Vous êtes sur la page 1sur 110

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN

ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA


LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'

Secteur Industriel Fonction de Travail - « Electricité d'Entretien Industriel »


2ème année

MODULE DE FORMATION 14
EFFECTUER L’INSTALLATION ET L’ENTRETIEN DE SYSTÈME D'ALARME
INCENDIE, SYSTÈME ANTI VOL ET DE SURVEILLANCE VIDÉO
MANUEL DE STAGIAIRES

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |2

TABLES DES MATIERES

PRESENTATION DU MODULE .................................................................................................... 3

APPRENTISSAGE DE BASE A1 : PLANS ET DEVIS ....................................................................... 4

Apprentissage de base A2 : Les composants du système et leur mode de fonctionnement .. 7

APPRENTISSAGE DE BASE A3 : L’EQUIPEMENT, LES INSTRUMENTS ET LES OUTILS


NECESSAIRES ........................................................................................................................... 47

ENTRAINEMENT A : ANALYSER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET LES CONDITIONS DE


REALISATION ........................................................................................................................... 51

APPRENTISSAGE DE BASE B1 : L'INSTALLATION ET LE BRANCHEMENT DE L’EQUIPEMENT .. 55

APPRENTISSAGE DE BASE B2 : L'INSTALLATION DES CABLES ET DES CONDUITS ................... 68

APPRENTISSAGE DE BASE B3 : LES FONCTIONS DES PANNEAUX DES SYSTEMES .................. 77

ENTRAINEMENT B : INSTALLER L’EQUIPEMENT ..................................................................... 90

ENTRAINEMENT C1 : MISE EN MARCHE DU SYSTEME ........................................................... 97

APPRENTISSAGE DE BASE C2 : L’ENTRETIEN DU SYSTEME ................................................... 100

ENTRAINEMENT C : EXECUTER DES TRAVAUX DE MISE EN MARCHE, D’ENTRETIEN ET


D’INSPECTION ....................................................................................................................... 103

APPRENTISSAGE DE BASE D1 : LES COMPOSANTS DU RAPPORT D’INSTALLATION OU


D’ENTRETIEN ......................................................................................................................... 105

ENTRAINEMENT D : REDIGER LE RAPPORT D’INSTALLATION OU D’ENTRETIEN .................. 106

TRANSFERT TP DE SYNTHÈSE ................................................................................................ 107

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |3

PRESENTATION DU MODULE

Ce module de compétence spécifique est enseigné au quatrième semestre du programme. Il


nécessite comme pré requis les modules : 09 « Se familiariser avec les notions de maintenance
préventive et prévisionnelle de l’équipement industriel », et 11 « Réaliser et câbler des tableaux
électriques ».
L’objectif de ce module est de faire acquérir les connaissances relatives à l’emplacement et
orientation de l'équipement pour les systèmes d’alarme incendie, antivol et vidéo surveillance, à la
fixation soignée du matériel et de l’appareillage, aux raccordements et à l’alimentation de
l’appareillage.
Il vise donc à rendre le stagiaire apte à effectuer l’installation et l’entretien de système d'alarme
incendie, système anti vol et de surveillance vidéo.
La durée totale de ce module est de 60 H, dont 21 h de théorie et 39 h de pratique, l’évaluation
incluse.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |4

APPRENTISSAGE DE BASE A1 : PLANS ET DEVIS

Les symboles des composants sont plutôt schématisés. Pour les schémas de câblage électriques les
symboles sont celles présentés dans les modules antérieurs.

Exemple : Schéma synoptique de l’installation d’une alarme incendie

Figure 1

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |5

Exemple : Un plan architectural avec un système de détection intrusion.

Figure 2

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |6

Exemple : Un plan architectural avec un système de détection intrusion.

Figure 3

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |7

Apprentissage de base A2 : Les composants du système et leur mode de fonctionnement


1. Système alarme incendie

Un système de sécurité incendie (SSI) se compose de l’ensemble des matériels servant à collecter les
informations et les ordres liés à la seule sécurité incendie (ceci ne concerne pas les BAES). Il permet
de traiter et d’effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité des personnes et du
bâtiment.
La catégorie de SSI (A, B, C, D, E) est déterminée en fonction du niveau de risque calculé par rapport
au type d’établissement et sa catégorie. Une catégorie de SSI correspond à un ou plusieurs
équipements d’alarme.
Il est impératif de déterminer la catégorie de SSI et le type d’équipement d’alarme (EA) de chaque
établissement pour réaliser une installation conforme à la norme. Le schéma ci-contre permet de
déterminer le type d’équipement d’alarme EA suivant la catégorie de SSI et le niveau de risque.

La réglementation distingue quatre sortes d’établissements : les établissements recevant du public


(ERP), les établissements recevant des travailleurs (ERT), les locaux d’habitation et les immeubles de
grande hauteur (IGH).
Les différentes catégories d’ERP :
- 1ère catégorie : effectif supérieur à 1500 personnes
- 2ème catégorie : effectif compris entre 700 et 1500 personnes
- 3ème catégorie : effectif compris entre 300 et 700 personnes
- 4ème catégorie : effectif du public inférieur à 300 personnes
- 5ème catégorie : selon le type d’établissement.

ABRÉVIATIONS
SDI Système de détection incendie
SSI Système de sécurité Incendie
SMSI Système de Mise en Sécurité Incendie
B.A.A.S Bloc Autonome d'Alarme Sonore
BAES Bloc Autonome d’Éclairage de Sécurité
CMSI Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
DAS Dispositif Actionné de Sécurité
DCM Dispositif de Commande Manuelle

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |8

DCMR Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées


DCS Dispositif de Commande avec Signalisation
DCT Dispositif Commandé Terminal
DAC Dispositif Adaptateur de Commande
D.A.D Détecteur Autonome Déclencheur
DA(I) Détecteur Automatique (Indicateur)
DM Déclencheur Manuel
DS Diffuseur Sonore
EA Équipement d'Alarme
ECS Équipement de Contrôle et de Signalisation
UGA Unité de Gestion d'Alarme
U.C. MC Unité de Commande Manuelle Centralisée
US Unité de Signalisation

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e |9

Les étapes de la sécurité


1. Détecter et signaler 2. Mettre en sécurité 3. Intervenir
Détecter le feu au plus tôt et
• Évacuer • Compartimenter • Favoriser l’intervention des
signaler sa localisation au personnel
secours :
de surveillance pour effectuer les Informer le public à l’aide de signaux visuels Limiter la propagation du feu,
fonctions nécessaires à la mise en et sonores et libérer les issus de secours. des fumées pour faciliter - Signaler la localisation du feu
sécurité des personnes et pour l’évacuation du public et réduire et l’état des organes de mise
limiter les dégâts dans le bâtiment. les dégâts dans le bâtiment. en sécurité.
- Mettre à disposition des
organes de commandes pour
limiter la propagation du feu
et des fumées.
- Permettre la coupure des
circuits électriques :
▪ pour éviter les courts-
circuits et les risques
• Désenfumer d’explosion
Protéger les personnes des ▪ pour protéger les services
fumées et faciliter l’évacuation. de secours.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 10

Le SSI de catégorie A est composé de deux systèmes principaux : le SDI et le SMSI.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 11

1.1. Zonage
Il définit des volumes et des aires géographiques, au sein du bâtiment à protéger, correspondant
aux différentes fonctions d’un SSI.
Zone : un bâtiment ou un établissement est généralement découpé, au titre de la sécurité incendie,
en plusieurs volumes correspondant chacun, selon le cas, à un local, un niveau, une cage d'escalier,
un canton, un secteur ou à un compartiment.
Une zone peut correspondre à un ou plusieurs de ces volumes ou à l'ensemble d'un bâtiment.
Dans un même bâtiment, on distingue éventuellement plusieurs zones de détection. Dans ce cas,
l'implantation des zones de détection doit être étudiée en fonction de la configuration interne du
bâtiment et des dégagements ainsi que de la division éventuelle en zones de mise en sécurité.
Chaque zone de détection doit pouvoir être rapidement inspectée par la personne alertée.
Il est distingué par :
a) Zone de détection (ZD)
Aire surveillée par un ensemble de détecteurs automatiques ou déclencheurs manuels.
Elle comprend :
• Les zones de détection automatiques (ZDA)
Elles peuvent déclencher un processus de mise en sécurité (fermeture de porte coupe-feu,
désenfumage) ainsi que le processus d’alarme.
Leurs surfaces et découpages sont définis en fonction des ZF ou des ZC. Elles doivent présenter une
superficie et une configuration compatible avec une exploitation aisée du système (l’agent
exploitant le S.S.I. doit pouvoir, en cas d’alerte, aller visiter une zone et revenir à la centrale en un
temps minimum, ne dépassant pas la durée programmée de l’alarme restreinte). En l’absence de
désenfumage, il doit y avoir au moins une ZDA par niveau.
• Les zones de détection manuelles (ZDM)
Elles ne déclenchent pas le processus de mise en sécurité mais elles déclenchent le processus
d’alarme. Il est recommandé d’avoir au moins une ZDM par niveau.
b) Zone de Mise en Sécurité (ZS)
Aire dans laquelle seront mis en œuvre des organes de mise en sécurité, tels qu’une porte coupe-
feu avec des volets de désenfumage. Elle comprend :
• La zone d’Alarme (ZA)
Aire dans laquelle sera audible le son d’alarme d’évacuation. Au sein d’un même établissement :
- un bâtiment ne comportera qu’une zone d’alarme
- si plusieurs bâtiments, chacun d’eux aura sa propre zone d’alarme car l’alarme générale
doit être diffusée par bâtiment (sauf avis contraire de la commission de sécurité).
Dans un bâtiment comportant plusieurs établissements isolés entre eux par des murs et planchers
coupe-feu, chaque établissement aura un SSI indépendant et aura sa propre zone d’alarme.
L’Alarme Générale Sélective (AGS) est un son d’alarme destiné à être interprété uniquement par le
personnel de l’établissement, pour les ERP de types J et U : la diffusion s’effectue aussi au sein d’une
ZA en respectant les mêmes règles que pour les autres types d’établissements.
• La zone de Compartimentage (ZC)

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 12

Aire dans laquelle seront actionnés les portes et clapets coupe-feu à fermeture automatique. Cette
fermeture a lieu globalement pour l’ensemble d’un bâtiment qui comportera une seule ZC sauf pour
les ERP de types J et U. Dans ce cas, chaque niveau comportera au minimum deux ZC et la fermeture
des portes aura lieu par niveau.
• La zone de Désenfumage (ZF)
Aire dans laquelle seront actionnés des organes de désenfumage tels que les volets ou exutoires.
Ces zones sont définies pour chaque type d’établissement en prenant en compte les circulations et
les locaux. Sa surface est calculée et limitée par le cloisonnement et l’efficacité à atteindre.

c) Analyse des boucles ou des zones de détection


Afin d’effectuer une prélocalisation du lieu d’incendie la détection est partitionnée en un certain
nombre de zones de détection. Chaque zone correspond à une boucle de détection. Une boucle doit
être constituée soit de déclencheurs manuels (DM) soit de détecteurs de température ou de fumée.
Le mélange de ces deux types de d’appareils n’est pas autorisé.

Figure 1 - Schéma d’une boucle de détection

a) Principe de fonctionnement d’une boucle


Les déclencheurs manuels ou les détecteurs incendie sont des interrupteurs normalement ouverts.
Les différents capteurs d’une boucle sont branchés en parallèle, et le dernier capteur de la boucle
contient une résistance de fin de boucle comme présenté figure 1. La résistance de fin de boucle
avec la résistance contenue dans la centrale forme un pont diviseur de tension. La tension en départ
de boucle est mesurée en permanence par la centrale de manière à surveiller les différentes
boucles.

b) Dysfonctionnement
En cas de déconnexion d’un fil de la boucle, le courant ne circule plus dans la résistance de fin de
boucle et la tension en départ de boucle devient égale à la tension d’alimentation. Ce qui déclenche
la signalisation d’un défaut. Détection : En cas d’action ou de détection, un des interrupteurs se
ferme, la tension mesurée en départ de boucle devient nulle. Ce qui déclenche la détection
incendie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 13

Selon la catégorie, le SSI est diffèrent comme est montré dans la figure 2.

Figure 2

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 14

La norme classe les équipements d'alarme en quatre types par ordre de sévérité décroissante,
appelés 1, 2a ou 2b, 3 et 4. Les dispositions particulières à chaque type d'établissement précisent
dans chaque cas les types d'équipements d'alarme qui doivent être utilisés pour chaque catégorie
d'établissement.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 15

Figure 3
Les BAAS du type Ma (Manuel) sont prévus pour être installés dans des établissements dans
lesquels aucun personnel qualifié n'est disponible pour gérer l'alarme restreinte ; dans ces
établissements, l'ouverture d'une boucle de commande entraîne immédiatement la diffusion de
l'alarme générale.
Les BAAS du type Pr (Principal) sont prévus pour être utilisés comme Équipement de Contrôle et de
Signalisation dans des établissements où du personnel qualifié est disponible pour gérer l'alarme
restreinte. Ils sont munis de commandes permettant d'adapter aux circonstances l'automatisme du
déroulement du processus d'alarme ; ils sont associés à des BAAS de type Sa pour la diffusion de
l'alarme générale.
Les BAAS du type Sa (Satellite) sont des diffuseurs autonomes d'alarme sonore ; ils sont destinés à
être pilotés soit par des UGA conformes aux normes en vigueur dans les établissements équipés de
détection automatique d'incendie ou par des blocs de type Pr dans les établissements non équipés
de détection automatique d'incendie.
La réglementation française ne permet pas d'utiliser les BAAS de type Ma ou Pr dans les
établissements où l'alarme doit être commandée par des systèmes de détection automatique
d'incendie.
Les UGA 1 concernent les systèmes comprenant des détecteurs automatiques d'incendie.
Les UGA 2 concernent les systèmes ne comprenant que des déclencheurs manuels.
Le SSI le plus complet (catégorie A) comporte :
- Un SDI (Système de Détection Incendie) avec les détecteurs automatiques, les déclencheurs
manuels, l‘Équipement de Contrôle et de Signalisation.
- Un SMSI (Système de Mise en Sécurité Incendie), avec :
▪ Un CMSI (Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie), constitué :
✓ D'une US (Unité de Signalisation) assurant la supervision des organes commandés et de
leurs liaisons au CMSI,
✓ D'une U.C.MC (Unité de Commandes Manuelles Centralisées),
✓ D'une UGA (Unité de Gestion d'Alarme) associée au SDI ou au CMSI et aux diffuseurs
d'alarmes sonores répartis dans l'établissement.
▪ Les DAS. (Dispositifs Actionnés de Sécurité), volets, clapet coupe-feu, porte coupe-feu, etc.
- Eventuellement une UAE (Unité d'Aide à l'Exploitation).
- Les AES (Alimentations Electriques de Sécurité).

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 16

1.2. La détection
Cette fonction est assurée par le système de détection incendie (SDI) qui gère toutes les
informations reçues par les détecteurs automatiques et les déclencheurs manuels.

a) Le déclencheur manuel
Il déclenche l’alarme après une pression sur la membrane du coffret.

Les types de déclencheurs manuels


➢ Le déclencheur manuel à membrane simple
Le déclenchement se fait par pression sur la membrane plastique déformable. La déformation nette
de celle-ci indique que le produit a été actionné. Réarmement sans changer la membrane.

➢ Le déclencheur manuel avec indicateur mécanique d’état


Il permet une visualisation claire et rapide de son état (actionné ou en veille). Le déclencheur
manuel adressable est équipé d’un indicateur mécanique et d’un voyant lumineux. L’indicateur
mécanique renseigne sur l’état du déclencheur (actionné ou en veille) et le voyant indique si la
centrale a pris en compte ou non l’information.

Fiche technique : Déclencheur manuel

Figure 4

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 17

b) Les détecteurs automatiques


Ils permettent la surveillance d’un bâtiment de façon automatique. Il existe différents types de
détecteurs automatiques suivant le risque à surveiller.

Réaction des détecteurs en fonction de l’évolution du feu.

Figure 5
➢ Le détecteur optique de fumée
Type de détection
- Il est sensible (détection de particules) à tous les types de fumées et d’aérosols. Il n’est pas
sensible au feu sans fumée (feu d’alcool). Il détecte rapidement le début d’un incendie
avant la formation de flamme.
- Il s’emploie dans les endroits où il n’y a pas de fumée d’exploitation en fonctionnement
normal.
Utilisation
- Sa température d’utilisation oscille entre - 20°C et + 60°C*.
- Son bon fonctionnement est entravé par des éléments perturbants tels que :
▪ le développement intense et soudain de poussières ;
▪ un dispositif de cuisson ;
▪ la vapeur d’eau ;
▪ la condensation et le givre.
Fiche technique : Détecteur de fumée optique

Figure 6

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 18

➢ Les différents types de détecteur de chaleur


- Thermo vélocimétrique
- Thermostatique

Thermo vélocimétrique Thermostatique


Type de détection • Il réagit à un seuil de température • Il est activé dès que la
atteint à un temps donné, suivant la température dépasse un seuil
vitesse d’élévation de la fixé (ex : 55°C).
température.
• Il transmet l’alarme dès que la
température dépasse un seuil fixé.
Utilisation • Sa température d’utilisation oscille • Sa température d’utilisation
entre - 20°C et + 90°C. oscille entre 20°C et + 70°C.
• Son bon fonctionnement est • Son bon fonctionnement est
entravé par des éléments entravé par des éléments
perturbant tels que : perturbant tels que :
- une température ambiante - une température ambiante
supérieure à 90°C supérieure à 70°C
- une chambre frigorifique
- des locaux en partie ouverts

Selon le constructeur, l’aspect extérieur peut être le même, c’est d’après la référence que on fait la
différence du type de détecteur.
Fiche technique : Détecteur de chaleur thermostatique

Figure 7

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 19

Fiche technique : Détecteur chaleur Thermovélocimétrique

Figure 8

➢ Le détecteur linéaire de fumée


Type de détection
- Il est sensible aux fumées blanches ou noires qui traversent le faisceau laser émis par le
boîtier et renvoyé par le réflecteur.
Utilisation
- Sa température d’utilisation oscille entre -10°C et +55°C.
- Son bon fonctionnement est entravé par des éléments perturbants tels que :
▪ vapeur d’eau ;
▪ poussières ;
▪ aérosols ;
▪ obstacle de toute nature (à noter que la coupure complète du faisceau laser est
signalée comme un défaut)

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 20

Fiche technique : Détecteur linéaire de fumée

Figure 9

➢ Le détecteur de flamme
Type de détection
- Il est sensible au rayonnement infrarouge émis par les flammes d’un foyer ainsi qu’à la
présence du CO2 résultant.
Utilisation
- Il est à utiliser lorsque le paramètre à détecter est la présence de flammes émises par la
combustion de solides, liquides ou gaz carbonés (bois, fuel, butane...). Il est très adapté à la
détection de feux ouverts et peut s’utiliser en remplacement des détecteurs de fumée
lorsque les conditions d’environnement empêchent l’utilisation de ces derniers.
- Ce détecteur est sensible aux phénomènes perturbants suivants :
▪ rayonnement direct du soleil, éclairage artificiel intense ou vacillant
▪ réflexion de lumière sur des plans d’eau, vitrages, parties mobiles de machines...
▪ vibration du point de fixation du détecteur
▪ tout mouvement produisant une modulation de la lumière captée par le détecteur.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 21

Fiche technique : Détecteur de flamme

Figure 10

1.3. La mise en sécurité

1.3.1. Evacuation
L’évacuation des personnes est provoquée par la diffusion d’un signal sonore ou organisée dans
certains cas par le personnel de l’établissement.
a) Alarme générale
C’est un signal sonore 2 tons spécifique (caractéristique définie dans la norme NF S 32-001) destiné
à prévenir les occupants d’un bâtiment d’évacuer les lieux. L’alarme générale peut être immédiate
ou temporisée, elle doit être audible de tout point du bâtiment pour une durée minimum de cinq
minutes. L’évacuation du public est également favorisée par le déverrouillage automatique des
issues de secours.
➢ Cas particulier d’un établissement à plusieurs bâtiments
L’équipement d’évacuation doit être indépendant pour chacun d’eux. Implanter une centrale de
même type par bâtiment et mettre chacune sous surveillance. Dans le cas d’une surveillance
centralisée : utiliser des tableaux de report pour chaque centrale, regroupés au poste de garde
après avis de l’organisme de contrôle.
b) Alarme générale sélective (AGS)
C’est un signal d’alarme générale, différent du son AFNOR NF S 32-001, et éventuellement
lumineux, destiné à ne prévenir que certaines catégories de personnel d’un ERP (ex. : hôpitaux,

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 22

maisons de retraite, ...) qui organiseront l’évacuation du public afin d’éviter les risques de panique.
Utilisez des diffuseurs sonores spécifiques.
c) Issues de secours
Les issues de secours sont normalement libres d’ouverture. Pour éviter une utilisation malveillante
(vol par exemple), la commission de sécurité peut autoriser leur verrouillage par dispositif
électromagnétique conforme à la norme. Une commande locale par déclencheur manuel vert est
alors obligatoire. Le déverrouillage des issues de secours doit être obtenu dès le déclenchement du
processus d’alarme générale. S’il existe un équipement d’alarme type 1, ce déverrouillage doit être
obtenu automatiquement et sans temporisation en cas de détection incendie. Un contrôle de
position des portes est possible par contacts dans le bloc ventouses avec renvoi sur alarme
technique.
d) Diffuseur sonore
- L’utilisation d’un diffuseur sonore permet de diffuser un signal d’évacuation qui doit être
audible de tout point de bâtiment, ou permet d’informer uniquement certaines catégories
de personnes qui organiseront l’évacuation.
- Le diffuseur sonore doit être utilisé au sein des établissements recevant du public (ERP)
et/ou des établissements recevant des travailleurs (ERT). Le choix du diffuseur dépend du
lieu d’utilisation mais également de son lieu d’implantation au sein du bâtiment. De plus, la
propagation du son ne doit pas être gênée par des obstacles, des cloisonnements et par des
bruits ambiants. Le tableau ci-contre vous permet de choisir le bon diffuseur sonore en
fonction du niveau sonore ambiant.
Fiche technique : Diffuseur sonore IQ8S RB classe A ou B

Figure 11

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 23

Fiche technique : Diffuseur sonore IQ8S SEC classe C étanche IP 66

Figure 12

1.3.2. Compartimentage
Le compartimentage évite la propagation de l’incendie en isolant les différentes parties d’un
bâtiment.

Il évite la propagation du feu, de la chaleur et des fumées, durant un temps donné, en les contenant
dans un espace défini par des éléments constructifs du bâtiment. Un compartiment est une zone
délimitée par des murs, planchers, portes... Il peut être traversé par un conduit de ventilation ou
une circulation, des éléments spécifiques rétablissent alors sa continuité en cas de feu (clapet
coupe-feu permettant l’obturation d’un conduit de ventilation, portes coupe-feu isolant une
circulation).
a) Comment recouper une circulation par porte pare-feu
Toute circulation horizontale encloisonnée de grande longueur (> 50 m) doit être recoupée tous les
25 à 30 m. Pour les établissements de type U et J, la circulation doit être recoupée au moins une
fois, quelle que soit sa longueur.
b) Dans quels cas les portes doivent être à fermeture automatique ?
- Les portes doivent toujours être à fermeture automatique dans les cas suivants :
▪ portes des escaliers encloisonnés des établissements de type R

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 24

▪ cage d’escaliers traversée par une circulation et comportant de ce fait 2 issues au


même niveau
▪ porte de recoupement des circulations des établissements de type U.
- Pour d’autres cas (contraintes d’exploitation, isolement par rapport à des tiers), consulter la
commission de sécurité. Sinon généralement les portes sont maintenues fermées par des
ferme-portes.
c) Dans quels cas les portes à fermeture automatique sont-elles asservies à la détection
automatique ?
3 cas sont répertoriés dans le règlement de sécurité.
- Etablissements avec locaux à sommeil au-dessus du 1er étage.
- Portes de communication avec des locaux occupés par des tiers.
- Dispositions particulières.
d) La “ventouse” électromagnétique est-elle un DAS de compartimentage ?
Non. Le dispositif actionné de sécurité « portes résistantes au feu » est l’ensemble du système de
fermeture des portes (bâti et ventail) et des ventouses électromagnétiques (avec le moteur
éventuellement). Cet ensemble doit être conforme la norme qui fixe notamment le degré de
résistance au feu. Un déclencheur électromagnétique seul ne peut donc répondre aux exigences de
la norme.
Fiche tecnique : Ventouse à rupture de courant

Figure 13
e) Fermeture des portes sur l’ensemble du bâtiment ou par niveau
Elle se fait sur l’ensemble d’un bâtiment, sauf dans les établissements de type Uet J, où elle se fait
pour chaque niveau.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 25

f) Comment fonctionnent les organes de compartimentage


Ils fonctionnent selon deux types de commande : par émission ou par rupture de courant. La
commande par rupture de courant peut être utilisée lorsqu’un fonctionnement intempestif ne peut
entraîner un défaut de mise en sécurité du bâtiment considéré.
g) Types de centrales à utiliser
Tous les types de centrale peuvent commander des organes de compartimentage : les CMSI de type
A et B, le DCS et les simples équipements d’alarme.
Le déclenchement des organes de compartimentage se fait sans temporisation.
h) Asservissements techniques
- En complément des dispositions de mise en sécurité, il faut pouvoir commander certains
asservissements techniques par le CMSI, pour éviter leur influence sur l’évolution d’un
sinistre.
- Le « non arrêt ascenseur à l’étage sinistré » est une sous fonction du compartimentage, il se
commande par contact sec.
- Le CMSI envoie des commandes (1 par niveau) vers la gestion d’ascenseur pour que ce
dernier ne puisse pas stopper à l’étage en feu.
1.3.3. Désenfumage
Le désenfumage permet l’évacuation des fumées d’incendie et limite la propagation du feu et la
destruction des biens.
Il facilite l’évacuation du public en lui permettant de mieux voir son chemin et limite les effets
toxiques des fumées ainsi que leur potentiel calorifique et corrosif. Il peut être naturel, mécanique
ou les deux.
De manière générale, le nombre, la surface et l’emplacement des organes de désenfumage sont
déterminés par un bureau d’études.
a) Où désenfumer
- Tout escalier desservant plus de 2 niveaux en sous-sol (hors parcs de stationnement).
- Tout escalier encloisonné.
- Toute gaine d’ascenseur, hormis ventilation adaptée.
- Dans les escaliers : le désenfumage est naturel.
- Toute circulation horizontale encloisonnée de plus de 30 m ne débouchant ni sur l’extérieur,
ni sur un escalier protégé, ou desservie par des escaliers mis en surpression, ou desservant
des locaux réservés au sommeil, ou située en sous-sol, ou située dans un ERP avec un
effectif de personnes handicapées nécessitant des mesures spéciales.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 26

- La détection automatique des locaux ne doit pas commander le désenfumage des


circulations horizontales.
- Dans les circulations horizontales encloisonnées (couloirs) : le désenfumage est souvent
combiné naturel et mécanique. Les volets et ventilateurs de désenfumage sont commandés
électriquement par le CMSI.
- Tout local de plus de 300 m² (100 m² si en sous-sol ou sans porte ni fenêtre sur l’extérieur).
- Tout hall de plus de 300 m² ou si les circulations horizontales, du niveau concerné, sont
désenfumées.
- Tout atrium d’une section supérieure à 5 x 5 m.
- Dans un compartiment, toute circulation horizontale si cloisons toute hauteur ou tout le
compartiment si cloisons partielles ou plateau paysager.
b) Sur quels niveaux désenfumer
Il se fait toujours par niveau, voire fraction de niveau, et peut être traité pour un local particulier.
Lorsqu’un conduit de désenfumage est commun à plusieurs niveaux, le déclenchement à un niveau
donné doit bloquer la commande automatique de désenfumage des autres niveaux (fonction
verrouillage sur CMSI).
c) Le contrôle de position des organes de désenfumage
Le contrôle de position d’attente et de position de sécurité est obligatoire pour :
▪ les volets pour conduits collectifs ;
▪ les exutoires pour escaliers mis en surpression mécanique ;
▪ les coffrets de relayage.
d) Asservissements techniques
- En complément, il faut pouvoir commander certains asservissements techniques pour éviter
leur influence sur l’évolution d’un sinistre.
- L’arrêt ventilation/climatisation fait partie du désenfumage. Il se fait par une liaison non
surveillée (contact par exemple) du DCS ou du CMSI.
- Pour les centrales de traitement d’air desservant des locaux à sommeil ou traitant plus de
10 000 N. m3/h, un détecteur autonome déclencheur (DAD) sensible aux fumées doit
commander automatiquement la mise en sécurité de la centrale.

1.4. Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI),


Le CMSI conventionnel se caractérise par sa simplicité d'utilisation et de raccordement. Chaque
fonction de sécurité est commandée par une ligne de télécommande. Ce type de technologie
répond parfaitement à une commande et une visualisation par zone de sécurité.
Il existe deux grandes familles pour les CMSI :
- Conventionnelle
- Adressable.

a) Le CMSI conventionnel

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 27

Se caractérise par sa simplicité d'utilisation et de raccordement. Chaque fonction de sécurité est


commandée par une ligne de télécommande. Ce type de technologie répond parfaitement à une
commande et une visualisation par zone de sécurité.

Figure 14
b) Le CMSI adressable
Se caractérise par sa très haute capacité à gérer l'état de chacun des dispositifs qui lui sont
raccordés. Chacun de ceux-ci peut disposer d'une adresse personnalisée permettant ainsi un parfait
confort d'exploitation. Cette configuration autorise un mixage entre les éléments adressés
individuellement ou collectivement.

Figure 15

1.5. Alimentations électriques de sécurité


Toutes les installations de sécurité doivent être alimentées par une alimentation électrique de
sécurité (AES) conforme à la norme.
L’installation de sécurité elle comprend :
- toutes les installations du système de sécurité incendie ;
- les ascenseurs devant être utilisés en cas d’incendie ;
- les secours en eau (surpresseurs d’incendie, pompes de réalimentation en eau ;
compresseurs d’air des systèmes d’extinction automatique à eau...) ;
- d’autres équipements de sécurité spécifiques de l’établissement considéré à condition qu’ils
concourent à la sécurité contre les risques d’incendie et de panique ;
- les moyens de communication destinés à donner l’alerte interne et externe.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 28

Ces installations doivent être alimentées par une AES.


Exemple typique : déclencheurs électromagnétiques de DAS de compartimentage (porte coupe feu)
en SSI de catégorie D ou E. Cependant, pour des raisons de confort d’exploitation (déclenchement à
la moindre interruption d’énergie), il est conseillé de secourir cette télécommande par une
alimentation autonome.
a) AES
L’alimentation électrique de sécurité est un dispositif qui fournit l’énergie électrique nécessaire au
fonctionnement des installations de sécurité pour leur permettre d’assurer leur fonction aussi bien
en mode normal qu’en mode sécurité.
Toutes les AES dont le produit Cu < 1000 (C : capacité en ampères heures et u : tension de décharge
en volts) doivent être installées dans un local de service électrique. Ce local doit être réservé à
l’installation de batteries d’accumulateurs. Les AES n’alimentant qu’un matériel du SSI peuvent être
installées dans le même local.

1.6. Dispositifs de coupure d’urgence


Un dispositif de coupure d’urgence doit être facile d’accès pour permettre de couper rapidement
l’alimentation d’un circuit électrique.
Les dispositifs de coupure d’urgence doivent être faciles à atteindre par les pompiers. Si les locaux
ou dégagements sont accessibles au public, les dispositifs de coupure d’urgence (hors enseignes
lumineuses) doivent être hors d’atteinte du public et accessibles uniquement par le personnel
(exemple : derrière un comptoir, une caisse...).
Si dans certains cas la coupure d’urgence peut être assimilée à l’arrêt d’urgence, les deux notions
restent bien distinctes. Ainsi l’arrêt d’urgence n’implique pas nécessairement la coupure d’urgence.
- La coupure électrique d’urgence :
- Coupure en charge, directe ou à distance, en une seule manœuvre de tous les conducteurs
actifs d’un circuit.
- Le déblocage du dispositif de coupure d’urgence ne doit pas permettre la réalimentation du
circuit sans une action intentionnelle.
- L‘arrêt d’urgence.
- Manoeuvre qui consiste à arrêter un mouvement ou un processus devenu dangereux.
- Le déblocage du dispositif d’arrêt d’urgence ne doit pas permettre le redémarrage de
l’installation sans intervention intentionnelle.

1.7. Surveillance technique d’un bâtiment


Elles permettent la détection et la signalisation d’anomalies ou de défaillances techniques. En liaison
avec des détecteurs appropriés ou des contacts secs, elles s’adaptent aux exigences des installations
techniques d’un bâtiment.
Exemples d’installations surveillées par une centrale d’alarme technique :
Poste de transformation, disjoncteur général, armoires de distribution, groupes électrogènes de
sécurité, ascenseurs, ventilation, climatisation, chaufferie, traitement d’eau, pompes, compresseurs,
chambres froides, congélateur, détection de gaz domestiques.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 29

Figure 16
1.8. Analyse de l’alimentation et des sources d’énergie du système
En cas de coupure de l’alimentation électrique l’ensemble du système doit rester opérationnel.
L’alimentation du réseau est complétée avec des batteries d’accumulateurs électrochimiques.
Fiche technique : Batterie 12 V - 7 Ah pour alimentation de sécurité

Figure 17

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 30

2. Système antivol
La détection intrusion a pour finalité principale la détection de personnes qui forcent ou tentent de
forcer les protections mécaniques mises en place.
Elle est donc mise en œuvre pour assurer la protection des biens et des personnes face aux risques
d’intrusion et d’agression.
Pour assurer la protection des biens et des personnes face aux risques d’intrusion, de vol et
d’agression, on met en place des dispositifs de sécurité passive et active.
- La sécurité passive rend difficile et retarde l’intrusion des personnes indésirables. Elle est
assurée par l’ensemble des portes, fenêtres, volets, serrures, barreaux, grilles, etc…
- La sécurité active alerte les occupants, les voisins, un service de gardiennage ou la police,
en cas d’intrusion ou de tentative d’intrusion. Elle est assurée par un système d’alarme.
Ces deux axes sont complémentaires et l’un ne peut pas se substituer à l’autre.

2.1. Constitution d’une alarme anti-intrusion ou antivol

Figure 18
Un système de détection intrusion comprend au minimum :
- une centrale ou organe de commande
- des détecteurs
- des dispositifs de signalisation d’alarme (sirène, alarme lumineuse)

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 31

Pour augmenter l’efficacité du système, la centrale d’alarme peut être raccordée à un poste central
de télésurveillance via une ligne de téléphone. Celui-ci après avoir vérifié la légitimité de l’alarme,
pourra déclencher l’intervention d’une équipe de sécurité.

2.2. Le principe de fonctionnement d'une alarme


Un système d’alarme est toujours composé d'une centrale qui communique, contrôle et gère les
informations entre les différents détecteurs veillant à assurer la sécurité d’une zone.
La centrale déclenche le ou les avertisseurs d'intrusion dès que l'une des communications avec un
des détecteurs est coupée. Il est donc primordial de bien choisir l'emplacement des détecteurs afin
qu'ils soient positionnés dans les zones les plus sensibles aux intrusions. Dans le même esprit, il est
impératif d'installer la centrale dans un lieu difficilement accessible pour les intrus en question et du
la protéger par un système anti-arrachement.
Enfin et afin de ne pas vous faire piéger vous-même, un temps de latence programmable vous
permet de désactiver tranquillement l’ensemble de votre système de sécurité en utilisant un code
confidentiel ou une clef une fois rentré chez vous.

Figure 19

Figure 20

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 32

2.3. Centrale d’alarme intrusion


Elle a pour rôle de recevoir et d’analyser les signaux en provenance des différents détecteurs et de
déclencher une alarme. Elle doit :
- fonctionner sur sa propre source d’alimentation (le raccordement sur une prise 220 V n’est
pas admis) ;
- être pourvue d’une boucle d’auto surveillance qui déclenche l’alarme en cas d’agression
contre les détecteurs, les liaisons filaires ou radioélectriques ;
- être accessible pour permettre le contrôle et les manipulations d’exploitation ;
- lorsque le mode de fonctionnement est à lancement de temporisation, le chemin de
«dernière issue» doit être choisi tel qu’il puisse être parcouru en un temps inférieur à 60
secondes.

➢ Types de centrale d’alarme intrusion


a) Centrale filaire
Sur une centrale filaire, chaque détecteur est raccordé électriquement par un câble muni de 2 ou 4
paires de fils.

Figure 21

b) Centrale radio
Ce système radio est facile à poser, ne nécessite aucune connaissance particulière en électricité.
Chaque élément est alimenté par des piles.
Il est facile d’ajouter ou de supprimer des éléments pour le faire évoluer en fonction des besoins.
Les éléments communiquent entre eux par ondes radio.

Figure 22

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 33

c) Centrale bus
Pour la protection de plusieurs sites domestiques ou commerciaux concentrés dans une même
zone, il est envisageable de raccorder les détecteurs de tous les sites sur une même centrale.
La gestion individuelle de chaque site s’opère sur un clavier déporté spécifique. Alors la centrale
peut recevoir en option d’autres claviers déportés. La communication entre la centrale et les autres
claviers se fait sur un bus (câble muni de 2 ou 4 paires de fils).

Figure 23

d) Choix de la centrale
Les critères de choix de la centrale :
- Filaire ou radio : le choix est fait suivant les différentes contraintes d’installation
- Alarme adressable ou pas : le fait de choisir une alarme adressable permet de savoir
exactement quel détecteur nous indique une intrusion (tous les détecteurs sont reliés à un
bus et ont leur propre adresse). Ce système sera utilisé dans le cas d’une installation assez
importante (vu le coût élevé) nécessitant une certaine précision.
- Nombre de boucles de détection : uniquement utiles pour une centrale non adressable.
Les détecteurs sont répartis dans les différentes boucles d’alarme que comporte la
centrale. Plus la centrale a des boucles d’alarme et plus on aura de précision au niveau de
la zone en effraction.
- Nombre de zones : permet de découper l’endroit à surveiller en différentes zones et ainsi
de moduler les autorisations d’accès par zone.
- Possibilité d’avoir un ou plusieurs claviers déportés : le clavier il permet de mettre ou
d’enlever l’alarme et permet de programmer la centrale d’alarme. Le fait de pouvoir le
placer où l’on veut dans l’installation peut s’avérer stratégique.
- Nombre d’avertisseurs qu’elle peut piloter : le nombre de sirènes que la centrale peut
piloter et alimenter.

2.4. La détection
2.4.1. La détection en fonction du lieu de surveillance

a) Détection périphérique
Toute pénétration dans le champ environnant le bâtiment à protéger est détectée avant la
pénétration dans les locaux.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 34

Types de détecteurs :
- barrière infrarouge
- détection de clôture
- câble enterré
- barrière hyperfréquence
- cellule photo-électrique

b) Détection périmétrique
Toute ouverture d’une porte, fenêtre ou portail déclenche une alarme. On y trouve aussi la
détection de bris de glace :
Types de détecteurs
- détecteur d’ouverture
- détecteur de chocs
- détecteur rideau
- détecteur sismique

c) Détection intérieure
Consiste à surveiller l’intérieur du périmètre d’une zone considérée.

2.4.2. La détection en fonction du type de détection

a) Détection volumétrique
C’est une détection intérieure qui repère les mouvements de l’intrus : il s’agit de détecter la
pénétration dans une pièce.
Types de détecteurs :
- détecteur infrarouge passif
- hyperfréquence
- bivolumétrique
- ultrasons.

b) Détection surfacique
Surveille une surface (issue, porte, parois).

c) Détection linéaire
Surveille une ligne.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 35

d) Détection ponctuelle
Il s’agit de protéger un objet particulier (coffre-fort ou objet de valeur) ou de capteurs destinés à
donner l’alerte discrètement en cas d’agression.
Types de détecteurs :
- détecteur d’ouverture
- détecteur sismique
- pédale et bouton d’alarme.

2.4.3. Manière de fonctionnement de détecteurs

Indépendamment des différences physiques entre les divers principes de détection, les détecteurs
d’intrusion peuvent fonctionner de deux manières différentes, à savoir passivement ou activement.
➢ Systèmes passifs de détection
Ceux-ci fonctionnent comme de simples récepteurs.
Un détecteur passif peut, à l’aide d’un capteur approprié, déceler la présence ou le changement de
certaines valeurs physiques et les reconnaître comme « situation d’alarme ».
Exemples de systèmes passifs de détection : détecteurs volumétriques passifs de présence à
infrarouge, détecteurs sismiques, contacts à vibrations, système de surveillance de tableaux,
détecteurs de bris de verre, détecteurs acoustiques, détecteurs à contact.
➢ Systèmes actifs de détection
Ceux-ci fonctionnent avec un émetteur et un récepteur.
Un système actif de détection se compose d’une partie émettrice générant et émettant un signal
défini dans un circuit électronique, et d’une partie réceptrice qui reçoit et surveille le signal émis, et
reconnaît les changements comme « situation d’alarme ».
Exemples de systèmes actifs de détection : détecteurs à ultra-sons, barrières lumineuses,
détecteurs à micro-ondes, détecteurs à variation de champ.

2.4.4. Les différents types de détecteurs

• Le détecteur de préalarme (ou de mouvement)


- Détecte tout mouvement dans la zone périphérique (extérieur).
- Permet de localiser la tentative d’intrusion et s’installe à
l’extérieur.

• Les détecteurs de présence


Il existe 2 technologies différentes, qui peuvent être combiné dans un
seul appareil.
- Le détecteur infrarouge détecte les rayons infrarouges (dégagement
de chaleur) émis par les corps vivants. Les faisceaux détecteurs ne
traversent par les murs, vitres ou rideaux et ne doivent pas recevoir
une chaleur ou une lumière intense

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 36

- Le détecteur hyperfréquence utilise l’effet Doppler, qui consiste à émettre en


permanence des ondes à une fréquence de 9,9 GHz qui sont réfléchies par les
obstacles qu’elles rencontrent (radar).

• Le détecteur magnétique
Il sert à contrôler les issues et s’installe au niveau des portes ou des
fenêtres, il est actionné en présence d’un aimant.

• Le détecteur bris de glace


Ce détecteur est collé sur la vitre à protéger. Il détecte les ultrasons
produits lors de la coupure du verre ou d’un choc sur la vitre.

2.4.5. Technologie des principaux détecteurs utilises


➢ Les détecteurs à contact mécanique
Ils sont utilisés le plus souvent sur les boîtiers des éléments de l’installation en autoprotection,
contre l’ouverture du couvercle et son arrachement. Il s’agit d’un interrupteur ou d’un inverseur.

Figure 24
Le contact à fermeture du détecteur est toujours utilisé.
Deux contacts ferment la boucle d’autoprotection lorsque :
- le couvercle du boîtier est fermé,
- le boîtier est fixé sur son support.
Chez certains constructeurs, un seul contact assure ces deux fonctions. Un dispositif mécanique
double, états du couvercle et de la fixation du boîtier, agit sur un même contact.

➢ Les détecteurs à contact magnétique


Ces détecteurs sont utilisés sur les issues ou les ouvrants à protéger. Le détecteur est composé de
deux parties, un contact installé sur l’huisserie et un aimant sur la partie mobile. Le contact est un
interrupteur à lame souple (ILS) appelé aussi ampoule Reed.

Figure 25 – Détail d’un ILS

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 37

Le contact est enfermé dans une ampoule sous vide pour éviter les arcs électriques lors de son
ouverture et de sa fermeture. Ceci garantit la fiabilité et la durabilité du contact.

Les contacts encastrables Les contacts en saillie


Figure 26

➢ Les détecteurs infrarouges


✓ Fonction
Un détecteur infrarouge passif peut analyser le rayonnement thermique émis par tout mammifère.
Tout corps émet un rayonnement dont la longueur d’onde dépend de la température du corps.
L’homme présente une température externe avoisinant les 35°C. Il émet donc un rayonnement
infrarouge. La longueur d’onde moyenne de ce rayonnement est approximativement de 10 µm.
Cette longueur d’onde se situe « en dessous » de celle du rouge visible (0,65 µm = 650 nm pour les
lasers rouges).
La fonction d’un détecteur infrarouge sera :
- de discriminer le rayonnement émis par un être humain ou un animal avec celui émis par
des objets, de déterminer si la source d’émission du rayonnement est fixe ou en
mouvement,
- d’émettre une information dans le cadre d’une détection (chaleur animale en
mouvement).

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 38

✓ Constitution et principe de fonctionnement

Figure 27
Un détecteur est constitué :
- d’un capteur pyroélectrique sensible au rayonnement infrarouge passif,
- d’une lentille de Fresnel (parfois associée à un miroir) chargée de faire converger les
rayons sur le capteur,
- d’une partie électronique dont le rôle est de traiter le signal issu du capteur et de produire
une information destinée à la centrale.
La lentille de Fresnel alterne des zones surveillées et non surveillées (cf. un diagramme d’ouverture).
Une partie du rayonnement infrarouge émis par un corps converge en direction de la surface
sensible du capteur lorsque ce corps est placé dans un secteur surveillé. Si ce même corps est placé
dans un secteur non surveillé, le rayonnement atteignant le capteur est très faible.
L’électronique analyse une variation du rayonnement infrarouge auquel est soumis le capteur,
lorsqu’une source de chaleur se déplace d’une zone surveillée vers une zone non surveillée (et
réciproquement). Le détecteur doit déterminer si l’intrus est un humain ou un animal. Cette
discrimination est assurée en mesurant la quantité d’énergie émise par le corps en déplacement. Un
animal domestique rayonne moins d’énergie qu’une personne. Cette technologie n’est pas fiable à
100%.

✓ Les types de détecteurs I.R.


Les détecteurs IR font partie de la famille des détecteurs volumétriques. Il existe principalement les
types de détecteurs suivants :
- Les détecteurs grand angle. L’angle d’ouverture varie entre 90° et 180°. Leur portée de
détection peut atteindre 20 m. Ce type de détecteur est utilisé couramment, car placé
judicieusement, il couvre le volume d’une pièce.
- Les détecteurs longue portée. L’angle d’ouverture est très faible (quelques degrés). Leur
portée de détection peut atteindre 60 m. Ils sont utilisés pour la surveillance de couloirs
ou de corridors.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 39

- Les détecteurs de type "rideau". Leur zone de détection est très fine. L’angle d’ouverture
peut varier entre 1 et 20°. Ils sont utilisés pour détecter le passage d’un intrus par une
alcôve, une baie vitrée…

2.5. Analyse de l’alimentation et des sources d’énergie du système


En cas de coupure de l’alimentation électrique l’ensemble du système doit rester opérationnel.
L’alimentation du réseau est complétée avec des batteries d’accumulateurs électrochimiques.

Figure 28 - Batterie rechargeable 12 Vcc - 7 Ah

3. Système de portier audio, vidéo et de vidéosurveillance


3.1. Système audio
Pour installer un système audio, les équipements suivants sont nécessaires :
• platine de rue
• poste intérieur
• alimentation

Figure 29

3.2. Système portier vidéo


3.2.1. Constitution du système portier vidéo
Le système de portier vidéo, figures 30, 31 et 32, utilise la technologie BUS. Quel que soit le nombre
d'appels, la complexité et les performances du système, tous les appareils sont connectés à l'aide
d'un câble 2 fils, et configurés de telle sorte que chaque appel à partir de la platine de rue soit codé
et envoyé uniquement au poste vidéo correspondant.
Pour accroître le degré de sécurité du système, il est possible d'intégrer avec la caméra de platine de
rue, des caméras additionnelles pour la surveillance visuelle de la maison (fonction de
vidéosurveillance). Quand un degré de sécurité supérieur est requis, chaque caméra peut également
être connectée à un capteur infrarouge du système d'alarme intrusion, de sorte que la zone victime
d'une intrusion peut être surveillée à l'aide du poste vidéo. Pour créer le système, outre les platines
de rue et les postes intérieurs, il suffit de quelques accessoires connectés au BUS 2 fils.
1 - Platine de rue

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 40

Utilisée pour appeler les postes intérieurs situés dans la maison.


2 - Module d'extension du système
Utilisé pour augmenter les performances opérationnelles du système, par exemple la distance entre
la platine de rue et les postes intérieurs.
3 - Tableau électrique
Il contient les éléments suivants :
• une alimentation : utilisée pour alimenter tous les appareils du système.
• un répartiteur audio-vidéo : utilisé pour mélanger les signaux audio et vidéo des sources
externes (platines de rue, caméras, sources audio…) et les retransmettre ainsi aux câbles
montants (un adaptateur vidéo peut aussi être utilisé à la place).
4 - Shunt d'étage
Utilisé pour connecter 4 appartements en étoile et économiser ainsi une grande quantité de câble.
Permet en outre une extension maximale du système.
5 - Interface d'appartement
Utilisée pour isoler l'appartement du câble montant. Il est par conséquent possible d'installer un
système indépendant à l'intérieur de l'appartement.
6 - Postes intérieurs
Terminaux audio-vidéo permettant de recevoir les appels et de voir qui appelle.

Figure 30

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 41

Figure 31

L'interface d'appartement peut être utilisée pour créer un système indépendant à l'intérieur de
l'appartement. Il est par conséquent possible d'installer dans l'appartement, des postes intérieurs
qui s'allument simultanément, des platines de rue et des caméras dédiées.

Figure 32

3.2.2. Les appareils du système


• Platine de rue audio ou vidéo
Platine de rue à poussoirs en version audio et vidéo avec caméra couleur. Permet d'appeler les
postes intérieurs à l'aide des poussoirs. Associée à un contrôleur de gâche approprié, elle permet de
commander une serrure.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 42

Platine de rue vidéo Platine de rue audio


Figure 33
• Poste intérieur vidéo
Poste vidéo pour la réception des appels audio et vidéo effectués à partir de la platine de rue.
Permet, à l'aide des icônes correspondantes, de gérer le portier vidéo.

Poste intérieur vidéo Module de boucle inductive


Figure 34
• Poste intérieur audio
Poste pour la réception des appels audio provenant de la platine de rue. Permet de gérer les
fonctions du portier.

Figure 35 – Poste audio


• Caméra couleur intérieure
Poste couleur intérieure BUS 2 fils pouvant être connectée directement au système BUS.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 43

Figure 36 – Camera intérieure


• Caméra couleur extérieure
Caméra couleur extérieure 2 fils pouvant être connectée directement au système BUS. Indice de
protection IP 65.

Figure 37 – Camera extérieure


• Shunt d'étage
Peut être utilisé pour installer des systèmes de câblage en étoile. Doit toujours être utilisé pour la
fonction d'allumage simultané dans des installations.

Figure 38 – Shunt d'étage


• Interface d'appartement
Peut être utilisée pour installer un système dédié au sein de la maison. Dans une même habitation,
il est ainsi possible d'installer un portier vidéo avec des platines de rue et des caméras dédiées.

Figure 39 - Interface d’appartement

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 44

• Module d'extension du système


Peut être utilisé pour étendre le nombre de postes intérieurs ainsi que les distances maximales dans
le système.

Figure 40 - Module d’extension du système


• Répartiteur audio/vidéo et adaptateur vidéo
Permettent de « mélanger » l'audio et la vidéo, pour que les platines de rue et les postes intérieurs
puissent être connectés au système. Le répartiteur audio/vidéo permet de connecter jusqu'à 4
platines de rue/caméras et jusqu'à 4 câbles montants. L'adaptateur vidéo permet de connecter 2
platines de rue et 1 câble montant (ou 1 platine de rue et 2 câbles montants).

Nœud audio/vidéo Adapteur vidéo


Figure 41
• Contrôleurs
Pour la gestion des gâches ou des charges génériques (par exemple, commande d'éclairage
d'escalier ou fonction de répétition d'appel sur un autre appareil).

Contrôleur temporisé Contrôleur modulaire Contrôleur pour


de gâche (2 modules) charges générique
4 modules DIN
Figure 42

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 45

Exemple immeuble d'appartements

Figure 43

3.3. Système de vidéosurveillance


Un système de vidéosurveillance contient minimum deux caméras :
- L’une pour filmer à l’intérieur ;
- L’autre à l’extérieur qui filme l’entrée.
Les images seront affichées sur un moniteur installé dans le bureau de sécurité avec l’enregistreur
numérique (DVR).
Les enregistrements sont effectués à 12 images par seconde (IPS) au format de compression H264.
Matériels installés :

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 46

- Une caméra intérieure SONY SSC-G118 ;


- Une caméra extérieure SONY SSC-CB565R ;
- Un enregistreur ECCTV DVR-1004 ;
- Un moniteur SONY FWD-4282.

Synoptique du système de vidéo surveillance

Figure 44
Dans le cadre de l’installation du système de vidéosurveillance, le disque dur de l’enregistreur doit
être choisit conformément aux exigences des réglementations en vigueur.
Les systèmes de vidéosurveillance installés doivent répondre aux normes techniques.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 47

APPRENTISSAGE DE BASE A3 : L’EQUIPEMENT, LES INSTRUMENTS ET LES OUTILS


NECESSAIRES

1. Instruments de mesure et outils pour la pose de câbles, de canalisations et d’un


appareillage de détection

On utilise comme instruments de mesure le multimètre.


Les outils sont toutes les outils pour la préparation des câbles en vue de leur raccordement.

2. Normes électriques de sécurité et de l'installation de système d'alarme incendie

2.1. Alimentation des équipements du S.S.I.


➢ Les énergies de sécurité doivent provenir d’une alimentation de sécurité.
➢ Le C.M.S.I doit être alimenté à partir d’une dérivation issue directement du tableau principal
du bâtiment ou de l’établissement. Cette dérivation doit être sélectivement protégée,
correctement étiquetée, réservée à l’usage exclusif du S.S.I., réalisée en câble au moins de
la catégorie C2.
Elle peut être commune pour l’alimentation d’autres équipements du S.S.I.
En règle générale, cette dérivation est commune à l’ensemble des équipements du Système
de Sécurité Incendie (S.S.I.) Cependant il est admis que des équipements du Système de
Sécurité Incendie (S.S.I.) puissent être alimentés depuis un tableau secondaire situé dans le
bâti ment où ces équipements sont implantés.
➢ Les alimentations de sécurité (A.E.S./E.A.E.S. à batterie d’accumulateurs) doivent être
réservées à l’usage exclusif des fonctions de mise en sécurité incendie (énergies de sécurité)
et éventuellement à la fourniture de l’énergie nécessaire aux fonctions d’arrêt et/ou de
réarmement des coffrets de relayage pour ventilateur de désenfumage lorsque celles-ci
sont intégrées au centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (C.M.S.I).
➢ Les câbles d’alimentation en énergie électrique provenant d’une AES doivent être de
catégorie CR1 ou C2 sous CTP
➢ L’autonomie d’une A.E.S /E.A.E.S. à batterie d’accumulateurs doit être de 12 h en état de
veille suivie d’une heure en état de mise en sécurité pour le scénario de mise en sécurité
dont la consommation en énergie est la plus importante. Pour rappel, une réserve de 50 %
de la capacité batterie est prévue dans la norme NF S 61-940.
➢ La signalisation de surveillance des E.A.E.S doit être synthétisée sur l’US.
➢ La liaison de report des signalisations d’état des A.E.S doit être au minimum de la catégorie
C2 au sens de la norme NF C 32-070.

2.2. Alimentations Électriques de Sécurité (A.E.S/E.A.E.S.


➢ Les alimentations de sécurité doivent être implantées soit dans l’emplacement réservé au
service de sécurité incendie, soit en VTP
➢ Les câbles d’alimentation en énergie électrique provenant d’une alimentation de sécurité
doivent satisfaire aux dispositions suivantes : Ils doivent soit em prunter C.T.P ou un V.T.P et
être de catégorie C2, soit être de catégorie CR1.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 48

➢ Le câble permettant le report des dérangements de l’A.E.S, doit satisfaire aux dispositions
suivantes :
▪ Il doit être au minimum de catégorie C2
▪ les dispositifs de dérivation ou de jonction ne sont pas autorisés sur cette liaison

2.3. Coffrets de relayage et ventilateurs de désenfumage


➢ L’alimentation, le contrôle et la commande des ventilateurs de désenfumage doivent
s’effectuer au moyen de coffrets de relayage pour ventilateur de désenfumage.
➢ Un coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage doit être installé en dehors de la ZS
desservie par le ventilateur qu’il commande.
➢ L’alimentation des ventilateurs doit être issue directement du tableau électrique principal
ou être connecté à une alimentation électrique de sécurité (groupe électrogène).

2.4. Mise à l’arrêt du désenfumage (« arrêt pompiers »)


➢ Tous les ventilateurs pour l’extraction d’une même Z.F doivent pouvoir être mis à l’arrêt par
une commande commune différente de celle du soufflage (et vice et versa)
➢ Il doit être repéré comme « arrêt pompiers » et ne doit pas être confondu avec le
réarmement
➢ La télécommande doit être à émission de courant et l’énergie électrique nécessaire à la
mise à l’arrêt doit être une énergie de sécurité délivrée par une A.E.S.
➢ Type de câble CR1 ou C2 en CTP

2.5. Dispositif de réarmement des D.A.S.


➢ Lorsque le réarmement à distance des D.A.S. est prévu, le dispositif doit être situé dans la
Zone de mise en Sécurité (Z.S.) ou dans le local lorsque celui-ci est découpé en cantons,
correspondant au(x) D.A.S. commandé(s).
➢ Lorsqu’un bâtiment ne comporte qu’une seule Zone de Compartimentage (Z.C.) comme par
exemple les hôtels, l’organe commun de réarmement des portes peut être implanté à
proximité du C.M.S.I.
➢ Les organes à manipuler permettant le réarmement à distance des Dispositifs Actionnés de
Sécurité (D.A.S.) doivent être placés à un niveau d’accès autre que le niveau d’accès 0.
➢ L’énergie électrique nécessaire au réarmement doit être distincte de l’énergie de sécurité
du C.M.S.I.
➢ L’énergie de réarmement des coffrets de relayage peut être fournie par l’AES du C.M.S.I
dans la mesure où tout incident (coupure, court-circuit franc) survenant sur la liaison
électrique ne perturbe pas les fonctions de mise en sécurité gérées par ledit C.M.S.I.

2.6. Non arrêt des cabines d’ascenseurs


➢ Pour chaque zone de compartimentage, un relais fournissant un contact inverseur libre de
tout potentiel doit être installé en machinerie d’ascenseur.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 49

2.7. Système de Sonorisation de Sécurité (S.S.S.)


➢ La liaison entre un S.S.S et une U.G.A est réalisée au moyen de la liaison vers les diffuseurs
sonores

2.8. Équipements d’Alarme (E.A.)


➢ Les câbles d’alimentation des diffuseurs sonores : - doivent être de catégorie CR1 - doivent
être indépendants de toute autre canalisation électrique
➢ Les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes doivent
satisfaire à l’essai au fil incandescent (960 °C)
➢ 32 Diffuseurs sonores non autonomes maximum par ligne surveillée
➢ 16 BAAS maximum pour une ligne non surveillée

2.9. Éclairage de sécurité


➢ Le câble entre l’Équipement d’Alarme et le (ou les) équipement(s) de commande de
l’éclairage de sécurité doit être : - au moins de la catégorie C2 si la commande est à rupture
de courant - de la catégorie CR1 si la commande est à émission
➢ Quel que soit le mode de commande, la liaison n’a pas à être surveillée.

2.10. Extinction automatique


➢ L’équipement d’alarme doit prendre en compte l’évacuation générale de tous les volumes
d’un bâtiment y compris ceux protégés par un système d’extinction.

3. Normes électriques de sécurité et de l'installation système anti vol

➢ Les parties actives à tension de réseau (ex. les circuits primaires des sources d’alimentation)
doivent être protégées par une isolation appropriée contre le contact direct des personnes
ou des choses.
➢ Des protections appropriées doivent être prévues si les équipements résultent sensibles aux
champs électromagnétiques, électriques ou magnétiques externes présents dans
l’environnement et/ou procurés par des malintentionnés.
➢ Le contact d’autoprotection du boîtier doit activer une alarme, selon le niveau de sécurité
demandé, causé par les tentatives de sabotage suivants :
- ouverture
- perforation
- arrachement de tout l’appareil
- désorientation

4. Normes électriques de sécurité et de l'installation de portier audio, vidéo et de


vidéosurveillance

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 50

➢ L’interphone de porte peut être alimenté soit par transformateur, soit directement par un
câble USB 5 V. On peut également utiliser la batterie interne de 5 Ah. Tant qu’une
alimentation externe est disponible, la batterie interne est complètement chargée et peut
compenser les coupures de courant pendant six mois (avec deux sonneries par jour).
➢ Il ne faut pas entraver les dispositifs de sécurité.
➢ Il ne faut pas retirer les consignes de sécurité et les marquages présents sur l’appareil.
➢ Dans des sites industriels, il convient d’observer les consignes de prévention d’accidents
relatives aux installations électriques et aux matériels prescrites par les syndicats
professionnels.
➢ Effectuer le remplacement de pièces uniquement hors tension.
➢ Vérifier si la fréquence radio de 2,4 GHz utilisée affecte d’autres radios tout autour ou si le
produit est affecté par ces radios.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 51

ENTRAINEMENT A : ANALYSER L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL ET LES CONDITIONS DE


REALISATION
Durée : 2 heures

But :

Matériel requis : Questionnaire

Marche à suivre :

Exercice 1 :

Pour le schéma présenté sur la figure 1 :

1. Nommer les deux parties entourées :

- En rouge :………………………………………………………………………………………………….

- En vert :…………………………………………………………………………………………………….

2. Identifier les composants :

N° sur Désignation
schéma
1
2
3
4
5
6
7

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 52

Figure 1

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 53

Exercice 2 :

Pour le schéma présenté sur la figure 2 :

1. Identifier les composants 1, 2 et 3.


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

2. Quel est la signification de RFL ?


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

3. Combien des boucles a la centrale ?


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

4. Compléter le schéma de raccordement d’un équipement d’alarme conventionnel type 1


équipé d’une Alimentation Electrique de Sécurité interne (AES). Il faut raccorder : les deux
composants n° 1 sur la boucle 1, les deux composants n° 2 sur la boucle 6 et les deux
composants n° 3 à leur emplacement.

Figure 2

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 54

Exercice 3 :

1. Quel est le rôle d’un système anti vol ?


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

2. Nommer les types de détections et indiquer quelques exemples de détecteurs du système


anti vol ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Exercice 4 :

1. Quelle est la constitution d’un portier audio ?


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

2. Quelle est la constitution d’un portier vidéo ?


………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 55

APPRENTISSAGE DE BASE B1 : L'INSTALLATION ET LE BRANCHEMENT DE L’EQUIPEMENT

1. Système alarme incendie

1.1. Emplacement et orientation des détecteurs d’incendie et des avertisseurs sonores et


visuels

a) Le déclencheur manuel
Il doit être placé :
- à chaque étage
- à proximité des escaliers
- au rez-de-chaussée
- à proximité de chaque issue
Exemple d’implantation d’un déclencheur manuel :

Figure 1
b) Les détecteurs automatiques
➢ Le détecteur optique de fumée
Couverture
- Il assure une protection sur une surface maximum typique de 60 m² et une distance
maximum typique de 5,8 m pour un local de hauteur maximale de 12 m.
Utilisation
- Dans les couloirs de circulation et les bureaux, installer un détecteur à 5 m maximum de
chaque extrémité puis respecter un intervalle de 10 m maximum entre chaque détecteur.
Pour une sécurité maximale, les détecteurs optiques de fumée et détecteurs de chaleur doivent être
positionnés suivant des règles définies de détection de surface.

➢ Les différents types de détecteur de chaleur


Thermo vélocimétrique Thermostatique
Couverture • Il assure une protection sur : • Il assure une protection sur :
- une surface standard maximum de - une surface standard maximum
30 m² de 18 m²
- une hauteur maximum de 4 m - une hauteur maximum de 4 m
- une distance standard maximum de - une distance standard
4,4 m. maximum de 3,6 m

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 56

Les valeurs généralement admises sont : 60 m² pour la surface, et 5 m de distance entre un


détecteur et l’endroit le plus éloigné de la zone à surveiller pour le détecteur de fumée. Pour le
détecteur thermo vélocimétrique, les valeurs sont de 30 m² de surface et 4 m de distance.

Exemples d’implantation de détecteur optique de fumée.

Figure 2

➢ Calcul de la détection de surface pour détecteur de fumée et détecteur de chaleur


Cas général du calcul de la détection de surface
Le détecteur optique de fumée et le détecteur de chaleur peuvent détecter un foyer par rapport à
une surface et à une distance définie.

✓ Règles de calcul
a) La surface de détection (s) et la distance (d) de surveillance d’un détecteur dépendent de la
surface et de la hauteur du local ainsi que de l’inclinaison (i) du plafond ou de la toiture sur
lequel il est installé.
Exemple : Pour un local de 40 m² avec une hauteur de plafond de 7 m et une inclinaison de toit ≤
20°, la surface maximale surveillée par le détecteur de fumée sera de 80 m² et la distance
horizontale maximale entre tout point du plafond et le détecteur devra être de 6,7 m.
b) Lorsque des détecteurs de fumée sont installés sous toiture, il faut :
- Les implanter au point le plus haut (faîtage par exemple), et pour les toitures en
redents, chacun d’eux doit être équipé.
- Les éloigner par une cale par exemple, pour éviter que la couche d’air sous toiture, à
température différente, n’empêche la fumée de l’atteindre. La distance (a) entre la
toiture et un détecteur de fumée est donnée dans le tableau ci-contre.
c) Un détecteur doit être au moins à 0,5 m d’un mur ou d’une gaine, solive, poutre de plus de
0,15 m de hauteur. Exception : couloir, gaine technique de moins de 1 m de largeur.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 57

Figure 3 - Tableau extrait de la règle d’installation APSAD R7


La surface de détection indiquée est à pondérer par un coefficient pour certains locaux :
- 0,6 pour les bancs d’essais de moteur, cave à huile, centre commerciaux, chambre froide,
chambre d’hôtel, chemin de câbles, combles, entrepôt, filmothèque, gaine technique,
groupe électrogène, imprimerie, menuiserie, risque électrique, transformateur, vernissage.
- 0,3 pour les bandothèques, central téléphonique, chambre d’hôpital, hangar d’avions,
laboratoire (salle blanche), salle informatique.

Figure 4 - Tableau extrait de la règle d’installation APSAD R7

➢ Le détecteur linéaire de fumée


Couverture
- Son intérêt réside dans la couverture de grandes distances évitant ainsi l’emploi de plusieurs
détecteurs de fumée ponctuels et offrant une solution simple d’installation dans le cas de
grandes hauteurs de plafond ou de points de fixation inaccessibles et non souhaités (hall,
entrepôt...) pour des détecteurs ponctuels. Comme pour le détecteur optique de fumée, il
doit être utilisé dans les locaux où il n’y a pas de fumée en mode de fonctionnement
normal.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 58

- Il assure une surveillance jusqu’à 100 m avec une distance minimum de 30 m sur une largeur
de 8 m pour une hauteur de local jusqu’à 5 mètres et sur une largeur de 10 m pour une
hauteur de local de 5 à 12 m.
Calcul de surface de détection
- Il faut prévoir son implantation sur un support stable et non soumis à dilatation pour éviter
les variations du faisceau. Il ne faut aucun obstacle entre le détecteur et son réflecteur.
- L1 et L2 ne doivent pas dépasser la valeur indiquée dans le tableau ci-contre.

Figure 5 - Tableau extrait de la règle d’installation APSAD R7

➢ Le détecteur de flamme
Couverture
- Il détecte un foyer jusqu’à 17 m de distance au minimum, son angle de vision est de + 45°
par rapport à son axe optique, soit un cône de 90°. Pour un détecteur monté sous plafond
entre 3,5 et 7 m de haut, la surface couverte est de 150 m². Elle varie en fonction de
l’inclinaison et de la hauteur sous-plafond du détecteur. Le détecteur doit être installé à un
emplacement permettant une liaison visuelle de la zone à surveiller aussi courte que
possible et exempt d’obstacle.
Calcul de surface de détection
- Il faut prévoir son implantation sur un support stable. La zone à surveiller doit toujours être
à la vue directe du détecteur et sans obstacles. La surface minimale surveillée dépend de la
hauteur d’implantation du détecteur (F) et de son inclinaison (V).

Figure 6 - Tableau extrait de la règle d’installation APSAD R7

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 59

Exemple : la notice technique de montage et raccordement d’un détecteur incendie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 60

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 61

1.2. Calibrage des détecteurs et de la sonorité


➢ Configuration du détecteur

Tableau 1 - Mode de configuration de paramètres de fonctionnement du détecteur à l’aide des


micro-interrupteurs DIP-switch présentés sur la figure 1

Si la mémoire d’alarme est désactivée, le détecteur signale une alarme jusqu’à ce que sa cause
cesser d’exister. Une fois la mémoire d’alarme est activée, le détecteur signale une alarme jusqu’à
ce qu’il soit réinitialisé (réinitialisation d’alimentation). Lorsque les détections de la fumée et de
chaleur sont désactivées, le détecteur signale la configuration défectueuse par le clignotement du
voyant LED.

Tableau 2 - Mode de réglages des micro-interrupteurs DIP-switch présentés sur la figure 2 pour la
configuration appropriée de la sortie
Dans la configuration 2FDL sont appliquées deux résistances 1,1 kΩ. La configuration 2FDL permet à
la centrale d’alarme de signaler le sabotage du détecteur, si le couvercle est enlevé ou les fils sont
coupés.

➢ Raccordement des fils


Les bornes situées sur l’embase du boitier sont désignées par les chiffres :
1 – masse ;
2 et 3 – sortie d’alarme ;
4 – entrée d’alimentation +12 V DC ;

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 62

5 – borne supplémentaire.
Sur les figures 3 et 4 sont présentés les exemples de modes de raccordement du détecteur à la
centrale d’alarme (OUTx – sortie d’alimentation ; COM – masse ; Zx – zone programmée comme
zone d’incendie ; Zy – zone programme comme zone de sabotage). La borne supplémentaire dans
l’exemple sur la figure 4 est utilisée à connecter le circuit d’autoprotection (son interruption
déclenche une alarme de sabotage).

1.3. Électroaimants, retenues de portes, rappel d’ascenseurs et arrêt de ventilation


Les ventouses électromagnétiques pour porte coupe-feu sont conçues pour fonctionner à très basse
tension de sécurité (TBTS), en courant continu. Il faut s’assurer que le mode de fonctionnement
ainsi que la tension des ventouses correspondent à ceux du système de sécurité incendie en place.

Consignes principales à respecter lors de l’installation


a) Alimentation
Il n’y a pas de polarité à respecter quant à l’alimentation des ventouses, sauf cas particulier
(montage d’une diode) ; dans e cas respecter l’indication « + » mise en place.
b) Installation
- Adapter la position du boitier ventouse
- Choisir les accessoires de montage en fonction du type du support
- Protéger le passage des câbles en utilisant des flexibles de porte, goulottes, presse-étoupes,
gaines et tubes plastique.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 63

Exemple : l’installation des ventouses électromagnétique au mur.

Figure 7
Instructions :
- La ventouse de rétention doit être installé sur le mur en partie haute
- La contre plaque doit être fixée sur la porte en partie haute
- Vérifier le bon fonctionnement de l’ensemble
- La porte doit être équipée d’un ferme-porte adapté.

c) Raccordement

Figure 8

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 64

2. Système antivol

2.1. Emplacement et orientation des détecteurs


➢ Les détecteurs magnétiques
Ils sont placés au-dessus des portes et des fenêtres. Ils se composent en deux parties. Une partie
comporte deux contacts magnétiques (un contact pour la boucle d’alarme et un contact pour la
boucle d’auto protection) et une partie comporte un aimant. Quand la porte ou la fenêtre sont
fermes, les parties sont quasiment collées. Le fait d’ouvrir la porte ou la fenêtre ouvre le contact
d’alarme. Le contact d’autoprotection s’ouvre si on essaye d’arracher le détecteur.

Figure 9
➢ Les détecteurs de mouvement
Ils sont placés en haut des murs ou au plafond. Comme pour les détecteurs magnétiques, les
détecteurs de mouvement ont deux contacts : un contact d’alarme qui est fermé au repos et s’ouvre
dès qu’un intrus est détecté et un contact d’autoprotection qui est fermé au repos et s’ouvre si on
essaye d’arracher le détecteur.

Dans le cas de la centrale non adressable, les détecteurs sont raccordés aux boucles d’alarme et à la
boucle d’autoprotection de la centrale d’alarme. Il y a deux façons de câbler les détecteurs : en
« équilibre » ou en « tout ou rien ».

2.2. Câblage des détecteurs


- Les détecteurs magnétiques, peu importe la marque, comporte deux contacts NF, ce qui fait
4 bornes + 2 bornes libres de tout potentiel.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 65

Exemple de détecteur magnétique

Figure 10
- Les détecteurs de mouvement, dans la plupart des cas, comporte deux contacts NF, ce qui
fait 4 bornes, ainsi que deux bornes pour être alimentés (alimentation continue souvent
fournie par la centrale d’alarme) + 2 bornes libres de tout potentiel. Mise à part
l’alimentation, les détecteurs de mouvement sont câblés de la même façon que les
détecteurs magnétiques.

Figure 11

a) Câblage des détecteurs en boucle équilibrée


Avec ce principe de câblage on utilise 2 conducteurs (au lieu de 4) pour câbler les contacts
d’autoprotection et d’alarme. On n’utilise pas les 2 bornes libres.

Figure 12 – Schéma de câblage

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 66

Figure 13 – Schéma équivalent


Dans le cas d’un câblage en boucle équilibrée, deux informations distinctes sur deux fils sont
délivrées. Une information alarme intrusion et une information autoprotection.
• Si les deux contacts sont fermés, nous avons une résistance équivalente de 3,9 Ω.
• Si le contact d’alarme s’ouvre, nous avons une résistance équivalente de 11,4 Ω.
• Si le contact AP (autoprotection) s’ouvre, nous avons une résistance infinie.

b) Câblage des détecteurs en boucle tout ou rien


On utilise 4 conducteurs pour câbler les contacts d’autoprotection et d’alarme. Les bornes libres
sont utilisées uniquement si on câble plusieurs détecteurs sur une même boucle.

Figure 14 – Schéma de câblage avec un détecteur sur une boucle d’alarme

Figure 15 – Schéma équivalent

Figure 16 – Schéma de câblage avec plusieurs détecteurs sur une boucle d’alarme

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 67

3. Système de portier audio, vidéo et de vidéosurveillance

3.1. Emplacement et orientation des composants

▪ Hauteur du poste intérieur


Pour l'installation du portier audio ou vidéo, il est conseillé de positionner les appareils comme
indiqué ci-contre.
REMARQUE :
- La hauteur recommandée s'applique sauf réglementation contraire.

Figure 17
▪ Hauteur et positionnement de la platine de rue
Pour l'installation de la platine de rue, la platine à poussoirs doit être positionnée conformément
aux indications ci-contre.
La caméra ne doit pas être installée face à une source de lumière forte ou à un endroit où le sujet
filmé se trouvera dans l'ombre.
Si cette condition ne peut pas être respectée, l'image manquera de contraste dans les zones plus
sombres ; la luminosité étant ajustée automatiquement dans les parties plus claires de l'image.
Pour résoudre ce problème, installer la caméra à 180 cm (au lieu de 160 – 165 cm) et diriger la
lentille vers le bas pour améliorer la qualité des prises de vue.
REMARQUES :
- Dans les environnements peu éclairés, il est recommandé d'installer un éclairage
complémentaire.
- La hauteur recommandée s'applique sauf réglementation contraire.

Figure 18

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 68

APPRENTISSAGE DE BASE B2 : L'INSTALLATION DES CABLES ET DES CONDUITS

1. Système alarme incendie

1.1. Câbles et des conduits


Les câbles d’une installation de SSI sont au moins de catégorie C2 (non propagateur de la flamme).
Pour distinguer facilement le câblage des boucles de détecteur, il est préconisé d’utiliser des câbles
rouges.

Différentes catégories de câbles sont admissibles :


- C2 non propagateur de la flamme : si enflammé, il ne propage pas la flamme et s’éteint de
lui-même.
- C1 non propagateur de l’incendie : si enflammé, il ne dégage pas de produits volatiles
inflammables.
- CR1 résistant au feu : placé dans un foyer d’incendie, il continue d’assurer son service
pendant un temps limité (résistant au feu : 900 °C pendant 15 minutes).

Matériel alimenté Type de câble Dimension


électrique
Déclencheur manuel C2 – 1 paire  8/10 mm
Détecteur automatique C2 – 1 paire  8/10 mm
Diffuseur sonore non autonome CR1 1.5 mm²
Diffuseur sonore autonome C2 – 1 paire  8/10 mm
BAAS C2  8/10 mm
Déclencheur électromagnétique à manque de tension C2 1.5 mm²
Déclencheur électromagnétique à émission de tension pour CR1 1.5 mm²
désenfumage
Alimentation électrique de sécurité C2  8/10 mm
En cas de croisement la distance minimale est de 0,2 m.
Les câbles doivent cheminer dans les canalisations réservées au SSI.

1.2. Modes de pose


L’ensemble du câblage doit être fixé à un élément stable de la construction. L’attache et le support
doivent être de même qualité que le câble. Un câblage réalisé de manière provisoire n’est pas
autorisé.
Lorsque les conditions d’accès ou d’exiguïté ne permettent pas en certains endroits la fixation
normale des câbles, ceux-ci peuvent être laissés libres et doivent être regroupés en torons liés.

Figure 1

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 69

Les différents modes de pose autorisés

Figure 2

Figure 3

Figure 4
Le cheminement des câbles de l’installation de détection automatique doit cheminer à plus de
0,30 m des câbles de courant fort.

Figure 5

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 70

Les chemins de câbles ne doivent pas être surchargés.

Figure 6
Les câbles de détection automatique doivent être posés sur des conduits ou chemins de câbles
réservés au courant faible.

Figure 7
Continuité du câble
Autant que possible, on doit utiliser un circuit dans lequel la continuité du câble est assurée. Les
jonctions sont fortement déconseillées. Pour les câbles de catégorie CR1, les boîtiers et dispositifs
de dérivation doivent satisfaire à l’essai au fil incandescent 960° et être lisiblement identifiés,
accessibles et être exclusivement dédiés au SSI.
Les raccordements rendus nécessaires doivent être isolés. Ils peuvent être soudés ou réalisés
mécaniquement à l’aide d’une méthode sûre et reconnue par les règles de l’art.

Figure 8

1.3. Règles particulières applicables au SDI


a) Limite liée aux défauts survenant sur les câbles
Un défaut (coupure, court-circuit, mise à la terre) sur un circuit de détection incendie ne doit pas :
- Faire perdre plus d’un seul type de fonction (détection automatique ou détection manuelle).

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 71

- Faire perdre plus de 32 points répartis sur un maximum de 32 ZD.


- Faire perdre plus de 6 000 m² de surveillance pour les systèmes équipés de détecteurs
linéaires ou à aspiration, ou 1 600 m² pour les autres détecteurs.
- Faire perdre plus d’un scénario de mise en sécurité.
- Un circuit de détection ne doit pas comporter plus de 128 points.
- Un défaut sur un câble d’interconnexion entre des ECS mis en réseau ne doit pas affecter le
fonctionnement individuel des ECS.
- Toutes les dispositions doivent être prises pour que les câbles des circuits de détection
(rebouclés ou non) ne traversent pas des locaux non équipés de détecteurs.
- Si le nombre de points raccordés à l’ECS est supérieur à 1024, il doit être possible de
conserver la signalisation sonore et visuelle vers l’afficheur, ainsi que le dialogue vers le
CMSI.
- L’utilisation de câbles multipaires est totalement prohibée.
b) Ligne principale
Dans le cas d’utilisation de circuits de détection rebouclés, le câble « aller » et le câble « retour »
doivent emprunter des cheminements séparés.
Le câble entre l’ECS et le premier point de détection est de la catégorie CR1.

1.4. Ligne de télécommande et de contrôle des DAS


a) Lignes électriques
➢ Nature des canalisations électriques
Les lignes de télécommandes des DAS et de contrôle des positions d’attente et de sécurité des DAS
doivent être réalisées en câbles prévus pour des canalisations fixes. La section minimale est de 1,5
mm² pour les câbles mono conducteurs et 1 mm² pour les câbles multiconducteurs.
Dans tous les cas, elle est choisie en tenant compte des chutes de tension en ligne.
La catégorie des câbles doit être de type :
- CR1 ou C2 dans un cheminement technique protégé pour les lignes de télécommande à
émission et les lignes de contrôle situées hors zone de mise en sécurité.
- C2 pour les lignes de télécommande à émission et les lignes de contrôle dès qu’elles
pénètrent dans la zone de mise en sécurité correspondant aux DAS qu’elles desservent.
- C2 pour les lignes de télécommande à rupture de courant.
➢ Surveillance des lignes de télécommande
Les lignes de télécommande par émission sont surveillées par le CMSI.
Toutefois, il est admis que les lignes de télécommande et de contrôle de position reliant un matériel
déporté du CMSI à un DAS peuvent ne pas être surveillées si simultanément :
- La longueur des lignes est inférieure à 2 mètres et facilement visitable.
- La totalité de la ligne de télécommande, le matériel déporté et le DAS sont dans le même
volume.
- Les lignes sont protégées contre les chocs et réalisées en câble de catégorie C2.
b) Liaisons de télécommande par câble d’acier

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 72

La mise en œuvre du désenfumage des cages d’escalier peut être assurée par câble d’acier, sous
réserve que leur installation soit réalisée conformément aux dispositions de la norme NF S 61-932.

1.5. Câblage des tableaux répétiteurs d’exploitation (TRE)/face avant déportée


Les liaisons doivent être réalisées :
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 au sens de la
norme NF C 32-070 ;
- soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1 et cheminant dans
des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes techniques protégés (VTP).
Dans le cas d’utilisation de TRE sur un circuit de détection, la fibre optique n’est pas admise et les
exigences complémentaires au circuit de détection suivantes s’appliquent :
- des TRE peuvent être installés en complément d’autres points (DAI, DM, I/O etc.) ;
- ils doivent être exclusivement dédiés au report de la détection incendie ;
- ils doivent être raccordés sur des circuits rebouclés et encadrés par des isolateurs court-
circuit.

1.6. Câblages des systèmes en réseau


Les liaisons entre les ECS d’un réseau doivent être réalisées :
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 conforme à la
norme NF C 32-070 ;
Les câbles d’alimentation des Diffuseurs Sonores (DS) non autonomes doivent satisfaire aux
dispositions suivantes :
- ils doivent être soit en câbles de la catégorie C2 (au sens de la norme NF C 32-070) placés
dans des cheminements techniques protégés, soit de catégorie CR1 (au sens de la norme NF
C 32-070).

2. Système alarme antivol


Le câble d'alarme rigide blindé constitué de 20 conducteurs AWG24 (5/10°) sous écran en feuillard
aluminium et sous gaine PVC blanche non propagatrice de la flamme, est spécialement conçu pour
le raccordement de périphériques (détecteur volumétrique infrarouge passif, contact magnétique
d'ouverture, barrière hyper fréquence, sirène, flash, transmetteur téléphonique, etc...) à une
centrale d'alarme anti-intrusion.

Figure 9
3. Système de portier audio, vidéo et de vidéosurveillance

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 73

▪ Système audio
- La connexion des appareils n'est pas polarisée.
- L'utilisation de conducteurs avec des caractéristiques autres que celles prescrites ne garantit
pas le bon fonctionnement du système.

Figure 10

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 74

Figure 11
▪ Système vidéo
- La connexion des appareils n'est pas polarisée et peut être réalisée en câblant le système de
deux manières différentes :
✓ Câblage d'entrée-sortie directement sur les bornes des appareils
✓ Câblage en étoile, avec le shunt d'étage (634 32)
- L'utilisation de conducteurs de sections différentes de celles prescrites ne garantit pas le
bon fonctionnement du système ni la bonne qualité du signal vidéo.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 75

Figure 12

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 76

Figure 13

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 77

APPRENTISSAGE DE BASE B3 : LES FONCTIONS DES PANNEAUX DES SYSTEMES

1. Système alarme incendie

1.1. Présentation du panneau de la centrale


Sur le panneau de la centrale on trouve des LEDs et de touches de commande pour utiliser la
centrale.
Selon le constructeur, la présentation est différente.

Mais en regel générale il y a les informations :


▪ Défaut secteur
▪ Alarme
▪ Dérangement
▪ Hors service
▪ Touches mode d'essai (Test)
▪ Sous tension
▪ Défaut batterie
▪ Dérangement CMSI
▪ Diffuseurs sonores HS
▪ Contact auxiliaires HS
▪ Veille restreinte
▪ Touches des zones
▪ Evacuation générale
▪ Acquittement processus
▪ Touches réinitialisation (Reset)
▪ Veille restreinte.

1.2. Modes de fonctionnement


a) Mode de repos
L'appareil se trouve au repos lorsqu'aucune panne, aucune alarme, aucune déconnexion et aucun
état d'essai n'est détecté dans le système. Dans ce cas, seul le voyant de mise en service s'allume.
Les voyants lumineux et les signaux sonores restants sont éteints.

b) Mode d'alarme
L'appareil est en mode d'alarme lorsqu'une des zones se trouve en état d'alarme. L'état d'alarme est
signalé de la manière suivante :

• VOYANT D'ALARME GÉNÉRALE ACTIVÉ : il clignote si l'alarme a été déclenchée par un


détecteur, ou reste allumé en permanence si elle a été déclenchée par un bouton-
poussoir.
• VOYANT D'ALARME DE ZONE ACTIVÉ : il clignote si l'alarme a été déclenchée par un
détecteur, ou reste allumé en permanence si elle a été déclenchée par un bouton-
poussoir.
• SIGNAL SONORE ACTIVÉ : sans interruption.
• ACTIVATION DU RELAIS D'ALARME.
• ACTIVATION DES SIRÈNES : les sirènes se déclenchent après écoulement du délai de retard
au déclenchement programmé

Actions en cas de déclenchement d'une alarme.


Les actions suivantes peuvent être réalisées lorsque l'appareil se trouve en état d'alarme :

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 78

• PRESSION SUR LATOUCHE DE MISE EN SOURDINE DE LA CENTRALE : permet de mettre le


buzzer en sourdine (le voyant de mise en sourdine du buzzer s'allume).
• PRESSION SUR LA TOUCHE DE RÉINITIALISATION (RESET) : l'appareil revient à son état de
repos. Il est déconseillé de réinitialiser l'appareil sans avoir résolu la cause à l'origine du
déclenchement de l'alarme.
• PRESSION SUR LA TOUCHE DE DÉCLENCHEMENT DES SIRÈNES : annule le délai de retard au
déclenchement programmé et déclenche aussitôt les sirènes. La pression de cette touche
n'a aucun effet lorsque les sirènes sont déjà déclenchées.
• PRESSION SUR LA TOUCHE DE MISE EN SOURDINE DES SIRÈNES : met les sirènes en
sourdine lorsque ces dernières sont déclenchées. Si le délai de retard au déclenchement
n'est pas encore écoulé, il sera annulé.

c) Mode de panne
L'appareil ou l'installation se trouve en mode de panne en cas de survenue d'une défaillance. L'état
de panne est signalé de la manière suivante :
• VOYANT D'ERREUR GÉNÉRALE ACTIVÉ : ce voyant se met à clignoter.
• VOYANTS D'ERREUR ACTIVÉS : ces voyants se mettent à clignoter selon le type de panne
(zone, alimentation, sirènes).
• SIGNAL SONORE ACTIVÉ : le buzzer retentit par intermittence.
• ACTIVATION DE LA SORTIE DE PANNE.

Actions en cas de survenue d'une panne. Les actions suivantes peuvent être réalisées lorsque
l'appareil se trouve en état de panne :
• PRESSION SUR LATOUCHE DE MISE EN SOURDINE DE LA CENTRALE : permet de mettre le
buzzer en sourdine (le voyant de mise en sourdine du buzzer s'allume).
• PRESSION SUR LA TOUCHE DE RÉARMEMENT : l'appareil revient à son état de repos. Se
reporter à la SECTION 9 qui contient une liste des pannes les plus courantes et leur
solution.

Exemple : CMSI ES Line C 8 zones avec UGA et CMSI

Figure 1

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 79

Fiche technique : CMSI ES Line C 8 zones avec UGA et CMSI

Figure 2

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 80

Fiche technique : CMSI catégorie B avec DM adressables - C Com B4U

Figure 3

2. Système antivol

L’alarme put être activée ou désactivée sur tout ou sur une partie de l’installation (zones).

- L’alarme est désactivée : l’alarme de déclenchera pas les sirènes en cas d’intrusion. Par
contre toute détérioration du matériel (boucle d’autoprotection) entraine le déclanchement
des sirènes.

- L’alarme est activée : l’alarme de déclenchera les sirènes en cas d’intrusion. Toute
détérioration du matériel (boucle d’autoprotection) entraine le déclanchement des sirènes.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 81

Exemple : Centrale multirisques, Réf. 432 05

Figure 4

Configuration maximale gérée par la centrale multirisque

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 82

Figure 5

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 83

Figure 6

Figure 7

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 84

3. Système de portier audio, vidéo et de vidéosurveillance


3.1. Fonctions système
▪ Appel
Lorsqu'on appuie sur le poussoir d'appel de la platine de rue, le système génère un signal qui n'est
reconnu que par le poste intérieur auquel l'appel est destiné (une réponse doit intervenir dans les
30 secondes qui suivent l'appui sur le poussoir). Chaque poste est configuré de manière spécifique
et unique, ceci permettant de garantir que l'appel envoyé par la platine de rue ne parvient qu'au
poste souhaité. À la réception de l'appel, le poste sonne et le moniteur s'allume. Appuyer sur pour
établir la communication avec la platine de rue (durée de la conversation = 1 minute). Appuyer sur
pour interrompre la communication et éteindre le moniteur.

Figure 8
▪ Confidentialité
Pendant la conversation entre la platine de rue et le poste intérieur, toutes les platines de rue et
tous les postes intérieurs qui ne sont pas impliqués dans la conversation sont temporairement
exclus afin de garantir la confidentialité de la conversation en cours. Lorsqu'un appel intervient au
niveau d'une platine de rue temporairement exclue, une tonalité de mise en attente se fait
entendre pour indiquer que la platine de rue est momentanément occupée.

Figure 9
▪ Allumage simultané
Avec les postes vidéo, l'allumage simultané des moniteurs est également possible : quand un appel
survient, tous les postes sonnent, et les moniteurs de tous les postes vidéo s'allument. Lorsqu'une
personne répond à l'appel, seul le moniteur du poste vidéo qui communique avec la platine de rue
reste allumé. Pour que cette fonction marche correctement, tous les postes vidéo, sauf un, doivent
être connectés à une alimentation additionnelle.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 85

Figure 10
▪ Poussoir de gâche de porte
Les postes sont équipés d'un poussoir de gâche de porte. Un appui sur ce poussoir permet d'ouvrir
l'un des dispositifs de verrouillage de porte du système. Lorsque le système est au repos, un appui
sur ce poussoir entraîne l'ouverture du dispositif de verrouillage de porte de la platine de rue qui a
été associée au poste lors de la configuration p du poste en question. En revanche, si l'on appuie sur
le poussoir pendant l'appel, on ouvre le dispositif de verrouillage de porte associé à la platine de rue
à l'origine de l'appel.

Figure 11

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 86

3.2. Exemple fiches techniques

Figure 12

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 87

Figure 13

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 88

Figure 14

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 89

Figure 15

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 90

ENTRAINEMENT B : INSTALLER L’EQUIPEMENT

TP 1

Durée : 5 heures

But : Faire le montage d’un système d’alarme incendie

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système alarme incendie : centrale, détecteurs automatiques, déclencheur manuel, sonnerie,


électroaimant porte coupe-feu, câbles de connexion avec fiches, multimètre.
Marche à suivre :

1. Indentification des différents éléments du système d’alarme incendie.


Identifier le nom et le rôle de chaque élément de l’équipement.
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
2. Caractéristiques générales de la centrale d’alarme :
Marque et type de la centrale d’alarme : ………………………………………………………………………….
Nombre de zones de détection disponibles : …………………………………………………………………….
Nombre de zones de détection utilisées et leur composition : ………………………………………….
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Nombre de voies d’asservissement utilisées et leur composition : …………………………………….
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Autres voies spécialisées : ………………………………….………………………………….………………………….

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 91

3. Analyse des dysfonctionnements et des temps de réaction


3.1. Analyse de dysfonctionnements au niveau de l’alimentation électrique
Que se passe-t-il au niveau de la centrale d’alarme si l’on coupe l’alimentation électrique
230 V ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Que se passe-t-il si l’on coupe l’alimentation électrique de secours 24 V ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Que se passe-t-il au niveau des BAES si l’on coupe l’alimentation électrique 230V ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
3.2. Analyse de dysfonctionnements au niveau des boucles des zones de détection.
Que se passe-t-il au niveau d’une boucle si l’on débranche un fil ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Que se passe-t-il au niveau d’une boucle si l’on enlève un détecteur d’incendie ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
3.3. Analyse de dysfonctionnements au niveau des asservissements et des voies
spécialisées.
Que se passe-t-il si l’on débranche le diffuseur sonore (sirène) ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
Que se passe-t-il si l’on débranche la ventouse à injection de courant ?
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 92

4. Analyse fonctionnelle de l’alarme incendie


4.1. Eléments devant fonctionner pendant l’incendie
Donner les différents éléments devant fonctionner pendant l’incendie :
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
4.2. Effectuer un déclenchement manuel de l’alarme incendie.
4.3. Effectuer un déclenchement du détecteur.
4.4. Procéder à la réalisation de déclenchement pour l’évacuation générale au niveau de
la centrale d’alarme.
4.5. Procéder au déclenchement successif manuel des différents asservissements pour
test.

5. Tableau de report d’informations


Effectuer un déclenchement au niveau de la zone 1, puis de la zone 2. Observer les
indications qui apparaissent sur le tableau de report d’informations.
5.1. Quel est le rôle du tableau de report d’informations vis-à-vis d’un poste de
gardiennage ou d’un poste d’astreinte ?

6. Réaliser le montage de l’installation selon le modèle disponible dans l’atelier.


▪ Sur une boucle placer les déclencheurs manuels.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs automatiques.
▪ Une sirène montée pour le mode alarme incendie.
7. Vérifier le fonctionnement du montage.
8. Procéder à l’arrêt de l’installation, concernant la batterie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 93

TP 2
Durée : 5 heures

But : Faire le montage d’un système d’alarme incendie

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système alarme incendie : centrale, détecteurs automatiques, déclencheur manuel, sonnerie,


électroaimant porte coupe-feu, câbles de connexion avec fiches, multimètre.
Marche à suivre :

1. Faire entrer le code d’accès de la centrale.


2. Mettre la zone 1 en exclusion et faire la simulation de l’incendie dans cette zone.
3. Changer la temporisation de CMSI.
4. Réaliser le montage de l’installation selon le modèle disponible dans l’atelier.
▪ Sur une boucle placer les déclencheurs manuels.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs automatiques.
▪ Une sirène montée pour le mode alarme incendie.
5. Laisser la centrale en mode préalarme incendie.
6. Vérifier le fonctionnement du montage.
7. Passer la centrale en mode alarme incendie.
8. Vérifier le fonctionnement du montage.
9. Procéder à l’arrêt de l’installation, concernant la batterie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 94

TP 3
Durée : 5 heures

But : Faire le montage d’un système d’alarme anti intrusion

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système d’alarme anti intrusion : centrale, détecteurs, sonnerie, câbles de connexion avec fiches,
multimètre.

Marche à suivre :
1. Indentification des différents éléments du système d’alarme intrusion.
Donner pour chaque appareil installé ses caractéristiques en complétant le tableau ci-
dessous :
NOM DE L’APPAREIL CARACTERISTIQUES TYPE DE DETECTION
Marque :
Alimentation : U =
f=
Batterie : U=
Q=
Autonomie =
Nombre de boucles =
Sirène intégrée : □ oui □ non
Marque : □ périphérique
Référence :
□ périmétrique
Type : □ infrarouge
□ volumétrique
□ hyperfréquence
Marque : □ périphérique
Référence :
□ périmétrique
Type : □ infrarouge
□ volumétrique
□ hyperfréquence
Marque : □ périphérique
Référence :
□ périmétrique
Type : □ contact
□ volumétrique
□ magnétique
□ vibration
Marque : □ périphérique
Référence :
□ périmétrique
Type : □ contact
□ volumétrique
□ magnétique
□ vibration

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 95

Caractéristiques générales de la centrale d’alarme :


Nombre de zones de détection disponibles : …………………………………………………………………….
Nombre de zones de détection utilisées et leur composition : ………………………………………….
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
2. Réaliser le montage de l’installation selon le modèle disponible.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs instantanés.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs retardés.
9. Effectuer la première mise sous tension de la centrale. Que se passe-t-il ?
10. Effectuer le test de la centrale et la batterie. Que se passe-t-il ?
11. Procéder au test du système. Que se passe-t-il ?
12. Procéder au test des détecteurs. Que se passe-t-il ?
13. Mettre le système d’alarme en marche avec surveillance partielle. Vérifier le
fonctionnement des différents détecteurs.
14. Indiquer le réglage usine de la temporisation d’entrée et de sortie.
15. Paramétrer la centrale de manière à avoir une temporisation d’entrée de plus de 20 s et une
temporisation de sortie de plus de 40 s que celle préréglé à l’usine.
16. Vérifier le fonctionnement du montage.
17. Procéder à l’arrêt de l’installation, concernant la batterie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 96

TP 4
Durée : 5 heures

But : Faire le montage d’un portier audio et d’un portier audio-vidéo

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Portier audio-vidéo, gâche, camera, câbles de connexion avec fiches, multimètre.


Marche à suivre :

1. Indentification des différents éléments d’un portier audio et d’un portier audio-vidéo.
Identifier le nom et le rôle de chaque élément de l’équipement.
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
………………………………….………………………………….………………………………….………………………………
2. Réaliser le montage de l’installation selon les composants disponibles.
3. Effectuer la première mise sous tension du portier. Que se passe-t-il ?
4. Procéder au test du portier. Que se passe-t-il ?
5. Vérifier le fonctionnement du montage.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 97

ENTRAINEMENT C1 : MISE EN MARCHE DU SYSTEME

TP 1
Durée : 3 heures

But : Faire la mise en marche d’un système d’alarme incendie

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système alarme incendie : centrale, détecteurs automatiques, déclencheur manuel, sonnerie,


électroaimant porte coupe-feu, câbles de connexion avec fiches, multimètre.
Marche à suivre :

Sur un montage précèdent d’un système d’alarme incendie :


- Vérifier le câblage des composants et leur emplacement.
- Essayer les fonctions du système.
- Calibrer les composants.
- Configurer la centrale.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 98

TP 2
Durée : 3 heures

But : Faire la mise en marche d’un système d’alarme anti intrusion

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système d’alarme anti intrusion : centrale, détecteurs, sonnerie, câbles de connexion avec fiches,
multimètre.

Marche à suivre :

Sur un montage précèdent d’un système d’alarme anti intrusion :


- Vérifier le câblage des composants et leur emplacement.
- Essayer les fonctions du système.
- Calibrer les composants.
- Configurer la centrale.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 99

TP 3
Durée : 2 heures

But : Faire la mise en marche d’un portier audio et d’un portier audio-vidéo

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Portier audio-vidéo, gâche, camera, câbles de connexion avec fiches, multimètre.


Marche à suivre :

Sur un montage précèdent d’un portier audio et d’un portier audio-vidéo.


- Vérifier le câblage des composants et leur emplacement.
- Essayer les fonctions du système.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 100

APPRENTISSAGE DE BASE C2 : L’ENTRETIEN DU SYSTEME

1. Système alarme incendie

1.1. Mode d'essai


Ce mode de fonctionnement est destiné à la maintenance de l'installation. L'appareil se trouve sous
ce mode lorsque l'une des zones se trouve en mode d'essai. Ce mode est signalé de la manière
suivante :
• VOYANT D'ESSAI GÉNÉRAL : ce voyant se met à clignoter.
• VOYANTS D'ESSAI DE ZONE ACTIVÉS : le voyant associé à la zone qui se trouve en mode
d'essai se met à clignoter.
Sous ce mode de fonctionnement, toute alarme déclenchée dans la zone qui se trouve en mode
d'essai est signalée par l'appareil pendant 3 secondes. Une fois ce délai écoulé, l'appareil et les
zones de détection sont automatiquement réarmés.
Actions nécessaires pour paramétrer le mode d'essai.
Pour configurer une zone en mode d'essai, il suffit d'appuyer sur la touche de la zone souhaitée.
Pour désactiver le mode d'essai d'une zone, procéder aux actions suivantes après avoir déverrouillé
le clavier :
• PRESSION SUR LA TOUCHE DE ZONE CORRESPONDANTE : activation du mode d'essai.
• PRESSION SUR LA TOUCHE D'ESSAI GÉNÉRAL : désactivation du mode d'essai.

1.2. Guide de maintenance


- Vérifications journalières :
• Essai des signalisations sonores et visuelles.
• Le voyant lumineux de mise en service doit être allumé, indiquant le fonctionnement
normal de la centrale. Le cas échéant, noter les pannes dans le journal des incidents et
prévenir l'entreprise responsable de la maintenance de l'appareil.
- Vérifications mensuelles : déclencher un détecteur ou un bouton-poussoir de chaque zone
pour vérifier l'état de l'installation. Toute anomalie détectée au cours de ces vérifications doit
être reportée dans le journal des incidents et les actions correctives doivent être adoptées
dans les plus brefs délais.
- Vérifications semestrielles :
• Réviser les notes reportées dans le journal des incidents et appliquer les actions
correctives nécessaires.
• Examiner les raccordements des batteries et la tension de la charge.
• Dans chaque zone, vérifier les fonctions auxiliaires, d'alarme et de panne de l'appareil.
• Procéder à une inspection visuelle de l'appareil en contrôlant l'absence d'une
augmentation éventuelle de l'humidité ou de tout autre type de détérioration.
• S'assurer de l'absence de modifications structurelles apportées à l'installation et
susceptibles d'en altérer le fonctionnement normal.
- Vérifications annuelles :

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 101

• Vérifier les détecteurs et les boutons-poussoirs conformément à la norme locale en


vigueur dans chaque zone.
• Réviser tous les raccordements de l'appareil ainsi que sa fixation en contrôlant l'absence
de détérioration.
• Examiner l'état des batteries et les remplacer si nécessaire. Le remplacement des batteries
est préconisé tous les quatre ans et ce, quel que soit leur état. Vérifier le serrage des
bornes de raccordement du câble d’alimentation secteur en prenant les précautions
d’usage.

1.3. Problèmes les plus courants


PROBLÈME DIAGNOSTIC SOLUTION
Le voyant lumineux de mise en ALIMENTATION : • Vérifier le secteur (230 V ca).
service ne s'allume pas Absence d'alimentation • Vérifier le fusible du secteur.
• Vérifier la batterie.
• Vérifier le fusible de la batterie.
Le voyant général de panne et le ALIMENTATION : • Vérifier le secteur (230 V ca).
voyant de défaut d'alimentation Fusible défectueux • Vérifier le fusible du secteur.
sont allumés et le buzzer retentit • Vérifier le raccordement de la
par intermittence. batterie.
• Vérifier le fusible de la batterie.
• Vérifier la tension des batteries
(Vbat > 24 V cc).
Le voyant général de panne et le ALIMENTATION : • Débrancher la batterie jusqu'à ce
voyant de hors service sont Hors service que la tension de secteur soit
allumés et le buzzer retentit par rétablie ou placer des batteries
intermittence chargées.
Le voyant général de panne et le ZONES : • Vérifier la résistance de fin de
voyant de défaut d'alimentation Panne au niveau d'une zone ligne de la zone (4 700 ohms).
d'une zone clignotent et le buzzer • Vérifier l'absence de courts-
retentit par intermittence. circuits ou de ruptures du circuit
sur la ligne de zone.
• Vérifier qu'aucun détecteur n'est
inversé.
• Vérifier qu'aucun bouton-poussoir
n'est activé sans résistance.
Le voyant général de panne et le SORTIE DE SIRÈNES : • Vérifier la résistance de fin de
voyant d'erreur de sortie de Panne au niveau de la sortie ligne des sirènes (4 700 ohms).
sirènes clignotent et le buzzer de sirènes • Vérifier l'absence de courts-
retentit par intermittence. circuits ou de ruptures du circuit
sur les lignes de sortie de sirènes.
• Vérifier l'absence de sirène
inversée.
Remarques :
Ne pas utiliser de solvants ni de produits abrasifs pour nettoyer la face extérieure de la façade.
Veiller à ce qu’aucune peinture, poussière, ou autre matériau de construction ne vienne
endommager ou obturer les différents éléments du système.
En cas de coupure volontaire du secteur supérieure à 6 mois, débrancher la batterie. Retirer le
fusible secteur et le fusible batterie. La centrale sera alors hors service.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 102

Attention :
Remplacer la batterie par une batterie de même type uniquement en respectant scrupuleusement
les polarités et mettre au rebut la batterie usagée conformément aux instructions de recyclage
nationales en vigueur.
Apres chaque intervention, ranger les outils, le matériel et nettoyer le lieu de travail.

2. Système anti-intrusion
Les conditions pour le meilleur maintien de l’efficacité du système anti-intrusion prévoient le
respect d’un programme d’entretien approprié. En particulier il est conseillé de vérifier
périodiquement, environ chaque 6 mois, le fonctionnement des détecteurs, des sirènes, des
transmetteurs téléphoniques ainsi que de tous les autres composants du système en fonction du
niveau du risque établi. L’expérience suggère d’être particulièrement attentifs à la source
d’alimentation auxiliaire (batterie de la centrale et de tous les dispositifs autoalimentés). Il est
souhaitable que toutes ces opérations soient effectuées par le personnel technique spécialisé.

3. Système portier audio-vidéo


Les composants ne nécessite pas d’entretien.
Lorsque la capacité de la batterie du récepteur diminue, le rayon dans lequel la sonnerie reçoit
encore des signaux diminue. Remplacez les batteries si la portée maximale ou le volume maximal de
la sonnerie a changé de façon significative.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 103

ENTRAINEMENT C : EXECUTER DES TRAVAUX DE MISE EN MARCHE, D’ENTRETIEN ET


D’INSPECTION

TP 1
Durée : 3 heures

But : Faire des travaux de mise en marche, d’entretien et d’inspection d’un système d’alarme
incendie

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système alarme incendie : centrale, détecteurs automatiques, déclencheur manuel, sonnerie,


électroaimant porte coupe-feu, câbles de connexion avec fiches, multimètre.
Marche à suivre :

Sur un montage précèdent d’un système d’alarme incendie le formateur va créer des pannes.
- Faire le test de continuité dans les différents points du montage
- Suivre les indications de panneau de la centrale d’alarme
- Trouver la panne et remédier.
- Essayer les fonctions du système.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 104

TP 2

Durée : 2 heures

But : Faire des travaux de mise en marche, d’entretien et d’inspection d’un système d’alarme anti
intrusion

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système d’alarme anti intrusion : centrale, détecteurs, sonnerie, câbles de connexion avec fiches,
multimètre.

Marche à suivre :

Sur un montage précèdent d’un système d’alarme anti intrusion le formateur va créer des pannes.
- Faire le test de continuité dans les différents points du montage
- Suivre les indications de panneau de la centrale d’alarme
- Trouver la panne et remédier.
- Essayer les fonctions du système.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 105

APPRENTISSAGE DE BASE D1 : LES COMPOSANTS DU RAPPORT D’INSTALLATION OU


D’ENTRETIEN
1. Normes de rédaction d’un rapport
Le rapport de mise en service permet de garder une trace des résultats des contrôles.
Il regroupe toutes les étapes et met en évidence les points de conformité ou de non- conformité. Il
doit être compréhensible par l'usager.
Pour cela, la rédaction du rapport doit être faite dans un langage technique clair, précis et
correctement orthographié.
A la fin du compte rendu il faut dater et signer le document.

2. Exemple de fiche intervention

Client Date de la
demande

Type ▢ Installation ▢ Maintenance ▢ Contrôle ▢ Autre :

Equipement

Marque,
modèle et
type

Détails de l’intervention

Intervenant(s) Date Fin

Début Durée

Nature de
l’intervention

Observations

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 106

ENTRAINEMENT D : REDIGER LE RAPPORT D’INSTALLATION OU D’ENTRETIEN

Durée : 1 heure

But : Être capable de remplir une fiche d’intervention.

Matériel requis :

Marche à suivre :

En se basant sur les Travaux pratique réalisé lors de l’entrainement B et C, remplir l’exemple de
fiche d’intervention donné dans la partie D.

1. Fiche intervention

Client Date de la
demande

Type ▢ Installation ▢ Maintenance ▢ Contrôle ▢ Autre :

Equipement

Marque,
modèle et type

Détails de l’intervention

Intervenant(s) Date Fin

Début Durée

Nature de
l’intervention

Observations

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 107

TRANSFERT TP DE SYNTHÈSE

TP 1
Durée : 3 heures
But : Faire la mise en marche d’un système d’alarme incendie
Matériel requis :
Système alarme incendie : centrale, détecteurs automatiques, déclencheur manuel, sonnerie,
électroaimant porte coupe-feu, câbles de connexion avec fiches, multimètre.
Mise en situation :

1. Identifier les parties qui compose le système d’alarme incendie ci-dessous.

N° Désignation
1
2
3
4
5
6

2. Quelle fonction rempli les composants câblés avec couleur rouge ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Quelle fonction rempli les composants câblés avec couleur bleu ?


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4. Compléter l’approche fonctionnelle SSI ci-dessous en positionnant les quatre éléments cités
dans les blocs convenables.
* DM * SMSI : Système de mise en sécurité incendie.
* DA * SDI : Système de détection incendie.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 108

5. Réalisation du montage de l’installation selon le modèle disponible.


▪ Sur une boucle placer les déclencheurs manuels.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs automatiques.
▪ Une sirène montée pour le mode alarme incendie.
6. Vérifier le fonctionnement du montage.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 109

TP 2

Durée : 2 heures

But : Faire le montage d’un système d’alarme anti intrusion

Équipements et matière d'œuvre par équipe :

Système d’alarme anti intrusion : centrale, détecteurs, sonnerie, câbles de connexion avec fiches,
multimètre.
Marche à suivre :
1. Donner les éléments à installer dans un système d’alarme intrusion, en indiquant leurs
fonctions :
Elément Fonction

2. Compléter le plan architectural ci-dessous, en mettant les lettres qui correspondent au


matériel manquant.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'
P a g e | 110

3. Réaliser le montage de l’installation selon le modèle disponible.


▪ Sur une boucle placer les détecteurs instantanés.
▪ Sur une boucle placer les détecteurs retardés.
4. Changer le code d’accès de la centrale
5. Effectuer la première mise sous tension de la centrale.
6. Procéder au test des détecteurs.
7. Vérifier le fonctionnement du montage.

ASSISTANCE TECHNIQUE AUX PORTEURS DE PROJETS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES PROJETS RETENUS DANS LE CADRE DU FONDS CHARAKA
LOT 1 : INSTITUT SPÉCIALISÉ DE TECHNOLOGIE APPLIQUÉE HAD SOUALEM ‘ISTA HS'

Vous aimerez peut-être aussi