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A- Le Poumon :
Résultats Conclusion
Obtention d’une courbe : Les caractéristiques de la
-Origine du repère : Cela distensibilité du poumon sont :
correspond au Volume de -Son volume de relaxation
relaxation qui est NUL, -Sa compliance
c’est-à-dire le volume que -Sa pression de rétractation
prend spontanément le élastique
poumon quand il est sorti du
corps.
-Progression linéaire :
La pente de la relation
pression-volume représente
la compliance.
-Plateau : Atteinte de la
Expérience : pression de rétractation
Poumon (animal ou humain) branché sur une élastique maximale, qui est
seringue pour le gonfler. de l’ordre de 30cmH2O
Courbe Pression-Volume
Le tissu pulmonaire :
Il est constitué :
❖ D’éléments cellulaires.
❖ D’une MEC composé d’élastine et de collagène fibrillaire responsables de la distensibilité du tissu.
L’interface air-tissu :
La tension superficielle (force qui s’exerce entre les molécules d’un liquide et qui est supérieure à celle exercée entre
les molécules de gaz et de liquide) est délétère pour le système ventilatoire car elle provoque une certaine pression à
l’intérieur des alvéoles.
Pour minimiser la tension superficielle, il existe un surfactant :
➢ Synthétisé et excrété par les pneumocytes de types II (donnant les pneumocytes I en cas de lésion de la barrière
alvéolo-capillaire)
➢ Localisé à la surface épithéliale alvéolaire
➢ Rôles :
❖ Diminution de la tension de surface qui augmente de la compliance et donc diminue le travail pulmonaire
❖ Permet la stabilisation alvéolaire en adaptant la tension de surface à la taille alvéolaire (la taille des alvéoles
varie or la pression dépend de la taille, ainsi le surfactant va homogénéiser la pression dans toutes les alvéoles
malgré leurs tailles différentes)
B- La paroi :
Caractérisée par plusieurs volumes :
➢ Volume de relaxation non nul
➢ Volume à l’expiration maximale, diminué par rapport au volume de
relaxation : tendance à vouloir y revenir
➢ Volume à l’inspiration maximale, augmenté par rapport au volume de
relaxation : tendance à vouloir y revenir
C- L’ensemble Poumon-Paroi :
La pente de la courbe pression volume du système poumon-paroi est diminuée par rapport aux deux courbes isolées.
On additionne les élastances mais on n’additionne pas les compliances : E(thoraco-pulmonaire) = E(paroi) + E(poumon)
La pente de la courbe P-V du poumon et celle de la paroi sont assez similaires (compliances similaires)
➢ Le poumon est certes assez distensible, compliant mais la paroi l’est également
Apparition d’une nouvelle position d’équilibre du système passif : la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) : Si
on souffle à partir de cette CRF on a une diminution du volume, si on inspire : on obtient un volume maximum
lorsque la pression de rétractation du poumon sera maximale.
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D- Volumes pulmonaires
Il y a trois vecteurs force principaux : les muscles, la paroi et la pression de rétractation
Volumes statiques ou positions d’équilibres non mobilisable (dilution, pléthysmographie) : le débit nul
Volume de gaz dans le poumon lorsque la pression est nulle,
obtenu à la fin d’une expiration calme
Capacité
➢ Ne nécessite pas d’effort, point d’équilibre du système
résiduelle
respiratoire
fonctionnelle
3L ➢ La pression de rétraction élastique pulmonaire
(PREP) et le vecteur force de la paroi (VFP) sont égaux
et opposés
Volume minimum de gaz dans les poumons
Volume ➢ Obtenu à l’expiration maximale, demande la mobilisation
résiduel des muscles expiratoires
1.5L ➢ La PREP et le VFP sont opposés mais inégaux : le
vecteur forces des muscles expiratoires compense
Volume maximal d’air dans les poumons
Capacité ➢ Obtenu à l’inspiration maximale, demande la mobilisation
pulmonaire des muscles inspiratoires
totale ➢ La PREP et le VFP sont dans le même sens mais
6L inégaux : le vecteur force des muscles inspiratoires
compense
E- La pression pleurale
Lorsque la CRF est atteinte (fin de l’expiration calme) : -5 cm d’H2O
A l’inspiration maximale (capacité pulmonaire totale) : -30 cm d’H2O
A l’expiration maximale (volume résiduel) : -2 cm d’H2O
Nulle (donc égale à la pression atmosphérique) lorsqu’on fait communiquer la plèvre avec l’air ambiant : coup de
couteau, trou (pneumothorax)
2- Le système résistif
Le système résistif = voies aériennes = « tuyaux » : une perte de charge qui dépend : ∆P = R x V = 1/G x V
- Du débit du gaz (V)
- De la résistance des tuyaux G = conductance
Voies Nez (adapte la température et l’humidité), pharynx (compliant grâce aux muscles) et larynx
aériennes sup (phonation).
L’arbre bronchique : 23 générations issues de divisions dichotomiques.
Voies - Zone de conduction : trachée, bronches et bronchioles, rigides
aériennes inf - Zone de transition : bronchioles respiratoires, distensibles
- Zone respiratoire : alvéoles, distensibles (échanges gazeux)
Calcul des La perte de charge dépend de la géométrie du tuyau et des conditions d’écoulement du gaz.
Résistance Plus on est en périphérie et moins on est résistif (la somme des calibres augmente et le flux devient
laminaire). Pour les voies aériennes centrales le profil est turbulent.
Les parts de la résistance totale : Nez (50%), voies aériennes centrales (40%), VA periph (10%)
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Pour le mesurer le calibre doit être limitant : à l’expiration et à l’effort musculaire. Le débit
inspiratoire n’est pas limité par le calibre.
Mesure de débits
On observe un plateau : la pression alvéolaire augmente mais le débit stagne car la résistance
V = ∆P / R
augmente due à une compression qui induit une perte de charge plus importante.
On parle de limitation du débit expiratoire.
On explore ces muscles respiratoires par mesure des pressions maximales statiques en obstruction de la bouche
(obstacle placé devant la bouche). Elle peut se faire en expiration et en inspiration.
Lorsqu’on fait des efforts respiratoires maximaux on est capable de générer des pressions allant de 100cmH2O
(inspiration) à 200cmH2O (expiration).
Inspiration
Expiration