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Compte-rendu TP MEVIB

Jérôme de Servigny
Charlélie Bories

Q1)

Voici ci-dessous les différents pôles obtenus :

Voici la courbe de superposition de fonction de transfert :

La courbe de la fonction de transfert en rouge ne correspond pas exactement à la courbe de


test bleue, surtout pour les basses fréquences. Les modes à basses fréquences ne sont
donc pas aussi bien identifiés que ceux à haute fréquence.

Q2)
Les premiers "pics" d'amplitude, à 441,5 Hz et 507,4 Hz, représentent des phénomènes de
résonance de phase. Ils exhibent une perte de 180° de phase chacun. Entre eux, il y a une
manifestation d'anti-résonance.

Les deux premiers pics d'amplitude représentent des modes à deux diamètres différents. Le
premier correspond à un mode de flexion suivant l'axe y, tandis que le second correspond à
un mode de flexion suivant l'axe x.

mode 1

Mode 2

Q3)

Quand on clique sur le symbole "+" dans iiplot, cela modifie le numéro du nœud (ou NS pour
Nombre de capteurs) et la dimension considérée. Ainsi, dans la ligne sélectionnée (en bleu)
de la figure ci-dessous, le numéro de nœud est 2 (un nombre entier) et la dimension
correspond à 0,03, c'est-à-dire la dimension z.
Cela implique un changement du nombre NS dans la formule (1).
En revanche, lorsque l'on clique sur "+" dans feplot, cela altère le numéro du mode,
c'est-à-dire l'indice j qui varie de 1 à 30 dans la formule (1).
Q4)

Les propriétés telles que les modes (fréquence propre wj et forme propre Θj) ainsi que
l'amortissement 𝜁j sont des éléments variables d'un transfert à un autre.

Q5)

Le champ .DOF, pour Degrees of Freedom, indique l'ensemble des degrés de liberté pour
chaque nœud sous la forme "x.xxxx". Le premier chiffre représente le nœud choisi, et les
chiffres suivants décrivent les degrés de liberté du point : translation sur les axes x, y ou z,
et rotation autour des axes x, y ou z.
Le fichier .def contient un tableau de 76 095 lignes par 30 colonnes. Les lignes de .def
correspondent soit aux inconnues des systèmes d'équations, soit aux degrés de liberté de
chaque nœud. Quant aux colonnes, elles sont liées aux différents modes qui ont été
calculés.
Enfin, le fichier .data représente les fréquences associées à chacun de ces modes.

Q6)

Les trois premiers modes avec une fréquence pratiquement nulle et les trois suivants avec
une fréquence quasi-nulle représentent les modes de corps rigides. Bien que ces
fréquences ne soient pas totalement nulles, elles sont considérées ainsi en raison de
l'hypothèse de corps rigides, malgré la présence de déformations.
Quant au mode 7, il correspond au premier mode de flexion avec une fréquence de f = 401,9
Hz.

Q7)

Les modes {yTest} sont uniquement identifiables au niveau des capteurs lors de
l'expérience, contrairement à la modélisation par éléments finis où les modes peuvent être
déterminés en tout point. L'estimation de la réponse expérimentale est calculée à partir de
l'équation d'observation {y(t)} = [c] {q(t)}.

Q8)

Abscisse : Identifiant principal, correspondant aux fréquences des modes de test de notre
structure détectées par des capteurs laser.
Ordonnée : Mode normal, représentant les modes théoriques de notre structure.

Q9)
Diagramme de mac obtenu

Une concordance parfaite entre deux modes est indiquée par un coefficient MAC de 100%.
On estime généralement que les modes sont fortement corrélés lorsque le MAC dépasse les
90%. L'analyse des coefficients de corrélation révèle que les sept premiers modes
démontrent une corrélation adéquate. En particulier, les quatre premiers affichent un MAC
bien supérieur à 0,9. Les modes 5, 6, 7 et 11 présentent une corrélation raisonnable, avec
un MAC dépassant les 80%. Cependant, au-delà du 8ème mode, correspondant à la flexion
du guide câble non pris en compte dans le test, le MAC devient très faible. Ces modes ne
sont donc pas considérés comme étant fortement corrélés.

Le critère de MAC est utilisé pour mesurer la corrélation entre le calcul théorique et la
réalité, fournissant ainsi une estimation du pourcentage d'erreurs. De plus, la table des
coefficients de corrélation révèle les cas où un mode a été omis, ce qui s'avère être une
information précieuse pour la vérification exhaustive du modèle.

Q10)

Les données requises pour effectuer un calcul par éléments finis afin d'obtenir les modes
comprennent :

— le ou les coefficient(s) de Poisson,


— la matrice de masse,
— la matrice de raideur,
— les données géométriques, notamment l’épaisseur par rapport à la surface maillée,
— la règle d’intégration car l’intégrale est discrétisée,
— les conditions aux limites.
— les paramètres du maillage élément fini,
— le ou les module(s) d’Young

Le nombre de degrés de liberté est déterminé en multipliant le nombre de nœuds dans


chaque élément du maillage (trois pour les triangles en 2D et quatre pour les tétraèdres en
3D) par le nombre total d'éléments (six pour les éléments surfaciques et douze pour les
éléments volumiques).
Q11)

Afin de calculer la fonction de transfert, il nous faut des données supplémentaires telles
que :
— damp : l’amortissement en ordre de grandeur en dimensionnant en fonction du
contexte, ici 1%
— in : le point d’application et sa direction
— out : les quatre transferts, noeuds observés (correspondant aux quatre courbes
tracées)

Q12)

Nous nous concentrons sur le déplacement selon l'axe z du nœud situé à l'extrémité du
guide câble. Bien que le premier mode flexible (mode 7 à f = 400 Hz) ne soit pas visible
dans le transfert en raison d'amplitudes considérablement faibles par rapport au mode
suivant (mode 8 à f = 445 Hz), l'observabilité modale du mode 8 prend le pas sur celle du
mode 7. Cela se manifeste particulièrement dans le diagramme de Bode, où l'écart
d'amplitude des pics sera très significatif.

Q13)

A : amortissement modale de 1% (courbe d’avantage écrasée que B)

B : amortissement modale de 0.5%

C : amortissement de Rayleigh avec un amortissement fixé pour la fréquence 1154 Hz


(coïncidence des courbes)
Q14)

mode 14 au niveau de la concentration d’énergie

Mode 14 vu de haut

Pour optimiser la rigidité de la plaque, il est crucial de renforcer spécifiquement les zones
alignées avec les triangles colorés dans Matlab. En augmentant la rigidité de 33% là où
seulement 40% de l'énergie de déformation est concentrée, l'impact réel observable est de
seulement 13% (0.33 * 0.4 * 100). Cela se traduit par une multiplication de la fréquence par
1.13, soit une augmentation de 6.4%. Cependant, cette amélioration est nettement
insuffisante, indiquant que cette approche n'est pas la solution adéquate. Diverses
alternatives se présentent : l'ajout de nervures pour concentrer l'énergie de déformation ou
la création de trous stratégiques. En optant pour des perforations visant à augmenter la
fréquence de ce mode, il est crucial de les réaliser dans les zones de plus forte énergie.
Cette décision découle du fait que l'énergie cinétique peut être exprimée comme
dépendante de la vitesse, de la masse volumique et du volume.
Comme illustré dans les schémas précédents, la fréquence de 1783 Hz est associée à une
oscillation spécifique à l'extrémité de la plaque. Ainsi, une solution envisageable serait de
créer une ouverture à cette extrémité dans le but de disperser l'énergie générée par ce
mouvement.
● "damp" : l'amortissement, généralement estimé selon le contexte, ici à environ 1%.
● "in" : le point d'application et sa direction.
● "out" : les quatre transferts, représentant les nœuds observés (correspondant aux
quatre courbes tracées).

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