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Vendredi 25 Mai 2018

Le Groupe PSA accélère sa transformation digitale avec la Digital


Factory

Le Groupe PSA accélère sa transformation avec la création de sa Digital Factory.


Cette usine, nouvellement mise en place au sein de l’entreprise (3 000 m² ont été
aménagés au cœur du site de Poissy), rassemble dans un même lieu outils et
compétences pour accompagner les directions opérationnelles dans leur
transformation digitale.

Plusieurs centaines de spécialistes internes et externes y sont rassemblés : la


Customer Digital Factory (l’usine de production digitale qui regroupe toutes les
compétences et qui propose pour chacune des marques les meilleures technologies
au service des parcours client en ligne : configurateur, sites web, plate-forme e-
commerce, apps et outils de la relation client), la Data Factory (l’expertise autour de la
donnée pour accompagner nos métiers dans la recherche d'amélioration de leur
performance opérationnelle, comme par exemple l’optimisation des ateliers de
peinture), et la Connected Services Factory (le développement des offres de services
connectés, avec la mise en œuvre récente du projet « Commodore », un des modules
de la plateforme IoT). (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA 24/5/18)

Le Groupe PSA améliore les conditions de son crédit syndiqué de 3


milliards d’euros
Le Groupe PSA a signé le 24 mai, avec ses partenaires bancaires, un avenant à son
crédit syndiqué de 3 milliards d’euros. Cet avenant améliore les conditions
économiques du crédit signé le 8 avril 2014 et amendé le 10 novembre 2015, et en
allonge la maturité. Le Groupe PSA renforce ainsi sa sécurité financière en disposant
d’une tranche unique de 3 milliards d’euros à échéance mai 2023, avec deux options
d’extension d’un an chacune. (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA 24/5/18)

Citroën dévoile le C5 Aircross

Citroën a choisi le parc de Saint-Cloud, en région parisienne, pour la première


présentation de son véhicule de loisir du segment C en Europe. Avec le C5 Aircross,
la marque affiche de nouvelles ambitions devant se traduire par 40 000
immatriculations dans l'Hexagone dès 2019. Lancé le 15 septembre 2017 en Chine,
le véhicule déjà fait l’objet de 40 000 commandes dans l'Empire du Milieu.

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En France, le C5 Aircross dévoilé le 24 mai sera une réalité commerciale à partir du
Mondial de l’Automobile de Paris. A partir du 1er octobre, les commandes seront
ouvertes et les premiers véhicules devraient arriver dans les concessions fin octobre-
début novembre, avant un vrai lancement en fin d'année. Arnaud Belloni, directeur du
marketing et de la communication de la marque, promet d'ailleurs une grande
campagne de communication en janvier et février 2019.

Citroën a prévu, pour l'heure, de produire (en 2019) environ 110 000 C5 Aircross dans
l'usine PSA de Rennes. Un volume auquel s'ajoutent les 60 000 à 70 000 exemplaires
qui sortiront de Chine. Toutefois, si le succès est au rendez-vous, la production à
Rennes pourrait être augmentée. Le site breton a d'ailleurs été largement modifié pour
accueillir ce nouveau modèle avec des travaux sur la ligne d'assemblage, ainsi que
dans les ateliers de peinture et de ferrage. 100 millions ont été injectés par le
constructeur et les autorités locales.

Citroën conscient de ne pas être le premier entrant a donc choisi une approche plutôt
pragmatique centrée sur ses valeurs et les attentes des clients. Ainsi comme le slogan
de lancement, dévoilé par Arnaud Belloni, le laisse entendre, « SUV en classe
confort », Citroën a fait du confort un atout majeur.

Des ajustements par rapport au modèle chinois ont également été apportés pour
répondre aux attentes comme, par exemple, les trois sièges de la deuxième rangée
qui deviennent indépendants et donc modulables. De quoi séduire et fidéliser les
adeptes du C4 SpaceTourer (ex C4 Picasso) à 5 places, qui sont de plus en plus
souvent séduits par les véhicules de loisir.

En effet, en Europe, 15 % des acheteurs de SUV du segment C avaient précédemment


un monospace compact. Le monospace Citroën n'a toutefois pas dit son dernier mot
car certains apprécient encore ses qualités et notamment le fait qu'il soit disponible en
7 places.

Le C5 Aircross symbolise aussi la volonté d'internationalisation de la marque puisque


ce produit sera distribué dans 92 pays. Xavier Peugeot, directeur du produit Citroën,
a d'ailleurs rappelé que la C3 allait être distribuée dans 81 pays, le C3 Aircross dans
88 et la C4 Cactus dans 61.

« Nous voulons changer de braquet. Nous souhaitons que l'international représente


45 % de nos ventes totales en 2020, contre 26 % aujourd'hui », a-t-il annoncé. Le
dirigeant a également indiqué que le C5 Aircross disposerait d'une version hybride
rechargeable en Europe en 2020, année où Citroën accueillera aussi sa première
silhouette 100 % électrique de nouvelle génération.

Pour ce SUV hybride rechargeable, Citroën n'a pas encore annoncé s’il opterait pour
une chaine cinématique qui le laisserait en 4X2 ou en 4x4 comme le DS7 Crossback
e-tense qui arrivera en 2019. Avant cette version électrifiée, le C5 Aircross sera
disponible avec des blocs à essence et diesel offrant, dans les deux cas, des
puissances de 130 et 180 chevaux, avec la possibilité d'y associer des boites
automatiques.

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Pour Linda Jackson, la première étape du redressement de Citroën est achevée avec
l'arrivée du C5 Aircross : « les SUV étaient notre priorité ». « Nous visons 120 000
ventes annuelles en Europe pour le C5 Aircross », s’enthousiasme Jean-Philippe
Lamy, chez du projet chez PSA.

Viendra ensuite le renouvellement des modèles plus traditionnels tels que les berlines
ou les monospaces, qui devraient conduire la gamme Citroën à reposer sur huit
silhouettes. En attendant, la directrice générale a rappelé que Citroën avait pour
objectif « d'augmenter ses ventes de 30 % afin d'atteindre un volume mondial de 1,6
million d'unités en 2020 ». (JOURNALAUTO.COM 24/5/18, FIGARO 25/5/18)

Peugeot remodèle la 108

La Peugeot 108 s’offre une importante modernisation à l’occasion du printemps, avec


de nouveaux équipements technologiques, une nouvelle motorisation de 72 chevaux
et des personnalisations renouvelées.

D’un point de vue technologique, la 108 dispose désormais, selon les versions, de la
connectivité Triple Play (Mirrorlink®, Android Auto™ et Apple Carplay™) qui s’affiche
sur l’écran capacitif. Le dispositif est complété de la reconnaissance vocale (S-Voice
Android et Siri d’Apple) activable depuis la touche dédiée à portée de main.

Les aides à la conduite déjà existantes, telles que le freinage d’urgence en ville (Active
City brake) et l’Alerte de Franchissement Involontaire de Ligne (AFIL), sont complétées
de la reconnaissance des panneaux. Les panneaux de limitation de vitesse et de
dépassement (début/fin de zone) apparaissent sur l’écran tactile. Le système est
également capable de détecter les panonceaux indiquant des vitesses spécifiques
liées aux sorties de voies ou aux conditions météorologiques.

La petite citadine de la marque au lion 108 bénéficie maintenant d’un moteur à 3


cylindres 1.0 VTi dont la puissance a été portée à 72 ch. Cette motorisation répond
aux dernières normes Euro-6.C. Elle est disponible en boîte manuelle (avec ou sans
Stop&Start) et en boîte pilotée BMP5 avec palettes au volant. Malgré l’augmentation
de puissance, la consommation du VTi 72 ch est en baisse pour s’établir à une
moyenne mixte de 3,8 l/100 km, avec des émissions de CO2 de 86 g/km (sur la version
en boîte manuelle avec S&S).

Cette prouesse est rendue possible par un nouveau système d’injection, un ratio de
compression plus élevé, de nouveaux composants de friction, une recirculation
refroidie des gaz d’échappement (EGR) ou encore un arbre d’équilibrage optimisé.
L’ensemble donne un équilibre entre puissance et efficience avec un couple délivré
dès les plus bas régimes pour une conduite urbaine agréable.

Par ailleurs, le choix de personnalisation a été remanié, pour permettre au client de


façonner sa 108 à son image. Cela se traduit tout d’abord par l’arrivée de deux
nouvelles teintes de carrosserie : le Bleu Calvi, un bleu profond qui met en valeur
l’élégance et la sportivité de 108, et le Green Fizz, un vert vif pour mettre en lumière
sa robe pétillante.

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Les versions Top!, avec leur toit en toile souple et à commande électrique qui court
sur toute la longueur du pavillon, sont désormais disponibles avec des toiles Green
Fizz, Jeans ou Noir, et même Tangerine sur la série spéciale Roland Garros.
Désormais, sur la berline, l’ensemble des teintes peuvent recevoir le toit noir « Black
Diamond ». Il est livré de série les finitions GT Line et en option sur les déclinaisons
Active, Style et Allure.

De nouveaux packs d’ambiance apparaissent également. Le premier est un pack


Green Fizz, avec une sellerie Square Jusa Vert qui entrecroise élégamment des
bandes couleur verte avec des bandes grises et noires associées à des bourrelets gris
chiné. La planche de bord est au diapason avec des contours d’aérateurs et un
pommeau de levier de vitesses Green Fizz, associés à du noir brillant. L’autre pack
est une déclinaison du Bleu Calvi, qui reprend le même principe adapté autour de la
teinte azuréenne. Et pour soigner les moindres détails, les cabochons de roues sur
fond noir brillant et cerclage vert ou bleu sont assortis aux packs ambiance.
Les versions classiques voient également leur intérieur évoluer avec l’adoption d’un
Gris Délice texturé pour la planche de bord, qui peut être associé à un nouveau
garnissage Square Jusa Blanc.

Un nouveau thème Display fait aussi son apparition. Il permet de personnaliser de


manière expressive sa 108 avec un pack complet : enjoliveur d’aile avant et montant
de porte rose, cabochons rose pour roues aluminium, surtapis, rétroviseurs extérieurs
noirs brillants, ou encore toit Black Diamond sur la berline ou toile noire sur la variante
découvrable.

Compacte et agile, en version berline ou découvrable, avec une robe élégante ou


pétillante, la nouvelle 108 sera disponible dès ce mois-ci. (COMMUNIQUE DE
PRESSE PEUGEOT 24/5/18)

Les radars ont rapporté plus de 1 milliard d'euros en 2017

Les automobilistes trop pressés remplissent de plus en plus les caisses de


l'Etat. Après une période de stagnation , les recettes des radars sont reparties à la
hausse en 2017, battant un nouveau record, à plus de 1 milliard d'euros. D’après le
rapport publié le 23 mai par la Cour des comptes sur l'exécution budgétaire, ce
rendement se décompose entre 825 millions d'euros d'amendes forfaitaires et
189 millions d'euros d'amendes majorées, pour un total en progression de 10 % par
rapport à 2016. Le total du produit des amendes de circulation et de stationnement
quant à lui atteint 1,978 milliard d'euros (+ 9 % par rapport à 2016 et + 26,6 % par
rapport à 2014).

Ces chiffres reflètent le durcissement de la répression décidé fin 2015, face à la


recrudescence de la mortalité routière. Le gouvernement avait alors revu la stratégie
de contrôle automatisé. Avec à la clé une nouvelle hausse du nombre de radars et des
contrôles toujours plus sophistiqués. Aujourd'hui, la France compte près de 4 450
radars. Un parc dont la composition est de plus en plus diversifiée.

Les radars fixes sont progressivement remplacés par des modèles à double sens. Des
radars autonomes, conçus pour être déplacés facilement, contrôlent souvent les zones

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de chantier. Ils sont parfois installés, sur des zones où l'accidentologie est
particulièrement élevée, au milieu de radars « leurre » qui obligent les conducteurs à
respecter scrupuleusement les limitations de vitesse sur l'ensemble du tronçon.

S’ajoutent maintenant les radars mobiles. Embarqués à bord de véhicules banalisés,


ils sont bien plus difficiles à repérer pour les automobilistes. La France en compte
presque 800, sachant que les contrôles seront bientôt confiés à une société privée. Le
rapport de la Cour des comptes souligne que la nouvelle génération d'appareils affiche
un taux de verbalisation supérieur aux anciens radars.

Les pouvoirs publics ont également progressé sur la disponibilité des radars. Ce taux,
de 93 %, est conforme à l'objectif, alors que par le passé leur fonctionnement avait pu
être perturbé par des dégradations ou un changement de prestataire. L'autre axe de
progrès repose sur les échanges d'informations avec les autres Etats européens. Mise
en place avec trois pays en 2013, cette coopération compte désormais treize
partenaires, dont les principaux pays limitrophes, si bien que les automobilistes
étrangers n'échappent plus aux amendes françaises.

En 2017, le taux de transformation en avis de contravention d'un flash a atteint 71 %


pour les immatriculations étrangères (avec un taux de paiement de 46 %), soit un
niveau presque équivalent aux voitures immatriculées en France (pour lesquelles le
taux de paiement est en revanche plus important, à 79 %).

Pour la Cour des comptes, l'ensemble de ces facteurs « laissent présager une
augmentation des recettes » en 2018, sans compter le passage aux 80 km/heure sur
certaines routes nationales. Les magistrats financiers critiquent néanmoins le manque
de transparence dans l'affectation des recettes. Car les radars ne financent pas
uniquement la Sécurité routière.

Pour 440 millions d'euros, les recettes vont au désendettement de l'Etat. Quelque
405 millions d'euros sont affectés à l'AFITF, l'agence chargée du financement des
infrastructures, qui consacre au total près de 800 millions d'euros à l'amélioration du
réseau routier. (ECHOS 25/5/18)

L'UE juge les menaces américaines difficiles à comprendre

Le vice-président de la Commission européenne Jyrki Katainen a estimé le 24 mai que


d'éventuelles taxes américaines sur les automobiles de l'Union européenne,
envisagées par Donald Trump, seraient « très difficiles à comprendre ». « Si les Etats-
Unis augmentaient unilatéralement les droits de douane sur les voitures, ce serait
évidemment contraire aux règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et
il est très difficile d'imaginer que [les importations d'automobiles] créent la moindre
menace à la sécurité nationale » américaine, a-t-il expliqué.

Le secrétaire au Commerce américain, Wilbur Ross, a lancé mercredi une enquête


sous la Section 232 sur les importations de véhicules, y compris les camions et les
pièces détachées, pour déterminer leur impact sur la sécurité nationale américaine, ce
qui pourrait donner une base légale à des taxes douanières. Ces taxes pourraient
culminer à 25 % sur les importations de véhicules, d'après le Wall Street Journal.

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Et cette nouvelle menace douanière américaine intervient alors qu'expire le 1er juin
l'exemption de taxes accrues sur les importations d'acier et d'aluminium dont bénéficie
l'UE depuis mars. (AFP 24/5/18)

Les immatriculations de véhicules utilitaires légers dans l’UE ont


progressé de 9,8 % en avril
Le marché européen des véhicules utilitaires légers a progressé de 9,8 % en avril, à
162 527 unités. Tous les grands marchés ont participé à ce mouvement - avec une
hausse de 22,2 % en Espagne, de 15,4 % en Allemagne, de 6,9 % en France et de de
3,9 % au Royaume-Uni -, à l’exception de l’Italie (- 4,4 %). Sur les quatre premiers
mois de l’année, le marché a augmenté de 4,3 %, à 680 930 unités.

Les immatriculations de véhicules utilitaires de plus de 3,5 tonnes ont elles aussi
augmenté le mois dernier (+ 10,6 %), pour totaliser 33 276 unités. Au cumul, elles se
sont établies à 128 310 unités (+ 4,8 %).

Le marché des véhicules industriels de plus de 16 tonnes a de son côté enregistré une
croissance de 11,7 % en avril, à 27 189 unités, et de 5,8 % sur quatre mois, à 104 489
unités.

Enfin, les immatriculations d’autobus et d’autocars ont diminué de 4,3 % le mois


dernier, à 3 449 unités, même si elles ont fluctué selon les marchés (- 30,7 % en
Espagne et – 29 % au Royaume-Uni ; + 12,6 % en Italie et + 12,5 % en Allemagne).
Au cumul, elles ont enregistré une baisse de 2,1 %, à 13 241 unités. (COMMUNIQUE
DE PRESSE ACEA 25/5/18)

Le Groupe PSA reste prudent quant à sa stratégie en Iran


Le Groupe PSA a lancé la Citroën C3 en Iran la semaine dernière, en dépit du retrait
américain de l’accord nucléaire avec Téhéran. La directrice générale de la marque aux
chevrons, Linda Jackson, a indiqué que 2 000 exemplaires de la C3 avaient été
vendus dès le premier jour de commercialisation dans le pays.

Elle a ajouté que le groupe restait prudent quant à l’avenir de ses activités
commerciales en Iran, dans l’attente d’une prise de position claire de l’Union
européenne concernant les sanctions américaines et les perspectives commerciales
en Iran. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 24/5/18)

Toyota veut décupler la vente de ses véhicules à hydrogène après


2020

Toyota a annoncé le 24 mai son intention d'augmenter ses ventes de véhicules à pile
à hydrogène à « au moins 30 000 » unités par an après 2020, alors que sa berline
Mirai ne s'est écoulée qu'à 3 000 exemplaires l'an dernier.

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Pour parvenir à cet objectif, le constructeur japonais va construire un nouveau
bâtiment pour « augmenter la production en série des piles à combustible », ainsi
qu'une nouvelle ligne dans une usine existante pour fabriquer des réservoirs à
hydrogène haute pression. Ces deux sites devraient démarrer leurs opérations « aux
alentours de 2020 », a précisé Toyota dans un communiqué.

Toyota est pionnier mondial des véhicules à pile à combustible, alimentée à


l'hydrogène, dont l'immense avantage est de ne rejeter aucune substance polluante
lorsqu'ils roulent - seule de la vapeur d'eau est émise.

Lancée fin 2014, la Mirai (« futur » en japonais) a eu un démarrage modeste,


notamment en raison de son prix, deux fois plus élevé qu'une voiture électrique
comparable, et du manque de bornes de recharge disponibles. Mais les ventes, en
progression constante, sont passées d'environ 700 unités en 2015 à environ 2 000 en
2016, puis à 3 000 en 2017.

La Mirai est aujourd'hui disponible dans 11 pays (Japon, Etats-Unis et neuf pays
européens), et le groupe espère pouvoir la commercialiser rapidement dans d'autres
régions du monde. Dans cette optique, des tests sont en cours en Australie, au
Canada, en Chine et aux Emirats arabes unis. Dans le seul archipel japonais, Toyota
vise un objectif de 10 000 véhicules à pile à hydrogène par an à partir de 2020.

Le géant japonais a par ailleurs commencé à mettre sur le marché des bus
fonctionnant avec la même technologie dans la ville de Tokyo. Une centaine devraient
circuler d'ici aux jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo en 2020.

Début mars, Toyota, associé à neuf autres compagnies japonaises et au français Air
Liquide, avait donné le coup d'envoi à une société commune, Japan H2 Mobility
(JHyM), destinée à accélérer la construction de stations de recharge d'hydrogène dans
l'archipel. Ils espèrent ainsi faire décoller l'utilisation de cette énergie, érigée en priorité
nationale par le gouvernement. (AFP 24/5/18)

L’intelligence artificielle s’invite à VivaTech

Le salon de la technologie met encore plus en avant l’intelligence artificielle, que l’on
retrouve sur pratiquement chaque stand. C’est aussi l’une des caractéristiques de
l’offre proposée par les acteurs de l’automobile, un peu plus nombreux cette année.
IBM, Microsoft, Facebook : voilà des noms de géants du numérique auxquels on
associe spontanément l’intelligence artificielle.

Il ne faudrait pas oublier pour autant les compétences dont dispose la France.
Responsable de l’innovation chez Valeo, Guillaume Devauchelle rappelle l’expertise
du CEA et de l’INRIA dans ce domaine. L’équipementier rappelle également qu’il fait
partie (tout comme PSA) de l’institut de recherche PRAIRIE à vocation mondiale. En
fait, l’IA (Intelligence Artificielle), c’est un peu comme la prose de M. Jourdain, on en
fait sans forcément le savoir.

Depuis des dizaines d’années, les acteurs de l’automobile explorent les réseaux
neuronaux. Le fait est que la voiture connectée et bientôt autonome oblige les

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constructeurs et équipementiers à investir plus dans ce domaine. Valeo a par
exemple ouvert un centre de recherche (Valeo.ai), basé à Paris et consacré à
l’apprentissage (deep learning) et à l’IA dans l’automobile.

Quelques exemples d’application ? Par exemple, si les capteurs du véhicule


détectent un enfant seul (dont la taille et le poids seraient estimés d’après les
capteurs de bord) dans une voiture, la voiture pourrait alors appeler par téléphone
les secours ou la nourrice. La tendance est aussi de mémoriser les trajets habituels
et de suggérer par exemple des itinéraires sur le GPS (comme des raccourcis en
fonction du trafic) quand le conducteur est à bord.

L’IA est bien évidemment stratégique pour le futur véhicule autonome. La vision
artificielle devra être capable de faire la différence entre un piéton et un objet fixe au
bord de la chaussée. Et si le piéton traverse, il faudra pouvoir prévoir sa trajectoire et
sa vitesse de déplacement.

Le bien-être va lui aussi bénéficier de cette intelligence. Dans une BMW i3, Valeo
présente par exemple le concept Smart Cocoon. Grâce à une caméra et d’autres
capteurs embarqués, le véhicule peut détecter le genre (homme ou femme, sachant
que cette dernière est plus sensible au froid au niveau des extrémités) des
personnes à bord et mesurer le niveau de confort. L’habitacle peut ainsi, en fonction
de la tenue vestimentaire, proposer plus de chaud ou plus de froid, en jouant aussi
sur l’ambiance lumineuse et même les odeurs. Valeo collabore avec le start-up
israélienne Neteera sur ce concept. Parmi les start-up invitées par l’équipementier,
Codesna, a développé des algorithmes issus de la recherche médicale qui
permettent d’interpréter les signes vitaux (rythme cardiaque, respiration) et d’en
déduire le niveau de stress.

Michelin est aussi présent cette année à VivaTech. Bibendum en profite pour
présenter DDI (Data driven to intelligence), une structure interne qui fonctionne
comme une start-up. Sa vocation est d’exploiter l’expertise de Michelin en matière de
liaisons au sol, via le Big Data. Grâce à un capteur ultrasensible et connecté,
Michelin peut récupérer des données et les analyser pour passer au crible la
conduite. Non pas à l’instant T, mais jour après jour et dans toutes les circonstances,
afin de pouvoir délivrer des conseils avisés. Le concept intéresse les assureurs.

Il faut noter par ailleurs que le futur est proposé à l’extérieur du salon. Le robot-taxi
de Navya est exposé en mode statique à côté du hall 1 et un transport en navette
autonome est proposé entre ce bâtiment et le parking du parc des expositions. Une
façon de montrer que les récents plans sur l’intelligence artificielle et le véhicule
autonome s’illustrent déjà de façon concrète en France et avec une filière industrielle
de l’hexagone.

Renault annonce une offre sur le solde du capital d'Avtovaz

Renault a annoncé que l'alliance Rostec Auto, détenue à 61,1 % par le constructeur
français, lançait une offre publique d'achat auprès des actionnaires minoritaires du
groupe AvtoVAZ. Cette opération fait suite à la recapitalisation d'AvtoVAZ, bouclée le
mois dernier, qui a vu la part de Rostec Auto passer de 64,6 % à 83,5 % dans
l'entreprise.

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Dans un communiqué, Renault précise que la réglementation russe oblige un groupe
à lancer une offre sur les actionnaires minoritaires une fois franchi le seuil des 75 %
du capital. « Les détails de cette opération seront rendus publics une fois validés par
la banque centrale de la fédération de Russie », poursuit le constructeur.

Fin avril, AvtoVAZ a fait état d'un retour aux bénéfices au premier trimestre de 2018,
tout en signalant que les fluctuations des taux de change pourraient avoir des
répercussions sur les résultats à venir cette année. (ECHOS 25/5/18)

Toyota dénonce l'idée de taxer les véhicules importés aux Etats-Unis


Toyota a dénoncé l'idée de l'Administration Trump d'imposer des taxes sur les
véhicules importés aux Etats-Unis au motif qu'il existerait une menace sur la sécurité
nationale. « Une telle conclusion paraît invraisemblable compte tenu du fait que
l'industrie automobile est de nature mondiale et que près de 12 millions de véhicules
ont été fabriqués l'an dernier aux Etats-Unis », indique la filiale américaine de Toyota
dans une déclaration transmise par courriel.

« Nous partageons l'objectif de développer les emplois et l'économie des États-Unis,


avec 1 500 concessionnaires, 136 000 employés et bientôt notre onzième usine
américaine, totalisant plus de 23 milliards de dollars investis en Amérique au cours au
cours des 60 dernières années », rappelle le groupe. Mais « nous pensons que le
commerce libre et équitable est le meilleur moyen de créer une croissance durable
pour l'industrie automobile », ajoute-t-il.

D'autres constructeurs étrangers ont aussi fustigé la volonté de Donald Trump de


pénaliser les constructeurs qui exportent leurs véhicules ou pièces détachées vers les
Etats-Unis. « Personne n'a bénéficié sur le long terme d'un protectionnisme
unilatéral », s'est ainsi agacé Volkswagen, quand BMW, spécialiste du haut de
gamme, réclame, lui, un « accès sans barrière au nom de la croissance et l'emploi
dans l'économie mondiale ».

Le constructeur suédois Volvo Cars a lui lancé un avertissement implicite à


l'Administration Trump sur ses investissements et créations d'emplois aux Etats-Unis
si de nouvelles taxes douanières frappaient les importateurs de véhicules.

M. Trump a indiqué mercredi soir envisager d'imposer de nouvelles taxes douanières


sur les importations de véhicules et pièces détachées aux Etats-Unis, selon un
document de la Maison Blanche publié mercredi. Le secrétaire américain au
Commerce, Wilbur Ross, a aussitôt lancé cette enquête, selon un communiqué du
secrétariat au Commerce. Le gouvernement japonais a désapprouvé cette initiative
par la voix de son ministre du Commerce et de l'Industrie.

« Des mesures de restrictions de cette ampleur pourraient grandement perturber le


marché, ce serait tout à fait déplorable », a réagi devant la presse Hiroshige Seko. Les
constructeurs japonais sont bien implantés aux Etats-Unis. S'ils produisent aussi
localement, ils exportent également depuis le Japon vers le marché américain, et de
telles mesures seraient pénalisantes. (AFP 25/5/18)

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Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont
progressé de 21,9 % en mai

Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont progressé de 21,9 %


en mai, à 2 267 unités, portant le volume pour les cinq premiers mois de 2018 à 9 475
unités, en hausse de 11,5 %, indique l'ANFAC (Association des constructeurs en
Espagne).

Par catégories, les ventes de véhicules industriels ont fait un bon de 31,7 % en mai, à
1 984 unités, et de 11,2 % sur cinq mois, à 8 121 unités. Celles d'autobus et d'autocars
ont quant à elles reculé de 22,3 % en mai, à 283 unités, mais progressent de 14 % sur
cinq mois, à 1 354 unités. (COMMUNIQUE ANFAC 14/5/18)

La production de véhicules en Espagne a fait un bond de 31,1 % en


avril

L’Espagne a produit 268 363 véhicules au mois d’avril, en hausse de 31,1 %, portant
le volume pour les quatre premiers mois de 2018 à 1 038 659 unités, en progression
de 2,9 %.

La production de voitures (VP), notamment, a augmenté de 31,2 % en avril, à 213 785


unités, et de 1,6 % sur quatre mois, à 821 140 unités. La production de tout terrain a
progressé de 78,4 % en avril, à 4 677 unités, et de 8,7 % sur quatre mois, à 17 884
unités. La production de véhicules utilitaires a quant à elle augmenté de 27,2 % en
avril, à 49 901 unités, et de 8,2 % sur quatre mois, à 199 635 unités.

Les exportations de véhicules ont par ailleurs progressé de 27,5 % en avril, à 214 879
unités, et de 2,5 % sur quatre mois, à 835 584 unités. (COMMUNIQUE ANFAC
25/5/18)

La production de véhicules au Portugal a fait un bond de 108,5 % en


avril

Les usines portugaises ont produit 25 523 véhicules au mois d’avril, en hausse de
108,5 %, totalisant 97 871 unités sur quatre mois, en progression de 93,6 %.

La production de voitures, notamment, a augmenté de 140,5 % le mois dernier, à 20


705 unités, et de 135,6 % sur quatre mois, à 80 125 unités. Celle de véhicules utilitaires
légers a progressé de 39,2 % en avril, à 4 357 unités, et de 12,3 % sur quatre mois, à
16 049 unités. Enfin, la production de véhicules de fort tonnage a reculé de 8,3 % en
avril, à 461 unités, et de 24,4 % sur quatre mois, à 1 697 unités.

Les exportations de véhicules ont par ailleurs représenté 96,7 % de la production sur
quatre mois. L’Europe est le premier marché destinataire, représentant 91,4 % des
exportations, suivie de la Chine (3 %). (COMMUNIQUE ACAP 17/5/18)

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Hausse des ventes de V.U.L et de camions en Russie en avril

Les ventes de camions en Russie ont augmenté de 20,2 % en avril, à 7 100 unités,
dont 2 300 unités (+ 3,6 %) écoulées par le leader du segment, KAMAZ. GAZ s’est
classé deuxième, avec 783 véhicules vendus (+ 27,5 %) et Volvo, troisième (547
unités, + 44,7 %).

Sur les quatre premiers mois de 2018, les ventes de camions en Russie ont progressé
de 29,5 %, à 25 000 unités.

Les ventes de véhicules utilitaires légers ont par ailleurs augmenté de 8,3 % en avril,
à 10 500 unités, dont 4 700 unités écoulées par GAZ (+ 15,6 %), 1 400 unités vendues
par UAZ (- 44,4 %) et 1 100 par Lada (+ 13,3 %).

Sur les quatre premiers mois de 2018, les ventes de véhicules utilitaires légers en
Russie ont augmenté de 4,6 %, à 34 500 unités. (AUTOSTAT 23/5/18)

Renault annonce une offre sur le solde du capital d'Avtovaz

Renault a annoncé que l'alliance Rostec Auto, détenue à 61,1 % par le constructeur
français, lançait une offre publique d'achat auprès des actionnaires minoritaires du
groupe AvtoVAZ. Cette opération fait suite à la recapitalisation d'AvtoVAZ, bouclée le
mois dernier, qui a vu la part de Rostec Auto passer de 64,6 % à 83,5 % dans
l'entreprise.

Dans un communiqué, Renault précise que la réglementation russe oblige un groupe


à lancer une offre sur les actionnaires minoritaires une fois franchi le seuil des 75 %
du capital. « Les détails de cette opération seront rendus publics une fois validés par
la banque centrale de la fédération de Russie », poursuit le constructeur.

Fin avril, AvtoVAZ a fait état d'un retour aux bénéfices au premier trimestre de 2018,
tout en signalant que les fluctuations des taux de change pourraient avoir des
répercussions sur les résultats à venir cette année. (ECHOS 25/5/18)

Toyota dénonce l'idée de taxer les véhicules importés aux Etats-Unis


Toyota a dénoncé l'idée de l'Administration Trump d'imposer des taxes sur les
véhicules importés aux Etats-Unis au motif qu'il existerait une menace sur la sécurité
nationale. « Une telle conclusion paraît invraisemblable compte tenu du fait que
l'industrie automobile est de nature mondiale et que près de 12 millions de véhicules
ont été fabriqués l'an dernier aux Etats-Unis », indique la filiale américaine de Toyota
dans une déclaration transmise par courriel.

« Nous partageons l'objectif de développer les emplois et l'économie des États-Unis,


avec 1 500 concessionnaires, 136 000 employés et bientôt notre onzième usine
américaine, totalisant plus de 23 milliards de dollars investis en Amérique au cours au
11
cours des 60 dernières années », rappelle le groupe. Mais « nous pensons que le
commerce libre et équitable est le meilleur moyen de créer une croissance durable
pour l'industrie automobile », ajoute-t-il.

D'autres constructeurs étrangers ont aussi fustigé la volonté de Donald Trump de


pénaliser les constructeurs qui exportent leurs véhicules ou pièces détachées vers les
Etats-Unis. « Personne n'a bénéficié sur le long terme d'un protectionnisme
unilatéral », s'est ainsi agacé Volkswagen, quand BMW, spécialiste du haut de
gamme, réclame, lui, un « accès sans barrière au nom de la croissance et l'emploi
dans l'économie mondiale ».

Le constructeur suédois Volvo Cars a lui lancé un avertissement implicite à


l'Administration Trump sur ses investissements et créations d'emplois aux Etats-Unis
si de nouvelles taxes douanières frappaient les importateurs de véhicules.

M. Trump a indiqué mercredi soir envisager d'imposer de nouvelles taxes douanières


sur les importations de véhicules et pièces détachées aux Etats-Unis, selon un
document de la Maison Blanche publié mercredi. Le secrétaire américain au
Commerce, Wilbur Ross, a aussitôt lancé cette enquête, selon un communiqué du
secrétariat au Commerce. Le gouvernement japonais a désapprouvé cette initiative
par la voix de son ministre du Commerce et de l'Industrie.

« Des mesures de restrictions de cette ampleur pourraient grandement perturber le


marché, ce serait tout à fait déplorable », a réagi devant la presse Hiroshige Seko. Les
constructeurs japonais sont bien implantés aux Etats-Unis. S'ils produisent aussi
localement, ils exportent également depuis le Japon vers le marché américain, et de
telles mesures seraient pénalisantes. (AFP 25/5/18)

Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont


progressé de 21,9 % en mai

Les ventes de véhicules industriels et d'autobus en Espagne ont progressé de 21,9 %


en mai, à 2 267 unités, portant le volume pour les cinq premiers mois de 2018 à 9 475
unités, en hausse de 11,5 %, indique l'ANFAC (Association des constructeurs en
Espagne).

Par catégories, les ventes de véhicules industriels ont fait un bon de 31,7 % en mai, à
1 984 unités, et de 11,2 % sur cinq mois, à 8 121 unités. Celles d'autobus et d'autocars
ont quant à elles reculé de 22,3 % en mai, à 283 unités, mais progressent de 14 % sur
cinq mois, à 1 354 unités. (COMMUNIQUE ANFAC 14/5/18)

La production de véhicules en Espagne a fait un bond de 31,1 % en


avril

L’Espagne a produit 268 363 véhicules au mois d’avril, en hausse de 31,1 %, portant
le volume pour les quatre premiers mois de 2018 à 1 038 659 unités, en progression
de 2,9 %.

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La production de voitures (VP), notamment, a augmenté de 31,2 % en avril, à 213 785
unités, et de 1,6 % sur quatre mois, à 821 140 unités. La production de tout terrain a
progressé de 78,4 % en avril, à 4 677 unités, et de 8,7 % sur quatre mois, à 17 884
unités. La production de véhicules utilitaires a quant à elle augmenté de 27,2 % en
avril, à 49 901 unités, et de 8,2 % sur quatre mois, à 199 635 unités.

Les exportations de véhicules ont par ailleurs progressé de 27,5 % en avril, à 214 879
unités, et de 2,5 % sur quatre mois, à 835 584 unités. (COMMUNIQUE ANFAC
25/5/18)

La production de véhicules au Portugal a fait un bond de 108,5 % en


avril

Les usines portugaises ont produit 25 523 véhicules au mois d’avril, en hausse de
108,5 %, totalisant 97 871 unités sur quatre mois, en progression de 93,6 %.

La production de voitures, notamment, a augmenté de 140,5 % le mois dernier, à 20


705 unités, et de 135,6 % sur quatre mois, à 80 125 unités. Celle de véhicules utilitaires
légers a progressé de 39,2 % en avril, à 4 357 unités, et de 12,3 % sur quatre mois, à
16 049 unités. Enfin, la production de véhicules de fort tonnage a reculé de 8,3 % en
avril, à 461 unités, et de 24,4 % sur quatre mois, à 1 697 unités.

Les exportations de véhicules ont par ailleurs représenté 96,7 % de la production sur
quatre mois. L’Europe est le premier marché destinataire, représentant 91,4 % des
exportations, suivie de la Chine (3 %). (COMMUNIQUE ACAP 17/5/18)

Hausse des ventes de V.U.L et de camions en Russie en avril

Les ventes de camions en Russie ont augmenté de 20,2 % en avril, à 7 100 unités,
dont 2 300 unités (+ 3,6 %) écoulées par le leader du segment, KAMAZ. GAZ s’est
classé deuxième, avec 783 véhicules vendus (+ 27,5 %) et Volvo, troisième (547
unités, + 44,7 %).

Sur les quatre premiers mois de 2018, les ventes de camions en Russie ont progressé
de 29,5 %, à 25 000 unités.

Les ventes de véhicules utilitaires légers ont par ailleurs augmenté de 8,3 % en avril,
à 10 500 unités, dont 4 700 unités écoulées par GAZ (+ 15,6 %), 1 400 unités vendues
par UAZ (- 44,4 %) et 1 100 par Lada (+ 13,3 %).

Sur les quatre premiers mois de 2018, les ventes de véhicules utilitaires légers en
Russie ont augmenté de 4,6 %, à 34 500 unités. (AUTOSTAT 23/5/18)

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Un rapport d’EY souligne les bons résultats de Volkswagen et BMW

Selon un rapport du cabinet-conseil Ernst & Young (EY), le groupe Volkswagen a été
le premier constructeur mondial en termes de ventes et de chiffre d’affaires, tandis
que BMW a été le groupe automobile le plus rentable (avec une marge
opérationnelle de 12,0 %, contre 11,0 % pour Suzuki et de 8,4 % pour Daimler).

En revanche, en termes de bénéfice opérationnel, c’est le groupe Toyota qui prend la


tête, devant Volkswagen, Daimler et BMW.

Ce rapport d’EY réalise un classement des 16 principaux groupes automobiles


internationaux. (AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG
25/5/18)

Des restrictions de circulation pours les diesel pourraient être


mises en place à Cologne
Alors que la ville d’Hambourg vient d’annoncer des interdictions de circulation pour
les modèles diesel anciens (antérieurs à la norme Euro 6), Cologne pourrait être la
prochaine ville à appliquer des restrictions de circulation de ce type.

La Maire de Cologne, Henriette Reker, veut trouver un moyen pour que les
restrictions de circulation dans une rue spécifique, n’entraînent pas davantage de
trafic dans une rue parallèle qui serait alors davantage polluée.
(AUTOMOBILWOCHE 24/5/18)

Volvo Cars va accroître la production de son XC40

Afin de faire face à une demande supérieure aux attentes, Volvo Cars va accroître la
production de son véhicule de loisir XC40 dans son usine de Gand (Belgique) puis
débutera la production du modèle en Chine dès l’an prochain.

Volvo Cars a également indiqué qu’il allait élargir son offre de modèles compacts,
avec plusieurs nouveaux modèles pour remplacer l’actuelle V40.

Ces futurs modèles se baseront sur la plateforme modulaire compacte (CMA) du


constructeur.

Volvo Cars a enregistré près de 80 000 commandes pour le XC40 (le premier
modèle dérivé de la plateforme CMA) ce qui explique la nécessité d’accroître ses
capacités de production.

Volvo Cars peut accroître la production du XC40 à Gand car il va transférer une
partie de la production de la S60 vers sa nouvelle usine aux Etats-Unis. De plus, une
partie de la production de la V60 est désormais réalisée à Torslanda (Suède).

L’usine de Gand affiche des capacités de production maximale de 270-290 000


unités par an et assemble actuellement 230 000 véhicules par an.
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Le XC40 a été récompensé par le prix de Voiture Européenne de l’Année en mars,
ce qui a contribué à la forte demande pour le modèle. (AUTOMOTIVE NEWS
EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, JOURNALAUTO.COM 24/5/18, AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 25/5/18)

Le KBA impose un rappel à Daimler


Le KBA (office fédéral des transports) a ordonné à Daimler de rappeler des fourgons
Mercedes Vito dotés de moteurs diesel de 1,6 litre. En effet, deux fonctionnalités de
réduction des émissions sur le système de gestion du moteur ne seraient pas
conformes aux réglementations.

Daimler a annoncé qu’il allait faire appel de cette décision et éventuellement porter
l’affaire devant un tribunal au besoin.

Une enquête sur le logiciel de gestion des émissions d’un millier de Vito avait été
ouverte en février.

Daimler a précisé que les deux fonctionnalités en cause dans ce rappel n’étaient pas
nécessaires pour que son Vito puisse passer les tests d’émissions européens.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT,
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG 24/5/18)

Volkswagen a distingué ses meilleurs fournisseurs


Le groupe Volkswagen a distingué ses 19 meilleurs fournisseurs, à l’occasion du prix
« Group Award 2018 ». Faurecia compte parmi ces équipementiers primés.

C’est la 16ème année que Volkswagen remet de tels prix à ses fournisseurs.

Les équipementiers sont distingués par catégories, à savoir champion mondial de la


performance, champion local de la performance, lancement de l’année, durabilité,
innovation, électromobilité et intelligence artificielle.

Par ailleurs, Volkswagen a introduit un système de notation de la durabilité de ses


fournisseurs. (AUTOMOBILWOCHE 24/5/18)

Moovel devient partie intégrante des transports publics de Stuttgart


Moovel, filiale du groupe Daimler, devient une partie intégrante des transports
publics de Stuttgart, via la création d’une nouvelle application de réservation de
navettes partagées.

Développée en coopération avec la régie de transports publics de Stuttgart (SSB),


cette application aura pour objectif de remplir un vide entre le bus et le train.

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Les utilisateurs pourront réserver leur trajet via leur smartphone. Un itinéraire idéal
pour regrouper les courses de plusieurs usagers sera alors calculé.

Moovel a testé ce service depuis décembre 2017 à Stuttgart et Karlsruhe.


(AUTOMOBILWOCHE 24/5/18)

GAC et Tencent Cloud renforcent leur coopération

Le groupe automobile chinois GAC et Tencent Cloud (filiale du groupe chinois


Tencent) renforcent leur coopération dans le domaine de l’Internet des Véhicules.

Dans le cadre de leur partenariat, les deux groupes vont codévelopper un


écosystème numérique connecté pour les futurs véhicules de GAC, qui se basera
sur les technologies de Tencent (nuage information, analyse de contenus,
cybersécurité, intelligence artificielle, mégadonnées, etc.).

Plus précisément, la filiale de GAC, GAC Engineering, et le laboratoire de Tencent,


Tencent United Security Laboratory, vont collaborer pour proposer des services pour
les entreprises, dans le domaine informatique et de la cybersécurité.

Dans le domaine de l’intelligence artificielle, GAC et Tencent vont notamment


travailler aux systèmes de reconnaissance vocale, faciale ou gestuelle, ainsi qu’aux
systèmes de détection de fatigue. (GASGOO.COM 25/5/18)

Le groupe Tencent va développer une version à reconnaissance


vocale de son application WeChat
Le groupe Tencent va développer une version à reconnaissance vocale de son
application WeChat (un réseau social et une messagerie instantanée), conçue pour
être utilisée en voiture.

Cette version de WeChat sera exclusivement actionnée par reconnaissance vocale


et ne nécessitera pas d’écran, afin de ne pas distraire le conducteur.

Le président de Tencent, Ma Huateng, a indiqué que si cette version fonctionnait


correctement, elle serait proposée aux constructeurs pour les systèmes
d’infodivertissement et de connectivité de leurs véhicules. (GASGOO.COM 24/5/18)

L’EPA n’est pas satisfaite des efforts de Volkswagen pour tirer au


clair l’affaire des moteurs truqués

Christopher Grundler, directeur du bureau des transports et de la qualité de l’air au


sein de l’EPA (Agence américaine en charge de la protection de l’environnement), a
déclaré ne pas être satisfait des efforts de Volkswagen pour tirer au clair l’affaire des
moteurs truqués et regretter un trop lent changement de culture au sein du groupe
allemand.

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Il a ajouté que l’affaire Volkswagen n’était « pas finie, ni pour Volkswagen, ni pour
l’EPA ».

M. Grundler souhaite que Volkswagen améliore sa conformité, non pas uniquement


aux textes de loi, mais également à l’intention derrière ces textes.

C’est sur ce point qu’il attend encore des solutions de la part de Volkswagen, afin de
s’assurer qu’un scandale tel que celui des moteurs truqués ne puisse pas ce
renouveler.

De plus, Larry Thompson, contrôleur externe nommé en 2017 pour s’assurer que
Volkswagen tirait l’affaire au clair et modifiait sa mentalité d’entreprise afin de mieux
se conformer aux lois, s’est également dit insatisfait des efforts réalisés par
Volkswagen.

Selon M. Thompson, Volkswagen a « besoin d’agir » pour mettre en place des


réglementations en termes d’intégrité et de conformité. (AUTOMOTIVE NEWS
EUROPE 24/5/18, HANDELSBLATT 25/5/18)

Enquête du NTSB sur l’accident mortel qui a impliqué un véhicule


autonome d’Uber aux Etats-Unis

Le véhicule autonome d’Uber (un Volvo XC90 modifié), qui a percuté et tué une
piétonne dans l’Etat de l’Arizona au mois de mars, n’a pas identifié cette personne et
n’a pas freiné, ce qui soulève de sérieuses questions sur ses performances, selon un
rapport préliminaire publié hier par le NTSB (Conseil national de la sécurité des
transports) qui enquête sur cet accident.

Le rapport indique que les radars du véhicule ont observé la piétonne six secondes
avant l’impact, mais le logiciel du système de conduite autonome l’a classifiée comme
« un objet inconnu, comme un véhicule, puis comme une bicyclette ».

1,3 seconde avant l’accident, le système de conduite autonome a jugé que le freinage
d’urgence était nécessaire, mais Uber a indiqué que des manoeuvres de freinage
d’urgence n’ont pas été possibles car le véhicule était contrôlé par ordinateur afin de
réduire les risques de comportement erratique.

Il faut, dans ce cas, que la personne qui se trouve derrière le volant intervienne pour
reprendre le contrôle du véhicule, mais le système n’est pas conçu pour l’alerter,
indique le NTSB, ajoutant que la conductrice du véhicule d’Uber a actionné le volant
moins d’une seconde avant l’impact et a commencé à freiner moins d’une seconde
après celui-ci.

A la suite de cet accident survenu le 18 mars, Uber a suspendu tous ses tests de
voitures autonomes sur route aux Etats-Unis et à Toronto, au Canada. « Lors des deux
derniers mois, nous avons coopéré étroitement avec le NTSB.

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En parallèle de son enquête, nous avons décidé de revoir les procédures de sécurité
de notre programme de voitures autonomes », a déclaré jeudi une porte-parole d’Uber,
ajoutant que des annonces seraient faites dans « prochaines semaines ». L’entreprise
a recruté récemment un ancien président du NTSB, Christopher Hart, pour la
conseiller. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AFP 24/5/18)

Novelis va accroître sa production d’aluminium pour l’automobile en


Chine
Novelis a annoncé un investissement de 180 millions de dollars environ pour doubler
sa capacité de production de tôles en aluminium pour l’industrie automobile en Chine.
La capacité de son usine à Changzhou sera accrue d’environ 100 000 tonnes d’ici à
2020. 160 emplois devraient être créés.

L’entreprise américaine, détenue par le groupe indien Aditya Birla, a indiqué que
l’expansion était destinée à répondre à une demande croissante en Asie et qu’elle
n’avait pas à ce stade l’intention d’exporter aux Etats-Unis. (AUTOMOTIVE NEWS
24/5/18)

Tesla baisse les prix de ses véhicules en Chine

Tesla a annoncé qu’il allait baisser les prix de ses véhicules en Chine, avant même
que la décision du gouvernement chinois d’abaisser les droits de douane sur les
véhicules légers importés n’entre en vigueur le 1er juillet.

Le constructeur américain baissera les tarifs de la Model S et du Model X d’un peu


plus de 6 %, a indiqué un représentant de l’entreprise à Reuters. (AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 25/5/18)

Dana a ouvert une nouvelle usine en Chine

Dana a ouvert une nouvelle usine en Chine, à Yancheng, qui produira des
équipements de gestion thermique pour les véhicules.

L’équipementier américain a implanté seize usines en Chine pour approvisionner les


constructeurs chinois et étrangers. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 25/5/18)

Naver s’associe avec Mando dans les voitures autonomes

Naver Labs, une filiale de recherche de Naver, le premier fournisseur d’accès à


Internet coréen, a noué un partenariat avec l’équipementier coréen Mando en vue de
pénétrer davantage le segment des technologies de conduite autonome.

Naver Labs partagera ses technologies dans l’intelligence artificielle et les logiciels de
conduite autonome avec Mando, qui apportera ses radars et capteurs.

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Créé en 2017, Naver Labs a été la première société coréenne du secteur des
technologies de l’information à obtenir une autorisation pour tester des voitures
autonomes sur les routes coréennes. (YONHAP 25/5/18)

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