Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
C.P.G.E. Agadir
Sciences Industrielles pour l’Ingénieur
Préparation Concours 2020- MP/PSI/TSI
Définition 1 : on dit qu’une des équations précédentes est une équation de mouvement s’il ne
contient aucune composante inconnue des actions mécaniques.
Définition 2 : une intégrale première de mouvement est une équation différentielle du premier
ordre de la forme : f ( qi (t ), qɺ i (t ), t ) = constante , obtenue par intégration d’une équation de
mouvement.
Pour tout mouvement d’un solide (S), la dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique
galiléenne de (S) est égale à la puissance galiléenne des efforts extérieurs s’exerçant sur ce
solide :
dT (S / Rg)
= P (S → S / Rg )
dt
2.2. Théorème de l’énergie cinétique pour un ensemble de solides
Considérons un système E formé par n solides Si.
Pour tout mouvement d’un système de solides E, la dérivée par rapport au temps de l’énergie
cinétique galiléenne de E est égale à la somme de la puissance galiléenne des efforts extérieurs
s’exerçant sur ce système et de la puissance des inter-efforts entre les solides de E.
n
dT ( E / Rg)
= P( E → E / Rg) + ∑ P(Si ↔ Sj )
dt i = j =1
i< j
Remarques :
− L’équation obtenue à partir du TEC n’est pas indépendante des équations obtenues à partir
des TGD, par contre il substitue souvent avantageusement à l’une d’entre elles.
− Le TEC est fréquemment utilisée pour déterminer la loi entrée-sortie d’un système à une
seule mobilité.
d dE d
T ( E / Rg) = − P ⇔ [T ( E / Rg ) + EP ] = 0
dt dt dt
Avec :
− ∆T ( E / Rg ) = T2 ( E / Rg ) − T1 ( E / Rg ) est la variation de l’énergie cinétique galiléenne de E
entre les instants t1 et t2.
− W12 ( E → E / Rg) est le travail galiléen des efforts extérieurs à E entre les instants t1 et t2.
− W12 (Si ↔ Sj ) est le travail des inter-efforts entre Si et Sj entre les instants t1 et t2.
Remarque
La forme intégrée du TEC n’est pas une équation de mouvement, mais elle permet de comparer
l’état du système matériel entre les instants t1 et t2.
1. Modélisation
Considérons un solide (S) de masse m, de centre d’inertie G, en liaison pivot parfaite d’axe
(O , z ) avec un bâti (S0).
y0
y
S x
θ
G
O θ x0
z0
S0
Le repère R0 (O , x0 , y0 , z0 ) lié au bâti (S0) est supposé galiléen et l’axe (O , y0 ) est vertical
ascendant.
Soit R(O , x , y , z0 ) un repère lié à (S) avec : ( x0 , x ) = ( y0 , y ) = θ .
2. Conditions d’équilibrage
− Ramener le centre d’inertie G de (S) sur l’axe de rotation (O , z ) , on réalise ainsi l’équilibrage
statique de (S).
− Rendre l’axe de rotation (O , z ) principal d’inertie de (S), on réalise ainsi l’équilibrage
dynamique de (S).
(a) Solide non équilibré (b) Solide équilibré (c) Solide équilibré
statiquement dynamiquement
− DΣ = D + m1 y1 z1 + m2 y2 z2 = 0 (équa.3)
− EΣ = E + m1 x1 z1 + m2 x2 z2 = 0 (équa.4)
Dans la pratique, on rencontre fréquemment des contraintes pour la fixation des masselottes.
C’est le cas par exemple pour l’équilibrage des roues de voitures, les masselottes devant être
fixées sur le pourtour de la jante, une de chaque coté de la roue.
x1
x2
S S x
ℓ
z0
Si l’on passe aux coordonnées cylindriques par rapport au repère R lié à la roue, on a :
Les 4 équations relatives à l’équilibrage deviennent à 4 inconnues (m1, m2, α1 et α2) s’écrivent :
mb + m1R.cosα1 + m2R.cosα2 = 0
m1R.sinα1 + m2R.sinα2 = 0
D + m1z1R.sinα1 + m2z2R.sinα2 = 0
E + m1z1R.cosα1 + m2z2R.cosα2 = 0