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On suppose dans un
DM14 •
premier temps que le
mouvement de l’anneau
s’effectue sur la partie
(1) du dispositif.
dθ
Lorsque l’anneau est au point E (θE = 0), il a une vitesse angulaire positive θ̇E = > 0.
dt E M4|CC3
1) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, exprimer θ̇2 à un instant quelconque en
fonction de θ̇E , R1 , g et θ
2) Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur Epg de l’anneau M en supposant Epg (B) = 0 au
π 5π
point B (θ = π). On distinguera les cas − < θ < π et π < θ < .
2 2
3) Tracer l’allure de Epg en fonction de θ. Préciser les points correspondants sur le graphe de
Epg .
4) Déduire graphiquement de la question précédente qu’il existe trois positions angulaires
d’équilibre de l’anneau, et préciser leur stabilité.
5) Vérifier l’existence et la nature de ces trois positions d’équilibre par le calcul.
π
• L’anneau étant initialement en A (θA = − ), il est lancé avec une vitesse v0 sur le support fixe.
2
6) À quelle condition sur la vitesse v0 , g et R1 l’anneau peut-il atteindre le point F ?
Cinétique formelle / Conductimétrie 2011-2012
7) Cette condition étant remplie, donner l’expression de sa vitesse vF en F (θF = π), en fonction
des données du problème.
8) La condition de la question 6) étant toujours remplie, y a-t-il une condition supplémentaire
5π
sur v0 pour que l’anneau sorte de la piste en S (θS = ) ? Déterminer vS .
2
mation.
• Les actes élémentaires suivent tous la loi d’Arrhénius. On note Eai l’énergie d’activation de l’acte
élémentaire (i).
DM14 •
7) Montrer que, dans l’approximation des longues chaînes, la constante de vitesse de la réac-
tion de décomposition du chlorure de sulfuryle suit la loi d’Arrhénuis, et exprimer son énergie
d’activation Ea comme combinaison linéaire des différentes Eai du mécanisme.
8) L’énergie de liaison S-Cl est légèrement supérieure à l’énergie de liaison Cl-Cl : on note
∆χ = El (SCl) − El (ClCl). En déduire un profil énergétique plausible pour l’acte élémentaire (3)
du mécanisme.
On y fera apparaître :
- les grandeurs portées en abscisse et en ordonnée, écrites en toutes lettres
- la grandeur ∆χ
- l’énergie potentielle d’activation Ea3
Solution
4) Graphiquement :
- 2 équilibres stables : E et F F
DM14 •
-2mgR2
- 1 équilibre instable : B
π dEpg d2 Epg
5) • cas − < θ < π : = mgR1 sin θ et = mgR1 cos θ
2 dθ 2 dθ2
dEpg d Epg
- θE = 0 : (θE ) = 0 et 2
(θE ) > 0, donc : E est une position d’équilibre stable M4|CC3
dθ 2dθ
dEpg d Epg
- θB = π : (θB ) = 0 et (θB ) < 0, donc : B est une position d’équilibre instable
dθ dθ2
5π dEpg d2 Epg
• cas π < θ < : = mgR2 sin θ et 2
= mgR2 cos θ
2 dθ 2 dθ
dEpg d Epg
- θF = 2π : (θF ) = 0 et 2
(θF ) > 0, donc : F est une position d’équilibre stable
dθ 2 dθ
dEpg d Epg
- θB = π : (θB ) = 0 et (θB ) < 0, on retrouve que B est une position d’équilibre
dθ dθ2
instable
6) Le système est conservatif, les seules forces s’exerçant sur lui étant le poids (qui dérive de
l’énergie potentielle de pesanteur) et la réaction du support (qui ne travaille pas).
Autrement dit son énergie mécanique est constante (par application du ThmEm : dEm = δWN C =
0).
1
Donc Em = Cte = Em (A) = mv02 − mgR1 .
2
Puisque ∀M Em = Ek +Ep , toute position M atteinte par m en partant de A nécessite Em ≥ Epg .
Pour parvenir au point F en partant du point A, la masse m doit donc passer la « barrière
d’énergie potentielle » en B, i.e. ; atteindre le point B avec une énergie cinétique non nulle.
On doit donc avoir, dans le cas où M atteint l’équilibre instable B avec une vitesse non nulle :
1 p
Em (B) ≥ Epg (B) ⇔ Em (A) ≥ Epg (B) ⇔ mv 2 − mgR1 ≥ mgzB ⇔ v0 ≥ 2gR1
2 0 | {z }
=0 car zB =0
8) Puisque les conditions initiales sont réunies pour que le point M atteigne le point B, le
point M atteindra également tout autre point situé en-dessous de B, avec une énergie cinétique
supérieure à celle que possède M en B puisque Epg (B) = Epg,max (conservation de l’énergie mé-
canique : Em (A) = Em (B) = Em (S)).
q
B atteint donc le point S avec une vitesse : vS = v02 + 2g(R2 − R1 )
bien par la résolution du mécanisme s’il est connu, ce qui est l’objet de l’exercice.
3) Cl• désigne un atome de chlore, celui-ci possédant 7 électrons de valence donc un électron
célibataire. Donc Cl• est neutre. Par conservation de la charge dans l’étape (1), on en déduit
immédiatement que • SO2 Cl est neutre également.
DM14 •
• Comme la vitesse est de la forme v = k.[SO2 Cl2 ] , on conclut que la réaction est d’ordre 1,
r
k1 .k2 .k3
de constante de vitesse k = k1 +
k4
6) L’énoncé nous dit que dans le cadre de l’approximation des « longues chaînes » la vitesse
d’initiation est négligeable devant les vitesse des actes élémentaires de la phase de propagation
r r
k1 .k2 .k3 k1 .k2 .k3
— donc : v1 ≪ v3 . On en déduit : v = v1 + v3 ≈ v3 = .[SO2 Cl2 ] et k ≈
k4 k4
7) D’après l’énoncé, tous lesactes élémentaires suivent la loi d’Arrhenius.
Eai
Donc : ki = Ai exp − (où les énergies d’activation sont en fait des énergies molaires
RT
d’activation, par exemple en kJ.mol−1 ).
r r
k1 .k2 .k3 A1 .A2 .A3 Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4
Donc : k = = . exp −
k4 A4 2RT
La réaction globale suit donc la loi d’Arrhénius puisque sa constante de vitesse s’écrit sous la
Ea 1
forme : k = A.e− RT avec, par identification avec ce qui précède : Ea = (Ea1 + Ea2 + Ea3 − Ea4 )
2
8) Puisque la liaison formée est moins forte que la liaison Energie potentielle
rompue et que l’énergie potentielle du système est néga-
DM14 •
tive, l’énergie potentielle des produits est plus élevée que
celle des réactifs — on en déduit qu’on a à faire à un acte Ea3
élémentaire « endothermique ».
Cl2 + SO2Cl
∆χ
M4|CC3
Cl + SO2Cl2 Coordonnée
de réaction