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Crédibilité

de la résurrection
de Jésus-Christ

Auteur : P.Juston
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Table des matières

I- Les faits............................................................................................................................................3
I.1- Existence de Jésus....................................................................................................................3
I.2- Mort de Jésus lors de la crucifixion.........................................................................................3
I.3- Le tombeau vide.......................................................................................................................4
I.4- Des hommes transformés en quelques jours............................................................................4
I.4.a- Les disciples dans leur ensemble......................................................................................4
I.4.b- Pierre.................................................................................................................................4
I.4.c- Thomas.............................................................................................................................4
I.4.d- Jacques le frère du Seigneur.............................................................................................4
I.4.e- Paul...................................................................................................................................5
I.5- Des hommes prêts à mourir martyr pour annoncer Christ et la résurrection...........................5
I.6- Conversion massive et brutale de Juifs....................................................................................5
I.7- Divers.......................................................................................................................................5
II- Examen des théories alternatives à la résurrection.........................................................................6
II.1- Le tombeau n'était pas vide.....................................................................................................6
II.1.a- Le corps de Jésus a été enterré en un lieu inconnu..........................................................6
II.1.b- Les femmes se sont trompées de tombeau......................................................................6
II.1.c- La résurrection est un ajout légendaire............................................................................6
II.1.d- Résurrection spirituelle...................................................................................................9
II.1.e- Des hallucinations...........................................................................................................9
II.2- Le tombeau était vide............................................................................................................10
II.2.a- Les disciples ont pris le corps........................................................................................10
II.2.b- Le corps a été pris par les Romains...............................................................................10
II.2.c- Le corps a été pris par les Juifs......................................................................................10
II.2.d- Jésus n'était pas mort mais évanoui...............................................................................10
III- Conclusion...................................................................................................................................11
IV- Quelques citations.......................................................................................................................11
IV.1- Thomas Arnold....................................................................................................................11
IV.2- Paul L.Maier........................................................................................................................12
IV.3- C.S. Lewis...........................................................................................................................12
IV.4- Simon Greenleaf..................................................................................................................12
IV.5- Lord Caldecote....................................................................................................................12
V- Annexes........................................................................................................................................13
V.1- Annexe 1 : supplice de la flagellation d'après Eusèbe..........................................................13
V.2- Annexe 2 : mort de l'apôtre Pierre........................................................................................13
V.3- Annexe 3 : mort de l'apôtre André........................................................................................13
V.4- Annexe 4 : mort de l'apôtre Philippe....................................................................................14
V.5- Annexe 5 : mort des apôtres Simon et Jude..........................................................................14
V.6- Annexe 6 : mort de l'apôtre Bathélémy................................................................................15
V.7- Annexe 7 : mort de l'apôtre Matthieu...................................................................................15
V.8- Annexe 8 : mort de l'apôtre Thomas.....................................................................................16
V.9- Annexe 9 : mort de Jacques le frère de Jésus.......................................................................16
VI- Bibliographie...............................................................................................................................18

Auteur : P.Juston - Version du 29/04/2020 - 1ère version : 07/08/95


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I- Les faits
I.1- Existence de Jésus
Comme l'existence historique de Jésus n'est pas remise en question par les historiens et que le
sujet traité concerne sa résurrection, nous ne développerons pas ce point. Nous nous contenterons
de mentionner que son existence est attestée par de très nombreux auteurs chrétiens (les auteurs du
Nouveau Testament, les Pères apostoliques, les Pères de l'Église, …) ainsi que par des auteurs non
chrétiens (Suétone, Tacite, Josèphe, le Talmud1, …).

I.2- Mort de Jésus lors de la crucifixion


• Le fait que Jésus ait été crucifié est généralement admis par les historiens.
• Le supplice de la crucifixion était généralement précédé de flagellation (ce qui a été le cas
pour Jésus, comme le rapportent les Évangiles). Beaucoup mouraient lors de la flagellation
(fouet avec des lanières de cuir garnies de billes métalliques et d'éclats d'os) qui
déchiquetait le corps (cf. Annexe V.1). Ceux qui ne mourraient pas, subissaient les effets
d'une perte de sang importante (choc hypovolémique) : accélération du rythme cardiaque,
évanouissement ou collapsus, reins qui ne produisent plus d'urine, soif intense2. Jésus
devait se trouver dans cet état critique grave avant la crucifixion 3. Il a ensuite été crucifié,
puis a reçu un coup de lance dans le côté, d'où il est sorti du sang et de l'eau. Cela confirme
que Jésus était bien mort lorsqu'il a reçu le coup de lance, car pour une mort par asphyxie
il est médicalement connu qu'il y a une poche de liquide qui se forme autour des poumons
et du cœur4. C'est probablement ce liquide que Jean appelle de l'eau.
• Le fait que Jésus soit mort est encore confirmé par :
◦ Le témoignage des Évangiles qui parlent du moment où Jésus expira.
◦ Le témoignage du centurion rapporté dans les Évangiles. À cet égard, il faut souligner
que les soldats romains ayant l'habitude de ce genre d'exécution, ils savaient faire la
différence entre un mort et un mourant. De plus, si un prisonnier réussissait à s'enfuir,
les soldats responsables étaient exécutés à sa place : cela était donc un puissant motif
pour qu'ils s'assurent de façon certaine de sa mort5.
◦ L'absence de tout document de l'époque qui nierait le fait que Jésus soit mort6.
◦ Le fait qu'il ait été embaumé et mis dans un linceul par Joseph d'Arimathée et
Nicodème : s'il n'était pas mort ceux-ci s'en seraient rendu compte7.

1 À cet égard, il faut souligner que le Talmud qui est à priori hostile à Jésus, ne nie pas l'existence de Jésus ; il reconnaît même que Jésus a fait
des miracles puisqu'il parle de lui comme d'un magicien. D'après : Bruce, F.F., Les documents du Nouveau Testament : Peut-on s'y fier ?,
Fontenay-sous-Bois, Farel, 19872, p. 124-126.
2 D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 223.
3 Au début il portait sa croix (Jn 19.17), puis quelqu'un a dû le remplacer (Lc 23.26) ; sur la croix il a eu soif.
4 D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 226, le
crucifié doit pousser sur ses pieds pour pouvoir expirer ; lorsqu'il n'a plus la force de le faire, il s'asphyxie et meurt par arrêt cardiaque ; le choc
hypovolémique, consécutif à la flagellation, accélérait le rythme cardiaque, favorisant la crise cardiaque avec pour effet une accumulation de
liquide dans la membrane péricardiaque (épanchement péricardiaque) et autour des poumons (épanchement pleural). Voir aussi : C.Truman
Davis, « The crucifiction of Jesus », Arizona medicine, p. 185-186 ; Dr Bergsma, « Did Jesus die of a broken heart? », The Calvin Forum,
march 1948, p. 165.
5 D'après A. Metherell, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p229.
6 En soit même, cette absence n'est pas une preuve que de tels documents n'existaient pas. Néanmoins, face aux documents qui attestent sa mort,
cette absence rend d'autant moins crédible la position de ceux qui affirment qu'il n'est pas mort !
7 Pour ceux qui malgré tout soutiennent l'invraisemblance, il faut souligner que le fait de supposer que Jésus n'était pas mort et que Nicodème et
Joseph ne s'en soient pas rendu compte, implique que Jésus aurait été dans une faiblesse extrême ; par conséquent, le fait de lui entourer la tête
d'un linceul avec une masse importante d'aromates aurait alors largement suffit pour l'étouffer.

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I.3- Le tombeau vide


• Les Évangiles rapportent que les femmes (Marie-Madeleine, Jeanne, Marie mère de
Jacques, ...), Pierre et Jean ont constaté que le tombeau était vide.
• Les soldats qui gardaient le sépulcre ont constaté qu'il était vide (Mt 28.11-15).
• Les principaux sacrificateurs (ennemis de Jésus) ne mettent pas en doute le fait que le
tombeau soit vide puisqu'ils soudoient les gardes pour qu'ils racontent que ce sont les
disciples qui ont volé le corps (Mt 28.11-15).
• « Dans tous les fragments de documentation que nous possédons au sujet de cette
lointaine controverse, il n'est fait mention d'aucune personne autorisée ayant affirmé
que le corps de Jésus était toujours dans le tombeau. Seules les raisons pour lesquelles il
n'y était point se trouvent rapportées. De la totalité des anciens documents se dégage la
persistante impression qu'il était considéré comme notoire que le sépulcre était vide.8 ».
• Il est de plus intéressant de noter qu'il n'existe aucune trace que ce soit dans la Bible ou
dans un document apocryphe, incontestablement d'époque ancienne, que qui que ce soit
ait jamais rendu hommage à la tombe de Jésus-Christ.9

I.4- Des hommes transformés en quelques jours

I.4.a- Les disciples dans leur ensemble


• Lors de l'arrestation du Seigneur, « tous l'abandonnèrent et prirent la fuite » (Mc 14.50).
Après la crucifixion, ils se « barricadaient chez eux » par crainte des Juifs (Jn 20.19).
• Quelques jours après, ils sont dans la joie (Lc 24.41, 52, 53). De plus, affrontant la
persécution, ces hommes annoncent Christ (Ac 2.14, 5.42), et se réjouissent même
d'avoir souffert pour Lui (Ac 5.41) !

I.4.b- Pierre
• Lors de l'arrestation du Seigneur il s'enfuit (Mc 14.50), puis lors de son jugement il le
renie (Jn 18.17, 25, 27).
• Peu après, il annonce Christ avec assurance (Ac 2.14-40, 3.12-26) et affronte la
persécution (Ac 12.3-11).

I.4.c- Thomas
• Lorsque les disciples lui disent qu'ils ont vu le Seigneur ressuscité, il demande à voir et
toucher pour croire (Jn 20.25).
• Peu après Thomas est avec les onze pour annoncer Christ (Ac 2.14) ; il sera même prêt
à mourir martyr ! (cf.I.5).

I.4.d- Jacques le frère du Seigneur


• Il ne croyait pas en Jésus de son vivant (Jn 7.5).
• Il sera cependant prêt à mourir martyr pour Jésus, après la mort de celui-ci (cf. I.5).

8 Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p. 169, 182.


9 Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p. 169, 182.

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I.4.e- Paul
• Persécuteur acharné des chrétiens (Ga 1.13, Ac 8.3, 26.9-11).
• D'un seul coup il se met à annoncer avec ferveur la foi qu'il détruisait, et affrontera
même la persécution pour cela (2 Cor 4.9-11, 11.23-33).

I.5- Des hommes prêts à mourir martyr pour annoncer Christ et la résurrection
Parmi les apôtres, la tradition nous apprend que la plupart sont morts martyrs. Bien que la
tradition ne soit pas toujours fiable sur les « détails », il est peu probable qu'il n'y ait aucune réalité
historique lorsqu'elle dit que tel ou tel apôtre est mort martyr. Ainsi Pierre serait mort crucifié (cf.
Annexe V.2), tout comme André (cf. Annexe V.3) et Philippe (cf. Annexe V.4). Simon le zélote
serait mort crucifié, ou scié, ou encore égorgé avec l'apôtre Jude (cf. Annexe V.5). Quant à
Barthélémy, il aurait été crucifié, ou noyé, ou décapité, ou encore écorché vif (cf. Annexe V.6). La
Parole de Dieu nous apprend que Jacques le frère de Jean est mort par l'épée10, et il en serait de
même pour Matthieu (cf. Annexe V.7). Thomas, lui, aurait été tué à coups de lance (cf. Annexe
V.8). Jacques le frère du Seigneur, aurait été précipité du haut du temple, puis lapidé et achevé par
un coup de bâton (cf. Annexe V.9).

I.6- Conversion massive et brutale de Juifs


Si les Juifs n'ont pas disparu au sein de la diaspora, c'est parce que les structures sociales qui
faisaient leur identité nationale comptaient beaucoup pour eux. Ils croyaient qu'elles leur avaient
été confiées par Dieu et que les abandonner revenait à faire risquer l'enfer à leur âme après la
mort. Ces structures s'articulaient notamment autour des cinq points fondamentaux suivants : les
sacrifices pour expier les péchés, l'obéissance aux lois mosaïques pour faire partie du peuple de
Dieu, le respect du sabbat, un monothéisme qui leur interdisait de croire que quelqu'un puisse être
homme et Dieu, l'attente d'un Messie glorieux.
Or, environ cinq semaines après la crucifixion de Jésus qui se présentait comme le Messie
(drôle de Messie glorieux pour les Juifs !), il y avait déjà plus de huit mille 11 Juifs qui se
réclamaient de lui et qui étaient prêts à abandonner ou à modifier les cinq points précédents, qui
pourtant, depuis des siècles, demeuraient incontournables pour un Juif !
Quel fait (si ce n'est celui de la résurrection …) peut-il être à même d'expliquer un tel
phénomène ?

I.7- Divers
• C'est à Jérusalem (ville où Jésus a été mis au tombeau) et non à des milliers de
kilomètres de là que les disciples ont commencé à prêcher la résurrection : si Jésus
n'étaient pas ressuscité les habitants de Jérusalem auraient eu vite fait de réduire ce
mensonge à néant.
• La communion : les disciples se retrouvaient régulièrement pour un repas festif, pour se
remémorer l'assassinat public, grotesque et humiliant enduré par Jésus ! Comment
expliquer cela si ce n'est parce qu'ils savaient qu'il avait vaincu la mort ?

10 Ac 12.1-2 : « En ce temps-là, le roi Hérode mit la main sur quelques membres de l’Église pour les maltraiter ; il supprima même par l’épée
Jacques, frère de Jean. »
11 Environ 3 000 en Actes 2.41 et environ 5 000 en Actes 4.4.

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• Le supplice de la croix était considéré comme un supplice infamant. Comment


expliquer la propagation d'une religion basée sur l'adoration d'un homme ayant subit la
mort la plus ignominieuse qui soit ? Seule la résurrection permet d'expliquer
« raisonnablement » cela !
• Joseph d'Arimathée est venu chercher le corps de Jésus pour l'ensevelir dignement dans
son sépulcre : si l'histoire de la résurrection de Jésus avait été inventée il serait assez
étonnant qu'on y ait mis ce fait, car Joseph d'Arimathée était un des membres du
sanhédrin qui avait condamné Jésus !

II- Examen des théories alternatives à la résurrection


II.1- Le tombeau n'était pas vide

II.1.a- Le corps de Jésus a été enterré en un lieu inconnu


• Cette théorie ne tient pas compte de l'inhumation, de la garde devant le tombeau, des
affirmations du tombeau vide, des apparitions de Jésus, de la transformation des
disciples.
• De plus, si ceux qui avaient enterré Jésus étaient les Romains ou les chefs juifs, ils
auraient alors pu facilement ressortir le corps pour tuer le christianisme naissant !

II.1.b- Les femmes se sont trompées de tombeau


• Cette théorie implique alors que Pierre et Jean se seraient aussi trompés de tombeau.
Elle ne tient pas compte des apparitions de Jésus ainsi que de la transformation des
disciples.
• De plus, si les femmes s'étaient effectivement trompées de tombeau, les chefs des Juifs
ou les Romains auraient eu tôt fait de montrer le vrai tombeau avec le corps du
Seigneur : n'avaient-ils pas placé une garde devant celui-ci ?

II.1.c- La résurrection est un ajout légendaire


• Le tombeau vide est une donnée implicite de la « tradition » transmise par Paul en
1 Corinthiens 15.1-8 ; or ce texte est très ancien et il doit dater d'avant 50 av. JC 12. Les
Évangiles, bien que plus récents, sont aussi d'anciennes sources. Ces écrits circulaient
donc alors que des témoins des événements étaient toujours en vie : si ce qu'ils
racontaient était des légendes, ils n'auraient donc pu avoir aucune crédibilité !
• « A.N. Sherwin-White, le grand historien classique de l'université d'Oxford (…) a fait une
étude serrée sur les enjolivements légendaires dans l'antiquité. Avec le résultat suivant :
même deux pleines générations ne suffisent pas pour que des ajouts légendaires viennent
effacer un noyau historique solide.13» Il a pu dire que « si les Évangiles étaient corrompus
par une légende au point d'en être aussi vite et aussi fortement déformés, ce serait un fait
unique dans l'histoire.14».

12 Paul a écrit 1 Co entre 55-57 ap. JC ; en 1 Co 15.1-4 dit qu'a déjà transmis cela à l'église : était là-bas en 51 ap. JC  ce credo est encore plus
ancien.
13 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 302.
14 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 251.

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• Si le récit de la résurrection avait été inventé :


• Ce ne sont probablement pas des femmes qui auraient été mises comme premiers
témoins de la résurrection : elles étaient placées tellement bas sur l'échelle sociale
de la Palestine au Ier siècle, qu'on ne les autorisait même pas à témoigner dans un
tribunal juif : leur témoignage était considéré comme nul15.
• Il serait assez inconcevable qu'on ait imaginé la participation de Joseph
d'Arimathée pour ensevelir le Seigneur, car il était un des membres du sanhédrin
qui avait condamné Jésus !
• Les Juifs attendaient une résurrection à la fin de l'histoire, au dernier jour : « Au
lieu de cadrer avec l'espérance populaire en matière de résurrection, ce qui est
arrivé à Jésus la contredit. L'extraordinaire nouveauté de la position chrétienne
d'alors a été obscurcie par deux millénaires de compréhension chrétienne de la
résurrection ; pourtant, au moment où l'événement s'est produit, il n'avait rien
d'orthodoxe. Il était révolutionnaire.16».
• « Il ne fait aucun doute que dès les écrits de Paul, la résurrection de Jésus est
fermement liée à la résurrection finale de tout le peuple de Dieu. Si toutes ces
histoires avaient été inventées à la fin du Ier siècle, elles auraient certainement
intégré une mention de la résurrection finale de tout le peuple de Dieu. Si elles ne
le font pas, c’est qu’elles n’ont pas été inventées à la fin du Ier siècle17».
• N.T.Wright relève plusieurs mutations majeures de la croyance juive en la
résurrection qui sont devenues des points fondamentaux du christianisme. Tenant
compte du fait que le christianisme est né au sein du judaïsme, de telles mutations
paraissent très difficiles à expliquer si les récits de la résurrection étaient de
simples ajouts légendaires. Voici quelques mutations qu'il relève18 :
• L'unicité des convictions sur la vie après la mort pour le christianisme primitif,
alors qu'il existait une grande diversité des origines des premiers chrétiens qui
provenaient de différentes tendances du judaïsme et d’arrières plans païens
diversifiés. Ce consensus à ce sujet est remarquable lorsqu'on sait que « ce que
croient les gens à propos de la vie après la mort et les modes d’expression
sociaux et culturels de ses croyances forment l’un des aspects les plus
systématiquement conservateurs de toute civilisation19».
• Dans le judaïsme de l’époque la résurrection avait une place « périphérique »,
alors qu'elle avait une place centrale dans le christianisme naissant.
• Dans le judaïsme il y avait un flou en ce qui concernait la nature ou les
caractéristiques du corps dont seraient revêtus les ressuscités, alors que le
christianisme primitif avait la conviction que le corps ressuscité serait bien un
corps physique, avec de nouvelles propriétés.
• Parmi les Juifs, personne ne s’attendait à ce que le Messie meurt et ressuscite,
pourtant, dès le début les chrétiens ont affirmé que Jésus était le Messie
puisqu’il était ressuscité.
• De plus, cette théorie n'explique pas la transformation des disciples. Elle implique même
que les disciples auraient accepté d'aller au martyr pour des fables qu'ils auraient

15 Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 248 ; cite aussi des vieux dictons rabbiniques : « Mieux vaut brûler les paroles
de la Loi que de les confier à des femmes » ou encore , « Béni celui qui a des garçons, malheur à celui qui a des filles. ».
16 McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157.
17 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 106.
18 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 84-99 .
19 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 86 .

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pertinemment su être des fables !


• Il faut enfin rajouter un mot sur la théorie selon laquelle la résurrection de Jésus ne serait
qu'une reprise de mythes païens20 :
• La théorie selon laquelle l'adoration de divinités mourant et revenant à la vie
(Tammuz en Mésopotamie, Adonis en Syrie, Attis en Asie Mineure, Osiris en
Égypte) était répandue, a été proposé par Sir James Frazer, en 1906. Cette théorie
repose en fait sur des preuves très fragiles.
• En ce qui concerne la divinité mésopotamienne Tammuz (le Dumuzi
Sumérien), sa résurrection par la déesse Inanna-Ishatar a été affirmée alors
que manque la fin des textes Akkadiens et Sumériens du mythe « La
descente d'Inanna (Ishtar) » ; le seul appui est une ligne dans un fragment
de texte obscur, selon lequel, après que Dumuzi ait été envoyé aux enfers,
sa sœur l'aurait remplacé pour la moitié de l'année.
• Quant à Adonis, les quatre textes qui parlent de sa résurrection sont tardifs
puisqu'ils sont datés entre le IIème et le IVème siècle ap. J.-C.
• En ce qui concerne Attis, l'époux de Cybèle, ce n'est qu'à partir de 150 ap.
J.-C. qu'on le voit apparaître comme un dieu ressuscité !
• Finalement, il ne reste qu'Osiris pour lequel on a des preuves anciennes de
« résurrection » ; la plus ancienne version complète du mythe de sa mort
et de sa double résurrection par Isis est trouvée chez Plutarque qui a écrit
au IIème siècle ap. J.-C. ; ce récit s'accorde avec des affirmations de textes
égyptiens bien plus anciens. Mais c'est une erreur que de considérer que la
résurrection de la tradition hébraïque corresponde à la vue égyptienne de la
vie après la mort ; pour atteindre l'immortalité, les Égyptiens devaient :
être momifiés, être nourri (par de la nourriture amenée régulièrement dans
la tombe ou par des représentations magiques de nourriture sur les murs de
la tombe), être enterré avec des formules magiques. Osiris qui est toujours
dessinée sous forme momifiée ne saurait être une inspiration du Christ
ressuscité. Roland de Vaux affirme que dire qu'Osiris a été ramené à la vie
signifie que grâce aux soins d'Isis, il peut mener une vie outre tombe, qui
est presqu'une réplique parfaite de la vie sur terre ; mais il ne reviendra
jamais parmi les vivants et ne régnera que sur les morts ; ce dieu revivifié
est en fait un dieu momie.
• Outre toutes ces remarques, voici ce que souligne Mc Grath Alister, à propos de
ces mythes païens que certains voudraient voir comme la source d'inspiration de la
résurrection de Christ : « Les documents du Nouveau Testament indiquent avec
précision le lieu et la date de la mort et de la résurrection de Christ, et n'hésitent
pas à citer le nom des témoins de ces deux événements. Le contraste avec la forme
non historique de la mythologie est saisissant. De plus il n'existe aucun exemple
connu dans la littérature païenne où ce mythe aurait été appliqué à un personnage
historique précis, si bien que les auteurs du Nouveau Testament auraient donné à
cette mythologie une formé étonnamment originale.21».

20 Les informations de ce paragraphe sont tiré de : Yamauchi M., Easter: Myth, Hallucination, or History?, (Source :
http://www.leaderu.com/everystudent/easter/articles/yama.html)
21 McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157.

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II.1.d- Résurrection spirituelle


Par résurrection spirituelle il faut comprendre cette pensée selon laquelle Jésus ne serait
ressuscité que dans la foi et dans la prédication des disciples, sans réalité historique derrière.
• Cette explication ne tient pas compte du fait que « les Juifs avaient une conception
physique de la résurrection. Pour eux, la résurrection concernait d'abord les os des
morts, pas même la chair qu'ils considéraient comme périssable. Une fois la chair
décomposée, les Juifs avaient coutume de rassembler les os de leurs morts pour les
ranger dans des boîtes afin de les conserver jusqu'à la résurrection de la fin du monde,
où Dieu devait relever les justes d'Israël et les réunir sous son règne définitif. 22». N.T.
Wright relève que « ce n’est qu’à la fin du IIe siècle, au moins 150 ans après l’époque
de Jésus, que nous trouvons une utilisation du terme « résurrection » qui diffère de ce
qu’il signifiait pour les juifs et les premiers chrétiens, et qui désignait une « expérience
spirituelle » présente qui peut conduire à une espérance désincarnée pour l’avenir.
Pendant la quasi-totalité des deux premiers siècles la signification traditionnelle de la
résurrection est non seulement dominante dans l’affirmation de la foi chrétienne, mais
elle est sans rivale23».
• Cette explication ne tient pas non plus compte du tombeau vide : il aurait été tellement
facile pour les chefs juifs ou pour les Romains de réduire au silence le christianisme
naissant en montrant le corps de Jésus. De plus, lors de certaines de ses apparitions,
Jésus prend soin de montrer qu'il n'est pas un simple esprit, mais qu'il a un corps (Lc
24.36-43).

II.1.e- Des hallucinations


Cette explication n'est pas crédible car :
• Seuls certains tempéraments sont sujets aux hallucinations. Il est difficile de faire
rentrer dans cette catégorie Pierre, Thomas, Paul, Jacques.
• Elles surviennent à des personnes qui pendant des années ont désiré ardemment quelque
chose. Or comme nous l’avons relevé, les Juifs attendaient une résurrection à la fin des
temps mais absolument pas une résurrection individuelle avant la fin des temps (cf.
II.1.c) ! Nous voyons bien que les disciples ne s’attendaient pas à cela puisqu'ils étaient
incrédules face à la résurrection. De même, comment concevoir que Saul de Tarse ait
pu avoir une telle hallucination, puisqu’il s’acharnait à persécuter les chrétiens lorsque
le Christ ressuscité lui est apparu !
• Elles affectent souvent une personne en un lieu et à des moments précis ; ici il s'agit de
groupes (deux, onze, cinq cent personnes, ...), de lieux (lac, route, chambre, jardin, ...)
et de moments différents.
• Elles se produisent en général pendant un certain temps, avec une fréquence et une
intensité qui augmentent : ici, tout s'arrête brusquement au bout de quarante jours.
• Il est très improbable que des personnes différentes, provenant d'arrières plans
différents aient la même illusion.

22 D'après W.L. Craig, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p. 240.
23 Wright, N.T., Surpris par l’espérance, Charols, Excelsis, 2019, p. 87.

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• Le Nouveau Testament rapporte que Jésus lui-même a tenu à montrer à ses disciples
qu’il avait réellement un corps physique en les encourageant à le toucher et en
mangeant devant eux24. Une hallucination n’est pas à même d’expliquer cette dimension
physique des apparitions de Jésus.
• De plus, s'il s'était agit d'hallucinations, les chefs des Juifs ou les Romains auraient eut
tôt fait de montrer le corps de Jésus pour faire taire ce bruit.

II.2- Le tombeau était vide

II.2.a- Les disciples ont pris le corps


• Cette théorie ne tient pas compte de la garde qui était placée devant le tombeau. Elle ne
permet pas non plus d'expliquer le brusque changement qui s'est opéré dans la vie des
disciples. Si les disciples avaient volé le corps, ils auraient cherché à s'enfuir le plus
rapidement possible du tombeau et n'auraient pas pris le temps d'enlever le linceul et de
le laisser dans le tombeau !
• Elle implique de plus que les disciples auraient accepté de mourir martyrisés pour une
cause qu'ils auraient sue fausse !

II.2.b- Le corps a été pris par les Romains


• Cette théorie ne tient pas compte des apparitions, ni du changement qui s'est opéré dans
la vie des disciples. Elle ne tient pas non plus compte du fait que le linceul était resté
dans le tombeau : les Romains n'auraient sûrement pas pris le temps d'enlever le linceul
s'ils avaient volé le corps.
• De plus, si les Romains avaient pris le corps, ils auraient eu vite fait de le « ressortir »
pour arrêter les troubles que cela générait.

II.2.c- Le corps a été pris par les Juifs


• Cette théorie ne tient pas compte des apparitions, ni du changement qui s'est opéré dans
la vie des disciples. Elle ne tient pas non plus compte du fait que le linceul était resté
dans le tombeau : les Juifs n'auraient sûrement pas pris le temps d'enlever le linceul s'ils
avaient volé le corps.
• De plus, si les Juifs avaient pris le corps, ils auraient eu vite fait de le « ressortir » pour
arrêter le christianisme naissant qui détruisait le judaïsme.

II.2.d- Jésus n'était pas mort mais évanoui


• Cela n'explique pas comment il aurait pu sortir du tombeau : il y avait une pierre
énorme à l'entrée, ainsi que la garde devant. Que serait alors devenu Jésus par la suite ?
Pourquoi n'en serait-il plus parlé ? Et puis, il aurait bien fallu qu'il meure un jour …

24 Luc 24.37-43 : « Saisis de frayeur et d’épouvante, ils croyaient voir un esprit, mais il leur dit : … Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien
moi. Touchez-moi et regardez : un esprit n’a ni chair ni os comme, vous le voyez bien, j’en ai. En disant cela, il leur montra ses mains et ses
pieds. Cependant, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et ils étaient dans l’étonnement. Alors il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à
manger? Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé |et un rayon de miel|. Il en prit et mangea devant eux. ».

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• Si Jésus n'était pas mort, il aurait été dans un état si lamentable que ses disciples
n'auraient pas pu le proclamer Seigneur de la vie, ayant triomphé de la mort !
• De plus, il est impossible que Jésus ne soit pas mort après ce qu'il a subi (Cf.I.2).

III- Conclusion
L'examen de l'ensemble des théories proposées révèle leur manque de crédibilité lorsque sont
pris en compte toutes les données du « problème ». Par contre, la résurrection est en accord avec
tous les faits exposés dans les Évangiles. De plus, elle seule permet d'expliquer :

• Que les disciples aient vécu une transformation subite dans leur vie.
• Que des opposants à Christ (Jacques son frère, Paul, ...) soient devenus ses disciples.
• Que des hommes aient été prêts à mourir martyrs parce qu'ils affirmaient avoir vu Jésus
ressuscité : si un homme est capable de mourir pour une cause qu'il croit vraie,
personne n'est capable de mourir pour ce qu'il sait être un mensonge. Il est vrai que de
tout temps des personnes ont été prêtes à mourir pour diverses causes. Mais elles
croyaient que la cause qu’elles défendaient était vraie, ou que leur martyr allait leur
permettre d’accéder directement au paradis, ou qu’il allait être le moyen d’accomplir
une vengeance. Mais dans le cas des disciples il n’y a rien de tout cela ! S’ils avaient été
prêts à mourir pour ce qu’ils savaient être un mensonge, il se serait agit d’un mensonge
qui ne leur rapportait rien si ce n'est d'être rejetés et persécutés, il se serait agit d’un
mensonge qui n'avait rien à voir avec une quelconque vengeance. Qu’une personne soit
prête à mourir de la sorte serait signe d’un grand dérangement mental ; or cela ne
correspond absolument pas aux portraits des disciples tels qu’ils se dégagent du
Nouveau Testament ! Si une telle éventualité est déjà inacceptable pour une seule
personne, combien plus l’est-elle pour un ensemble de personnes ! Par contre si Jésus
est vraiment ressuscité, alors il est compréhensible que les disciples aient été prêt à aller
à la mort pour cela, car sa résurrection était le fondement de leur espérance future.
• Qu'il y ait eu une conversion massive et subite de Juifs au christianisme.
• Que le christianisme soit basé sur l'adoration d'un homme ayant subie une mort
infamante, et que ses deux symboles rappellent justement la mort infamante de Jésus.

IV- Quelques citations

IV.1- Thomas Arnold


Voici ce qu'a pu dire le professeur Thomas Arnold, spécialiste de l'histoire romaine : « J'ai
eu l'habitude pendant de nombreuses années, d'étudier l'histoire ancienne, d'examiner et d'évaluer
les preuves avancées par ceux qui ont écrit à son sujet. Eh bien, je ne connais aucun fait dans
l'histoire de l'humanité qui puisse mieux être établi par toutes sortes de preuves et mieux compris
des personnes avides de vérité, que le signe que Dieu lui-même nous a donné de la mort et de la
résurrection du Christ.25».

25 Traduction libre de la citation de T.Arnold (Arnold Thomas, Sermons on the Christian Life – Its Hopes, Its Fears, and Its Close, p 324), dans :
J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.

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IV.2- Paul L.Maier


Ci-après, ce qu'a dit P.L. Maier, professeur d'histoire ancienne à Western Michigan
University : « Si toutes les preuves sont examinées attentivement et honnêtement, il est en effet
légitime, selon les critères de la recherche historique, de conclure que la tombe dans laquelle Jésus
avait été enseveli était vraiment vide au matin de Pâques. Pas la moindre preuve n'a encore été
découverte, ni dans les textes littéraires, ni en épigraphie, ni en archéologie, qui puisse réfuter
cette assertion.26».

IV.3- C.S. Lewis


Pour C.S. Lewis, professeur de littérature à l'université de Cambridge qui s'est converti en
examinant les preuves de la résurrection, aucune autre religion (que le christianisme) « ne
présentait un tel caractère d'historicité.27» : il avait « une trop grande expérience de la critique
littéraire pour pouvoir considérer les Évangiles comme étant un mythe.27».

IV.4- Simon Greenleaf


Simon Greenleaf, expert en matière de preuves, a publié « Un traité sur la loi des preuves »
qui est considéré comme l'un des plus importants de tous les écrits publiés sur la procédure
judiciaire. Il a examiné la valeur des preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ en leur
appliquant les principes retenus dans son traité sur les preuves. Il en a conclu qu'il existe plus de
preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ qu'il n'en existe pour aucun autre événement
de l'histoire28.

IV.5- Lord Caldecote


Lord Caldecote, président du tribunal royal d'Angleterre a écrit : « En essayant de tester les
revendications de Jésus-Christ, c'est à dire sa résurrection, j'ai toujours été amené, alors que
j'examinais les preuves, à y croire en tant que fait indiscutable.29».

26 Traduction libre de la citation de P.L. Maier (Maier, Paul L., Independent Press-Telegram, Long Beach, CA, April 21, 1973, p. A-10), dans :
J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.
27 Traduction libre de la citation de C.S. Lewis (C.S. Lewis, Surprised by Joy, London, Geoffroy Bles, 1955, p. 221), dans : J.McDowell,
Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 218
28 D'après J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 217, qui s'appuie sur l'ouvrage suivant de
S.Greenleaf : An Examination of the Testimony of the Four Evangelists by the Rules of Evidence Administered in the Courts of Justice.
29 Traduction libre de la citation de Caldecote (Irwin, Linton H., A Layer Examines the Bible, Grand Rapids, Mich., Baker Book House, 1943, p.
14 ), dans : J.McDowell, Christianity A Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994, p. 216.

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V- Annexes
V.1- Annexe 1 : supplice de la flagellation d'après Eusèbe
Voici ce que dit l'historien Eusèbe de Césarée (vers 265 – 339 ap. J.-C.), à propos du martyr de
Polycarpe ainsi que d'autres, qui ont été fouettés :
« Ils disent en effet la surprise dont étaient frappés les spectateurs, rangés en cercle sur les
gradins, quand ils les voyaient, déchirés par les fouets, à ce point qu'on apercevait les veines et les
artères les plus intérieures, et qu'apparaissaient les entrailles et les parties les plus cachées du
corps. ».
(Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, Livre IV, XV.4 ; source internet consultée le 20/11/12 :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire4.htm#XV).

V.2- Annexe 2 : mort de l'apôtre Pierre


• « Pierre, victime d'une injuste jalousie subit non pas une ou deux, mais de nombreuses
épreuves, et après avoir ainsi rendu son témoignage, il s'en est allé au séjour de la gloire,
où l'avait conduit son mérite. ».
Dans la citation ci-dessus, le mot traduit par témoignage est le mot grec marthuresas, qui
renvoie ici clairement au témoignage qui coûte la vie.
(Épître de Clément de Rome aux Corinthiens, V.4 dans : Les Pères Apostoliques, collection Foi vivante,
Paris, Cerf, p. 73).
• « Ainsi donc celui qui a l'honneur d'être proclamé le premier ennemi de Dieu se signala par
le supplice des apôtres. L'histoire raconte que, sous son règne, Paul fut décapité et Pierre
crucifié à Rome, et l'appellation de Pierre et de Paul attribuée jusqu'à ce temps aux
cimetières de cette ville confirme ce récit. Ce fait, du reste, nous est encore garanti par
Gaïus, homme ecclésiastique, qui vivait sous Zéphyrin, évêque de Rome [199-217]. Dans un
écrit où il argumente contre Proclus, le chef de la secte des Cataphrygiens, il parle des lieux
où furent déposés les saintes dépouilles des deux apôtres; il dit : « Je puis montrer les
trophées des apôtres. Va au 215 Vaticanum ou sur la voie d'Ostie ; tu trouveras les trophées
des fondateurs de cette église ». Denis, évêque des Corinthiens, dans une lettre adressée aux
Romains, établit ainsi que Pierre et Paul ont subi tous deux le martyre au même temps : «
Dans un tel avertissement, vous aussi avez uni Rome et Corinthe, ces deux arbres que nous
devons à Pierre et à Paul. Car, de même l'un et l'autre ont planté dans notre Corinthe et nous
ont instruits ; de même, après avoir enseigné ensemble en Italie, ils ont souffert le martyre
au même temps ». Cela, afin que l'on accorde plus de confiance au sujet de mon récit. »
(Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, livre II, XXV.5-8 ; source internet consultée le 20/11/12 :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire2.htm).

V.3- Annexe 3 : mort de l'apôtre André


D'après la tradition, l'apôtre André serait mort crucifié sous l’empereur Néron, à Patras, en l’an
60 ap. J.-C. Voici un extrait concernant la mort d'André, rapporté par La Légende dorée, ouvrage
rédigé entre 1261 et 1266 ap. J.-C. par Jacques de Voragine :
« Égée demandant comment cela pouvait-il se faire, André lui répondit de se mettre au nombre
des disciples. Égée répliqua: « Avec des tourments, je saurai bien te faire expliquer la chose. » Et
tout en colère, il le fit enfermer dans une prison. Le matin étant venu, il s'assit sur son tribunal et
de nouveau il l’exhorta à sacrifier aux idoles. « Si tu ne m’obéis, lui dit-il, je te ferai suspendre à
cette croix que tu as glorifiée. » Et comme il le menaçait de nombreux tourments, André répondit :
« Invente tout ce qui te paraîtra de plus cruel en fait de supplice. Plus je serai constant à souffrir
dans les tourments pour le nom de mon roi, plus je lui serai agréable. Alors Égée le fit fouetter par

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vingt hommes, et le fit lier ensuite à une croix par les mains et par les pieds afin qu'il souffrît plus
longtemps. Et comme il était conduit à la croix, il se fit un grand concours de peuple qui disait : «
Il est innocent et condamné sans, preuves à verser son sang. » Cependant, l’apôtre pria cette foule
de- ne point s'opposer, à son martyre (…) il se dépouilla de ses vêtements qu'il donna aux
bourreaux. Alors ceux-ci le suspendirent à la croix, comme il leur avait été prescrit. Pendant deux
jours qu'il y vécût, il prêcha à vingt mille hommes qui l’entouraient (…) une lumière éclatante
venue du ciel l’entoura pendant une demi-heure, en sorte que personne ne pouvait fixer sur lui les
yeux ; et cette lumière disparaissant, il rendit en même temps l’esprit. Maximilla, l’épouse d'Egée,
prit le corps du saint apôtre et l’ensevelit avec honneur. ».
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome I, 27-30 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.4- Annexe 4 : mort de l'apôtre Philippe


Philippe aurait été lapidé puis crucifié à Hiérapolis, sous Domitien ou sous Trajan. Eusèbe de
Césarée, qui cite Polycrate, dit simplement qu'il est mort à Hirapolis.
• « Les évêques de l'Asie, qui affirmaient avec force qu'il fallait conserver l'ancienne et
primitive coutume qui leur avait été transmise, avaient à leur tête Polycrate. Lui-même
aussi, dans une lettre qu'il écrivit à Victor et à l'église de Rome, expose en ces termes la
tradition venue jusqu'à lui : Nous célébrons donc avec scrupule le jour sans rien ajouter ni
retrancher. C'est encore en effet dans l'Asie que se sont éteintes de grandes lumières; elles
ressusciteront au jour de la parousie du Seigneur, dans laquelle avec gloire il viendra des
cieux, pour chercher tous les saints, Philippe, l'un des douze qui s'est endormi à Hiérapolis,
ainsi que deux de ses filles qui ont vieilli dans la virginité ; une troisième qui vivait dans le
saint Esprit, est décédée à Éphèse. ».
(Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, livre V, XXIV.1-2 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire5.htm#XXIV).
• « Pour Philippe, sept jours avant sa mort, il convoqua les évêques et les prêtres, et leur dit :
« Le Seigneur m’a accordé ces sept jours pour vous donner des avis. » Il avait alors 87
ans. Après quoi les infidèles se saisirent de lui, et l’attachèrent à la croix, comme le maître
qu'il prêchait. Il trépassa de cette manière heureusement au Seigneur. A ses côtés furent
ensevelies ses deux filles, l’une à sa droite, et l’autre à sa gauche. Voici ce que dit Isidore
de ce Philippe dans le Livre de la Vie, de la naissance et de la mort des saints : « Philippe
prêche J.-C. aux Gaulois; les nations barbares voisines, qui habitaient dans les ténèbres,
sur les bords de l’océan furieux, il les conduit à la lumière de la science et au port de la foi;
enfin, crucifié à Hiérapolis, ville de la province de Phrygie, et lapidé, il y mourut, et y
repose avec ses filles. ». ».
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome II, 34 ; source internet consultée le 21/11/12 : http://www.abbaye-
saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.5- Annexe 5 : mort des apôtres Simon et Jude


Ces deux apôtres auraient annoncé l'évangile en Perse et seraient morts égorgés, suite au
renversement d'idoles païennes. Selon une tradition de l'église d'Orient, Simon aurait été coupé en
deux à la scie, et selon d'autres il serait mort crucifié à 120 ans. Concernant la mort de Simon et de
Jude, voici ce que rapporte La Légende dorée, ouvrage rédigé entre 1261 et 1266 ap. J.-C. par
Jacques de Voragine :
« Par la suite, Jude, prêcha dans, la Mésopotamie et dans le Pont, et Simon en Egypte. Ensuite,
ils vinrent tous les deux en Perse (…) les prêtres se jetèrent sur les apôtres et les égorgèrent tout
aussitôt. Or, à l’instant même, quoique le ciel fût fort serein; il se fit entendre des coups de

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tonnerre si violents, que le temple se fendit, en trois endroits, et que deux magiciens, frappés par
la foudre, furent réduits en charbon. Le roi transporta les corps des apôtres dans sa ville, et fit
élever en leur honneur une église d'une magnificence admirable. — Quant à saint Simon, on
trouve en plusieurs. endroits qu'il fut attaché à une croix, fait attesté par Isidore, dans son Livre sur
la mort des Apôtres ; par Eusèbe, dans son Histoire ecclésiastique; par Bède, dans son
Commentaire sur les actes des Apôtres, et par maître Jean Beleth, dans sa Somme. Ils prétendent
qu'après avoir prêché en Égypte , il revint à Jérusalem, et quand saint Jacques le Mineur fut mort,
il fut choisi d'une voix unanime par les apôtres, pour être évêque de cette ville; avant son décès, on
raconte qu'il ressuscita trente morts. Aussi chante-t-on dans son office : « Il rendit la vie à trente
personnes englouties ans les flots. » Après avoir gouverné l’église de Jérusalem de longues
années, et être parvenu à l’âge de 120 ans, du temps de l’empereur Trajan, Atticus, qui exerçait les
fonctions de consul à Jérusalem, le fit prendre et accabler d'outrages. En dernier lieu, il le fit
attacher à une croix, tout le monde et le juge admirant qu'un vieillard de 120 ans subît le supplice
de la croix. Cependant quelques-uns disent, et cela est exact, que ce ne fut pas l’apôtre Simon qui
souffrit le martyre de la croix et fut évêque de Jérusalem, mais que ce fut un autre Simon, fils de
Cléophé, frère de Joseph ; fait attesté par Eusèbe, évêque de Césarée, dans sa chronique. Isidore et
Bède le disent aussi en leurs chroniques ; car Isidore et Eusèbe rétractèrent, dans la suite, ce qu'ils
avaient avancé d'abord ; ceci se prouve par l’autorité de Bède, qui se reproche dans ses
rétractations d'avoir partagé ce sentiment. Usuard atteste la même chose aussi dans son
Martyrologe. »
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome III, 227-234 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.6- Annexe 6 : mort de l'apôtre Bathélémy


Selon les traditions, Bathélémy aurait été crucifié, noyé, décapité ou encore écorché vif. Voici
un extrait concernant sa mort, rapporté par La Légende dorée, ouvrage rédigé entre 1261 et 1266
ap. J.-C. par Jacques de Voragine :
« Comme l’apôtre parlait encore, on annonce au roi que son dieu Baldach s'était renversé et
brisé en morceaux. A cette nouvelle, le roi déchira la robe, de pourpre dont il était revêtu ; ensuite
il fit fouetter l’apôtre avec des verges, et commanda qu'on l’écorchât vif. Mais les chrétiens
enlevèrent son corps, et l’ensevelirent avec honneur. Quant au roi Astyage, et aux pontifes des
temples, ils furent saisis par les démons et ils moururent : mais le roi Polimius fut ordonné évêque
et après avoir rempli avec honneur pendant vingt ans, le ministère épiscopal, il mourut en paix et
plein de vertus. — Il y a différentes opinions sur le genre de la passion de saint Barthélemy car le
bienheureux Dorothée dit qu'il fut crucifié. Voici ses paroles : « Barthélemy prêcha aux Indiens et
il traduisit dans leur langue l’Évangile selon saint Mathieu. Il s'endormit à Albane,ville de la
grande Arménie, et fut crucifié la tête en. bas.» Mais saint Théodore dit qu'il fut écorché.
Cependant, dans beaucoup de livres, on lit qu'il fut seulement décapité. On peut concilier ces
opinions différentes, en disant qu'il fut d'abord crucifié, ensuite qu'il fut descendu de la croix avant
de mourir, et que pour ajouter à ses tortures, il fut écorché et, qu'en dernier lieu, il eut la tête
tranchée. »
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome II, 487 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.7- Annexe 7 : mort de l'apôtre Matthieu


La tradition affirme que Matthieu serait allé évangéliser l'Éthiopie où il serait mort martyr.
Voici un extrait concernant sa mort, rapporté par La Légende dorée, ouvrage rédigé entre 1261 et
1266 ap. J.-C. par Jacques de Voragine :
« Or, quand la messe solennelle fut achevée, le roi envoya. un bourreau qui tua Mathieu en

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prières debout devant l’autel et les bras étendus vers le ciel. Le bourreau le frappa par derrière et
en fit ainsi un martyr. A cette nouvelle, le peuple courut, au palais du roi pour y mettre le feu, et ce
fut à peine si les prêtres et les diacres purent le contenir; puis on célébra avec joie le martyre de
l’apôtre. »
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome III, 81 ; source internet consultée le 21/11/12 :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.8- Annexe 8 : mort de l'apôtre Thomas


Selon une tradition ancienne, il serait mort martyr à Mylapore, près de Chenna. Voici un extrait
concernant la mort de Thomas, rapporté par La Légende dorée, ouvrage rédigé entre 1261 et 1266
ap. J.-C. par Jacques de Voragine :
« Voici ce que dit de cet apôtre Isidore, dans son livre de la vie et de la mort des saints : «
Thomas, disciple et imitateur de J.-C., fut incrédule en entendant et fidèle en voyant. Il prêcha
l’Évangile aux Parthes, aux Mèdes, aux Perses, aux Hircaniens et aux Bactriens : en entrant dans
l’Orient et en pénétrant dans l’intérieur du pays, il prêcha jusqu'à l’heure de son martyre. Il fut
percé à coups de lances. » Ainsi parle Isidore. ».
(Jacques de Voragine, La Légende dorée, tome I, 64 ; source internet consultée le 21/11/12 : http://www.abbaye-
saint-benoit.ch/voragine/tome01/005.htm).

V.9- Annexe 9 : mort de Jacques le frère de Jésus


• « Comme Anan était tel et qu'il croyait avoir une occasion favorable parce que Festus était
mort et Albinus encore en route, il réunit un sanhédrin, traduisit devant lui Jacques, frère
de Jésus appelé le Christ, et certains autres, en les accusant d'avoir transgressé la loi, et il
les fit lapider. »
(Flavius Josèphe, Antiquités Judaïques, XX, IX, 1.200. Source internet consultée le 09/10/12 :
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Flajose/juda20.htm ).

• « Paul en avait appelé à César, et Festus l'avait envoyé à Rome : ainsi fut trompé l'espoir
des Juifs et rendu vaine l'embûche qu'ils avaient dressée contre l'apôtre, Ils tournèrent alors
leur fureur contre Jacques, le frère du Seigneur, qui occupait alors le siège épiscopal de
Jérusalem qu'il avait reçu des apôtres. Voici . ce qu'ils entreprirent contre lui. Ils le firent
venir et, devant tout le peuple, lui demandèrent de renoncer à la foi au Christ. A la surprise
de tous, il parla devant la multitude avec une liberté entière et une indépendance qui
dépassait de beaucoup leur attente ; il confessa que Jésus notre Sauveur et Seigneur était le
fils de Dieu. Un pareil témoignage, rendu par un tel homme, leur fut insupportable ; car.
auprès de tous, il avait la réputation d'être un juste hors de pair, pour la sagesse et la piété
de sa vie. Ils le mirent à mort, profitant pour le faire de l'absence de gouverneur; car Festus
venait justement alors de mourir en Judée. Cet attentat fut donc commis en dehors de toute
autorisation et de tout contrôle d'un procurateur. Les circonstances de la mort de Jacques
ont été déjà indiquées dans une citation de Clément. Celui-ci raconte qu'il fut précipité du
haut du temple et tué à coups de bâton. Hégésippe, qui appartient à la première succession
des apôtres, expose avec la plus grande exactitude ce qui concerne Jacques, dans le
cinquième livre de ses Mémoires. Voici ce qu'il en dit : (...) Les susdits scribes et
pharisiens placèrent donc Jacques sur le pinacle du temple et ils lui crièrent ces paroles : «
Juste que tous nous devons croire, puisque le peuple s'abuse à la suite de Jésus le crucifié,
dis-nous quelle est la porte de Jésus. » Il répondit d'une voix forte : « Pourquoi
m'interrogez-vous sur le Fils de l'homme? Il est assis au ciel, à la droite de la grande
puissance et il doit venir sur les nuées du ciel » Un grand nombre entièrement convaincus,
dociles au témoignage de Jacques, disaient : « Hosanna au fils de David ! » Alors par

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contre les mêmes scribes et pharisiens se dirent les uns aux antres : « Nous avons mal fait
de procurer à Jésus un pareil témoignage; montons, précipitons cet homme; on aura peur et
on ne croira plus en lui ». Ils se mirent à crier : « Oh, oh, même le juste s'est égaré » ; et ils
accomplirent la parole d'Isaïe dans l'Écriture : « Enlevons le juste parce qu'il nous est
insupportable ; alors ils mangeront le produit de leurs oeuvres ». Ils montèrent donc et
précipitèrent le juste. Ils se dirent les uns aux autres : « Lapidons Jacques le juste » , et ils
commencèrent à le lapider ; car il n'était pas mort de sa chute. Mais celui-ci se retourna, se
mit à genoux et dit : « Ο Seigneur, Dieu et Père, je t'en prie, pardonne-leur, ils ne savent ce
qu'ils font. » Cependant ils l'accablaient de pierres; et un des prêtres, des fils de Rechab,
fils de Rechabim auxquels le prophète Jérémie a rendu témoignage, s'écriait: « Arrêtez,
que faites-vous? Le juste prie pour vous. » Alors un foulon qui se trouvait parmi eux prit
le bâton avec lequel il foulait les étoffes et frappa le juste à la tête. Ce fut ainsi que Jacques
fut martyrisé. On l'ensevelit sur place près du temple, où l'on voit encore aujourd'hui
s'élever son monument. Il a donné aux Juifs et aux Grecs le témoignage véridique que
Jésus est le Christ. Et bientôt après, Vespasien les assiégea. »
(Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, Livre II, Ch. XXIII, 1-3, 12-17 ; source internet consultée le
20/11/12 : http://remacle.org/bloodwolf/historiens/eusebe/histoire2.htm)

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VI- Bibliographie

• Craig, W.L., The Historicity of the Empty Tomb of Jesus, (Source :


http://www.leaderu.com/offices/billcraig/docs/tomb2.html )
• Green, M., La mort en deuil, Fontenay-sous-Bois, Farel, 1985, 117 p.
• Green, M., Le grand dérapage, Fontenay-sous-Bois, Farel, 1988, p. 52-61.
• McDowell, J., Bien plus qu'un charpentier, Miami, Vida, 1982, 115 p.
• McDowell, J., La résurrection, Braine-l'Alleud, Editeurs de Littérature Biblique, 1987,
225 p.
• McDowell, J., Christianity a Ready Defense, San Bernardino, Here's Life Publishers, 1994,
p. 215-240.
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Auteur : P.Juston - Version du 29/04/2020 - 1ère version : 07/08/95

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