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Physio B3 : respiration (partie 1)

• A quoi sert la respiration ?


La respiration est un mouvement, dont l’unique objectif est d’amener l’oxygène de
l’extérieure vers l’intérieur.

• A quoi sert l’oxygène sur notre vie ?


????

• Quelles sont les conditions pour avoir de la vie sur terre ?


Il faut qu’il y ait une atmosphère avec de l’oxygène.

• Quel est le lien entre l’O2 et la vie ?


Une atmosphère contenant de l’oxygène est une indication de l’existence de la vie.
L’oxygène permettant à chaque cellule de notre organisme d’avoir un métabolisme
et de fonctionner.
En gros, si y a de l’oxygène, y a de la vie ??????

• Quel était le % d’eau au début de cette terre ?


70%

• Citez les conditions pour avoir de la vie sur terre


1) Une température permettant à l’eau d’être sous forme liquide
2) Densité pour retenir l’atmosphère

• Comment expliquer l’apparition des océans ?


Grâce à la vapeur d’eau et au CO2 qui sont 2 gaz, qui à l’époque jouaient un rôle très
important pour la stabilisation de la température à la surface de la terre, cette terre à
pus se refroidir et donc l’eau sous forme liquide à pus y apparaitre. C’est donc à ce
moment-là que les océans sont apparus.

• Quel est le % d’oxygène de l’atmosphère ?


21%

• Citez 3 éléments pour que l’atmosphère soit habitable


1) Il ne faut pas qu’il ne fasse ni trop froid ni trop chaud
2) Il ne faut pas que la densité soit trop forte
3) Il faut de l’atmosphère

• Expliquer le sulfure d’hydrogène, comment le définir ?


Gaz provenant de l’activité volcanique. C’est un gaz très irritant.
EX : boule puante.
Physio B3 : respiration (partie2)

• Le pharynx et le larynx : Expliquez


Le larynx représente le carrefour aéro-digestif. Le mouvement postérieur et cranio caudale
de l’épiglotte lors de la déglutition est essentielle à éviter l’inhalation des ingestas
alimentaire et appelé fausse déglutition.

Le pharynx → pas de structure de soutient rigide et est donc susceptible de se collaber. Les
muscles génioglosse et le muscle génio-hyoïdien ont une action dilatatrice. La perméabilité
des voies aériennes sont menacées ce qui favorise l’apnée obstructive.

• La division de conduit aérien : Expliquez


Voies aériennes supérieures : le nez, la bouche, le pharynx et le larynx. L’inspiration peut se
faire par voie nasale ou bucconasale. Bouche, langue, épiglotte, les cordes vocales, la trachée
Division en 2 : cela va tout le temps se diviser en 2 : dichotomiques. 24x d’affilé Voies
aériennes inférieures : bronches se divisent en 2, après s’être divisées au moins 16x elles
deviennent de petites bronchioles respiratoires qui elles même vont continuer à se diviser
jusqu’à 24x en canaux alvéolaires et en sac alvéolaires contenant des alvéoles et chaque fois
qu’il y a une alvéole il y a des échanges gazeux.

• Définir une bronchiole respiratoire


Après que les bronches soient divisées environs 16 fois, elles deviennent des bronchioles
respiratoires qui elles même vont continuer à se diviser jusque 24 fois
est terminale sa paroi est continue et tout à coup elle s’interrompt pour laisser le passage à
une petite alvéole, elle devient donc une bronchiole respiratoire

• Définir la « zone de conduction » et la « zone de respiration »


Zone de conduction : c’est les 16 premières divisions
Zone de respiration : ce sont les dernières divisions, au niveau des bronchioles (de la 17éme
à la 24éme)

• Définir « l’espace mort anatomique »


C’est le transport de l’air entre l’intérieur et l’extérieur, c’est une zone qui ne participe pas
aux échanges gazeux. (150ml)

• Définir le pneumocyte
Ce sont des cellules qui tapissent l’espace alvéolaire. Elles contiennent un noyau et
s’étendent comme un œuf sur le plat. Elle est recouverte d’un liquide surfactant qui aide les
alvéoles à bouger.

• Comment expliquer le passage d’O2 entre le poumon et la cellule


Les artères pulmonaires suivent le trajet des bronches et des bronchioles de manière
parallèle (lunette). Cette artère va à la rencontre des alvéoles pour être rechargée en
oxygène et prendre une couleur plus rouge qui est la couleur du sang riche en O2. C’est
veines pulmonaires Oreil.G,Ventr.G,aorte.

• Quelle est la superficie de nos alvéoles (m²)


100m² (un demi-terrain de tennis) (300 000 000)
• Les fonctions du nez et de la bouche
Le nez a pour fonction de réchauffer et d’humidifier l’air. Cette fonction est favorisée par la
surface importante des fosses nasales ainsi que leur riche vascularisation. Le nez a également
un rôle de filtre, empêchant l’inhalation de grosses particules inhalées grâce aux fibres is
situées à l’entrée des fosses nasales.
Physio B3 : respiration (partie3)

• Différence entre respiration et ventilation


La respiration reste un mouvement qui se caractérise par une fréquence respiratoire (entre
12 et 15X par min).
La ventilation, c’est la quantité d’air, le et qui sort des poumons toutes les minutes. C’est un
débit d’air qui se mesure en L par min.

• Qu’est-ce que la spirométrie ?


C’est une machine qui consiste à faire respirer le patient au travers d’une tubule qui est relié
à une coche qui fait bouger un stylo qui inscrit les mouvements sur un papier qui défile.

• Volume courant
Volume d’air qui entre et qui sort à chaque respiration normale. (1/2L chez l’adulte)

• Capacité vitale
C’est lorsque le patient réalise une inspiration et une expiration maximale. (4 à 5L)

• Volume résiduel
C’est un volume d’air qui ne sort jamais des poumons. C’est un peu comme un coussin d’air.
Même quand on expire au maximum, ce volume d’air amortit et maintient ouverte toutes les
alvéoles pulmonaires. Car sans ce volume, les alvéoles vont se collaber, se racrapoter, se
refermer ce qi rend leurs ouvertures à l’inspiration suivante beaucoup plus difficile.

• Capacité pulmonaire totale


Somme de la capacité vitale et du volume résiduelle (environ 6L)

• Capacité résiduelle fonctionnelle


Volume qui se trouve dans les poumons après une expiration normale

• Décrire le VEMS
C’est un paramètre essentiel dans la spirométrie avec la capacité vitale lente ou forcée et le
VEMS est le volume expiré maximal au cours de la première seconde de l’expiration forcée.
Il est mesuré avec un spiromètre. (4L)

• Expliquez les notions de VEMS/capacité totale et maladies pulmonaires


au rapport entre VEMS/capacité vitale, en temps normal la CV (5L) et le VEMS (4L) le rapport
des deux = 0,8L. Si ce rapport est inférieur à 0,7L, ça signifie qu’il existe une maladie
pulmonaire qui obstrue les petites voies respiratoires et qui empêche donc de souffler un
volume d’air en 1seconde. (Asthme, bronchite chronique, emphysème) On peut exprimer le
VEMS en pourcentage. Exemple : VEMS à 50% de ce qu’on attend de lui va être mit dans une
classe 2 ou 3 de telle ou telle maladie. On peut l’utiliser de manière routinière pour voir sa
variation (si le patient est obstructif, on lui donnera un bronchodilatateur et on verre le
résultat sur le VEMS après l’inhalation du bronchodilatateur.
• Distinguer la ventilation totale et ventilation alvéolaire
Volume totale est le produit de notre volume courant X notre fréquence respiratoire
(environ 700X15=7,5L/min).
Ventilation alvéolaire c’est le produit du volume courant – le volume d’espace mort X notre
fréquence respiratoire (environ (500ml – 150ml) X 15= + - 5L/min)
Physio B3 : respiration (partie4)

• Définir pression atmosphérique et pression partielle de l’oxygène


L’air exerce une pression, une force qui s’exerce sur une surface. On dit que cette pression
vaut une atmosphère = 760mmHg au niveau de la mer, on ne ressent pas de pression car elle
s’exerce partout autour de nous. Cette pression est la pression des gaz qui compose
l’atmosphère. Ce sont des forces de collisions de molécules de gaz qui s’entrechoquent.
(Azote (78%), O2 (21%) et CO2 (0,03%)) il y a 4 fois plus d’azote que d’O2. L’O2 correspond
donc à une fraction fixe 21% de l’atmosphère et qui exerce une pression partielle de 21% de
la pression atmosphérique soit 21% de 760 = 160mmHg si au niveau de la mer. Plus on va
haut, plus la pression atmosphérique diminue car l’air se dilue dans le volume d’air qui est
plus grand. En altitude il y a beaucoup moins de molécules pour exercer une pression.
Pression. Volume = constante. La fraction elle ne change pas et reste à 21%.

• Expliquez la pression et la fraction d’un gaz


La pression est de 760 et est modifiée en fonction de l’altitude. Plus on grimpe en altitude,
plus elle est basse.
La fraction est de 21% et ne change pas. Qu’on soit en altitude ou au niveau de la mer, elle
reste à 21%.

• Définir la dissolution des gaz


Les pressions ont tendance à s’équilibrer (entre l’air et le sang) quantité ? Loi d’Henry qui dit
qu’a température constante et à saturation constante la quantité de gaz qui va se dissoudre
à l’intérieur d’un liquide est proportionnel à la pression qui s’exerce sur ce liquide. Bouteille
de coca : lors de l’embouteillage, une certaine pression donc le gaz a été soumis et dissous
de force à l’intérieur du liquide et en ouvrant la bouteille la pression diminue et les bulles de
gaz qui s’expriment. Le lien est bien présent.
Quand on essaie de dissoudre un gaz, il faut mettre une certaine pression pour qu’il n’a pas
le choix de se dissoudre dans un liquide. Quand on veut faire passer de l’O2 des alvéoles vers
le sang, la pression est plus importante dans les alvéoles que dans le sang ce qui va
permettre à l’O2 d’avoir tendance à aller vers la pression plus faible (sang) et s’accrocher à
l’hème.

• Décrire la diffusion pulmonaire


Un gaz passe spontanément d’un milieu où sa pression est plus élevée à un milieu où elle est
moins élevée.

• Décrire le diaphragme et les mouvements respiratoires


Le diaphragme est un muscle plat qui sépare notre cage thoracique de la cavité abdominale
et qui a comme caractéristique d’être un muscle qui se fatigue très peu, qui travaille en
permanence et de manière automatique.
La pression à l’intérieur du poumon est = à celle dans l’air. Lorsque j’inspire, mon diaphragme
va se contracter et pousser les viscères vers le bas. Il y a donc plus d’espace au niveau de ma
cage thoracique.
• Décrire P.V et l’inspiration ou l’expiration
Il va y avoir à ce niveau-là une diminution de pression. Il y a une possibilité que l’air qui est
dans l’atmosphère rentre dans les poumons.
L’inspiration est un phénomène actif, il faut que le muscle s’active pour faire rentrer de l’air à
l’intérieur du poumon. Alors que l’expiration est un phénomène passif car il n’y a plus
d’action musculaire.
Physio B3 : Respiration (partie 5) :

• Décrire l’influence de la vapeur d’eau dans le conduit aérien :


La 1ère chute arrive lorsque l’air à passer dans la bouche ou le nez. Il y a un gaz
supplémentaire, c’est l’eau sous forme de vapeur. On passe d’un environnement sec à
humide et à 37 degrés la pression de la vapeur d’eau est de 47mmHg. Donc il y a toujours
21% d’O2 mais dans un environnement différent ou la pression atmosphérique, on retire
47mmHg (760mmHg-47mmHg = 150mmHg.)

• Décrire l’influence de la barrière alvéolo-capillaire et gradient :


Les pressions d’O2 doivent s’équilibrer de part et d’autre. L’équilibre de pression ne veut pas
dire équilibre de concentration. Il n’y a pas de problème de diffusion car la barrière est très
fine, et donc en théorie la PAO2 = PaO2 = ? 300millions d’alvéoles ne sont pas toutes
parfaites même quand nous sommes en bonne santé, il se peut que certaines alvéoles
ventilent mal comme certains peuvent perfuser peu ou mal les alvéoles. On dit que le
rapport entre les deux ne sont pas parfait même chez des personnes en bonne santé. Il y a
aura donc un gradient, une différence entre PAO2 et PaO2, qui ne sera peut-être que de
90mmHg. Il y a un nouveau gaz dans nos alvéoles, le CO2 qui a été produit par nos cellules et
qui doit être éliminé par nos poumons. Ce CO2 prend de la place dans nos alvéoles, or notre
pression atmosphérique qui est la somme de toutes les pressions des gaz qu’il compose doit
rester égale partout. Donc si du CO2 prend de la place, il y a moins de place pour l’O2

• Décrire l’influence de la barrière capillo-musculaire :


L’épaisseur pour arriver à la cellule est très importante ça peut être jusqu’à 100x l’épaisseur
de la barrière alvéolaire, donc ici la diffusion de l’O2 est cruciale. Plus la distance a parcourir
de l’O2 est grande plus la pression va chuter et si la distance est trop grande alors la pression
en 02 sera trop basse pour faire fonctionner la mitochondrie. On dit que la cellule fonctionne
alors en anaérobiose = mécanisme de sauvetage transitoire lors d’un manque d’O2.

• Définir PAO2 et PaO2 :


PAO2 → Pression des gaz Alvéolaire, qui calcule la pression de l’O2 dans les alvéoles = 21%
de la (Patm-47mmHg) – pression en CO2 (40mmHg) divisé quotient respiratoire ( le rapport
entre la production de CO2 par l’organisme sur la consommation O2 par l’organisme (0,8% =
produit un peu moins de CO2 qu’on ne consomme de l’O2), donc on fait sortir des poumons
un peu moins de CO2 de ce qu’on fait rentrer en O2. Vu que 40 : 0,8 = 50mmHg la PAO2 =
100mmHg.  PaO2 : = Pression en O2 dans le sang
PaO2 → valeur de la pression en oxygène dans le sang

• Pourquoi calculer le PaO2 ?


Elle ne se calcule pas, elle se mesure.
Elle se fait par un analyseur de gaz sanguin, et on a la réponse assez vite.

• Décrire les 4 cascades définie dans cette vidéo :


1 → lié à la présence de vapeur d’eau
2 → présence de CO2 dans les alvéoles
3 → liée au rapport entre la ventilation et la perfusion pulmonaire en l’air et le sang
4 → liée à la diffusion au sein des tissus de l’organisme
• Quid de l’O2 non utilisé dans la cascade :
Finalement, après toutes ces chutes, l’oxygène qui n’a pas été utilisé par les tissus et les
cellules, revient par la veine jusqu’au poumon et toute la cascade peut recommencer.
Physio B3 : Respiration (partie 6) :

• Définir la notion de saturation de l’O2


La saturation de l’hémoglobine en oxygène est donc le pourcentage d’oxygène qui est
réellement liée à votre hémoglobine.

• Décrire l’intérêt du saturomètre


C’est qu’on peut la mesurer.
Avec un saturomètre. C’est un petit appareil qu’on met au bout du doigt et qui mesure la
saturation en oxygène au niveau artériel. Ils mesurent aussi la pulsatilité du sang, c’est-à-dire
le rythme cardiaque. C’est basé sur une technique où un rayon infrarouge passe au travers
du doigt placé dans le dispositif l’absorption de la lumière infrarouge par l’hémoglobine
dépend du fait qu’elle soit fort saturée ou faiblement saturée en oxygène.

• Décrire l’O2 dissous et l’O2 transporté par l’hémoglobine


Ce n’est pas 100% en oxygène chez une personne en bonne santé car une partie est sous
forme dissout dans le sang et donc c’est un peu moins, 97 ou 98% qui est lié à l’hémoglobine.

• Coloration du sang et oxygénation


Plus le sang est riche ne hémoglobine, plus il sera rouge comme dans le sang des artères.
Cependant, le sang des veines a perdu de l’oxygène et donc est de couleur plutôt bleu.

• Saturation du sang artériel et sang veineux


Plus l’HB est riche en O2 plus le sang est rouge, comme on le voit dans le sang des artères
(99%). Par contre, le sang des veines a perdu l’O2 et est donc de couleur plutôt bleue (75%).

• Décrire l’extraction d’O2 par les tissus


Un tissu consomme peu d’oxygène, fable graduent et donc faible force pour amener
l’oxygène dans la cellule.

• Calcul du contenu d’O2 dans le sang


HB. Saturation en O2. 13,9 (facteur de correction) + PaO2. 0,03 15 . 0,98 . 13,9 + 90 . 0,03 =
210ml 207ml + 3ml = 210ml (CF 21% d’O2 dans la pression atmosphérique donc parfait
équilibre)

• Définir PAO2, PaO2, saturation O2 et CAO2


CAO2 → contenu artériel en oxygène
PaO2 → pression d’oxygène dans le sang sous forme dissout
SaO2 → saturation de l’hémoglobine en oxygène
Physio B3 : Respiration (partie 7) :

• Définir PAO2, CAO2 et SAO2


SAO2 → saturation d’oxygène de l’hémoglobine (se mesure)
CaO2 → contenu artériel en oxygène (ce calcul)
PAO2 → pression qu’exerce l’oxygène dans le sang (se mesure)

• Expliquer la courbe de dissociation de l’hémoglobine


Le 1er axe c’est la PaO2 avec une valeur de 100ml de mercure. Le second axe est SaO2 et sa
valeur max est de 100%. Et le 3ème axe est le CaO2 et sa valeur normal est d’environ 210ml
d’oxygène par L de sang.
La courbe commence horizontalement puis descend. Où que nous soyons dans notre sang,
dans n’importe quel endroit du corps, on est sur un point de cette courbe. Si on est dans les
artères, il y a beaucoup d’oxygène cependant si on est dans les muscles, il y en a très peu.

• Décrire l’hypoxémie
C’est le fait d’avoir trop peu d’oxygène dans le sang. C’est quelque chose de très grave.

• Expliquez la bouteille d’O2


C’est un réservoir qui contient de l’oxygène sous pression très haute. Les normes sont
souvent de 200 ou 250 barres, c’est-à-dire 200 ou 250X la pression atmosphérique.
A l’intérieur cet oxygène pur sous pression va, au moyen d’un étendeur, permettre
d’administrer des quantités variables d’oxygène aux patients.

• Décrire l’autonomie d’une bouteille


L’oxygène peut être administré aux patients suivant un système qui est adapté à ses besoins
qui peut aller d’un débit relativement faible (2l/min) avec lunette à un débit plus important
(6l/min avec masque).
L’emplois est assez simple, un système ON/OFF d’une part et un débitmètre.
La bouteille contient un manomètre qui nous montre d’une part la pression maximale, une
zone de sécurité verte et en dessous il va falloir penser à la changer.

• Expliquez l’anémie et besoin d’O2 ainsi qu’hypoxémie et besoin d’O2


Pour le patient anémique, lui donner de l’oxygène ne servira à rien, on devra plutôt lui
administrer une transfusion sanguine.
Pour le patient atteint d’hypoxie, en lui donnant de l’oxygène, cela va améliorer son contenu
artériel, ce qui l’aidera à aller mieux.
Physio B3 : Respiration (partie 8) :

• Décrire l’effet de serre


La lumière du soleil irradie à la surface de la terre et ensuite est réfléchie par la terre et cela
va faire vibrer les molécules de CO2, cette vibration participe à l’effet de serre et au
réchauffement climatique, le CO2 intervient à 20% dans l’effet de serre. Depuis -400mille
ans, la concentration en CO2 variait de 0,02 à 0,03 jusqu’au 19siècle, c’est l’effet de
l’industrialisation et de la déforestation qui a fait augmenter cette concentration

• Décrire le transport de CO2 de 3 façons

Sous forme dissout dans le plasma sanguin, exactement comme l’oxygène. Cela
correspond à une toute petite quantité.
Lié aux extrémités de l’hémoglobine, c’est aussi une toute petite quantité.
Transporté surtout grâce aux globules rouges. Ce globule rouge contient une enzyme
appelée anhydrase carbonique qui transforme le CO2 en ions bicarbonate.

• Décrire l’anhydrase carbonique


Enzyme contenue dans le globule rouge et qui transforme le CO2 en ions bicarbonate ce
s’écrit HCO3-, qui restera bien à l’intérieur du globule rouge jusqu’à l’arrivée à destination
des poumons.

• Expliquez l’effet « Bohr » et l’effet « Haldane »


Effet « Bohr » → dès que l’environnement du globule rouge est riche en CO2 cela va
créer des conditions pour que l’hémoglobine lâche son oxygène. Et c’est très bien, car si
nous sommes dans un environnement riche en CO2 c’est que vous consommez
beaucoup d’oxygène et donc vous avez besoin que l’hémoglobine se libère de son
oxygène pour l’offrir aux cellules.
Effet « Haldane » → Si votre hémoglobine est pauvre en oxygène, cela va attirer le CO2
qui se fixera plus facilement à cette hémoglobine. C’est aussi très utile, notamment en
cas d’effort physique au niveau des muscles.

• La mesure du CO2 sanguin


La façon la plus précise, même si c’est invasif et donc douloureux, c’est de relevé un gaz
sanguin dans l’artère. La valeur de CO2 normal est toujours d’environ 40 millimètre de
mercure.
Une autre façon, peut-être moins précise mais indolore, c’est de mesurer le CO2 expiré par la
bouche. On appelle cela la capnographie.
• Décrire la modification de la ventilation, hyperventilation et hypoventilation
- Ventilation → quantité d’air qui entre et sort des poumons chaque minute
- Hyperventilation → lors d’une crise de panique par exemple, on respire plus vite donc on
ventile plus, le siphon s’ouvre d’avantage, mais notre production de CO2 n’a pas changé donc
immédiatement le niveau de CO2 chute et on hyperventile.
1 : calmer la victime
2 : placer en position semi assise
3 : demandez-lui de respirer calmement
4 : demandez-lui de respirer lentement
5 : vérifiez l’état de tension de sa main
6 : demandez-lui si ses doigts chatouillent
7 : demandez-lui si cela est fréquent
8 : si non, appelez le 112
9 : proposez-lui de respirer dans ses mains
10 : éventuellement dans un sachet 5-10 sec

- Hypoventilation → Une personne qui fait une overdose de morphine, la morphine va ralentir
le centre respiratoire et donc le patient respire lentement mais la production de CO2 n’a pas
changé, mais ça ralentit au niveau du siphon et donc le niveau de CO2 dans le sang va
monter et donc vous hypoventilé.

• La spasmophilie :

C’est un trouble peu généralisé qui se manifeste par des spasmes. C’est une crise très
impressionnante, ça peut arriver dans un environnement stressant, la personne dira qu’elle a
du mal à respirer et qu’elle à l’impression qu’elle va mourir. Cela va causer une
hyperventilation à la fréquence respiratoire qui va entraîner un cercle vicieux parce que vous
ventilé, donc vous allez expirer du gaz carbonique.
Physio B3 : Respiration (partie 9) :

• Décrire le calcul de la PAO2 au sommet du Mont-Blanc


PAO2 = 21% (400-47) – 40/0,8 = 24 millimètres de mercure

• Adaptation respiratoire et acclimatation


Il va y avoir une adaptation immédiate dès que vous arrivez en altitude et vous allez
hyperventilé

• Décrire polyglobulie et EPO


Polyglobulie → augmentation du taux d’hémoglobine dans le sang
EPO → érythropoïétine, synthétisé au niveau des reins

• Expliquez les symptômes du mal aigu des montagnes


Nausée
Vomissement
Maut de tête
Un peu de désorientation

• Intérêt des récepteurs à l’O2 au sein des carotides


Au niveau des carotides, le signal de la chute d’oxygène dans le sang, l’hypoxémie, va
stimuler le centre respiratoire cérébrale pour créer une hyperventilation.

• Valeur de la pressurisation d’un avion


L’équivalent d’une pression atmosphérique d’une valeur d’environ 2000m d’altitude ce qui
veut dire qu’il a besoin de 600 millimètres de mercure.
PAO2 = 21% (600-47) – 40/0,8 = 66 millimètres de mercure

• Valeur de la PAO2 en cas de dépressurisions


PAO2 = 100% (200-47) – 40/0,8 = 103 millimètres de mercure
Physio B3 : Respiration (partie 10) :

• Décrire VO2 et VO2MAX


VO2 : consommation d’oxygène au repos
VO2MAX : c’est la capacité que l’organisme a à capter l’oxygène de l’air ambiant, à le faire
passer au niveau de la circulation sanguine à le transporter vers les muscles à l’exercice mais
aussi l’utiliser au niveau des muscles.

• Intérêt de l’EPO
Comment le petit train peut transporter 20x plus d’O2 qu’en temps normal ? Le cœur
pourrait battre plus vite (débit) mais incapacité d’arriver à 20x maximum 4-5fois, on pourrait
aussi augmenter le nombre de wagon c’est-à-dire avoir une HB à 18  mais impossible car
cela se produit uniquement en altitude sauf si consommation illégalement de l’EPO mais cela
est interdit et dangereux, la seule façon est : augmenter l’extraction d’O2 au niveau des
muscles et des tissus qui en ont besoin. Au repos, quels organes consomment le plus d’O2 ?
Cerveau, foie

• Expliquez la valeur de la consommation d’O2 par les muscles squelettiques et respiratoire


Lors d’efforts physiques comme la course, le vélo, l’aviron, c’est les muscles squelettiques qui
consommeront le plus d’oxygène. Pour ce qui est des muscles respiratoires qui vont quand
même par certains moments, durant de périodes de ventilations très importantes arriver à
consommer de l’ordre de 8 à 10% de la consommation d’oxygène totale du corps.

• Décrire la vitesse de diffusion d’O2 pulmonaire au repos et à l’effort


Il faut ¼ de seconde pour que le sang se recharge en oxygène et atteindre une PaO2 de 90 ou
100 millimètres de mercure. La diffusion d’oxygène entre les alvéoles pulmonaires et
capillaires est donc très facile et très rapide car l’épaisseur entre les 2 n’est que de 0,3
microns et parce que la surface des champs est aussi large qu’un demi-terrain de tennis.
En cas d’effort physique le passage du globule rouge n’est plus de ¾ de sec mais de ¼ de sec
et c’est normal puisque le débit cardiaque augmente, tout circule plus vite.
En plus dans l’artère pulmonaire, la pression d’oxygène est plus basse que les 40puisque
l’extraction d’oxygène par les muscles à fortement augmenté et donc le chiffre devient par
exemple 20. Et donc à l’effort, le globule rouge à tout juste le temps de passage nécessaire
pour se recharger en oxygène.

• Ventilation à l’effort

• Décrire réponse ventilation à l’effort et VO2MAX


1 → car à l’effort on produit davantage de CO2 en ventilant
2 → A un moment la courbe décroche, ce qui signifie qu’on ventile plus que nécessaire donc
vous hyperventilé. On arrive dans notre VO2MAX.

• Effort physique et santé de la personne âgée


Ils auront surement une indépendance fonctionnelle plus importante et si la consommation
d’oxygène durant le vieillissement est supérieure à 15ml par min et par kilo de poids corporel
assure une indépendance fonctionnelle avec une meilleure qualité de vie et bien sur le
corollaire d’un point de vue économique
Physio B3 : Respiration (partie 11) :

• Décrire le système de défense muco-ciliaire et macrophage alvéolaire


Défense muco-ciliaire → Du nez jusqu’aux bronches, on a des petits cils juste au-dessus des
cellules qui battent à une vitesse de 13 millimètres par min. Grâce à l’appareil muco-ciliaire,
la trachée sera nettoyée car il va véhiculer au-dessus des cils tout un film de mucus dans
lequel sont attrapé ou englué les particules atmosphériques dans la trachée de 3 à 5 microns.
Macrophage alvéolaire → Ils se balades dans les alvéoles et passe d’alvéoles en alvéoles
grâce à leurs petits pieds ou petites bottes qui sont attachés aux cellules aplaties par les
alvéoles et nettoie les alvéoles de toutes les particules donc qui sont inférieur à 1 micron.

• Être capable de communiquer sur les polluants et milieu intérieur et extérieur


Il faut se souvenir qu’une seule cellule sépare ton milieu intérieur du milieu extérieur.
Depuis le nez jusqu’aux alvéoles, tu es toujours à risque d’endommager les liens qui unissent
ces petites cellules entre elles et donc encourager des réponses immunologiques ou des
troubles au niveau de la santé que ce soit cardio-vasculaire ou respiratoire.

• Connaître le chlore libre et la barrière pulmonaire


Les nageurs olympiques ont le plus haut taux d’asthme.
Plus les enfants fréquentes la piscine, plus ils ont un lien avec malheureusement une
augmentation de taux d’asthme. Le chlore a un lien aussi avec la barrière alvéolaire de même
que la plupart des polluants car il réagit au nombre de personnes présentes dans la piscine et
font en sorte que les polluants dérivés endommagent cette barrière qui te sépare du milieu
extérieur.

• Décrire le CO endogène et exogène


CO endogène → Produit par l’organisme, on en a tous de façon physiologique. Il est en fait
produit par la dégradation de lemme qui se situe au niveau des hémoglobines. Et justement
l’hémoglobine a 240X plus d’affinité pour le CO que pour l’oxygène.
CO exogène → Source extérieure ???

• Décrire les symptômes de l’intoxication au CO et situations possibles


Triade principale :
1 → céphalée des maux de tête
2 → trouble gastro digestif (nausées, vomissements)
3 →asthénie, fatigue importante avec faiblesse des MI
Se demander si y a une source exogène de CO, si y a un confinement dans un espace clôt, est
ce qu’on est dans une salle de bain, un garage ? Dans un chalet avec un feu de charbon qui
est en train de se consumer ? Le contexte est très important.

• Particularités de ce gaz mortel


C’est un gaz inodore, incolore, non irritant donc indétectable
• Fumeur et toux, fumeur et bronchoconstriction, et le VEMS
La cigarette a un impact direct sur le système muco-ciliaire. L’activité des cils vibratiles est
altérée, la production du mucus est augmentée. Ceci explique la toux productive des fumeurs
à la longue.
D’autre part, la cigarette rétrécis le diamètre des voies respiratoires suite à la production de
mucus, suite à un remodelage de la paroi mais aussi suite à un réflexe de
bronchoconstriction. Ce genre d’anomalie peut apparaitre bien avant les moindres
symptômes. On peut le mesurer par la mesure du VEMS grâce à un spiromètre
Physio B3 : Respiration (partie 12) :

• Expliquez le phénomène de la cohésion des molécules d’eau


Les forces de cohésion permettent par exemple à un insecte de marcher sur l’eau car les
forces de cohésions rapprochent les molécules de l’eau et permettent que la surface reste
intacte.

• Expliquez la loi de « laplace »


Pression qui a un dénominateur qui est le rayon. Cette loi dit que cette pression qui s’exerce
vers l’intérieur d’une sphère est inversement proportionnelle au rayon de cette sphère ORL.

• Décrire l’intérêt du surfactant sur la tension superficielle des alvéoles


Le surfactant fait chuter les forces superficielles. Le surfactant diminue la tension
superficielle des alvéoles.

• Décrire le surfactant et son intérêt entre petites et grandes alvéoles


Le surfactant est synthétisé à partir de pneumo sites de type 2 (des cellules) et il est composé
en majorité de lipides.
Quand la surface est sécrétée le long de la levée, les molécules de lipides vont finalement
s’organiser et vont former une couche hydrophobe du côté de l’air et une couche hydrophile
du côté de la paroi alvéolaire. Cette organisation va finalement créer des forces de répulsion
entre les molécules de surfactant qui vont s’opposer aux forces d’attractions, et c’est aussi ce
qu’il faut comprendre, plus une alvéole est petite, plus la tension superficielle est forte et
aussi le surfactant y est plus concentré. C’est-à-dire que les molécules lipidiques s’entassent
plus étroitement et se repoussent l’une l’autre davantage.
Physio B3 : Hypobare (partie 1) :

• L’environnement hypobare
Environnement basse pression. Nous retrouvons cette atmosphère en altitude.

• Records Jeux 1968


Saut en longueur → 8,90m par Bob Beamon

• Raison du record de Beamon


L’altitude
Le vent qui soufflait à 2m pile
A l’époque, on ne se rendait pas compte que l’altitude aidait les sprinteurs et les sauteurs à
courir plus vite et à sauter plus loin. Ce n’est que dans les années 50 qu’on a commencé à
faire un lien mais parce qu’il y a eu les jeux panaméricains qui ont eu lieu en altitude et il y a
des performances extraordinaires qui ont été établies mais c’est vraiment en 68 qu’il y a eu
plusieurs records établis.

• Vents et homologation record


Il y a eu un phénomène bizarre d’un tas de mesure de vent, pile 2m/sec, pile la limite qui est
assez étrange, car statistiquement c’est impossible lors d’une même compétition.
Aujourd’hui cela semble impossible de battre 8,90m. En effet, le vent est calculé pile à
2m/sec, au-delà de cette valeur le record ne pouvait pas être homologué. En effet, la force
du vent de dos est une caractéristique essentielle, l’homologation d’un record du monde.
Néanmoins, on commençait à comprendre l’effet de l’altitude et donc l’effet hypobare de
l’atmosphère sur ce type de discipline

• Records du 400m
Lee Evans → 43sec79
1sec en moins que le record précédent
Physio B3 : Hypobare (partie 2) :

• Définir la pression atmosphérique


La pression atmosphérique correspond au poids de l’air par unité de surface, c’est-à-dire à la
force qu’il exerce sur une surface donnée. On peut mesurer la pression atmosphérique à
l’aide d’un baromètre à mercure. Il est constitué d’un tube dont on a retiré l’air plongé dans
une cuve contenant du mercure liquide. En pesant sur le liquide, l’air le force à remonter à
l’intérieur du tube. La hauteur atteinte par le mercure indique la pression.

• Pression atmosphérique et altitude


La pression atmosphérique dépend de l’altitude. Au sommet du Mont Everest, elle est 3X
plus faible qu’au niveau de la mer.

• Pression atmosphérique et température


La pression atmosphérique dépend aussi de la température. L’air est composé de molécules
de gaz qui sont toujours en mouvement. Plus l’air est froid, plus ces molécules bougent
lentement. Elles ont alors tendance à se rapprocher les unes des autres. L’air se contracte, il
devient donc plus dense donc plus lourd ainsi le poids qu’exerce l’air sur une surface donnée
augmente. Autrement dit la pression atmosphérique augmente.
A l’inverse, quand l’air se réchauffe, il se dilate si bien que la pression atmosphérique
diminue

• Altimètre, météo, ouragan


Altimètre → Il est à bord de tout engin volant. Il est basé sur la mesure de la pression de l’air
et il sera toujours mécanique.
Météo →
Ouragan → Les vents les plus violents sont en zone de basse pression.

• Altitude et humidité
Plus l’air est froid, plus l’air est lourd et donc l’air descend vers le sol. Plus il est chaud et plus
il est léger et donc reste en altitude. On parle de -40° sur l’Everest en été et de -55° en hiver
les particules d’air étant plus lourdes tombant plus la pression atmosphérique est moindre
en hiver qu’en été.

• Altitude et température
Diminution de 1° par altitude de 100m.
Les rayonnements du soleil se répercute contre le sol et chauffe l’atmosphère. Il est donc
normal que les températures soient plus fortes au niveau de la mer, tout près du sol, qu’en
altitude.
Physio B3 : Hypobare (partie 3) :

• Le gaz se déplace du milieu le plus pressurisé vers le moins pressurisé


Par exemple les fumées d’un bateau vont vers le milieu le plus pressurisé c’est-à-dire le
niveau de la mer vers le moins pressurisé c’est-à-dire le ciel. Mais aussi car les fumées sont
chaudes donc plus légères.

• L’aspirateur et le ventilateur
L'objectif du moteur de l'aspirateur et de créer une dépression dans le sac récolté au moyen
d'une hélice, comme pour un hélicoptère. L'air avoisinant le sol de votre salon et présentant
une pression atmosphérique de 760 millimètres de mercure, il pourra alors pousser les
crasses dans le tuyau de votre appareil. L’air le plus pressurisé emportera les saletés vers le
milieu le moins pressurisé. Il ne s’agit donc pas d’une aspiration, mais bien d’une poussée de
la pression de l’atmosphère.
C’est pour ça que le processus du ventilateur est strictement le même, alors que la fonction
est inverse. Il crée une hyperpression dirigée vers l’avant. Il crée donc une dépression à
l’arrière. Il provoque une hyperpression d’air qui doit se dissiper rapidement dans
l’atmosphère, cela provoque un vent.

• L’aile d’avion
La forme des ailes qui percutent l’air lors de la prise de vitesse de l’avion permettent de
produire une dépression au-dessus et une hyperpression en dessous. Au décollage c’est
l’inverse, dépression en dessous et hyperpression au-dessus.
Pour bien comprendre l'importance de l’aile, il convient d'expliquer ce qui se passe avec les
particules d’aires qui viennent cogner cette aile. En effet, si les particules frappent l’aile, elles
se déplacent de manière linéaire, elles forment ce que l’on appelle une zone de haute
pression. Par contre, si ces mêmes particules rebondissent et se déplace de manière
turbulente, cela crée une dépression dans ce cas-ci, au-dessus de l’aile, on distingue les
particules qui rebondissent et qui créent cette dépression. Donc, en cas de décollage. Le
pilote actionnera son manche afin de créer une dépression au-dessus de l’aile et en cas
d’atterrissage, il fera l’inverse.

• L’aspirateur du cycliste
Le premier cycliste d’un peloton crée une dépression à l’arrière de par sa vitesse une
zone de dépression à l’arrière de lui.

• Effet de bordure
Dangereux pour les chutes et casse le peloton. C’est une tactique pour les plus forts.
Physio B3 : Hypobare (partie 4) :

• Les modifications physiologiques à l’altitude


Aucune modification du cortex en altitude et ce sera pareil pour les récepteurs musculaires.
La température corporelle influx peu ou pas du tout dans un milieu normal. Même en
montagne dans le froid, la température corporelle ne change quasiment pas donc on ne peut
pas considérer que la température et l’augmentation de température va jouer un rôle plus
important en altitude qu’au niveau de la mer.
L’adrénaline, pourquoi serait-on plus stressé en altitude.
Pour ce qui est du CO2 et de O2, la pression de CO2 va augmenter en altitude et la pression
O2 va diminuer. Ainsi si le CO2 augmente vous aurez également une modification du Ph, ce
niveau de basicité où d’acidité de l’organisme va être influencé en fonction de l’altitude.
Donc en altitude, il y aura le taux d’oxygène, de CO2 et de Ph du sang qui pourrait être
modifié.

• Réponses respiratoires
En altitude, il y a moins d’air donc moins d’oxygène. Pour compenser cette raréfaction de
l’oxygène, l’organisme va augmenter sa ventilation. Il va respirer plus vite et plus fort. On
appelle cela de l’hyperventilation.

• Bulbe rachidien et les éléments intervenant sur celui-ci


Plusieurs éléments peuvent influencer la respiration :  tout d’abord le cortex cérébral : c’est
un organe décideur de l’action musculaire mais c’est aussi un indicateur du bulbe rachidien
d’une augmentation de la respiration. Le cortex envoie une demande musculaire qui va donc
dépenser de l’O2 et donc envoie aussi une demande d’accélération de la respiration  il
anticipe la demande d’O2  les propriocepteurs : dans les muscles squelettiques et dans les
articulations. Ce sont des récepteurs sensibles à l’action musculaire et donc à la
consommation d’O2 de ces mêmes muscles, ces propriocepteurs envoient des influx vers le
bulbe rachidien afin d’augmenter la respiration en cas d’effort physique Ces deux
mécanismes permettent une augmentation de la respiration et donc de la ventilation, cette
augmentation est jugée proprioceptive = avant que le besoin en O2 se passe, elles sont donc
anticipatives  l’adrénaline, le stress, l’angoisse ce sont des stimulateurs de la fréquence
cardiaque mais également de la ventilation.  la température et l’augmentation de la
température corporelle : + la température du corps monte, + la respiration augmente,
l’action musculaire fabrique de la chaleur et la température du corps augmente, le corps doit
évacuer cette chaleur par le biais de la transpiration. Cette action circulatoire sanguine exige
au corps de régir en favorisant l’apport d’O2 et donc de la ventilation.  le meilleur, le plus
efficace réside dans les chimiorécepteurs situés dans les carotide et dans l’aorte ils sont
capable de calculer le taux d’O2 mais aussi, de CO2 dans le sang artériel. Ces récepteurs sont
donc des parfaits indicateurs de l’oxygénation de notre organisme Tous ces indicateurs
sanguins sont capables de modifier, augmenter, réduire, équilibrer la respiration et donc la
ventilation de notre corps au niveau de la mer
• Cortex et propriocepteur en altitude
Cortex ne subit aucune modification en altitude Récepteurs musculaires ne subissent aucune
modification en altitude

• O2, CO2, Ph en altitude et T° corps


La température corporelle influence peu ou pas du tout dans un milieu normal, même en
montagne (hiver, froid) notre température corporelle ne change quasi pas, on ne peut donc
pas considérer que cette augmentation de température va jouer un rôle plus important en
altitude qu’au niveau de la mer  L’adrénaline ne change pas sauf si on se retrouve
éventuellement dans des contrées, des passages difficiles lors de l’ascension de montagne 
Le taux de CO2 et le taux d’O2 la pression de CO2 dans ce cas-ci, va augmenter en altitude
surtout à partir d’une certaine altitude et la pression d’O2 va diminuer. Ainsi, si le CO2
augmente nous auront également une modification du PH, 7 niveaux de basicité au d’acidité
de l’organisme va être influencé en fonction de l’altitude. Donc, en altitude il y aura le taux
d’O2, le taux de CO2 ainsi que le PH du sang qui pourrait être modifié.
Physio B3 : Hypobare (partie 5) :

• Quelle est la différence de ventilation pulmonaire entre le niveau de la mer et l’altitude à


2439m
Pour une même personne, la valeur de 159 millimètres de mercure de pression partielle en
oxygène passe à 125 mm de mercure en altitude, donc une baisse de la cascade d’oxygène.
Le corps est évidemment en obligation de hyperventiler s'il ne le fait pas, les gradients de
pression de la cascade vont diminuer également et entraîné toute une série de problèmes
liés au manque d'oxygène. On appelle ça de l'hypoxie.
La perfusion, c'est la force de passage de l'oxygène à travers la cascade. Si l'on est au niveau
de la mer, la pression partielle en oxygène et de 159 millimètres de mercure dans
l’atmosphère. Lors de l'inspiration, l'oxygène atmosphérique migrent vers les alvéoles avec
un gradient de pression de 59. Le gradient est donc la différence de pression d'un gaz entre 2
compartiments différents.
La pression partielle de O2 atmosphérique diminue a 2439 mètres d'altitude. Les gradients
de perfusion diminueront également, engendrant une réduction d'oxygénation de vos
cellules. Heureusement, vous avez l'hyper ventilation qui permet de compenser le problème.
Néanmoins, tout système physiologique de compensation à ses limites. Notre hyper
ventilation naturel et inconsciente plafonne à 1600 mètres d'altitude. À partir de cette
hauteur au-dessus de la mer, la cascade d'O2 chute progressivement avec l’ascension.
Ainsi, au niveau de la mer, notre pourcentage de saturation d’hémoglobine en oxygène
atteint 98. Il y a donc 98% de nos globules rouges qui sont remplis l’oxygène et ne peuvent
donc plus en transporter. À 2439 mètres d'altitude, ce chiffre tombe à 92%.

• Définir la perfusion entre tous les milieux (air, alvéoles, sang, cellule)
La perfusion c’est la force de passage de l’O2 à travers la cascade si l’on est au niveau de la
mer, la pression partielle en O2 = 159mmHg dans l’atmosphère. Lors de l’inspiration, l’O2
atmosphérique migre vers les alvéoles avec un gradient de pression de 59mmHg = la
perfusion d’O2 entre l’atmosphère et l’alvéole. Le gradient est donc la différence de pression
d’un gaz entre deux compartiments différents. Il faut ensuite que l’O2 passe dans le sang
cette fois-ci le gradient et nettement plus petit, il vaut 6mmHg, parce que la différence entre
100mmHg alvéolaire et 94mmHg sanguine est de 6mmHg. On peut encore ainsi, continuer
entre le sang et la cellule avec un gradient dans ce cas-ci 74mmHg  niveau de la mer En
altitude, la pression partielle d’O2 atmosphérique diminuant à 2439m d’altitude les gradients
de perfusions diminueront également engendrant une réduction d’oxygénation de nos
cellules. Heureusement, l’hyperventilation permet de compenser le problème. Néanmoins,
tout système physiologique de compensation à ses limites. Notre hyperventilation naturelle
et inconsciente plafonne à 1600m d’altitude, a partir de cette hauteur au-dessus de la mer, la
cascade d’O2 chute progressivement avec l’ascension. Ainsi, au niveau de la mer notre % de
saturation d’HB est de 98% et en altitude ce chiffre tombe à 92% c’est bien évidement du a la
raréfaction d’O2 dans l’air
• Être capable d’expliquer parfaitement ces schémas ci-dessous
En altitude, il y a moins d’air donc moins d’O2. Pour compenser cette raréfaction de l’O2,
l’organisme va augmenter sa ventilation il va respirer plus vite et plus fort, merci monsieur le
bulbe rachidien. On appelle cela de l’hyperventilation. Ainsi, grâce à cela, dans nos voies
aériennes il entrera plus d’O2 dans les poumons donc plus de passage d’O2 dans le sang. La
cascade d’O2 s’améliore, on dit qu’il y a une augmentation de gradient de pression d’O2
entre les alvéoles et les capillaires. Si vous respirez plus vite et plus fort vous expirez
également + d’air/min et donc, on rejette + de CO2, la pression sanguine en CO2 diminuera.
Il y a ce qu’on dit une meilleure élimination du CO2, on le constate sur le schéma, la pression
en O2 augmente (rouge) la pression en CO2 diminue (bleu) qui entrainera une chute de
l’acidité du sang et donc un PH qui augmente (vert)

• Quid adaptation au-dessus et en dessous de 1600m


En dessous, il n’a aucune modification de l’oxygénation des cellules car hyperventilation. Au-
dessus, il y a une diminution de 11% tous les 1000m d’ascension de l’oxygénation des
cellules.

• Indiquez les valeurs de perfusion en dessous de 1600m et de 2439m


En dessous de 1600m → nous sommes à plus ou moins 760 millimètres de mercure au
niveau de la mer donc juste au-dessus de 1600m nous sommes à une valeur inférieure. La
pression partielle en oxygène atmosphérique est également inférieure, évidemment, à 159
millimètres de mercure.

• VO2max et ascension de l’Everest


La valeur de la VO2 max atteindrait 15ml/min en sachant pour un être humain, il faut
5ml/min/kilo pour vivre au repos. Il resterait 10ml pour résister au -40°, grimper, porter
l’énorme sac. Il est évident que cela ne suffira pas et il est conseillé de s’entrainer avant de
faire l’ascension du Mont Everest au niveau de la mer pour augmenter sa valeur de VO2max.
Physio B3 : Hypobare (partie 6) :

• Définir l’hématocrite
Pourcentage relatif du volume des cellules (globules rouges) circulant dans le sang par
rapport au volume total du sang.
Il s’agit d’un rapport entre la partie liquide du sang, contenant l’eau et les électrolytes, et la
partie solide contenant les protéines.

• Débit cardiaque
C’est la quantité de sang qui quitte le cœur en 1min. Il s’agit donc d’une quantité litre par
minute. (Adulte → 5L/min au repos il peut atteindre 40L/min chez un athlète de haut niveau
lors d’un effort max)
Pour calculer cette valeur il suffit de faire le produit de la fréquence cardiaque et le volume
d’éjection systolique.

• Volume d’éjection systolique


Différence entre le volume télédiastolique et télésystolique.

• Volume télésystolique
C’est la quantité de sang contenu dans ventricule après l’éjection.

• Volume télédiastolique
C’est la quantité de sang contenu dans le ventricule avant l’éjection.

• Fréquence, VES et débit cardiaque en altitude


Le VES est diminué en altitude car le volume plasmatique est déshydraté. Alors imaginez
pour le cœur, il est plus difficile de pousser dans les artères du sang visqueux que du sang
liquide.
De plus le besoin en oxygène augmente et donc le débit cardiaque augmente.
La fréquence cardiaque augmente également pour lutter contre la viscosité du sang et pour
lutter contre la réduction de l’O2 des cellules en altitude.

• Acclimatation et débit cardiaque, fréquence et VES


Après une dizaine de jours en altitude, l’organisme est capable d’acclimatation. Le corps va
fabriquer plus de globules rouges, le corps répond à l’altitude, il répond au manque
d’oxygène. Cette situation physiologique entraine alors une réduction du débit cardiaque et
donc de la fréquence cardiaque mais également de la force du muscle cardiaque. Le cœur
peut alors se reposer, quelque part, il décompense par le fait de l’augmentation des globules
rouges.
• Quid du débit cardiaque en haute altitude (3000m et +…)
Chez certaines personnes, il est possible qu’elle atteigne une telle augmentation de la
fonction cardiaque que le débit atteigne son maximum. La fréquence cardiaque peut aussi
atteindre son maximum et le volume d’éjection systolique également. Pour ces personnes
ayant des défaillances de santé, la situation est grave. La consommation max d’oxygène peut
être atteinte et les cellules du corps ne pouvant donc plus utiliser de l’oxygène pour assurer
la production d’ATP peuvent présenter des altérations et bien évidemment aux cellules des
organes utilisant exclusivement de l’oxygène (cœur, cerveau). La mort, le coma et la mort
peuvent être entrainé.
Physio B3 : Hypobare (partie 7) :

• Adaptation en acclimatation
Adaptation → modification physiologique immédiate lors d’une mise en difficulté de
l’organisme (hyperventilation, augmentation de la FC)
Acclimatation → modification physiologique tardive (10 à 18 jours) et permanente lors d’une
mise en difficulté de l’organisme (augmentation globule rouge en altitude, ré-augmentation
du volume sanguin)

• Chute libre de 22000m


Chute à plus de 1000km/h
Il était équipé d’un système respiratoire assisté, combinaison pressurisé et résistante à la
vitesse.

• Altitude et effort d’endurance


Au-delà de 1600m d’altitude la VO2max diminue de 11% tous les 1000m.
Il y aura donc aussi une réduction des mécanismes aérobie musculaire, la capacité aérobie
diminue et les performances aérobies aussi.
Si la fonction aérobie diminue en altitude, ce sera la fonction anaérobie lactique qui sera
sollicitée à plus haut niveau.

• Altitude et effort explosif


La performance anaérobie alactique n’est pas altérée par l’altitude. Au contraire, la densité
de l’air étant plus faible, la résistance de l’air l’est aussi. Les performances de sprint et de
sauts en longueurs sont meilleures.

• Javelot, disque et altitude

• Altitude et record de l’heure en cyclisme


A Bordeaux, pas de problème d’oxygène mais une résistance de l’air importante.
A Mexico, problème de manque d’oxygène mais moindre résistance de l’aire.
Le record de l’heure en cyclisme exige l’endurance également de la résistance mais aussi la
vitesse du vélo est importante.

• Record de l’heure (Bordeaux ou Mexico ?)


A Bordeaux → la VO2max est maximum, la pression atmosphérique est aussi maximum (760
millimètres de mercure) et donc la résistance de l’air est maximum. Vous aurez donc toutes
les possibilités pour être le meilleur au niveau de l’endurance mais malheureusement vous
aurez besoin d’une puissance musculaire importante pour lutter contre les molécules d’air
qui vont vous freiner.
A Mexico → la VO2max est réduite, mais la pression atmosphérique est réduite également, il
y a beaucoup moins d’air dans cette atmosphère, la résistance de l’air est réduite, vous
n’aurez peut-être pas besoin dans ce cas d’une puissance musculaire importante mais vous
aurez besoin d’une VO2max très importante avant de pouvoir avant de tester ce record de
l’heure sur le stade de Mexico.
Physio B3 : Hypobare (partie 8) :

• Définir acclimatation et adaptation


Adaptation → modification physiologique immédiate lors d’une mise en difficulté de
l’organisme (hyperventilation, augmentation de la FC)
Acclimatation → modification physiologique tardive (10 à 18 jours) et permanente lors d’une
mise en difficulté de l’organisme (augmentation globule rouge en altitude, ré-augmentation
du volume sanguin)

• Acclimatation sanguine et hématocrite


Acclimatation sanguine → durant les premières heures en altitude, au-dessus de 1600m,
notre organisme va fabriquer une hormone, EPO. Il s’agit d’une hormone fabriquée par le
rein et qui stimule la moelle osseuse afin de produire des globules rouges. Elle augmente
notre sang. Les premiers globules rouges ne seront fabriqués que 15 à 18jours plus tard.
Hématocrite → son taux va augmenter. Mais cette fois-ci cette augmentation ne résulte pas
d’une déshydratation liée à l’altitude mais bien d’une réelle augmentation du nombre de
globules rouges. Il s’agit d’une acclimatation positive pour les endurant car si plus de
globules rouges, plus d’oxygène transporté.

• Biopsie musculaire
Pour les quantifier, il faut réaliser une prise avec une seringue un peu spéciale. On retire une
carotte de muscle qu’on va pouvoir analyser, c’est la biopsie musculaire.

• Acclimatation musculaire
Elles sont de 3 types
1 → augmentation de la capillarisation c’est-à-dire une augmentation du nombre de
capillaire au sein de la masse musculaire. Cette augmentation permet au muscle d’être
encore mieux vascularisé, ce qui accroit l’entrée d’oxygène jusqu’au plus profond du muscle.
Il s’agit d’une acclimatation très positive pour le sportif endurant car si plus de capillaire, plus
d’oxygène transporté.
2 → elle induit une perte de masse, une atrophie, une réduction de la masse musculaire, une
perte d’élément contractile et donc une perte de force. Cette acclimatation est très mauvaise
pour le sportif qui a besoin de force et de masse musculaire. En résumé, pour un sportif
endurant tel un marathonien c’est tout bénéfice.
L’augmentation de la capillarisation n’est pas seulement la conséquence de l’altitude. On
peut également augmenter la capillarisation en faisant suite à un entrainement aérobie
régulier ou encore à l’utilisation d’un programme d’électrostimulation.
3 → celle-ci sera négative pour l’ensemble des activités sportive qu’elle soit aérobie ou
anaérobie. Pour fournir de l’ATP aux cellules, la glycolyse qui est le fait de dégradé du glucose
en ATP a besoin d’enzymes, celle-ci qu’elle soit aérobie ou anaérobie, sont capable de
modifier la molécule de glucose afin de libérer l’énergie. On constate qu’une acclimatation
musculaire à l’altitude consiste à une réduction de l’activité de ces enzymes. Il en résulte
donc une réduction de la production d’ATP et se fait touche aussi bien les activités aérobies
qu’anaérobie alactique. En résumé l’altitude réduit l’apport en oxygène à l’organisme et
cette dernière acclimatation musculaire réduit en plus la capacité qu’à le muscle à produire
son énergie.
Physio B3 : Hypobare (partie 9) :

• Définir le mal aigu des montagnes


Résulte d’un manque d’adaptation respiratoire et cardiaque. Cela entraine une réduction de
l’oxygène dans le corps.

• Symptômes et traitement
Symptômes → céphalée (douleurs à la tête), nausées, vomissements, insomnie, fatigue
générale, une certaine lassitude, des vertiges, des troubles de l’équilibre, parfois une
dyspnée (respiration saccadée et très rapide), inappétence (manque d’appétit).
15% des gens sont touché à 2000m d’altitude et 60% des personnes à 4000m d’altitude. Ces
symptômes arriveront quelques heures après l’arrivée en altitude et disparaitront
directement à la descente.

• Risques graves
Si on persiste à monter alors qu’on a le mal des montagnes, cela s’aggrave. Des quintes de
toux, un essoufflement, peuvent survenir.

• Ph et mal aigu des montagnes


Le Ph provoque des maux de tête et des troubles digestifs. Il faut donc boire beaucoup d’eau
pour faire tourner le rein. On va récupérer du Ph et les signes du mal aigus des montagnes
vont normalement disparaitre. Il faut bien sur aussi laisser le temps au corps de s’acclimater
au manque d’oxygène.

• Pourquoi une aspirine peut faire disparaitre le mal aigu ?


L’aspirine va aider à fluidifier le sang

• Définir l’œdème pulmonaire


Ce sont les parois des poumons qui deviennent perméable et donc on commence à avoir des
glaires dans les poumons qu’on crache et ça continue encore c’est du sang donc là ça devient
très très grave et il faut absolument redescendre.

• Expliquer la cause du mal de tête


En hauteur, il y a une baisse d’oxygène, dû à une diminution du flux sanguin. Il y a des
personnes qui vont mal gérer le flux, ils vont envoyer trop de sang et augmenter la pression
dans la tête Comme prévu le taux d’O2 dans le sang à diminuer le corps va donc envoyer + de
sang dans le crâne et provoquer des violentes migraines, pour éviter ça, les scientifiques ont
mis au point un masque d’altitude (PEP : pression expiratoire positive). C’est une petite valve
ou l’on va expulser de l’air, il va y avoir une petite résistance. Il faut : Bien mettre l’embout
dans la bouche, serrer les lèvres, inspirer par le nez expirer par la bouche. Cette valve
normalement installée sur un masque va permettre de diminuer la pression dans les
poumons, cela va bloquer l’expiration pulmonaire, cela va avoir comme effet d’augmenter
l’oxygénation du sang (effet inverse de l’hypoxie) à terme, ce test permettrait au spécialiste
de déterminer le degré d’efficacité de cette valve.
Physio B3 : Hypobare (partie 10) :

• Problématique des efforts en altitude


1 → couteux
2 → réduction de la capacité de travail
3 → limitation des effets bénéfiques de retour au niveau de la mer
4 → stagnation pour les sujets très fortement entraînés
5 → fonte musculaire et déshydratation
6 → mal aigu des montagnes

• Comment se préparer à une compétition en altitude


1 → le sportif arrive le matin pour sa compétition en altitude, réalise sa prestation et repart
vers des niveaux plus bas dans la soirée.
Pas d’acclimatation, pas de mal aigu des montagnes, pas de réduction de performance liée à
la pathologie, pas de réduction de charge d’entrainement et pas de mauvaise acclimatation
musculaire.

2 → Le sportif arrive sur le lieu de la compétition au minimum 15jours avant la compétition


Obligation d’un entrainement au niveau de la mer afin de faire croitre la VO2 à son
maximum, avantage l’acclimatation, charge d’entrainement réduite, mal aigu des montagnes
et ses répercussions sur la performance, mauvaise acclimatation musculaire.

• Condition idéale pour un séjour en altitude


1600-3000m d’altitude
Alimentation plus
Hydratation plus
Réduction de l’intensité des entrainements
2 semaines sur place minimum

• Utilisation pratique d’un caisson de décompression


On va l’utiliser lorsqu’une personne est atteinte du mal aigu des montagnes sévères. Le
traitement dure environ 1h-1h30. Il permet une baisse d’altitude variant de 2300m à 3225m.
Le caisson hyperbare va permettre une régression partielle ou complète des symptômes.
Physio B3 : Hyperbare (partie 1) :

• Décrire l’environnement hyperbare


C’est dans l’eau, les lacs, les piscines, les rivières, en mer. C’est un environnement dans
lequel la pression va augmenter. Cette augmentation de pression va entraîner une
compression de notre corps ainsi qu’une compression des gaz présent dans notre corps
(poumons, estomac, intestin et gaz dissout dans le sang).

• Pression atmosphérique et pression hydrostatique


Pression atmosphérique (760mmHg) → pression de surface dans des conditions habituelles.
Pression hydrostatique → représente le poids de la colonne d’eau au-dessus du corps
plongé. Elle est variable en fonction de la profondeur atteinte c’est-à-dire que plus le corps
est bas dans l’eau plus la pression hydrostatique sera grande. Cette pression augmente de 1
bar par tranche de 10m sous l’eau.

• Loi de Boyle-Mariote
Dit qu’à température constante, le volume d’une masse gazeuse est inversement
proportionnel à la pression qu’il reçoit.
Pression X Volume = constante
Plus pression augmente plus le volume diminue. Plus la pression diminue, plus le volume
augmente.

• La compressibilité d’un liquide et d’un gaz


Une bouteille remplie d’eau ne changera pas de forme avec la pression hydrostatique par
contre une bouteille remplie d’air se racrapotera en descendant (si la pression augmente, le
volume diminue).

• Conséquence sur les poumons lors de la descente en profondeur


En descente il y a une diminution du volume pulmonaire ce qui augmente la pression des gaz
pulmonaire. Lors de la remontée, c’est l’inverse, le volume pulmonaire augmente et donc la
pression diminue.
On peut donc considérer en plongée, qu’il y a une augmentation des volumes du poumon
avec évidemment une diminution de ces pressions de gaz pulmonaire.
C’est seulement en cas d’apnée et non avec une bouteille d’oxygène.

• Expliquer les schémas de la vidéo


Physio B3 : Hyperbare (partie 2) :

• Explication de l’apparition de bulles de gaz lors de l’ouverture d’une bouteille d’eau


pétillante
Une bouteille d’eau pétillante est pressurisée avec du gaz carbonique à 5 bars en usine.
Cela veut dire qu’il y a 5 bars de pression atmosphérique au-dessus de la bouteille mais aussi
au-dessus du liquide. Cette pression importante favorise la dissolution du CO2 dans l’eau de
la bouteille. On dit que le CO2 est dissout avec une pression de 5 bars. Ainsi bouchon fermé,
il n’y a pas de bulle de gaz.
Par contre au moment de l’ouverture de la bouteille, le CO2 atmosphérique qui se trouve au-
dessus de la bouteille sort car il va toujours du milieu le plus pressurisé vers le moins
pressurisé. Même pour le gaz dissout, il va du plus pressurisé vers le moins pressurisé ce qui
provoque donc des bulles de gaz en liquide.

• Accident de décompression
Lors d’une plongée avec bouteille, une partie du gaz sous pression respiré par le plongeur est
dissout dans l’organisme avec la durée et la profondeur. Lorsque le plongeur revient à la
surface, la pression diminue et une partie du gaz dissout à tendance à se transformer en
microbulles. Lorsqu’elles sont formées massivement, elles peuvent provoquer des
dommages par action mécanique, c’est ce qu’on appelle un accident de décompression. C’est
pour éviter ces accidents que les plongeurs effectuent des paliers de décompression.

• Embolie gazeuse
Lors de la remontée, la décompression d’un gaz dissout entraine la formation de bulles de
gaz dans le sang. Ces bulles fonctionnent comme des emboles au sein des vaisseaux sanguins
dans lesquels les plus graves des embolies peuvent se produire et boucher les vaisseaux
sanguins des organes vitaux.
Les gaz concernés sont l’oxygène, le CO2 et en cas de plongée avec air comprimé, l’azote.

• Intérêt de l’hyperventilation
L’hyperventilation permet de diminuer efficacement la pression de CO2 sanguine et donc de
reculer l’apparition de souffrance lors d’un épisode d’apnée.

• Point de rupture physiologique et psychologique


Physiologique (O2) → la pression en oxygène dissous dans le sang passe en dessous de 30
millimètres de mercure et entraîne la perte de connaissance
Psychologique (CO2) → C’est le point de souffrance due à la hausse de pression dans le sang,
une valeur de 60 millimètres de mercure de CO2 dissout entraine une telle souffrance que
l’apnéiste décide de remonter à la surface.
Physio B3 : Hyperbare (partie 3) :

• Comparaison d’un apnéiste et d’un sportif basique sur la capacité d’apnée


A l’expiration, on évacue le dioxyde de carbone, c’est un réflexe naturel que seul les
apnéistes parviennent à maitriser.
Les apnéistes ont une capacité respiratoire très au-dessus d’une personne non entrainée.

• Technique de la carpe
Permet d’emmagasiner plus d’air pour prolonger leur apnée. Cette technique consiste à
prendre plusieurs inspiration maximales suivit de plusieurs petites inspirations.

• Danger de l’hyperventilation
Syncope qui peut amener à une noyade.
Physio B3 : Hyperbare (partie 3) :

• Traumatisme du tympan
Il est dû à la différence de pression entre l’oreille interne et externe. La trompe d’eustache
est un canal permettant de réguler cette différence de pression. Ce mécanisme de régulation
est naturel et même automatique.

• Pourquoi avaler sa salive est-il conseiller pour un vol en avion


Pour aider à ce que les trompes d’eustaches s’ouvrent si la différence de pression dans
l’oreille devient gênante.

• Comment est la membrane souple lors de la descente en plongée ? Il faut comprendre le


phénomène
Le tympan s’enfonce sous l’effet de la pression.

• La manœuvre de Valsalva ?
Il est important de ne pas la faire trop brutalement car elle entraînerait une modification
trop rapide de pression dans l’oreille interne et provoquerait à elle seule un traumatisme.
Cette manœuvre se fait en se pinçant le nez et en soufflant doucement bouche fermée.
Ce geste va forcer l’ouverture de la trompe d’eustache et de l’air va passer dans l’oreille
moyenne ce qui permet d’égaliser la pression.
Physio B3 : Hyperbare (partie 4) :

• Être capable de définir la plongée avec bouteille


La bouteille contient de l’air pressurisé et peut être administré au plongeur à des pression
similaires à celles qui résident à la profondeur de ce même plongeur. Ceci permet de
compenser la pression de l’eau sur les poumons du plongeur.

• Analyse d’une bouteille d’O2 et d’une bouteille de plongée


En ce qui concerne la contenance d’une bouteille de plongée, c’est la même chose qu’une
bouteille d’oxygène. Il s’agit d’une bouteille de 5L pressurisé à 200 voire 250 voire même 300
bars, sa contenance entraine le temps d’une plongée. Le système est composé d’un
détendeur, appareil permettant de délivrer l’air sous une pression inférieure à celle qui
réside dans la bouteille et plus particulièrement à la pression qui réside dans
l’environnement du plongeur.

• Explication du phénomène de bulles


Un gaz en contacte avec un liquide agis sous forme de migration de molécules de gaz d’un
environnement vers l’autre.
Demander qu’on m’explique

• Savoir expliquer la vidéo expliquant la descente et la remontée en fonction des bulles de gaz
A la descente, les tissus du corps humain absorbent du gaz, par conséquent, il est évident
qu’à la remontée, ils doivent éliminer le gaz qui a été absorbée. La tension tissulaire est
supérieure à la pression ambiante et toujours en fonction de la Loi de Henry, les molécules
de gaz migrent de l’état dissout à l’état gazeux.
S’il remonte très rapidement, le gradient entre la tension et la pression atmosphérique sera
plus importante et notre corps finira comme la bouteille de boisson gazeuse, avec des
conséquences désastreuses. Mais si nous remontons doucement nous laissons le temps au
gaz de se libérer sans problème.

• La courbe de sécurité
Les plongées se situant au-dessus de la courbe de sécurité ne nécessitent pas de palier de
décompression car l’azote n’a pas le temps de pénétrer dans le sang et donc ne risque pas de
provoquer des accidents de plongée.
Les plongées se situant en dessous de la courbe de sécurité nécessitent un ou plusieurs
paliers de décompression car il y des risques d’embolie et l’azote augmentent avec la
profondeur et la durée de la plongée.
10m → 5h30
12m → 2h15
15m → 1h15
20m → 40min
25m → 20min
30m → 10min
35m → 10min
40m → 5min
• Pourquoi faut-il faire des paliers longs en fin de remontée ?
Pour évacuer en microbulles l’azote qu’il y a dans le sang et si on remonte trop vite, cela
créera des grosses bulles qui boucheront les vaisseaux sanguins.

• Définir un pneumothorax
C’est la pénétration d’air dans les espaces qui sont appelées cavité pleurale.
Une lésion thoracique contondante ou pénétrante peut provoquer une petite déchirure à la
surface du poumon. De l’air peut alors pénétrer dans la cavité plurale et se bloquer. La poche
d’air provoque une augmentation de l’air dans les poumons et leurs affaissements.
Certaines maladies pulmonaires comme l’asthme, l’emphysème ou la BPCO peuvent
provoquer un pneumothorax spontané sans lésion.

• Comment peut-il arriver chez une personne saine ?


Cette maladie est plus fréquente chez les fumeurs et les hommes entre 20 et 40ans.

• Définir pourquoi un pneumothorax peut être mortel


Car si la poche d’air coincée et continue à grossir, elle peut aller jusqu’à pousser le cœur et
les gros vaisseaux sanguins de l’autre côté du thorax. Ce déplacement se caractérise par une
baisse significative de la pression artérielle.

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