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Deuxième partie de la lecture suivie :

La critique de l’idée de « nature humaine » par l’existentialisme sartrien et au nom d’un autre
humanisme. (Perspective : l’existence humaine et la culture)
Notions : la liberté, la technique, la religion.
De « Qu’est-ce qu’on appelle existentialisme ? » p. 25 à « Tel est le premier principe de
l’existentialisme ». p. 30 + p. 59 « En outre, s’il est impossible de trouver en chaque homme une
essence universelle » jusqu’à p. 62 « qui s’est localisé dans l’histoire, et être compréhensible
universellement.»

Travail préliminaire : relisez attentivement les réponses aux questions de la première partie de la
lecture suivie.

Questions :
1/ Pourquoi selon Sartre, les philosophies du XVII ème siècle (pour qui existe un Dieu créateur) ou
celles du XVIIIèmesiècle (pour qui il y a une nature humaine universelle) sont des philosophies pour
lesquelles l’essence précède l’existence ? Pour un rappel de ce qu’est une essence voir le repère
« essentiel/accidentel » dans le Cahier de philosophie p. 140, le mot « nature » dans « nature
humaine » prend aussi ici le sens d’essence (essence de l’homme). Le verbe « être » peut signifier
« essence » quand on se demande ce qu’est telle chose, telle notion (leurs définitions) mais aussi
« existence » quand on dit par exemple d’une personne qu’elle a été (elle a existé) ou qu’elle est
parmi nous.

2/ Est-ce que la vision technique du monde peut être attribuée à ces deux types de philosophie (du
XVIIème siècle et du XVIIIème siècle) ? Vous expliquerez pourquoi Sartre parle de « vision
technique » et vous justifierez pourquoi on peut l’attribuer (ou pas) à chacune des deux types de
philosophie mentionnés plus haut (vous serez attentifs à ce que Sartre dit p. 29 « Il n’y a pas de
nature humaine puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir »).

3/ Pour Sartre, au contraire, l’existentialisme défend que l’existence précède l’essence. Pourquoi
ceci autorise Sartre à dire que « l’homme n’est d’abord rien. Il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il
se sera fait. » (p. 29) En quel sens faut-il entendre le verbe « être » ici ? (essence ou existence ?)

4/ Quelles différences Sartre fait-il entre nature humaine et condition humaine ? Reportez-vous
préalablement au repère objectif/subjectif /intersubjectif dans le Cahier de philosophie p. 142.

5/ Pourquoi « tout projet, quelque individuel qu’il soit, a une valeur universelle » (pp. 60-61) ? Dès
lors, qu’est-ce qui permet à Sartre de retrouver une universalité de l’homme (une autre forme
d’humanisme) qui ne soit pas celle d’une essence de l’homme (d’une nature humaine) ?

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