CHAPITRE-2-STRUCTURES EN PLAQUE - VF - Version Etudiant

CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES EN PLAQUES ET
COQUES
PROF.DR.ING. M’HAMMED EL GADARI
PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 1

PLAN DU COURS:
Chapitre.1. RAPPELS SUR LA CONCEPTION ET L’ANALYSE DES STRUCTURES
1.1. Organisation de projet de construction
1.2. Elément de projet
1.3. Définition du programme d’un projet
1.4. Contraintes d’un projet
1.5. Eléments pour la conception
Chapitre.2. STRUCTURES EN PLAQUE

2.1. Exemple de structures en plaque
2.2. Rappels la classification des sections transversales
2.3. Déformations membranaire et flexionnelles
2.4. Dimensionnement des plaques soumises aux moments dans leurs plans
Chapitre.3. DEFORMATION MEMBRANAIRE

3.1. Equation fondamentale de déformation
3.2. Calcul de la force critique de voilement élastique d’une plaque de Kirshoff
3.3. Coefficient correcteur des différentes conditions aux limites existantes
3.4. Effet du raidissage sur le voilement : raidissage longitudinale et transversal
Chapitre.4. EXEMPLE DE CALCUL DES PLAQUES (DEF. MEMBRANAIRE)

4.1. Vérification au voilement d’une poutre en caisson
4.2. Raidissage
4.3. Vérification au voilement des semelles et âme de profilés (I, H, U, …)
Chapitre.5. STRUCTURES EN COQUE

5.1. Paramétrage d’une surface gauche dans l’espace
5.2. Calcul des silos circulaires métalliques
5.3. Calcul des parties coniques (trémies coniques)
PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 5.4. Calcul des silos circulaires BA 2
5.5. Fondations type pour silos circulaires
Chapitre 2: STRUCTURES EN PLAQUE
Exemple de Rappels la classification Déformations membranaire Dimensionnement avec
structures en plaque des sections transversales et flexionnelles des moments dans le plan
Le domaine de l'utilisation de plaque est très répandue dans tous les domaines, en
particulier dans le domaine du génie civil où, on les utilise dans les constructions simples
(habitation) où les ouvrages d'art et elle existe sous formes différentes, y compris les
circulaires et rectangulaires et d'autre formes selon la qualité de l'ouvrage, Comme celle-
est représenté dans les photos ci-dessous.


➔ Essai de la traction:

➔ Convention – axes (Eurocode3) :

d'une manière générale :
• y-y - axe de section transversale parallèle aux semelles ;
• z-z - axe de section transversale perpendiculaire aux semelles ;
pour les cornières :

• y-y - axe parallèle à l'aile la plus petite ;
• z-z - axe perpendiculaire à l'aile la plus petite ;
quand nécessaire :
• u-u - axe principal de forte inertie (lorsqu'il ne coïncide pas avec
l'axe yy) ;
• v-v - axe principal de faible inertie (lorsqu'il ne coïncide pas avec
l'axe zz).
➔ Caractéristiques géométriques des sections :


𝑧Ԧ
Module de flexion:
vz,sup
𝑰𝑮𝒚 𝑰𝑮𝒚 𝐺 𝑦Ԧ
𝑾𝒆𝒍, 𝒚 = 𝒎𝒊𝒏( , )
𝒗𝒛,𝒔𝒖𝒑 𝒗𝒛,𝒊𝒏𝒇
𝑰𝑮𝒛 𝑰𝑮𝒛 vz,inf

𝑾𝒆𝒍, 𝒛 = 𝒎𝒊𝒏( , )
𝒘𝒚,𝒔𝒖𝒑 𝒘𝒚,𝒊𝒏𝒇
wy,inf wy,sup



➔ Résistance en section:

➔ Résistance en section:
Les sollicitations sont de 5 natures différentes :

➔La traction (effort normal).
➔La compression (effort normal).
➔La flexion ( Moment de flexion).
➔Le cisaillement (Effort tranchant).
➔La torsion (Moment de torsion).
Une section peut être soumise à une interaction d’efforts (combinaison d’un effort
normal, d’un moment de flexion, d’un effort tranchant et/ou d’un moment de torsion).
On distingue : la flexion simple, la flexion biaxiale (déviée ou gauche), la flexion
composée et la flexion biaxiale composée.
➔ Effort normal de traction:

➔ Compression centrée + flambement :

➔ Compression centrée + flambement :
Le flambement est possible suivant les deux axes principaux de la section de l’élément.
On définit :

➔ Flexion simple:

➔ Flexion simple:
17
➔ Flexion simple:
Résistance élastique d’une section en flexion simple :

➔ Flexion simple:
➔ Flexion simple:
Résistance plastique d’une section en flexion simple :

Le critère de dimensionnement élastique n’utilise pas la
grande ductilité de l’acier.
𝑊𝑝𝑙,𝑦 𝑒𝑡 𝑊𝑝𝑙,𝑧

➔ Voilement local :
Les profilés de construction, qu'ils soient laminés ou soudés, peuvent être considérés
comme être constitués d’un ensemble des parois distinctes, dont certaines sont internes
(âmes de poutres ouvertes, semelles de caissons) et d'autres sont en console (semelles des
profils ouverts, ailes des cornières).
22
➔ Voilement local :
Comme les parois des profilés de construction sont relativement minces comparées à
leur largeur, lorsqu'elles sont sollicitées en compression (par suite de l'application de
charges axiales sur la totalité de la section et/ou par suite de flexion) elles peuvent se
voiler localement.
La ruine prématurée (provoquée par les effets du voilement local) peut être évitée en
limitant le rapport largeur/épaisseur (ou élancement) des parois individuelles au sein de
la section transversale.
23
➔ Classification des sections transversales:
➔ L’EC 3 a instauré une classification des sections transversales en fonction de plusieurs

critères :
- élancement des parois
- résistance de calcul
- capacité de rotation plastique
- risque de voilement local
- etc. …
➔ 4 classes de section ont été définies, allant de la section 1 (la plus performante) à la
section 4 (la plus fragile)
➔ Le rôle de la classification des sections transversales est d'identifier dans quelle mesure
leur résistance et leur capacité de rotation sont limitées par l'apparition du voilement local.
24
Sections de CLASSE 1: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique,

sans risque de voilement locale, et possédant une capacité de rotation importante pour
former une rotule plastique.

Sections de CLASSE 2: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique,

sans risque de voilement local, mais avec une capacité de rotation limitée.

Sections de CLASSE 3: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance élastique

en fibre extrême, mais non leur résistance plastique, du fait des risques de voilement local.

Sections de CLASSE 4: Sections transversales ne pouvant atteindre leur résistance

élastique, du fait des risques de voilement local.

Les diverses parois comprimées d'une section transversale (âme ou semelle) peuvent, en
général, être de classes différentes. La classe d'une section transversale est définie par la
classe la plus élevée (la plus défavorable) de ses parois comprimées.
Le fait de déterminer la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs

(analyse plastique ou élastique).
La classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois. Les
tableaux qui suivent définissent les classes 1, 2 et 3. Les parois présentant un élancement
supérieur à l’élancement limite de la classe 3 sont naturellement de classe 4.
➔ Classification des sections transversales: Méthode de l’élancement (Rappel)

➔ Classification des sections transversales: Méthode de l’élancement (Rappel)

➔ Théorie des Plaques:

Une plaque est un solide défini par une surface de référence plane (plan x,y) et par une
petite épaisseur (notée h(x,y)), par rapport aux autres dimensions, à savoir la longueur et la
largeur.


1. La flèche de la surface médiane w est très faible par rapport à
l'épaisseur de la plaque h ➔ La pente de la surface fléchie est
très petite et le carré de la pente est négligeable devant l'unité.
2. Le plan moyen reste indéformée pendant la flexion:

u(x,y,0)=v(x,y,0)=0
3. Une section de la plaque normale à son plan moyen reste plane

après déformation ➔ Les déformations de cisaillement vertical
γxz et γyz et la déformation normale εz sont négligeables.
4. La contrainte normale σz, sur tout élément parallèle au plan

moyen peut être négligée.

➔ Théorie des Plaques (Love-Kirchhoff)

𝝏𝒖
𝜺𝒙 = 𝝏𝟐 𝒘
𝝏𝒙 𝜺𝒙 = −𝒛 𝟐
𝝏𝒗 𝝏𝒙
𝜺𝒚 =
𝝏𝒚 𝝏𝟐 𝒘
𝜺𝒚 = −𝒛 𝟐
𝝏𝒗 𝝏𝒖 𝝏𝒚
𝜸𝒙𝒚 = +
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝟐 𝒘
𝝏𝒘 𝜸𝒙𝒚 = −𝟐𝒛
𝝏𝒙𝝏𝒚
𝜺𝒛 = =𝟎
𝝏𝒛
𝝏𝒘 𝝏𝒖 𝒘 = 𝒘(𝒙, 𝒚)
𝜸𝒙𝒛 = + =𝟎 Le champ de déplacement est basé sur la théorie 𝝏𝒘
𝝏𝒙 𝝏𝒛 𝒖 = −𝒛
𝝏𝒗 𝝏𝒘 de la flexion des plaques de Kirchhoff - Love, 𝝏𝒙
𝜸𝒚𝒛 = + =𝟎 appelée aussi théorie classique de la flexion: 𝝏𝒘
𝝏𝒛 𝝏𝒚 𝒗 = −𝒛
𝝏𝒚
➔ Différents comportement des plaques:

Lorsqu'on fait tendre l'épaisseur vers zéro, la déformation subie par la plaque appartient à
1'une des trois catégories suivantes en fonction de la géométrie, des conditions aux limites
et des forces appliquées :
1) La flexion dominante;
2) La membrane dominante;
3) Le cas mixte;
Comportement membranaire Comportement flexionnel

➔ Etat membranaire:
L'état membranaire s'associe aux efforts intérieurs de type force agissant dans la surface
moyenne, à savoir les efforts normaux et les efforts tangentiels.
Efforts résultants de membrane :
𝒉/𝟐
𝑵𝒚 = 𝑳𝒙 න 𝝈𝒚𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐
𝒉/𝟐
𝑵𝒙 = 𝑳𝒚 න 𝝈𝒙𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 σxy σyx
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐 σxx σyy
𝑵𝒙𝒚 = 𝑳𝒚 න 𝝈𝒙𝒚 𝒅𝒛 𝒆𝒕 𝑵𝒚𝒙 = 𝑳𝒙 න 𝝈𝒚𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
➔ Etat membranaire:
L'état membranaire s'associe aux efforts intérieurs de type force agissant dans la surface
moyenne, à savoir les efforts normaux et les efforts tangentiels.
Efforts résultants de membrane :
𝒉/𝟐
𝒏𝒚 = න 𝝈𝒚𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐
𝒉/𝟐
𝒏𝒙 = න 𝝈𝒙𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 σxy σyx
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐 σxx σyy
𝒏𝒙𝒚 = න 𝝈𝒙𝒚 𝒅𝒛 𝒆𝒕 𝒏𝒚𝒙 = න 𝝈𝒚𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
➔ Etat flexionnel:
L'état flexionnel regroupe les efforts intérieurs de caractère flexionnel, soit les moments de
flexion, les moments de torsion et les efforts tranchants.
Moments Torsion:
𝒉/𝟐
𝒉/𝟐
𝑴𝒙𝒚 = 𝑳𝒚 න 𝒛 𝝈𝒙𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐
𝒎𝒙𝒚 = න 𝒛 𝝈𝒙𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐
𝒉/𝟐 Ou: 𝒉/𝟐
𝑴𝒚𝒙 = 𝑳𝒙 න 𝒛 𝝈𝒚𝒙 𝒅𝒛 𝒎𝒚𝒙 = න 𝒛 𝝈𝒚𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐
−𝒉/𝟐
σxy σyx
39
Moments fléchissant:
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝑴𝒙 = 𝑳𝒚 න 𝒛 𝝈𝒙𝒙 𝒅𝒛 𝒎𝒙 = න 𝒛 𝝈𝒙𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 Ou: −𝒉/𝟐
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝑴𝒚 = 𝑳𝒙 න 𝒛 𝝈𝒚𝒚 𝒅𝒛 𝒎𝒚 = න 𝒛 𝝈𝒚𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
σyy
σxx
40
Effort tranchant:
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝑻𝒙 = 𝑳𝒚 න 𝝉𝒙𝒛 𝒅𝒛 𝒕𝒙 = න 𝝉𝒙𝒛 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
Ou:
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝑻𝒚 = 𝑳𝒙 න 𝝉𝒚𝒛 𝒅𝒛 𝒕𝒚 = න 𝝉𝒚𝒛 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
41
➔ Contraintes et déplacements:
𝝏𝟐 𝒘
𝜺𝒙 = −𝒛 𝟐
𝝏𝒙
𝝏𝟐 𝒘
𝜺𝒚 = −𝒛 𝟐
𝝏𝒚
𝝏𝟐 𝒘
𝜸𝒙𝒚 = −𝟐𝒛
𝝏𝒙𝝏𝒚
𝝈𝒙𝒚 = 𝝉𝒙𝒚
42
➔ Expression des moments unitaires:

Moments fléchissant: Moments de torsion:
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝒎𝒙 = න 𝒛 𝝈𝒙𝒙 𝒅𝒛 𝒎𝒙𝒚 = න 𝒛 𝝉𝒙𝒚 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
𝒉/𝟐 𝒉/𝟐
𝒎𝒚 = න 𝒛 𝝈𝒚𝒚 𝒅𝒛 𝒎𝒚𝒙 = න 𝒛 𝝉𝒚𝒙 𝒅𝒛
−𝒉/𝟐 −𝒉/𝟐
43
➔ Expression des moments unitaires:
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤
𝑚𝑥 = −𝐷 2
+𝜐 2
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤
𝑚𝑦 = −𝐷 2
+𝜐 2
𝜕𝑦 𝜕𝑥
𝜕2𝑤
𝑚𝑥𝑦 = 𝑚𝑦𝑥 = −𝐷(1 − 𝜐)
𝜕𝑦𝜕𝑥
D est la rigidité en flexion de la plaque:

𝑬 𝒉𝟑
𝑫=
𝟏𝟐(𝟏 − 𝝂𝟐 ) 44
➔ Dimensionnement des plaques:
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐
𝑚𝑥 = −𝐷 + 𝜐 2 = −𝑫 𝝈𝒙 12 𝑧 𝑚𝑥
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 −𝑬. 𝒛 𝝈𝒙 =
ℎ3
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐 12 𝑧 𝑚𝑦
𝑚𝑦 = −𝐷 2
+ 𝜐 2 = −𝑫 𝝈𝒚 𝝈𝒚 =
𝜕𝑦 𝜕𝑥 −𝑬. 𝒛 ℎ3
𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐 12 𝑧 𝑚𝑥𝑦
𝑚𝑥𝑦 = 𝑚𝑦𝑥 = −𝐷 1 − 𝜐 = −𝑫 𝝉𝒙𝒚 𝝉𝒙𝒚 =
𝜕𝑦𝜕𝑥 −𝑬. 𝒛 ℎ3

𝑬 𝒉𝟑
𝑫=
𝟏𝟐(𝟏 − 𝝂𝟐 ) 45
➔ Dimensionnement des plaques:
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐
𝑚𝑥 = −𝐷 + 𝜐 2 = −𝑫 𝝈𝒙 𝟔 𝒎𝒙
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 −𝑬. 𝒛 𝝈𝒙,𝒎𝒂𝒙 = 𝟐
𝒉
𝜕2𝑤 𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐 𝟔 𝒎𝒚
𝑚𝑦 = −𝐷 2
+ 𝜐 2 = −𝑫 𝝈𝒚 𝝈𝒚,𝒎𝒂𝒙 = 𝟐
𝜕𝑦 𝜕𝑥 −𝑬. 𝒛 𝒉
𝜕2𝑤 𝟏 − 𝝂𝟐 𝟔 𝒎𝒙𝒚
𝑚𝑥𝑦 = 𝑚𝑦𝑥 = −𝐷 1 − 𝜐 = −𝑫 𝝉𝒙𝒚 𝝉𝒙𝒚,𝒎𝒂𝒙 =
𝜕𝑦𝜕𝑥 −𝑬. 𝒛 𝒉𝟐

𝑬 𝒉𝟑
𝑫=
𝟏𝟐(𝟏 − 𝝂𝟐 ) 46
➔ Equation différentielle de Lagrange : Déformée w(x,y)

𝝏𝒕𝒙 𝝏𝒕𝒚
Equilibre des forces suivant z: + +𝒑=𝟎
𝝏𝒙 𝝏𝒚
Equilibre des moments suivant x: 𝝏𝒎𝒙𝒚 𝝏𝒎𝒚
+ = 𝒕𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒚
Equilibre des moments suivant y: 𝝏𝒎𝒙𝒚 𝝏𝒎𝒙
+ = 𝒕𝒙
𝝏𝒚 𝝏𝒙
𝝏𝟐 𝒎𝒙𝒚 𝝏𝟐 𝒎𝒙𝒙 𝝏𝟐 𝒎𝒚𝒙
𝟐
+𝟐 + 𝟐
+𝒑=𝟎
𝝏𝒙 𝝏𝒙𝝏𝒚 𝝏𝒚
𝝏𝟒 𝒘 𝝏𝟒 𝒘 𝝏𝟒 𝒘 𝒑
𝟒
+𝟐 𝟐 𝟐+ 𝟒
=
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚 𝑫 47
Les différents types usuels de conditions d’appuis (ou aux limites) intervenant pour une
plaque de forme rectangulaire, seront présentées ci-dessous, pour le coté d’abscisse x=0 :
➔ Bord encastré :
Le long du bord, le déplacement w et la pente normale au bord sont nuls, de sorte que :
𝒛 𝒚
𝝏𝒘
𝒘 𝟎, 𝒚 = 𝟎 𝒆𝒕 ቇ =𝟎
𝝏𝒙 𝟎,𝒚 𝒙
𝝏𝒎𝒙𝒚 𝝏𝒎𝒙 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘
+ = 𝒕𝒙 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝒎𝒙 = −𝑫 + 𝝊 𝟐 ≠ 𝟎 𝒆𝒕 𝒎𝒙𝒚 = −𝑫 𝟏 − 𝝊 ≠𝟎
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝝏𝒚𝝏𝒙 48
➔ Bord simplement appuyé:
Le long du bord, le déplacement w et le moment fléchissant mx, sont nuls, de sorte que :
𝒛 𝒚
𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘
𝒘 𝟎, 𝒚 = 𝟎 𝒆𝒕 𝒎𝒙 = −𝑫 𝟐
+𝝊 𝟐 =𝟎 𝒙
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝟎,𝒚
𝝏𝒎𝒙𝒚 𝝏𝒎𝒙 𝝏𝟐 𝒘
+ = 𝒕𝒙 ≠ 𝟎 𝒎𝒙𝒚 = −𝑫 𝟏 − 𝝊 ≠𝟎
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒚𝝏𝒙 49
➔ Bord libre:
Pour une plaque réelle, nous devrions exiger l’annulation le long du bord x=0, les efforts
mx, mxy et tx . Par suite, les conditions aux limites pour un bord libre sont à présent :
𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟑 𝒘 𝝏𝟑 𝒘
𝟐
+𝝊 𝟐 = 𝟎 𝒆𝒕 𝟑
+ (𝟐 − 𝝊) =𝟎 𝒛 𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝟎,𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒙𝝏𝒚𝟐 𝟎,𝒚
𝒙
𝝏𝒎𝒙𝒚 𝝏𝒎𝒙 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘
+ = 𝒕𝒙 𝒆𝒕 𝒎𝒙 = −𝑫 + 𝝊 𝟐 𝒆𝒕 𝒎𝒙𝒚 = −𝑫 𝟏 − 𝝊
𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝝏𝒚𝝏𝒙
50
➔ Cas d’un chargement avec moment fléchissant dans le plan « Plaque rectangulaire avec moments dans le plan»
1
Si on prend comme chand de déplacement le champ :𝑤 𝑥, 𝑦 = (𝑐1 𝑥 2 + 𝑐2 𝑦 2 )
2
Avec: c1 et c2 sont deux constantes à déterminer.
Ce champs doit vérifier satisfaire ses deux conditions :
a- L’équation de l’équilibre
b- Les conditions aux limites en effort
𝝏𝟒 𝒘 𝝏𝟒 𝒘 𝝏𝟒 𝒘
𝟒
+𝟐 𝟐 𝟐+ 𝟒
=𝟎
𝝏𝒙 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚
La première condition est donc vérifiée!!!

51
1
Si on prend comme chand de déplacement le champ :𝑤 𝑥, 𝑦 = (𝑐1 𝑥 2 + 𝑐2 𝑦 2 )
2
Avec: c1 et c2 sont deux constantes à déterminer.
Ce champs doit vérifier satisfaire ses deux conditions :
a- L’équation de l’équilibre
b- Les conditions aux limites en effort
c2 )
(c2+
52
53
54
➔ Cas d’un chargement sous pression uniforme p0 « Plaque rectangulaire sur appuis simples »
𝝏𝟒 𝒘 𝝏𝟒 𝒘 𝝏 𝟒 𝒘 𝒑𝟎 𝑬 𝒉𝟑
Equation de Lagrange: +𝟐 𝟐 𝟐+ = 𝑫=
𝝏𝒙𝟒 𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒚𝟒 𝑫 𝟏𝟐(𝟏 − 𝝂𝟐 )
𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘
Conditions aux limites: 𝒘 𝟎, 𝒚 = 𝒘 𝒂, 𝒚 = 𝟎 𝒆𝒕 +𝝊 𝟐 = +𝝊 𝟐 =𝟎
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝟎,𝒚
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝒂,𝒚
𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘 𝝏𝟐 𝒘
𝒘 𝒙, 𝟎 = 𝒘 𝒙, 𝒃 = 𝟎 𝒆𝒕 +𝝊 𝟐 = +𝝊 𝟐 =𝟎
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝒙,𝟎
𝝏𝒙𝟐 𝝏𝒚 𝒙,𝒃
∞ 𝒎𝝅𝒙
∞ 𝒏𝝅𝒚
𝟏𝟔 𝒑𝟎 𝒔𝒊𝒏( )𝒔𝒊𝒏( )
𝒘 𝒙, 𝒚 = 𝟔 ෍ ෍ 𝒂 𝒃
Solution w(x,y): 𝝅 𝑫 𝟐 Tels que: m, n=1,3,5,7,….
𝒎𝟐 𝒏𝟐
𝒎 𝒏
𝒎𝒏 +
𝒂𝟐 𝒃𝟐 55
∞ 𝒎𝝅𝒙
∞ 𝒏𝝅𝒚
𝟏𝟔 𝒑𝟎 𝒔𝒊𝒏( )𝒔𝒊𝒏( )
Solution w(x,y): 𝒘 𝒙, 𝒚 = 𝟔 ෍ ෍ 𝒂 𝒃 Tels que: m,n=1,3,5,7,….
𝝅 𝑫 𝟐
𝒎 𝒏 𝒎𝟐 𝒏𝟐
𝒎𝒏 +
𝒂𝟐 𝒃𝟐
𝒎𝝅
∞ ∞ 𝒏𝝅
𝒂 𝒂 𝟏𝟔 𝒂 𝒑𝟎 𝒔𝒊𝒏(
𝟒 )𝒔𝒊𝒏( ) 𝒂𝟒 𝒑 𝟎
Si la plaque est carré: 𝒘𝒎𝒂𝒙 = 𝒘 𝒙 = ,𝒚 = = ෍෍ 𝟐 𝟐 ≈ 𝟎, 𝟎𝟎𝟒𝟎𝟔
𝟐 𝟐 𝝅𝟔 𝑫 𝒎𝒏 𝒎𝟐 + 𝒏𝟐 𝟐 𝑫
𝒎 𝒏
𝒂 𝒂 𝒂 𝒂
𝒎𝒙 𝒙 = ,𝒚 = = 𝒎𝒚 𝒙 = , 𝒚 = ≈ 𝟎, 𝟎𝟒𝟕𝟗 𝒂𝟐 𝒑𝟎
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
56
∞ 𝒎𝝅𝒙
∞ 𝒏𝝅𝒚
𝟏𝟔 𝒑𝟎 𝒔𝒊𝒏( )𝒔𝒊𝒏( )
Solution w(x,y): 𝒘 𝒙, 𝒚 = 𝟔 ෍ ෍ 𝒂 𝒃 Tels que: m, n=1,3,5,7,….
𝝅 𝑫 𝟐
𝒎 𝒏 𝒎𝟐 𝒏𝟐
𝒎𝒏 +
𝒂𝟐 𝒃𝟐
Si la plaque est carré avec une force F concentrée:
𝑭𝒂𝟐 𝒂 𝒂 𝒂 𝒂
𝒘𝒎𝒂𝒙 ≈ 𝟎, 𝟎𝟏𝟏𝟔𝟎 𝒎𝒙 𝒙 = , 𝒚 = = 𝒎𝒚 𝒙 = , 𝒚 = ≈ 𝟎, 𝟏𝟒𝟗𝟐 F
𝑫 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
57
Exercices d’application
Exercice 1- Flexion cylindrique d’une plaque rectangulaire.
Considérons une plaque en acier de largeur a ,

d’épaisseur t et de longueur infinie dans la direction y.
La plaque est encastrée en x=0 et en appui en x=a.
Supposant que la plaque est soumise à une charge
𝐱
𝐪 𝐱, 𝐲 = 𝐪𝟎 . Dans ce cas toutes les bandes parallèles
𝐚
à l’axe se déforment de manière identique.
𝛛𝐰
➔Le déplacement w=w(x) et par conséquence: = 𝟎
𝛛𝐲
1) Calculer: w.
2) Déduire les moments.
3) Calculer les contraintes maximales.
58
Exercice 2- Flexion d’une plaque rectangulaire soumise à un moment pure
La plaque est soumise de deux moments m1et m2 appliqués

respectivement le long de ces quatre bords, d’épaisseur t, et de
longueur a et largeur b. Si on prend comme chand de déplacement
le champ : 1
𝑤 𝑥, 𝑦 = 𝑐1 𝑥 2 + 𝑐2 𝑦 2
2
c1 et c2 sont deux constantes à déterminer. Ce champ de
déplacement est un champ virtuelle, car il correspond à une
infinité de solution, puisque c1 et c2 sont des inconnus. Ce
donc doit vérifier satisfaire ses deux conditions : l’équation
de l’équilibre et les conditions aux limites en effort.
1) Déterminer : w.
2) Calculer les contraintes maximales. 59
Exercice 3- Flexion cylindrique des plaques rectangulaires.
On considère la plaque rectangulaire longue et étroite (bande infinie càd a >> b), d'épaisseur h, dont les côtés
de longueur a sont parallèles à l'axe (Ox) et ceux de longueur b sont parallèles à l'axe (Oy). La plaque est
simplement appuyée en y = 0 et encastrée en y = b.
60
La plaque est soumise à un chargement surfacique transversal p(y) : p(y) = p0 y/b
En utilisant l'hypothèse de la flexion cylindrique :
1) Déterminer l'expression de la flèche w(y) de la plaque.
2) Exprimer les moments mxy, myx et mxx, et les efforts tranchants tx et ty.
3) En déduire les expressions des composantes du tenseur des contraintes dans la plaque (σxx; σyy; σzz;
τxy; τxz et τyz). On suppose:
𝟐 𝟐
𝟑𝒕𝒙 𝟐𝒛 𝟑𝒕𝒚 𝟐𝒛
𝝉𝒙𝒛 = 𝟏− 𝒆𝒕 𝝉𝒚𝒛 = 𝟏− (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝟏)
𝟐𝒉 𝒉 𝟐𝒉 𝒉
On considère, maintenant, une plaque de mêmes dimensions et de même chargement que la précédente, mais
simplement appuyée sur les bords y = 0 et y = b. En utilisant l'hypothèse de la flexion cylindrique:
4) Déterminer l'expression de la flèche w(y) dans ce cas.

6) Calculer les valeurs des efforts intérieurs dans les deux plaques en : O(0,0), A(0,b/2) et B(0,b).
61
On considère la plaque rectangulaire longue et étroite (bande infinie càd a >> b), d'épaisseur h, dont les côtés
de longueur a sont parallèles à l'axe (Ox) et ceux de longueur b sont parallèles à l'axe (Oy). La plaque est
simplement appuyée en y = 0 et en y = b.
62
La plaque est soumise à un chargement surfacique transversal p(y) : p(y) = p0 sin(y/b)
En utilisant l'hypothèse de la flexion cylindrique :
1) Déterminer l'expression de la flèche w(y) de la plaque.
3) En déduire les expressions des composantes du tenseur des contraintes dans la plaque (σxx; σyy; σzz;
τxy; τxz et τyz). On suppose:
𝟐 𝟐
𝟑𝒕𝒙 𝟐𝒛 𝟑𝒕𝒚 𝟐𝒛
𝝉𝒙𝒛 = 𝟏− 𝒆𝒕 𝝉𝒚𝒛 = 𝟏− (𝑬𝒒𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝟏)
𝟐𝒉 𝒉 𝟐𝒉 𝒉
4) Préciser où les contraintes σxx; σyy; σyz sont maximales et calculer leurs valeurs
5) Considérons: p(y) = p0
5)-1- Déterminer l'expression de la flèche w(y) de la plaque.
5)-2- Déduire la flèche maximale
5)-3- Déterminer les valeurs maximales de myx et mxx,
5)-4- Déterminer les valeurs maximales de σxx; σyy et τyz (Utiliser l’équation 1) 63
Exercice 5- Flexion d’une plaque circulaire
P(r)
64
Exercice 5- Flexion d’une plaque circulaire
65

CHAPITRE-2-STRUCTURES EN PLAQUE - VF - Version Etudiant

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CHAPITRE-2-STRUCTURES EN PLAQUE - VF - Version Etudiant

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CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES EN PLAQUES ET

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 1

Chapitre.2. STRUCTURES EN PLAQUE

Chapitre.3. DEFORMATION MEMBRANAIRE

Chapitre.4. EXEMPLE DE CALCUL DES PLAQUES (DEF. MEMBRANAIRE)

Chapitre.5. STRUCTURES EN COQUE

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 3

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 4

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 5

➔ Convention – axes (Eurocode3) :

pour les cornières :

➔ Caractéristiques géométriques des sections :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 7

➔ Caractéristiques géométriques des sections :

𝑰𝑮𝒛 𝑰𝑮𝒛 vz,inf

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 8

➔ Caractéristiques géométriques des sections :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 9

➔ Caractéristiques géométriques des sections :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 10

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 11

Les sollicitations sont de 5 natures différentes :

➔ Effort normal de traction:

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 13

➔ Compression centrée + flambement :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 14

➔ Compression centrée + flambement :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 15

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 16

Résistance élastique d’une section en flexion simple :

Résistance plastique d’une section en flexion simple :

➔ Caractéristiques géométriques des sections :

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 21

➔ Classification des sections transversales:

➔ L’EC 3 a instauré une classification des sections transversales en fonction de plusieurs

➔ Classification des sections transversales:

Sections de CLASSE 1: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique,

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 25

➔ Classification des sections transversales:

Sections de CLASSE 2: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance plastique,

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 26

➔ Classification des sections transversales:

Sections de CLASSE 3: Sections transversales pouvant atteindre leur résistance élastique

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 27

➔ Classification des sections transversales:

Sections de CLASSE 4: Sections transversales ne pouvant atteindre leur résistance

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 28

➔ Classification des sections transversales:

Le fait de déterminer la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs

➔ Classification des sections transversales: Méthode de l’élancement (Rappel)

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 30

➔ Classification des sections transversales: Méthode de l’élancement (Rappel)

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 31

➔ Théorie des Plaques:

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 32

➔ Théorie des Plaques:

2. Le plan moyen reste indéformée pendant la flexion:

3. Une section de la plaque normale à son plan moyen reste plane

4. La contrainte normale σz, sur tout élément parallèle au plan

➔ Théorie des Plaques:

PROF.DR.ING. M'HAMMED ELGADARI 34

➔ Théorie des Plaques (Love-Kirchhoff)

➔ Différents comportement des plaques: