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Tableau récapitulatif des principaux repères psychomoteurs des deux premières années

Repères de la 1ère année


Motricité Tient sa tête à 3mois ;
Position assise 6-8mois ;
Marche entre 9-12mois ;
Préhension : pince pouce index à 12mois ;
sensorialité à 3mois :
. poursuite oculaire parfaite ;
. réflexe d’immobilisation au bruit est présent.

Comportement Fixe sa main à 3-4mois ;


Reconnaît sa mère entre 6-8mois ;
8ème mois fait la distinction de soi et d’autrui et
s’angoisse en présence d’un visage étranger.
Communication Sourire électif au visage humain vers 2mois ;
Vers 5-6mois il reconnaît l’étranger ;
Le langage :
. babille à 2mois ;
. à 10-12mois dit « papa » et « maman » ; Le jeu.

Repères de la 2eme année

Motricité Marche acquise - court ; Monte l’escalier ;


Frappe un ballon avec le pied ; Fait une tour de
3-4cubes ;
Boit seul et se sert de la cuillère.
Schéma corporel Se reconnaît devant le miroir ;
Fait la différence de soi et d’autrui sur une
photographie ;
Désigne les quatre parties du corps.
Propreté acquisition de la propreté diurne en 1er ;
Contrôle des selles puis des urines ensuite ;
Communication Par le langage :
. A 1an dit le 1er mot ;
. A 18mois : le mot phrase
. Apparition du non
. A 2ans dit la 1ère phrase sans liaison Par le jeu.
Hygiène générale de vie d’un nourrisson :
1) LE SOMMEIL :
La qualité du sommeil est très importante tout au long de la vie. Elle participe, dès la naissance, à
l'éveil du bébé, puis du nourrisson et plus tard de l'enfant et de l'adulte.
Le rythme veille/sommeil est particulier chez le bébé et le nourrisson. Il n'existe pas de différence
entre la nuit et le jour. Les réveils se font toutes les 3 heures environ et les réveils nocturnes (2 fois
par nuit) le long des trois 1er mois. Ainsi, les besoins en sommeil sont schématiquement :
- Nouveau-né et bébé (0 à 3 mois) : en moyenne, 16 heures par 24 heures.
- Nourrisson : 15 heures de sommeil dont 2 siestes dans la journée, à 6 mois.
- Entre 1 an et 4 ans : 13-14 heures par 24 heures dont 1 sieste dans la journée. - Adolescence :
stabilisation autour de 8-9 heures par 24 heures.
La qualité du sommeil et son organisation dépendent aussi des conditions de vie de l'enfant (bruit,
calme, température, confort...) et de la sécurité affective.

2) L’ACQUISITION DE LA PROPRETE :
L’acquisition de la propreté nécessite un certain niveau de maturation (à partir du 18ème mois) .C’est
en général vers 2ans que l’enfant demande à faire pipi et reste propre dans la journée, mais ce n’est
qu’une moyenne. La maman ne doit pas allez trop vite et forcer son enfant à des séances de pot
prolongées et régulières. Elle doit essayer plutôt de comprendre quand il a envie, l’encourager en
montrant sa satisfaction lorsqu’il est propre .

3) LE JEU :
Les jeux chez l’enfant évoluent progressivement en suivant les étapes du développement
psychomoteur, sensoriel, intellectuel et physique.
Le jeu évolue comme suit :

a. chez le tout petit :


On observe successivement le jeu avec les différentes parties du corps qu’il découvre
progressivement, les mains, puis les pieds. Ensuite c’est la découverte des objets qu’il porte à la
bouche, qu’il manipule, qu’il passe d’une main à l’autre.
Plus tard, en même temps qu’il découvre l’espace c’est le jeu répétitif de jeter un objet par terre et
de le chercher des yeux s’il a disparu.
En même temps que se poursuit le développement sensoriel, l’enfant s’intéresse aux jouets sonores
ou visuels, hochets, boites à musique, mobiles. , qui stimulent ce développement.

b. Avec la marche :
La marche à 4 pattes permet les jeux liés à la découverte du monde extérieure : le sable, l’eau, la
terre ; puis avec la marche « debout » les jeux de tirer et de pousser des objets à roues sont
observés.
Au cours de la 2ème année, les jeux imitatifs s’observent :
L’enfant est capable de refaire à la demande « les marionnettes ». Ensuite, il copie l’activité
maternelle ou paternelle avec ses jouets, fait la cuisine, bricole.

c. Les jeux symboliques :


L’enfant joue à « faire semblant » avec des poupées, des animaux, des dessins, Il fait semblant de
dormir, de manger....
d. A l’école :
A la maternelle, c’est un jeu solitaire avec des dessins « réalistes » puis à 6 ou 7 ans, le jeu obéit à
une règle arbitraire qui est un obstacle à vaincre et certaine rivalité apparaît dans le groupe d’enfants
qui jouent. C’est le début de l’apprentissage de la collectivité.
Au cours des jeux, l’enfant développe sa personnalité, son imagination, son contrôle de soi – Il
développe sa créativité.

4) LES PLEURS :
Les parents se demandent toujours pourquoi le bébé pleure. Dès que l’enfant pourra dire : j’ai faim,
j’ai mal ...etc. les pleurs ne poseront plus de problème – Mais tant qu’il n’a pas d’autres possibilités
de s’exprimer, les cris seront son seul langage.
Essayons de comprendre pourquoi le nourrisson pleure :
D’abord allez le voir ;
Assurez vous qu’il n’est pas dans une mauvaise position , que ses vêtement ne sont pas serrées , qu’il
n’a pas trop chaud , qu’il n’est pas mouillé , faut-il le changer ? Voir l’état de ses fesses ?
Est-il l’heure de la tété ?
Si tout est normal, aucune raison citée n’est en cause : alors c’est que le nourrisson est entrain de se
défouler.
5) LES PETITS MAUX :

a. La constipation :
Masser lui doucement le ventre ;
S’il est sous allaitement maternel, proposer à la maman des fruits de la saison et la consommation
d’eau ; Un suppositoire de glycérine –bébé peut déclencher une selle ;
Parfois, l’introduction du thermomètre suffira pour la déclencher ;
Il est bon de donner dès le 15ème jours un peu de jus d’orange (1à2 cuillères à café diluées dans un
peu d’eau sucrée).
b. L’érythème fessier (rougeur des fesses)
Lavez les fesses avec du savon de Marseille et bien sécher ;
Passez une couche d’huile d’amande douce ou l’huile d’olive ;
Protéger la peau avec une crème dite « pâte à l’eau »:(Quenta, mytosyl, Doucia) Renouveler à
chaque change.
c. La transpiration
Baigner le bébé plus souvent ; Eviter le linge en nylon ou tergal ; Ne pas trop le couvrir.
d. les régurgitations

d. La régurgitation
Elle est fréquente chez l’enfant nourrit au biberon. Ce phénomène est souvent dû au fait que
le bébé boit trop vite, parce que sa tétine est par exemple trop largement percée.
NB : La liste des petits maux n’est pas limitative ; Il y en a d’autres, tels que le muguet, l’eczéma, la
diarrhée, etc...qui seront traités en cours de pédiatrie.

6) LA PREVENTION DES ACCIDENTS


La vie d’un enfant, à partir du moment où il commence à circuler dans la maison ou dehors, est
semée de danger. Les statistiques montrent que c’est entre 18 mois et 3 ans que le pic des risques
d’accidents est le plus élevé.
La liste des accidents reste illimitée : chutes, brûlures, noyades, intoxication....

Quelques précautions à prendre :


Ne jamais laisser un enfant seul, sans surveillance ;
Mettre hors de sa portée, tout ce qui pique, coupe ou pince ; ainsi que les objets de petite taille (voir
même les fruits secs) ;
Ne jamais laisser un enfant dans l’eau ou près de l’eau ;
ne jamais laisser le nourrisson seul avec le biberon calé dans la bouche ;
Eloigner tout ce qui peut le brûler : Tournez toujours les queues de casserole vers le mur, Ne passez
jamais au-dessus d’un enfant avec un récipient contenant un liquide bouillant, testez toujours la
température du lait sur le dos de la main.
Poser des caches prises efficaces sur les prises de courants ;
Toute nouvelle prise doit être installée à au moins 1,50m du sol ;
Ranger loin de l’enfant : les produits ménagers, les insecticides, les médicaments....
Assurer une conservation efficace des aliments ;
Ne jamais laisser jouer un enfant dans la rue ou au bord de la route ;
L’enfant doit toujours être installé à l’arrière du véhicule ;
la ceinture de sécurité doit être bouclée, même pour des trajets courts ;
Eviter le contact enfant-animal à un âge précoce, sinon, apprendre aux enfants à ne pas maltraiter ou
taquiner un chien, chat ou autre.
L’allaitement maternel :
L’allaitement maternel constitue un acte physiologique instinctif qui répond aux besoins de l’enfant
au cours des premiers mois de sa vie.
Le lait maternel est unique en son genre, aucun lait ne peut l’égaler : il est le meilleur aliment naturel
pour l’enfant.

I. Avantages du lait maternel

a) Les principaux constituants du lait maternel


1) L’eau : représente 85 à 91g /100ml c’est le principal constituant du lait
2) Les protéines : 0,9 à 1,2g/100ml
3) Lipides : 3 à 4g/100ml
4) Lactose : 5 à 7g/100ml
5) Sels minéraux : 0,19 à 0,22g/100ml
6) Vit A : 229 UI
7) Vit C : 4,1 g
8) Vit D : 40 UI

b) Propriétés immunologiques :
Grâce aux anticorps qu’il contient, le lait maternel protège l’enfant contre les infections,
particulièrement, les infections intestinales et respiratoires qui sont les principales causes de
mortalité infantile dans les pays en voie de développement. Il permet de réduire l’incidence de
certaines maladies allergiques : l’asthme et l’eczéma. Généralement, chez l’enfant nourri au sein, la
morbidité et la mortalité sont nettement plus faibles que chez l’enfant nourri au lait artificiel élevé
dans les mêmes conditions.

c) Les effets psychologiques :


L’allaitement maternel met en relation deux êtres. Les relations et la communication se font sous
diverses formes : regards, paroles, toucher... la maman, en donnant le sein fait preuve d’amour.
L’enfant, en acceptant le sein, accepte sa mère (qui, en retour, se sent aimée et reconnue comme
bonne mère). Etre nourri pour un enfant, c’est aussi être aimé.

d) avantages sur la santé de la mère :


Dans les heures qui suivent l’accouchement, la succion du mamelon par le bébé favorise la
contractilité utérine protégeant ainsi contre les hémorragies de délivrance souvent vécues.
L’allaitement maternel démuni considérablement les risques du cancer du sein et des ovaires

e) avantages pratiques :
Le lait maternel ne nécessite ni stérilisation, ni préparation préalable, il est disponible 24 sur 24
heures. Donc il permet d’éviter la contamination par des germes pathogènes.

f) avantages économiques :
Le lait maternel ne s’achète pas, il est gratuit. Il répond au processus suivant: plus le bébé tête plus la
mère produit de lait.

II. LA MONTEE LAITEUSE :


Elle est due à la chute brutale du taux de progestérone après l’expulsion du placenta ; ce qui
provoque une montée explosive de la prolactine entraînant ainsi la production du lait.
A ce phénomène s’ajoute le rôle du nouveau-né, qui -par le réflexe de succion existant déjà à la
naissance- met en route l’allaitement.
Alors, le rôle du personnel des maternités et SMI est très important pour la motivation des mères ; il
faut leur demander de :
Donner la sein le plus tôt possible (dans les 6premières heures qui suivent l’accouchement) ;
Faire bénéficier le nouveau-né du colostrum ;
Délaisser le jeun de 24 à 48h pratiqué autrefois par les mamans et qui peut être une cause
d’hypoglycémie chez le nouveau-né ;
Ne jamais lui donner autres liquides (exp : eau sucrée, tisane, lait artificiel....).

III. CONDUITE DE L’ALLAITEMENT MATERNEL :


Le meilleur sera de :
Donner le sein à la demande du bébé ;
Ne pas instituer des horaires à la tétée ;
Donner alternativement les deux seins ;
Assurer une bonne hygiène avant et après avoir donné le sein ;
Se rappeler toujours que la succion fréquente et la vidange manuelle entretiennent et stimulent la
sécrétion lactée.

IV. DUREE OPTIMUM DE L’ALLAITEMENT :


((‫))و الوالدات يرضعن أوالدهن حولين كاملين لمن أراد أن يتم الرضاعة‬
233- ‫ اآلية‬- ‫سورة البقرة‬-
Le lait maternel couvre entièrement les besoins de l’enfant au cours des premiers mois de sa vie. Ce
n’est qu’à partir du 6ème mois que l’introduction d’autres aliments s’impose : Ces aliments doivent
s’ajouter au lait maternel et non le remplacer.
Le sevrage doit être conduit progressivement et après un certain âge ;car les enfants sevrés trop tôt
(avant le 3ème mois) sont menacés de dénutrition précoce et d’infections répétées surtout s’ils
reçoivent un lait mal dilué et/ou préparé dans de mauvaises conditions d’hygiène .

V. LES OBSTACLES A LA POURSUITE DE L’ALLAITEMENT


MATERNEL :
Il s’agit de petits problèmes facilement surmontables qui peuvent entraver la poursuite de
l’allaitement maternel et pour lesquels la mère a besoin d’information, d’appui et de soutien de la
part des professionnels de santé.

1. Causes maternelles :

a. Mamelon plat ou ombiliqué


Observé le plus souvent chez les primipares ; Si le mamelon est protractile, il faut montrer à la mère
comment l’étirer ou lui conseiller d’utiliser des bouts de sein qui se vendent en pharmacie pendant la
grossesse.

b. Crevasses
Elles sont d’origine infectieuse, favorisées le plus souvent par la mauvaise hygiène des seins.

c. Engorgement mammaire
Il est du à une mauvaise vidange des seins, observé en cas de : crevasses, démarrage tardif de l’AM,
utilisation d’un seul sein lors des tétées.
Comment prévenir et faire guérir les crevasses et engorgement
Une bonne conduite de l’allaitement maternel permet d’éviter ces problèmes. Il faudra donc
conseiller : Un démarrage précoce de l’allaitement maternel (dans les 6 premières heures qui suivent
l’accouchement).
Une bonne hygiène des seins (bien asséché les seins après la tétée pour éviter la macération).
Donner les deux seins à chaque tétée.
Ne pas dépasser 10 à 15 minutes par tétée.
La mère doit être bien installée.
Le bébé doit prendre dans sa bouche le mamelon et la majeure partie de l’aréole.
En cas d’engorgement, la mère peut vider ses seins par pression manuelle ou augmente la fréquence
des tétées.
En cas d’inflammation et si la succion est douloureuse conseiller à la mère :
▪ De vider ses seins et de donner le lait à l’enfant.
▪ Prendre des antalgiques.
▪ Et d’appliquer sur les seins des compresses humides chaudes.

d. Abcès de sein
L’engorgement mammaire incorrectement pris en charge peut produire un abcès de seins. La stase
associée à des mauvaises conditions d’hygiène locale favorisent l’infection, il faut des soins médicaux
(ATB et anti-inflammatoire) et continuer l’allaitement maternel en donnant l’autre sein en attendant
la guérison.

e. Maladies de la mère
Des états pathologiques réels (tels que les infections endométriales, urinaires avec syndrome
infectieux, et fébrile (39°) comportent un risque de bactériémie et de passage de germes dans le lait.
Dans ces cas le médecin a un rôle primordial à jouer pour traiter la mère et surseoir temporairement
à l’allaitement maternel en dispensant des conseils pour maintenir la sécrétion lactée en vidant les
seins.

f. Insuffisance lactée
Elle est souvent invoquée par les mères et c’est une cause importante d’adopter l’allaitement
artificiel. Dans la majorité des cas, les mères allaitantes ont suffisamment de lait pour alimenter leur
enfant, il s’agit seulement d’une impression, la mère ne pouvant pas évaluer visuellement la quantité
de lait absorbée par l’enfant, s’inquiète, il s’agit d’un manque de confiance et d’une anxiété de la
mère.

La mise au sein tardive et une fréquence insuffisante des tétées interviennent dans la baisse de la
sécrétion lactée.
En cas d’insuffisance lactée les professionnels de santé devront :
✓ Rassurer la mère.
✓ Lui apporter un soutien psychique.
✓ Lui conseiller :
▪ De faire téter plus fréquemment son enfant pour augmenter la sécrétion lactée.
▪ D’éviter l’introduction du biberon.
▪ Une alimentation suffisante, équilibrée et des boissons suffisantes (1,5 litres au moins/j).
▪ De prendre quelques heures par jour de repos (1à2 heures).
Une femme enceinte peut parfaitement continuer à allaiter son enfant sans aucun problème ni pour
elle ni pour le fœtus contrairement à l’idée habituellement répandue, mais il faut éviter la survenue
d’une grossesse chez la femme allaitante par une contraception adéquate.
2. causes infantiles :
Le problème est rencontré chez le prématuré dont le réflexe de succion est le plus souvent aboli. Ou
si l’enfant est hospitalisé dans un service où l’accompagnement de la mère est impossible tel le
service de néonatalogie. Dans ce cas lui faciliter l’accès à son enfant afin qu’elle l’allaite le plus
fréquemment possible.

VI. L’ALIMENTATION DE LA MERE QUI ALLAITE :


Les besoins énergétiques de la femme allaitante sont beaucoup plus élevés que ceux d’une femme
normale, voire même enceinte ; car elle doit couvrir ses propres besoins et donner au bébé, par le
lait, tous les éléments nécessaires à son développement.
Lorsque la mère ne reçoit pas un rapport alimentaire convenable, elle prélève sur son propre
organisme pour assurer la lactation.
En pratique, La ration alimentaire quotidienne doit comporter :
▪ un 1⁄2 à 1litre de lait et 1,5 litre à 2 litres d'eau ;
▪ des protéines de préférence d’origine animale (viande, poisson, poulet, œuf) ;
▪ des produits céréaliers (riz, Dchicha) ;
▪ une variété de légumes et fruits ;
Certains aliments comme l'oignon ou le choux, donnent un goût fort au lait ce qui pourra surprendre
le bébé, et parfois lui déplaire.
L'ingestion de certains aliments par la mère peut favoriser les coliques du nourrisson ou ne pas être
tolérée par certains bébés. Dans ce cas, c'est l'observation du bébé qui guidera la mère vers l’éviction
de l’aliment repéré.

VII. CONTRACEPTION DE LA MERE QUI ALLAITE :


a. la méthode de la MAMA
L’allaitement maternel peut à lui seul protéger la femme d’une nouvelle grossesse, pendant les six
premiers mois, si certaines conditions sont respectées :
▪ La maman doit donner le sein de façon exclusive (l’eau n’est pas considéré comme aliment )
▪ Elle doit être aménorrhéiique (on ne tient pas compte des pertes de sang vaginales qui ont lieu
pendant les 56 premiers jours qui suivent l’accouchement)
▪ Elle doit allaiter plus de 6 fois par jour.
▪ Elle doit allaiter même la nuit.
Si l’une de ces conditions fait défaut, la mère allaitante doit utiliser une autre méthode
contraceptive.

b.Autres méthodes contraceptives


▪ Après quatre semaines, la pilule sans œstrogène peut être prescrite qui n’entravent pas la sécrétion
lactée et ne présente aucun danger pour le bébé.
▪ Une deuxième possibilité préférable à toutes les autres méthodes, consiste à utiliser le condom
jusqu’à la 5ème semaine, en attendant que l’utérus ait repris sa taille normale pour placer un
dispositif intra-utérin (DIU). Cette dernière méthode doit être particulièrement encouragée par le
personnel de santé.

VIII. PROMOTION DE L’ALLAITEMENT MATERNEL :


a. Au niveau de la consultation prénatale
Toute femme enceinte doit être sensibilisée à la pratique de l’allaitement maternel. On lui expliquera
tous les avantages qu’elle aura à allaiter son enfant et on lui donnera les conseils nécessaires à la
préparation de ses seins durant la grossesse.
b. Au niveau de l’accouchement
De même, le personnel de santé de la maternité doit :
▪ Veiller à la mise au sein précoce du bébé ;
▪ Éviter de lui donner d’autres liquides sauf sur indication médicale ;
▪ Rassurer la mère et apaiser ses angoisses si elle considère qu’elle n’a pas assez de lait ;
▪ Lui expliquer que le nouveau-né a des besoins très faibles qui seront facilement couverts par le sein
et que le colostrum est bénéfique pour lui.

c. En post-natal
L’IEC à la femme allaitante portera essentiellement sur :
▪ Une contraception adéquate ;
▪ Des tétées à la demande et le plus longtemps possible ;
▪ L’utilisation des deux seins ;

d. En SMI
▪ Une alimentation équilibrée ;
▪ Quelques heures de repos chaque jour.
▪ Une bonne hygiène des seins :
- Avant chaque tétée, la maman doit se laver les mains à l’eau et au savon, nettoyer les mamelons à
l’aide d’un linge propre imbibé d’eau en insistant sur le bout du sein vers l’aréole.
- Après la tétée, il faut qu’elle assèche ses seins afin d’éviter la macération source de gerçures et de
crevasses des seins.
▪ Encourager la mère à pratiquer l’allaitement exclusif au moins durant les six premiers mois en
surveillant la croissance de l’enfant par des pesées régulières ;
▪ Lutter contre la diversification alimentaire précoce ;
▪ En cas de maladie de la mère, il faut préserver l’allaitement maternel ; soit qu’elle continue à
allaiter, soit qu’elle interrompt l’allaitement provisoirement tout en vidant manuellement ses seins et
de reprendre l’allaitement dès que possible ;
▪ En cas de maladie de l’enfant, poursuivre obligatoirement l’allaitement maternel ;
▪ Apporter à la mère le soutien nécessaire pour surmonter les obstacles réels ou imaginaires à la
pratique de l’allaitement maternel (engorgement mammaire – mamelons plats – insuffisance lactée
et autres ;
▪ Valoriser l’allaitement maternel à l’occasion de tout contact avec la maman.
L’allaitement artificiel
1.INDICATIONS :
« Le lait artificiel ne peut égaler le lait de la mère »
L’allaitement artificiel, qui consiste à nourrir le nourrisson d’un lait autre que le lait de femme, ne
doit être prescrit que sur avis médical :
✓ Maladies graves de la mère.
✓ Absence de prise de poids contrôlée par la pesée régulière de l’enfant .
Le lait artificiel peut être donné de façon exclusive en cas de contre indication formelle à
l’allaitement maternel, sinon en association avec ce dernier. Dans ce cas on parle de l’allaitement
mixte qui se pratique de deux manières :
▪ Soit en complétant chaque tétée
▪ Soit en alternant tétées et biberons

2. INCONVENIENTS DE L’ALLAITEMENT ARTIFICIEL :


La mère ou la personne qui s’occupe de l’enfant doit savoir que :
✓ Le lait artificiel est onéreux ;
✓ Il demande une préparation préalable ;
✓ Sa digestion est plus lente et ne protège pas contre les infections malgré les progrès de l’industrie
diététique ;
✓ Le lait artificiel n’est pas complètement adapté aux besoins de l’enfant ;
✓ C’est un milieu ou les germes se développent, il est facilement contaminé par des germes
pathogènes véhiculés par les biberons, les tétines, l’eau ou les mains sales ;
✓ Il pose des problèmes de dosage :
▪ Soit les biberons sont trop dilués ne couvrant pas les besoins de l’enfant.
▪ Soit les biberons sont trop concentrés entraînant des troubles digestifs à type de
vomissements ou de diarrhée.

3.LAITS DISPONIBLES :
Selon les conditions et l’âge de l’enfant on peut utiliser :
▪Du lait diététique en poudre;
▪Du lait de vache frais pasteurisé ou stérilisé ;
▪ou à défaut, le lait concentré non sucré.
NB : Pour les nourrissons, le lait diététique en poudre vendu en pharmacie est particulièrement
recommandé, jusqu’à 5 ou 6 mois. Au-delà, il peut être parfaitement remplacé par les autres laits
L’alimentation diversifiée
A partir du 6ème mois, le lait seul ne couvre plus les besoins de l’enfant. Il faut introduire d’autres
aliments en complément de l’allaitement maternel en évitant de remplacer une tétée par un repas.

1.LES FARINES :
Leur introduction dans l’alimentation de l’enfant apporte à partir du 6ème mois beaucoup de
glucides, peu de protides et très peu de lipides.
Pour améliorer leur valeur protidique, il est conseillé d’utiliser une farine lactée, sinon la préparer
avec du lait. Il faut éviter leur utilisation abusive. L’alimentation lactée farineuse exclusive et
prolongée peut retentir sur la croissance et entraîner des troubles digestifs.

2.LES LEGUMES
Ils apportent au nourrisson des éléments minéraux tels le potassium, le calcium, le fer et des
vitamines (acide ascorbique, carotène) à introduire à partir du 6ème mois.

3.LES FRUITS :
Ils constituent la principale source de vitamine C. Le lait de vache est pauvre en vitamine C. Il est
souhaitable de donner à l’enfant nourri au biberon des jus de fruits (jus d’orange – de raisin) .

4.LES PRODUITS LAITIERS :


C’est une source importante de protéines et de calcium :
▪ Le beurre peut être utilisé, en petite quantité dans la préparation des soupes et purées. Il apporte
de la vitamine A.
▪ Les yaourts sont aisément digestibles et sont très facilement acceptés dès le jeune âge (4e mois). Ils
sont utiles pour alimenter les enfants ayant une diarrhée persistante.
▪ Les fromages blancs, et autres fromages, le lait caillé, le leben peuvent être donnés sans
inconvénients à partir du 6ème mois.

5.LA VIANDE – LE POISSON – LES ŒUFS :


Ils apportent des protéines de haute valeur biologique et du fer absorbable.
▪ La viande et le poulet peuvent être introduits dès le 6ème mois en augmentant progressivement la
quantité ;
▪ Le poisson est également un excellent aliment. La teneur en protéine est à peu près identique à
celle de la viande (15 %à 20%) et la composition en acides aminés est aussi satisfaisante.
▪ Les œufs sont une excellente source de protéine (teneur 13%), ce qui correspond à un apport de 6 à
7g pour un œuf de poids moyen. Introduire le jaune d’œuf d’abord à partir du 6ème mois.
▪ Le foie, la cervelle de mouton ou de veau peuvent être introduits vers le 8e-9e mois.

6.LES LEGUMES SECS :


Ils contiennent des protéines d’origine végétale. Les légumineuses (lentilles, pois chiche, fèves...)
peuvent être données sous forme de purées, ou de soupe, à partir du 6ème mois.
Il faut s’assurer que les aliments disponibles au foyer ou habituellement consommés par la famille
soient donnés assez tôt au jeune enfant.

7. IDENTIFICATION DES PROBLEMES D’ALIMENTATION :


Il est essentiel d’identifier tous les problèmes d’alimentation avant de donner des conseils. Voici
quelques exemples :
Alimentation actuelle de l’enfant Alimentation recommandée

Un enfant de trois mois reçoit de l’eau sucrée et du Un enfant de trois mois ne doit être nourri qu’au lait
lait maternel ; maternel et ne oit recevoir aucun autre aliment ou
liquide ;
Un enfant de deux ans n’est alimenté que trois fois Un enfant de 2ans doit recevoir deux goûters entre
par jours ; les repas, ainsi que trois repas principaux par jour ;
Un enfant de huit mois est encore nourrit Un enfant de huit mois, nourri au sein, doit aussi
exclusivement au sein ; recevoir des portions adéquates d’aliments de
compléments enrichis trois fois par jour ;
Un enfant de cinq mois reçoit cinq tétées par jour Un enfant de cinq mois doit être allaité à la
selon un horaire précis ; demande au moins huit fois par 24h ;
Un enfant de douze mois reçoit une alimentation Un enfant de douze mois doit recevoir une
principalement à base de céréales ; alimentation nutritive et variée. Les repas doivent
être enrichis avec de l’huile ou du beurre et de la
viande ou du poisson ou du poulet ou du fromage
ou des légumineuses ;
Un enfant de dix huit mois a une alimentation Un enfant malade doit manger et téter plus
réduite en cas de maladie. fréquemment pendant la maladie et doit recevoir
un repas supplémentaire pendant au moins deux
semaines une fois guéri.

▪ Allaitement difficile :
Il se peut que la mère mentionne n’étant pas très à l’aise pendant l’allaitement.

▪ Utilisation d’un biberon :


Les biberons sont souvent sales et des bactéries s’y multiplient facilement. De plus, sucer une tétine
peut perturber le désir de l’enfant de prendre le sein.

▪ Absence d’encouragement à se nourrir :


Les jeunes enfants ont souvent besoin d’être encouragés à manger. Si un jeune enfant se nourrit tout
seul, ou s’il mange directement dans la même assiette que ses frères et soeurs, il peut ne pas manger
à sa faim.

▪ Alimentation difficile pendant la maladie :


Pendant une maladie, l’enfant a parfois moins d’appétit ou est nourrit différemment. Certains
perdent complètement l’appétit pendant leur maladie.

▪ Alimentation non variée :


Parfois la mère mentionne qu’elle donne uniquement un seul type d’aliment complémentaire
comme le riz à son enfant. Ce qui n’apporte pas à l’enfant tous les nutriments dont il a besoin.

▪ Alimentation trop diluée :


La dilution fait que les aliments apportent moins d’énergie et peut causer la malnutrition.

▪ Insuffisance d’aliments riches en Vit A :


Les mères doivent être encouragées à donner des fruits ou des légumes à chair jaune (courge,
carotte, abricot, ...) ou des feuilles vertes (persil …) ou du jaune d’œuf ou du fois qui sont riche en Vit
A pour protéger l’enfant contre les maladies et assure une bonne croissance et une bonne acuité
visuelle.
▪ Insuffisance d’aliments riche en fer :
Les mères donnent rarement les aliments riches en fer. Les mères doivent être encouragées à donner
des viandes rouges (foie, viande) des légumineuses (lentilles) ainsi que des feuilles vertes (épinard,
blettes,...) qui sont riche en fer pour protéger l’enfant contre l’anémie. D’autres part, conseiller
d’éviter de boire du thé avec les repas (en effet le thé empêche l’absorption du fer)

▪ Quantité insuffisante de lait maternel :


Certaines mères pensent que leur lait n’est pas assez abondant pour satisfaire les besoins de leur
enfant de moins de 6mois.

8. CONSEILS A DONNER A LA MERE EN CAS DE PROBLEMES D’ALIMENTATION


Après avoir identifié les problèmes d’alimentation, le professionnel de santé doit limiter ses conseils
à l’essentiel.

▪ Donner des conseils pertinents :

1. Si les habitudes alimentaires sont correctes, les conseils pour l’alimentation sont suivis et
qu’il n’existe aucun problème :
- Féliciter la mère pour les bonnes méthodes d’alimentation.
- L’encourager à nourrir son enfant de façon variée et équilibrée qu’il soit malade ou en
bonne santé.

2. Si l’enfant est sur le point de passer dans un autre groupe d’âge impliquant des
recommandations différentes sur l’alimentation :
- Expliquer les nouvelles recommandations.
- Expliquer quels sont les aliments de complément adéquats et quand commencer à la
offrir.

3. Si les habitudes alimentaires selon l’âge de l’enfant ne sont pas correctes, réexpliquer ces
recommandations, conseiller la mère en conséquence :

❖ En outre, si la mère signale qu’elle a des difficultés à allaiter au sein, évaluer l’allaitement. Si
nécessaire, montrer à la mère la bonne position pour allaiter et la bonne prise du sein.
❖ Si la mère a un problème de sein, tel qu’un engorgement, un mamelon douloureux ou une
infection du sein, elle peut avoir besoin d’être adressée au médecin.
❖ Si l’enfant est âgé de 4 à 6mois et qu’il est allaité exclusivement au sein et qu’il ne prend pas
suffisamment de poids, donner des aliments de complément 1 à 2fois par 24h, après la tétée, à la
cuillère ou au verre.
❖ Si la consommation d’un autre lait doit continuer, conseiller à la mère :
- D’allaiter au sein autant que possible, y compris la nuit.
- De s’assurer que le lait de substitution est approprié pour cet enfant.
- De s’assurer que ce lait est préparé correctement et qu’il est dans l’heure qui fait suite.
❖ Si un enfant âgé de moins de 6mois, reçoit des aliments ou des liquides autres que le lait maternel,
l’objectif est de revenir progressivement à l’allaitement exclusif au sein :
- Suggérer des tétées plus fréquentes et plus longues, jour et nuit.
- Alors que l’allaitement au sein progresse, la mère doit réduire peut à peu l’autre lait ou
les autres aliments.
- Etant donné l’importance de ce changement dans le régime alimentaire de l’enfant,
expliquer à la mère qu’elle doit revenir 7jours plus tard.
❖ Si la mère nourrit l’enfant au biberon :
- Recommander de remplacer le biberon par un verre.
- Préparer correctement le lait de vache ou autre lait de substitution ;
- Le faire boire dans l’heure qui suit la préparation.
- Il est primordial d’utiliser la quantité correcte d’eau propre bouillie pour diluer le lait.
- Montrer à la mère comment utiliser un verre pour nourrir son enfant.
- Faire assoire le bébé sur les genoux de la mère.
- Approcher un petit verre des lèvres du bébé, soulever le verre de façon que le liquide
touche légèrement les lèvres du bébé qui ouvre alors la bouche.
- Un bébé de poids faible à la naissance prend le lait dans sa bouche avec sa langue.
- Un bébé né à maturité ou plus âgé suce le lait et en perd un peu.
- Ne pas verser le lait dans la bouche du bébé. Tenir seulement le verre près de ses lèvres
et le laisser prendre le lait lui-même.
- Quand le bébé a assez pris, il ferme la bouche et ne prend plus rien.
❖ Si l’enfant se nourrit mal, conseiller à la mère :
- De s’assoir avec l’enfant et de l’encourager à manger.
- De donner à l’enfant une ration adéquate dans une assiette ou dans un bol individuel.
❖ Si l’enfant se nourrit mal pendant une maladie, conseiller à la mère :
- D’allaiter au sein plus fréquemment et plus longtemps, si possible.
- D’offrir des aliments faciles à manger, variés, appétissants et préférés par l’enfant pour
l’encourager à manger le plus possible, et lui donner des petits repas fréquents.
- De désobstruer le nez de l’enfant si son nez bouché l’empêche de manger.
- Lui offrir les aliments nutritifs qu’il préfère en petites portions.
- Après la maladie, un bon régime alimentaire aide à compenser la perte de poids et à
prévenir la malnutrition.
- Donner un repas supplémentaire par jour durant deux semaines au moins après la
guérison.
▪ Revoir tout problème d’alimentation après 7jours.
Fiches techniques :
1) Exemples du régimes :

De la naissance à 6 De 6 mois à 12 mois De 12 mois à 2 ans 2 ans et plus


mois
- Allaiter au sein aussi - Allaiter au sein aussi - Allaiter au sein aussi - Allaiter au sein aussi
souvent et aussi souvent et aussi souvent et aussi souvent que l’enfant
longtemps que longtemps que longtemps que le réclame.
l’enfant le réclame, l’enfant le réclame, l’enfant le réclame, - Donner 3repas
jour et nuit, au moins jour et nuit ; jour et nuit principaux par jour :
8fois par 24h ; - Et donner - Donner 3repas - Le petit déjeuner
- Ne pas donner systématiquement des principaux par jour : familial doit être
d’autres aliments ou aliments de - Le petit déjeuner enrichi et accompagné
liquides tel que l’eau, complément épais et familial doit être d’un verre de lait
le lait, le jaune d’œuf, enrichis : enrichi accompagné sucré (100ml)
le miel,... - 3fois par jour avec d’un verre de lait ; - Midi et soir plat
allaitement au sein ; - Midi et soir plat familial enrichi servi
- 5fois par jour si pas familial enrichi servi dans une assiette
d’AM. dans une assiette individuelle : ration de
- Donner avec une individuelle : ration de 300ml (20cuillerées à
cuillère 150ml càd un 250mt. soupe
verre de thé et demi - Et donner 2gouters - Et donner 2gouters
de l’un des aliments par jour entre les par jour entre les
de complément repas principaux : repas principaux :
suivants : - Un verre de lait sucré - Un verre de lait sucré
- Bouillie de semoule ou du fromage et un ou fromage et 1yaourt
de blé épaisse et yaourt sucré ou du lait sucré ou du lait caillé.
enrichie, caillé - Et du pain avec
- Soupe de légumes - Et du pain avec de l’huile, du beurre, de
variés à base de l’huile, du beurre, la confiture, du miel
pomme de terre de la confiture, du ou
épaisse et enrichie, miel ou - Biscuits
- Purée de pomme de - Du biscuit - Et donner des fruits
terre enrichie. - Et donner des fruits de saison
- Pour enrichir la de saison (nature ou (nature ou sous forme
portion de l’enfant, sous forme de jus) de jus)
ajouter une cuillère à - Enrichir la portion de - Enrichir la portion de
café d’huile ou de l’enfant l’enfant
beurre et l’un des - Varier autant que - Varier autant que
aliments suivants : possible l’alimentation possible l’alimentation
- 100ml de lait frais de l’enfant. de l’enfant
càd un verre de thé.
- Une portion de
fromage à tartiner.
- Un jaune d’œuf.
- Viande ou foie ou
poulet ou poisson.
- 1/2verre de
légumineuses cuites.

Recettes Composition Préparation Age


- Semoule de blé - lait - Cuire la semoule dans l’eau
- huile, beurre ou smen bouillie et salée.
Bouillie de semoule au lait - En fin de cuisson ajouter le 6 eme mois
lait, laisser bouillir.
- Avant de servir ajouter le
corps gras.
Légumes écrasés prélevés du 6eme
plat de couscous destiné à la - Pomme de terre ou /et Ecrasés à la cuillère. Mois
famille Navet, Carottes
- Fèves - Faire bouillir des fèves
- Ail décortiquées dans de l’eau
- Huile d’olive - Epices salée + ail.
Bissara - Une fois cuites les réduire en 8 – 9 mois
purée. - ajouter les épices
(éviter trop épicer).
- au moment de servir ajouter
l’huile d’olive.
Tchicha aux légumineuses Semoule d’orge, fèves sèches, Même préparation que pour le
lentilles, Pois- chiches, couscous habituel sauf que les
Tomates, oignons, huile d’olive légumineuses doivent être 7 – 8 mois
trempées la veille pour réduire
le temps de cuisson.
bouillie de semoule Semoule d’orge, lait, huile Semoule d’orge cuite dans de
d’olive, Zaatar, Fliou, Menthe. l’eau salée et poivrée. Ajouter
les plantes médicinales. Une
fois la semoule cuite, ajouter le 6 mois
lait, servir avec de l’huile
d’olive.

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