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2) L’ACQUISITION DE LA PROPRETE :
L’acquisition de la propreté nécessite un certain niveau de maturation (à partir du 18ème mois) .C’est
en général vers 2ans que l’enfant demande à faire pipi et reste propre dans la journée, mais ce n’est
qu’une moyenne. La maman ne doit pas allez trop vite et forcer son enfant à des séances de pot
prolongées et régulières. Elle doit essayer plutôt de comprendre quand il a envie, l’encourager en
montrant sa satisfaction lorsqu’il est propre .
3) LE JEU :
Les jeux chez l’enfant évoluent progressivement en suivant les étapes du développement
psychomoteur, sensoriel, intellectuel et physique.
Le jeu évolue comme suit :
b. Avec la marche :
La marche à 4 pattes permet les jeux liés à la découverte du monde extérieure : le sable, l’eau, la
terre ; puis avec la marche « debout » les jeux de tirer et de pousser des objets à roues sont
observés.
Au cours de la 2ème année, les jeux imitatifs s’observent :
L’enfant est capable de refaire à la demande « les marionnettes ». Ensuite, il copie l’activité
maternelle ou paternelle avec ses jouets, fait la cuisine, bricole.
4) LES PLEURS :
Les parents se demandent toujours pourquoi le bébé pleure. Dès que l’enfant pourra dire : j’ai faim,
j’ai mal ...etc. les pleurs ne poseront plus de problème – Mais tant qu’il n’a pas d’autres possibilités
de s’exprimer, les cris seront son seul langage.
Essayons de comprendre pourquoi le nourrisson pleure :
D’abord allez le voir ;
Assurez vous qu’il n’est pas dans une mauvaise position , que ses vêtement ne sont pas serrées , qu’il
n’a pas trop chaud , qu’il n’est pas mouillé , faut-il le changer ? Voir l’état de ses fesses ?
Est-il l’heure de la tété ?
Si tout est normal, aucune raison citée n’est en cause : alors c’est que le nourrisson est entrain de se
défouler.
5) LES PETITS MAUX :
a. La constipation :
Masser lui doucement le ventre ;
S’il est sous allaitement maternel, proposer à la maman des fruits de la saison et la consommation
d’eau ; Un suppositoire de glycérine –bébé peut déclencher une selle ;
Parfois, l’introduction du thermomètre suffira pour la déclencher ;
Il est bon de donner dès le 15ème jours un peu de jus d’orange (1à2 cuillères à café diluées dans un
peu d’eau sucrée).
b. L’érythème fessier (rougeur des fesses)
Lavez les fesses avec du savon de Marseille et bien sécher ;
Passez une couche d’huile d’amande douce ou l’huile d’olive ;
Protéger la peau avec une crème dite « pâte à l’eau »:(Quenta, mytosyl, Doucia) Renouveler à
chaque change.
c. La transpiration
Baigner le bébé plus souvent ; Eviter le linge en nylon ou tergal ; Ne pas trop le couvrir.
d. les régurgitations
d. La régurgitation
Elle est fréquente chez l’enfant nourrit au biberon. Ce phénomène est souvent dû au fait que
le bébé boit trop vite, parce que sa tétine est par exemple trop largement percée.
NB : La liste des petits maux n’est pas limitative ; Il y en a d’autres, tels que le muguet, l’eczéma, la
diarrhée, etc...qui seront traités en cours de pédiatrie.
b) Propriétés immunologiques :
Grâce aux anticorps qu’il contient, le lait maternel protège l’enfant contre les infections,
particulièrement, les infections intestinales et respiratoires qui sont les principales causes de
mortalité infantile dans les pays en voie de développement. Il permet de réduire l’incidence de
certaines maladies allergiques : l’asthme et l’eczéma. Généralement, chez l’enfant nourri au sein, la
morbidité et la mortalité sont nettement plus faibles que chez l’enfant nourri au lait artificiel élevé
dans les mêmes conditions.
e) avantages pratiques :
Le lait maternel ne nécessite ni stérilisation, ni préparation préalable, il est disponible 24 sur 24
heures. Donc il permet d’éviter la contamination par des germes pathogènes.
f) avantages économiques :
Le lait maternel ne s’achète pas, il est gratuit. Il répond au processus suivant: plus le bébé tête plus la
mère produit de lait.
1. Causes maternelles :
b. Crevasses
Elles sont d’origine infectieuse, favorisées le plus souvent par la mauvaise hygiène des seins.
c. Engorgement mammaire
Il est du à une mauvaise vidange des seins, observé en cas de : crevasses, démarrage tardif de l’AM,
utilisation d’un seul sein lors des tétées.
Comment prévenir et faire guérir les crevasses et engorgement
Une bonne conduite de l’allaitement maternel permet d’éviter ces problèmes. Il faudra donc
conseiller : Un démarrage précoce de l’allaitement maternel (dans les 6 premières heures qui suivent
l’accouchement).
Une bonne hygiène des seins (bien asséché les seins après la tétée pour éviter la macération).
Donner les deux seins à chaque tétée.
Ne pas dépasser 10 à 15 minutes par tétée.
La mère doit être bien installée.
Le bébé doit prendre dans sa bouche le mamelon et la majeure partie de l’aréole.
En cas d’engorgement, la mère peut vider ses seins par pression manuelle ou augmente la fréquence
des tétées.
En cas d’inflammation et si la succion est douloureuse conseiller à la mère :
▪ De vider ses seins et de donner le lait à l’enfant.
▪ Prendre des antalgiques.
▪ Et d’appliquer sur les seins des compresses humides chaudes.
d. Abcès de sein
L’engorgement mammaire incorrectement pris en charge peut produire un abcès de seins. La stase
associée à des mauvaises conditions d’hygiène locale favorisent l’infection, il faut des soins médicaux
(ATB et anti-inflammatoire) et continuer l’allaitement maternel en donnant l’autre sein en attendant
la guérison.
e. Maladies de la mère
Des états pathologiques réels (tels que les infections endométriales, urinaires avec syndrome
infectieux, et fébrile (39°) comportent un risque de bactériémie et de passage de germes dans le lait.
Dans ces cas le médecin a un rôle primordial à jouer pour traiter la mère et surseoir temporairement
à l’allaitement maternel en dispensant des conseils pour maintenir la sécrétion lactée en vidant les
seins.
f. Insuffisance lactée
Elle est souvent invoquée par les mères et c’est une cause importante d’adopter l’allaitement
artificiel. Dans la majorité des cas, les mères allaitantes ont suffisamment de lait pour alimenter leur
enfant, il s’agit seulement d’une impression, la mère ne pouvant pas évaluer visuellement la quantité
de lait absorbée par l’enfant, s’inquiète, il s’agit d’un manque de confiance et d’une anxiété de la
mère.
La mise au sein tardive et une fréquence insuffisante des tétées interviennent dans la baisse de la
sécrétion lactée.
En cas d’insuffisance lactée les professionnels de santé devront :
✓ Rassurer la mère.
✓ Lui apporter un soutien psychique.
✓ Lui conseiller :
▪ De faire téter plus fréquemment son enfant pour augmenter la sécrétion lactée.
▪ D’éviter l’introduction du biberon.
▪ Une alimentation suffisante, équilibrée et des boissons suffisantes (1,5 litres au moins/j).
▪ De prendre quelques heures par jour de repos (1à2 heures).
Une femme enceinte peut parfaitement continuer à allaiter son enfant sans aucun problème ni pour
elle ni pour le fœtus contrairement à l’idée habituellement répandue, mais il faut éviter la survenue
d’une grossesse chez la femme allaitante par une contraception adéquate.
2. causes infantiles :
Le problème est rencontré chez le prématuré dont le réflexe de succion est le plus souvent aboli. Ou
si l’enfant est hospitalisé dans un service où l’accompagnement de la mère est impossible tel le
service de néonatalogie. Dans ce cas lui faciliter l’accès à son enfant afin qu’elle l’allaite le plus
fréquemment possible.
c. En post-natal
L’IEC à la femme allaitante portera essentiellement sur :
▪ Une contraception adéquate ;
▪ Des tétées à la demande et le plus longtemps possible ;
▪ L’utilisation des deux seins ;
d. En SMI
▪ Une alimentation équilibrée ;
▪ Quelques heures de repos chaque jour.
▪ Une bonne hygiène des seins :
- Avant chaque tétée, la maman doit se laver les mains à l’eau et au savon, nettoyer les mamelons à
l’aide d’un linge propre imbibé d’eau en insistant sur le bout du sein vers l’aréole.
- Après la tétée, il faut qu’elle assèche ses seins afin d’éviter la macération source de gerçures et de
crevasses des seins.
▪ Encourager la mère à pratiquer l’allaitement exclusif au moins durant les six premiers mois en
surveillant la croissance de l’enfant par des pesées régulières ;
▪ Lutter contre la diversification alimentaire précoce ;
▪ En cas de maladie de la mère, il faut préserver l’allaitement maternel ; soit qu’elle continue à
allaiter, soit qu’elle interrompt l’allaitement provisoirement tout en vidant manuellement ses seins et
de reprendre l’allaitement dès que possible ;
▪ En cas de maladie de l’enfant, poursuivre obligatoirement l’allaitement maternel ;
▪ Apporter à la mère le soutien nécessaire pour surmonter les obstacles réels ou imaginaires à la
pratique de l’allaitement maternel (engorgement mammaire – mamelons plats – insuffisance lactée
et autres ;
▪ Valoriser l’allaitement maternel à l’occasion de tout contact avec la maman.
L’allaitement artificiel
1.INDICATIONS :
« Le lait artificiel ne peut égaler le lait de la mère »
L’allaitement artificiel, qui consiste à nourrir le nourrisson d’un lait autre que le lait de femme, ne
doit être prescrit que sur avis médical :
✓ Maladies graves de la mère.
✓ Absence de prise de poids contrôlée par la pesée régulière de l’enfant .
Le lait artificiel peut être donné de façon exclusive en cas de contre indication formelle à
l’allaitement maternel, sinon en association avec ce dernier. Dans ce cas on parle de l’allaitement
mixte qui se pratique de deux manières :
▪ Soit en complétant chaque tétée
▪ Soit en alternant tétées et biberons
3.LAITS DISPONIBLES :
Selon les conditions et l’âge de l’enfant on peut utiliser :
▪Du lait diététique en poudre;
▪Du lait de vache frais pasteurisé ou stérilisé ;
▪ou à défaut, le lait concentré non sucré.
NB : Pour les nourrissons, le lait diététique en poudre vendu en pharmacie est particulièrement
recommandé, jusqu’à 5 ou 6 mois. Au-delà, il peut être parfaitement remplacé par les autres laits
L’alimentation diversifiée
A partir du 6ème mois, le lait seul ne couvre plus les besoins de l’enfant. Il faut introduire d’autres
aliments en complément de l’allaitement maternel en évitant de remplacer une tétée par un repas.
1.LES FARINES :
Leur introduction dans l’alimentation de l’enfant apporte à partir du 6ème mois beaucoup de
glucides, peu de protides et très peu de lipides.
Pour améliorer leur valeur protidique, il est conseillé d’utiliser une farine lactée, sinon la préparer
avec du lait. Il faut éviter leur utilisation abusive. L’alimentation lactée farineuse exclusive et
prolongée peut retentir sur la croissance et entraîner des troubles digestifs.
2.LES LEGUMES
Ils apportent au nourrisson des éléments minéraux tels le potassium, le calcium, le fer et des
vitamines (acide ascorbique, carotène) à introduire à partir du 6ème mois.
3.LES FRUITS :
Ils constituent la principale source de vitamine C. Le lait de vache est pauvre en vitamine C. Il est
souhaitable de donner à l’enfant nourri au biberon des jus de fruits (jus d’orange – de raisin) .
Un enfant de trois mois reçoit de l’eau sucrée et du Un enfant de trois mois ne doit être nourri qu’au lait
lait maternel ; maternel et ne oit recevoir aucun autre aliment ou
liquide ;
Un enfant de deux ans n’est alimenté que trois fois Un enfant de 2ans doit recevoir deux goûters entre
par jours ; les repas, ainsi que trois repas principaux par jour ;
Un enfant de huit mois est encore nourrit Un enfant de huit mois, nourri au sein, doit aussi
exclusivement au sein ; recevoir des portions adéquates d’aliments de
compléments enrichis trois fois par jour ;
Un enfant de cinq mois reçoit cinq tétées par jour Un enfant de cinq mois doit être allaité à la
selon un horaire précis ; demande au moins huit fois par 24h ;
Un enfant de douze mois reçoit une alimentation Un enfant de douze mois doit recevoir une
principalement à base de céréales ; alimentation nutritive et variée. Les repas doivent
être enrichis avec de l’huile ou du beurre et de la
viande ou du poisson ou du poulet ou du fromage
ou des légumineuses ;
Un enfant de dix huit mois a une alimentation Un enfant malade doit manger et téter plus
réduite en cas de maladie. fréquemment pendant la maladie et doit recevoir
un repas supplémentaire pendant au moins deux
semaines une fois guéri.
▪ Allaitement difficile :
Il se peut que la mère mentionne n’étant pas très à l’aise pendant l’allaitement.
1. Si les habitudes alimentaires sont correctes, les conseils pour l’alimentation sont suivis et
qu’il n’existe aucun problème :
- Féliciter la mère pour les bonnes méthodes d’alimentation.
- L’encourager à nourrir son enfant de façon variée et équilibrée qu’il soit malade ou en
bonne santé.
2. Si l’enfant est sur le point de passer dans un autre groupe d’âge impliquant des
recommandations différentes sur l’alimentation :
- Expliquer les nouvelles recommandations.
- Expliquer quels sont les aliments de complément adéquats et quand commencer à la
offrir.
3. Si les habitudes alimentaires selon l’âge de l’enfant ne sont pas correctes, réexpliquer ces
recommandations, conseiller la mère en conséquence :
❖ En outre, si la mère signale qu’elle a des difficultés à allaiter au sein, évaluer l’allaitement. Si
nécessaire, montrer à la mère la bonne position pour allaiter et la bonne prise du sein.
❖ Si la mère a un problème de sein, tel qu’un engorgement, un mamelon douloureux ou une
infection du sein, elle peut avoir besoin d’être adressée au médecin.
❖ Si l’enfant est âgé de 4 à 6mois et qu’il est allaité exclusivement au sein et qu’il ne prend pas
suffisamment de poids, donner des aliments de complément 1 à 2fois par 24h, après la tétée, à la
cuillère ou au verre.
❖ Si la consommation d’un autre lait doit continuer, conseiller à la mère :
- D’allaiter au sein autant que possible, y compris la nuit.
- De s’assurer que le lait de substitution est approprié pour cet enfant.
- De s’assurer que ce lait est préparé correctement et qu’il est dans l’heure qui fait suite.
❖ Si un enfant âgé de moins de 6mois, reçoit des aliments ou des liquides autres que le lait maternel,
l’objectif est de revenir progressivement à l’allaitement exclusif au sein :
- Suggérer des tétées plus fréquentes et plus longues, jour et nuit.
- Alors que l’allaitement au sein progresse, la mère doit réduire peut à peu l’autre lait ou
les autres aliments.
- Etant donné l’importance de ce changement dans le régime alimentaire de l’enfant,
expliquer à la mère qu’elle doit revenir 7jours plus tard.
❖ Si la mère nourrit l’enfant au biberon :
- Recommander de remplacer le biberon par un verre.
- Préparer correctement le lait de vache ou autre lait de substitution ;
- Le faire boire dans l’heure qui suit la préparation.
- Il est primordial d’utiliser la quantité correcte d’eau propre bouillie pour diluer le lait.
- Montrer à la mère comment utiliser un verre pour nourrir son enfant.
- Faire assoire le bébé sur les genoux de la mère.
- Approcher un petit verre des lèvres du bébé, soulever le verre de façon que le liquide
touche légèrement les lèvres du bébé qui ouvre alors la bouche.
- Un bébé de poids faible à la naissance prend le lait dans sa bouche avec sa langue.
- Un bébé né à maturité ou plus âgé suce le lait et en perd un peu.
- Ne pas verser le lait dans la bouche du bébé. Tenir seulement le verre près de ses lèvres
et le laisser prendre le lait lui-même.
- Quand le bébé a assez pris, il ferme la bouche et ne prend plus rien.
❖ Si l’enfant se nourrit mal, conseiller à la mère :
- De s’assoir avec l’enfant et de l’encourager à manger.
- De donner à l’enfant une ration adéquate dans une assiette ou dans un bol individuel.
❖ Si l’enfant se nourrit mal pendant une maladie, conseiller à la mère :
- D’allaiter au sein plus fréquemment et plus longtemps, si possible.
- D’offrir des aliments faciles à manger, variés, appétissants et préférés par l’enfant pour
l’encourager à manger le plus possible, et lui donner des petits repas fréquents.
- De désobstruer le nez de l’enfant si son nez bouché l’empêche de manger.
- Lui offrir les aliments nutritifs qu’il préfère en petites portions.
- Après la maladie, un bon régime alimentaire aide à compenser la perte de poids et à
prévenir la malnutrition.
- Donner un repas supplémentaire par jour durant deux semaines au moins après la
guérison.
▪ Revoir tout problème d’alimentation après 7jours.
Fiches techniques :
1) Exemples du régimes :