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Loin des modèles théoriques (CCP), les marchés dans la réalité fonctionnent rarement en pleine
concurrence
Le pouvoir de marché est la capacité à influencer le marché et son fonctionnement. Il s’agit de pouvoir
influencer :
- Le nombre d’agent présent sur le marché du côté de l’offre et/ou de la demande
- Les quantités offertes et/ou demandé ainsi que celles finalement échangées
- Le prix proposé et/ou souhaité a l’achat ainsi que celui d’équilibre
La théorie de la CPP (concurrence pure et parfaite) énonce qu’il y a atomicité des marchés c’est-à-dire
qu’il existe sur chaque marché à la fois une multitude d’offreurs et une multitude de demandeurs.
Cependant, dans la réalité, beaucoup de marchés fonctionnent avec atomicité de la demande mais pas
de l’offre conduisant à des situations non concurrentielles, a des marchés concentrés (ex : en 2017 les
deux tiers des abonnés a une plateforme de vidéos a la demande préféraient utiliser Netflix que ses
concurrentes / en 2018, 5 entreprises ( Apple, Samsung, Huawei, Xiaomi, Oppo) se partageait les deux
tiers du marché mondial de smartphone / en 2021, google réalise à elle seule plus de 90% du chiffre
d’affaire du marché des moteurs de recherche /le marché du diamant est en quasi-monopole pour
l’entreprise de beers )
Ces situations de marché peu concurrentielles permettent aux entreprises déjà présentes sur le
marché :
- D’influencer les quantités mises en vente
- D’influencer le prix d’équilibre
Et ainsi :
- Elles renforcent leur marge bénéficiaire donc leurs moyens pour se faire connaître, ce qui rend plus
difficile l’entrée de nouveaux concurrents
- Elles accroissent leur emprise sur leurs fournisseurs qui ont peu de déboucher
Le pouvoir de marché de ces entreprises s’accroit
La théorie de la CPP énonce qu’il y a atomicité mais aussi transparence du marché c’est-à-dire que
toute l’information concernant le marché (identité des échangeurs, quantité et prix souhaités) est
disponible instantanément et sans coût pour tous ceux qui sont présents sur le marché.
Dans la réalité, beaucoup de marchés sont des oligopoles et souffrent d’une asymétrie d’informations
ce qui permet à certains offreurs de nouer des ententes. Une entente est un accord secret permettant à
des offreurs d’orienter le marché en altérant :
- L’établissement du prix (prix d’équilibre) : le plus souvent il s’agit d’empêcher le prix de
baisser (l’une des conséquences habituelles de la concurrence) voire de le faire augmenter
(ex : l’accord des fabricants d’électro-ménagers en France). Éventuellement il peut s’agir de
baisser conjointement les prix (en effet cette baisse des entreprises installées sur le marché
rend difficile l’arrivée d’un nouveau concurrent faute que sa marge soit suffisante).
- Les quantités offertes : le plus souvent, il s’agit de baisser les quantités pour entretenir une
pénurie qui soit de nature à faire augmenter le prix de marché et donc la marge bénéficiaire
par produit vendu. Éventuellement cela peut consister à augmenter la quantité conjointement
pour faire baisser les prix et ainsi empêcher l’entrée de nouveaux concurrents.
La théorie de la CPP énonce qu’il y a fluidité du marché c’est-à-dire que les coûts et autres freints du
marché sont limités voire nuls.
Dans la réalité, beaucoup de marchés comporte des barrières à l’entrée qui rendent difficiles voire
impossible l’entrée de nouveaux concurrents. Ce qui protège donc les firmes déjà installées sur le
marché. Parmis les barrières à l’entrée on peut distinguer :
- Les barrières techniques : une ressource peut être difficile d’accès ou située que dans certains
endroits (ex : hydrocarbure, terre rare), des compétences pointues peuvent être inégalement
répartie dans la population ; les machines perfectionnées peuvent être en quantité limitée et/ou
inégalement réparties sur le territoire.
- Les barrières financières : certaines productions nécessitent d’énormes investissements (ex :
l’aéronautique).
- Les barrières institutionnelles : un État peut rendre difficile l’entrée sur un marché par la mise
en place de règles administratives (ex : démarches obligatoires à faire), sanitaires (ex : respect
de la chaîne du froid), ou sécuritaires (ex : normes de conception). Les États peuvent aussi
subventionner une activité (ex : une entreprise subventionnée pourra avoir des prix plus
compétitifs et ainsi empêcher de nouveaux entrants).
La théorie énonce qu’il y a fluidité du marché c’est-à-dire que les coûts et autres freins à la sortie du
marché sont limités voire nuls.
Dans la réalité, beaucoup de marchés comportent des barrières à la sortie qui freinent voire empêchent
la sortie du marché. Souvent, ces barrières à la sortie deviennent des freins à l’entrée pour les offreurs
qui sont en mesure de les anticiper avant de se lancer sur un marché. Parmis les barrières à la sortie, on
peut distinguer :
- Les coûts non-récupérables comme les machines spécifiques que on ne peut réutiliser dans
d’autres secteurs.
- Les contraintes liées au personnel comme le paiement obligatoire d’indemnité de
licenciement, le respect d’un préavis (délai incompressible d’un licenciement), obligation de
reprendre tout ou parties du personnels (au Portugal au moins).
- La réglementation environnementale qui peut imposer la remise en état d’un site après le
départ d’une entreprise.
Ces barrières à la sortie donnent du pouvoir de marché aux entreprises déjà présentes puisqu’elles
freinent l’arrivée de concurrence sur le marché et donc ne jouent pas toujours contre les offreurs.
D’après la théorie de la CPP, il y a homogénéité, c’est-à-dire que tous les produits d’une même gamme
sont identiques, seul le prix peut les différencier. En conséquence, la concurrence frontale que ces
entreprises vont se faire devrait les inciter à baisser leur prix et donc leur marge bénéficiaire (à coûts
de production donnée).
1) Les entreprises cherchent à se différencier
Dans la réalité, les entreprises d’un même secteur proposent souvent des produits différenciés :
- Objectivement (un fait) : ils ont des caractéristiques différentes indéniables, des
potentialités/capacités variées.
- Subjectivement (propre à chacun) : ils sont différents par leurs appellations, leur packaging, la
publicité qui en est faite, etc.
Avec des biens différenciés, les marchés ne sont plus en situation de CPP mais en situation de
concurrence monopolistique, c’est-à-dire que bien qu’il y ait une multitude d’offreurs et donc une
apparence de concurrence, les entreprises peuvent se comporter comme des mini monopoles sur leur
propre marché. En effet, les produits différenciés (objectivement, subjectivement en termes de prix)
rendent difficile pour les demandeurs de les comparer entre eux et donc de faire des choix rationnels
d’achats. Résultat, les offreurs pourront tarifer plus facilement au-delà des coûts de productions et
ainsi dégager des marges bénéficiaires plus grandes qu’en situation de concurrence réelle.
Malgré un marché mondialisé, les entreprises peuvent différencier leurs produits et ne pas forcément
se faire concurrence sur les prix ce qui accroît donc leur pouvoir de marché.
Pour que le monopoleur exerce pleinement son pouvoir de marché, il faut que des facteurs externes
soient réunis :
- il soit face à une multitude de demandeurs (s’il n’y avait pas « atomicité » de la demande, il devrait
être vigilant à ne pas perdre les rares demandeurs qu’il a) ;
- sa production ne soit pas concurrencée par des substituts, des produits différents certes mais
permettant la même chose (équivalents sinon, la demande pourrait se tourner vers eux (par exemple, le
bus concurrencé par le train, aspirateur vs balai) ;
- sa demande soit « captive » en raison de l’usage de procédés exclusifs (Ex. Apple avec sa
connectique exclusive – plus pour très longtemps -, Nescafé avec ses dosettes, les imprimantes jet
d’encre) ou parce que son produit est plus innovant que ses concurrents et qu’il est le seul à avoir ces
caractéristiques, ce qui le rend attractif et difficilement contournable
- il existe des barrières à l’entrée et/ou à la sortie (car sinon d’autres concurrents pourraient, à tout
moment, entrer sur le marché et lui contester sa position dominante - « marchés contestables » -) qui
vont pousser le monopoleur à ne pas se comporter en monopole
- son action ne soit pas contrainte, limitée par des institutions encadrant ses prix (ex. le timbre a un
tarif fixe et unique), fixant des quotas, surveillant les règles de concurrence, etc.
- « tarifer » à un prix bien supérieur à ce qu’il ferait en situation de concurrence (ici le prix serait
proche du coût de production) de manière à obtenir une marge bénéficiaire plus grande
- proposer des quantités moindres qu’en concurrence de manière à ce qu’une certaine pénurie
(demande > offre) s’installe sur son marché et permette à la fois d’économiser des ressources/produits
(on les vends plus chers donc on peut en vendre moins pour faire le même chiffre d’affaires) et faire
monter le prix de vente
- proposer des produits de moindre qualité, sans effort de présentation, pas particulièrement innovants
car les demandeurs, s’ils veulent le produit, n’ont pas le choix de l’offreur.
En situation de monopole, et en considérant qu’il subit un coût de production (coût marginal Cm)
proche du prix d’équilibre de concurrence (pCPP), le monopoleur va maximiser son profit et obtenir,
pour lui tout seul, un surplus conséquent (=la surface SPM) en :
- proposant une quantité offerte (qM) inférieure à celle de concurrence (q CPP) qui lui permet
d’économiser des ressources, de s’éviter des soucis pour la fournir et, par effet de pénurie, de faire
monter le prix
- vendant sa production (qM) à un prix (pM) largement supérieur au prix de concurrence (p CPP) et donc
de son coût de production (Cm)
- total de monopole (SCM + SPM) est très inférieur au surplus total de concurrence (SC CPP + SPCPP)en
raison d’une perte sèche (PerteM) pour les échangeurs
- l’existence de coûts fixes importants quand de gros investissements sont nécessaires pour entrer sur
le marché (ex. extraction, stockage et distribution du gaz naturel). Ces coûts fixes constituent des
barrières à l’entrée et/ou à la sortie qui limitent la concurrence
- si le coût unitaire (Cm) est décroissant, c’est-à-dire si en augmentant la quantité produite, chaque
produit supplémentaire coute moins cher que le précédent, alors les offreurs seront incités à produire
toujours plus et donc potentiellement de baisser leur prix (la demande augmentera et donc la notoriété
de l’offreur aussi) et/ou d’augmenter leur marge par objet vendu (plus de profits permettront plus
d’investissements)ce qui fera disparaître toute concurrence
àL’entreprise la première installée et/ou la plus grande sur un tel marché se retrouvera seule
« naturellement ».
Un monopole « institutionnel » existe dès lors qu’une autorité crée un monopole ou autorise une
situation « de fait » où un seul offreur est présent sur le marché. Ce choix peut s’expliquer par :
- la nécessité de protéger les individus d’un certain nombre de risques, ce qui est plus facile de faire si
l’Etat est le seul opérateur (ex. la Française des jeux a le monopole des jeux de tirage et de grattage
notamment pour limiter le risque d’addiction)
- certaines contraintes d’exploitation/gestion d’une ressource qui peuvent nécessiter qu’un seul
opérateur la gère (ex. « SNCF Réseau » est seule propriétaire des gares et des voies ferrées)
à en échange de l’avantage d’être en monopole, les pouvoirs publics peuvent demander des
contreparties pour limiter le pouvoir du monopoleur (ex. la Poste a le monopole de la distribution du
courrier mais, en échange, doit ouvrir ses bureaux toute la semaine, distribuer chaque jour le courrier,
fixer un tarif unique pour les envois
Le modèle montre que, même si les deux offreurs gagneraient à s’entendre et à faire une stratégie
coopérative (= prix haut avec fort gain), chacun à intérêt à choisir une stratégie non-coopérative (=
prix bas) car :
- Si l’autre garde les prix élevés, on réalisera un fort gain et lui des pertes.
- Si l’autre baisse aussi ses prix, les deux réaliseront un gain mais il sera plus faible.
Il faut surtout éviter de maintenir ces prix l’autre les baisses, car dans ce cas on fait une perte et lui un
fort gain.
1) La stratégie de guerre des prix
La stratégie de « guerre des prix » apparait quand les produits sont homogènes car dans ce cas, la
concurrence entre offreurs sera forte. Exemple : Airbus vs Boeing
La guerre des prix a pour objectifs de baisser son prix de vente pour attirer les clients et éliminer la
concurrence en :
- Diminuant sa marge bénéficiaire par objets vendus
- Diminuant son coût unitaire de production en diminuant ses dépenses de matières premières,
d’énergie, de masse salariales, etc. Pour cela, l’offreur peut chercher à améliorer sa
productivité, peut trouver de nouveaux fournisseurs, meilleurs marchés où il peut mieux
négocier avec ses fournisseurs actuels.
Cela nécessite d’accroître la clientèle pour obtenir des économies d’échelles et/ou d’attirer une
clientèle plus fortunée.
Cependant cette stratégie repose sur la confiance puisque rien ne garantit que l’autre ne « trahira » pas.
Cette confiance peut alors provenir de l’expérience accumulée : chacun apprend des stratégies passées
de l’autre et a tendance à copier la stratégie de son concurrent au coup d’après (s’il a été coopératif, on
le sera aussi ; s’il a trahi on le trahira aussi)
- différenciés et dans ce cas elle consiste à couvrir tout le spectre de la demande en ayant une gamme
de prix variés (chaque offreur se spécialisant dans une gamme de prix) ou en proposant des produits
objectivement (ex. fonctionnalités) ou subjectivement (ex. design) différents les uns des autres (chaque
offreur se spécialisant dans un type de produit qui n’est, du coup, pas facilement comparable à ceux de
ses concurrents).
La stratégie de « prolifération des marques » qui consiste à saturer le marché de produit peut
apparaître quand les produits sont :
- homogènes et dans ce cas elle consiste à les rendre artificiellement différents simplement en altérant
leur aspect dans le but de tromper la vigilance de l’acheteur
- différentiés et dans ce cas elle consiste à singulariser les produits par des caractéristiques différentes,
des fonctionnalités différentes, des innovations, etc. ex. les producteurs de cornflakes
- différentiés et dans ce cas elle peut aussi consister à développer différentes « gammes » (entrée de
gamme, milieu de gamme, haut de gamme) pour un même produit afin de couvrir tous les segments de
la demande (c’est-à-dire toucher les plus pauvres comme les plus riches)
à cela empêche le consommateur de facilement comparer les produits entre eux puisqu’il est noyé face
à un grand nombre de produits qui sont difficilement comparables les uns avec les autres de part leur
aspect, leurs caractéristiques, leurs prix, etc.
politique de la concurrence : rassemble l’ensemble des mesures que les pouvoirs publics peuvent
mettre en place pour garantir et/ou accroître la concurrence entre offreurs
On rappelle que le surplus du consommateur est la différence entre ce que l’acheteur était prêt à mettre
pour obtenir un produit et ce qu’il doit réellement payer.
Réguler les fusions acquisitions a pour but d’accroître le « surplus du consommateur » par
l’augmentation de la quantité offerte grâce aux nouveaux offreurs qui fait baisser le prix d’équilibre à
demande constante, par le maintien de l’offre mais à un prix plus bas pratiqué par les offreurs déjà
présents)
- autoriser certains rapprochements entre offreurs dès lors qu’ils peuvent bénéficier aux demandeurs si
les autorités peuvent penser que les offreurs qui fusionnent le font pour réduire leur coût unitaire de
production dans le but d’être plus compétitif sur leurs prix (à ce moment les consommateurs y
gagneront).
B. La politique de la concurrence lutte contre les ententes illicites pour augmenter le surplus du
consommateur
Il y a entente lorsque des offreurs se mettent d’accord ; cela pose problème lorsqu’elle est secrète car
cela réduit la concurrence sur le marché sans que les demandeurs en soient conscients.
Réguler les ententes a pour but d’accroître le « surplus du consommateur » par l’augmentation de la
quantité offerte grâce aux nouveaux offreurs qui fait baisser le prix d’équilibre à demande constante,
par le maintien de l’offre mais à un prix plus bas pratiqué par les offreurs déjà présents)
- contrôlant les accords publics d’entreprises et en veillant qu’ils ne nuisent pas fondamentalement aux
autres offreurs sur le marché et aux consommateurs Ex. les autorités ont autorisés Orange à prolonger
la durée de l’accord permettant à Free d’utiliser une partie de son réseau 2G/3G à condition que cet
accord soit temporaire (jusqu’en 2025) et que Free investisse dans son réseau d’antennes afin de
devenir rapidement autonome
- enquêtant sur les comportements suspects des entreprises, en investiguant les plaintes des
associations de consommateurs et en vérifiant les dénonciations d’entreprises Ex. l’autorité de la
concurrence a enquêter pendant 4 ans avant de pouvoir punir les équipementiers ménagers qui
s’étaient entendu pour augmenter conjointement les prix des produits électroménager qu’ils vendaient
- poursuivant et éventuellement condamnant les offreurs coupables d’ententes à des amendes pour
pratiques anticoncurrentielles. Ex. les amendes contre les fabricants de revêtement de sol
- favoriser la détection des ententes en multipliant les embauches de contrôleurs, en permettant les
dénonciations anonymes et en « protégeant » les repentis (leur participation au cartel fera l’objet d’une
sanction amoindrie). Ex. ainsi le constructeur de camions MAN (Volkswagen) a collaboré avec les
autorités de la concurrence et n’a pas été puni comme les autres membres de son cartel qui s’étaient
entendus sur le prix des camions pendant 14 ans
- établir le « bon » niveau de sanction en fixant un montant d’amende plus élevé que le gain à l’entente
et en l’associant à une probabilité suffisante d’être « pris » (le « risque » doit être plus « coûteux » que
le gain à s’entendre) pour que cela soit dissuasif. Ex. Les constructeurs de camions ont dû payer une
lourde amende
- promouvoir dans les médias les décisions de justice condamnant ces pratiques pour rassurer les
potentielles victimes (offreurs et demandeurs lésés) et dissuader les offreurs tentés par une entente d’y
avoir recours à l’avenir
C. La politique de la concurrence régule les abus de position dominante pour augmenter le surplus du
consommateur
L’abus de position dominante est le comportement d’un offreur, leader sur son marché, qui fausse la
concurrence en :
- empêchant les concurrents d’entrer par une politique de prix anormalement faibles (aucun nouvel
offreur ne pouvant s’aligner)
- empêchant ses concurrents de prospérer en mettant la pression sur les fournisseurs pour qu’ils
signent des contrats d’exclusivité avec l’entreprise leader et pas avec ses concurrentes
Le but des autorités est de stabiliser voire réduire la position dominante du leader du marché afin que
les quantités mises en vente, que le choix, que la qualité des produits soient les plus grands possibles et
que le prix soit le plus faible possible.