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de la résurrection
de Jésus-Christ
Auteur : P.Juston
Page : 2/18
I- Les faits............................................................................................................................................3
I.1- Existence de Jésus....................................................................................................................3
I.2- Mort de Jésus lors de la crucifixion.........................................................................................3
I.3- Le tombeau vide.......................................................................................................................4
I.4- Des hommes transformés en quelques jours............................................................................4
I.4.a- Les disciples dans leur ensemble......................................................................................4
I.4.b- Pierre.................................................................................................................................4
I.4.c- Thomas.............................................................................................................................4
I.4.d- Jacques le frère du Seigneur.............................................................................................4
I.4.e- Paul...................................................................................................................................5
I.5- Des hommes prêts à mourir martyr pour annoncer Christ et la résurrection...........................5
I.6- Conversion massive et brutale de Juifs....................................................................................5
I.7- Divers.......................................................................................................................................5
II- Examen des théories alternatives à la résurrection.........................................................................6
II.1- Le tombeau n'était pas vide.....................................................................................................6
II.1.a- Le corps de Jésus a été enterré en un lieu inconnu..........................................................6
II.1.b- Les femmes se sont trompées de tombeau......................................................................6
II.1.c- La résurrection est un ajout légendaire............................................................................6
II.1.d- Résurrection spirituelle...................................................................................................9
II.1.e- Des hallucinations...........................................................................................................9
II.2- Le tombeau était vide............................................................................................................10
II.2.a- Les disciples ont pris le corps........................................................................................10
II.2.b- Le corps a été pris par les Romains...............................................................................10
II.2.c- Le corps a été pris par les Juifs......................................................................................10
II.2.d- Jésus n'était pas mort mais évanoui...............................................................................10
III- Conclusion...................................................................................................................................11
IV- Quelques citations.......................................................................................................................11
IV.1- Thomas Arnold....................................................................................................................11
IV.2- Paul L.Maier........................................................................................................................12
IV.3- C.S. Lewis...........................................................................................................................12
IV.4- Simon Greenleaf..................................................................................................................12
IV.5- Lord Caldecote....................................................................................................................12
V- Annexes........................................................................................................................................13
V.1- Annexe 1 : supplice de la flagellation d'après Eusèbe..........................................................13
V.2- Annexe 2 : mort de l'apôtre Pierre........................................................................................13
V.3- Annexe 3 : mort de l'apôtre André........................................................................................13
V.4- Annexe 4 : mort de l'apôtre Philippe....................................................................................14
V.5- Annexe 5 : mort des apôtres Simon et Jude..........................................................................14
V.6- Annexe 6 : mort de l'apôtre Bathélémy................................................................................15
V.7- Annexe 7 : mort de l'apôtre Matthieu...................................................................................15
V.8- Annexe 8 : mort de l'apôtre Thomas.....................................................................................16
V.9- Annexe 9 : mort de Jacques le frère de Jésus.......................................................................16
VI- Bibliographie...............................................................................................................................18
I- Les faits
I.1- Existence de Jésus
Comme l'existence historique de Jésus n'est pas remise en question par les historiens et que le
sujet traité concerne sa résurrection, nous ne développerons pas ce point. Nous nous contenterons
de mentionner que son existence est attestée par de très nombreux auteurs chrétiens (les auteurs du
Nouveau Testament, les Pères apostoliques, les Pères de l'Église, …) ainsi que par des auteurs non
chrétiens (Suétone, Tacite, Josèphe, le Talmud1, …).
1 À cet égard, il faut souligner que le Talmud qui est à priori hostile à Jésus, ne nie pas l'existence de Jésus ; il reconnaît même que Jésus a fait
des miracles puisqu'il parle de lui comme d'un magicien. D'après : Bruce, F.F., Les documents du Nouveau Testament : Peut-on s'y fier ?,
Fontenay-sous-Bois, Farel, 19872, p. 124-126.
2 D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 223.
3 Au début il portait sa croix (Jn 19.17), puis quelqu'un a dû le remplacer (Lc 23.26) ; sur la croix il a eu soif.
4 D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 226, le
crucifié doit pousser sur ses pieds pour pouvoir expirer ; lorsqu'il n'a plus la force de le faire, il s'asphyxie et meurt par arrêt cardiaque ; le choc
hypovolémique, consécutif à la flagellation, accélérait le rythme cardiaque, favorisant la crise cardiaque avec pour effet une accumulation de
liquide dans la membrane péricardiaque (épanchement péricardiaque) et autour des poumons (épanchement pleural). Voir aussi : C.Truman
Davis, « The crucifiction of Jesus », Arizona medicine, p. 185-186 ; Dr Bergsma, « Did Jesus die of a broken heart? », The Calvin Forum,
march 1948, p. 165.
5 D'après A. Metherell, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p229.
6 En soit même, cette absence n'est pas une preuve que de tels documents n'existaient pas. Néanmoins, face aux documents qui attestent sa mort,
cette absence rend d'autant moins crédible la position de ceux qui affirment qu'il n'est pas mort !
7 Pour ceux qui malgré tout soutiennent l'invraisemblance, il faut souligner que le fait de supposer que Jésus n'était pas mort et que Nicodème et
Joseph ne s'en soient pas rendu compte, implique que Jésus aurait été dans une faiblesse extrême ; par conséquent, le fait de lui entourer la tête
d'un linceul avec une masse importante d'aromates aurait alors largement suffit pour l'étouffer.
I.4.b- Pierre
• Lors de l'arrestation du Seigneur il s'enfuit (Mc 14.50), puis lors de son jugement il le
renie (Jn 18.17, 25, 27).
• Peu après, il annonce Christ avec assurance (Ac 2.14-40, 3.12-26) et affronte la
persécution (Ac 12.3-11).
I.4.c- Thomas
• Lorsque les disciples lui disent qu'ils ont vu le Seigneur ressuscité, il demande à voir et
toucher pour croire (Jn 20.25).
• Peu après Thomas est avec les onze pour annoncer Christ (Ac 2.14) ; il sera même prêt
à mourir martyr ! (cf.I.5).
I.4.e- Paul
• Persécuteur acharné des chrétiens (Ga 1.13, Ac 8.3, 26.9-11).
• D'un seul coup il se met à annoncer avec ferveur la foi qu'il détruisait, et affrontera
même la persécution pour cela (2 Cor 4.9-11, 11.23-33).
I.5- Des hommes prêts à mourir martyr pour annoncer Christ et la résurrection
Parmi les apôtres, la tradition nous apprend que la plupart sont morts martyrs. Bien que la
tradition ne soit pas toujours fiable sur les « détails », il est peu probable qu'il n'y ait aucune réalité
historique lorsqu'elle dit que tel ou tel apôtre est mort martyr. Ainsi Pierre serait mort crucifié (cf.
Annexe V.2), tout comme André (cf. Annexe V.3) et Philippe (cf. Annexe V.4). Simon le zélote
serait mort crucifié, ou scié, ou encore égorgé avec l'apôtre Jude (cf. Annexe V.5). Quant à
Barthélémy, il aurait été crucifié, ou noyé, ou décapité, ou encore écorché vif (cf. Annexe V.6). La
Parole de Dieu nous apprend que Jacques le frère de Jean est mort par l'épée10, et il en serait de
même pour Matthieu (cf. Annexe V.7). Thomas, lui, aurait été tué à coups de lance (cf. Annexe
V.8). Jacques le frère du Seigneur, aurait été précipité du haut du temple, puis lapidé et achevé par
un coup de bâton (cf. Annexe V.9).
I.7- Divers
• C'est à Jérusalem (ville où Jésus a été mis au tombeau) et non à des milliers de
kilomètres de là que les disciples ont commencé à prêcher la résurrection : si Jésus
n'étaient pas ressuscité les habitants de Jérusalem auraient eu vite fait de réduire ce
mensonge à néant.
• La communion : les disciples se retrouvaient régulièrement pour un repas festif, pour se
remémorer l'assassinat public, grotesque et humiliant enduré par Jésus ! Comment
expliquer cela si ce n'est parce qu'ils savaient qu'il avait vaincu la mort ?
10 Ac 12.1-2 : « En ce temps-là, le roi Hérode mit la main sur quelques membres de l’Église pour les maltraiter ; il supprima même par l’épée
Jacques, frère de Jean. »
11 Environ 3 000 en Actes 2.41 et environ 5 000 en Actes 4.4.
12 Paul a écrit 1 Co entre 55-57 ap. JC ; en 1 Co 15.1-4 dit qu'a déjà transmis cela à l'église : était là-bas en 51 ap. JC ce credo est encore plus
ancien.
13 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 302.
14 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 251.
15 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 248 ; cite aussi des vieux dictons rabbiniques : « Mieux vaut brûler les paroles
de la Loi que de les confier à des femmes » ou encore , « Béni celui qui a des garçons, malheur à celui qui a des filles. ».
16 McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157.
17 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 106.
18 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 84-99 .
19 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 86 .
20 Les informations de ce paragraphe sont tiré de : Yamauchi M., Easter: Myth, Hallucination, or History?, (Source :
http://www.leaderu.com/everystudent/easter/articles/yama.html)
21 McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157.
22 D'après W.L. Craig, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 240.
23 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 87.
• Le Nouveau Testament rapporte que Jésus lui-même a tenu à montrer à ses disciples
qu’il avait réellement un corps physique en les encourageant à le toucher et en
mangeant devant eux24. Une hallucination n’est pas à même d’expliquer cette dimension
physique des apparitions de Jésus.
• De plus, s'il s'était agit d'hallucinations, les chefs des Juifs ou les Romains auraient eut
tôt fait de montrer le corps de Jésus pour faire taire ce bruit.
24 Luc 24.37-43 : « Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit, mais il leur dit : … Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien
moi. Touchez-moi et regardez : un esprit n’a ni chair ni os comme, vous le voyez bien, j’en ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses
pieds. Cependant, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et ils étaient dans l’étonnement. Alors il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à
manger? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé |et un rayon de miel|. Il en prit et mangea devant eux. ».
• Si Jésus n'était pas mort, il aurait été dans un état si lamentable que ses disciples
n'auraient pas pu le proclamer Seigneur de la vie, ayant triomphé de la mort !
• De plus, il est impossible que Jésus ne soit pas mort après ce qu'il a subi (Cf.I.2).
III- Conclusion
L'examen de l'ensemble des théories proposées révèle leur manque de crédibilité lorsque sont
pris en compte toutes les données du « problème ». Par contre, la résurrection est en accord avec
tous les faits exposés dans les Évangiles. De plus, elle seule permet d'expliquer :
• Que les disciples aient vécu une transformation subite dans leur vie.
• Que des opposants à Christ (Jacques son frère, Paul, ...) soient devenus ses disciples.
• Que des hommes aient été prêts à mourir martyrs parce qu'ils affirmaient avoir vu Jésus
ressuscité : si un homme est capable de mourir pour une cause qu'il croit vraie,
personne n'est capable de mourir pour ce qu'il sait être un mensonge. Il est vrai que de
tout temps des personnes ont été prêtes à mourir pour diverses causes. Mais elles
croyaient que la cause qu’elles défendaient était vraie, ou que leur martyr allait leur
permettre d’accéder directement au paradis, ou qu’il allait être le moyen d’accomplir
une vengeance. Mais dans le cas des disciples il n’y a rien de tout cela ! S’ils avaient été
prêts à mourir pour ce qu’ils savaient être un mensonge, il se serait agit d’un mensonge
qui ne leur rapportait rien si ce n'est d'être rejetés et persécutés, il se serait agit d’un
mensonge qui n'avait rien à voir avec une quelconque vengeance. Qu’une personne soit
prête à mourir de la sorte serait signe d’un grand dérangement mental ; or cela ne
correspond absolument pas aux portraits des disciples tels qu’ils se dégagent du
Nouveau Testament ! Si une telle éventualité est déjà inacceptable pour une seule
personne, combien plus l’est-elle pour un ensemble de personnes ! Par contre si Jésus
est vraiment ressuscité, alors il est compréhensible que les disciples aient été prêt à aller
à la mort pour cela, car sa résurrection était le fondement de leur espérance future.
• Qu'il y ait eu une conversion massive et subite de Juifs au christianisme.
• Que le christianisme soit basé sur l'adoration d'un homme ayant subie une mort
infamante, et que ses deux symboles rappellent justement la mort infamante de Jésus.
25 Traduction libre de la citation de T.Arnold (Arnold Thomas, Sermons on the Christian Life – Its Hopes, Its Fears, and Its Close, p 324), dans :
J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.
26 Traduction libre de la citation de P.L. Maier (Maier, Paul L., Independent Press-Telegram, Long Beach, CA, April 21, 1973, p. A-10), dans :
J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.
27 Traduction libre de la citation de C.S. Lewis (C.S. Lewis, Surprised by Joy, London, Geoffroy Bles, 1955, p. 221), dans : J.McDowell,
Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 218
28 D'après J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 217, qui s'appuie sur l'ouvrage suivant de
S.Greenleaf : An Examination of the Testimony of the Four Evangelists by the Rules of Evidence Administered in the Courts of Justice.
29 Traduction libre de la citation de Caldecote (Irwin, Linton H., A Layer Examines the Bible, Grand Rapids, Mich., Baker Book House, 1943, p.
14 ), dans : J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.
V- Annexes
V.1- Annexe 1 : supplice de la flagellation d'après Eusèbe
Voici ce que dit l'historien Eusèbe de Césarée (vers 265 – 339 ap. J.-C.), à propos du martyr de
Polycarpe ainsi que d'autres, qui ont été fouettés :
« Ils disent en effet la surprise dont étaient frappés les spectateurs, rangés en cercle sur les
gradins, quand ils les voyaient, déchirés par les fouets, à ce point qu'on apercevait les veines et les
artères les plus intérieures, et qu'apparaissaient les entrailles et les parties les plus cachées du
corps. ».
(Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, Livre IV, XV.4 ; source internet consultée le 20/11/12 :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire4.htm#XV).
vingt hommes, et le fit lier ensuite à une croix par les mains et par les pieds afin qu'il souffrît plus
longtemps. Et comme il était conduit à la croix, il se fit un grand concours de peuple qui disait : «
Il est innocent et condamné sans, preuves à verser son sang. » Cependant, l’apôtre pria cette foule
de- ne point s'opposer, à son martyre (…) il se dépouilla de ses vêtements qu'il donna aux
bourreaux. Alors ceux-ci le suspendirent à la croix, comme il leur avait été prescrit. Pendant deux
jours qu'il y vécût, il prêcha à vingt mille hommes qui l’entouraient (…) une lumière éclatante
venue du ciel l’entoura pendant une demi-heure, en sorte que personne ne pouvait fixer sur lui les
yeux ; et cette lumière disparaissant, il rendit en même temps l’esprit. Maximilla, l’épouse d'Egée,
prit le corps du saint apôtre et l’ensevelit avec honneur. ».
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome I, 27-30 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).
tonnerre si violents, que le temple se fendit, en trois endroits, et que deux magiciens, frappés par
la foudre, furent réduits en charbon. Le roi transporta les corps des apôtres dans sa ville, et fit
élever en leur honneur une église d'une magnificence admirable. — Quant à saint Simon, on
trouve en plusieurs. endroits qu'il fut attaché à une croix, fait attesté par Isidore, dans son Livre sur
la mort des Apôtres ; par Eusèbe, dans son Histoire ecclésiastique; par Bède, dans son
Commentaire sur les actes des Apôtres, et par maître Jean Beleth, dans sa Somme. Ils prétendent
qu'après avoir prêché en Égypte , il revint à Jérusalem, et quand saint Jacques le Mineur fut mort,
il fut choisi d'une voix unanime par les apôtres, pour être évêque de cette ville; avant son décès, on
raconte qu'il ressuscita trente morts. Aussi chante-t-on dans son office : « Il rendit la vie à trente
personnes englouties ans les flots. » Après avoir gouverné l’église de Jérusalem de longues
années, et être parvenu à l’âge de 120 ans, du temps de l’empereur Trajan, Atticus, qui exerçait les
fonctions de consul à Jérusalem, le fit prendre et accabler d'outrages. En dernier lieu, il le fit
attacher à une croix, tout le monde et le juge admirant qu'un vieillard de 120 ans subît le supplice
de la croix. Cependant quelques-uns disent, et cela est exact, que ce ne fut pas l’apôtre Simon qui
souffrit le martyre de la croix et fut évêque de Jérusalem, mais que ce fut un autre Simon, fils de
Cléophé, frère de Joseph ; fait attesté par Eusèbe, évêque de Césarée, dans sa chronique. Isidore et
Bède le disent aussi en leurs chroniques ; car Isidore et Eusèbe rétractèrent, dans la suite, ce qu'ils
avaient avancé d'abord ; ceci se prouve par l’autorité de Bède, qui se reproche dans ses
rétractations d'avoir partagé ce sentiment. Usuard atteste la même chose aussi dans son
Martyrologe. »
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome III, 227-234 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).
prières debout devant l’autel et les bras étendus vers le ciel. Le bourreau le frappa par derrière et
en fit ainsi un martyr. A cette nouvelle, le peuple courut, au palais du roi pour y mettre le feu, et ce
fut à peine si les prêtres et les diacres purent le contenir; puis on célébra avec joie le martyre de
l’apôtre. »
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome III, 81 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).
• « Paul en avait appelé à César, et Festus l'avait envoyé à Rome : ainsi fut trompé l'espoir
des Juifs et rendu vaine l'embûche qu'ils avaient dressée contre l'apôtre, Ils tournèrent alors
leur fureur contre Jacques, le frère du Seigneur, qui occupait alors le siège épiscopal de
Jérusalem qu'il avait reçu des apôtres. Voici . ce qu'ils entreprirent contre lui. Ils le firent
venir et, devant tout le peuple, lui demandèrent de renoncer à la foi au Christ. A la surprise
de tous, il parla devant la multitude avec une liberté entière et une indépendance qui
dépassait de beaucoup leur attente ; il confessa que Jésus notre Sauveur et Seigneur était le
fils de Dieu. Un pareil témoignage, rendu par un tel homme, leur fut insupportable ; car.
auprès de tous, il avait la réputation d'être un juste hors de pair, pour la sagesse et la piété
de sa vie. Ils le mirent à mort, profitant pour le faire de l'absence de gouverneur; car Festus
venait justement alors de mourir en Judée. Cet attentat fut donc commis en dehors de toute
autorisation et de tout contrôle d'un procurateur. Les circonstances de la mort de Jacques
ont été déjà indiquées dans une citation de Clément. Celui-ci raconte qu'il fut précipité du
haut du temple et tué à coups de bâton. Hégésippe, qui appartient à la première succession
des apôtres, expose avec la plus grande exactitude ce qui concerne Jacques, dans le
cinquième livre de ses Mémoires. Voici ce qu'il en dit : (...) Les susdits scribes et
pharisiens placèrent donc Jacques sur le pinacle du temple et ils lui crièrent ces paroles : «
Juste que tous nous devons croire, puisque le peuple s'abuse à la suite de Jésus le crucifié,
dis-nous quelle est la porte de Jésus. » Il répondit d'une voix forte : « Pourquoi
m'interrogez-vous sur le Fils de l'homme? Il est assis au ciel, à la droite de la grande
puissance et il doit venir sur les nuées du ciel » Un grand nombre entièrement convaincus,
dociles au témoignage de Jacques, disaient : « Hosanna au fils de David ! » Alors par
contre les mêmes scribes et pharisiens se dirent les uns aux antres : « Nous avons mal fait
de procurer à Jésus un pareil témoignage; montons, précipitons cet homme; on aura peur et
on ne croira plus en lui ». Ils se mirent à crier : « Oh, oh, même le juste s'est égaré » ; et ils
accomplirent la parole d'Isaïe dans l'Écriture : « Enlevons le juste parce qu'il nous est
insupportable ; alors ils mangeront le produit de leurs oeuvres ». Ils montèrent donc et
précipitèrent le juste. Ils se dirent les uns aux autres : « Lapidons Jacques le juste » , et ils
commencèrent à le lapider ; car il n'était pas mort de sa chute. Mais celui-ci se retourna, se
mit à genoux et dit : « Ο Seigneur, Dieu et Père, je t'en prie, pardonne-leur, ils ne savent ce
qu'ils font. » Cependant ils l'accablaient de pierres; et un des prêtres, des fils de Rechab,
fils de Rechabim auxquels le prophète Jérémie a rendu témoignage, s'écriait: « Arrêtez,
que faites-vous? Le juste prie pour vous. » Alors un foulon qui se trouvait parmi eux prit
le bâton avec lequel il foulait les étoffes et frappa le juste à la tête. Ce fut ainsi que Jacques
fut martyrisé. On l'ensevelit sur place près du temple, où l'on voit encore aujourd'hui
s'élever son monument. Il a donné aux Juifs et aux Grecs le témoignage véridique que
Jésus est le Christ. Et bientôt après, Vespasien les assiégea. »
(Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, Livre II, Ch. XXIII, 1-3, 12-17 ; source internet consultée le
20/11/12 : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire2.htm)
VI- Bibliographie