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Stage technique 2007/2008

DIRECTION DE LA PRODUCTION
DIVISION HYDRAULIQUE AFOURER
CENTRALE HYDRAULIQUE
DE BIN EL OUIDANE

MÉMOIRE DU STAGE TECHNIQUE SOUS LE THÈME :

ÉTUDE AMDEC DU GROUPE HYDRAUELECTRIQUE

PRINCIPAL D’UNE CENTRALE HYDRAULIQUE

Encadrant ESTF : Mr : Mohammed EZ-ZEJJARI


Encadrant ONE : Mr : Ahmed MAFTOUH

Présenté et soutenu publiquement le vendredi 20 juin 2008


Par : Alaaeddine RAHALI
JURY :
MR : A. DERRAZ (Ingénieur d’Etat)
MR : A. SENHAJI (Docteur d’Etat)
MR : M.EZ-ZEJJARI (Docteur d’Etat)
20 Juin 2008

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Stage technique 2007/2008

Je dédie ce travail :
A nous chères parents qui nous offrent toutes les conditions

pour réaliser nos rêves et nos objectifs, et qui grâce à leurs aide

matérielles et morales nous sommes arrivés à ce niveau de

formation.

Merci parents
A nos cher frère pour leurs meilleurs et sensibles

sentiments, et qui nous ont partagés de la joie de la réussite et

même le chagrin.

A nos chers amis et notamment Noufal El KHATABI, Said EL


KOUKH, Aziz GAFARI Ahlam HACHIMI, Mohammed BOUTALEB et

Youssef MOUKRIM pour leurs aides morales et leurs soutiens.

Merci à tous
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Stage technique 2007/2008

Tout d’abord, mes vifs remerciements au chef de la division hydraulique AFOURER


monsieur Abdallah SAPHAR de m’avoir donner l’occasion d’effectuer mon stage technique
au sein de la centrale hydraulique BIN EL OUIDANE.

J’exprime également toute ma reconnaissance au chef de l’usine BIN EL


OUIDANE Monsieur Ahmed MAFTOUH pour son encadrement, sa disponibilité et pour
l’attention qu’il a accordé à notre projet et les conseils qu’il n’a cessé de nous apporter
tout au long de ce stage.

Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux chefs de quarts messieurs


Abdallah AADDOURRANE, Mohammed BOUKDIR, Qui ont vraiment dirigé et encadré ce
travail avec un grand intérêt. Je les remercie pour ses aides continues, ses conseils
avertis et ses encouragements.

Je tiens, également, à remercier messieurs Abedkhalek FOUAJ, Mohammed


HADANI, Hassan CHAKO, Ezitouni BERRA, El Houssine OUGAD, Hassan FAKHAR,
Mohammed ABID et Brahim TAB TAB et l’équipe de Maintenance de la Division de
Production Hydraulique AFOURER pour leurs disponibilités et leurs conseils.

Je tiens à remercier chaleureusement Mr. Mohammed EZ-ZEJJARI professeur


à l’école supérieur de technologie de Fès, mon encadrant du stage technique qui nous
apporté le soutien dont nous avons besoin le long de déroulement de ce Projet.

Je tiens également à exprimer toute ma gratitude aux membres du jury, qui m’ont
honoré en acceptant de juger ce travail.

Je tiens à remercier Mr A.SAFOUANE directeur de ESTF, Mr A.TALBI notre


chef de département de MANTENNACE INDUSTRIELLE aussi tous nous professeurs
pour leurs efforts précieux qu’ils ont élaborés afin de nous donner la meilleure formation.

Je remercie encore tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation
de ce rapport ou qui l’ont rendu possible grâce a leur soutien moral ou affectif.

SOMMAIRE

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Dédicace

Remerciement

Sommaire

Liste des tableaux

Liste des figures

Introduction………… ……………………………………………………………………… 1

Chapitre I : Présentation de l’usine,du barrage et du l’ONE……………………………. 2

I - Présentation de l’ONE…………….……………………………………………….. 3
II - Présentation du barrage……………..………………..………………..…………… 7
III - Présentation de l’usine……………..………………..………………..……………. 8
IV - Matérielles et partie d’ouvrages ……………..………………..…………………... 8
V - Processus en générale de production de l’énergie électrique……………………… 11

Chapitre II : Présentation de la méthode d’analyse des modes de défaillance de leur


effet et de leur criticité (AMDEC)…………………………………………… 13

I - Historique et introduction………………………………………………………….. 14
II - la sûreté de fonctionnement……………………………………………………….. 14
III -Définition de l’AMDEC …………………………………………………………… 15
IV - AMDEC …………………… ……………..………………..…………………….. 15
V - Démarche pratique de l’AMDEC…………………………………………………. 16
VI - Grille de cotation...………………………………………………………………… 18
VII - Critère du choix du groupe hydroélectrique principal…………………………….. 20

Chapitre III : Caractéristique et fonctionnement du groupe hydroélectrique


principal……………………………………………………………………... 24

I - Découpage arborescent du groupe principal……………………………………….. 25


II - Démarrage du groupe principal…..………………………………………………... 29
III - Le fonctionnement du groupe...…………………………………………………….. 31
IV - GRAFCET du démarrage….. …………………… …………..……………………. 33

Chapitre IV: application AMDEC sur les groupe hydroélectrique principal………...... 37

I - les tableaux AMDEC………………………………………………………………. 38


II - tableaux et courbe des organes et leurs criticités …..……………………..……….. 44
III - synthèse de l’étude AMDEC …..…………………………………………………. 49

Conclusion …………………………………………………………………………………. 52

Bibliographie……………………………………………………………………………….. 53

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LISTE DES TABLEAUX

Titre N°du tableau Page


Satisfaction de la demande en énergie………………………………………….. 1 4

Infrastructure du réseau de transport……………………………………………. 2 4

Puissance associée à chaque tension……………………………………………. 3 5

Production de l’énergie électrique……………………………………………… 4 8

Grille de la fréquence …………………………………………………………. 5 18

Grille de gravité………………………………………………………………… 6 19

Grille de la détection…………………………………………………………… 7 19

Grille du criticité…...…………………………………………………………… 8 19

Grille de cotation de la RIC……………………………………………………. 9 21

Grille de cotation de la courbe ABC…………………………………………… 10 21

RIC de l’usine BIN EL OUIDANE……………………………………………. 11 22

Capteurs du groupe …………………………………………………………… 12 33

Analyse du GRAFCET………………………………………………………… 13 34

AMDEC de l’alternateur….……………………………………………………. 14 38

AMDEC du régleur……….……………………………………………………. 15 40

AMDEC de la turbine ….……………………………………………………… 16 42

PARETO de l’alternateur……………………………………………………….. 17 43

Niveaux de criticité de l’alternateur……………………………………………. 18 44

PARETO de la turbine ………………………………………………………… 19 45

Niveau de criticité de la turbine ……………………………………………….. 20 46

PARETO du régleur……………………………………………………………. 22 47

niveau de criticité du régleur……………………………………………………. 22 48

Synthèse de l’étude AMDEC…………………………………………………… 23 49

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LISTE DES FIGURES

Titre N°du figure Page

Organigramme de l’ONE……………………………………………………… 1 6

Avantages de l’AMDEC………………………………………………………. 2 15

Représentation graphique du RIC……………………………………………… 3 23

Découpage du groupe………………………………………………………….. 4 29

GRAFCET du groupe principal………………………………………………… 5 36

Courbe ABC de l’alternateur…………………………………………………… 6 44

Courbe ABC de la turbine……………………………………………………… 7 46

Courbe ABC du régleur……………………………………………………….. 8 47

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I- N- T- R- O- D- U- C- T- I- O- N INTRODUCTION I- N- T- R- O- D- U- C- T- I- O- N

Ce stage technique intervient dans le cadre de ma formation technique à l’école

supérieur de technologie de FES d'une durée de huit semaines, il a pour objectif de

me faire vivre, une expérience en tant que futur technicien supérieur, aux côtés et

aux contacts des ouvriers, techniciens et ingénieurs.

J'ai choisi de réaliser mon stage au sein de l’office national de l’électricité (ONE)

dans la division de la production hydraulique AFOURER. Tout d'abord par soucis de

proximité, et ensuite car cet organisme, est le leader au MAROC dans le domaine de

l’énergie électrique. Son activité principale est la production, le transport et la

distribution de l’énergie électrique: ceci nécessite l’existence au sein des différents

divisions et usines de différents machines :

 Automatisées.

 Hydraulique.

 Mécanique.

 Electrique.

Ce qui nécessitera donc un suivi rigoureux et une surveillance de leurs

fonctionnements afin de bien connaître les différents dysfonctionnement, chose que

j'ai pu constater durant mon stage.

Le but de ce stage est à caractère technique. L'objectif réel est d'améliorer

mes connaissances de maintenance industrielle au sein de l'usine en les appliquant.

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CHAPITRE I
PRESENTATION DE L’ONE,
DU BARRAGE,
ET DE L’USINE BIN EL OUIDANE

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I-PRESENTATION DE L’ ONE :
1-DEFINITION DE L’ONE:

L’Office National d’Électricité (ONE) est un établissement semi-public à caractère industriel et


commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Il a l’exclusivité depuis sa
création en 1952 de la production, transport et distribution de l’énergie électrique dans plusieurs régions
du royaume marocaine notamment au milieu rural.
Les droits et les obligations de L’ONE, sont définis dans un cahier de charge approuvé par décret en
1974, lequel définit les conditions techniques, administratives et financières relatives à l’exploitation des
ouvrages de production, transport et distribution de l’électricité.
Ainsi, la production et le transport de l’énergie sur le territoire national sont assurés depuis 1963 par
l’ONE établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle administrative et
technique du Ministère de l’Énergie et des Mines.
La distribution de l’énergie électrique est assurée, soit directement par l’ONE, notamment en zone rurale
et dans plusieurs centres urbains, soit par des Mégies Municipales ou intercommunales, placées sous la
tutelle du Ministre de l’Intérieur pour les grands centres urbains.
Le prix de l’énergie électrique distribuée est fixé par Décret du premier ministre dans ces deux cas, soit
en gestion déléguée pour la distribution de l’énergie électrique dans les villes de Casablanca et de Rabat
qui est assurée par deux opérateurs privés, le prix de l’énergie électrique distribuée est fixé dans ce cas
contractuellement.

2-MISSION DE l’ ONE :

L’ Office National d’Electricité a pour mission :

 Assurer le service public relatif à la production, transport et la distribution de l’énergie


électrique.
 Amélioration des ressources de l’énergie électrique.
 Amélioration des moyens de la production et de transport. C’est pour cela on trouve ici au Maroc
les moyens suivant pour la production de l’énergie électrique :

 Centrales hydrauliques : par exemple la Centrale de BIN EL OUIDANE.


 Centrales thermiques : par exemple la Centrale de MOHAMMADIEA.
 Centrales d’éoliennes : par exemple la Centrale de ESSOUIRRA.

3- INFRASTRUCTURE:

Les ouvrages de production dont dispose l’ONE sont constitués de 26 usines hydrauliques
totalisant une puissance installé de 1265 MW, 5 centrales thermiques vapeur totalisant 2385 MW et un
parc éolien de 53.9 MW, soit une puissance installée globale de 5252 MW.
Pour bien connaître l’infrastructure de l’ONE, il est nécessaire de parler de la quantité de l’énergie
produite, de la quantité de l’énergie transportée et des postes des lignes disponibles pour la distribution
de l’énergie, il est à signaler que :

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A- LA PRODUCTION DE L’ENERGIE:

L'énergie totale appelée en 2007a été de 22 000 GWH; soit une progression de 8,8% par rapport à
l'année 2006. La puissance total installée à fin 2007 s'élève à 5252 MW contre 4621 MW en 2006.
La satisfaction de la demande en énergie est assurée à hauteur :

Source (GWH)
Thermique ONE 6 508,7
Hydraulique 964,6
Turbinage STEP 447,3
Parc Eolien ONE 15,4
Concession 10 717,9
JLEC * 10 727,9
CED (Eolien) ** 190
Apports des tiers 85,5
Solde des échanges 813,7
Maroc Espagne 783,9
Maroc Algérie 29,8
Total énergie injectée 22 057,3
Totale énergie appelée 22 000
Tab. N.1 : Satisfaction de la demande en énergie

B- RESEAU DE TRANSPORT :

L'électricité n'étant pas stockable, il est donc nécessaire de gérer en continu le flux de cette
énergie entre les lieux de production et les points de livraison à la clientèle

Type de ligne Tension Usage


Très Haute Tension 400 000 volts (400 kV) Transport d'énergie électrique à
(THT) 225 000 volts (225 kV) longue distance et international.
Haute Tension 90 000 volts (90kV) Transport d'énergie électrique distant,
(HT) 63 000 volts (63kV) industries lourdes, transport
ferroviaire.
Moyenne Tension (MT) 30 000 volts (30 kV) Transport d'énergie électrique, local,
20 000 volts (20 kV) industries, PME, services, commerces
15 000 volts (15 kV)
Basse Tension 380 volts, 230 volts Distribution d'énergie électrique,
(BT) ménages, artisans.
Tab.N.2 : Infrastructure du réseau de transport

C- RESEAU DE DISTRIBUTION:

La Distribution de l'ONE dessert une clientèle multiple, diversifiée et très dispersée à travers tout
le territoire marocain. Elle s'est fixée pour objectif d'étendre son réseau à toutes les agglomérations de
façon à couvrir l'ensemble des Régions du Royaume. Ainsi, la clientèle desservie à fin 2007 s'élève à
plus de 2.966.800 clients répartis comme suit :
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Tension Puissance Installée (MVA)


400 KV 727
225 kV 6 959
150 kV 139
60 KV 10 007
Total 17 831
Tab.N.3 : Puissance associée à chaque tension

4- GRANDS PROJETS:

En effet face à une demande toujours croissante, l'ONE ne cesse d'oeuvrer au développement de
nouvelles capacités de production, de transport et de distribution d'électricité à travers d'importants
projets afin d'accompagner cette évolution et satisfaire les besoins en électricité dans l'ensemble du
territoire national aux meilleures conditions de prix et de qualité de service.

A- PROGRAMME D’ELECTRIFICATION RURALE GLOBAL:

La stratégie de l'ONE repose aussi sur la généralisation de l'accès à l'électricité dans le monde
rural, afin de répondre à la volonté du gouvernement, d’améliorer le niveau de vie des citoyens du
monde rural en leur ouvrant l’accès aux services de base.

B- RENFORCEMENT DES INTERCONEXION AVEC LES PAYS VOISINS

Ce renforcement consiste à doubler la capacité de transit de l'interconnexion électrique entre le


Maroc et l'Espagne de 700MW à 1400MW et d'augmenter celle de l'Algérie de 400MW à plus de 1700
MW.
L'interconnexion Maroc Algérie sera renforcée par la construction d'une 3ème ligne en 400KV reliant le
poste de BOURDIM au Maroc à HASSI AMEUR en Algérie.
Quant à l'interconnexion Maroc Espagne, elle sera renforcée par la pose d'un 2ème câble sous-marin,
reliant le poste de MELLOUSA au Maroc et PINAR DEL REY en Espagne.

A travers ce projet l’ONE vise à :

 Améliorer la qualité et la permanence de son service.


 Secourir le réseau immédiatement lors d’un incident au niveau des moyens de production.
 Permettre au Maroc de devenir un croisement énergétique entre les deux rives de la
méditerranée.
 Offrir l’infrastructure de base nécessaire à l’établissement d’un marché régional de l’électricité.

C- RENFORCEMENT DE L’INTRASTRUCTURE INDUSTRIELLE:

Dans cette perspective, plusieurs projets sont en cours de développement dont certains seront
achevés au courant de l'année 2008.

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5- ORGANIGRAMME DE L’ONE :

Directeur général

Production Transport Distribution

Division d’ Division de
AFOURER FES

Service Usines
maintenance

Service Service Usine de BIN 13 Usines


mécanique électrique EL OUIDANE

Chef d’usine

Service Chef
d’exploitation préparateur

4 Chefs de quart 4 Machinistes

Chef d’équipe Chef d’équipe


mécanique électrique

Maîtres ouvrier Maîtres ouvrier

Ouvrier
Ouvrier professionnel professionnel

Ouvrier ordinaire Ouvrier ordinaire

Figure 1 : Organigramme de l’ONE


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II – PRESENTATION DU BARRAGE:
1- LE BARRAGE :

L'Oued EL ABID qui est l'affluent important de l'OUM ER RBIA, draine une grande partie des
eaux du versant Nord de l'Atlas central vers la ligne de crête prolongeant le moyen Atlas.
Le barrage BIN EL OUIDANE est placé à l'endroit le plus étroit des gorges rocheuses constituées par
des séries calcaires du jurassique et du lias supérieur dans lesquelles coulent les Oueds ELABID et
AHANSSAL.
L’ensemble du barrage s’appuie sur un banc de calcaires, Le rocher est assez diaclase, mais la résistance
mécanique générale est satisfaisante et convient parfaitement à un barrage voûte.

2 -CARACTERISTIQUES DU BARRAGE :

 Type = voûte mince en béton


 Rayon de courbure en crête = 150 m
 Epaisseur maximale à la base = 34 m
 Hauteur maximale au-dessus des fondations = 132,50 m
 Cote du couronnement = 811,50 NGM
 Largeur du couronnement avec voûte = 5,10 m
 Largeur de la route = 8,25 m
 Longueur du couronnement = 280 m
 Cote de l’oued à l’étiage = 704 m
 Année de construction = 1949 à 1952

3-HYDROLOGIE :

 Surface du bassin versant = 6 400 Km²


 Altitude du bassin versant = entre 800 et 3700 NGM
 Pluviométrie moyenne = 550 mm
 Débit maximal observé (1963) = 1300 m3/s
 Débit minimal observé (1946) = 3 m3/s
 Débit moyen régularisé = 28 m3/s

4- RETENUE :

 Cote nominale = 810,00 NGM


 Cote maximale = 811,50 NGM
 Limite de prise normale = 765,00 NGM
 Limite de prise exceptionnelle = 750,00 NGM
 Chute brute maximale = 105,50 m
 Surface = 3735 ha
 Capacité totale à l’origine = 1 485 000 000 m3
 Capacité totale actuelle = 1 242 715 000m3
 Capacité utile actuelle = 1 047 323 000 m3

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III- PRESENTATION DE L’USINE:


1-l’USINE DE BIN EL OUIDANE :

L’usine établie au pied du barrage comportant 3 groupes principaux et 2 groupes auxiliaires, elle
utilise la chute créée et assure une production moyenne annuelle de 250 GWh.
Les eaux après restitution dans le lit de l’oued sont à nouveau retenues au barrage compensateur des AIT
OUARDA qui fait office de prise d’eau et permet l’alimentation des groupes de l’usine AFOURER et
actuellement les 2 usines réversibles de la Station de Transfert d’Energie par Pompage (STEP), à travers
une galerie souterraine de longueur 10,50 Km, de diamètre 4,50 m et un débit de 48 m3/s.

 Nombre des groupes :3


 Puissance maximale installée : 3x45 MW
 Débit maximal turbiné : 3x55 m3/s
 Productible moyen annuel : 250 GWh
 Ouvrages d'amenée: 3 conduites forcées de 55m de longueur et 3,8m de
diamètre chacune.

2- DATES DE MISE EN SERVICE DES GROUPES:

Dans l’usine il existent deux types des groupes ceux qui sont principaux et d’autres qui sont
auxiliaire. Ils sont mis en services selon les dattes suivantes :
 Groupe n°1 = 19 octobre 1953
 Groupe n°2 = 01 juillet 1954
 Groupe n°3 = 22 mars 1955
 Groupe auxiliaire A = 03 septembre 1953
 Groupe auxiliaire B = 23 septembre 1953

3- PRODUCTION NETTE DES NEUFS DERNIERES ANNEES:

La production de neuf années dernières est donnée en fonction de (GWh), sont récapitulé dans le
tableau suivant :

Année Prévu Réalisé


2002 60,7 44,18
2003 84,05 91,76
2004 139,90 131,91
2005 125,3 123,6
2006 120,2 123,4
2007 106 109,4
Tab .N.4 : Production de l’énergie électrique
IV- MATERIEL ET PARTIE D’OUVRAGE:

L’usine de BINE EL OUIDANE contient plusieurs stations qui assurent le fonctionnement de la


centrale, l’augmentation du rendement et la qualité de la production de l’énergie électrique.

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1- STATION DU GROUPE AUXILIAIRE:

Cette station contient deux groupes identique de puissance apparente de 400 KVA chacune. Cette
station a une grande influence au niveau de la production de l’énergie électrique, car son arrêt provoque
l’arrêt de tous les groupes principaux et l’éclairage de l’usine, il alimente le jeu de la barre des services
principaux qui alimente les auxiliaires des groupes principaux, les pompes puisard et l’éclairage.
Le fonctionnement est identique que celui des groupes principaux, l’eau intervenue par conduite a une
énergie cinétique, cette dernière va faire tourner une turbine de type françis , qui fait tourner à son tour
un alternateur qui génère l’énergie électrique.
Il faut noter que la station est équipé par des dispositifs de protection et régulation telle que :
 tachymètre : il permet la régulation de la vitesse.
 Régulateur de tension.
 Dispositif de survitesse: ce dispositif est monté sur le bout de l’arbre coté
excitatrice, il se compose de deux masselottes qui s’écartent et agissent sur
deux contacts alimentant le relais de survitesse, on cas d’une vitesse dépassant
1450 t/min.
 Protection incendie: cette protection peut être provoquée manuellement. ou
bien par un déclencheur électromagnétique. il est constitué par une bouteille
par groupe de capacité de 200 kg. Il fonctionne lorsque il ‘y a un
échauffement dangereux suite à une température dangereuse.
 Protection de surintensité: cette protection est assuré par des relais thermique
qui permet le déclanchement lorsque on a un maximum d’intensité.

2- STATION DES SERVICES AUXILIAIRES :

A- A COURANT ALTERNATIF:
Il contient deux jeux de barres, ces derniers contiennent tous les sectionneurs nécessaires pour
toutes les stations du centrale telle que :
 Départ des groupes principaux.
 Air comprimé.
 Transformateur éclairage.
 Exhaure usine.
 Redresseurs.

B- A COURANT CONTINU:

Cette station contient les redresseurs, les interrupteurs, et des batteries, les appareillages
d’automaticité de protection et de mesure nécessaire pour le fonctionnement de la centrale.

3- STATION CELLULE 8,5 KV:


Cette station contient les transformateurs de mesure et de la protection, les types de
transformateurs existent sont partagées en deux groupes:
 Les transformateurs de puissance.
 Les transformateurs de courant.

4- STATION EXHAURE D’USINE:

Cette station contient plusieurs conduites en acier partagées selon leur fonctionnement :
 conduit de vidange conduite forcées des vidanges de fond.
 conduit de vidange des conduites forcées des groups principaux.
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 conduit de vidange des bâches spirales.


 conduit de vidange des aspirateurs.
Il faut noté aussi que cette station est équipée par des pompes partagées en deux groupes :
 Pompe à axe vertical de type centrifuge à deux roues entraîné par un moteur
asynchrone le démarrage est de type résistances statoriques.
 Pompe à axe horizontal de type centrifuge entraîné par un moteur asynchrone,
le démarrage de ce moteur est un démarrage direct. Cette pompe est une pompe
de secours.

5- STATION D’AIR COMPRIME:


Cette station a pour but l’alimentation en air comprimé des installations nécessitant l’air comprimé,
il est équipé par deux compresseurs, entraîné par des moteurs asynchrones triphasés.

6- STATION DES PONTS ROULANTS:


Cette station a pour but la manutention des pièces lourd, la station contient deux ponts et chaque
pont contient trois moteurs, l’un pour levage et les deux autres pour la translation, il est occupé par des
organes de sécurité et de protection (freins et fins de course) :
 Pont roulant 180 tonnes.
 Pont roulant 15 tonnes.

7- STATION D’EAU POTABLE:

Cette station permet l’alimentation en eau potable de l’usine lui-même, la cité d’exploitation et les
abonnés tiers. Il est constitué par trois groupes moto-pompes, ces pompes sont entraînées par des
moteurs asynchrones, et de 3 bassins 3 m3, 60 m3 et 120 m3.

8- ASCENSEUR:
L’usine contient deux ascenseurs :
 Ascenseur monte charge : Il a pour but de faciliter le déplacement entre les
neufs étages, il est entraîné par un moteur asynchrone triphasé, son démarrage
est rotorique avec résistances de démarrage, sa charge utile vaut 900 kg et sa
course vaut 38,5m.
 Ascenseur barrage : il occupe une hauteur vaut 89,30 m, aussi il est destinée
pour faciliter le déplacement entre les 3 étage du barrage, il permet la liaison
entre l’usine et le pont routière, aussi il est entraîné par un moteur triphasée,
son démarrage est rotorique avec résistances de démarrage.

9- STATION DES VANNES DE TETE:


C’est une station équipée par des groupes de pompage, un armoire de contrôle, un servomoteur,
indicateur mécanique de position étanchéité du local du servomoteur, des vannes, des brimaballes, un
balcon de démontage et appareillages de visite de la vanne, le rôle principal de cette station est la
fermeture de l’entrée de la conduite forcé lorsque il y’aura un entretient dans cette dernière, le
démarrage des pompes est de type démarrage direct.

10- STATION D’EVACUATEUR DE CRUE :


Cette station permet d’évacuer l’eau en surplus au moments des crues, dans ce cas on démarre le
maximum des groupes, ensuite on ouvre les vanne de vidange de fond et si il est nécessaire on ouvre les
évacuateur de crue pour permettre de rendre le niveau d’eau du barrage jusqu’a les limites de 810 NGM,

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cette station est équipée par des vannes, crémaillères, treuils, un moteur d’entraînement, électro de
freinage, et un coffrets de commande et de protection.

11- STATION DES POMPES PUISARD BARRAGE:

Cette station est installée dans les conduites de refoulement, la station comporte deux groupes de
la motopompe, le fonctionnement est assuré selon le niveau d’eau.

12- STATION DES CONDUITES FORCEES:

Les conduites forcées sont l’élément principal pour la production de l’énergie électrique, cette
station permet la fermeture ou l’ouvrage des vanne pour permet le passage d’eau vers les turbines, il
contient les éléments suivantes :
 conduites forcées.
 Reniflard.
 Piquage et vanne by-pass de la vanne pied.
 Vanne de vidange.
 Vanne de pied.
 Servomécanisme de la vanne.
 Tronçon de conduite d’alimentation du collecteur des groupes auxiliaires.

13- STATION DE VIDANGE DE FOND:

Les conduites forcées des vidanges de fond sont constituées de:


 Reniflard.
 Piquage vanne alimentation du collecteur des auxiliaires.
 Vanne de réglage des vidanges de fond.
 Piquage et vanne de vidanges conduite forcée.
 Vannes de rinçage du corps de la vanne de réglage.
 Commande de vanne de réglage.
 Armoire et tableau de commande.
 Tranche.

14- ATELIER:
L’atelier électrique et mécanique partagent le même local, il est équipée par :
 Scie électrique.
 Machine à tour.
 Poste de soudage.
 Perceuse.
 Moule.
 Outillage électrique et mécanique.

V- PROCESSUS EN GENERALE DE LA PRODUCTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE:

La production de l’énergie électrique est réalisée selon 3 étapes :


 La première étape : dans laquelle l’énergie potentielle se transforme à une énergie cinétique.
 La deuxième étape : dans cette étape l’énergie cinétique qui est produite sera transformé en
énergie mécanique.
 La troisième étape : c’est la dernière étape dans laquelle l’énergie mécanique sera transformé en
énergie électrique.

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Ces étapes sont effectuées selon l’ordre suivant :

 Le barrage : C’est une construction gigantesque pour retenir de l’eau à une certaine hauteur de
chute. A ce moment l’eau a une énergie sous forme potentielle.

 Vanne de tête : il alimente la conduite forcée par l’eau. Elle est considérée comme la porte
principale d’entrée de l’eau vers l’usine. Lorsque la vanne est ouverte l’eau s’écoulent à une
vitesse variable et par conséquent aura une énergie cinétique variable.

 Vanne de pied : il alimente la bâche spirale en eau, Elle facilite aussi l’accès à la conduite en cas
d’entretien. Il intervient dans l’automatisme de démarrage du groupe.

 La bâche spirale : il a une forme d’une spire, sa section est petite que la section de la vanne de
pied, elle serve à donner une vitesse à l’eau qui attaque la turbine.

 Directrices : elles servent à diriger l’eau vers la turbine et à régler son débit. Pour que la vitesse
de rotation de la turbine sera constante et par conséquent ne pas endommager la turbine. Aussi si
on veut augmenter la puissance active on augmente l’angle de l’ouverture des directrices et par
conséquent le débit d’eau augmente donc la vitesse de rotation de la roue n’augmente pas car il
y’as un dispositif pour que la vitesse n’atteint pas une valeur limite, donc il s’agit d’une
augmentation au niveau du couple moteur. Et par conséquent la puissance active.

 La turbine : elle tourne à l’aide de l’eau, donc il permet de transformer l’énergie cinétique en
énergie mécanique. Donc va faire générer une couple moteur. La turbine existante dans l’usine
est de type FRANCIS car la hauteur de chute vaut 105,50 m donc il existe dans l’intervalle dans
laquelle il faut appeler une turbine FRANCIS.

 L’alternateur : l’arbre du l’alternateur est solidaire avec la turbine, et puisque la turbine en


rotation, c’est normale que l’arbre du l’alternateur va tourner. donc le rotor sera tourne et par
conséquent l’alternateur qui provoque le flux magnétique Et par conséquent l’apparition de
l’énergie électrique.

ONE 18 ESTF
Stage technique 2007/2008

CHAPITRE II
PRESENTATION DE LA METHODE
D’ANALYSE DES MODES DE
DEFAILLANCE DE LEURS EFFETS
ET DE LEUR CRITICITE (AMDEC)

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Stage technique 2007/2008

I- HISTORIQUE ET INTRODUCTION:

Vers l’année 1966 L’AMDEC mise en point par Mr donnel DOUGLAS (Etats-Unis), pour
identifier l’impact des défaillances sur la réussite des mission (Armement – aviation militaire).Apres, à
partir des années 70 il s’agit d’un réglementaire de l’AMDEC dans l’étude de la sécurité des avions
civils aux états unis et en France (conception de CONCORDE et AIRBUS), vers la fin des années 70
l’AMDEC est utilisé par l’industrie chimique anglaise (HAZARD OPERAILITY STUDY). Et en
1977 l’AMDEC est utilisé par l’industrie automobile (RELLABILLY ACTIVES et TOYOTA
MOTOR), exactement en 1986 FORD est convaincu pour utiliser l’AMDEC. Et en Fin des années 80
l’AMDEC est utilisé dans la prévention des risques dans les centrales nucléaires.
L’emploi de l’AMDEC est très répandu dans le monde industriel soit pour améliorer l’existant,
soit pour traiter préventivement les causes potentielles de non performance des nouveaux produits,
procédés ou moyens de production.
L’utilisation de l’AMDEC peut paraître fastidieuse, cependant, les gains qu’elle permet de
réaliser sont très souvent bien plus importants que les efforts de mise en œuvre qu’elle suggère. La
mise en œuvre de l’AMDEC offre une garantie supplémentaire pour l’entreprise industrielle de
l’amélioration de ses performances.

II- LA SÛRETÉ DE FONCTIONNEMENT:

C’est l’Aptitude d’une entité à satisfaire une ou plusieurs fonctions requises dans des conditions
données. La sûreté de fonctionnement est souvent définie comme :

 Maintenabilité.
 Disponibilité.
 Fiabilité.
 sécurité.

1- MAINTENABILITE:

Dans des conditions données d’utilisation, c’est l’aptitude d’une entité à être maintenue ou
rétablie, sur un intervalle de temps donné, dans un état dans lequel elle peut accomplir une fonction
requise, sachant que la maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures
et des moyens prescrits.

2- DISPONIILITE:

C’est l’aptitude d’une entité à être en état d’accomplir une fonction requise dans des conditions
données, à un intervalle de temps donné, sachant que les moyens extérieurs nécessaires de
maintenance est assurée.

3- FIABILITE:

C’est L’aptitude d’une entité à accomplir une fonction requise, dans des conditions et un intervalle de
temps bien précise.

4- SECURITE:

C’est l’aptitude d’une entité à ne pas causer de dommages dans des conditions données.

ONE 20 ESTF
Stage technique 2007/2008

III- DEFINITION DE L’AMDEC:

L’AMDEC est une méthode d’analyse de la fiabilité qui permet de recenser les défaillances dont
les conséquences affectent le fonctionnement du système. Elle peut être appliquée au niveau :
 du produit.
 du processus.
 du procédé.
Sans oublié que l’AMDEC est une méthode d’analyse permettant d’identifier les risques de
dysfonctionnement des systèmes au stade de leur conception (AMDEC produit ou AMDEC moyen de
production) ou de leur exploitation (AMDEC machine, AMDEC procédé/processus) pour en
rechercher les causes et les conséquence, l’AMDEC est un analyse exhaustive et rigoureuse de travail
en groupe, très efficace par la mise en commun de l’expérience et de la compétence de chaque
participant du groupe de travail, cette méthode fait ressortir les actions à mettre en place. Aussi
l’AMDEC est considéré comme une méthode qualitative d’analyse de la sûreté de fonctionnement des
systèmes.
Il faut noter que l’AMDEC n’est pas une procédure de maintenance, n’est pas la solution
universelle à tous les problèmes de diagnostique des défaillances. Enfin l’AMDEC n’est pas une
étude qui se résume à un tableau.

IV-AMDEC :
1- CARACTERISTIQUE:

La méthode AMDEC est une méthode de travail en groupe. Elle s’applique tant à un produit ou
un service qu’à un processus ou un procédé et permet la prévention des défaillances.
 C’est une démarche anticipative. Ca veut dire tend vers la prévention.
 C’est une démarche systémique. Toutes les étapes seront respectées selon son ordre, si on
élimine une étape, les conclusions retirées ne seront pas applicables.
 C’est une démarche participative qui permet de satisfaire le client le plus possible
 Travail de groupe.
 C’est une méthode objective (mesure des criticités)
 C’est une démarche critique. Car la notion de criticité permet de juger certaines défaillances
comme étant critiques et d’autres comme étant acceptable.
 C’est une méthode formalisée ça veut dire on laisse des traces pour informer et communiquer
clairement.

2- LES AVANTAGES DE l’AMDEC :

Figure 2 :Avantages de l’AMDEC

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Stage technique 2007/2008

3- LES TYPES DE L’AMDEC :


A- AMDEC PRODUIT:

Il consiste sur analyse de la conception d’un produit pour vérifier les points de conception
pouvant générer des problème de qualité, de fiabilité, et sûreté de fonctionnement.

B- AMDEC MOYEN DE PRODUCTION:

Analyse de la conception d’un équipement de production pour vérifier les points de conception
pouvant générer des problèmes de performances, qualité sûreté de fonctionnement.

C- AMDEC MACHINE:

Il se base sur l’analyse en exploitation de la sûreté de fonctionnement d’une machine pour


identifier les points faibles en vue d’une meilleur utilisation, maintenance ou re-conception. Ce type
d’AMDEC vise:
 La réduction du nombre de défaillance :
 Prévention des pannes.
 Fiabilisation des conceptions.
 Amélioration de la fabrication, du montage, de l’installation.
 Amélioration de la surveillance et de tests.
 Détection précoce des dégradations.
 Réduire les temps d’indisponibilité après défaillance :
 Prise en compte de la maintenicien dés la conception.
 Amélioration de la testabilité.
 Aide au diagnostic :
 Amélioration de la maintenance corrective
 Améliorer la sécurité

D- AMDEC PROCEDE/PROCESSUS:

Analyse en exploitation de la sûreté de fonctionnement d’une machine pour identifier les points
faibles en vue d’une meilleure utilisation, maintenance ou re-conception.

4- LE BUT D’ETUDE AMDEC:

La méthode AMDEC a pour objectif :


 D’identifie les causes et les effets de l'échec potentiel d'un procédé ou d'un moyen de
production,
 D’identifier les actions pouvant éliminer (ou du moins réduire) l'échec potentiel. c’est
pour cela la méthode consiste à imaginer les dysfonctionnements menant à l'échec avant
même que ceux-ci ne se produisent. C'est donc essentiellement une méthode prédictive.

V- DEMARCHE PRATIQUE DE l’AMDEC :

La démarche pratique de l’AMDEC se décompose en 5 étapes suivantes:

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Stage technique 2007/2008

1- ETAPE 1 : INITIALISATION DE L’ETUDE :

A- BUT :

L’initialisation de l’AMDEC machine est une étape préliminaire à ne pas négliger. Elle consiste
à poser clairement le problème, définir le contenu et les limites de l’étude à mener et à réunir tous les
documents et informations nécessaires à son bon déroulement.

B- METHODE:

 La définition de la machine à analyser.


 La définition de la phase de fonctionnement.
 La définition des objectifs à atteindre.
 Constitution de groupe de travail.
 La définition de planning des réunions.
 La mise au point des supports de travail.

2- ETAPE 2 : ANALYSE MATERIELLE ET FONCTIONNELLE:

A- BUT :

Il ne s’agit pas dans cette étape de faire l’analyse critique de l’adéquation des fonctions de la
machine au besoin, mais seulement d’identifier clairement les éléments à étudier et les fonctions à
assurer. Elle facilite l’étape ultérieure d’analyse des défaillances. Elle permet également au groupe de
travail d’utiliser un vocabulaire commun. Elle peut être menée de manière plus ou moins détaillée
selon les besoins.

 Découpage de la machine,
 Inventaire des fonctions de service,
 Inventaire des fonctions techniques.

3- ETAPE 3 : ANALYSE DES M2CANISME DE DEFAILLANCE:

Cette étape consiste à :


 identifier des modes de défaillance.
 recherche des causes.
 recherche des effets.
 recensement des détections.

4- ETAPE 4 : COTATION DES DEFAILLANCE :

 cotation de la fréquence.
 Cotation de la gravité.
 Cotation de la détection.
 évaluation de la criticité à travers de la relation suivant :

C=F.G.D

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Stage technique 2007/2008

Tel que :

 la probabilité d’occurrence F,
 la gravité des conséquences G,
 la probabilité de non détection D.

4- ETAPE 5 : SYNTHESE DE L’ETUDE/DECISION:

Dans cette étape on cherche des actions correctives et amélioration continue selon les ordres
suivants :
 bilan des travaux,
 décision des actions à engager.
 Propositions d’actions correctives.
 Mise en œuvre et re calcul de la criticité.

VI- LES GRILLES DE COTATION :


1-LA FREQUENCE:
A- LA DEFINITION:

La fréquence d’apparition d’un mode de défaillance du à une cause particulière, compte tenu des
actions de prévention mises en œuvre ou envisagées au moment de l’étude. Comme conclusion la
fréquence c’est le nombre de défaillances par unité de temps.

B- La GRILLE DE COTATION :

Classe Niveau de Définition des niveaux


fréquence : F
1 Fréquence très faible Défaillance rare :
- Moins d’une défaillance par an
2 Fréquence faible Défaillance possible :
- Moins d’une défaillance par trimestre
3 Fréquence moyenne Défaillance fréquente :
- Moins d’une défaillance par semaine
4 Fréquence forte Défaillance très fréquente:
- plusieurs défaillances par semaine, d’autre façon
une défaillance par jour.

Tab .N.5 : Grille de la fréquence

2- GRILLE DE COTATION DE LA GRAVITE :

Classe Niveau de gravité : G Définition des niveaux

1 Gravité mineure Défaillance mineure :


- arrêt de production inférieur à 2 mn,
- aucune dégradation notable du matériel

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Stage technique 2007/2008

2 Gravité Défaillance significative :


significative - arrêt de production de 2 à 20 min.
- remise d’état de courte durée ou une petite
réparation sur place nécessaire.
- déclassement du produit.
3 Gravité moyenne Défaillance moyenne :
- arrêt de production de 20 min à 1 heure,
- changement du matériel défectueux nécessaire.
- retouche du produit nécessaire au rebut.
4 Gravité majeure Défaillance majeure :
- arrêt de production de 1 à 2 heures.
- intervention importante sur sous ensemble.
- production de pièces non-conforme.
5 Gravité détectées catastrophique :
Défaillance
catastrophique - arrêt de production supérieur à 2 heures,
- intervention nécessitent des moyens coûteux.
- problèmes de sécurité du personnel ou
d’altération de l’environnement.
Tab .N.6 : Grille de gravité

2- GRILLE DE COTATION DE NON DETECTION D:


C’est la probabilité de non détection d’une défaillance avant qu’elle n’atteigne l’utilisateur :
Classe Niveau de la probabilité de Définition des niveaux
non détection : D

1 Détection évidente Défaillance


précocement
détectable
2 Détection possible Défaillance détectable
3 Détection improbable Défaillance
difficilement
détectable
4 Détection impossible Défaillance indétectable

Tab .N.7 : Grille de la détection


4- CRITICITE C:

Elle permet de discriminer les actions à entreprendre et les calculer à partir de la gravite, la
fréquence et la défaillance de non détection.

Niveau de criticité Définition


1≤ C < 6 Aucune modification
criticité négligeable Maintenance corrective
6≤ C < 12 Amélioration
criticité moyenne Maintenance préventive systématique

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Stage technique 2007/2008

12≤ C < 18 Surveillance particulière


criticité élevée Maintenance préventive Conditionnelle
18≤ C Remise en cause complète de l’équipement
criticité interdite
Tab .N.8 : Grille du criticité

VII- CRITERE DU CHOIX DU GROUPE HYDROELECTRIQUE PRINCIPAL:

1- CRITERES DE CHOIX:

Compte tenu de l'arbitrage à rendre entre une politique volontairement "passive" et la mise en oeuvre
de la maintenance préventive, il faut définir les critères de choix.
Avant de vouloir mettre tout un parc machines sous maintenance préventive, il faut vérifier si certaines de
ces machines n'en sont pas exclues d'office, du fait d'actions à venir, comme par exemple : la machine sera
ferraillée ou rénovée sous peu.

2- L’APPRECIATION DU RISQUE :

Le premier critère de choix est l'importance des conséquences ou répercutions d'une panne. Certains
équipements ou machines ne doivent pas tomber en panne, car les conséquences économiques, qualitatives
ou environnementales sont importantes :

• Economique : perte d'exploitation et pénalités de retard


• Qualitative : l'arrêt et le redémarrage ont une incidence sur la qualité du service
• Environnementale : le retraitement d'effluents (fumées, fluides...) ne peut se faire durant la
panne, libérant ces effluents dans l'environnement

En dehors de cas extrêmes dans lesquels le risque est inacceptable, il existe d'autres cas dans lesquels le
risque peut être acceptable si limité, ou même totalement acceptable. La politique de maintenance sera
donc fonction de ce critère :

• Risque inacceptable : supprimer les causes de panne et supprimer les effets des pannes
résiduelles.
• Risque acceptable si limité : choisir entre maintenance préventive systématique et maintenance
conditionnelle.
• Risque acceptable : prévention inutile.

3- L'IMPORTANCE DE LA MACHINE :

Le second critère de choix est l'importance de la machine ou de l'équipement considéré. Si cette


ressource est rare et "précieuse", stratégique pour l'entreprise, si on ne peut délester se charge sur d'autres
machine ou recourir à la sous-traitance, l'entreprise est fortement dépendante de cette ressource, qui est
donc très importante.
A l'opposé, si la machine est banale, que sa charge peut aisément être transférée vers une autre machine ou
vers la sous-traitance, cette ressource sera considérée peu importante.
Il est clair que la politique de maintenance sera radicalement différente entre ces deux cas.

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Stage technique 2007/2008

4- LA CHARGE DE LA MACHINE :

Le troisième critère à prendre en compte est la charge relative de la machine.


Si la machine est saturée, chargée à 100% l'impact d'un arrêt n'est pas le même que pour une machine dont
la charge est faible. Cette dernière affirmation étant à relativiser en fonction de la capacité à rattraper le
retard généré par la panne.

5- ANALYSE MULTICRITERES:

Pour apprécier la situation selon chaque critère, on peut recourir à une échelle de valeur allant de 1 à
4 par exemple :

Critère \ Valeur 6 4 2 1

Répercutions
Répercutions Risque faible
Risque rattrapables
Inacceptable graves sur ou Aucun
R (retouches,
qualité / délais risque
retards...)

Importance machine
Stratégique Importante Peu importante Banale
I

Charge machine Moyenne (80-


Saturée Forte (> 95%) Faible (<80%)
C 95%)

Tab .N.9 : Grille de cotation de la RIC


Pour chaque machine, en fonction de son évaluation, on calcule son "facteur machine",

Facteur machine = R x I x C

Il est alors possible d'établir 3 classes A (équipements critiques), B (équipements ordinaires) et C


(équipements banals), dont les seuils sont à définir dans l'entreprise, et une politique de maintenance
spécifique pour chacune d'elles.
Classe Type machines Type de Maintenance
A Critiques Maintenance conditionnelle

B Ordinaires Maintenance Préventive

C Banals Maintenance Curative


Tab .N.10. Grille de cotation de la courbe ABC

6- APPLICATION DE LA RIC AU NIVEAU DE L’USINE :

Apres application de la méthode au niveau déférent matériel existant au niveau de l’usine on aura le
tableau suivant :

ONE 27 ESTF
Stage technique 2007/2008

Risque Importance Charge R.I.C %

Groupe principal N°1 6 6 6 216 15,5507559

Groupe principal N°2 6 6 6 216 15,5507559

Groupe principal N°3 6 6 6 216 15,5507559

groupe auxiliaire A 5 5 6 150 10,7991361

groupe auxiliaire B 5 5 6 150 10,7991361

transformateur auxilire 500 KVA 4 4 4 64 4,60763139

services auxiliaires principaux courant alternatif 4 4 4 64 4,60763139

services auxiliaires généraux courant alternatif 4 4 4 64 4,60763139

service auxiliaire courant continu 4 4 4 64 4,60763139

transformateurs d'eclairage 400v 4 4 4 64 4,60763139

collecteur principal 5 3 3 45 3,23974082

pont roulant 180T 6 2 1 12 0,86393089

pont roulant 15T 6 2 1 12 0,86393089

puisard 3 3 1 9 0,64794816

auscultation barrage 4 2 1 8 0,57595392

ouvrages vidange de fond 6 1 1 6 0,43196544

indicateurs de niveaux 6 1 1 6 0,43196544

Annexes barrage 6 1 1 6 0,43196544

ouvrages d'évacuation de crue 6 1 1 6 0,43196544

ascenseur et monte charge 6 1 1 6 0,43196544

station evaporomètre 2 1 1 2 0,14398848

Tour // 1 1 1 1 0,07199424

Perceuse 1 1 1 1 0,07199424

Scie électrique 1 1 1 1 0,07199424

Total 1389 100


Tab .N.11 : RIC de l’usine BIN EL OUIDANE

ONE 28 ESTF
Stage technique 2007/2008

On représente les données sous forme de l’histogramme suivant :

R.I.C

250

200

150

100

50
R.I.C
0

ouvrages d'évacuation de crue


groupe auxiliaire B

indicateurs de niveaux
services auxiliaires principaux courant

auscultation barrage
Groupe principal N°1

Groupe principal N°3

service auxiliaire courant continu

pont roulant 15T


collecteur principal

station evaporomètre

Perceuse

Figure N 3 : Représentation graphique du RIC

D’après l’histogramme on constate que les groupe qui représente la grande criticité au niveau
des installation c’est pour cela j’ai choisie d’étudie le groupe hydroélectrique principal. Alors
j’ai choisie d’étudie le deuxième groupe. Car c’est le groupe le plus critique parmi les autres
groupes.

ONE 29 ESTF
Stage technique 2007/2008

CHAPITRE III
CARACTERISTIQUE ET
FONCTIONNEMENT DU GROUPE
HYDROELECTRIQUE PRINCIPAL

ONE 30 ESTF
Stage technique 2007/2008

I- DECOUPAGE ARBORESCENT DU GROUPE HYDROELECTRIQUE PRINCIPAL :

Le groupe hydroélectrique principal est constitué de trois éléments essentiels :


- la turbine.
- Le régleur.
- L’alternateur.
Dans cette étape on essaie de découper chaque ensemble pour obtenir les ensemble et ensuite les
sous ensemble jusqu’a obtenir les éléments. Alors pour réaliser cette étape comme il faut, je suis
basé sur inventaire de matériels. Comme ça j’ai obtenu le schéma suivant :

ONE 31 ESTF
Stage technique 2007/2008

Bâche spirale

Soupape d’aération de la
bâche
Bâche
Avant directrice

Vanne de vidange

Tuyau d’aspiration

Aspirateur
Vanne de Vidange aspirateur

Hydro éjecteur

Piquage du by-pass

Verrou de distributeur

Turbine
Cône d’aspiration

Roue de la turbine
Roue
Soupapes d’aération de la roue

Patins

Palier turbine Cuve d’huile

Des vannes

Accouplement arbre
turbine arbre rotor

Arbre turbine

Joint hydraulique

Directrice mobile

Survitesse
ONE 32 ESTF
Stage technique 2007/2008

Ventilations
Técalimit

Thermostat
Protections

G Survitesse

R
Patins
O
U Palier guide supérieur Thermostat
P
E Débitmètre

Patins
H
Palier guide inférieur
Y Thermostat
D
Capteur de circulation
R
A Arbre
U
Vérins
L
I Moteur
Q
Pompe
U
E Soulèvement et Cuve d’huile
freinage
Électrovalves
P
R Nanomètre
I
Alternateur Soupapes
N
C Filtre
I
P Tuyaux

A
Circuit magnétique
L
Stator Barres

Stator

Tuyaux

Cuve d’huile

Soupape aération de la roue


Pivot
Patins

Capteurs

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Stage technique 2007/2008

Pôles

Connexion des pôles

Jante
Rotor
Vérin de freinage

Corps du rotor

bague

Consignateurs

Convertisseur
Limiteur d’ouverture
Servovalve

Relais de vitesse

Indicateurs

Pompe

Clapet anti retour


Groupe de pompage
Moteur

Régleur Réservoir

Filtre d’huil

Régleur Distributeur

Servomoteur

Soupapes

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Stage technique 2007/2008

Distributeur

Transducteur

Relais

Électrovalve

Commande de Servovalve
vannage
Batterie

Filtre

Robinet

Soupape

Capteurs de position

Alarme
Figure .N.4 Découpage du groupe

II- DEMARRAGE DU GROUPE PRINCIPAL:

Suivant la position du commutateur armoire de commande salle turbine, les groupes peuvent être
démarres soit par:

 Marche automatique depuis la salle de commande.


 Marche automatique depuis la salle des machines.

Avant tout démarrage, s'assurer que nul ne travaille sur une des parties de l'installation et qu'après les
visites de l'alternateur pendant un arrêt prolongé ou entretien, la protection incendie à bien été remise
en service.

1-DEMARRAGE DU GROUPE: AUTO-SALLE DE COMMANDE

Le démarrage auto-salle de commande c’est le démarrage le plus facile car il est plus ou moins
automatisé il est partagé en deux types :

A- DEMARRAGE HYDRAULIQUE:

L'ordre de démarrage hydraulique provoque:

 l'enclenchement du relais de démarrage.


 la mise en service des verrouillages.
 la mise en service des signalisations.
 la mise en service de la pompe de régulation.

ONE 35 ESTF
Stage technique 2007/2008

 l'ouverture de la vanne de réfrigération.


 la mise en service du freinage permanent.
 l'ouverture de la vanne papillon provoquant par enclenchement l'ouverture puis la
fermeture du by-pass; ces opérations permettent la mise en pression de la bâche et on
s'assurant de l'apparition de la vignette "démarrage hydraulique terminé" avant de
donner l'ordre de démarrage électrique.

B- DEMARRAGE ELECTRIQUE :

L'ordre de démarrage électrique provoque :

 l'enclenchement du relais de démarrage.


 la mise en service des verrouillages électrique.
 la mise en service de l'excitation.
 le soulèvement du rotor.
 l'ordre de déverrouillage du verrou.
 l'ouverture progressive du distributeur jusqu'au limiteur.

L'excitation étant en service, la tension aux bornes de l'alternateur croit en fonction de


l'augmentation de la vitesse.

2- DEMARRAGE DU GROUPE: MANUEL-SALLE –TURBINE :

A- DEMARRAGE HYDRAULIQUE:

Le démarrage manuel par opérations séparées s'effectue depuis le tableau du groupe situé dans la
salle des machines. Un commutateur est placé dans la position "Marche manuelle".
Une lampe "Marche manuelle" s'allume au tableau principal. Les opérations doivent être faites
dans un ordre déterminé, des verrouillages évitent d'ailleurs toute fausse manœuvre.
L'ordre de démarrage est le suivant:

 Mise en service des signalisations de démarrage.


 Mise en service des verrouillages hydraulique.

Un certain nombre de lampes de verrouillages s'allument:

 pompe normale de régulation non en service.


 vanne de réfrigération.
 freinage non en service. (s'il a été supprimé à l'arrêt).

 Mise en service de la lampe normale de régulation, les commutateurs sur les coffrets
d'alimentation des pompes doivent être sur position "marche automatique".
 Ouverture de la vanne de réfrigération.
 Mise en service du freinage permanent. si toutes ces opérations se sont effectuées
normalement, la lampe "condition préalables hydrauliques satisfaites" s'allume.
 Mise en service des protections à manque hydrauliques.

La lampe "Protection à manque hydraulique en service" s'allume.

 Ouverture de la vanne papillon.

ONE 36 ESTF
Stage technique 2007/2008

La lampe "Vanne papillon ouverte" s'allume à la fin de l'opération.

 Mise en service de l'enregistreur.

Le temps hydraulique est terminé et la lampe "Démarrage hydraulique terminé" s'allume.

B- DEMARRAGE ELECTRIQUE:

On passe ensuite au démarrage électrique selon l’ordre suivant:

 Mise en service des verrouillages, deux lampes de verrouillages s'allument :

 Excitation non en service.


 Limiteur d'ouverture non réglé.

 Mise en service de l'excitation.


 Fermeture du limiteur d'ouverture par bouton poussoir, ou par action directe sur
celui-ci.

Après ces deux opérations, la lampe "conditions préalable électrique" s'allume.

 Ouverture du limiteur d'ouverture jusqu'à la valeur de la marche à vide.


 Soulèvement du rotor.

Environ une minute après cette opération, la lampe "Rotor soulevé" s'allume.

 Le déverrouillage du distributeur se fait automatiquement dès que le rotor a été soulevé


et redescendu sur ses patins.

On peut toutefois provoquer l'ouverture du verrou du distributeur, la lampe "distributeur déverrouillé"


s'allume.

 Si le commutateur est en position manuelle, exciter progressivement l'alternateur


jusqu'à 8500v à l'aide du bouton poussoir (plus tension).
 Lorsque la tension atteint 62.5% de la tension nominale, les protections à manque
électriques se mettent en service et la lampe "Protections à manque électrique en
service" s'allume.

III- LE FONCTIONNEMENT DU GROUPE HYDROELECTRIQUE PRINCIPAL:


1- FONCTIONNEMENT DE LA TURBINE:

Le fonctionnement de la turbine est assuré par différents organes, l’eau intervenue par la conduite
forcée atteint après un passage par des grilles d’eau et que le piquage de by-pass y règle la pression
amont et aval atteinte la vanne papillon, Ensuite l’eau se dirige vers la bâche qui permet d’augmenter
sa pression et sa vitesse car v = Q/S avec :
 V : vitesse.
 Q : c’est le débit
 S : la section de la bâche.

ONE 37 ESTF
Stage technique 2007/2008

Dans l’installation on trouve un verrou distributeur pour empêcher que le groupe ne tourne pas
sous les fuites, Aussi pour fermer le cercle de vannage. L’empêchement des bulles d’air et l’arrosage
du joint hydraulique sont assurés par des hydro éjecteur.
A raison de déminer la force d’eau et garde le cercle de vannage en bon état l’installation
contient des avant directrice.
Le débit d’eau arrivé est dirigé vers la turbine à l’aide des directrices mobiles. A cette étape l’eau
va faire tourner la roue qui permet de transformer l’énergie cinétique en énergie mécanique.
À l’aide du palier turbine on assure le guidage en rotation de l’arbre de la roue, un accouplement
assure la liaison entre l’arbre turbine et l’arbre rotor. Ensuite l’eau va sortir à la restitution à l’aide
d’un cône d’aspiration.
Des protections sont installées tel que une protection de survitesse pour protéger la turbine pour
n’ pas atteint une vitesse limite. Et deux soupapes l’une se trouve en tête du alternateur pour empêcher
l’air pour n’a pas avoir une augmentation d’eau et l’autre se trouve près de la vanne de pied pour
admettre l’air.

2- FONCTIONNEMENT DE L’ALTERNATEUR:

L’arbre se tourne à la vitesse de rotation de la turbine, le guidage au niveau de l’alternateur est


assuré par 2 paliers :
- palier guide inférieur : il se trouve dans la chambre du vérin, il est constitué par
des patins qui assure son guidage, il est occupé par un thermostat pour contrôler
sa température.
- Palier guide supérieur : il se trouve au dessus du pivot, aussi il est constitué par
des patins qui assure son guidage, il est occupé par un thermostat pour contrôler
sa température.

L’inducteur sur le rotor entraîné par la turbine tournant à la vitesse Ns, crée dans l’entrefer de la
machine un champ tournant à la même vitesse Ns. Ce champ tournant induit aux bornes du stator une
f.e.m. e(t)de fréquence f.
Le rotor et le champ tournant ont la même vitesse Ns. Ont dit qu’ils sont synchrones.
L’enroulement de l’induit (stator) soumis au champ magnétique tournant de l’entrefer est le siège
d’une f.é.m. e(t)de valeur efficace E= k Ns φ .
Le refroidissement du rotor est assuré par deux ventilations et un circuit réfrigérant. Pour des raisons
de protection, l’installation contient
- un thermostat pour contrôler sa température.
- une survitesse pour contrôler sa vitesse de rotation.
- Une protection retour de la puissance.
- Les sondes de vibration.

REMARQUE:

Lorsque l’eau est dans la bâche spirale, le rotor doit soulever pour faciliter la rotation de la partie
tournante, ce soulèvement est assuré à l’aide d’un motopompe, une électrovalve, un vérin de
soulèvement.
La pompe VERBOMM alimente le distributeur du vérin. Et à l’aide du pression crée le vérin
commence à soulever, un film d’huile s’établie entre la glace et les patins, en suite le rotor commencer
a tourner et revient à son état initial.
Dans le freinage, le soulèvement du rotor est assuré par une autre électrovalve et la pression est
assurée par des pompes de régulation. Pour appuyer sur la jante du freinage.

ONE 38 ESTF
Stage technique 2007/2008

3- FONCTIONNEMENT DU REGLEUR:

Le régleur c’est l’élément le plus sensible dans le groupe aussi, c’est le plus juste, le
fonctionnement est assurée par :
- groupe de pompe : c’est pour l’alimentation des différents distributeurs.
- soulèvement du rotor.
- Déverrouillage du distributeur, cette opération est confié à un servomoteur qui
reçoit les ordre d’ouverture ou fermeture du régulation de vitesse(régleur) par
l’intermédiaire d’un axe qui possède à un indicateur de position et servovalve.
- Groupe de pompage assure l’huile de distributeur.

IV- GRAFCET DU DÉMARRAGE:


1- TABLEAU DES CAPTEURS;

Ce tableaux continent les déférents signalisation qui termine l’état du groupe à chaque instant
pendant le démarrage, sachant que ces signalisation apparaîtrent suit à un capteur ou bien protection.

Symbole Signalisation
ERD Enclenchement du relais de démarrage.
VS Verrouillage en service
SS Les signalisations en service
PNRS Pompe normale de régulation en service
VRS Vanne de réfrigération en service
FS Freinage en service
BPO By-pass ouvert
VPS Vanne de pied en service
DHT Démarrage hydraulique terminer
ERDE Enclenchement du relais de démarrage électrique
EFP Elimination du freinage permanent.
OL2 Ouverture du limiteur à 20 %.
ENS Excitation non en service.
CPES Condition préalable électrique satisfaite
RS Rotor soulève
DD Distributeur déverrouillé
DET Démarrage électrique terminer

Tab N.12. Capteurs du groupe

2- TABLEAU D’ANALYSE:

Information Tâche

- Pompe normale est hors service


- Vanne de réfrigération est fermé - Tourner le bouton de démarrage hydraulique.
- Vanne de pied est fermé
- Rotor est en position bas
- Toutes les signalisations sont éteintes

ONE 39 ESTF
Stage technique 2007/2008

- Le démarrage hydraulique est commencé. - Mise en service des verrouillages.


- Enclenchement du relais de démarrage.

- Signalisation : Les verrouillages en service - Mise en service des signalisations.

- Signalisation : les signalisations en service - Mise en service de la pompe de régulation

- Pompe normale de régulation en service. - Ouvrir la vanne de réfrigération

- vanne de réfrigération en service. - Mise en service du freinage permanent

- Freinage en service. - Ouvrir by-pass

- By passe est ouvert. - Ouvrir vanne papillon

- vanne papillon est ouvert. - Fermer by-pass.

- Démarrage hydraulique terminer. - Tourner pousser lumineux bouton de démarrage


électrique.

- Elimination du freinage permanent.


- Enclenchement du relais de démarrage - Mise en service des verrouillages électriques
électrique.
- Ouverture du limiteur à 20 %.

- Excitation en service. - Mise en service de l’excitation.

- Condition préalable électrique s’allume. - Soulèvement du rotor

- Rotor soulève - Ordre de déverrouillage du verrou

- Distributeur déverrouillé - Ouvrir du distributeur

- Excitation à 80 % de la vitesse nominale.


- Démarrage électrique terminé.

Tab N.13.Analyse du GRAFCET

ONE 40 ESTF
Stage technique 2007/2008

3- GRAFCET 1er NIVEAU:

0 Départ cycle

Pompe normale est hors service


Vanne de réfrigération est fermé
Vanne de pied est fermé
Rotor est en position bas
Toutes les signalisations sont éteintes

1 1

Relais de démarrage est enclenché

2 Mettre en service des verrouillages


Signalisation des verrouillages est en service
Mettre en service des verrouillages
3
Signalisation des verrouillages est en service
Mettre en service des signalisations
4
Signalisations des signalisations est en service

Mettre en service de la pompe de régulation


5
Pompe normale est en service.
Ouvrir la vanne de réfrigération
6
Vanne de réfrigération est ouverte

Mettre en service de freinage permanent


7
Freinage est en service
Ouvrir by-pass
8
By-pass est ouverte
Ouvrir vanne de pied
9
Vanne papillon est ouverte

Fermer by-pass
10
Démarrage hydraulique est terminé

2
11

ONE 41 ESTF
Stage technique 2007/2008

Le relais de démarrage électrique est enclenché

Mettre en service des verrouillages électriques


12
Excitation non en service
Limiteur d’ouverture est non réglé
Mettre en service de l’excitation
13
L’excitation est en service
Condition préalable électrique est allumé
Soulever le rotor
14
Rotor est en position haut

Roter du rotor
15
Rotor est en rotation
Descendre le rotor
16
Rotor est en niveaux bas
Déverrouiller le verrou
17
Distributeur est déverrouillé

Ouvrir le distributeur
19
Démarrage électrique terminé

Figure N.4 GRAFCET du groupe principal

: tourner le bouton de démarrage turbine. Il n’est pas intervenu dans le GRAFCET car il
1
S’effectuée manuellement.
2 : tourner le bouton de démarrage électrique. Aussi Il n’est pas intervenu dans le GRAFCET
Car il s’effectuée manuellement.

ONE 42 ESTF
Stage technique 2007/2008

CHAPITRE IV

APPLICATION AMDEC
SUR
LE GROUPE HYDROÉLECTRIQUE

ONE 43 ESTF
Stage technique 2007/2008

I- LES TABLEAUX AMDEC :

Les donnes d’une année et 6 mois sont récapitulé dans les tableaux suivants:

1- TABLEAUX AMDEC DE L’ALTERNATEUR:

Elément Fonction Mode de Cause de Effet de Détection Criticité Actions correctives


défaillance défaillance défaillance

G F D C

Jante du Vérin Freiner et Blocage - Poussière Non freinage du Visuelle 4 2 1 8 Nettoyage de la jante des
soulever du - Présence groupe vérins de freinage
rotor d’huile

Filtre d’huile Filtrer Colmatage Impureté Arrêt du groupe Alarme 3 2 1 6 Nettoyage du filtre
d’huile

Vérin de Soulever et Blocage - fuite d’huile Arrêt du groupe Visuelle 3 2 1 6 Nettoyage du vérin
soulèvement freinage du - impureté
rotor

Gaine des Isolement Rupture -vieillissement - pas d’isolement Visuelle 4 2 1 8 Changement des filles
Filles Conductivité - la chaleur - conducteur nu défectueux
des signaux - les ras - défaut de masse
électrique - serrage - arrêt du groupe

ONE 38 ESTF
Stage technique 2007/2008

Huile de Transmettre Manque Fuite d’huile Arrêt de la pompe ce Alarme et 1 2 2 4 Remplissage du réservoir
Vérin la pression d’huile qui entraîne l’arrêt du signalisation par l’huile
groupe

Rotor Masse rotor Isolement N’a pas d’influence Alarme 5 1 1 5 nettoyage


bobine pour le groupe

La Réglage manuellement
Capteur signalisation Mauvaise
2 4 2 16
De da la chaîne Blocage réglage Arrêt groupe alarme
soulèvement de
démarrage

Tuyaux Transmettre Usure Vieillissement L’huile n’est pas Alarme 5 1 1 5 Changement des tuyaux
d’huile Corrosion transformée vers les défectueux et soudage des
vérins fissures.

Balais charbon Excitation Dégradation Usure Arrêt du groupe Visuelle par 2 2 1 4 Remplacement du balai
du rotor appareils de charbon usé
lecture

Tab N.14. AMDEC de l’alternateur

ONE 39 ESTF
Stage technique 2007/2008

2- TABLEAU AMDEC DU REGLEUR:

Criticité
Elément Fonction Mode de Cause de Effet de Détection Actions correctives
défaillance défaillance défaillance G F D C

2 2 2 6
Filtre Filtrer Colmatage Impureté Arrêt du groupe Alarme et nettoyage
l’huile signalisation

Indiquer la Blocage Ressort n’est Pas d’influence Alarme 1 2 1 2 Remplacement de la fin de


Fin de course position détendu course.
De
soulèvement

Bassin de - Colmatage Echauffement des


Monovalve réfrigération Rupture et - Coincement points névralgique Alarme - réfection du flotteur
4 2 1 8
des organes blocage du flotteur des groupes - changement des éléments
des groupes usés.

Gaine des Isolement Rupture -vieillissement - pas d’isolement Visuelle 4 2 1 8 Changement des filles
Filles Conductivité - la chaleur - conducteur nu défectueux
des signaux - les ras - défaut de masse
électrique - serrage - arrêt du groupe

ONE 40 ESTF
Stage technique 2007/2008

By- pass Equilibre de Rupture du


la pression joint et Vieillissement
5 2 1 10
amant et dégradation Arête du groupe Alarme Changement du joint et le
aval de la du ressort ressort
vanne de
pied

Entraîner
la pompe Isolement des
Motopompe de bobines Fatigue Court-circuit Visuelle 1 2 2 4 - Bobinage
régulation - Changement de vernis

Relais du Pour la Poussière Arrêt du moteur Alarme 2 1 1 2 Nettoyage


moteur protection Blocage Usure
Usure du
contact

Relais de la Pour la Blocage - Poussière Arrêt du groupe ce Alarme 2 1 1 2 Changement du relais.


pompe de protection -Vieillissement qui entraîne l’arrêt
régulation

Boulons du Pour le Serrage des boulons et


carcasse serrage desserrage Vibration Mal fonctionnement Visuelle changement d’être qui sont
2 2 1 4
du groupe Alarme détruit

Tab N.15. AMDEC du régleur


ONE 41 ESTF
Stage technique 2007/2008

3- TABLEAU AMDEC DE LA TURBINE:

Elément Fonction Mode de Cause de Effet de Détection Criticité Actions corrective


défaillance défaillance défaillance
G F D C

C’est pour Rupture de la - surpression Cavitation du groupe. Visuelle 4 2 1 8 - Remplacement de la


Soupape aération goupille du goupille cisaillé.
d’aération piston - Remplacement du joint
d’étanchéité.

Accouplement Liaison entre Destruction Usure Arrêt du groupe Visuelle 5 1 1 5 Serrer les boulons desserrer
arbre rotor et Cisaillement Desserrage des Changent des boulons usés
arbre turbine des boulons boulons

Entretien
Directrices Régler le Défaut Calcul du jeu Tournage du groupe Visuelle 5 2 1 10
début d’eau d’étanchéité sous les fuites

boulons Pour le desserrage Vibration Mal fonctionnement Visuelle 2 2 1 4 Serrage du boulons et


serrage du groupe Alarme changement d’être qui sont
détruit

Alimenter la Servomoteur 5 1 15
Vanne de pied bâche en eau Blocage Impureté Arrêt du groupe Alarme 3 Fermeture manuelle
d’huile Changement des filltres
ONE 42 ESTF
Stage technique 2007/2008

colmaté
Traitement d’huile

Vanne de pied Alimentation Manque de - Manque Mauvais Visuelle 3 2 3 18 Graissage de la vanne


la bâche en graisse signalisation. fonctionnement du
eau - durcissement groupe( retard au
du graisse démarrage

Tab N.16. AMDEC de la turbine

ONE 43 ESTF
Stage technique 2007/2008

II- TABLEAUX ET COURBES DES ORGANES ET LEURS CRITICITES:

1- ALTERNATEUR:

A- TABLEAUX :

D’après le tableau de l’AMDEC ci-dessus on a établie le tableau suivant qui contiennent


les organes et leurs criticités classées en ordre décroissant et leurs cumule :

criticité en % cumule en %

Capteur de soulèvement 25,80 25,80


Gain de filles 12,90 38,7
Jante de vérin 12,90 51,6
Vérin de soulèvement 9,68 61,28
Filtre d’huile 9,68 70,96
Rotor 8,06 79,02
Tuyaux 8,06 87,08
Huile de vérin 6,46 93,54
Balais charbon 6,46 100
Tab N.17. PARETO de l’alternateur
B- COURBE ABC :

100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
s o u lè v e m e n t

s o u lè v e m e n t

R o to r
J a n te d e
G a in d e f ille s

Tuyaux
F ilt re d ’h u ile

H u ile d e

c h a rb o n
C a p te u r d e

B a la is
v é rin
v é rin
V é rin d e

Figure N.6 Courbe ABC de l’alternateur

ONE 44 ESTF
Stage technique 2007/2008

C- INTERPRETATION:
D’après les données précédentes on constate que le niveaux de criticité est partagé selon 3
niveaux comme montre le tableaux suivant :

NIVEAU DE CRITICITE ORGANES

- Rotor
1≤C<6 - Tuyaux
Criticité négligeable - Vérin de soulèvement
- Balais charbon
- huile de vérin

6≤ C < 12 - Filtre d’huile


Criticité moyenne - Vérin de soulèvement
- Jante de vérin
- Gain des filles

12 ≤ C ≤ 18 - Capteur de soulèvement
Criticité élevée

Tab N.18. Niveaux de criticité de l’alternateur


2- TURBINE:

A- TABLEAUX :

A son tour et d’après son tableau d’AMDEC on réalise le tableau suivant :

criticité en % cumule en %

Vanne de pied
30 30

Vanne de pied 25 55

Directrices 16,67 71,67

Soupapes d’aération 13,34 85,01

Accouplement 8,33 93,34

Boulons 6,66 100


Tab N.19. PARETO de la turbine

ONE 45 ESTF
Stage technique 2007/2008

B- COURBE ABC :

100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Vanne de pied

Vanne de pied

Directrices

Soupapes

Accouplement
d’aération

Boulons
Figure N.7 Courbe ABC de la turbine
C- INTERPRETATION :
D’après les données précédentes on constate que le niveau de criticité est partagé selon 3 niveaux
comme montre le tableaux suivant :

NIVEAU DE CRITICITE ORGANES

- Boulons
1≤C<6 - Accouplement
Criticité négligeable

6≤ C < 12 - Soupape d’aération


Criticité moyenne - Directrices

12 ≤ C < 18 - Vanne de pied au niveau de blocage


Criticité élevée

18 ≤C
Criticité interdite - Vanne de pied au niveau de graissage

Tab N.20. Niveau de criticité de la turbine


3- REGLEUR:

Le tableau suivant représente les données concernant le régleur :

ONE 46 ESTF
Stage technique 2007/2008

criticité en % cumule en %

By-pass 21,74 21,74


Gain des filles 17,4 39,14
Monovalve 17,4 56,54
Filtre 13,05 69,59
Motopompe 8,69 78,28
Boulon de carcasse 8,69 86,97
Fin de course de soulèvement 4,34 91,31
Relais du moteur 4,34 95,65
Relais de la pompe de 4,34 100
régulation

Tab N.21. PARETO du régleur

B- COURBE ABC :

100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
M o n o v a lv e

F ilt re

B o u lo n d e

c o u rs e d e
R e la is d u
M oto po m pe

R e la is d e la
G a in d e s

c a rc a s s e
B y -p a s s

pom pe de
m o teu r
F in d e
f ille s

Figure N.8. Courbe ABC du régleur


C- INTERPRETATION:
D’après les données précédentes on constate que le niveaux de criticité est partagé selon 3
niveaux comme montre le tableaux suivant :

ONE 47 ESTF
Stage technique 2007/2008

NIVEAU DE CRITICITE ORGANES

- Motopompe
1≤C<6 - Fin de course de soulèvement
Criticité négligeable - Relais du moteur
- Boulons de la carcasse
- Relais de la pompe de régulation

6≤ C < 12 - monovalve
Criticité moyenne - gain des filles
- by-pass

Tab N.22. Niveau de criticité du régleur

ONE 48 ESTF
Stage technique 2007/2008

III-SYNTHESE de l’ÉTUDE AMDEC :

Installation Type de maintenance Elément Action Périodicité

- Il faut attendre jusqu’a que le


Corrective - boulons groupe tombe en panne car la NEANT
- accouplement criticité de ces défaut n’as pas
d’influence au niveau de la
production

- soupape d’aération - il faut choisir un joint


Préventive systématique d’étanchéité convenable pour NEANT
supporter la suppression
Turbine - directrices - il faut contrôler le jeu pour
avoir une idée sur son état.

Maintenance préventive - vanne de pied - il faut faire une analyse Chaque 15 jours
conditionnelle d’huile pour savoir son état

Pas de maintenance - vanne de pied au - il faut changer le système de


niveau de graissage graissage à cause de son NEANT
vieillissement

ONE 49 ESTF
Stage technique 2007/2008

- rotor Ces éléments n’ pas


Corrective - tuyaux d’influence sur la production NEANT
- vérin de donc la maintenance corrective
soulèvement est suffisante pour attaque ces
- balise charbon défaut
Huile de vérin

- filtre d’huile Pour améliorer son rendement


Préventive systématique - vérin de il faut faire une visite Trimestrielle
Alternateur soulèvement systématique dans laquelle il
- Jante de vérin faut les nettoyer et contrôler
- gain des filles son état

Maintenance préventive - capteur de Même il est dans l’intervalle


conditionnelle soulèvement pour faire une maintenance 24 jours
préventive, je veux proposer de
changer les fins de course

- motopompe
Corrective - fin de course de
soulèvement Il faut suivre une maintenance
Relais du moteur corrective car d’après l’étude,
- boulon de la ces éléments n’as pas NEANT
carcasse d’influence.
Régleur - relais de la pompe
de régulation

- monovalve - il faut faire une visite - Trimestrielle


systématique pour contrôler
ONE 50 ESTF
Stage technique 2007/2008

son état.
Préventive systématique - gain des filles - Il faut contrôler son état - Trimestrielle
systématiquement.
- by-pass - pour assurer son
fonctionnement il faut faire des - Trimestrielle
visites systématiques

Tab N.23. Synthèse de l’étude AMDEC

ONE 51 ESTF
Stage technique 2007/2008

Ce stage de fin d’études d’une durée de deux mois m’a

permis d’une part de mieux connaître l’intérêt de la maintenance

dans l’industrie et d’autres parts d’avoir le sens de l’esprit

d’équipe et d’initiative à travers les travaux réalisés au niveau de

l’usine.

Cette expérience me permet aussi de se familiariser avec

l’environnement du travail et de se rendre compte des difficultés

techniques et logistiques lors de la résolution des problèmes.

Je souhaite que ce modeste travail trouvera une bonne

appréciation et sera un manuel d’information pour toute personne

désirant en savoir plus sur l’étude AMDEC.

Aussi cette étude reste très utile pour l’usine de BIN EL

OUIDANE car il contient plusieurs groupes, aussi le groupe c’est

le plus dominant, c’est pour cela cette étude permise de savoir les

éléments critiques de l’installation.

ONE 52 ESTF
Stage technique 2007/2008

Cour de monsieur HERROU de contrôle de qualité.


Cour de monsieur HERROU de hydraulique industrielle.
Cour de monsieur BELMIR de la gestion et organisation de la maintenance.
Cour de monsieur ERROUHA d’électrotechnique.
Cour de HOUDA EL OUFIR formation de la MBF et AMDEC.
Cour de monsieur SENHAJI de la mécanique des fluides.

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ONE 53 ESTF

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