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1. On vous a demandé ce que vous préfériez comme solution.


2. Si vous vous trompiez, vous seriez obligé de recommencer.
RÉPONSES
2. Si vous vous trompiez, vous seriez obligé de recommencer.
1. On vous a demandé ce que vous préférez comme solution.
Si cette phrase n’est pas correcte, corrigez-la.
CETTE FOIS, PLUS D’ERREUR !
1. S’il avait pu, il nous aurait aidés.
Le conditionnel n’est pas possible après un si de condition. La principale étant au
conditionnel passé, il faut le plus-que-parfait.
2. Je savais que j’aurais des problèmes un jour.
La subordonnée est une interrogation indirecte. Puisque la principale est au passé, il
faut mettre le conditionnel (et non le futur) dans la subordonnée.
3. Cette phrase est correcte.
Si on veut vraiment soigner son langage, il faut écrire « qu’on nous laissât » avec un
imparfait du subjonctif, car la principale est au passé.
4. Elle m’a écrit qu’elle revenait aujourd’hui.
Dans le discours rapporté, on met le verbe à l’imparfait si la principale est au passé.
RÉPONSES
4. Elle m’a écrit qu’elle revient aujourd’hui.
3. Nous aurions apprécié qu’on nous laisse davantage de temps.
2. Je savais que j’aurai des problèmes un jour.
1. S’il aurait pu, il nous aurait aidés.
Si ces phrases ne sont pas correctes, corrigez-les.
R É V I S IO NS

AVEZ-VOUS TOUT COMPRIS ?


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Quel mode après les conjonctions ?
R É V I S IO NS

CE QU’IL FAUT SAVOIR


■■ Lesconjonctions et locutions conjonctives qui expriment une idée
de temps (sauf avant que), de cause, de conséquence ou de compa-
raison sont généralement suivies de l’indicatif (ou du conditionnel).

à mesure que cependant que étant donné que puisque


à présent que comme excepté que quand
alors que d’autant que lorsque selon que
après que depuis que maintenant que si
attendu que dès lors que outre que sitôt que
au moment où dès que parce que suivant que
aussitôt que du moment que pendant que tandis que
Il faut visser ou dévisser selon qu’on veut fermer ou ouvrir.
Dans la langue soignée, après que est suivi de l’indicatif ; l’usage courant
met plutôt le subjonctif par analogie avec avant que. Cet emploi se
répand même dans la langue littéraire, mais il reste critiqué.
Il est reparti deux jours après qu’il est (ou qu’il soit) arrivé.
qui expriment le but, la condition (sauf si ) ou la concession
■■ Celles
sont généralement suivies du subjonctif. Les plus fréquentes sont :

à condition que bien que encore que quoique


à moins que de crainte que jusqu’à ce que sans que
à supposer que de façon que non que si tant est que
afin que de peur que pour peu que
au lieu que en admettant que pour que
avant que en attendant que pourvu que
Il a du mal à garder patience, quoiqu’il ait fait des progrès.
On peut trouver le futur ou le conditionnel après bien que et quoique,
mais cet usage reste condamné par de nombreuses grammaires.
Il n’en parlera pas bien que cela le soulagerait.

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1. donniez 2. revienne
RÉPONSES
2. Je l’attendrai jusqu’à ce qu’il (revenir)
bonne réponse.
la  ous gagnerez pourvu que vous (donner)
1. V
Mettez le verbe entre parenthèses à la forme qui convient.
CETTE FOIS, PLUS D’ERREUR !
1. Je préfère qu’il m’appelle au lieu qu’il m’écrive.
Au lieu que est suivi du subjonctif et non de l’indicatif.
2. Il acceptera ou refusera la proposition selon que le projet lui plaît ou non.
Selon que est suivi de l’indicatif et non du subjonctif.
3. Du moment que tu es d’accord, c’est ce qui importe.
Du moment que est bien suivi de l’indicatif. Il n’y a donc pas de corrections à
apporter.
4. Bien que j’aie passé une bonne nuit, je me sens fatigué.
Ai est la forme du présent de l’indicatif. Bien que doit être suivi du subjonctif ; on écrit
donc bien que j’aie passé une bonne nuit.
5. En admettant qu’il dise la vérité, j’ai du mal à le croire.
En admettant que, synonyme de à supposer que, introduit une condition. Il est suivi
du subjonctif.
RÉPONSES
5. En admettant qu’il dit la vérité, j’ai du mal à le croire.
4. Bien que j’ai passé une bonne nuit, je me sens fatigué.
3. Du moment que tu es d’accord, c’est ce qui importe.
plaise ou non.
2. Il acceptera ou refusera la proposition selon que le projet lui
1. Je préfère qu’il m’appelle au lieu qu’il m’écrit.
Si ces phrases ne sont pas correctes, corrigez-les.
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Les homophones grammaticaux
R É V I S IO NS

CE QU’IL FAUT SAVOIR


■■ Tout comme les homophones lexicaux (voir p. 286), les homo-
phones grammaticaux sont des mots qui se prononcent de la même
façon et qui s’écrivent différemment, mais, le plus souvent, ils n’ap-
partiennent pas à la même catégorie grammaticale.
Ils se verront ce soir.
Se et ce se prononcent [s@] : le premier est un pronom, le
second un déterminant.
■■ Il
faut être vigilant avec les mots courts (d’une ou de deux syl-
labes), et en cas d’hésitation se demander si on a affaire au pronom
ou au verbe, à la conjonction ou à l’adverbe... On fait alors l’analyse
grammaticale de la phrase ou on essaie de remplacer le mot par un
autre mot de la même catégorie.
Ils se verront : le complément d’un verbe est un pronom et non
pas un déterminant ; on pourrait remplacer se par le pronom
me.
ce soir : le nom est précédé d’un déterminant et non pas d’un
pronom ; on pourrait remplacer ce par le déterminant un.

PENSEZ-Y !
Bien distinguer également les mots courts de leurs homophones
qui s’écrivent en deux mots avec une apostrophe.
Je n’y comprends rien : je n’ai plus ni mes clés ni mon sac.
Tu la reconnaîtras puisque tu l’as déjà vue.

cauchemar
Jamais de d au nom cauchemar même si l’adjectif est cauchemardesque.

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1. ça 2. s’y 3. là
RÉPONSES
, tout va bien. 3. Jusque-
prête, profitons-en. 2. Puisque la situation
recommence, je serai plus vigilant. 1. Si
compléter les phrases : ça – la – là – sa – si – s’y.
Choisissez parmi les mots suivants ceux qui conviennent pour
CETTE FOIS, PLUS D’ERREUR !
1. Une fois de plus, ils sont/son tous réunis.
Il faut écrire ici le verbe être et non le déterminant possessif (ils étaient tous réunis).
2. Boire où/ou conduire : il faut choisir.
La conjonction ou indique le choix ; où (adverbe ou pronom) ne peut convenir ici.
3. Confie-lui la tâche, il s’en/sans chargera.
Il s’en chargera = il se chargera de cela ; la préposition sans ne peut convenir ici.
4. Je leurs/leur répète sans cesse la même chose.
Leur est complément du verbe (on pourrait dire je lui répète…) : c’est donc un
pronom et non pas le déterminant possessif leurs.
5. On a toujours besoin d’un plus petit que soit/soi.
Soi est le pronom (comme moi, toi).
RÉPONSES
5. On a toujours besoin d’un plus petit que soit/soi.
4. Je leurs/leur répète sans cesse la/l’a même chose.
3. Confie-lui la tâche, il s’en/sans chargera.
2. Boire où/ou conduire : il faut choisir.
1. Une fois de plus, ils sont/son tous réunis.
Barrez le mot qui ne convient pas.
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