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ECONOMIE INDUSTRIELLE :

Séance du 04/10/2018

Cout de transaction : cout d’entente entre les différents agents sur le marché oligopolistique, cout
d’organisation du cartel.

Monopole bilatéral :

 Production de l’argent (la Bam avec Dar Sekka qui s’est développée produisant des billets pour
certains pays africains et les passeports pour le ministere de l’intérieur)
 Structure rare à trouver

Monopole contrarié : Bank al Maghrib face aux banques commerciales

Le monopole :

Le monopole est confronté seul à l’ensemble des demandes individuelles


Il produit un produit homogène pour lequel il n’existe pas de substitut

Problématique : si on prend l’exemple de l’oncf au Maroc, est ce que cela veut dire qu’elle n’est pas en
situation de monopole vu l’existence d’autres moyens de transport à savoir le covoiturage, les transports
publiques etc…

 Le marché pertinent : marché sur lequel on présente des produits substituables


Du moment que des produits de substitution se présentent, il faut faire arbitrage
A partir de ce moment, le monopole voit son pouvoir de marché diminuer
 Différence entre part de marché et pouvoir de marché ?

Monopole= un seul vendeur face à plusieurs acheteur+ absence de produits de substitution

Indice de Lerner : permet de mesurer le pouvoir du monopoleur, cad la possibilité qu’une entreprise puisse
influencer le prix de ses produits

 IL= (P-Cm)/P
 Peut être situé entre 0 et 1
 Quand l’indice est égal à 0, le cout marginal tend vers 0
 On tend vers 1 dans les structures de marché où les couts fixes sont très importants aux couts
variables (les SMS, transport de personnes)
 Il nous donne une idée sur la répartition des charges entre fixes et variables

Les caractéristiques d’un monopole :

On considère que ALPHABET (Google) détient le monopole sur quelques uns de ses DAS (moteur de
recherche, messagerie électronique…)
Elle détient presque la totalité de la demande, de ce fait, le régulateur la surveille au niveau de ces DAS
pour voir si des pratiques qui pourront fausser la concurrence ont lieu.
(Ils ont été condamnés il y’a quelques années. Quand on cherchait un comparateur de prix de vols, celui de
Google apparaissait en première option)

Le monopole peut être un price maker :

Exemple
Marché du phosphate : L’ocp commercialise une mp qui est présente partout, ce qui la distingue c’est
qu’elle est abondante et facile à extraire dans le Maroc, donc les couts de production sont bas. Son
problème est quand les prix ont commencé à monter, pendant les années 2000, les prix des matières MP
ont augmenté beaucoup de pays ont commencé à produire et à commercialiser du phosphate (l’arabie
saoudite). Elle a réagi en inondant le marché et donc en baissant les prix sur le marché mondial pour
écraser les concurrents.

Rôles du prix et de la demande :

Dans la CPP : le prix équilibre entre l’offre et la demande. C’st la seule variable qui permet de discriminer et
de capter plus de parts de marché. La demande subit le prix.
Cas du monopole : la demande choisit en fonction du prix

Les origines du monopole :

Le monopole naturel :

 L’installation aéroportuaire en est un parce que les pistes d’atterrissage sont très chers à mettre en
place, nécessitent des techniques de production assez sophistiquées. C’est le même cas des
stations d’épuration de l’eau.
 N’est pas censé fixer les prix, mais l’état marocain laisse la main aux e/ses comme Autoroutes du
Maroc ou l’ONCF de fixer leurs prix de manière libre à cause des problèmes de trésorerie qu’elles
rencontrent (augmentation de la tva de 14% à 20% par exemple)
 Peut être remis en question sans qu’il y ait un impact sur le volet juridique.
 Peut être socialement plus bénéfique. Même s’il y a une entreprise qui s’introduit dans le marché,
elle doit financer ses investissements. Le consommateur se voit donc payer les deux infrastructures
pour pouvoir bénéficier du service. Il a donc intérêt à avoir une concurrence en amont ou bien la
réaction d’un régulateur.

Monopole de fait : peut disparaitre à n’importe quel moment, situation où un seul opérateur, historique
parfois, est le seul à offrir un certain produit/service (vol casa/rio par la ram). Rien n’empêche des
concurrents de pénétrer le marché à n’importe quel moment. C’est une situation qui est due au hasard. Si
le marché devient assez intéressant, d’autres opérateurs pourront intervenir sur le marché.

Monopole juridique : à cause de licences ou brevets (la 5g par exemple qui sera vendue aux opérateurs de
télécommunication)

Position de monopole acquise : se trouve généralement dans les secteurs d’activité avec une R&D très
importante. Soit on dépose des brevets de façon massive (les DPI : droits de propriété industrielle), soit on
adopte une stratégie de vélocité (consiste à creuser l’écart vis-à-vis des autres afin de s’éloigner le plus
possible des autres : Android par exemple). Les stratégies de vélocité sont basées sur l’innovation pure et
dure.
11-10-2018

QUESTIONS :

 Quelles sont les différences entre le monopole et la concurrence en ce qui concerne le prix et le
bien être (du consommateur) ?
Le bien être est maximisé quand le prix est faible.
Le bien être est maximisé en situation de concurrence, le prix suit la même logique.
En monopole, l’entreprise fixe un prix (au détriment de la demande) supérieur au prix dans le cas
de la concurrence. Mais il ne faut pas oublier l’influence du régulateur et de l’état.
 Le monopole se justifie-t-il dans tous les cas ?
Voir les types de monopoles ; seul le monopole de fait ne se justifie pas
 Tous les monopoles dégagent-ils des profits ?
Le profit n’est pas dépendant que de la structure du marché ou la part de marché relative à
l’entreprise, mais aussi de son endettement, le retour sur investissement.
L’exemple qui nous parait le plus adéquat pour démontrer cela est le cas de la RAM qui détient le
monopole sur le marché de l’aviation au Maroc, mais qui est encore, au jour d’aujourd’hui,
déficitaire.
ADM sont dans la logique des charges fixes, ils sont toujours entrain d’investir, et de s’endetter.
Mais au moment où ils arrêteront, ils commenceront à dégager des profits. Ils sont maintenant
dans une phase de stabilisation. Par ailleurs, ils ont un problème de trésorerie du au crédit tva non
remboursé par l’état.
 Les profits des monopoles sont-ils durables ?
Les profits du monopole ne sont pas durables pour la simple raison que rien ne garantit à
l’entreprise qu’elle aille garder sa situation monopolistique sur un marché déterminé. Abstraction
faite des barrières à l’entrée, à aucun moment, une entreprise, s’acquittant d’une démarche
marketing structurée et une communication bien pansée, pourrait venir s’installer sur le même
marché, ce qui, éventuellement, baissera de la part de marché de l’entreprise en situation de
monopole. Cela entrainera la réduction des profits encaissés par le monopole.
Le monopole naturel gardera sa situation de monopole. Le légal est en sécurité tant que les brevets
sont toujours valables.
Influence de l’innovation, recherche et développement.
 Quels sont les facteurs qui empêchent l’entrée sur un marché monopolisé ?
Les barrières à l’entrée, les barrières juridiques et légales, charges fixes, les politiques adoptées par
le pays en question, les barrières tarifaires mises en place par l’entreprise en situation de
monopole.
 Qu’arrive-t-il à un monopole lorsque des entreprises plus petites-preneuses de prix-pénètrent sur
son marché ?
Entreprise preneuse de prix : si le monopole fixe un prix, elle suit. Elle s’aligne aux choix de la
concurrence. Sauf qu’en termes de quantités, elles ne peuvent pas suivre. Donc la concurrence ne
se fera que sur une partie du marché, le monopole gardera sa position dans le marché résiduel où il
pourra augmenter ses prix librement.
Le marché contestable est un marché sur lequel la concurrence potentielle (la « menace » d’entrée
d’une entreprise concurrente) garantit les prix concurrentiels, même si le marché est en réalité
dominé par une seule ou par plusieurs entreprises.
Si les charges fixes sont élevées, les petites entreprises ne pourront pas pénétrer le marché.
Sa part de marché va diminuer ce qui entrainera une diminution de ses profits et de sa notoriété.

L’oligopole : caractérisé par des interactions stratégiques entre les firmes. Elles jouent sur le prix, la
capacité de production et tarifaire et sur la R&D.

Dans un marché à structure oligopolistique, les entreprises en sont plus dans un environnement
passif, notamment dans le secteur de l’aéronautique.

L’oligopole non coopératif :


Demande anonyme face à une offre concentrée.
Les télécoms, l’industrie du logiciel, eaux minérales…
Nombre limité de vendeur, atomicité de la demande, interdépendance conjecturale, stratégie de
compétition.
Interdépendance conjecturale : les acteurs dépendent les uns des autres en anticipant les réactions
les uns des autres. On met en place un certain nombre d’hypothèses n fonctions des données
actuelles (prix des concurrents, demande, stratégie des entreprises, et on en prend celle qui nous est
la plus favorable.
Cas des brevets : servent d’indice pour les concurrents pour savoir le degré de la R&D et aussi quelle
trajectoire prennent ces entreprises. Et donc elles déposent des brevets afin d’induire en erreur leurs
concurrents.

Duopole de Bertrand :
La concurrence se fait par les prix, les produit sont homogènes., capacités de production illimités,
l’information est parfaite.
II ne s’agit de jeux séquentiels, on ne joue qu’une seule fois.
profits=0 -> CPP, par la suite= oligopole où les profits sont également nuls
Paradoxe de Bertrand : questionner une seule condition de la CPP mas pas toutes, ce qui nous mène
a un duopole où les profits sont également nuls.
L’entreprise la plus faible va éventuellement disparaitre puisqu’elle n’aura pas les capacités pour
produire avec des profits nuls.

Equilibre de Bertrand :

Pas de contraintes relatives aux capacités ou se caractérisant par des capacités fortement
excédentaires.
Ps : Il est illégal de vendre à des prix inférieurs aux couts de production. (Dumping)
Il n’ya pas atomicité des acteurs, il ne travaille que sur le duopole et remet en question la CPP mais
retombe dedans.
Pour lui, en anticipant le marché, le premier choix et celui qui est final est de vendre au cout marginal
et donc les entreprises ne font pas de profit. Au cas ou une entreprise vend à un prix qi est
supérieur , elle est automatiquement éliminée du marché.

Le duopole de Cournot :
Prendre des décisions inverses à celles des concurrents.
Ce sont les quantités qui sont fixés par les entreprises et non les prix.
Peut être validé dans des secteurs d’activité très capitalistiques nécessitant des charges fixes
importantes. L’entreprise n’a pas intérêt à stocker l’investissement (on produit à 100% de notre
capacité et pas moins)

Les deux modèles peuvent être vérifiés dans des secteurs d’activité différents.
Cournot : acier, aéronautique, automobile
Bertrand : les services

Un équilibre de Nash en concurrence à la Cournot

Réponse aux questions :

1- La stratégie que doit adopter l’entreprise A est, abstraction faite des choix de production de
B, de produire beaucoup. La stratégie dominante est celle qui exclut pour elle d’être dominé
par le concurrent : (200,200) ou (250,187).
Les deux entreprises vont éliminer le risque que le concurrent ait un profit supérieur au leur.
2- Equilibre de Nash : s’atteint lorsque les entreprises prennent des décisions en anticipant les
décisions des concurrents. En observant les choix des autres, l’entreprise ne doit pas
regretter les siens ou les modifier.
Concrètement, ce qui distingue l’équilibre de Nash est que c’est un équilibre de long terme.
C’est un équilibre où les deux entreprises ne sont jamais perdantes.
Conditions :
 les deux entreprises ne regrettent pas leurs choix.
 Il dure dans le temps.

L’équilibre de Nash a été mis en place pendant la guerre froide : le choix le mois risqué pour
chacune des deux nations (USA/URSS) est de détenir l’arme sans l’utiliser, ou bien se doter
de l’arme et l’utiliser (toutes les deux vont perdre de la capacité humaine, tout le monde est
mort, ca va durer dans le temps).

3- Ce n’est pas la solution optimale. Le duopole réalise les meilleurs gains quand A et B
choisissent toutes les deux de produire beaucoup en dégageant un profit de (225,225).
4- Le gain ne sera maximisé que si les deux entreprises se mettent d’accord pour diminuer leur
production. Le régulateur s’engage à observer le comportement des deux entreprises
puisqu’il y a possibilité qu’une entreprise augmente sa production en voyant que l’autre l’a
diminué.
18/10/2018
Equilibre d’Edgeworth :
Les cinq auteurs ont travaillé sur la micro éco moderne. Il faut savoir distinguer si ces auteurs ont
travaillé sur les quantités ou les prix.
Le modèle d’Edgeworth stipule que :
-Les capacités de production sont limitées. Chaque entreprise ne peut pas couvrir la demande du
marché totale indépendamment.
-Ce ne sont pas les quantités qui comptent dans ce modèle, mais plutôt l’incapacité de chaque
entreprise à satisfaire la demande des agents économiques.
-C’est une concurrence par les prix.
Contre exemple : (INTEL et AMD) deux entreprises qui produisent des produits homogènes. Le fait
est que les deux entreprises sont dans des conditions de productions limitées. L’une va acquérir une
grande part de marché, l’autre va s’installer sur la demande résiduelle et faire un profit qui peut être
supérieur.
Exemple : Industrie de l’hôtellerie ou le transport aérien
Une personne prend un vol à paris avec une avance de 8mois, le prix du billet est relativement pas
cher contrairement à une personne qui l’achètera une semaine à l’avance, alors que le produit est le
même (mêmes conditions d’embarquement, même plat, sièges semblables…)

D(c) : demande globale du marché


(P1,P2)=(c,c) :
Tant que les quantités sont insuffisantes, tous les prix sont justifiés et peuvent dégager du profit.
Normalement : Rendements croissants : économie d’échelle
Dans ce cas la : plus une entreprise produit, moins elle gagne, et donc c’est un rendement
décroissant.
Les entreprises ne stockent pas la formation brute de capital fixe, et donc l’hypothèse que les
quantités sont illimitées n’a pas lieu d’être.
La démarche d’Edgeworth consiste à utiliser les contraintes de capacités pour justifier des prix non
concurrentiels.
Le modèle d’Edgeworth est une modèle qui se rapproche de la réalité.
Simultanéité de la décision

Modèle de Stackelberg : leadership en quantité


-une firme agit en premier : leader
-l’entreprise qui produit le plus va se positionner en premier, la deuxième (suiveur) va adapter sa
production en fonction de la première.
-la simultanéité de la décision n’existe pas dans ce modèle, c’est un jeu séquentiel. (B agit après
constat du choix de A)
-3 critères : quantité produite par A, prix établi par A et quantité produite par B.
-Deux concepts clés :
* Interdépendance conjecturale chez A parce qu’elle a une idée derrière la tête, si le suiveur va
continuer à suivre, s’il va chercher à acquérir des parts de marché.
*Interdépendance conjecturelle chez B
Exemple : secteur pétrolier
La demande de pétrole a explosé massivement, l’offre, quant à elle, reste peu flexible voire assez
stable. C’est pourquoi les USA essayent de produire des produits de substitution.
Dans ce cas la, c’est l’offre qui baisse et non la demande qui augmente à cause du fait que l’Iran va
quitter le marché du pétrole le 4 novembre. C’est du au fait que Trump a annulé l’accord avec le pays
et a déclaré que tout pays qui travaille avec ne le fera plus avec les Etats Unis. Ainsi, il pénalise l’Iran,
mais aussi l’économie mondiale. Ainsi l’Iran va perdre 90% des PDM du coté de l’occident, et 40 à
60% de PDM dans la région de l’Inde.
L’Arabie Saoudite est le leader par les quantités, elle peut augmenter sa capacité de production de
2000 barils. Et donc les autres concurrents vont s’installer sur les parts de marché résiduelles. Sauf
qu’elle ne peut remplacer l’Iran que marginalement.
AS décide, les autres producteurs s’adaptent.

Consigne : Cibler les produits homogènes, secteurs ou il y a des PDMs déséquilibrés initialement.
Séance du 25-10-2018

Concentration du marché et performance :


Problématique : Dans un secteur d’activité de 15 entreprises ou plus qui se font concurrence, quel
est l’indice qui permet de mesurer la concentration de ce secteur ? Et donc le pouvoir de marché afin
de savoir s’il y a risque ou pas…

-La notion d’atomicité est vérifiée quand la concentration sur le marché est forte.
-Secteur d’activité concentré= nombre d’acteurs faible ou répartition des parts de marché très
arbitraire.
-Les fusions/acquisitions augmentent la concentration sur le marché
-La concentration peut être horizontale ou verticale :
 Horizontale : entre des firmes produisant des biens semblables.
o Marché bancaire : fusion entre Attijari et Wafabank. Mais l’arrivée de la CFG et Barid Bank va
faire que le nombre d’acteurs va augmenter et donc l’évolution du marché va ralentir)

 Verticale : entre firmes d’une même filière verticale. Dimension amont/aval.


o A l’époque où la SAMIR a commencé a donné des signes inquiétants, l’hypothèse qu’Afriquia
l’absorbe a commencé à naitre, et donc Afriquia aurait contrôlé l’industrie pétrolière en
amont.

Autres exemples :

o Secteur des Assurances : Saham vient d’être achetée par le sud-africain Sanlam et devient un fonds
d’investissement.
La décision a été prise il y a plusieurs mois, toute fois le régulateur ACAPS n’a donné son accord
qu’il y a deux semaines.
o Secteur de l’automobile : on y trouve les deux concentrations.
Horizontale : entre les différentes compagnies (renault, ford…)
-Verticale : les compagnies essaient de nouer des accords d’acquisition/fusion avec les producteurs
de câbleurs etc…
o Centrale laitière avait du mal à s’approvisionner en lait afin de produire, donc Danone avait
mobilisé des fonds et est partie voir les collectivités locales en leur achetant des vaches afin de
produire une quantité suffisante de lait.

Mesure de la concentration :

1-Indice de Herfindahl-Hirschmann : somme des carrés des parts de marché de toutes les firmes
constituant un marché.
- 0<IHH<1

Exemple : Secteur des cimenteries au Maroc

Parts de marché :
-LafargeHolcim : 56%
-CIMAR : 22 %
-CIMAT : 14%
-ASMENT : 8%

IHH= 0.388
Concentration forte et donc pouvoir de marché/position dominante.

Signification de l’indice :

-Si l’indice est inférieur à 0.2 : concentration très faible, pas de risques d’entente ou risques très
faibles, on tend vers la CPP.
Contre-exemple : En France, 14 acteurs ont constitué un cartel dans la distribution de jambon, en
amont pour faire la pression sur les éleveurs, et en aval pour tirer les prix vers le haut.

-0.2<IHH<0.6 : le régulateur est attentif à ce qui se passe sur le marché. Risque modéré. Forte
corrélation sur le marché.

- IHH supérieur à 0.6 : Concentration très forte, quelques acteurs avec des PDMS très fortes. Pas de
fus/ac sur le marché (rejetés par le régulateur). On cherche à savoir si la concurrence est saine ou s’il y
a des pratiques anticoncurrentielles. C’est une zone de risque élevé.

La fusion entre Price et Cooper s’est faite d’une manière très fluide partout dans le monde sauf au
Maroc. Parce que les détenteurs de marques ne voulaient pas fusionner. Au jour d’aujourd’hui, les 3
entités existent au maroc, avec des PDMS très conséquentes.

2-Le rapport de concentration : complémentaire de l’indice IHH.


Il faut lister l’ensemble des acteurs et les classer par importance du CA (du plus grand au moins
insignifiant). On choisit de manier aléatoire un nombre n d’entreprises et on fait la somme des PDMs.
Interprétation : voir le positionnement d’un certain secteur parmi d’autres.
-Filtrer les secteurs d’activité qui sont à risque, qui présentent une concentration forte.
-Puis soumettre le secteur à l’IHH pour voir d’où émane le risque.

Les PDMs des 8 premières banques, l’IHH, un rapport de concentration avec n=4.

Selon le PNB (Produit Net Bancaire) :

AWB : 26.7

BCP : 26.5

BMCE : 14.4

SGMB : 9.1

CAM : 8.2

BMCI 6.2

CDM : 4.8

CIH : 3.8
IHH=0.18
01-11-2018

La définition du marché renvoie au périmètre qu’il faut tracer (marché pertinent).

Pour déterminer la PDM de coca cola, il faut choisir le marché précisément (boissons à base de cola,
les sodas, boissons gazeuses).

La difficulté repose dans la base du calcul de la notion de concentration.

Le régulateur prend en considération les habitudes du consommateur pour définir le marché (la
consommation du cola aux USA n’est pas la même qu’en Europe)

Lois anti-trust: renforcement et consolidation de la concurrence pour permettre au consommateur de


bénéficier d’une logique de concurrence et non d’entente qui ne lui sera pas favorable.

Substituabilité au niveau de l’offre : le fait qu’une entreprise puisse allouer ses ressources pour la
production du produit B parce que son prix a augmenté (plus avantageux).

Elle incite les firmes à faire un arbitrage entre les deux produits.

Problème du cote de la substituabilité offre pour l’exemple de coca cola : le fait de produire avec un
procédé qui est similaire est légalement punissable si le procédé est breveté

Par ailleurs, Coca cola ne peut pas changer sa technologie afin de produire une autre boisson. C’est
pourquoi le groupe essaie d’acheter les produits substituables sur les marchés ou il opère (Miami au
maroc, Minute Maid à l’etranger)

Chapitre 2 : Comportements stratégiques et différenciation des biens

Remise en question de l’homogénéité des produits

Lien entre différenciation et pouvoir du marché : le consommateur n’est plus indifférent au fait de
consommer A ou B. il est dans une logique de préférence. (Les entreprises vont se positionner sur un
segment particulier)

Concurrence monopolistique : se fait avec de la différenciation. Produits différenciés, chaque


entreprise sera dominante sur un segment.

Différenciation : répondre aux besoins hétérogènes des consommateurs.

Pour se différencier sur un marché au début, il faut opter pour une stratégie de sophistication ou
d’épuration (entrée de gamme- haut de gamme

Différenciation verticale : réelle :

Unanimité du classement, le produit est clairement supérieur grâce à sa qualité et ses composants

Textile : des T-Shirt anti transpiration

Différenciation Horizontale : subjective / artificielle


Horizontale : gouts et couleurs différents, même si les produits sont au même prix

Apple, le produit HDG Apple et Samsung ont la même structure de cout et Apple va quand même
convaincre les consommateurs que son produit est supérieur,(sachant que les composantes sont sous-
traitées de chez Samsung) la différenciation peut certes paraitre verticale, mais est plus artificielle
qu’autre chose

Différenciation géographique des lieux de vente :

Cout d’opportunité de se déplacer

(La Samir avant, les stations de service a Mohammedia subissaient des couts de transport très faible,
ce qui n’est plus le cas depuis qu’on importe le produit fini )

Dans la différenciation horizontale

Deux effets opposés :

Effet concurrence :

Samsung vs Apple (clavier virtuel, logique de l’Apple store, batterie intégrée …) au point ou Apple va
poursuivre Samsung pour copie des éléments du design et non-respect de brevet

Effet différenciation :

Pepsi cola (emballage bleu, bouteille différente ….)

Comportement stratégique et collusion sur les marchés

Entente : Collusion tacite, alignement des prix sans concertation

Cartel : collusion explicite, entente organisée

Entreprise ayant la même structure de cout de production (une entreprise ayant investie en RD pour
réduire ses couts ou se différencier, ne prendra pas la peine de partager sa stratégie avec ses
concurrents, par contre quand le pdt est homogène et les entreprises ont la même structure des couts
cela est suspect

Coût de transaction

Le blé, producteurs : usa canada russie

Demandeurs : Egypte, Maroc, argentine, Venezuela

OPEP : Entente explicite, on décide des quantités a produire pour amener les prix vers le haut ou le bas

Fixation de quotas (OPEP) : fixer les quantités pour fixer les prix

USA n’est pas membre de l’OPEP quand bien même ils sont producteurs

Cartel qui ne peut être sanctionné parce qu’il est formé des états les plus forts, et dans ce rapport de
force, il est difficile de le démanteler
Boycott d’un concurrent : Afia et Lesieur, dumping (marjane organise le boycott de AFIA)

Afia est un acteur qui intervient sur le marché avec la suppression de la subvention sur l’huile.
La commission de la concurrence, n’ayant pas bien analysé la situation a sanctionné Afia au lieu de
Marjane.

Collision explicite : Cartel ou entente


Cartel de l’OPEP : chaque pays produit une quantité précise de barils.
Rencontres à l’occasion de conférences (opérateurs de téléphonie en France)

Collision tacite : Secteur agroalimentaire (lait)


Le leader est Centrale. C’est le premier à se décider peu importe le segment, les autres suivent. C’est
un comportement collusif sans preuve d’entente.
22-11-2018

Comment se différencier verticalement ?

Différenciation horizontale :

Industrie de l’automobile

Différenciation subjective :

Exemple d’apple : écart considérable entre le cout de revient et le cout de vente. Mais la marque ne
communique pas par rapport aux couts de marketing et de communication et de r&d. Mais de toutes
les manières, son prix reste exorbitant par rapport aux autres marques.

L’ensemble des composants sont très chers par rapport à leur cout (la batterie coute 6 euros alors
qu’elle est vendue à 29 euros).

On ne peut parler de différenciation artificielle que de manière relative puisque il faut comparer les
composants du produit à celui des concurrents.

C’est un produit quelque peut similaire aux autres mais avec un positionnement d’une Rolex ou de
Dior.

On est dans la même logique quand on consomme des capsules Nespresso. (En termes de quantité,
les capsules Nespresso sont assez maigres par rapport à celle de Lavazza par exemple).

Stratégies de différenciation : (basées sur la différenciation horizontale/verticale)

Stratégie de sophistication : industrie de l’automobile allemande

Exemple de la bm serie 3 et peugoet 407 (dans les années 90). Le produit allemand coute 30 a 20
pourcent que le produit français.

Stratégie d’épuration : Dacia.


Eléments d’épuration : suppression des réseaux physiques, des réseaux de distribution (les
compagnies aériennes lowcost qui donnent des suppléments : bagages, plats…
EasyJet, par exemple, choisit de se positionner sur le court et moyen courrier , une flotte réduite (
mêmes appareils pour écraser les couts d’entretien, et la formation du personnel naviguant ) + choix
des aeroports ( beauvais au lieu de orly , marrakech , rabat au lieu de casa ) , aménagement de
l’avion , plus de sieges, une cabine pour les toilettes au lieu de 2 , couloirs plus restreints ( sous
validation des autorités d’aviation civile ).

Ryanair a voulu changer les sièges en des sieges ou les passagers sont debout avec une ceinture de
sécurité, et rendre les toilettes payantes, mais cela n’a pas été validé par les autorités en question.

Stratégie de focalisation par le haut : produits dédiés à un segment du marché (qui subissent un
handicap par exemple, ou le textile pour les femmes enceintes : un fauteuil roulant de luxe…)
Focalisation par le bas : les produits dédiés aux étudiants (ordinateurs), et des catégories
socioprofessionnelles (les retraités)

Ryanair et easyjet sont dans une différenciation horizontale l’un vis-à-vis de l’autre

Le groupe accor est présent dans les trois segments

*F1 : dortoir, focalisation par le bas, auberges de jeunesse

IBIS Budget : stratégie d’épuration

Sofitel : stratégie de sophistication

Chapitre 3 : Comportements stratégiques et collusion sur les marchés

Les jeux coopératifs sont très répandus parce que les concurrents ont besoin d’augmenter
artificiellement leurs marges.

Exemple : avec décisions de sanctions apportées

Secteur de la télécommunication en France dans les années 2000 parce qu’ils ont vendu le sms 0.30
centimes alors que le cout de production était de 0 euros (logique du cout marginal). Les 3 entités
ont payé une sanction en fonction de leurs parts de marché respectives.

Mise au point : l’association des médecins chirurgiens dentistes. Ce type d’associations est de
défendre des normes et les intérêts de la profession. Alors qu’ils ont établi des taux horaires et des
barèmes pour la facturation du service.

Les organisations professionnelles jouent avec des normes anti institutionnelles (l’établissement
d’une limite du taux d’intérêt pour le financement immobilier à ne pas transgresser).
03-12-2018

Chapitre 3 : Comportements stratégiques et collusion sur les marchés

Le degré de l’infraction diffère entre la collusion explicite et tacite. Cette dernière n’a pas besoin de
preuves puisqu’on a plusieurs éléments qui donne lieu a des doutes par rapport aux comportements
des concurrents sur le marché. Elle repose sur un faisceau d’indices
L’impact est le même pour le consommateur, mais ce n’est pas le même risque pour les entreprises
(tacite= rappel à l’ordre, inciter une autre entreprise à intégrer le marché pour fluidifier la
concurrence/explicite : peut se traduire en une punition pécuniaire arrivant à des milliers d’euros…)

Explicite= preuves : documents, ordinateurs, écoute des appels téléphoniques

Tacite=indices, analyse du comportement des entreprises

Exemple : secteur de distribution des carburants

On ne peut en aucun cas de dire de manière objective qu’il y a un cartel, puisqu’il n’y a pas de
preuves concrètes : échanges, documents...

Au moment de la libéralisation du secteur, aucun régulateur n’a été nommé (ministere, conseil de la
concurrence…)

Pourtant, un rapport parlementaire sur les conditions dans lesquelles la libéralisation a été faite a
montré qu’il y a 17 milliards de dirhams de surprofit. Cela veut dire que ce sont des acteurs en
oligopole qui se comportent en monopole et qui fixent des prix élèves pour au détriment des
consommateurs.

Au Maroc, beaucoup de secteur sont en situation d’oligopole (agroalimentaire, distribution…). Nous


avons des structures de marché qui favorisent cela (faibles nombre de concurrents, répartition du
marché inégalitaire…)

Il est plus susceptible de trouver des cartels dans les secteurs très homogènes : télécommunication,
secteur bancaire ; avec des charges variables très négligeable et des couts de production similaires
ou comparables.

Distribution de l’essence en France notamment sur les autoroutes : les stations localisées dans les
autoroutes proposent des prix beaucoup plus élevés que les stations qui existent en villes. Cet écart
est justifié par le fait que le cout de l’acheminement du pf et les salaires des employés dans ces
stations autoroutières sont plus élevés. En 2003, le marché a évolue de manière a montrer
l’existence d’un cartel sur le marché. Quand carrefour a racheté des stations autoroutières
appartenant avant au groupe Total, il a mis en place des prix concurrentiels moins élevés que ses
concurrents. Le régulateur a alors déduit que si carrefour a pu mettre en place des prix bas, alors il y
a entente entre les opérateurs. Faisceau d’indices au départ, le régulateur a pu trouver des preuves
par la suite.

Une faible élasticité prix (quel que soit le sens de l’évolution du prix du produit, la demande reste
constante) signifie qu’il n’y a pas de produit de substitution.
L’existence de barrières à l‘entrée et à la sortie est très importante dans les cartels pour décourager
d’autres entreprises à intégrer le marché. Ainsi, les opérateurs peuvent instaurer des prix élevés
puisqu’il n’existe pas d’autres concurrents

Exemple : La licence et les charges d’investissement dans le secteur de la télécommunication.

Barrières à la sortie : une infrastructure qui coute des milliards, il faut donc trouver un repreneur.

Paramètres d’instauration des sanctions : La part de marché des parties prenantes et si elles sont
récidivistes.

Le régulateur met en œuvre des manœuvres juridiques afin de déstabiliser l’entente et la confiance
au sein du cartel. (Exemple asahi)

Il existe des entreprises qui adhèrent au cartel que pour le dénoncer aux autorités, parfois à cause de
leurs parts de marché très minimes.

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