitesse) est un signal qui évolue linéairement en fonction du temps.
La rampe vaut : f (t ) = a.t.u(t ) où a est la pente de la rampe et l’échelon unitaire u(t) sert
seulement à annuler les valeurs de f(t) pour t négatif.
a.t
La réponse d’un système auquel on applique un tel signal est appelée : réponse à une rampe
SINUSOIDE :
Les entrées sinusoïdales sont utilisées pour étudier le comportement dynamique des systèmes
(après disparition des régimes transitoires). La sortie est alors appelée réponse harmonique.
Exemple : e(t ) = u(t ). A.sin(ω.t ) avec : A amplitude du signal ;
ω 1
ω : pulsation (en rd/s ), f= : fréquence (en Hertz) et T = période (en secondes).
2.π f
PUISSANCE DE «t » :
f(t)= a .t².u(t)
−t 1 p+a
1− e τ e−a.t .cos ω.t
p(1 + τ .p) ( p + a)² + ω ²
n!
e a.t .t n
( p − a)n+1
pour z < 1 1
ω
1− z²
(
e−z.ω .t .sin ω.t. 1 − z ² ) 1+
2.z
ω
1
p + p²
ω²
pour z < 1 1
⎛ 2.z 1 ⎞
p.⎜⎜1 + p + p²⎟⎟⎟
1−
1
1− z²
(
e−z.ω .t sin ω 1 − z ² . t + φ ) ⎜⎝ ω ω² ⎠
sin φ = 1 − z ² et cos φ = z
PROPRIETES
a. f1 (t ) + b. f2 (t ) a.F1 ( P ) + b.F2 ( P)
⎛ 1 ⎞⎟ ⎛ P ⎞⎟
f ( a.t ) ⎜⎜ ⎟ .F ⎜⎜ ⎟
⎜⎝ a ⎠⎟ ⎝⎜ a ⎠⎟
e − a . t . f (t ) F ( p + a)
df (t )
f ʹ(t ) = p.F( p) − f (0+ )
dt
dF( p)
−t. f (t ) F ʹ( p) =
dp
t ². f (t ) F ʺ( p)
t
F ( p)
∫ f ( x).dx
p
0
t
f (t − τ )
e−τ . p .F( p)
τ : retard temporel
a+f(t)
a
f(t) f(t-b)
b
1-DEFINITION :
L’objet de l’asservissement est de maîtriser, et contrôler la sortie d’un système automatisé
analogique, en jouant sur ses qualités qu’on appellera « performances du système ».
Les performances d’un système sont : la précision, la rapidité et la stabilité. L’amortissement et
le dépassement sont aussi des performances mais dépendant des précédentes.
f(t) f(t)
t
t
Signal analogique continu période d’échantillonnage
(Signaux étudiés en asservissement)
Signal échantillonné (numérisé)
s(t)
r(t)
Capteur
Consigne : c’est ce qu’on demande au système (ou la réponse qu’on demande au système de
donner), c’est l’entrée du système asservi.
Réponse : c’est la réponse que le système a donnée, c’est la sortie du système, et c’est la valeur
que le capteur mesure continuellement s(t).
Ecart (ou erreur) ε(t ) : c’est le résultat du comparateur. La valeur r(t) donnée par le capteur
est injectée dans le comparateur qui la compare avec la consigne e(t). r(t) est la sortie image de
s(t), r(t) et e(t) doivent avoir la même unité. ε(t ) = e(t ) − r(t )
NOTER QUE L’ECART DOIT ETRE NUL LORSQUE LA REPONSE ATTEIND LA CONSIGNE
( ε(t ) = 0 lorsque c(t) =s(t))
Asservissement et régulation : On parle de régulation quand il s’agit d’une grandeur qui
doit conserver une seule valeur pendant le fonctionnement du système (80°C pour la régulation
de température par exemple), un asservissement de position consiste à contrôler l’évolution de
la position, d’une valeur à une autre (de 0 à 5 mètre par exemple).
On parle aussi d’un système suiveur quand la consigne est variable et la réponse doit la suivre
à chaque instant
• Le système avec retour (retour à l’aide d’un capteur) est dit : bouclé, donc asservi car il est
contrôlé par le retour (capteur) à chaque instant.
• On peut avoir un retour sans que le système soit asservi, si par exemple on a un retour
naturel du à des équations, et non à des capteurs.
• Le système sans retour capteur, n’est pas contrôlé : il n’est donc pas asservi. c’est un
système en chaîne directe (par opposition au système bouclé).
y y
y
Saturation
Courbure Hystérésis
x
x
3-2- continu : les systèmes sont représentés par des fonctions supposées continues dans le
temps, par opposition aux systèmes discrets (échantillonnés)
3-3- invariant : les caractéristiques du système ne changent pas avec le temps (malgré
l’épuisement, usure…). e(t s(t)
Système
s2(t) : solution particulière de l’équation avec second membre ,elle est de même nature que
l’entrée e(t) ;on l’appelle : réponse forcée ou régime permanent (ou régime établi).
Équation différentielle difficile à manipuler, puisqu’il faut l’intégrer pour connaître s(t).
On passe dans le domaine de LAPLACE, en supposant les C.I. nulles :
(bm .p m + bm−1 .p m−1 + ........ + b2 .p 2 + b1 .p + b0 ).S( p) = ( an .pn + an−1 .pn−1 + ........ + a2 .p 2 + a1 .p + a0 ).E( p)
La fonction de transfert du système (dite aussi TRANSMITTANCE) qu’on notera H (p) vaut :
S( p)
H ( p) = et S( p) = H ( p).E( p)
E( p)
S( p) a .p n + an−1 .p n−1 + ........ + a2 .p 2 + a1 .p + a0
On a donc H ( p) = = n m
E( p) bm .p + bm−1 .p m−1 + ........ + b2 .p 2 + b1 .p + b0
N ( p) ( p − z1 ).( p − z2 )...............( p − zn )
Si on écrit H (p) sous forme : H ( p) = =
D( p) ( p − p1 ).( p − p2 )...............( p − pm )
• Les zi sont dits : les zéros de la fonction de transfert.
• Les pi sont dits : les pôles de la fonction de transfert.
REMARQUES :
• la fonction de transfert est une propriété du système ; elle ne dépend ni de l’entrée ni de la
sortie.
• Le degré de D(p) est appelé ORDRE de la fonction de transfert.(pour les systèmes réels, le
degré de D(p) > degré de N(p))
• Si les C.I. ne sont pas nulles alors la transformée de LAPLACE de s(t) peut se mettre sous
N ( p) N ( p) N ( p)
forme : S( p) = .E( p) + 0 = H ( p).E( p) + 0
D( p) D( p) D( p)
Ce qui signifie que la réponse est la superposition de la réponse aux conditions initiales
(régime libre) et de la réponse à l’entrée.
• Si on applique à l’entrée un Dirac δ(t ) , on obtient S( p) = H ( p)∆( p) = H ( p) et s(t ) = h(t )
Donc la fonction de transfert d’un système est aussi sa réponse à une impulsion de Dirac
(dite : réponse impulsionnelle). Car E( p) = L ⎡⎣δ(t )⎤⎦ = ∆( p) = 1 .
• Si on met H ( p) sous forme canonique d’une transmittance :
1 + a1 .p + a2 .p 2 + .... an .p n
H ( p) = K alors dans ce cas :
pα (1 + b1 .p + b2 .p 2 + .................. + bm .p m )
α : S’appelle : classe du système
Ici l’ordre = (α + m)
K : le gain statique du système.
6-EXEMPLES :
6-1- Exemple électrique :
Soit le circuit RC ci-contre admettant comme entrée ue (t ) et comme sortie uc (t ) .
- Ecrire les équations qui régissent ce système.
- Donner sa fonction de transfert H(p). quel est son ordre. R i
- Donner la réponse du système à un échelon de 5v,
tracer l’allure de sa courbe en fonction du temps. u c (t )
u e (t ) C
Réponse :
d(uc (t ))
uc (t ) + R.i = ue (t ) et i = C.
dt
d(uc (t ))
d ʹ où uc (t ) + R.C. = ue (t ) ou uc (t ) + R.C.u c (t ) = ue (t )
dt
En passant dans le domaine de LAPLACE on obtient :
U c ( p) 1
(1 + R.C.)U c ( p) = U e ( p) d ʹ ou H ( p) = =
U e ( p) 1 + R.C.p
C’est une fonction de transfert de premier ordre.
- On désire la réponse à un échelon de 5v; c'est-à-dire on cherche uc (t )
pour ue (t ) = 5.u(t ) où u(t ) est l ʹ echelon unitaire ( ou fonction existence ) .
5 5 −5RC
U c ( p) = H( p)U e ( p) = = + d ʹ où uc (t ) = 5.(1 − e−t / RC ).u(t )
p.(1 + R.C.p) p 1 + R.C.p
6-2- Exemple mécanique :
Une masse m dont on étudie la variation de la position x(t),est en translation rectiligne par
rapport à un bâti. k
la position varie quand on applique à m un effort de module f(t)
m f(t)
Cette masse est liée au bâti de référence par deux éléments en parallèle:
un ressort de raideur k et un amortisseur visqueux de coefficient b.
la position libre correspond à x = 0. b
- Donner l’équation différentielle qui régit ce système. x(t)
- Donner la fonction de transfert du système H(p). f(t) Système x(t)
Réponse :
- TRD : m.x = f (t ) − k.x − b.x d ʹ ou m.x + b.x + k.x = f (t )
En passant au domaine de Laplace, on obtient :
X( p) 1
(m.p 2
+ b.p + k.).X( p) = F( p) d ʹ ou H ( p) = =
F( p) m.p + b.p + k
2
x(p) y(p) x3
G(p)
W4 G(p) W1
x2 - x4
+
+
y(p) = ………………. w3 x1
x : l’entrée w1= ……………………
x4(p)= …………………
y : la sortie
x1 x4 x1 x4
G1(p) G2 G3 ……………
x4 ( p )
=. . . . .
x1 ( p)
E K x1 x4 G S
E K x4 G S +
+ -
-
x2
K M
M
S=…………… S=……………
E K x1 x2 G S x2 S
+ E K x2 G
- +
-
M 1/K M
S=…………… S=……………
X Y X …………… Y
H -++
+
E k G S1 E S1
F S2 S2
S1=
S2= S1=
S2=
E E S1
k G S1
F S2 S2
S1=
S1 =
S2=
S2=
E(P) ε( p) S(P)
+ G(p) E(p) S(P)
- H(p)
x
R(p)
S( p)
H ( p) = est appelée fonction de transfert du système en boucle fermée (FTBF)
E( p)
S( p) chaine directe G( p)
H ( p) = = =
E( p) 1 + FTBO 1 + G( p).R( p)
E(P) ™(p) G(p)
S(P)
+
FTBO : La fonction de transfert en boucle ouverte s’obtient en détachant -
On trouve souvent des systèmes qui admettent un retour dit : « unitaire ». C’est-à-dire quand
R(p) = 1. Dans ce cas on a :
S( p) chaine directe E(P) ε™((p)p) S(P)
FTBF = H( p) = = = ................ = ............... +
-
G(p)
E( p) 1 + FTBO
x
7-3- Exemple :
A partir des équations obtenues pour le schéma du circuit R.C précèdent on peut par exemple
réaliser le schéma bloc suivant : Ue 1/R
I(p)
1/C.p
Us
+
Ue – Us = R.I(p) -
I(p) = C.p.Us(p)
D’ou le schéma ci contre :
Qui donne bien sûr: Ue(p) ……………… Us(P)
E(P) ε ( p) + S(P)
G1(p) G2(p)
+ +
Dans ce cas ; il faut toujours utiliser -
le principe de superposition.
Soit le schéma fonctionnel ci-contre : R(p)
Le principe de superposition donne :
⎡ S( p) ⎤ ⎡ S( p) ⎤
S( p) = ⎢ ⎥ .E( p) + ⎢ ⎥ .Γ( p)
⎢ E( p) ⎥ ⎢ P( p) ⎥
⎣ ⎦ Γ( p )=0 ⎣ ⎦ E( p )=0
d’où
⎡ chainedirecte ⎤ ⎡ chainedirecte ⎤ ⎡ G .G ⎤ ⎡ G2 ⎤
S( p) = ⎢ ⎥ .E( p) + ⎢ ⎥ .Γ( p) = ⎢ 1 2 ⎥ .E( p) + ⎢ ⎥ .Γ( p)
⎢⎣ 1 + FTBO ⎥⎦ Γ( p )=0 ⎢⎣ 1 + FTBO ⎥⎦ E( p )=0 ⎢ 1 + G .G .R ⎥ ⎢ 1 + G .G .R ⎥
⎣ 1 2 ⎦ ⎣ 1 2 ⎦
(avant d’appliquer cette formule, remarquer les signes dans les deux sommateurs)
9-PROCESUSS FONDAMENTAUX :
INTEGRATEUR
S( p) k ⎛ ⎞
l’intégrateur pur est ⎜⎜ ⎟⎟⎟ .
1
Système ayant une transmittance de type H ( p) = =
E( p) p ⎜⎜⎝ p ⎠⎟
DERIVATEUR
S( p)
Système ayant une transmittance de type H ( p) = = k. p le dérivateur pur est (p).
E( p)
RETARD
S( p)
Système ayant une transmittance de type H ( p) = = k.e−τ . p le retard pur est e−τ .p .
E( p)
Ce τ est le retard entre l’entrée et la sortie : s(t ) = e(t − τ )
REMARQUE :
G1 -G1
- +
+ -
G2 -G2
s(t)
Tangente à l’origine (pente = k.E0 / τ )
0,63.k.E0
Temps
τ 3τ = t5%
Temps de réponse à 5% ( t5 % ou tr 5 % )
On défini le temps de réponse a 5% comme le temps mis pour atteindre 95% de la valeur
finale de la réponse.
s(∞) − s(t5 % )
C'est-à-dire : = 5 % = 0.05 : Formule permettant de calculer t5 %
s(∞)
⎛ − ⎞
t
k.E0 − k.E0 ⎜⎜⎜1 − e τ ⎟⎟⎟
⎜⎝ ⎠⎟ −
t
D’où = e = 0.05 d’où
τ
t5 % = 3τ pour un 1er ordre
s(∞)
Valeur particulière : pour t = τ on a s(t ) = 63%.k.E0
Temps de montée tm : c’est le temps mis par la réponse pour passer de 10% à 90% de la
valeur finale.
(
Cas1 : z > 1 , deux racines réelles r1 = ωn −z − z ² − 1 ) (
et r2 = ωn −z + z ² − 1 )
Dans ce cas on dit que le système est en : régime apériodique
Cas2 : z = 1 , r = −ωn On appelle ce régime : régime apériodique critique
( )
Cas3 : z < 1 ,deux racines complexes conjugués r1 = ωn −z − i 1 − z ² et r2 = ωn −z + i 1 − z ² ( )
On appelle ce régime : régime oscillatoire amortie (pseudo périodique)
−1 −1
On pose τ1 = et τ2 =
(
ωn −z − z ² − 1 ) (
ωn −z + z ² − 1 )
k k k ⎛ τ τ 2 ⎞⎟
D’où : H ( p) = = = .⎜⎜⎜ 1
− ⎟⎟
(1 + τ1 p).(1 + τ 2 p) p² 2 z τ1 − τ 2 ⎝⎜ (1 + τ1 p) (1 + τ 2 p) ⎠⎟
+ p +1
ωn ² ωn
E k.E0 ⎛⎜ τ1 τ2 ⎞⎟
Or E( p) = 0 on a S( p) = H ( p).E( p) = .⎜⎜ − ⎟⎟
P τ1 − τ 2 ⎜⎝ p.(1 + τ1 p) p.(1 + τ 2 p) ⎠⎟
⎡ − ⎞⎤
k.E0 ⎢ ⎛⎜ − ⎞ ⎛
t t
⎟ ⎜ ⎟
D’où s(t ) = . ⎢ τ1 ⎜⎜1 − e τ1 ⎟⎟⎟ − τ 2 ⎜⎜1 − e τ2 ⎟⎟⎟⎥⎥
τ1 − τ 2 ⎢ ⎜⎝ ⎜ ⎠⎟ ⎜
⎝⎜ ⎠⎟⎥⎦
⎣
Remarques :
• théorème de la valeur initiale (T.V.I) pour s(t) : s(0) = lim s(t ) = lim p.S( p) = 0
t →0 p→∞
• théorème de la valeur finale (T.V.F) pour s(t) : s(∞) = lim s(t ) = lim p.S( p) = k.E0
t →∞ p→ 0
• la réponse n’a pas de dépassement et reste toujours inférieure à la valeur finale s(t ) ≤ k.E0
• plus le coefficient d’amortissement est grand plus la réponse devient amortie.
s(t ) = k.E0 −
k.E0
1− z²
( (
.e−z.ωn .t .sin ωn . ) )
1 − z ² .t + φ avec sin φ = 1 − z ² et cos φ = z
2.π
• La réponse a la forme d’une sinusoïde amortie de pseudo période Tps = ;
ωn 1 − z ²
d’où d1 = e 1−z ²
et d1 % = 100.e 1−z ²
Caractéristiques de la réponse
Pseudo période indicielle du second ordre
D3
K.E0
D2
Apériodique (z>1)
1,05.VF
VF
0,95.VF
10% VF
ABAQUE 1 :
Temps de réponse (réduit) du second ordre
tr .ωn ( tr .ωn ) en fonction de z.
100
40
30
Papier logarithmique
20
10
3
1
z
0,01 0,1 1 10 20 100
Dépassement ABAQUE 2 :
d Dépassements en fonction de z.
1
n : numéro du dépassement.
0,6 n=1
0,5
n=2
Papier logarithmique
n=3
0,2 4
6
0,1
7
z
0,05
0,01 0,02 0,03 0,05 0,1 0,2 0,7 1
⎛ t ⎞⎟
La réponse à une entrée échelon e(t)=E0u(t) sera alors s(t ) ≈ k.E0 .⎜⎜⎜1 − e
−
τ ⎟⎟
⎜⎝ ⎠⎟
Exemple
τ 1 = 2, τ 2 = 0, 2 et kE0 = 5
Premier ordre :
k.E0
• La pente à l’origine n’est pas nulle ( .)
τ
• Le temps de réponse à 5% est égale à 3τ
Second ordre :
• La pente à l’origine est nulle
• Le temps de réponse à 5% est donné par une abaque.
• La valeur finale est k.E0
• Si le coefficient d’amortissement est >1 alors la réponse ne présente pas de
Dépassement.. si ce coefficient est <1 alors la réponse présente des dépassements
−π . z
kE0
On a donc pour une entrée impulsion de Dirac de τ
valeur E0 :
Réponse impulsionnelle du
∆( p) = E0 premier ordre fondamental
k.E0
D’où S( p) = E0 .H ( p) =
(1 + τ .p)
L’expression de la réponse temporelle est donc : 0,05kE0
k.E0 − τt τ temps
s(t ) = .e tr 5% = 3τ
τ
k=1 k<1
εp
a.t a.t
εp
t t
τ τ
t
vers l’infini.
τ
z>1
2π
Tp =
ωn . 1 − z 2
a
2.2. Réponse à une rampe : e(t ) = a.t.u(t ) et E( p) = .
P²
k.a
on a S( p) =
⎛ 1 ⎞
.p + 1⎟⎟⎟
2.z
p².⎜⎜⎜ .p ² +
⎜⎝ ωn ² ωn ⎠⎟
εp
a.t
a.t
tp
2.z 2.z.a
Si k =1 : retard t p = et l’écart de poursuite εp =
ωn ωn
Si k < 1 : l’écart augmente et εp tend vers l’infini.
Si k > 1 : l’écart diminue, s’annule puis augmente et εp tend vers l’infini.
1-INTRODUCTION :
• Le chapitre précèdent fait l’objet de l’étude des caractéristiques de la réponse temporelle d’un
S.L.C.I afin d’évaluer son comportement. On avait donc excité le système à des entrées échelon.
Mais la même méthode était valable pour des entrées impulsion ou rampe….
• L’excitation d’un système à des entrées sinusoïdales (harmonique) de type e(t ) = e0 .sin (ω.t )
fait l’objet de l’étude fréquentielle.
• On sait que si un S.L.C.I est excité à une entrée e(t ) = e0 .sin (ω.t ) , alors sa réponse en régime
permanent sera de même type c'est-à-dire : s(t ) = s0 .sin (ω.t + φ) . La connaissance de la
réponse dépend donc de la détermination de s0 et φ .
• On s’intéresse dans ce cas à l’étude des caractéristiques, en régime permanent, de la réponse
ω
du système en fonction de la pulsation d’entrée ω (ou de la fréquence f = ).
2π
• Pour pouvoir faire une étude complète, il faut trouver s0 et φ pour chaque valeur de ω . on
s0
trace des diagrammes (courbes) qui représentent et ϕ en fonction de ω . Ces diagrammes
e0
sont appelés : lieux de transferts.
2-LIEUX DE TRANSFERT :
Un système, étant représenté par sa fonction de transfert, H (p), on pose p = j.ω ( j ² = −1 ) .
ω étant la fréquence d’entrée ( e(t ) = e0 .sin (ω.t ) ). On s’intéresse alors au système représenté par
H ( j.ω ) .
s0
Le module du complexe H ( j.ω ) est = H ( j.ω ) .
e0
L’argument du complexe H ( j.ω ) est φ = arg ( H ( j.ω ) .
s0 j .φ
On a ainsi H ( j.ω ) = .e .
e0
Rappel :
Soit un complexe z = a + j.b
Module de z : z = a2 + b2
b b
Argument : arg( z) = arctan si a ≥ 0 ET arg( z) = π + arctan si a < 0
a a
Il existe trois types de lieux de transferts qui montrent tous le module et l’argument en fonction
de ω ou de log( ω ) . Ces lieux sont :
- lieux de BODE (ou diagrammes de BODE). (à maîtriser)
- Lieu de NYQUIST. (à interpréter)
- Lieu de BLACK (à interpréter)
• le digramme de phase :
- sur l’axe verticale (axe des y): le déphasage du système (ou phase ou argument
de H ( j.ω ) ) exprimée en degré. L’axe des «x» est commun avec le diagramme de gain.
Remarques :
¾Le digramme de phase et celui du gain sont tracés généralement sur un même papier et on
place l’un en dessus de l’autre, l’axe des « x » (qui porte la pulsation ω ) est donc le même
pour les deux diagrammes.
¾Avantages du lieu de Bode :
Si H ( p) = H1 ( p).H 2 ( p) E S
H1(p) H2(p)
On a H ( p) db = H1 ( p) + H 2 ( p) db (somme des courbes des gains)
db
Et aussi arg ( H ( j.ω )) = arg ( H1 ( j.ω )) + arg ( H 2 ( j.ω )) (somme des courbes de phase)
¾Diagrammes asymptotiques de Bode :
Parfois, on se contente de dessiner justes les asymptotes.
Les diagrammes asymptotiques peuvent être suffisants pour donner l’allure de la
variation du gain et de la phase.
Im( H ( jω ))
JJJG
MODULE H ( j.ω ) = OA
ω=∞ ω=0
et Re( H( jω ))
O ϕ
PHASE φ = arg ( H ( j.ω ))
A
ω
Croissant
Gdb
f ( jω )
f ( jω ) → .
1 + f ( jω ) Abaque de BLACK
0° 0,1 ωc ωc 10 ωc
ω
-6° Les détails de ces courbes
doivent être retenus par
cœur pour les identifications
-45° du premier ordre.
-84°
-90°
LIEU DE NYQUIST :
On représente dans le plan complexe
Im
k k k.τ .ω
H ( jω ) = = − j.
1 + τ . jω 1 + τ ².ω ² 1 + τ ².ω ² k/2 ω=0
ω=∞ Re
⎛ k⎞ ⎛k⎞
2 2
BANDE PASSANTE :
On s’intéresse généralement à la bande passante à -3dB ou à -6dB
La bande passante à -3dB est la marge des pulsations (ou de fréquences) pour laquelle
l’atténuation du gain est inférieure à 3dB.
On verra dans le chapitre suivant que la bande passante caractérise aussi la rapidité tout
comme le temps de réponse à 5%.
EX : Illustrer la bande passante à -3dB sur les diagrammes de BODE et de BLACK du premier
ordre.
⎣⎢ ⎦⎥
Pour ω → 0 on a H db → 20 log k = kdb (première asymptote).
Pour ω → +∞ on a H db ≈ 20 log k − 10 log( V ²)2 = −40 log ω + (20 log k + 40 log ωn )
(deuxième asymptote : droite de pente -40dB/dec) ou (-2)
⎛ k ⎞⎟ ⎛ k ⎞
L’intersection des deux asymptotes pour ω = ωn (V = 1) où H dB = ⎜⎜ ⎟⎟ = 20 log ⎜⎜ ⎟⎟⎟ .
⎜⎝ 2.z ⎠ ⎝⎜ 2.z ⎠
dB
(1− V )
2
est aussi l’extremum de 2
+ 4.z 2 .V 2 qui est aussi l’extremum de la fonction
2
D’où la condition d’existence de l’extremum : 1 − 2.z ² ≥ 0 ⇒ z < On a donc :
2
2
Si z< ≈ 0.707 la courbe présente un extremum à ω = ωn . 1 − 2.z ² ; on appelle
2
cette valeur de ω : La pulsation de résonance, on la note ω R = ωn . 1 − 2.z ²
H ( j.ωR ) 1
On définit aussi le facteur de surtension « Q » par Q = = . On le
H (0) 2.z. 1 − z ²
donne généralement en décibel : QdB = H ( j.ω R )
dB (
− H (0) dB = −20 log 2.z. 1 − z ² . )
Déphasage du système :
⎪⎧⎪ ⎛ 2. z .V ⎞⎟
⎪⎪ − arctan ⎜⎜⎜ ⎟ si ω ≤ ω n
⎪ ⎝ 1 − V 2 ⎠⎟
φ ( H ( j ω )) = arg( H ( j ω )) = ⎨
⎪ ⎛ 2. z .V ⎞⎟
⎪⎪⎪− 180 − arctan ⎜⎜ ⎟ si ω > ω n
⎪⎪⎩ ⎝⎜ 1 − V 2 ⎠⎟
pour ω → 0 on a φ → 0 ° asymptote horizontale
pour ω → +∞ on a φ → − 180° asymptote horizontale
pour ω = ω n on a φ ( ω n ) = − 90° .
La courbe de phase est décroissante de 0° à -180°.
Gain (dB)
Représentations pour K >1
zÈ QdB
Tracé asymptotique
kdB z< 2
Tracés réels 2
z> 2
ω 2
ωR
ωn
20 log 2z La cassure entre les deux asymptotes
du gain se situe à ωn
Im(H(j ω )
Tangente
horizontale
Gain=0, ϕ =180°
k Re(H(j ω )
Cercle de ϕr = Tangente
rayon k verticale
arctan ( 1−2 z 2
z ) Gain=k , ϕ =0°
z> 2
2
z< 2
2
Q= 1
2z 1−z2
2
Z> 2
-180° ϕ°
Sens des ω
croissants.
Asymptote
verticale à
ϕ =180°
- les fonction (1 + τ .p) et (1 − τ .p) ont la même courbe de gain, mais leurs phases sont
k k
- La seconde asymptote des courbes des gain des termes (1 + τ .p) et (1 − τ .p) ont une
m m
de −m (-20.m dB/dec).
⎛ ⎞
m
- La seconde asymptote de la courbe de gain du terme ⎜⎜1 + 2.z p + p² ⎟⎟⎟ a une pente de
⎜⎜⎝ ωn ωn ² ⎠⎟
+2.m (40.m dB/dec).
k
- La seconde asymptote du gain du terme a une pente de −2.m (-40.m dB/dec).
⎛ ⎞
m
⎜⎜1 + 2.z p + p ² ⎟⎟
⎜⎜⎝ ωn ωn ² ⎠⎟⎟
- Pour tracer les diagrammes asymptotiques de BODE, on met d’abord les pulsations de cassure
par ordre sur l’axe des pulsations, puis on additionne les courbes des facteurs de H(p) pour le
gain et pour la phase.
- Voir tableau ci-dessous, pour plus de détails, courbes de phases….etc,
k k
k(1 + τ p)m k(1 − τ p)m
(1 + τ p)m (1 − τ p)m
Courbes 20logk
-m +m 20logk
des -m +m
20logk 20logk
gains 1 1
τ 1
τ
τ 1
τ
0° +90m° +90m° 0°
Courbes
des
-90m°
phases -90m°
0°
0°
k
k k ⎛ p² ⎞⎟
m
2.z
⎛ ⎞ k.⎜⎜⎜1 +
m
p pn ⎜⎜1 + 2.z p + p ² ⎟⎟ p+ ⎟⎟
⎜⎝ ω ω ² ⎠⎟
⎜⎜⎝ ω n
ω ² ⎠⎟⎟ n
n n
(1, 20logk)
2 2
+2m
des -2m 20logk
-1 -n
gains ωn ωn
+180m°
0° 0°
Courbes 0°
des -90° -90n° 0°
phases -180m°
Gain en dB
-20dB /dec
20log10=20dB
-40dB /dec
5 ωn 10 ω
Phase en °
0° 5 10
-90°
-180°
REMARQUES :
• ces astuces proviennent de l’application des T.V.I. et T.V.F……….
• pour la reponse impulsionnelle les propriétés des reponses correspondantes se
deduiraient du tracé du gain modifié par acroissement de toutes les pentes d’une unité.
• pour la reponse à une rampe les propriétés des reponses correspondantes se deduiraient
du tracé du gain modifié par diminution de toutes les pentes d’une unité .
Diagramme de GAINdB (w) REPONSE INDICIELLE ( e(t) = u(t))
1
k
20logk τ
-1
τ
1
k
τ 20logk
+1
τ
k
20logk ωn
-2
+1 -1
ωn 20logk
+2
1
K1
20logk1 τ
-1
20logk2 K2
τ
K2
1
τ 20logk2
K1
+1
20logk1 τ
1 1
K
τ1 τ 2
k
+1 -1
T2 T1
K2
1 1
τ1 τ 2
K2
+1 -1 K3
K3 K1
K1
T1 T1
2- RAPIDITE :
s(t) s(t)
c c
Rapide Lent
t t
t5% t5%
⎛ s(∞) − s(t5% ) ⎞
1er Ordre : - t5% = 3.τ ⎜⎜ = 0.05⎟⎟⎟ .
⎜⎝ s(∞) ⎠⎟
2eme Ordre : - t5% est donnée par une abaque (voir chapitre précédent).
- le temps de réponse est minimal pour z = 0.7 .
- le 2ème ordre le plus rapide et sans dépassement est celui pour lequel z=1.
Conclusion :
Exemple :
1
• FTBO (kG(p)) de 1er ordre . G( p) =
1 + τ .p
⎛ k ⎞⎟
⎜⎜ ⎟
k.G( p) k ⎜⎝ 1 + k ⎠⎟ kʹ
H ( p) = = = = , le système est un premier
1 + k.G( p) 1 + τ .p + k ⎛ τ ⎞⎟ 1+ τ ʹ p
1+⎜ ⎜ ⎟ .p
⎝⎜ 1 + k ⎠⎟
τ
ordre, son temps de réponse est 3.τ ʹ = 3 qui devient faible si k est grand
1+ k
d’où : système plus rapide.
k
• FTBO (kG(p)) de 2eme ordre . G( p) =
1
et H ( p) =
k .G( p )
= 1+ k
p² 2 z 1 + k.G( p) 2z ʹ p²
+ p +1 1+ p+
ωn ² ωn ω ʹn ω ʹn ²
1 1
= et ω ʹn ² = (1 + k ).ωn ² Donc si k augmente alors ω ʹn augmente aussi.
ω ʹn ² (1 + k ).ωn ²
Gain (dB)
3- PRECISION :
ε (t) ε (t) ε∞
ε∞
Cas d’une Consigne Consigne
consigne en (c) (c)
échelon
t t
Précis ε∞ =0 peu précis ε∞ ≠ 0
ε∞ ε∞
s(t) s(t)
ε (t) ε (t)
Cas d’une
consigne
quelconque
c(t) c(t)
t t
Précis ε∞ =0 peu précis ε∞ ≠ 0
G1 .G2 −G2
S( p) = .C( p) + .Γ( p) Avec FTBO=G1.G2.R.
1 + FTBO 1 + FTBO
ε(t ) est l’écart dynamique, qui doit être nul au régime permanent ( ε∞ =0), pour avoir un
système précis à 100% (ce n’est pas toujours ce qu’on cherche !) .
ε∞ = lim ε(t ) = lim p.ε( p) est l’erreur (écart en régime permanent).
t →∞ p→ 0
• Pour une consigne échelon ( c(t ) = E0 .u(t ) ) , ε(∞) est appelée écart (erreur) statique. εs
E0
Soit c(t ) = E0 .u(t ) ⇒ C( p) = .
p
⎪⎪ ⎧ E0
pα+1 .D( p)
. 0 = ⎪⎨• si α = 0 (pas d'intégrateur dans la BO) → εs = 1 + k .
E
⇒ εs = lim α
p→ 0 p .D( p ) + k.N ( p) p ⎪⎪
⎪⎪⎩• si α ≥ 1 (au moins une intégration) → εs = 0.
• Pour une consigne (entrée) rampe, ε(∞) est appelée écart (erreur) de vitesse (ou de
poursuite ou de traînage) εv , εp ou εT .
a
Soit c(t ) = a.t.u(t ) ⇒ C( p) = .
p²
⎧⎪• si α = 0 → εv = ∞.
⎪⎪
pα+1 .D( p) a ⎪⎪ a
⇒ εv = lim α . = ⎨• si α = 1 → εv =
p→0 p .D( p) + k.N ( p) p ² ⎪⎪ k
⎪⎪• si α ≥ 2 → ε = 0
⎪⎩ v
Consigne Classe ( α )
2.b 2.b
εa =
b.t ².u(t ) p3 εa = ∞ εa = ∞ kBO εa = 0
• Il faut au moins une intégration dans la B.O. pour annuler l’écart statique dû à l’entrée.
• La précision s’améliore quand le gain statique de la B.O. augmente.
• Il faut au moins une intégration dans la partie en amont (en avant)de la perturbation
pour annuler l’écart statique dû à cette perturbation.
4- STABILITE :
VF VF
VF
t t t
Instable juste stable (limite de stabilité) stable
4.1. Définition:
La stabilité est définie par l’une des définitions suivantes :
Un système est stable si : écarté de sa position d’équilibre par une cause extérieure, il y retourne
si cette cause disparaît.
Un système est stable si : sa réponse impulsionnelle s’annule au régime permanent !!
Un système est stable si : à une entrée bornée correspond une sortie bornée.
C’est-à-dire que la réponse du système à une entrée « Dirac » (qui est h(t)) donnera la
superposition des réponses des éléments constituant la F.T.
d’où L ⎡⎣ H ( p)⎤⎦ = h(t ) = hi (t ) + h j (t ) + hk (t ) .
n
• αi : Des pôles nuls simples ou multiples hi (t ) = ∑ A .t
i =1
i
αi −1
.
∑ B .e
p j .t α j −1
• p j : Des pôles réels simples ou multiples h j (t ) = j
.t .
Conclusion
Un système est stable si et seulement si tous les pôles de sa fonction de transfert ont
leurs parties réelles strictement négatives.
t
Instable
Réel
s
t
s
La pseudo pulsation augmente
t Instable
Stable
N: ordre du pôle
s N=1
t
s Instable
t s
N>1
Stable
t
Instable
L’amortissement augmente
pn an an−2 an−4 ⋅⋅ a2 a0
pn−1 an−1 an−3 an−5 ⋅⋅ a1
pn−2 b1 b2 b3 ⋅⋅
pn−3 c1 c2 c3 ⋅⋅
⋅⋅⋅ ⋅⋅⋅ ⋅⋅⋅ ⋅⋅⋅
⋅⋅⋅ ⋅⋅⋅ ⋅⋅⋅
p ⋅⋅⋅ D( p) = a0 + a1 p + a2 p² + ... + an−1 p n−1 + an pn
Colonne des pivots
1 ⋅⋅⋅ avec an > 0
REMARQUE :
Si un système est stable vis-à-vis de l’entrée alors il est stable aussi vis-à-vis de la
perturbation car le polynôme caractéristique est le même pour les fonctions de transfert
R.G1 .G2 −R.G2
de l’entrée et celle de la perturbation ( S( p) = .C( p) + .Γ( p) )
1 + FTBO 1 + FTBO
La démonstration du critère de REVERS sort du cadre des classes préparatoires, on admet donc
les énoncés suivants :
Point Im Im Im
critique
-1 Re -1 Re -1 Re
ϕ ϕ ϕ
0dB 0dB 0dB
Point
critique FTBO FTBO
FTBO
Marge de gain : MG
On appelle marge de gain : le gain qu’il faudrait ajouter à la FTBO pour rendre le système
bouclé instable. L’influence du gain de la F.T.B.O. sur la stabilité du système en boucle fermée
apparaît de façon très simple sur les diagrammes logarithmiques (Bode et Black) : toute
modification du gain statique se traduit simplement par une translation verticale de la courbe.
Dans le plan de Nyquist, une modification du gain se traduit pour le lieu de Nyquist de la
F.T.B.O. par une homothétie centrée sur l’origine. On aboutit aux mêmes conclusions que plus
haut, mais il faut interpréter la marge de gain comme le logarithme du rapport.
On peut aussi raisonner sur les diagrammes de Bode : La marge de gain se définit au point de
pulsation ωπ (pour laquelle le déphasage de FTBO est de -180°), par le nombre de décibels
dont on peut augmenter le gain sans provoquer l’instabilité.
On adopte généralement une marge de gain de 10 à 15 dB.
0 dB
ω
MG
Courbe de gain de la F.T.B.O
Phase° ωc 0 ωπ ω
MP
-180°
MP = 180° + arg(G( j.ωc 0 )) !!! arg(G( j.ωc 0 ) est négatif et MP est positive.
ω=5
7
ω=0
FTBO
11
22
41
67
Phase (°)
dB
MP 73
89
MG
116
132
150
178
Remarques :
• Quand on trace la FTBO sur l’abaque de Black, on ramène la courbe de FTBO tangente au
contour de HALL à 2.3dB(par translation verticale), ainsi on aura de bonnes marges de
stabilité.
• …..
Remarque :
-Un système dont la FTBO est un premier ou un 2ème ordre est toujours stable.. !!
Application : donner MG et MP pour les systèmes dont les FTBO sont : un 1er et un 2ème ordre.
Réponse : 1er ordre : MG =infini et MP>90°
2ème ordre : MG =infini et MP>0 (MP à régler)
Au niveau des gains, c’est plutôt une erreur de réglage qui peut aboutir à une instabilité.
Sur l’abaque de Black, toute modification du gain « k » se traduit par une translation verticale
du lieu de Black de la F.T.B.O. ; une augmentation excessive de ce gain peut faire passer le lieu
de Black au dessus du point critique, lorsqu’il possède des points à gauche deGain
la verticale
(dB) à −180°.
Dans le diagramme de Black ci- ∆kdB = k1dB – k2dB k1dB
contre, est tracée la FTBO, pour =20log k1-20log k2
deux valeurs de k :
∆kdB
er
1 cas : k = k1 -180° ∆kdB
- k2dB
1 ω
L’argument de étant donc négatif, la courbe
1 + τ .p
de phase sera par conséquent décalée vers le bas, ce
qui entraînera la diminution de la marge de phase,
-180°
donc instabilité éventuelle. G(p)
Phase
2. DILEMME : STABILITE-PRECISION.
Le problème majeur de l’automaticien c’est que les qualités citées ci haut, sont souvent
contradictoires ( c’est comme si on demande à une personne de faire quelque chose
rapidement, correctement, sans s’affoler, et de ne pas être sensible aux perturbateurs). En effet :
• d’après le chapitre précèdent : pour diminuer l'écart statique d'un système bouclé qui ne
possède pas d’intégrateur, et pour augmenter sa rapidité, une solution consiste à augmenter
le gain de B.O., mais cela peut conduire à s'approcher du point critique d’instabilité.
• Pour annuler l'effet d'une perturbation en échelon sur la précision, on sait qu'il faut disposer
d'un intégrateur en amont. Mais l'intégrateur introduit un déphasage -90° sur toute la plage
des fréquences, ce qui contribue aussi à se rapprocher du point critique d’instabilité :
Cette contradiction est nommée classiquement : « dilemme : Stabilité -Précision».
L’automaticien doit donc veiller à parvenir à un compromis.
Correction proportionnelle :
ce qui revient à augmenter ou diminuer le gain statique de la
FTBO, c'est-à-dire C( p) = K (un gain pur).
on parle plutôt, dans ce cas, de : réglage du gain du système. On sait que si K augmente
trop, ce devient nuisible pour la stabilité ; par conséquent, un correcteur proportionnel n’est
généralement pas suffisant ! Ce « K » est limité si on impose une marge de gain ou de phase.
Action intégrale :
k
Utilisation d’un intégrateur C( p) = , on sait que ce type de correcteur améliore la
p
précision (l’erreur statique sera nulle), mais il pourrait dégrader la stabilité car sa phase
constante (-90°) pour toutes les fréquences, est trop élevée. Par conséquent, Ce correcteur
n’est utilisé que pour des systèmes dont φ( FTBO( j.ω0 dB )) ≥ -180°+ 90°+ MP quand on
cherche une MP = 45°.
1
On utilise pour éviter ce problème le correcteur proportionnel intégral (P.I): C( p) = k(1 + )
T .p
1 + TI .p
Ou le correcteur à retard de phase: C( p) = K. ( avec a > 1 ) qui est plus réel.
1 + a.TI .p
Action dérivée :
Utilisation d’un dérivateur C( p) = k.p , ce correcteur va sûrement améliorer la stabilité, mais
il dégrade la précision de plus qu’il n’est pas réalisable pratiquement.
le correcteur P.D : C( p) = k(1 + Tp) peut résoudre le problème mais encore il n’est pas
TD .p
réalisable physiquement, on utilise son dérivé proportionnel dérivé (P.D): C( p) = k( )
1 + Tp
1 + TI .p
ou le correcteur à avance de phase : C( p) = K. (avec a < 1 ) qui est plus pratique.
1 + a.TI .p
La constante de dérivation (T) doit permettre d’agir (apporter une phase positive) avant la
résonance du système non corrigé.
E S
+
-
… + … + … … ….
- -