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JOUR

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L’imparfait du subjonctif
R É V I S IO NS

CE QU’IL FAUT SAVOIR


■■ Pour tous les verbes, toutes les personnes de l’imparfait du sub-
jonctif se construisent sur un seul radical ; ce radical est le même que
celui du passé simple de l’indicatif (voir p. 172).
infinitif passé simple imparfait du subjonctif
vouloir je voulus que je voulusse
faire je fis que je fisse
venir je vins que je vinsse
■■ Les terminaisons de l’imparfait du subjonctif sont différentes selon
les verbes :
– les verbes du 1er groupe (verbes dont l’infinitif se termine par -er),
y compris aller, ont pour terminaisons : -asse, -asses, -ât, -assions,
-assiez, -assent ;
que je marchasse que nous allassions qu’ils parlassent
– les verbes du 2e groupe (leur participe présent est en -issant) ont
pour terminaisons : -isse, -isses, -ît, -issions, -issiez, -issent ;
que je rougisse que nous finissions qu’ils pâlissent
– pour les verbes du 3e groupe, les terminaisons finissent toujours par
-sse, -sses, -^t, -ssions, -ssiez, -ssent, mais la voyelle qui précède
peut être u ou i selon les verbes, et in [E~] pour les verbes qui se
conjuguent comme tenir ou venir (voir p. 210). Cette voyelle est
la même que celle utilisée au passé simple (voir p. 172).
que je courusse que je partisse qu’ils revinssent

PENSEZ-Y !
Pour les verbes des 2e et 3e groupes, seul l’accent circonflexe dis-
tingue la 3e personne du singulier du passé simple de celle de
l’imparfait du subjonctif : ne pas confondre les deux formes.

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2, 3, 5, 6
RÉPONSES
6. qu’il fît 3. que nous fissions
5. que j’eusse 2. qu’ils reçussent
4. que tu partis 1. qu’il aima
ment écrits à l’imparfait du subjonctif ?
Parmi les verbes suivants, quels sont ceux qui sont correcte-
CETTE FOIS, PLUS D’ERREUR !
1. Elle voulait qu’il revînt la voir.
C’est la même forme qu’au passé simple (il revint), mais avec l’accent circonflexe.
2. Il fallait que nous élussions un nouveau président.
On prend le radical (él-) et la voyelle (u) du passé simple (j’élus) et on met la
terminaison (-ssions) : élussions.
3. Quoi qu’ils entreprissent, ils le réussissaient.
On prend le radical (entrepr-) et la voyelle (i) du passé simple (j’entrepris) et on met
la terminaison (-ssent) : entreprissent.
4. Je me hâtais avant qu’il ne fût trop tard.
Même forme que le passé simple (il fut), mais avec l’accent circonflexe : il fût.
5. Je disais cela pour qu’il acceptât mon offre.
On prend le radical du passé simple (accept-) et on met la terminaison de l’imparfait
du subjonctif (-ât) : acceptât.
RÉPONSES
mon offre. 5. Je disais cela pour qu’il (accepter)
trop tard. 4. Je me hâtais avant qu’il ne (être)
­réussissaient.
, ils le 3. Quoi qu’ils (entreprendre)
président.
un nouveau 2. Il fallait que nous (élire)
la voir. 1. Elle voulait qu’il (revenir)
parenthèses à l’imparfait du subjonctif.
Complétez les phrases suivantes en mettant le verbe entre
R É V I S IO NS

AVEZ-VOUS TOUT COMPRIS ?


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JOUR
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Le présent du conditionnel
R É V I S IO NS

CE QU’IL FAUT SAVOIR


■■ Au présent du conditionnel, tous les verbes (sans aucune excep-
tion) ont les mêmes terminaisons (ce sont les mêmes que celles de
l’imparfait, voir p. 168) : -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.
planer : je planerais nous planerions ils planeraient
être : je serais nous serions ils seraient
■■ Pour
tous les verbes, le radical du présent du conditionnel est le
même que celui du futur (voir p. 170).
infinitif futur présent du conditionnel
ennuyer il ennuiera il ennuierait
finir il finira il finirait
venir il viendra il viendrait
Les verbes qui, comme céder, ont un accent aigu dans l’avant-­
dernière syllabe de leur infinitif, peuvent garder cet accent au pré-
sent du conditionnel, tout comme au futur (il cèderait ou il céderait).
Pour plus de détails, voir p. 365.

PENSEZ-Y !
■■ Ne pas confondre conditionnel et futur : ils se construisent tous
les deux sur le même radical mais ont des terminaisons différentes.
je parlerai (futur) je parlerais (conditionnel)
Pour savoir s’il faut écrire un verbe avec -ai (donc au futur) ou avec
-ais (donc au présent du conditionnel), on remplace je par il.
Ce soir, je saurai ma leçon par cœur. (Ce soir, il saura… : futur)
Si c’était possible, je saurais tout par cœur. (Si c’était pos-
sible, il saurait… : conditionnel)
■■ Pas de e intempestifs : seuls les verbes en -er et cueillir ont
-er- devant les terminaisons.
je mettrais et non je metterais j’exclurais et non j’excluerais

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1. je mourrais 2. il conclurait 3. tu guetterais 4. tu commettrais
RÉPONSES
4. commettre : tu
3. guetter : tu
2. conclure : il
1. mourir : je
Écrivez ces verbes au présent du conditionnel.
CETTE FOIS, PLUS D’ERREUR !
1. Si nous avions un chien, nous l’appellerions Fido.
Bien penser aux ll – qu’on a également au futur – qui permettent au e sans accent de se
prononcer [E] (comparez appelons et appellerions).
2. S’il me montrait mon erreur, j’admettrais que j’aie tort.
Pas de e entre le t et le r : seuls les verbes dont l’infinitif se termine par -er et cueillir
s’écrivent avec er devant les terminaisons du présent du conditionnel.
3. Quand il m’aura montré mon erreur, j’admettrai que j’aie tort.
Admettre doit être ici au futur et non au présent du conditionnel : on a donc la
terminaison -ai.
4. Si nous faisions ce choix, nous courrions des risques.
Courir s’écrit avec rr au conditionnel (et au futur). Nous courions est la forme de
l’imparfait et couririons n’existe pas.
RÉPONSES
Si nous faisions ce choix, nous
 n faisant ce choix, nous courons des risques.
4. E
Quand il m’aura montré mon erreur, j’
3. Il m’a montré mon erreur et j’admets que j’ai tort.
S’il me montrait mon erreur, j’
2. Il m’a montré mon erreur et j’admets que j’ai tort.
Si nous avions un chien, nous
 ous avons un chien, nous l’appelons Fido.
1. N
Transformez les phrases suivantes.
R É V I S IO NS

AVEZ-VOUS TOUT COMPRIS ?


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JOUR
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Le gérondif
R É V I S IO NS

CE QU’IL FAUT SAVOIR


■■ Le
gérondif d’un verbe est formé du participe présent (voir p. 152)
qu’on fait précéder de la préposition en.
infinitif participe présent gérondif
partir partant en partant
■■ Le gérondif, employé seul ou dans un groupe dont il est le noyau,
est le plus souvent un complément circonstanciel du verbe dont il
dépend.
Il rêve en dormant.
(= Il rêve pendant qu’il dort → temps)
Vous réussirez en travaillant régulièrement.
(= vous réussirez si vous travaillez régulièrement → condition)
La préposition en peut être précédée de tout. Dans ce cas, le géron-
dif insiste sur la simultanéité des deux actions.
Il réfléchissait tout en marchant.
■■ Le sujet d’un verbe au gérondif n’est jamais exprimé, mais afin
d’éviter toute ambiguïté, il doit correspondre au sujet du verbe dont
il dépend.
En sortant du cinéma, elle s’est fait mordre par un chien.
(et non En sortant du cinéma, le chien l’a mordue, ce qui signi-
fierait que c’est le chien qui est sorti du cinéma)
Exception faite toutefois d’expressions figées telles que l’appétit
vient en mangeant, fortune vient en dormant.

PENSEZ-Y !
■■ Jamais de marque de pluriel à un gérondif : c’est un mode
impersonnel, c’est-à-dire qu’il n’est pas conjugable avec les pro-
noms (je, tu, il…) : il est invariable.

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