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Le pharynx → pas de structure de soutient rigide et est donc susceptible de se collaber. Les
muscles génioglosse et le muscle génio-hyoïdien ont une action dilatatrice. La perméabilité
des voies aériennes sont menacées ce qui favorise l’apnée obstructive.
• Définir le pneumocyte
Ce sont des cellules qui tapissent l’espace alvéolaire. Elles contiennent un noyau et
s’étendent comme un œuf sur le plat. Elle est recouverte d’un liquide surfactant qui aide les
alvéoles à bouger.
• Volume courant
Volume d’air qui entre et qui sort à chaque respiration normale. (1/2L chez l’adulte)
• Capacité vitale
C’est lorsque le patient réalise une inspiration et une expiration maximale. (4 à 5L)
• Volume résiduel
C’est un volume d’air qui ne sort jamais des poumons. C’est un peu comme un coussin d’air.
Même quand on expire au maximum, ce volume d’air amortit et maintient ouverte toutes les
alvéoles pulmonaires. Car sans ce volume, les alvéoles vont se collaber, se racrapoter, se
refermer ce qi rend leurs ouvertures à l’inspiration suivante beaucoup plus difficile.
• Décrire le VEMS
C’est un paramètre essentiel dans la spirométrie avec la capacité vitale lente ou forcée et le
VEMS est le volume expiré maximal au cours de la première seconde de l’expiration forcée.
Il est mesuré avec un spiromètre. (4L)
• Décrire l’hypoxémie
C’est le fait d’avoir trop peu d’oxygène dans le sang. C’est quelque chose de très grave.
Sous forme dissout dans le plasma sanguin, exactement comme l’oxygène. Cela
correspond à une toute petite quantité.
Lié aux extrémités de l’hémoglobine, c’est aussi une toute petite quantité.
Transporté surtout grâce aux globules rouges. Ce globule rouge contient une enzyme
appelée anhydrase carbonique qui transforme le CO2 en ions bicarbonate.
- Hypoventilation → Une personne qui fait une overdose de morphine, la morphine va ralentir
le centre respiratoire et donc le patient respire lentement mais la production de CO2 n’a pas
changé, mais ça ralentit au niveau du siphon et donc le niveau de CO2 dans le sang va
monter et donc vous hypoventilé.
• La spasmophilie :
C’est un trouble peu généralisé qui se manifeste par des spasmes. C’est une crise très
impressionnante, ça peut arriver dans un environnement stressant, la personne dira qu’elle a
du mal à respirer et qu’elle à l’impression qu’elle va mourir. Cela va causer une
hyperventilation à la fréquence respiratoire qui va entraîner un cercle vicieux parce que vous
ventilé, donc vous allez expirer du gaz carbonique.
Physio B3 : Respiration (partie 9) :
• Intérêt de l’EPO
Comment le petit train peut transporter 20x plus d’O2 qu’en temps normal ? Le cœur
pourrait battre plus vite (débit) mais incapacité d’arriver à 20x maximum 4-5fois, on pourrait
aussi augmenter le nombre de wagon c’est-à-dire avoir une HB à 18 mais impossible car
cela se produit uniquement en altitude sauf si consommation illégalement de l’EPO mais cela
est interdit et dangereux, la seule façon est : augmenter l’extraction d’O2 au niveau des
muscles et des tissus qui en ont besoin. Au repos, quels organes consomment le plus d’O2 ?
Cerveau, foie
• Ventilation à l’effort
• L’environnement hypobare
Environnement basse pression. Nous retrouvons cette atmosphère en altitude.
• Records du 400m
Lee Evans → 43sec79
1sec en moins que le record précédent
Physio B3 : Hypobare (partie 2) :
• Altitude et humidité
Plus l’air est froid, plus l’air est lourd et donc l’air descend vers le sol. Plus il est chaud et plus
il est léger et donc reste en altitude. On parle de -40° sur l’Everest en été et de -55° en hiver
les particules d’air étant plus lourdes tombant plus la pression atmosphérique est moindre
en hiver qu’en été.
• Altitude et température
Diminution de 1° par altitude de 100m.
Les rayonnements du soleil se répercute contre le sol et chauffe l’atmosphère. Il est donc
normal que les températures soient plus fortes au niveau de la mer, tout près du sol, qu’en
altitude.
Physio B3 : Hypobare (partie 3) :
• L’aspirateur et le ventilateur
L'objectif du moteur de l'aspirateur et de créer une dépression dans le sac récolté au moyen
d'une hélice, comme pour un hélicoptère. L'air avoisinant le sol de votre salon et présentant
une pression atmosphérique de 760 millimètres de mercure, il pourra alors pousser les
crasses dans le tuyau de votre appareil. L’air le plus pressurisé emportera les saletés vers le
milieu le moins pressurisé. Il ne s’agit donc pas d’une aspiration, mais bien d’une poussée de
la pression de l’atmosphère.
C’est pour ça que le processus du ventilateur est strictement le même, alors que la fonction
est inverse. Il crée une hyperpression dirigée vers l’avant. Il crée donc une dépression à
l’arrière. Il provoque une hyperpression d’air qui doit se dissiper rapidement dans
l’atmosphère, cela provoque un vent.
• L’aile d’avion
La forme des ailes qui percutent l’air lors de la prise de vitesse de l’avion permettent de
produire une dépression au-dessus et une hyperpression en dessous. Au décollage c’est
l’inverse, dépression en dessous et hyperpression au-dessus.
Pour bien comprendre l'importance de l’aile, il convient d'expliquer ce qui se passe avec les
particules d’aires qui viennent cogner cette aile. En effet, si les particules frappent l’aile, elles
se déplacent de manière linéaire, elles forment ce que l’on appelle une zone de haute
pression. Par contre, si ces mêmes particules rebondissent et se déplace de manière
turbulente, cela crée une dépression dans ce cas-ci, au-dessus de l’aile, on distingue les
particules qui rebondissent et qui créent cette dépression. Donc, en cas de décollage. Le
pilote actionnera son manche afin de créer une dépression au-dessus de l’aile et en cas
d’atterrissage, il fera l’inverse.
• L’aspirateur du cycliste
Le premier cycliste d’un peloton crée une dépression à l’arrière de par sa vitesse une
zone de dépression à l’arrière de lui.
• Effet de bordure
Dangereux pour les chutes et casse le peloton. C’est une tactique pour les plus forts.
Physio B3 : Hypobare (partie 4) :
• Réponses respiratoires
En altitude, il y a moins d’air donc moins d’oxygène. Pour compenser cette raréfaction de
l’oxygène, l’organisme va augmenter sa ventilation. Il va respirer plus vite et plus fort. On
appelle cela de l’hyperventilation.
• Définir la perfusion entre tous les milieux (air, alvéoles, sang, cellule)
La perfusion c’est la force de passage de l’O2 à travers la cascade si l’on est au niveau de la
mer, la pression partielle en O2 = 159mmHg dans l’atmosphère. Lors de l’inspiration, l’O2
atmosphérique migre vers les alvéoles avec un gradient de pression de 59mmHg = la
perfusion d’O2 entre l’atmosphère et l’alvéole. Le gradient est donc la différence de pression
d’un gaz entre deux compartiments différents. Il faut ensuite que l’O2 passe dans le sang
cette fois-ci le gradient et nettement plus petit, il vaut 6mmHg, parce que la différence entre
100mmHg alvéolaire et 94mmHg sanguine est de 6mmHg. On peut encore ainsi, continuer
entre le sang et la cellule avec un gradient dans ce cas-ci 74mmHg niveau de la mer En
altitude, la pression partielle d’O2 atmosphérique diminuant à 2439m d’altitude les gradients
de perfusions diminueront également engendrant une réduction d’oxygénation de nos
cellules. Heureusement, l’hyperventilation permet de compenser le problème. Néanmoins,
tout système physiologique de compensation à ses limites. Notre hyperventilation naturelle
et inconsciente plafonne à 1600m d’altitude, a partir de cette hauteur au-dessus de la mer, la
cascade d’O2 chute progressivement avec l’ascension. Ainsi, au niveau de la mer notre % de
saturation d’HB est de 98% et en altitude ce chiffre tombe à 92% c’est bien évidement du a la
raréfaction d’O2 dans l’air
• Être capable d’expliquer parfaitement ces schémas ci-dessous
En altitude, il y a moins d’air donc moins d’O2. Pour compenser cette raréfaction de l’O2,
l’organisme va augmenter sa ventilation il va respirer plus vite et plus fort, merci monsieur le
bulbe rachidien. On appelle cela de l’hyperventilation. Ainsi, grâce à cela, dans nos voies
aériennes il entrera plus d’O2 dans les poumons donc plus de passage d’O2 dans le sang. La
cascade d’O2 s’améliore, on dit qu’il y a une augmentation de gradient de pression d’O2
entre les alvéoles et les capillaires. Si vous respirez plus vite et plus fort vous expirez
également + d’air/min et donc, on rejette + de CO2, la pression sanguine en CO2 diminuera.
Il y a ce qu’on dit une meilleure élimination du CO2, on le constate sur le schéma, la pression
en O2 augmente (rouge) la pression en CO2 diminue (bleu) qui entrainera une chute de
l’acidité du sang et donc un PH qui augmente (vert)
• Définir l’hématocrite
Pourcentage relatif du volume des cellules (globules rouges) circulant dans le sang par
rapport au volume total du sang.
Il s’agit d’un rapport entre la partie liquide du sang, contenant l’eau et les électrolytes, et la
partie solide contenant les protéines.
• Débit cardiaque
C’est la quantité de sang qui quitte le cœur en 1min. Il s’agit donc d’une quantité litre par
minute. (Adulte → 5L/min au repos il peut atteindre 40L/min chez un athlète de haut niveau
lors d’un effort max)
Pour calculer cette valeur il suffit de faire le produit de la fréquence cardiaque et le volume
d’éjection systolique.
• Volume télésystolique
C’est la quantité de sang contenu dans ventricule après l’éjection.
• Volume télédiastolique
C’est la quantité de sang contenu dans le ventricule avant l’éjection.
• Adaptation en acclimatation
Adaptation → modification physiologique immédiate lors d’une mise en difficulté de
l’organisme (hyperventilation, augmentation de la FC)
Acclimatation → modification physiologique tardive (10 à 18 jours) et permanente lors d’une
mise en difficulté de l’organisme (augmentation globule rouge en altitude, ré-augmentation
du volume sanguin)
• Biopsie musculaire
Pour les quantifier, il faut réaliser une prise avec une seringue un peu spéciale. On retire une
carotte de muscle qu’on va pouvoir analyser, c’est la biopsie musculaire.
• Acclimatation musculaire
Elles sont de 3 types
1 → augmentation de la capillarisation c’est-à-dire une augmentation du nombre de
capillaire au sein de la masse musculaire. Cette augmentation permet au muscle d’être
encore mieux vascularisé, ce qui accroit l’entrée d’oxygène jusqu’au plus profond du muscle.
Il s’agit d’une acclimatation très positive pour le sportif endurant car si plus de capillaire, plus
d’oxygène transporté.
2 → elle induit une perte de masse, une atrophie, une réduction de la masse musculaire, une
perte d’élément contractile et donc une perte de force. Cette acclimatation est très mauvaise
pour le sportif qui a besoin de force et de masse musculaire. En résumé, pour un sportif
endurant tel un marathonien c’est tout bénéfice.
L’augmentation de la capillarisation n’est pas seulement la conséquence de l’altitude. On
peut également augmenter la capillarisation en faisant suite à un entrainement aérobie
régulier ou encore à l’utilisation d’un programme d’électrostimulation.
3 → celle-ci sera négative pour l’ensemble des activités sportive qu’elle soit aérobie ou
anaérobie. Pour fournir de l’ATP aux cellules, la glycolyse qui est le fait de dégradé du glucose
en ATP a besoin d’enzymes, celle-ci qu’elle soit aérobie ou anaérobie, sont capable de
modifier la molécule de glucose afin de libérer l’énergie. On constate qu’une acclimatation
musculaire à l’altitude consiste à une réduction de l’activité de ces enzymes. Il en résulte
donc une réduction de la production d’ATP et se fait touche aussi bien les activités aérobies
qu’anaérobie alactique. En résumé l’altitude réduit l’apport en oxygène à l’organisme et
cette dernière acclimatation musculaire réduit en plus la capacité qu’à le muscle à produire
son énergie.
Physio B3 : Hypobare (partie 9) :
• Symptômes et traitement
Symptômes → céphalée (douleurs à la tête), nausées, vomissements, insomnie, fatigue
générale, une certaine lassitude, des vertiges, des troubles de l’équilibre, parfois une
dyspnée (respiration saccadée et très rapide), inappétence (manque d’appétit).
15% des gens sont touché à 2000m d’altitude et 60% des personnes à 4000m d’altitude. Ces
symptômes arriveront quelques heures après l’arrivée en altitude et disparaitront
directement à la descente.
• Risques graves
Si on persiste à monter alors qu’on a le mal des montagnes, cela s’aggrave. Des quintes de
toux, un essoufflement, peuvent survenir.
• Loi de Boyle-Mariote
Dit qu’à température constante, le volume d’une masse gazeuse est inversement
proportionnel à la pression qu’il reçoit.
Pression X Volume = constante
Plus pression augmente plus le volume diminue. Plus la pression diminue, plus le volume
augmente.
• Accident de décompression
Lors d’une plongée avec bouteille, une partie du gaz sous pression respiré par le plongeur est
dissout dans l’organisme avec la durée et la profondeur. Lorsque le plongeur revient à la
surface, la pression diminue et une partie du gaz dissout à tendance à se transformer en
microbulles. Lorsqu’elles sont formées massivement, elles peuvent provoquer des
dommages par action mécanique, c’est ce qu’on appelle un accident de décompression. C’est
pour éviter ces accidents que les plongeurs effectuent des paliers de décompression.
• Embolie gazeuse
Lors de la remontée, la décompression d’un gaz dissout entraine la formation de bulles de
gaz dans le sang. Ces bulles fonctionnent comme des emboles au sein des vaisseaux sanguins
dans lesquels les plus graves des embolies peuvent se produire et boucher les vaisseaux
sanguins des organes vitaux.
Les gaz concernés sont l’oxygène, le CO2 et en cas de plongée avec air comprimé, l’azote.
• Intérêt de l’hyperventilation
L’hyperventilation permet de diminuer efficacement la pression de CO2 sanguine et donc de
reculer l’apparition de souffrance lors d’un épisode d’apnée.
• Technique de la carpe
Permet d’emmagasiner plus d’air pour prolonger leur apnée. Cette technique consiste à
prendre plusieurs inspiration maximales suivit de plusieurs petites inspirations.
• Danger de l’hyperventilation
Syncope qui peut amener à une noyade.
Physio B3 : Hyperbare (partie 3) :
• Traumatisme du tympan
Il est dû à la différence de pression entre l’oreille interne et externe. La trompe d’eustache
est un canal permettant de réguler cette différence de pression. Ce mécanisme de régulation
est naturel et même automatique.
• La manœuvre de Valsalva ?
Il est important de ne pas la faire trop brutalement car elle entraînerait une modification
trop rapide de pression dans l’oreille interne et provoquerait à elle seule un traumatisme.
Cette manœuvre se fait en se pinçant le nez et en soufflant doucement bouche fermée.
Ce geste va forcer l’ouverture de la trompe d’eustache et de l’air va passer dans l’oreille
moyenne ce qui permet d’égaliser la pression.
Physio B3 : Hyperbare (partie 4) :
• Savoir expliquer la vidéo expliquant la descente et la remontée en fonction des bulles de gaz
A la descente, les tissus du corps humain absorbent du gaz, par conséquent, il est évident
qu’à la remontée, ils doivent éliminer le gaz qui a été absorbée. La tension tissulaire est
supérieure à la pression ambiante et toujours en fonction de la Loi de Henry, les molécules
de gaz migrent de l’état dissout à l’état gazeux.
S’il remonte très rapidement, le gradient entre la tension et la pression atmosphérique sera
plus importante et notre corps finira comme la bouteille de boisson gazeuse, avec des
conséquences désastreuses. Mais si nous remontons doucement nous laissons le temps au
gaz de se libérer sans problème.
• La courbe de sécurité
Les plongées se situant au-dessus de la courbe de sécurité ne nécessitent pas de palier de
décompression car l’azote n’a pas le temps de pénétrer dans le sang et donc ne risque pas de
provoquer des accidents de plongée.
Les plongées se situant en dessous de la courbe de sécurité nécessitent un ou plusieurs
paliers de décompression car il y des risques d’embolie et l’azote augmentent avec la
profondeur et la durée de la plongée.
10m → 5h30
12m → 2h15
15m → 1h15
20m → 40min
25m → 20min
30m → 10min
35m → 10min
40m → 5min
• Pourquoi faut-il faire des paliers longs en fin de remontée ?
Pour évacuer en microbulles l’azote qu’il y a dans le sang et si on remonte trop vite, cela
créera des grosses bulles qui boucheront les vaisseaux sanguins.
• Définir un pneumothorax
C’est la pénétration d’air dans les espaces qui sont appelées cavité pleurale.
Une lésion thoracique contondante ou pénétrante peut provoquer une petite déchirure à la
surface du poumon. De l’air peut alors pénétrer dans la cavité plurale et se bloquer. La poche
d’air provoque une augmentation de l’air dans les poumons et leurs affaissements.
Certaines maladies pulmonaires comme l’asthme, l’emphysème ou la BPCO peuvent
provoquer un pneumothorax spontané sans lésion.