Vous êtes sur la page 1sur 2

TRAVAIL DE FIN D’ÉTUDE

Réparation des ouvrages en béton armé, dans le


contexte spécifique de l’île de la Réunion

Tuteur de stage : Alireza TURE SAVADKOOHI


Maître de stage : Edern JEGOUIC
Organisme d’accueil : Pico Océan Indien
RÉSUMÉ

Les ouvrages d’art en béton armé sont très présents dans le monde entier et
particulièrement sur l’île de la Réunion, où sur une superficie de 2 512 km2, il y a
environ 700 ponts et 650 murs de soutènement. Ce qui en fait un petit territoire
avec beaucoup d’ouvrages. C’est pourquoi il est important de les vérifier et de les
contrôler, afin de sécuriser la vie des usagers et éviter les accidents et leur ruine.
D’autant plus que l’île possède peu d’axes routiers et que lors d’une fermeture de
l’un d’eux, c’est parfois 10% de la population de l’île qui se retrouve bloquée.
Les structures en béton armé peuvent présenter un grand nombre de désordre,
dépendant de plusieurs éléments, mais notamment de l’environnement dans
lequel ils se trouvent. Il peut être également difficile de détecter les pathologies et
donc des diagnostics doivent être effectués régulièrement pour commencer les
réparations dans les plus brefs délais. De plus, il est préférable d’effectuer des
petites réparations sur les éléments plutôt que de démolir et reconstruire
totalement l’ouvrage, pour des raisons de coût et de temps.
Également, le diagnostic n’est pas toujours évident puisque chaque ouvrage est
unique, et donc deux ouvrages semblables ne développeront pas forcément les
mêmes pathologies, même en étant dans des environnements similaires.
Ces désordres peuvent être d’origine physiques ou chimiques. Mais celui le plus
important et le plus souvent observé reste la corrosion des armatures métalliques
présentes dans le béton.
Il faut donc trouver plusieurs moyens pour les réparer et il faut réfléchir aux
produits idéaux qui protègeront l’ouvrage, en espérant atteindre une durabilité la
plus grande possible.

C’est un défi à relever, tout particulièrement à la Réunion, où le climat est différent


de la métropole, alors que les différentes règles et normes sont le plus souvent
réfléchies pour le climat métropolitain. Il faut donc s’adapter, trouver des solutions
qui n’auront pas de conséquences pour les structures, du respect pour
l’environnement et une durabilité efficace.

Il peut être intéressant de trouver des matériaux alternatifs qui pourront résister
autant, voire davantage au béton armé, surtout dans des climats chauds et
humides comme sur l’île tropicale.

Ce mémoire retrace donc les différents désordres et agents agressifs s’attaquant


aux structures en béton armé, en proposant des réparations et en s’intéressant
au cas particulier de la Réunion.

Crédit photo : © Vinci

Vous aimerez peut-être aussi