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EPS ET A P S

Confronté à une nouvelle population d'élèves, en l'occur­


e
rence des classes de4eet 3 SES (*), l'enseignant doit adap­
ter le plus rapidement possible son enseignement. L'un des
moyens utilisé pour établir une programmation propre à ce
cursus scolaire, dans le cadre du projet pédagogique de
l'établissement, est d'approcher « les motivations, les carac­
téristiques de ces élèves » (1).
Nous avons donc décidé de bâtir et de présenter un ques­
tionnaire visant à connaître les représentations sociales
(R.S.) de l'EPS et des APS de cette population scolaire.

Pourquoi se centrer sur les représentations sociales ?


Pour B. David (2) les R.S. « ont avant tout une fonction de familiari-
sation » dans le sens « de rendre familier les objets ». « Elles se
concrétisent dans les opinions, les stéréotypes, les préjugés, les atti-
tudes » (3). Les représentations sociales constituent un filtre au travers
duquel l'individu appréhende la société. S. Moscovici (4), les situent à
« l'intersection du psychologique et du social, participant à la
construction sociale de notre réalité ».
Véritable guide pour l'action, elles sont incontournables pour qui-
conque s'interroge sur les motivations de l'individu et/ou du groupe so-
cial vis-à-vis de telle ou telle APS.

CARACTERISTIQUES GENERALES DES ELEVES


DE4eET3eDE SES
Pour l'année scolaire 89-90. les classes de SES présentaient les carac-
téristiques suivantes :
• 4* SES : 25 élèves dont 14 garçons et 11 filles avec une moyenne
d'âge de 15 ans et 6 mois.
•3eSES : 16 élèves dont 11 garçons et 5 tilles avec une moyenne d'âge
de 16 ans et 3 mois.
Leur participation à l'UNSS a été de 4% chez les garçons et de 25%
chez les filles.
Dans la mesure où les représentations sociales se construisent en rela-
tion étroite avec le milieu culturel dans lequel évolue le sujet, il est né-

REPRESENTATIONS
SOCIALES DES ÉLÈVES
CLASSESD'ENSEGNEMENTSPÉCIALISÉ4 ET 3 e e
PAR F. BERGÉ
(*)LES CLASSES D'ENSEIGNEMENT SPECiAliSE (SES)
cessaire de rappeler le vécu en EPS de ces élèves. Le projet d'établis-
La SES est une sectionde'nseginementspécialisé,associéeàuncollège,maisayantune sement coordonné avec le projet pédagogique d'EPS prévoit une inté-
gestion financière et unedonationhoraireglobale(D.H.G.)quiluisontpropres.Jusqu'aux gration totale en EPS des élèves de6eet 5" de SES dans les classes de
derniers textes officiels de décembre1990,lesseulsenseignantspouvantintervenirenSEScollège par quota de six ou sept élèves. Ils ont donc reçu un enseigne-
ment en EPS de deux fois I heure 30 par semaine en classe démixtée
étaient des instituteursspecialisés(enseignementgénéraletdesprofesseurs et pardegroupe
lycéeprofessionnel
de niveaux (établis pour l'année scolaire à partir de
quelques tests athlétiques et gymniques).
d'EPS. d'anglais, de technologie. Les élèves actuellement en3ede SES n'ont pas eu d'EPS l'année précé-
dente.
Un excédent horaire en EPS a pu être utilisé cette année pour assurer
L'entrée en SES s'effectue à la sortie de l'enseignement primaire (classe un de enseignement
perfectionne- de 1 heure par semaine et par semestre pour les 4e, et
ou CM2). Elle concerne des élèves présentent tous un important de 1 heurescolaire,
retard 30 par semaine et par année pour les 3e. Des contraintes d'ef-
es- n'ont
fectif et d'emploi du temps pas permis d'obtenir une classe mixte
sentiellement du à un milieu socio-culturel très défavorisé. en4e; les garçons et les filles se sont donc partagé l'heure semaine en
. La SES comporte trots cycles successifs .
e
deux semestres. En revanche, la mixité a pu être réalisée pour les 3 .
- 1e cycle d'enseignement général: 6e et 5e (12 à 14 ans):
l'élève choisira un enseignement
de cursus SES. soit il a les moyens de réussir le CAP par la voie de l'apprentissage. 65
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Dans les
adapté)sera
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définies à
la réussite venir,
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d'oirientation
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diplômes
1989,de
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remplacer professionnel
V. les SES. L'objet an
PRESENTATION DU QUESTIONNAIRE
Le questionnaire a été présenté alors que les élèves suivaient un cycle
e e
de volley-ball pour les 3 , un cycle de football pour les 4 garçons. Le
recueil des informations a été réalisé en salle. Nous avons veillé au
strict anonymat des réponses. Chaque question a été commentée et par-
fois même reformulée.
ANALYSE DES REPONSES
> L'EPS et son intégration dans le système scolaire
(Analyse des réponses aux questions 1-2-3-4)

Questions et résultats bruts


1 L'EPS cela veut dire quoi ?
totalement 27 %
Les initiales E.P.S. sont signifiées : partiellement 17%
aucune réponse 55%

2 A ton avis l'EPS est?

que les autres disciplines ?

3 Parmi toutes les disciplines, inscris dans l'ordre 1, 2 les


2 que tu préfères (présentation de toutes les disciplines).
Atelier : 29 choix (24 premiers choix - S seconds). > EPS et mixité
EPS : 27 choix (13 premiers choix - 14 seconds). (Analyse des réponses aux questions 6-7-8)
Maths : 14 choix ( 1 premier choix - 13 seconds).
Dessin : 4 choix ( 2 premiers choix - 2 seconds).
Français: 4 choix ( 1 premier choix). б Tu préférerais faire cours d'EPS :
Techno : 2 choix ( 2 seconds choix).
Autres disciplines : aucun choix.

~4~1 Tu as 1 heure à 1 heure 30 d'EPS par semaine,


tu aimerais en taire 0 - l - 2 - 3 - 4ouS heures ?
Garçons : 3 h 32 (moyenne) dont 1 refus.
Filles : 2 h 50 (moyenne) dont 1 refus.
7 Est-ce que ta accepteraisdejouerun sport collectif arec?
Un élève sur deux qui « va en EPS » ne connaît pas la signification des
initiales : un résultat décevant au premier abord qui sera infirmé par
l'importance que cette discipline revêt aux yeux des élèves. En effet,
l'EPS semble « plus importante » et aussi importante que les autres dis-
ciplines pour 96% des garçons et 62% desfilles.En revanche, près de
quatre filles sur dix la considèrent comme matière mineure. L'impor-
tance déclarée de l'EPS se différencie suivant le sexe. Cependant l'EPS
bénéficie d'une préférence non négligeable : elle est choisie en deuxiè-
me position (27 choix dont 13 premiers choix) derrière l'atelier (29
choix dont 24 premiers choix). Ensuite, arrivent les mathématiques, le
dessin. Le français se trouve en cinquième position avec quatre choix.
Nous pouvons remarquer qu'aucune des quatre premières n'est directe- 8 Si tu étais dans une classe mixte, serais-tu d'accord pour
ment dépendante de l'écriture et de la langue française.
L'EPS. au même titre que l'atelier (activités professionnelles), permet faire ensemble ?
aux élèves une certaine réussite scolaire.
Nous pouvons donc conclure que la discipline EPS est bien accueillie
par les élèves, que son importance est reconnue au même titre que les
autres matières d'enseignement et que la place de celle-ci dans le sys-
tème scolaire se justifie pleinement aux yeux des élèves. On doit ce-
pendant déceler des différences significatives en fonction du sexe, l'en-
gouement pour l'EPS se révélant être plus fort chez les garçons.

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Soulignons que ce questionnaire s'adresse à des élèves qui n'ont jamais
e e
lité de l'enseignant d'EPS qui, par un discours ou des actes (parfois in-
connu la mixité en 6 et 5 en EPS. conscients), a transmis aux élèves les objectifs de son enseignement de
Une enquête réalisée par le Ministère de l'Education Nationale en 1986 l'EPS.
(5) laisse apparaître que 38% des garçons et 29% des filles préfére- On remarque, ici. le rôle que peut avoir le système scolaire dans la
raient être dans des classes séparées. Les résultats concernant notre construction des représentations sociales des élèves.
échantillon d'élèves s'éloignent très fortement de ces chiffres. A cette
question objective, 50% des filles et seulement 32% des garçons sont
favorables à la mixité en EPS : 24% des garçons et seulement 12% des
filles la rejettent.
Nous avons posé, par ailleurs, aux élèves, des questions plus subjec-
tives nécessitant une représentation d'eux-mêmes en activité. Il appa-
Questions et résultats bruts
5 Pour toi l'EPS cela sert à quoi ?
raît d'abord un rejet par les garçons des activités « historiquement fé- Inscris dans l'ordre (1 - 2) tes 2 choix (présentation de
minines » (6). 82% des garçons rejettent la danse ; par contre, plus 8 possibles)
d'une fille sur deux est prête à pratiquer en mixité la lutte et la danse.
Les 38% refus de la danse par les filles peuvent s'expliquer par le seul
e
cycle de GRS pratiqué au cours du cycle d'observation 675 .
Un résultat inattendu est le refus des filles de jouer avec un camarade
garçon (75%) ou fille (70%) plus faible qu'elles. Est-ce un rejet du sta-
tut qui leur est souvent assigné dans les sports collectifs traditionnelle-
ment enseignés ? Il s'avère donc que les garçons de SES se méfient de
la mixité en EPS car cela les obligerait à s'investir dans des activités
historiquement féminines envers lesquelles un faible niveau d'experti-
se, dû à la non connaissance de ces APS. les dévaloriserait à leur yeux.
Par contre, on remarque un désir des filles de SES de pratiquer l'EPS
en classe mixte, désir égalitaire de la part d'élèves provenant de classes
sociales où la répartition des tâches en fonction du sexe est particuliè-
rement prégnante.
>• EPS etfinalitéssociales
(Analyse de la réponse à la question 5)
Les réponses à la question 5 nous ont surpris car nous nous attendions
à une justification de l'EPS par une action de défoulement, de mise en
œuvre d'activités sportives cathartiques.
Si l'on relève les trois premiers choix (garçons et filles, ici d'un com-
mun accord):
1 - la santé.
2 - le développement des capacités motrices,
3 - l'habitude de faire du sport dans la vie. et qu'on les confronte aux
objectifs généraux assignés à l'enseignement de l'EPS par les I.O. 85 et
86. on note une étrange similitude.
De plus, les élèves ne font pas l'amalgame EPS-APS et les différen-e
cient nettement quant à leurs objectifs poursuivis (cf. 6 et7echoix seu-
e
lement des garçons,5eet 6 choix des filles).
« La santé s'apprend sans cesse » (7) semble avoir fait du chemin de-
puis les I.O. de 1967 et il paraît raisonnable d'envisager la responsabi-
DESSINS : CHRISTOPHE DECRAND

EPS № 235 - MAI-JUIN 1992 67


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>• Le choix des APS
(Analyse des réponses aux questions 9 et 11)
Les élèves de SES, garçons etfilles,apprécient notablement les sports
collectifs et s'approprient, selon le sexe, les activités « historiquement
Questions et résultats bruts
féminines » (danse, gymnastique) ou « historiquement masculines 9 Quelles sont les 2 activités physiques et sportives que tu
(football, rugby, lutte). Cette opposition apparaît quant aux motiva-
tions de ces choix ou de ces rejets. préfères pratiquer au collège et les 2 activités que tu
Les garçons rejettent une activité, en priorité quand elle suppose une n'aimes pas?
connotation féminine (« c'est pour les filles », « c'est un jeu de
fillettes ») et, paradoxalement, quand elle engendre de la douleur. On
revendique l'idée d'un sport viril, mais on refuse les conséquences du
contact (cf. le cas du rugby chez le garçon : choisi 6 fois et rejeté 6
fois !).
Les filles refusent les activités « qui font mal » et celles « qui fati-
guent ».
Les choix, pour les garçons, sont motivés prioritairement par l'exploit
technique qu'ils s'imaginent réaliser, puis, en second lieu, parce qu'ils
se savent performants dans l'activité sportive pratiquée. Lesfillesre-
cherchent plutôt un pratique conviviale et, comme les garçons, les ac-
tivités où elles s'estiment compétentes.
Les choix des activités se différencient donc nettement selon le sexe du
sujet ; ils ont tendance à s'opposer selon un axe « activité fémini-
ne <-» activité masculine » et les motivations ne sont pas de même na-
ture.
De façon très schématique, nous pouvons nous représenter l'élève type
de SES du Collège F. Truffaut :
- le garçon aime l'EPS. il la considère comme discipline majeure, cer-
tain du bienfait de celle-ci sur sa santé ; il adore le football et rejette les
activités historiquement féminines, et la mixité ;
- lafilleaime l'EPS, la considère comme discipline importante, appré-
cie les sports collectifs sans contact, est tolérante vis à vis d'une pra- 1 0 | Quels autressports aimerais-tu pratiquer au collège
tique mixte et refuse les activités qui font mal. et qui te semblent réalisables ?
Tennis : 5 choix.
Vélo: 3 choix.
Tennis de table : 3 choix.
REPRESENTATIONS SOCIALES ET Autres : jeux pré-sportifs, patins à roulettes, karaté, rock, hockey, base-ball,
CHOIX DIDACTIQUES foot-ball américain, musculation : 1 choix seulement pour chaque activité.
Le but de ce questionnaire n'est pas de calquer les objectifs pédago-
giques sur les désirs des élèves, mais de connaître leurs motivations 11 a - quel est le sport que tu préfères pratiquer à l'école
pour soit s'appuyer sur celles-ci lors de l'entrée dans les différentes
APS, soit de se préparer à d'éventuels conflits (opposition d'attente et pourquoi?
entre le professeur et les élèves). Il s'agit de « rechercher pourquoi les b - quel est le sport que tu détestes pratiquer à l'école
élèves apprennent avant de rechercher comment ils apprennent » (8). et pourquoi?
Plaider une « mixité traitée » dans le sens défini par A. Davisse - c'est-
à-dire devenant objectif, et modifiant alors nécessairement les proces- a - Justification du choix
sus pédagogiques (6) - c'est avoir une volonté de transformer certaines
représentations sociales du rapport au corps qu'ont lesfilleset les gar-
çons, et lutter aussi contre les stéréotypes sociaux particulièrement pré-
sents chez les élèves de SES.
Or, les mentalités n'évoluent pas par le seul bon vouloir de l'enseignant.
C'est pourquoi, nous avons établi, dans une programmation à court ter-
me, un choix d'activités ne bouleversant pas les valeurs des élèves, la
pratique mixte des activités traditionnelles posant déjà de nombreux
problèmes.
>• Programmation des activités à court terme
Les arguments définissant le choix des activités et provenant de l'ana-
lyse des représentations sociales des élèves, s'associent étroitement
avec ceux élaborés à partir de la spécificité de l'activité.
b - Justification du rejet
Classe de4egarçons
• Endurance (six séances) : préparation au cross du collège comme
facteur d'intégration.
• Basket-ball (sept séances) : activité reçue négativement par les élèves
(« jeu de fillettes ») : découverte de la règle du non contact comme
n'étant pas un obstacle à un investissement physique maximal.
• Football (sept séances) : activité pour laquelle la motivation est qua-
si unanime ; enrichissement des choix tactiques propres aux sports col-
lectifs en s'appuyant sur le niveau technique élevé des élèves.

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Enfin, il est utile pour permettre un choix éclairé des élèves dans la
e
Classe de 4 filles poursuite de leur cursus (pour orientation en L.P.) qu'ils rencontrent sur
les quatre années la quasi totalité de sept familles définies par les I.O.
• Cross (trois séances) : préparation au cross du collège comme facteur de 1985.
d'intégration. Pour conclure, nous rappellerons que l'EPS en SES se justifie à plu-
• Badminton (dix séances) : activité duelle « qui met en sueur » ; la tra- sieurs titres comme :
jectoire ralentie est favorable à un meilleur placement des élèves, pri- - agent principal d'intégration de la SES dans la vie du collège ;
vilégiant ainsi les choix tactiques. - moyen indispensable pour atténuer certains déficits cognitifs et mo-
teurs que présentent certains élèves ;
• Danse (sept séances) : forte motivation de l'ensemble des filles. - possibilité à long terme d'ouvrir le droit à la gestion physique de leur
future vie d'adulte.
Classe de3emixte L'ensemble de ces missions nécessite un travail continu et de qualité
• Endurance (six séances) : préparation au cross du collège comme auprès de ces élèves.
facteur d'intégration. Francis Berge
• Basket-ball (sept séances) : activité collective appréciée par les filles ; Professeur agrégé d'EPS
exploit technique centré sur l'adresse et pas seulement sur la vitesse. Collège F. Truffaut
• Volley-ball (dix séances) : activité non connotée sexuellement qui (42) Rive de Gier.
emporte l'adhésion de tous ; de plus, la classe est techniquement ho-
mogène dans la mesure où les élèves ont tous suivi un cycle de douze
séances en sixième. NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
• Triple-saut (six séances) : activité athlétique permettant une grande (1) I.O. 1985 de collège et compléments 675' et 473' du B.O. du 30.06.88.
marge de progrès qui a pour effet un regain de motivation. (2) David B. « Rugby au féminin : influence de la pratique sur lesreprésentationsinitiales
• Gymnastique aux agrès (sept séances) : de l'activité » in. « Différencier la pédagogie en EPS » CRUISE -revueEPS 1989.
- entrée dans l'activité gymnique par le choix d'un agrès : (3) David B. « Représentations et actions » in « L'EPS aujourd'hui : ce qui s'enseigne »
- mise en place d'une notation ne privilégiant pas la difficulté par rap- SNEP 1989.
port aux éléments de liaison. (4) Moscovici S. « La psychanalyse, son image, son public » PUF 1961.
Nous avons établi dans cette programmation un choix d'activités ne (5) « Repères et références statistiques sur les enseignements et la formation » Ed. 1986 Mi­
bouleversant pas l'intimité des élèves (rejet volontaire du football - hé- nistère de l'Education Nationale.
térogénéité impossible à gérer - et de la danse). (6) Davisse A. « Les mixités en EPS » revue EPSn°197 - 1986.
(7) I.O. 1967.
> Programmation des activités à long terme (8) Volondat M. et Davisse A. « Mixité - Pédagogie des différences et didactiques » - EPS
n° 206- 1987.
Il s'agit, pour les années futures, de revendiquer une pratique d'au
e (9) BO n° 47 du 20/12/90 page 2973.
moins deux heures d'EPS pour les 4 et les3eSES. Cela est officielle-
ment possible depuis les nouveaux textes régissant les SES (9) : mais,
pour que ces circulaires se vérifient dans les établissements, il sera né-
cessaire d'engager des actions syndicales et politiques qui dépasseront
l'enseignant face à ses élèves mais le concerneront et l'impliqueront di-
rectement.
Il nous semblerichede rechercher la mixité et celle-ci devrait être d'au-
tant mieux acceptée qu'elle s'appliquera préalablement au cycle d'ob-
e
servation 6 et 5e. De même, il paraît important qu'au cours de ces deux
années, tous les élèves puissent bénéficier d'au moins un cycle de 10
à 12 séances de sport de combat (de percussion ou de préhen-
sion) et d'un cycle d'A.P.E.X. (danse ou GRS).
e
L'introduction des élèves de6eet 5 de SES par quota dans
les classes de collège se déroulant bien, il y aura lieu de
conserver cette organisation.

EPSN°235 - MAI-JUIN 1992 69


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