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Les sucres simples ont une tendance à posséder un indice glycémique plus élevé. Dans
certains cas de figure, ces aliments peuvent générer un pic hyperglycémique dont l’insuline
ne reçoit le message que tardivement du fait de leur rapide et forte assimilation. S’en suit
une course contre la montre afin de dégorger le sang de tout ce sucre. De forts taux
d’insuline seront sécrétés à leur tour, mais en quantité excessive là aussi, générant a
posteriori un phénomène d’hypoglycémie réactionnel lié à un dégorgement surdimensionné
de ces sucres.
Une fois les sucres absorbés par les entérocytes, ces derniers seront transportés par voie
sanguine afin d’alimenter l’ensemble de nos cellules qui en ont besoin. L’excédent
poursuivra son chemin et sera utilisé; pour la synthèse du glycogène constituant notre
réserve glucidique au niveau hépatique et musculaire, ou bien transformé en triglycérides et
stocké au sein des adipocytes en cas de forte consommation.
Les symptômes favorisant l’apparition de ces maladies sont l’augmentation des tissus
adipeux, principalement dans le tronc, au travers d’une physionomie androïde,
l’hypertension, l’augmentation du LDL associé à une diminution du HDL, et les taux de
glycémie élevée
l’ensemble des ces symptômes étant étroitement liés les uns les autres, l’augmentation du
tissu adipeux favorisera l’augmentation du cholestérol, et l’augmentation de la tension
artérielle, les taux de « mauvais » cholestérol, la survenue de diabète de type 2, ainsi qu’à
l’augmentation de la sédentarité par l’augmentation de l’essoufflement, de la fatigue, et du
mal-être général. De plus, l’augmentation du tissu adipeux
Le diabète
L’obésité possède un caractère multifactoriel qu’il ne faut pas négliger, mais associé à un
mode de vie sédentaire, l’augmentation de la synthèse de triglycéride mènera dans majeure
partie des cas à un phénomène de prise masse pouvant aller jusqu’à l’obésité. Un cercle
vicieux qui mènera dans la durée à l’épuisement pancréatique, particulièrement des cellules
bêta pancréatiques au niveau des glandes Langerhans, et donc au diabète de type 2.
Maladies cardiovasculaires
Tout comme le diabète, les maladies cardiovasculaires sont multifactorielles. Parmi ces
facteurs, bons nombres représentent des symptômes caractéristiques du syndrome
métabolique, on retrouve l’augmentation de la pression artérielle, les taux élevés du LDL et
faibles en HDL, ainsi que l’augmentation du tissu adipeux. Le rôle du foie n’est pas en reste
puisque le sucre n’agit pas directement sur ces paramètres physiologiques. Il s’agirait
davantage de leur transformation en triglycérides qui sont en cause
Foie
Nous avons déjà évoqué le rôle du foie dans la métabolisation des sucres. Le foie étant au
cœur de nombreuse réaction métabolique et jouant un rôle d’assimilation primordiale, de
fortes doses de sucre peuvent avoir des conséquences néfastes sur son fonctionnement à
l’image des dégâts que provoque l’alcool. Parmi ces maladies, on retrouve : la maladie du
foie gras non alcoolique (NAFLD) liée à une augmentation excessive de lipide dans le foie, et
la stéatohépatite non alcoolique (NASH) qui se caractérise par une inflammation et une
stéatose, pouvant évoluer vers une cirrhose.
Définition et épidémiologie
Le principal
Facteurs de risque
Dépistage
Les complications périnatales liées au diabète gestationnel restent rares, mais sont
favorisées par un diabète de type 2 préexistant à la grossesse et méconnu.
Le risque d’obésité et de surcharge pondérale chez l’enfant n’a pas été établi par manque
d’études disponibles sur le sujet
La prise en charge
L’autosurveillance glycémique doit être réitérée quatre à six fois par jour (au moins une fois
à jeun et deux heures après les repas). Les objectifs sont les suivants : inférieur à 0,95 g/L à
jeun et inférieur à 1,20 g/L deux heures après un repas [2]. Il faut néanmoins être vigilant :
La surveillance de la grossesse
Lorsque le diabète gestationnel est bien équilibré, il n’existe aucune raison de proposer un
suivi clinique différent de celui des autres grossesses.
L’accouchement
Il n’y a pas lieu de déclencher l’accouchement lorsque le diabète gestationnel est bien
équilibré par les règles hygiéno-diététiques ou le traitement par insuline, et qu’aucune
complication n’est observée chez le fœtus.
Quand l’équilibre n’est pas atteint et/ou qu’un retentissement fœtal est détecté, le travail
peut en revanche être induit [2].
Le post-partum
La surveillance des glycémies est instaurée dans le post-partum immédiat mais aussi à plus
long terme (encadré 1) [3].
Les enfants dont la mère a eu un diabète gestationnel sont à risque modéré de développer
des complications à long terme [2]. Ils doivent cependant être surveillés régulièrement, à la
recherche d’un éventuel surpoids, via les courbes de corpulence [3]. Leur pression artérielle
doit elle aussi être contrôlée [2]. Les professionnels de santé insisteront sur l’importance,
pour eux, de respecter une bonne hygiène alimentaire.
Conclusion
Le pharmacien d’officine doit retenir, que dans la prise en charge du diabète gestationnel, il
convient de surveiller et conseiller sans jamais inquiéter. Une très bonne connaissance de la
pathologie est nécessaire pour formuler des réponses précises aux questions de la future
maman qui est souvent angoissée face à la survenue de cette pathologie.