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1. Instabilité politique en Haïti : Entre 1911 et 1915, Haïti a connu une série de troubles
politiques, de coups d’État et d’assassinats qui ont laissé le pays dans un état de
chaos et d’instabilité. Cela a conduit à l’effondrement du gouvernement haïtien et à
la menace d’une guerre civile.
- Sténio Vincent (1930-1941) : Bien que son mandat ait commencé après la fin
officielle de l’occupation, Vincent était largement considéré comme un
collaborateur des Américains. Son gouvernement a poursuivi les politiques
initiées pendant l’occupation et a été critiqué pour sa répression des
mouvements politiques opposés.
Plusieurs groupes de résistance et de lutte se sont opposés à l’occupation américaine en
Haïti. Parmi eux, on peut citer le mouvement des Cacos, composé de paysans et de
nationalistes haïtiens, qui ont mené une guérilla contre les troupes américaines. D’autres
groupes politiques et nationalistes ont également cherché à obtenir la désoccupation du
territoire.
Pendant l’occupation, certains Haïtiens ont collaboré avec les occupants, soit par conviction
politique, soit pour bénéficier des avantages économiques ou de pouvoir. Cette
collaboration a suscité la colère et la méfiance de nombreux Haïtiens, qui considéraient ces
collaborateurs comme des traîtres.
1. Violations des droits de l’homme : Les forces américaines ont été accusées de
violations des droits de l’homme, notamment de répression violente contre les
mouvements de résistance haïtiens. Des exécutions sommaires, des tortures et des
abus ont été signalés.
2. Exploitation économique : Bien que certaines réformes aient bénéficié à l’économie
haïtienne dans son ensemble, il y a eu des critiques concernant l’exploitation des
ressources naturelles du pays par des entreprises américaines, en particulier dans le
secteur de la banane.